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Le Réveil
Le monde est aujourd'hui brisé.
Les dirigeants d'affaires, financiers et politiques nous ont conduits au désespoir,
et les informations de caniveau qui inondent les médias traditionnels
ne font rien d’autre que nourrir colère et confusion
au sein de la population américaine et de la population mondiale.
Heureusement, il existe une solution logique pour résoudre
bon nombre des maux qui nous affectent tous.
Mais l'une des choses les plus difficiles pour une culture
est de prendre du recul et de concevoir qu’un changement majeur
doit avoir lieu afin que l’avenir de nos enfants soit assuré
Cette solution est simple, mais elle n’est pas facile à mettre en œuvre.
Des changements de cette nature ne sont jamais faciles à réaliser.
L’histoire en a cependant connu quelques-uns.
Ils marquent les moments clés où l’humanité a atteint un niveau supérieur
et a pu ainsi améliorer les conditions de vie d’un plus grand nombre de personnes.
L’histoire peut se diviser en plusieurs niveaux de développement.
Le premier niveau représente les nomades et les hommes des cavernes,
capables de subvenir à leurs propres besoins, à ceux de leur compagne et de leurs enfants.
Le deuxième niveau représente les chasseurs-cueilleurs,
qui étaient capables de subvenir aux besoins de leur groupe.
Le troisième niveau représente les agriculteurs,
capables de subvenir aux besoins de leurs villages.
Le quatrième niveau représente les hommes industriels,
capables de subvenir aux besoins
de leur pays et des pays qui sont dans le besoin.
Nous avons à présent atteint le seuil du cinquième niveau, l’homme technologique,
capable de subvenir aux besoins de toute la population mondiale
et de lui procurer un haut niveau de vie.
À chaque fois qu'un niveau supérieur était atteint,
un changement dans le système économique devait se produire
afin qu'il pût s'adapter avec efficacité au nouveau paradigme.
Il nous faut aujourd'hui changer le système économique
qui gouverne l'âge technologique.
Nous avons besoin d'une utilisation appropriée des ressources de la planète
afin que toute l'espèce humaine puisse en profiter,
et pas seulement une partie.
Avant d'entrer dans les détails de ce changement,
nous devons aborder les problèmes auxquels nous sommes confrontés
ainsi que les causes fondamentales qui nous y ont conduits.
Ce n'est qu'après avoir compris nos problèmes
et leurs causes, que nous pourrons commencer à développer des solutions.
Nous subissons l'inflation, les impôts qui vont croissant,
des taux de chômage importants, la corruption politique,
les préoccupations énergétiques, l'instabilité financière,
la criminalité, les problèmes environnementaux ainsi que bien d'autres maux.
Nous savons pourquoi le monde est si stressé
et pourquoi l'humanité souffre autant.
Il est grand temps qu'elle relève la tête
et s'efforce de remédier aux maux qui l'accablent.
Les politiciens et les industriels ont essayé à plusieurs reprises
de résoudre ces problèmes, mais n’y sont jamais parvenus.
Ils ont seulement réussi à retarder leur venue ou à les masquer.
Nous clarifierons les raisons de cette attitude au cours de ce documentaire,
mais, en bref, personne ne s’est jamais sérieusement attaqué
à la racine de ces problèmes,
à savoir le système économique obsolète
qui est en vigueur sur cette planète.
Le système monétaire, ou plus précisément le système de prix,
est la cause fondamentale de tous les problèmes
auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés.
Par définition, un système de prix est un système économique
qui distribue des biens et des services en ayant recours
aux prix basés sur l’évaluation des produits,
ainsi qu’à toute forme d’argent ou de dette.
Ne le confondez pas avec le capitalisme, le système de libre-marché
ou tout autre concept que les économistes pourraient utiliser.
Il est également très important de comprendre qu’il ne relève pas de la politique
et qu’il n’a donc absolument rien à voir avec le contrôle politique.
Tous les pays du monde, quelle que soit leur idéologie politique,
qu’ils soient des démocraties, des monarchies, des pays fascistes ou communistes, etc.
utilisent ce système économique de base.
Oui, ils emploient tous ce système
pour échanger des biens et des services à travers le monde.
En fait, c’est le principal point commun entre les gens.
Son omniprésence explique pourquoi
le monde entier est accablé de tant de maux.
Entrons dans les détails.
Le système monétaire a besoin de deux composantes clés pour fonctionner :
la rareté et la croissance.
Par le passé, avant 1800,
ces deux exigences étaient parfaitement satisfaites sur toute la surface de planète.
C’était une époque où parcourir ne serait-ce que 800 kilomètres était dangereux,
sinon mortel, et le transport des marchandises n’était pas moins difficile.
La rareté joue un rôle très important dans ce système,
car la valeur et le prix des biens dépendent d’elle.
Souvenez-vous du principe de l’offre et de la demande.
Plus règne la pénurie, plus l’offre de biens est faible
et plus leur prix est élevé.
Plus un produit est abondant, moins il a de valeur,
plus son prix est bas.
Avant 1800, la rareté était vraiment un phénomène naturel.
Il faut dire que nous n’étions qu’à l’aube de la civilisation moderne.
La croissance était largement assurée, les deux exigences étaient donc satisfaites.
Mais aujourd’hui la croissance et la rareté n’existent plus.
Aussi le système monétaire est-il en proie à de graves problèmes.
Considérez seulement tous les maux générés par l’industrie financière qui ont détruit tant de vies
ne serait-ce qu’au cours de ces dernières années. Il est impossible de les ignorer.
L’avènement de la technologie a éliminé la rareté,
et la disparition de cette dernière a fait chuter la croissance.
Nous avons atteint un point où nous pouvons produire plus
que nous ne pouvons consommer. Le seul domaine où l’expansion est encore possible est la conquête de l’espace,
mais son coût élevé nuit à son développement.
Dans le système monétaire, l’argent, ou la dette,
constitue l’énergie vitale du système. Il est par conséquent nécessaire
de créer continuellement de nouvelles dettes pour solder les dettes existantes.
Les manipulateurs financiers sont donc constamment à la recherche de nouveaux moyens
pour justifier la création de dettes additionnelles.
Ils sont volontairement aveugles, ou ils ignorent manifestement la racine de nos problèmes.
Regardez à quel point notre société est endettée
comparé à il y a seulement cinquante ans !
Il est important de noter
que c’est autour de 1980 que la dette a commencé à grimper en flèche.
Or, c’est également vers cette date que la technologie,
qui peut garantir à tous les habitants de la Terre une qualité de vie bien meilleure,
a commencé à connaître une grande expansion.
Encore faut-il que nous en fassions bon usage.
Pour mieux comprendre l’instabilité sociale actuelle,
il est nécessaire que nous passions en revue les principaux évènements
qui ont abouti au désordre actuel.
À cet effet, établissons une ligne chronologique.
Ces deux dates ne sont pas particulièrement importantes;
elles ne font que diviser la ligne de temps en trois époques distinctes.
Ajoutons maintenant les informations capitales qui vont vous aider à comprendre
comment nous sommes arrivés au point où nous sommes aujourd’hui.
Avant 1800, le monde était une société de basse énergie.
Pourquoi ? Parce que si l’on consulte les données précédant cette date,
on constate que l’être humain était la principale machine de conversion énergétique,
or un humain en bonne santé ne peut produire que 0,1 cheval-vapeur.
En comparaison, le moteur d’une machine à laver est plus puissant
puisqu’il atteint une puissance de 0,5 cheval-vapeur.
Malgré sa faible puissance énergétique, la force de travail humaine accomplissait
à cette époque 98 % des travaux, car l’humanité n’avait pas encore créé
la technologie avancée qui les accomplira à sa place.
Les 2 % restants provenaient de sources d’énergie autres que la force humaine;
appelons-les sources d’énergie non humaines.
Parmi ces sources d’énergie, il y avait des animaux
comme les chevaux et les bœufs, mais aussi des technologies rudimentaires comme les moulins à vent et les roues hydrauliques.
Étant donné les limitations de l'être humain,
la production qu’il fournit est également limitée.
Aussi, en dépit du nombre d'employés
ou du volume d'heures travaillées
la production n'était jamais suffisante pour satisfaire les besoins d’une population croissante,
ou pour procurer un haut niveau de vie à tout un chacun.
Si un petit nombre de personnes jouissait d’un niveau de vie décent,
c’était toujours aux dépens de la majorité de la population qui peinait à survivre.
Le fait est que durant une très longue période, 95 % des hommes
étaient des paysans, des serfs, des esclaves ou des domestiques,
et ce, jusqu’à l’époque où vécut George Washington.
De l’aube de l’humanité jusque vers 1800,
la force humaine accomplissait 98 % du travail
et les 2 % restants étaient l’œuvre d'autres sources d’énergie.
Il en fut toujours ainsi.
Sept mille ans d’histoire humaine s’écoulèrent,
mais aucun changement ne vint modifier cette dynamique.
Cet état de choses permit à chaque société de la planète
de connaître un état d’équilibre social,
ce qui signifie que le taux de conversion d’énergie ne changea pas.
Il n’y eut pas de changement fondamental dans les moyens de production,
si bien que la rareté régnait partout.
Puis, quelques années avant l’an 1800, un changement significatif se produisit.
En 1782, James Watt construisit le premier moteur à vapeur.
Cette invention instaura une toute nouvelle façon de travailler.
Ce fut le début de l’utilisation à grande échelle de l’énergie non humaine.
À partir de ce moment, les hommes n’eurent de cesse de construire des machines
de plus en plus grandes, rapides et efficaces afin de convertir l’énergie en travail.
Cet effort créateur se répandit à travers le monde,
les États-Unis en devenant l'une des figures de proue.
Au cours des cent années suivantes, de 1800 à 1900,
le parcours des deux courbes énergétiques se modifia significativement :
la courbe de l’énergie non humaine grimpa, tandis que la courbe de l’énergie humaine chuta.
Aux États-Unis, des études furent menées durant les années 1920
pour connaître l’impact social de ce changement.
Des données concernant chaque industrie de base furent recueillies en Amérique du Nord.
On mesura la croissance de la production, les taux de conversion d’énergie,
le déclin des heures de travail humain et l’impact global de l’essor des machines sur l’emploi.
On prédit que les deux courbes finiraient par se croiser,
si cette tendance se poursuivait au même rythme.
L’humanité était en train d’évoluer d’une société de basse énergie
vers une société de haute énergie, dès lors que les courbes échangeraient leurs positions.
Ce nouvel état de choses est l’exact opposé de ce que l’humanité
avait connu jusqu’alors. Il ne s’agit donc pas d’un changement dérisoire.
Je vais à présent tenir un discours un peu plus technique.
Vers 1992, selon le Département américain du Commerce et du Recensement,
les États-Unis recensaient plus de 35,3 milliards de chevaux-vapeur générateurs de force motrice.
Qu’est-ce que cela signifie ?
Ces forces motrices sont les moteurs mécaniques, les turbines et la force de travail animal
qui convertissent les carburants, ou les différentes forces (éolienne, hydraulique)
en travail et en puissance énergétique. Qu’est-ce que cela donne par personne ?
Avant 1800, la conversion en énergie de la nourriture avoisinait seulement
les 2000 calories par personne et par jour.
N’avez-vous pas déjà vu ce chiffre quelque part ?
Quelle est la valeur calorifique
qui figure sur pratiquement tous les produits alimentaires que vous achetez ?
2000 calories.
Il va sans dire que si les hommes constituent la force énergétique principale,
leur prise moyenne de calories limite leur puissance énergétique.
Mais revenons à 1992.
35,3 milliards de chevaux-vapeur équivalent à plus de 22 trillions de calories.
Or, les États-Unis comptaient à cette date un peu plus de 250 millions d’habitants.
Si l’on divise 22 trillions par 250 millions on obtient 89 000 calories par personne;
et il ne s’agit que de l’énergie non humaine.
Ce résultat, qui représente une augmentation de 4000 %,
est 44 fois supérieur à la moyenne par habitant avant 1800.
Ce facteur primordial est à l’origine de la croissance et de la prospérité américaine.
Les États-Unis furent le premier et le seul pays
qui produisait plus qu’il ne consommait.
Considérons à présent les conséquences de cet énorme changement
sur notre monde globalement interconnecté.
Mais, qu’est-ce que le système monétaire a à voir avec tout cela ?
Le système monétaire a commencé à chanceler au cours des 90 dernières années,
car les conditions de vie sur la planète ont drastiquement changé.
Les deux conditions essentielles pour la survie du système monétaire,
à savoir la rareté et la croissance, n’existent plus vraiment :
la croissance s’est stabilisée sur toute la planète et la technologie
a éradiqué la pénurie.
Le monde est par conséquent en proie à de graves problèmes économiques
et tous les remèdes qui sont expérimentés
ne font que rapiécer
un tissu socio-économique qui finira par craquer.
Personne ne fait face à la cause fondamentale de ces problèmes,
car faire cela
impliquerait de changer radicalement notre structure économique.
Or, les personnes qui tirent profit de ce système
refusent le changement.
Les études qui furent menées dans les années 1920 concernaient toutes les industries manufacturières
et prirent la forme de graphiques.
Ce graphique résume les résultats de ces études.
Cette courbe verte représente l’évolution de la production physique.
De 1830 à 1900, la production et la croissance progressèrent lentement.
Puis, le monde a connu une période de croissance rapide
grâce aux avancées technologiques et aux machines
ainsi qu'à une utilisation plus importante de sources d’énergie non humaines.
De 1900 jusque vers 1930,
la production physique enregistra une croissance exponentielle
qui augmentait d’environ 7 % chaque année.
Mais cela ne pouvait bien sûr pas durer éternellement : un tassement de la croissance finit par se produire.
Ajoutons à présent cette courbe rouge
qui représente l'évolution du temps de travail humain,
Cela représente une heure de travail par personne, toutes tâches confondues.
Vous remarquerez que les heures travaillées étaient élevées au début du 19e siècle,
puis diminuèrent à mesure que l’industrie se développait.
Ceci était inévitable, car le recours à la technologie était plus économique que la main d’œuvre humaine.
Un kilowatt-heure permet d'effectuer l'équivalent de 26 heures de travail humain, mais à un coût bien moindre.
Le système monétaire incite les entreprises à remplacer une main-d’œuvre coûteuse
par des technologies beaucoup plus abordables et plus productives afin de maximiser
les profits.
Depuis les années 1980 nous faisons face à une situation sans précédent
dans l’histoire de l’humanité : une production élevée
avec une force de travail humain beaucoup plus faible.
Tout irait pour le mieux
si le système monétaire ne posait pas problème,
car le travail humain est un produit d’une importance capitale
qui se vend et s’achète sur le marché du travail.
Cette troisième courbe nous montre ce qui arrive au travail humain et,
par conséquent, au pouvoir d’achat.
Elle représente la totalité des heures de travail humain, c’est-à-dire la somme totale
de toutes les heures consacrées au travail manufacturier par tous les travailleurs.
Comme vous pouvez le constater, de 1830 jusqu’au début du 20e siècle,
le nombre total d’heures de travail humain était bas et la croissance lente.
Toutefois, le total d'heures de travail
ne s'est pas stabilisé comme ce fut le cas pour la production.
Toutefois, s’il suivit longtemps la croissance de la production,
le total d’heures de travail humain ne s'est pas stabilisé comme ce fut le cas pour la production.
Il atteignit un pic et puis chuta.
Cet évènement se produisit dans toutes les industries.
Le nombre total d’heures de travail humain atteignit un record historique, puis déclina inexorablement.
Or, cet évènement ne se produit qu'une fois dans toute industrie.
C’est en 1920 que les États-Unis atteignirent le pic d’heures de travail humain,
et depuis cette date le système monétaire est en proie à l’instabilité
en raison de l’écart existant entre la production et le nombre d’heures de travail.
L’écart croissant entre le niveau de la production et le nombre d’heures de travail implique
que plus il est facile d’accroître la production,
plus il devient difficile de vendre les marchandises produites.
La raison de cette anomalie est qu’il existe une relation étroite
entre la somme totale des heures de travail humain et le pouvoir d’achat des individus.
Les revenus qui rémunèrent le temps que nous consacrons à un travail
prennent la forme d’un salaire.
Or, la diminution du temps de travail implique généralement une diminution du pouvoir d’achat.
N’est-il pas ironique qu’à mesure que nous augmentons notre capacité à produire,
nous subissions une diminution de notre capacité à consommer ?
C’est pourtant ainsi que les choses se passent dans le système monétaire.
Le problème fondamental n’est pas l’équilibrage du budget,
mais l’équilibrage de nos toutes nouvelles capacités de gestion globale des ressources
avec la consommation globale.
Les règles du système monétaire nous empêchent d’aller dans ce sens.
La distribution des biens s’effectue
par le biais d’une série d’échanges fondés sur les valeurs de rareté
qui n’existent plus vraiment, et on utilise l’argent pour procéder à ces échanges.
L’argent est une espèce de dette
et nous nous efforçons d’équilibrer production et consommation
en créant toujours plus de dettes, mais cela ne marche pas.
Cela ne marche pas car il y a très peu de rapport
entre la création de dettes et les choses réelles qui existent dans le monde physique.
Ni la dette, ni l’argent ne sont de vraies ressources dont nous avons besoin pour vivre.
Ce sont des créations artificielles
que le progrès technologique a rendues obsolètes.
La courbe des heures de travail humain représente un phénomène réel,
tandis que la croissance de la dette est une abstraction.
Observons la croissance de la dette afin que vous voyiez la différence.
Ce graphique représente la dette totale des États-Unis,
dettes publique et privée confondues.
La dette et la croissance étaient faibles de 1860
jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale,
puis, la dette s’accrut rapidement après l’Armistice de 1918.
On appela cette période « Les années folles ».
La dette augmenta durant cette période
car la technologie nous avait rattrapés.
Nous avons fait appel à la technologie pendant le premier conflit mondial
pour remplacer les travailleurs qui étaient partis se battre,
de sorte que le pouvoir d’achat s’effondra. Nous produisions donc plus que nous ne pouvions vendre.
Par conséquent, durant cette décennie, les institutions connues sous le nom de sociétés de crédit,
virent le jour.
Même si vous ne pouviez pas vous permettre d’acheter un bien,
on vous incitait à l’acheter malgré tout et à le payer
avec vos revenus des mois ou des années suivants.
Cela signifiait une augmentation de la dette, mais en 1929, un évènement se produisit.
Le marché du crédit était en surchauffe,
à tel point que cette institution de jeu appelée Wall Street finit par s’écrouler.
Le krach boursier nous fit plonger dans la Grande Dépression
qui atteignit son point le plus bas en 1933.
À cette date, le gouvernement intervint car il ne pouvait pas faire autrement. Que fit-il ?
Il tenta de soutenir le système monétaire défaillant en créant encore plus de dettes !
Cela ne vous rappelle-t-il pas ce qui se passe en ce moment ?
Comment s’y prit-il ?
Il commença par dépenser plus d’argent qu’il n’en percevait par les impôts,
ce qui creusa le déficit budgétaire.
L’administration Roosevelt essaya de soutenir l’économie
en donnant du pouvoir d’achat aux chômeurs au moyen d'aides sociales.
Les entreprises au bord de la banqueroute bénéficièrent également
de ces aides sociales appelées subventions.
Aussi peut-on dire que le système monétaire fut mis au clou en 1933,
puisque le gouvernement fédéral connaît un énorme déficit budgétaire depuis cette date.
Cette injection de fonds gouvernementaux ne fit que stimuler faussement les entreprises
et la dette reprit son ascension.
En 1941, un nouvel évènement se produisit :
la Seconde Guerre mondiale offrit un nouveau sursis au système économique défaillant.
Tous les chômeurs recouvrèrent un emploi grâce à l’effort de guerre
ou furent appelés sous les drapeaux.
Les usines fonctionnèrent à plein rendement,
fabriquèrent un nombre énorme de biens
qui remplirent leur office outre-mer.
Bien qu’il fût nécessaire de délivrer le monde du nazisme,
la guerre ne résolut aucun de nos problèmes domestiques
et la dette n’a cessé de fortement progresser depuis lors.
En dépit des épreuves traversées durant la Grande Dépression et la guerre,
le système monétaire ne s'est pas interrompu.
Nous avons préféré continuer d’avancer en trébuchant et en chancelant. Comment nous y sommes-nous pris ?
Nous avons préservé notre système défaillant
d'un effondrement complet en empruntant des voies diverses et détournées.
Maintenir la rareté artificiellement est l'une de ces voies.
Durant la Grande Dépression, alors qu’il y avait tant de personnes au chômage
et de familles affamées,
nous disposions d’énormes stocks de nourriture entreposés un peu partout dans le pays.
Les a-t-on donnés à la population ? Non, car donner de la nourriture ne rapporte pas d’argent,
même s'il s'agit de nourrir une population affamée.
Au début des années 1930, nous avons commencé à détruire les récoltes agricoles
et à abattre le bétail afin de permettre au système monétaire de perdurer.
Nous avons toujours recours à ces pratiques, mais d’une façon plus discrète.
Depuis 1933 le gouvernement a dépensé des milliards de dollars
pour que les agriculteurs ne cultivent pas la terre.
Il a également réduit la production de blé
et de maïs destinée à la consommation humaine
en favorisant notamment la fabrication du carburant à l’éthanol, qui occasionne
un grand gaspillage de nourriture, sans pour autant être un bon carburant alternatif.
Dans le système monétaire, on limite la production de nourriture lorsqu’elle devient trop abondante,
car il n’y a pas d’autre façon de maintenir les prix et donc de perpétuer le système.
Le fait que les gens souffrent de la faim
ne semble pas préoccuper
ceux qui décident de la façon dont le système monétaire doit fonctionner.
L’industrie a recours à différentes tactiques.
Les usines opèrent à faible charge, ce qui signifie que seules une ou deux équipes sont actives
voire aucune équipe, alors qu'ils disposent de capacités leur permettant
de fonctionner sans interruption pour fabriquer les produits nécessaires.
Il y a également le gaspillage que génère la fabrication de produits de qualité médiocre.
Ces produits de qualité inférieure qui se cassent
ou deviennent défectueux en l’espace de peu de temps
assurent une rotation élevée.
Si une entreprise était en mesure de fabriquer un produit qui pourrait durer cent ans,
ce que les matériaux et la technologie disponibles nous permettraient de réaliser,
elle ne le fabriquerait pas, car elle ne pourrait pas tirer les profits
de la vente d'une nouvelle version de ce produit.
Pensez à tous ces produits qui sont régulièrement retirés de la vente,
tels que les jouets, les berceaux, les produits alimentaires, les voitures, les appareils ménagers, etc.
En détruisant tous ces produits défectueux, les tenants du système préservent la rareté.
Chaque semaine, des milliers de produits bas de gamme sont fabriqués
afin d’assurer une rotation fréquente qui génère des profits rapides.
C’est ainsi que fonctionne le système.
Il va sans dire que ce processus engendre
un gaspillage monstrueux.
En guise d’exemple, prenons les téléphones portables.
Il y a beaucoup trop de téléphones portables d’une très médiocre qualité sur le marché.
Chaque année, on produit des millions de téléphones portables
qui se déclinent en différents modèles présentant diverses caractéristiques particulières.
Pourquoi ne pas plutôt fabriquer un extraordinaire
téléphone portable multifonctions,
qui durerait au moins 25 ans et qui serait facilement perfectible ?
Parce que le système monétaire interdit ce genre de raisonnement.
En 2005, l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis estima que
130 millions de téléphones portables se retrouvaient hors d’usage chaque année,
ce qui crée 65 000 tonnes de déchets électroniques.
Et je ne vous parle que des téléphones portables !
Il est évident que les autres produits génèrent également
le gaspillage de précieuses matières premières.
L’activité humaine la plus odieuse et la plus destructrice
de ressources naturelles est bien sûr la guerre.
Or, le début du 21e siècle a déjà connu plusieurs guerres.
Nous sommes actuellement en guerre contre un ennemi sans drapeau,
difficilement identifiable et qui ne porte pas d’uniforme.
La guerre contre le terrorisme peut durer jusqu’à la fin des temps,
car l’ennemi est insaisissable.
Rappelons que les guerres n’ont jamais résolu nos problèmes fondamentaux.
Elles ne peuvent qu’accroître légèrement l’espérance de vie
d’un système économique à bout de souffle.
Les guerres mondiales, les guerres de Corée, du Vietnam, du Golfe
et notre guerre actuelle contre le terrorisme ont coûté la vie à plusieurs centaines de milliers d’êtres humains,
détruit plusieurs millions de tonnes de ressources naturelles irremplaçables
et n’ont en rien résolu les nombreux problèmes sociaux auxquels nous sommes confrontés.
En mars 1947 naquit la doctrine Truman.
Au nom de la sécurité nationale, plusieurs trillions de dollars furent dépensés
et la politique d’aide à l’étranger coûte aux États-Unis plusieurs milliards de dollars.
Depuis 1960, ce pays a financé les deux parties belligérantes de 14 guerres,
si bien que le monde est plus que jamais en proie à de graves troubles.
Albert Einstein disait que « la folie consiste à faire encore et encore la même chose
tout en en attendant des résultats différents.» Il est de même évident que dépenser des sommes astronomiques
ou créer de la dette ne saurait résoudre les problèmes sociaux, ni localement, ni globalement.
Nous espérons que les problèmes qui ont été abordés au cours de ce documentaire
vous ont fait prendre conscience que le système monétaire,
qui est le produit de la culture agraire, faite d'outils rudimentaires,
de travail à la sueur du front et de valeurs de rareté,
est incapable de gérer les affaires d’une civilisation de haute énergie
et technologiquement avancée.
Cessez d’accorder de l’importance à la politique, aux formes de gouvernement
et aux différentes cultures.
Ce qui compte et doit impérativement changer est le système économique
que partagent tous les pays du monde.
Avant de vous proposer un autre système, il me faut clarifier un point.
Le système monétaire n’est pas mauvais ; il est simplement dépassé.
Il a rendu de bons services; il a fonctionné.
On peut même dire qu’il fut la meilleure option pendant des milliers d’années,
tout particulièrement au cours des 200 dernières années.
Il a permis à l’humanité d’accroître énormément ses capacités,
mais les temps changent. Il y a deux cent ans on n’aurait jamais pu imaginer
que la science et la technologie feraient de tels progrès en si peu de temps.
Notre technologie actuelle nous ferait passer pour des sorciers ou des dieux
aux yeux des gens du début du 19e siècle.
Il est donc nécessaire que changent les méthodes selon lesquelles notre monde fonctionne.
Il est dans le meilleur intérêt de l’espèce humaine
que la couleur de peau, le sexe, la foi ou son absence ne divisent plus ses membres
et qu’elle instaure un meilleur système.
Pour que ce dernier voie le jour, nous devons créer une nouvelle approche,
chercher une nouvelle idée et employer une nouvelle technique.
La solution que nous prônons est un système social fondé sur la méthode scientifique.
En éradiquant le système monétaire, il rendra possible l’instauration
d’une gestion globale des ressources de la planète.
Nous devons déclarer que la Terre et toutes ses ressources
sont l’héritage commun de l’espèce humaine
et que la technologie nous offre la capacité de procurer
une haute qualité de vie à chaque homme,
chaque femme et chaque enfant du monde.
Ce système est conçu pour permettre à tous les habitants de la planète de bénéficier de ses richesses.
Il assurera à chacun la plus grande liberté d’expression,
de pensée, de discours possible et, chose encore plus importante,
la vie.
Si vous avez la foi, considérez ceci :
la prière du Seigneur déclare que nous devons faire de la Terre un paradis.
Je ne pense pas que l’argent soit en usage au paradis et que Dieu ait une banque, et vous ?
Nous devons éliminer le fossé existant entre ceux qui ont tout et ceux qui n’ont rien.
Nous devons faire en sorte qu’un enfant né n’importe où dans le monde
ait la possibilité d’emprunter toutes les voies positives qui s’offriront à lui.
Il ne faut pas revenir à un mode de vie primitif, mais renouer le lien défait entre l’homme et la nature
en éliminant nos nocives manières de faire,
en utilisant la technologie pour vivre comme des rois
tout en agissant comme des régisseurs exemplaires de cette planète fertile.
Ce documentaire constitue votre premier pas sur le chemin de la compréhension.
Il est à présent temps de faire le pas suivant.
Le Projet Venus et le Mouvement Zeitgeist offrent la solution.
Le site Web ci-dessus vous fournira des détails quant au fonctionnement de cette solution.
Il est facile de naviguer sur ce site et je pense
que vous y trouverez la réponse à toutes vos questions.
Si ce n’est pas le cas, le Mouvement Zeitgeist comblera ce manque.
Le Mouvement Zeitgeist défend la vision du monde élaborée par le Projet Venus,
tout en se focalisant sur la diffusion du message qui répond à la question suivante :
comment résoudre la plupart des problèmes auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés ?
Au sein du Mouvement Zeitgeist, vous trouverez les réponses que vous cherchez
et pourrez discuter avec d’autres personnes qui aspirent également à un monde meilleur.
Il n’est pas facile de détruire une structure économique
vieille de 7 000 ans, mais c’est nécessaire.
Chaque jour meurent plusieurs milliers de personnes qui ne devraient pas mourir.
Chaque jour nous nous rapprochons de la disparition de notre espèce.
Il est grand temps de faire savoir au monde qu’il existe une solution
qui s’attaque à la racine de nos problèmes.
Il est grand temps de passer au cinquième niveau, celui de l’homme technologique,
et de réaliser un monde meilleur
pour les générations futures.
Le temps de l’évolution sociale est arrivé.
Visitez, s’il vous plaît, les sites Web du Projet Venus et du Mouvement Zeitgeist,
et incarnez le changement que vous voulez voir dans le monde.