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Pour moi, c'était une surprise
quand j'y suis arrivé pour la première fois, aux années 80,
et la première impression a été une variété de types de religion :
le candomblé, l'umbanda, le catholicisme, de diverses genres de protestantisme etc.
Et, au début, j'avais pensé que l'individu ne choisirait qu'une de ces options
et, comme au supermarché, on le choisit et on en sort.
Après, j'ai appris que ce n'était pas du tout comme cela.
Ma famille brésilienne est d'ascendances espagnole et italienne, mais,
une fois, au jour de l'An,
ma femme m'a habillé tout en blanc pour entrer dans la mer
à la plage de Copacabana avec une fleur blanche pour rendre hommage à Iemanjá.
Tout cela sans aucun problème.
Un jour à la messe, l'autre à rendre hommage à Iemanjá.
Bien sûr, il y a des exemples beaucoup plus forts,
des personnes initiées au candomblé qui fêtaient l'initiation avec une messe à l'église locale.
La même chose arrive à la médecine, parce qu'en Angleterre c'est beaucoup plus normal
croire à la médecine que l'on pourrait appelée scientifique, orthodoxe,
ou bien à la médecine alternative.
Ici, au moins ma famille brésilienne,
un jour elle choisira une option et,
si cela ne va pas, elle choisira une autre option.
Alors, des domaines différents, comme la religion et la médecine.
Comme historien culturel, j'ai commencé à croire que peut-être
c'est la manière spéciale, particulière de la culture brésilienne,
une grande différence entre le Brésil et l'Angleterre d'aujourd'hui.