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Salut, Jorge. Asseyez-vous Comment ça va?
-Salut, patron. -Nous devons parler.
Eitcha lelê. Ce n’est pas une bonne chose, hein?
C’est exactement sur ce sujet que je veux vous parler.
-Ce n’est pas une bonne chose? -«Eitcha lelê.»
-Mais je dis toujours ça. -C’est insupportable «eitcha lelê».
-Mais c’est ma formule. -Les formules sont pour les sitcoms.
Ils ne cadrent pas avec les finances. Ni pour vous, ni pour moi.
-Upa, upa... -Ça, c’est une autre formule!
-«Upa, upa, calmez-vous»? -Vous ne pouvez pas. C’est mieux.
Poxa loxa. Pardon. Qu’est-ce qui est permis, alors?
Des mots qui existent dans le dictionnaire.
Donc, peux-je encore dire «attrape-le, mec»?
Je ne savais pas que tu disais celle-là.
-Je pense à l’utiliser. -Dans quelle situation?
Quand j’ai un ami qui vais sceller un accord...
ou si je vais baiser quelqu’un, je me rapproche et je dis:
«attrape-le, mec»!
-Je pense que ça ne va pas. -Pourquoi? C’est inapproprié?
-Non, c’est simplement mauvais. -Poxa loxa...
Jorge, vous n’êtes pas bon avec des formules, mec.
Une bonne formule est «Ouah, je suis maléfique.»
Il y un verbe et un sujet. C’est complexe.
Vous êtes horrible. Toutes vos formules ne marchent pas.
Ils ont dit le même au créateur de «putzgrila.»
«Putzgrila» est un miracle, ok? «Putzgrila» est une exception.
Ça marche. Tout le monde aime «Putzgrila.»
-Je l’utilise. -Et...
- Je ne connais pas ces formules. -«Mange-le, c’est savoureux.»
Ouah, je n’entendrai jamais quelqu’un en disant ça dans la rue.
«Mange-le, c’est savoureux» est plutôt une situation à la maison.
Par exemple, je l’utilise...
quand je suis avec ma femme chez nous...
et elle arrive derrière moi, m’embrasse et...
elle fait semblant de me baiser...
ou même quand elle me baise vraiment...
je dis «mange-le, c’est savoureux, maman»
Upa, upa...
-Vous avez dit «upa, upa», patron? -Je rigole, tout le monde le dit.
Non, personne ne l'utilise. C'est bien, mais personne ne le dit.
-Arrêtez. -Le patron, vous vous contredisez.
-Poxa loxa, Jorge. -Attrape-le, mec.
Eitcha lelê...
«Détache ta cravate, mari d’un crapule.»
«Carminha devient fou!»
«La folle est la grand-maman!»
«Il dîne avec papa, et puis il veut payer l’addition.»
«Vole, mais ne prends pas mes stylos!»
«Revient en arrière, Zé bigorna!»
«Il tire par la queue et il veut du bœuf rôti!»
Celle-là est vraie, du "Somebody loves", si vous voulez l’utiliser...
c’est un hommage.