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Bienvenue à chacune et chacun pour cette conférence
qui a lieu aujourd'hui dans SecondLife.
C'est la 3e des 10 ans de t@d
qui en compte 22
et qui vont se dérouler jusqu'au 12 décembre
au rythme de 2 conférences par semaine,
les mardis et les jeudis.
Alors nous avons déjà eu l'occasion de faire une 1e conférence
en hangout diffusée en direct sur YouTube
Nous avons fait une 2e conférence dans la classe virtuelle Classilio
et ce soir, nous expérimentons SecondLife.
Alors oui, l'expérimentation, ça a été un petit peu une préoccupation
que nous avons eue durant la préparation de ce séminaire.
Il nous semblait intéressant de tester différentes solutions
de diffusion et d'enregistrement de conférences entièrement à distance.
Alors le propos de cette conférence ce soir
c'est de revenir un petit peu sur les 10 ans de t@d.
Qu'est-ce qui s'est passé en 10 ans ?
Et parmi l'assistance il y en a certains
qui étaient là dès le début de cette aventure
et de mettre en exergue un petit peu
les modifications, les évolutions,
tant organisationnelles de t@d
que de sa présence sur le web
à travers des outils qui ont profondément changé en 10 ans.
Alors on va passer à la diapositive suivante
et en fait donc tout commence en 2003,
mais pour expliquer ce qui s'est passé en 2003,
il faut remonter un petit peu en arrière
et c'est assez lié, c'est même extrêmement lié
à mon propre parcours de formation et mon parcours professionnel.
Alors vers la fin des années 90,
je me suis intéressé à la formation à distance.
À cette époque, je dirigeais un centre de formation
et les demandes de mes clients étaient très différentes finalement
de ce que je proposais dans mon centre de formation.
Alors pas tant sur le contenu, mais dans la forme
puisqu'on me demandait non plus des formations "catalogue"
mais des formations spécifiques.
Par exemple on voulait, non plus apprendre
puisque ce centre était spécialisé en publication assistée par ordinateur,
et puis apprendre le logiciel Photoshop en y passant 15 jours dessus
mais on voulait par exemple former des salariés d'une entreprise
aux fonctions de détourage de ce logiciel.
Et puis surtout on me demandait de faire ces formations en intra
et non plus en centre de formation.
Et puis on me demandait d'individualiser beaucoup ces formations
et donc, bien sûr, il y avait des solutions
qui étaient tout à fait possible de trouver
mais qui se traduisait souvent par un coût beaucoup plus important
et qui était un frein finalement à la mise en œuvre de ses actions
répondant donc à ces critères d'individualisation,
de formation sur le lieu de travail et
le juste ce qu'il faut au juste moment.
Alors bon, moi je trouvais des solutions,
mais je me suis dit, il faudrait peut-être chercher
un petit peu ailleurs, voir comment on pourrait trouver des solutions.
Parallèlement, moi j'avais arrêté mes études assez tôt
et bon, je sentais bien la nécessité pour moi
de compléter un certain nombre de cursus universitaires pour,
pas tant me professionnaliser,
parce que ça faisait déjà une bonne dizaine d'années
que j'étais dans le milieu de la formation continue,
mais tout simplement pour maintenir un niveau
et puis surtout avoir cette fameuse reconnaissance du diplôme d'université.
Et donc je me suis engagé dans une recherche
de formation à distance sur la formation à distance,
il était hors de question pour moi
d'abandonner mon poste de directeur de centre,
mais et donc, que je ne pouvais pas suivre un cursus en présentiel
puis il me semblait que c'était intéressant effectivement de suivre
un cursus à distance sur la formation à distance.
J'ai beaucoup cherché en France, j'ai peu trouvé à l'époque.
On est en 97 et le peu que j'ai trouvé,
on me demandait des diplômes
pour pouvoir m'inscrire à un DESS à l'époque un master maintenant,
diplôme que je ne possédais pas.
J'ai donc commencé à chercher en dehors de la France.
En Belgique, je n'ai rien trouvé en Suisse j'ai trouvé des choses,
mais c'était assez exorbitant en termes de tarifs
et finalement de fil en aiguille,
j'ai abouti à la téléuniversité du Québec
qui est une université entièrement à distance qui forme,
je crois 10 000 ou 12 000 étudiants chaque année
et qui après m'avoir demandé de rédiger
un mémoire professionnel sur mes expériences de formation,
le management, l'organisation de la formation
a accepté de m'inscrire dans un DESS.
Et alors ça, ça a été une expérience très riche
puisqu'il y avait une sorte de mise en abîme comme ça
qui me permettait de faire des liens très forts
entre l'objet d'apprentissage qui était le mien et puis la situation
que je vivais en tant qu'apprenant à distance.
Voilà.
Alors moi, je me suis inscrit à ce moment-là
plutôt dans une optique d'apprentissage
très individualisé et très personnel.
Je n'avais pas forcément gardé
un souvenir très heureux
de la présence du groupe lors de ma scolarité
et je me sentais très bien à être comme cela,
seul en dialogue avec des tuteurs, des tutrices
qui s'occupaient bien de moi. Tout allait bien.
Et puis ça a quand même profondément évolué
lorsque dans un cours, c'était un cours de communication
et donc où nous avions un certain nombre activités collaboratives
à réaliser par petits groupes d'apprenants.
Et là, ça a été pour moi une très grande découverte
et un très grand intérêt de voir que finalement,
on pouvait vraiment collaborer à distance avec des personnes avec qui
je n'aurais pas forcément d'ailleurs collaboré en présentiel.
Et alors... ça, ça a été vraiment une expérience enrichissante
et qui m'a finalement motivé à participer
à la mise en place d'un nouveau service tutoral
au sein de cette université, de ce diplôme
qui était le tutorat par les pairs.
Alors en tant qu'étudiant un peu plus avancé,
et bien j'étais appareillé avec... non pas appareillé,
mais on faisait des appariements de nouveaux étudiants
avec des étudiants plus anciens comme moi.
Et ça a été, là aussi, extrêmement riche
et puis durant ces études, je me suis vraiment
plus passionné finalement pour la médiation
que la médiatisation et tout naturellement,
je me suis beaucoup intéressé au tutorat distance.
Et alors à la fin de ce parcours de formation,
je me disais ben, c'est quand même dommage parce que là,
vous savez quand à la fin de formation
il y a toujours une période de deuil comme ça qui est peu douloureuse
et moi, j'avais envie de continuer à avoir des contacts
avec des personnes, des acteurs,
qui étaient engagés en formation à distance.
Et donc à ce moment-là,
j'ai..., je commençais déjà à publier un petit peu sur un site
notamment sur le tutorat à distance et j'ai eu l'idée de me dire
tiens ça serait pas mal finalement de lancer un groupe.
Je ne l'appelais pas communauté encore à l'époque,
mais de lancer un groupe de personnes
qui sont intéressées à échanger sur le tutorat à distance
et puis aussi peut-être à produire
un certain nombre de ressources sur le tutorat à distance.
Alors les objectifs initiaux, c'est ceux que vous voyez affiché :
il s'agissait de mutualiser les expériences de tutorat à distance ;
de débattre, mais aussi de créer un fond documentaire
sur le tutorat à distance ;
de bâtir une formation de tuteurs, on était ambitieux,
et puis il y avait aussi une envie d'agir presque syndicalement
pour que le métier de tuteur soit reconnu.
Alors la première mouture de t@d en 2003
s'est appuyée sur un outil collaboratif.
Il s'appelait maïeutique.
Alors c'était vraiment une communauté
telle qu'on peut trouver aujourd'hui dans différents outils
voire même dans les groupes
tels qu'on peut les avoir sur les réseaux sociaux.
On avait un espace de stockage des ressources,
on avait un forum, on avait un tchat,
l'audiovisuel était encore assez peu développé et bien évidemment en 2003,
et on avait aussi la possibilité d'avoir des salles privées
ce qui permettrait d'organiser des travaux en sous-groupe.
Et donc que fin 2003,
il y avait quand même presque 50 personnes originaires de 8 pays.
Donc t@d c'est vraiment un espace francophone
donc on ne parle que français.
Donc que les personnes étaient issues bien sûr des pays francophones
aussi bien en Europe qu'au Québec et puis un peu partout dans le monde
puisqu'on avait aussi des Africains,
mais il y avait aussi un Brésilien qui était francophile. Voilà.
Alors durant cette année, on a beaucoup échangé
autour de 16 forums thématiques
qui ont donné lieu d'ailleurs à des compilations
et puis on a produit un premier..., une première ressource
parce que j'avais la conviction
et jedirais que je l'ai toujours aujourd'hui
qu'un groupe ne peut réellement fonctionner qu'à partir du moment
où il se fixe des objectifs de production.
Et donc notre objectif de production était modeste.
Dans un premier temps, il s'agissait
donc de faire cette base documentaire.
Et donc on a mis en commun un ensemble d'articles scientifiques
que nous avions trouvé les uns et les autres
et qui traiterait spécifiquement du tutorat.
Alors néanmoins cette première...,
cette première mouture de t@d était assez exigeante en termes d'animation
on sait bien que les communautés de pratique,
elles nécessitent une intentionnalité de rassemblement très forte
et nécessitent aussi un haut niveau d'animation
pour qu'elles puissent perdurer dans le temps.
Et, il se trouve que professionnellement à un moment,
j'avais un peu moins de temps à occuper, à passer sur cette communauté
et les échanges se sont essoufflés,
et puis quand on a fini les premières productions,
on n'a pas vraiment trouvé un second souffle, je dirai.
Donc au bout de 7 mois, eh bien ! Il ne se passait plus grand-chose.
Alors il avait aussi l'envie d'élargir à beaucoup plus de personnes
que les 48 qui étaient dans cet espace collaboratif
et puis c'était aussi un moment où il y avait beaucoup d'échanges
à travers les listes de discussions,
les listes de diffusion, les listes de discussions
et on a décidé de tester cet outil en abandonnant donc
la communauté maïeutique.
Alors là peut-être déjà un 1e point
c'est que...
et on le verra plus *** dans l'histoire de t@d
eh bien au départ on a une organisation
qui nécessite un engagement très fort de la part des membres
et donc on a un nombre de membres assez réduit
et finalement on délaisse cette organisation
pour investir d'autres formes
qui seraient susceptibles d'élargir l'audience des propos
et puis faire participer plus de personnes.
Donc on va passer à l'écran suivant
et arriver à la période 2004 et 2006.
Donc durant ces 3 ans, nous avons utilisé une liste de discussions
qui a donné lieu à de très très nombreux échanges
et qui a permis de faire des complications, là aussi thématiques,
un certain nombre de dossiers,
comme sur le thème de l'industrialisation du tutorat,
sur le statut du tuteur, sur la manière de quantifier le tutorat
et puis toujours notre base documentaire, ont vu le jour.
Alors il y avait énormément d'échanges,
et ça nécessitait donc de faire des synthèses.
Ça, on le connait bien dans les dispositifs de formation à distance
où on utilise les forums et au bout d'un moment,
si on ne fait pas de synthèse
eh bien ! Les individus perdent le fil des échanges
et d'ailleurs, ces échanges ont du mal à rebondir.
Alors on a eu aussi des groupes de travail qui se sont constitués :
un sur la base documentaire qui là,
vu le nombre de références qui avaient augmenté de manière très forte
et puis... Aujourd'hui la base documentaire
c'est à peu près de 200 articles scientifiques, mémoires, thèses
entièrement consacrés au tutorat à distance
et qui sont... cette base est accessible à partir du portail de t@d
donc c'est www tuteurs à distance.fr.
Et puis on a eu une autre production.
Là, on avait travaillé en petit nombre, 5-6 personnes.
Nous avons produit une grille d'évaluation
des conditions de travail des tuteurs.
Alors cette grille d'évaluation nous paraissait intéressante,
toujours dans cette perspective
de faire émerger réellement le métier de tuteur
et donc cette grille d'évaluation servait à la fois aux tuteurs
pour vérifier que les conditions
qui leur étaient faites par leur employeur,
mais pouvait servir aussi aux institutions
pour dimensionner un véritable statut de tuteur à distance.
Alors ça a été très riche mais là aussi
il y a eu un essoufflement au bout de 3 ans
et toujours pour les mêmes raisons c'est-à-dire qu'à partir du moment
où moi je passais un peu moins de temps dans l'animation de ce groupe,
eh bien les échanges diminuaient
et donc il avait une nécessité là aussi, de trouver un nouveau souffle.
Alors ce qui nous a aussi motivés pour changer de forme c'est que,
moi j'avais très envie de tester le blog
bon c'est vraiment en 2005-6 par-là
que je me suis intéressé à ce média-là,
et puis on avait envie aussi, non pas de réserver les productions
qui étaient réalisées au sein de t@d aux seuls participants de t@d
mais de permettre à tout un chacun, à tout internaute,
de pouvoir accéder à ces productions
et donc en quelque sorte de rendre nos échanges publiques.
On va donc passer à la diapo suivante.
Enfin les 2 diapos suivantes
puisqu'on va arriver à la période 2007, avec une image en rouge.
Alors à partir de 2007 a été mis en place un blog.
Alors ce blog aujourd'hui, c'est 570 billets.
Il doit y en avoir un peu plus depuis que j'ai réalisé ce diaporama.
C'est à peu près 200 visiteurs par jour
et ça avait démarré très fort dès 2007
puisque je l'ai lancé en septembre et fin 2007,
on avait déjà plus de 100 billets qui étaient parus.
Alors c'est intéressant de publier des billets,
moi j'aime beaucoup cette forme-là parce que d'abord
elle est beaucoup plus immédiate que
la rédaction d'articles scientifiques,
on peut s'autoriser aussi des choses moins abouties,
en cours de construction plus exactement.
Et donc un moment donné là aussi
il nous semblait important de faire le tri entre les différents billets
qui paraissaient dans ce blog,
parce qu'on avait des billets d'actualité par exemple
qui pouvaient faire référence à des événements
ou on avait des billets qui étaient plus de fond.
On avait des billets où c'était des témoignages, etc.
Donc est venue l'idée de publier de manière régulière une revue
qui s'appelle les fragments du blog de t@d
et qui rassemble de manière périodique
- là à ce jour, il y a 10 numéros qui sont parus –
donc qui rassemble de manière périodique
les billets parus sur le blog de t@d
et qui sont les plus dignes d'intérêt
et peut-être aussi les plus intemporels
même si bon, toute production est forcément datée
et forcément dépassée à un moment ou un autre.
Alors on va passer à l'écran suivant.
Donc dans la foulée du lancement de ce blog, en 2008,
et après avoir lancé les fragments de t@d,
je me suis dit que ça serait quand même bien d'avoir une revue
qui soit entièrement consacrée au tutorat à distance
et avec un objectif tout à fait particulier
qui était que la production écrite sur le tutorat à distance à cette époque
était quasiment, exclusivement le fait d'enseignants-chercheurs,
c'est-à-dire de personnes qui font des recherches,
qui font des expérimentations dans leurs dispositifs de formation,
mais qui, d'une part n'étaient pas toujours des praticiens du tutorat
c'est à dire pas forcément des personnes
qui étaient en situation de tutorer des apprenants
et par ailleurs, ces personnes ont de nombreux espaces
de publications possibles :
toutes les revues avec comité d'édition scientifique leur sont ouvertes.
Par contre, il y a tout un tas d'autres acteurs
et notamment les tuteurs, les 1e
qui eux, manqués d'espace de publication.
Et donc la revue Tutorales, elle a bien été créée pour ces personnes-là.
Alors avec un principe, assez détonnant, je dirais,
par rapport à ce qui se pratique habituellement dans les revues,
c'est que dans chaque numéro, il y a un seul auteur d'un article
qui n'est absolument pas contraint en nombre de pages,
c'est-à-dire, vous avez des articles
qui correspondent à peu près à ce que l'on trouve de 5 - 10 pages,
mais vous en avez d'autres qui sont beaucoup plus longs.
Et donc, pourquoi...
et donc là c'est vraiment une liberté offerte à l'auteur de pouvoir,
eh bien, expliquer aussi longuement qu'il le souhaite
l'ensemble de son propos.
Et ça, c'est quelque chose
pour ceux qui ont l'habitude de la publication scientifique,
c'est une liberté que l'on retrouve très peu souvent.
La plupart des comités de lecture nous disent,
il faut élaguer, il faut élaguer, il faut faire plus court, etc.
Et donc le premier numéro est sorti en septembre 2008 de mémoire
et depuis il y a eu 10 numéros avec parfois des articles tout à fait...
enfin que l'on ne retrouve vraiment pas ailleurs.
Je prendrai juste un exemple.
Peut-être que certains d'entre vous s'intéressent au tutorat technique,
c'est-à-dire à cette aide sur le plan technique qu'on peut apporter
ou que l'on doit apporter aux apprenants à distance
puisqu'un dispositif est forcément médiatisé
et qu'il y a des personnes qui sont
plus ou moins à l'aise avec la technique.
Eh bien à ma connaissance,
le seul article traitant du tutorat technique a été publié dans Tutorales.
Donc je vous invite bien évidemment là aussi à aller
sur le portail de t@d pour voir les différents numéros
qui sont parus et puis ça me permet aussi de vous dire que
le prochain numéro de sera un numéro spécial 10 ans de t@d
qui va regrouper les textes, les principaux textes...
non pas les principaux textes.
Les textes des conférences que vont réaliser les différentes personnes
que l'on a invité à s'exprimer dans le cadre de ces 10 ans.
Alors, à partir de 2010,
donc écran suivant...
Nous avons investi les réseaux sociaux.
Moi, je veux dire que je n'ai pas du tout étais un pionnier
en la matière de réseaux sociaux.
Je me suis créé des comptes assez rapidement,
mais qui sont restés inactifs et puis, je demandais à voir.
Et d'ailleurs je dirai que si t@d a parfois innové,
on ne peut pas dire non plus que c'est une organisation
qui est précurseur à tout moment des nouveaux outils
ou voire des nouvelles modes que connait le petit monde du e-learning.
Donc en 2010 plusieurs choses ont été faites.
On a lancé un groupe sur Facebook.
Aujourd'hui, il y a aussi 2 pages :
une page t@d et une page 10 ans de t@d sur Facebook.
Un peu plus *** on a eu, on a ouvert une communauté sur Google +
et puis une page aussi sur les 10 ans de t@d
et puis sur Linkedin, on a aussi créé un groupe.
Alors t@d est aussi présent sur différents autres outils du Web 2.0.
Alors bien sûr, Twitter, Pearlstreet, Scoopit, Netvibes, Diigo, Delicious.
Bon ! T@d a eu des activités...
bon je dirai qu'aujourd'hui,
vous voyez les flux de Diigo et Delicious
ne sont plus très enrichis, très actifs
mais ce sont des outils que l'on a utilisés
et qui ont permis effectivement de ..., d'élargir l'audience de t@d.
Alors, en 2011 donc écran suivant,
se posait à moi un problème.
Durant l'été 11, je me suis dit c'est bien, on a des espaces,
t@d est présent dans beaucoup d'endroits
mais finalement, il n'y a aucun lieu
qui permette d'accéder à tous ces espaces
et c'est là qu'est née l'idée du portail
dont je vous ai parlé toute à l'heure
et dans lequel on a, j'ai identifié 3 modalités de participation à t@d.
Alors la 1e modalité qui est très peu
impliquante pour les gens qui suivent t@d
c'est de consulter les ressources que t@d produit
ou les informations que t@d relaie.
Je dirai qu'aujourd'hui, la grande majorité des personnes
qui sont inscrites à un groupe t@d sur les réseaux sociaux
ou qui lisent le blog, etc. donc, la grande majorité
se contente de cette modalité qui est de consulter.
Mais il y a aussi la possibilité de communiquer
et on a toujours ouvert l'ensemble des espaces aux tuteurs notamment,
mais aussi aux consœurs du tutorat
pour que ceux-ci puissent s'exprimer sur leurs travaux, leurs pratiques.
Donc là, il y a tout un tas d'outils qui permettent de s'exprimer.
Bien sûr, le blog en 1e lieu, les revues bien évidemment,
mais aussi dans les groupes sur les réseaux sociaux
de pouvoir passer une information ou une autre
et là, on a un cercle plus restreint
que celui des personnes qui ne font que consulter,
mais qui représente quand même un nombre tout à fait raisonnable.
Je l'estime à peu près à une centaine de personnes.
Et puis on peut aussi collaborer au sein de t@d
et là je prendrai juste 2 exemples.
Il y a 2 ans nous avons lancé une grande enquête
sur la comptabilisation du temps de travail des tuteurs à distance
et d'ailleurs une conférence, enfin les résultats de cette enquête,
va faire l'objet d'une conférence de Corinne Allavoine
qui a participé à l'enquête, et puis il y a
Thierry Valette qui est présent aussi ici
et qui a vraiment, qui s'est vraiment impliqué dans cette enquête
et là on avait réuni de mémoire un groupe de 6 personnes, je crois
et on a fait....on a fait ... on a d'abord recueilli des données,
donc il a fallu construire des outils de recueil de données,
élaborer des questionnaires...
enfin bon toutes les étapes classiques d'une recherche
et puis, cela a abouti à la publication
d'un article dans la revue Tutorales.
Autre exemple de personnes qui se groupent ponctuellement au sein de t@d
pour réaliser des productions
c'est tout simplement le comité d'organisation des 10 ans de t@d.
Aujourd'hui, nous sommes 7 personnes
à être vraiment impliquées dans l'organisation de ces 10 ans.
On travaille ensemble depuis le mois de février de cette année
et en fait, ce groupe a été constitué tout simplement suite à un appel
que j'ai lancé dans les principaux réseaux sociaux
donc les espaces de t@d.
Alors vous voyez,
il y a ces 3 modalités pour une personne de s'investir au sein de t@d.
Et je crois qu'aujourd'hui, bien plus que d'une communauté
et moi je te parle plutôt d'un réseau et d'un réseau
avec des cercles concentriques
qui définissent un niveau de participation
et d'implication dans la vie de t@d
qui sont très très différents.
Et bien évidement ce n'est pas parce qu'un jour
on a collaboré à un dossier
que l'on ne va pas quelques mois après repasser simplement
au statut de personne qui consulte les productions de t@d.
Alors je crois que ça c'est important,
que c'est une évolution que j'ai constatée,
mais qui m'a semblé vraiment intéressante
et qui est certainement une des raisons du fait
que t@d a perduré c'est 10 ans.
C'est-à-dire que si on était resté
comme au tout début en 2003 avec 48 personnes,
eh bien je crois que sur 48 il y en aurait eu un certain nombre
qui se seraient désengagées parce que à part moi
et peut-être 2 ou 3 autres personnes
qui sont complètement des malades je dirais du tutorat distance,
on peut avoir un intérêt, à un moment donné, sur le tutorat distance
et puis après se dégager de cela et passer à autre chose etc
Donc si vous voulez, le fait d'accepter
qu'il y ait ces allées et venues
ces engagements de niveaux différents
sont à mon avis un élément tout à fait décisif
dans le fait que t@d fête ses 10 ans aujourd'hui.
Je crois aussi qu'il est très important d'accepter
lorsqu'on anime un collectif,
eh bien, d'accepter la liberté des personnes
à s'engager plus ou moins dans ce dispositif.
Alors, on va passer à l'écran suivant.
Donc tout cela a abouti aux 10 ans de t@d,
je vous en ai déjà un petit peu parlé.
Je dirai simplement qu'il nous a semblé important
de réunir là un comité de parrainage
qui n'est pas vraiment un comité scientifique
même il pourrait y prétende sans aucun problème
puisqu'il rassemble essentiellement des auteurs, des enseignants-chercheurs
qui sont connus pour leurs publications sur le tutorat à distance
et c'est aussi dans ce comité de parrainage
qu'on a trouvé un grand nombre de nos conférenciers.
Alors vous voyez, je n'ai pas d'autre écran
qui présenterait des perspectives pour le futur.
Je dois dire qu'actuellement à l'instar
de l'ensemble des membres du comité d'organisation
nous sommes complètement plongés dans l'action
pour réussir ce séminaire en ligne
et si on voit bien qu'il y a des choses
que l'on va pouvoir faire dans le futur,
pour l'instant, il n'y a pas de plan stratégique du tout
mais alors quelques exemples de ce que l'on va pouvoir faire.
Alors comme on vous l'a dit, on a décidé
d'enregistrer toutes ces conférences,
c'est bien pour pouvoir créer des ressources.
Des ressources sur le tutorat et qui permettent à chacun de pouvoir,
à temps choisi et pour des usages choisis aussi
parce que ça peut-être aussi bien des enseignants
qui vont utiliser telle conférence
dans le cadre d'un cours qu'ils vont donner,
mais des étudiants qui vont vouloir approfondir un aspect du tutorat
et qui vont pouvoir se référer aux conférences qui les intéressent
mais aussi une personne lambda
qui commence à s'intéresser à la formation à distance
et qui va pouvoir trouver là un certain nombre de matières.
Donc ce qui nous parait très important, lors de ce séminaire,
c'est de produire des ressources qui vont être réutilisées.
Alors on pourrait dire qu'on pourrait nous-mêmes les réutiliser
pour créer d'autres évènements propres à t@d.
Autre idée aussi mais là il est un peu tôt pour en parler
mais bon je vais le dire quand même,
on verra on fera le bilan de ce séminaire
qu'on a positionné quand même de manière assez ambitieuse
et il est possible que cela crée,
j'ai déjà eu quelques auteurs qui m'ont contacté,
que ça crée de l'appétence
et il est certain qu'on ne va pas renouveler chaque année
un séminaire de 11 semaines
mais peut-être qu'on sera amené à créer des événements réguliers
et où on pourra réinvestir toutes les expériences que l'on aura acquises
durant cette édition des 10 ans de t@d.
Alors voilà, je ne vais pas en dire beaucoup plus,
je pense que ce qui est important, il est déjà 19h45,
je pense que ce qui est important, c'est peut-être d'avoir vos réactions,
bien sûr, vos commentaires, des questions,
que je puisse répondre à vos questions si vous en avez
et, à ce titre-là,
Jean-François, si tu peux regarder aussi le fil Twitter,
puisqu'il y avait des personnes
qui ont peut-être laissé déjà des commentaires déjà sur Twitter,
mais bien évidemment, je dirai
à vous la parole dans l'assemblée, dans cet amphi.
— Alors pour le moment de mon côté
et surtout du côté du fil Twitter, rien à signaler !
Des remarques, mais pas de question.
Donc je vous laisse la parole pour le moment.
— Alors est-ce que parmi vous il y a des personnes
qui sont à l'initiative d'association par exemple
et est-ce que finalement les quelques traits
que j'ai brossés assez rapidement sur l'évolution de t@d,
est-ce qu'il y a des choses que vous constatez de manière comparable.
Je ne sais pas, je pensais à Anna par exemple avec Adutice.
— Oups... Je rebranche mon micro,
j'espère que vous n'entendez pas de bruit d'eau derrière moi.
— Non, tout va bien.
— [rire] Ben écoute, moi cela m'a fait plaisir
de prendre des notes en cours de ton historique parce que c'est une balade,
non seulement dans l'organisation d'un groupe,
dans les aspirations qu'il peut avoir et puis de voir la façon
dont la communauté a introduit les différentes générations d'outils
depuis 2003 jusqu'à aujourd'hui pour se donner corps
et se donner cet espace de parole. Oui ça me parle.
Adutice, on n'est pas aussi vieux que t@d
puisque c'est une communauté récente
qui rassemble des professionnels de la ***,
des gens qui sont intéressés par la ***,
des étudiants aussi de la formation en ligne
et qui a une histoire un petit peu différente
puisque c'était au départ un ancrage régional
puisqu'avec Jean-Luc Peuvrier, Jean-Yves Loiget
on avait créé une association
hébergée à Numérica qui est un pôle numérique en Franche-Comté
situé entre Belfort et Monbéliard
et l'objectif était de se dire,
voilà on constate que ..., un certain engouement pour le e-learning,
il serait intéressant que les professionnels du métier,
c'est-à-dire aussi bien les hébergeurs,
créateurs de plateforme que créateurs de contenus,
tuteurs et autre chef de projet,
enfin tous les ingrédients professionnels
qui constituent le maillon d'une chaîne pour aboutir à un projet ***,
puissent répondre ensemble à des projets d'envergure.
Donc ensuite, on s'est un petit peu dissipé
et aujourd'hui Adutice est né sur les vestiges de cette association
où on a toujours pas mal de franc-comtois dedans
mais on a aussi agrégé de nouvelles personnes
intéressées par la *** au fil des missions de formation
qu'on a pu faire dans différents pays
et donc on n'a pas, si tu veux, un historique aussi fournit que le tien,
non plus que d'un espace de publication.
puisque l'on organise des barcamps à peu près toutes les 3 semaines.
Donc ce sont des réunions en ligne autour d'un sujet
qui relève de la formation à distance
et autour duquel les gens s'expriment
ou alors on accueille un invité qui ...
qui donne un retour d'expérience sur un projet en cours par exemple,
mais c'est une aventure un petit peu différente
de ce que tu as décrit Jacques. — (Jacques) Oui et en même temps,
bon j'en profite pour annoncer le prochain barcamp,
puisque c'est jeudi non, c'est mercredi
et donc c'est Jérémy "Grépillou"
qui était aussi un des premiers, alors comme Anna,
tu es encore plus première toi Anna, investie au sein de t@d
et qui va faire, qui va parler ...
donc je trouve que cela a des rapports effectivement avec l'encadrement
mais qui va parler de la manière dont on peut utiliser les forums
en soutien à l'enseignement présentiel.
Voyez ? Donc voilà, ce sont des sujets comme ça au sein d'Adutice.
Alors en même temps
Adutice est présent aussi sur les réseaux sociaux comme t@d
puisqu'il y a une communauté Google
et moi je pense enfin comme je disais toute à l'heure,
je ne crois pas que t@d ait beaucoup innové en la matière
mais c'est vrai qu'on a tout tas d'espaces aujourd'hui de communication
qui nous sont fournis et qu'il est bon aussi d'investir
pour réaliser telle ou telle action ou pour suivre tel ou tel objectif
comme c'est le cas pour nous.
Peut-être d'autres prises de parole dans l'assistance ?
— Oui Jacques, je peux poser une question ?
— Mais bien sûr, Jean-Paul.
— Oui, moi, j'ai...
mon premier contact avec t@d a été une vraie joie
parce que j'ai toujours eu le sentiment de jamais être à ma place
et puis forcement enseignant du secondaire
et pas enseignant du supérieur
et est-ce que tu penses que ...
t@d c'est une façon d'amener les enseignants du secondaire
vers une posture réflexive
et donc quelque part en direction du secondaire ?
— Ben, je dirai que l'on pourrait l'espérer.
En fait bien évidemment cette question de l'accompagnement
et finalement de l'aide aux apprenants
pour qu'ils puissent atteindre leurs objectifs pédagogiques,
leurs objectifs de formation, leurs objectifs d'étude,
eh bien, bien évidemment, c'est quelque chose
qui est aussi réel dans le secondaire.
Alors la difficulté c'est que dans le secondaire pour l'instant
je peux me tromper, mais
on utilise les Tice
plutôt pour instrumenter le présentiel ou l'enrichir,
si on reprend la typologie compétice,
plutôt que, par la force des choses on ne fait de formation à distance.
Disons qu'il y a le Cned si on veut, s'il y a un élève,
un collégien, un lycéen qui veut faire ses études à distance,
bon il peut recourir au Cned, oui bien sûr mais alors...
C'est vrai que ça change un petit peu la donne.
Ceci dit, par rapport aux réflexions que nous on peut mener
sur le tutorat à distance et notamment sur cette posture particulière
qui est d'investir le support à l'apprentissage
c'est-à-dire en quelque sorte, de beaucoup moins enseigner,
voir de ne pas enseigner
mais d'aider les apprenants confrontés aux ressources d'enseignement,
eh bien, de réaliser leur apprentissage
et de construire leurs connaissances, bien sûr il y a des parallèles.
Et je prendrai juste un exemple.
Marcel Lebrun qui va faire aussi une conférence
dans le cadre des 10 ans de t@d,
qui est bien connu pour...
je ne vais pas me tromper cette fois-ci
parce que c'est le papa de Claroline
j'avais dit dans une conférence qu'il était le papa de Moodle
non non pas du tout, c'est le papa de Claroline,
mais Marcel est bien connu pour ses écrits
et presque son militantisme, on pourrait dire, pour la classe inversée.
Et justement lorsque j'ai pris langue avec lui...
alors la classe inversée on peut tout à fait
la pratiquer au collège ou au lycée.
Et donc quand j'ai discuté un petit peu avec lui sur quel angle
il pourrait adopter pour sa conférence
moi je lui ai dit :
écoute franchement, je ne vois pas en termes de fonction,
je vois pas de différence fondamentale
entre la posture d'un enseignant qui pratique la classe inversée
et celle d'un tuteur à distance, qui par définition, n'enseigne pas
mais est en relations avec les apprenants pour les aider à apprendre.
Et donc voilà.
Alors je pense que parmi les modélisations,
notamment là, j'en parlais avec Bruno de Lièvre hier
qui va assurer une conférence aussi le 21 novembre, à propos de...
justement, il va présenter une modélisation
de conception des services d'accompagnement
dans une formation à distance,
eh bien... bien évidemment ces modélisations,
elles peuvent être..., elles peuvent servir aussi
aux enseignants du secondaire.
Alors il y avait une autre dimension dans ta question Jean-Paul,
c'était la question du retour réflexif
que peuvent avoir les enseignants du
secondaire par rapport à ces activités.
Alors moi, je dirai que le ... bien sûr il est très souhaitable,
cette approche métacognitive, ce recul métacognitif est très important
mais il n'est réalisable, à mon sens,
que lorsqu'on s'est engagé dans la pratique
parce qu'autrement on va résonner,
on va manier peut-être des notions, des concepts
mais tant qu'on ne s'est pas confrontés à la pratique,
et puis je dirai que ça a été le lietmotif
de toute mon histoire professionnelle,
c'est-à-dire moi je veux d'abord pratiquer
avant de pouvoir réfléchir dessus.
C'est en ce sens-là que je me définis beaucoup plus
comme un consultant qu'un enseignant-chercheur
puisque mes objets de recherche sont toujours inductifs,
c'est-à-dire, je pars de la pratique pour essayer ensuite
de rejoindre le concept ou la modélisation.
— Merci Jacques pour cette réponse détaillée.
— Peut-être d'autres prises de parole ou Jean-François
si tu peux nous faire une petite lecture des réflexions sur Twitter.
— Je regarde effectivement si sur une mise à jour, on a des commentaires.
Alors la conférence est rediffusée en live sur 2 canaux différents
le nôtre plus un autre assuré par un de nos auditeurs
que l'on peut remercier qui est stelaruis.
Donc on verra ce que ça va donner en termes de diffusion,
mais on peut d'ores et déjà dire qu'il y a 2 canaux
qui nous rediffusent en live.
Je n'ai pas spécialement de commentaire.
— OK. Non parce que nous, on ne diffuse pas en live,
on fait un enregistrement.
Stelarius, tu peux peut-être prendre la parole
pour nous dire comment tu opères cette rediffusion en direct.
— Oui alors bonjour à tous.
D'abord, je vais me présenter.
Dans la vraie vie, je m'appelle [inaudible] Jérémie,
je suis étudiant à l'université de Limoge en licence pro IFOAD.
Donc en fait, c'est assez simple.
Je possède un canal sur un site anglais qui s'appelle twitch TV
et à l'aide d'un logiciel en fait, je capture la session
pour ensuite la rediffuser en direct
et en même temps, ce n'est pas pour faire un enregistrement.
— Ok, ben très bonne initiative Stelarius. Merci beaucoup.
— (3 personnes) Et — C'est génial
— (Jean-Paul) on invite Stelarius à conserver cette captation.
Alors il ne voulait pas me faire de l'ombre, mais je te rassure Stelarius,
tu ne fais absolument pas de l'ombre
et on est très très heureux d'avoir 2 captations,
on ne peut que te remercier.
— Oui et en plus si c'est dans le contexte d'IFOAD
et bien ça me permettra peut-être de vérifier
auprès des étudiants de cette promotion cette année
puisque j'enseigne la scénarisation de *** dans cette licence,
s'il y a quelques étudiants qui ont pu assister à cette captation.
— Très bien
— Alors justement, on peut peut-être annoncer la bonne nouvelle
que Stelarius est, d'ores et déjà, réinvité
à nos futures conférences SecondLife.
— Mais bien sûr [rire] Voilà... et d'autant plus que ça sera Jean-Paul
qui sera aux manettes pour ces 2 conférences
et donc, il ne pourra pas faire la conférence
et faire la captation en même temps
mais bon on a on a des ressources aussi.
Je tenais à remercier beaucoup la FDV de Lyon 3,
la faculté de droit virtuel qui nous a hébergés ce soir dans son amphi
et qui va mettre aussi à notre disposition des ressources
pour les 2 prochaines conférences de Jean-Paul.
— Alors peut-être justement Jean-Paul juste avant de clôturer
parce que je vois que là, il est 20 heures,
est-ce que tu peux peut-être dire 2 mots
sur les conférences que tu vas réaliser dans SecondLife.
— Oui alors très très rapidement.
L'une sera sur l'espace dans le dispositif de formation.
Les mondes virtuels nous interrogent fortement sur cette notion d'espace.
Traditionnellement, on enseigne dans des espaces numériques,
mais l'introduction des mondes virtuels
réinterroge au quotidien cet espace.
Alors je vais élargir le propos
en parlant des espaces virtuels,
bien évidemment, mais aussi des espaces réels.
Le tuteur ne peut pas entrer dans cette dimension
et là, on va probablement parler de technique,
entrer dans le métier de tuteur
s'il n'interroge pas l'espace
qu'occupent, que bâtissent ses étudiants.
Alors espace réel, espace virtuel.
Et puis le deuxième ce sera le tutorat dans le monde virtuel
qui de ce point de vue-là, au moment où on développe
des structures de formation comme la simulation,
le tuteur adopte une posture tout à fait différente.
Alors avec Jacques, on a eu l'occasion de débattre
en se posant la question :
Faut-il tutorer avant, faut-il tutorer après
mais là je crois que Jacques a donné pas mal de réponses.
La question est : peut-on tutorer pendant l'acte de formation,
peut-on tutorer pendant la simulation,
se pose la question de la position du tuteur, de l'homme augmenté.
Donc j'aborderai toutes ces questions au cours de ces conférences
et de façon consubstantielle, je rédigerai 2 articles,
comme Jacques l'a dit,
qui seront publiés dans la revue Tutorales.
Voilà, j'espère que ça vous donnera envie
de venir m'écouter sur ces éléments de tutorat.
— Et peut-être Jean-Paul en avant-goût,
on peut indiquer que nos réflexions
sur le tutorat dans les mondes virtuels est hébergé au sein d'un blog
et notamment on a mis en exergue cette notion d'avatuteur,
c'est-à-dire le tuteur à travers un avatar
et puis les possibilités de déplacement qui sont les siennes
et d'observation aussi
à travers les vues subjectives qui sont les siennes
au sein d'un monde virtuel comme SecondLife.
— Et l'observation d'autres mondes virtuels nous amène à penser
que de manière indépendante tous les concepteurs sont arrivés
à développer les mêmes solutions en termes de tutorat,
à savoir créer des postes d'observation
pour avoir une vue sur l'attitude des apprenants,
notamment dans les processus de simulation.
Mais il ne faudrait pas réduire ces dispositifs à l'enseignement supérieur.
Il faut bien savoir que les mondes virtuels
sont développés de la maternelle à l'université.
À l'université, cela parait...
— et en formation professionnelle aussi d'ailleurs
— et en formation professionnelle,
je pourrai peut-être en parler de façon plus forte d'ici quelque temps,
mais pour l'instant comme c'est de l'autre du projet,
je préfère ne pas en parler.
— Ok. Ben merci beaucoup Jean-Paul.
Je remercie à chacune et chacun d'avoir participé à cette conférence
et je vous donne rendez-vous dès jeudi prochain.
Là, nous serons dans la classe virtuelle Classilio
et nous parlerons des rôles, des fonctions,
des compétences des tuteurs à distance.
— Encore merci à chacun et à bientôt.