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- Chéri, Hugh Grant a un...
- Je suis d'accord.
Alex a un cours de violoncelle à 11 h
et un Congrès des jeunes à midi.
N'a-t-elle jamais de garçons ?
N'as-tu pas à veiller à tes troubles
de comportement alimentaire ?
Oui, en tout cas, nous pourrions
faire le 16 h ou le 18 h 20.
En fait, ça ne va pas. Je rencontre
mon amie Denise pour un verre.
- Denise ? Je connais Denise ?
- Oui. Mon ancienne copine.
Oh, grossier. Je ne te vois
même pas avec une femme.
- Merci.
- Tu as eu une copine avant maman ?
Même deux.
Fais-moi confiance. Je me suis
bien amusé dans mon temps.
- Puis, j'ai rencontré ta mère.
- Et merci.
Je pense qu'elle voyage pour
une compagnie de cosmétiques.
- Elle est en ville pour une semaine.
- Elle vend de porte-à-porte ?
Si tu le faisais, on dirait
vendeur d'abrutie à abrutie.
Il pique comme un serpent à sonnette.
Oui ? Eh bien, tu...
Nous irons au cinéma demain.
Allez. C'est l'heure de ta leçon.
Tu veux dire sa deuxième leçon
parce qu'elle vient d'être éduquée.
- Qu'est-ce que j'ai aujourd'hui ?
- Laisse. Ce n'est pas ton jour.
Hé.
- Bonjour, papi.
- Est-ce ?
Tu es encore triste
à cause de cette audition.
Ce rôle était à moi.
Je suis né pour jouer Tevye.
Et on le donne à Rod Jackson ?
Que sait-il de souffrir ?
- Comment ça va ?
- Un peu mieux.
Mais nous allons inonder
le problème de crème glacée.
Si ça ne marche pas,
ceci devrait en venir à bout.
"Ce qui ne nous tue pas
nous rend plus fort."
Nous le suspendrons dans ta chambre.
Tu le verras tous les matins.
Bientôt rien ne t'arrêtera.
- Mais ce n'est pas vrai.
- Qu'est-ce que tu racontes ?
Des tas de trucs qui ne tuent pas
affaiblissent.
Le grand-père de mon ami
a fait une crise cardiaque.
- Il lui faut maintenant un respirateur.
- Je l'ai vu... au supermarché.
Maintenant il lui faut
conduire une petite...
- C'est ça. Sois négative.
- Ce n'est pas une bonne affiche, Jay.
Tu me rends plus fort.
- As-tu le pain pour les canards ?
- Oui.
Pas celui de blé entier.
Les canards ne l'aiment pas.
Ce sont des canards. Ils s'en fichent.
Nous croyons que les animaux doivent
jouer un grand rôle dans la vie de Lily.
Ayant été élevé sur une ferme,
j'en étais entouré.
C'étaient des frères et sœurs
plutôt que simplement du bétail.
De délicieux frères et sœurs.
La vie sur une ferme...
ils savent dans quoi ils s'embarquent.
Attends.
- C'est le bureau.
- Ne réponds pas.
- Je dois.
- Pareil tous les samedis. Ignore-le.
Ce n'est peut-être pas ça cette fois.
Allô ?
Oui.
C'est beau.
Ciel... Shel ? Ça va ?
Oh ciel.
Il y en a quatre, Mitchell.
Ils s'embrassent.
Elle rit.
Je ne peux croire que tu rates ça.
Pourquoi pas, Cam ?
J'ai raté tout le reste.
Elle s'est tournée, j'étais à Phoenix.
Elle a commencé à se traîner,
j'étais en cour.
Dis-leur que tu n'entres pas.
Tu en fais assez pour eux.
Tu le sais.
Je le sais. Tu sais ?
Le seul qui ne le sait pas,
c'est mon chiant de patron.
Il est le plus chiant que j'ai vu.
C'est un salopard qui a peut-être...
entendu ce que je viens de dire.
- Bonjour, chéri.
- Hé.
Quand rencontres-tu ta copine ?
C'est ce que je regardais.
- Elle doit m'envoyer un message.
- Vous êtes amis de Facebook.
Oui. Elle est l'une de mes 447 amis.
Tout le monde veut sa part.
Depuis quand êtes-vous en contact ?
Elle m'a retrouvé il y a un an.
- Quoi ? Quel est ce son ?
- Rien.
La voici.
"Si on se voyait à Le Rêve à 19 h 30 ?"
Ça semble assez innocent...
un verre avec une ex-copine
dans un restaurant français intime.
Chérie, tu fais ce truc de dire
ce que je veux que tu dises...
mais sur un ton méchant.
Laisse-moi deviner.
Denise n'est pas mariée.
Divorcée. Où est le problème ?
Allez, Phil. Tu n'es pas si naïf.
Les femmes dans la trentaine
sur Internet sont de vraies ninjas.
Elles enfilent leur maillot noir et
tentent de s'infiltrer dans ton ménage.
Ce n'est pas Denise.
Lis ses messages.
- Tu vas te sentir ridicule.
- D'accord.
- "Hé, Phil. Ça va ?"
- Ne prends pas ta voix séduisante.
"Hé, Phil. Ça va ?"
"Je suis contente de savoir
que ton cou va mieux."
- Es-tu vraiment jalouse ?
- Je ne suis pas jalouse du tout.
Il se trouve que je connais mieux
les femmes que toi et elle te cherche.
Pour te prouver que tu as tort,
je vais l'inviter ici plutôt.
Ça me va très bien.
Espérons que ça ira pour Denise.
"Eh bien, Phil, j'avais vraiment
Le Rêve en tête."
Cette voix ne me gêne pas.
Elle me plaît même !
A-t-il été bizarre avec toi ?
Non, non. Je l'ai évité
toute la matinée.
- Tu ne sais pas s'il t'a entendu alors.
- C'est pourquoi nous faisons cela.
Et où es-tu ? Je n'ai
qu'une demi-heure pour dîner.
- Bonjour, mon beau.
- C'est ici que c'est arrivé.
Éteins le téléphone, baisse la vitre
et nous verrons si tu m'entends.
Faites le tour !
Nous reconstituons un faux pas !
- Merci.
- D'accord. Tu m'entends ?
Oui, mais à peine.
Parlais-tu sur ce ton ?
C'était peut-être un peu plus fort.
Il y avait de la circulation.
- Je devais presque crier.
- Tu devais quoi ?
- Crier.
- Un peu plus fort.
- Crier.
- Un peu plus fort.
Crier !
Vraiment, Cam ?
Mon emploi est en jeu et...
Ne nous racontons pas d'histoires.
Tu peux m'entendre.
Je suis baisé.
Manny ? Manny, viens ici.
- J'ai une mauvaise nouvelle.
- Qu'est-ce que c'est ?
Il n'y a pas
de manière facile de le dire.
- Shel Turtlestein est morte.
- Quoi ? Comment ?
Je lisais le journal en bas et j'ai
entendu du bruit dans ta chambre.
Je m'y suis précipité.
Et ce galeux de raton laveur
avait défoncé ta moustiquaire.
Il a dû grimper où était Shel.
Quand je suis entré, le salaud
la tenait par le cou et la secouait.
Le gravier fusait partout.
Il n'a même pas bronché.
Il m'a lancé un regard béat
et il s'est enfui.
Si seulement j'étais arrivé plus tôt.
Puis-je voir le corps ?
- Es-tu sûr que c'est une bonne idée ?
- C'est un truc que je dois faire.
- C'est lui.
- Désolé.
- Ça n'a aucun sens.
- Oui. Seuls les bons meurent jeunes.
Les ratons laveurs sont des bêtes
nocturnes qui dorment le jour.
Celui-là a dû se lever
pour un casse-croûte.
- Nous l'avons tous fait.
- Je suppose.
- Tout s'explique.
- Je ne peux pas rester ici.
Trop de souvenirs.
Il va s'en remettre.
- Tu mens.
- Quoi ?
Je suis Colombienne. Je sais
ce qu'est une fausse scène de crime.
Je suspendais la nouvelle affiche
et elle est tombée sur lui.
- C'était un accident.
- Tu dois le lui dire.
Je suis déjà passé par là.
Quand Mitchell avait neuf ans,
j'étais censé garder son oiseau.
Il s'est envolé et a heurté l'éventail.
C'était comme un combat d'oreillers.
- Combien d'animaux as-tu tués ?
- Juste ces deux-là.
J'ai reconnu ma faute pour l'oiseau.
Ça a été une grave erreur.
Jusqu'à ce jour, Mitchell
me regarde...
et je le vois penser : "C'est le gars
qui a tué Fliza Minnelli."
Et s'il l'apprend ? Quoi alors ?
Tu seras le gars qui a tué sa tortue
et lui a menti.
Il ne le saura pas
parce que j'ai couvert mes pistes.
D'accord.
- Fliza Minnelli ?
- Comment ignorais-je qu'il était *** ?
- Hé, Luke. Grand jour pour toi, hein ?
- Pourquoi ?
- Tu vas rencontrer ta vraie maman.
- Quoi ?
Nous avions convenu de le nier
jusqu'à ce que tu aies 21 ans.
Mais c'est la raison pour laquelle
l'ex-copine de papa vient.
Elle est ta maman et si elle t'aime,
tu vas aller habiter avec elle.
Je ne suis pas adopté.
Je demande à maman.
Tu veux dire Mme Dunphy ?
Elle ne te dira pas la vérité.
Je ne...
Je sais.
Juste parce qu'il t'a traité
de vendeur d'abrutie à abrutie ?
L'empire contre-attaque.
Les ratons laveurs ont cinq doigts.
- Quoi ?
- Je ne veux pas te déranger.
C'est mêlant. Les traces de pied
dans ma chambre ont quatre doigts.
Je sais ce qui s'est passé.
Je parie qu'il a perdu ses doigts
dans une bagarre.
Et il avait l'air
de s'être battu plus d'une fois.
- Un doigt de chaque pied ?
- Peut-être.
Manny, je crois que le seul truc...
qui te fera cesser de poser
toutes ces questions...
c'est de tourner la page.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Je vais dire une messe pour Shel.
Ce sera bon pour nous tous.
Nous ferons notre deuil...
et ensuite, nous n'aurons
plus à en reparler.
Bonjour. Oh, attention.
Oui. Il fait bon te voir.
Bonjour !
- Bonjour ! Oh, mon Dieu.
- Bonjour. Je m'appelle Claire.
- Tu dois être...
- Oui. Bonjour.
- Denise.
- Eh bien... D'accord.
Tu es plus jolie que les photos
que ne cesse d'afficher Phil.
Juste deux ou trois.
Tais-toi. Toutes les semaines.
Il adore te montrer.
Et mon ami aime bien tes photos
d'Acapulco, peut-être un peu trop.
Eh bien, remercie-le de ma part.
Entre, je t'en prie.
Je t'ai apporté une crème
pour raffermir la peau du visage.
Pas que tu en aies besoin.
C'est un tirage limité, alors...
Merci.
Denise, je pense que
tu connais ces gens.
- C'est Haley...
- Bonjour.
- Alex et...
- Luke.
J'étais frisée comme lui
quand j'étais petite.
Et après ? Ça ne veut rien dire.
Entrons,
assieds-toi. Je t'en prie.
Comment était papa à l'école ?
Le meilleur danseur casse-cou.
- Non.
- Ne m'allume pas. Quoi ? Quoi ?
Oui.
Il avait un radiocassette
et un carton dans son casier.
- Et quel était ton nom de danse ?
- O-Zone. Oui.
Je l'ai conduit
à son audition de Star Search.
- Qui est politique, en passant.
- O-Zone.
C'est vraiment drôle.
- C'est ce que je t'appellerai.
- Merci.
Tu as eu de la chance.
Tu as une belle femme,
une superbe maison.
Et ces enfants...
Je ramènerais bien Luke chez moi.
Je t'en prie.
Sérieusement, ne te gêne pas.
Non ! J'aime ça ici !
Alex, tu veux aller voir
ce qu'a ton frère ?
D'accord.
Si vous permettez,
je vais aller à...
Oui. Bien sûr. Au bout du couloir.
- À gauche. Tu ne peux pas le rater.
- Merci.
- D'accord, elle est fantastique.
- Oui ?
Oui. Je me sens mal.
Quand suis-je devenue
cette femme horriblement cynique...
qui présume le pire des gens ?
Je l'ai remarqué il y a sept ans...
Tu ne l'es pas.
Je suis une telle idiote. Est-ce...
- Je vais te montrer. Oui, oui.
- D'accord. Merci.
- Comment ferons-nous ?
- Je pensais t'indiquer la porte.
- Alors, je pensais...
- Je pensais aussi.
Voici la clé de ma chambre d'hôtel.
Tu peux venir quand tu veux.
C'était drôle ce matin, hein...
quand nous nous sommes arrêtés
ensemble au feu rouge ?
- Drôle ?
- Oui.
Parce que j'étais au téléphone
avec mon partenaire...
parlant de son horrible patron... le sien.
Et puis vous arrivez. Alors...
De toute façon, je suis content
de t'avoir rencontré.
Je crains qu'on avance
la date de notre audience.
Je veux que tu la prépares.
Parce que si on nous appelle lundi...
- Tu es obligé de répondre ?
- Ça va.
C'est juste une photo de ma fille
se tenant debout pour la première fois.
Oui, ça arrive. C'est un grand jour.
J'ai donc besoin de toi ici demain.
Je sais que c'est dimanche, mais
tu crois pouvoir être à temps, oui ?
En fait, j'ai des plans pour demain,
donc je n'y serai pas.
Je compte rester avec ma famille
et ne rien faire du tout.
Mais je vous verrai lundi.
Tu commandes maintenant ?
Eh bien, je me dis que si ma fille peut
se tenir debout, je devrais aussi.
D'accord, écoute. Nous avons tous
travaillé fort ces derniers temps.
Mais c'est le boulot. Entre demain
alors ou ne reviens pas du tout.
D'accord.
J'ai besoin de la carte pour prendre
l'ascenseur vers la liberté...
et de ceci pour compléter
mon ensemble.
NOVEMBRE - MARS
Tortue, reptile, animal domestique.
Shel Turtlestein était bien des choses.
Je ne crois pas pouvoir le lire
sans pleurer.
Nous devrions peut-être passer
aux charcuteries.
Nous voulons l'entendre.
Jay, pourquoi tu ne le lis pas ?
Tu étais avec elle à la fin.
Tu te souviens ?
"Shel Turtlestein était bien des choses,
mais surtout, elle était mon amie.
Quand je n'ai pu avoir de rendez-vous
avec Fiona Gunderson, Shel était là.
Quand je n'ai pas eu le rôle de Tevye,
Shel était là.
Et quand un raton laveur est entré
dans ma chambre, Shel y était hélas.
J'ai dit beaucoup de choses
à mon amie...
mais ce que je n'ai jamais pu
lui dire, c'est adieu."
- Arrête. Je sais ce qui s'est passé.
- Oui ?
J'ai laissé des croustilles près de mon lit.
Le raton laveur a dû les sentir.
C'est ma faute si elle est morte.
Désolé, Shel.
Jay, tu n'as rien à dire à Manny ?
Oui.
Manny.
Shel te pardonne.
Merci.
Denise.
Ces photos sont formidables.
Merci.
Ouah ! Chéri, cette permanente.
Techniquement, c'est un Jheri.
J'adore prendre des photos.
J'ai pris celle-ci de moi aujourd'hui.
Vous savez quoi ?
Je vais ouvrir une bouteille de vin.
- C'est la pire idée.
- Allez. Tu vas adorer.
Je ne suis pas d'humeur.
Que suis-je,
élevé par une meute de loups ?
Hé. Allez.
Chérie.
Tu n'avais pas complètement tort
à propos de Denise.
- Comment donc ?
- Elle me veut.
- Pour faire quoi ?
- La chose. Elle.
C'est à cause du truc que j'ai dit
au sujet de Facebook...
et tout le monde qui flirte
et maintenant tu es désappointé.
Elle a mordu l'air devant moi.
Comme ça.
Et regarde ce qu'elle a tenté
de me donner.
Je peux aider ?
Je ne trouve pas le tire-bouchon.
- Touche-moi.
- D'accord.
Denise, quelque part tu t'es fait
la mauvaise idée.
J'ai la tête pleine de mauvaises idées.
- Tu as si bon goût, Claire.
- Merci.
Je me souviens que Phil avait
vraiment bon goût aussi.
- Laisse-moi en prendre un peu.
- Voici.
- Phil, tu prends des verres ?
- Oui.
Tu veux que je prenne quelque chose ?
- C'est mal.
- Je sais.
C'est beaucoup plus excitant quand
elle est dans la pièce, n'est-ce pas ?
- J'ai encore mon maillot de meneuse de claque.
- Moi aussi.
Mais ça ne peut pas arriver.
Quand ça s'est cassé ?
- Pourquoi te défiles-tu ?
- Je ne me suis jamais filé.
Et tous ces trucs que tu as écrits
sur Facebook ?
"Comment a été ta journée ?
Mon cou fait tellement mal."
Pourquoi ajoute-t-on des voix
à ces trucs ? Je ne voulais rien dire.
Me dis-tu que j'ai perdu un an
de ma vie sur cette relation ?
- Quelle relation ?
- Combien d'autres as-tu allumées ?
- Je ne sais pas.
- Phil ?
Phil, chéri.
Te souviens-tu de t'être cassé
un bras à notre première sortie ?
- Oui, j'ai glissé sur la glace.
- Oui. C'est bizarre.
Dans cette photo, tu es avec
Denise et tu as un bras cassé.
Oui, c'est bizarre.
Tu sortais donc encore avec elle
quand tu as commencé à me voir ?
- Phil ?
- Oui. Peut-être.
Il y a eu un petit chevauchement...
quand je tentais
de rompre avec Denise.
Tu m'as emmenée à Santa Fe.
Santa Fe ?
Phil, tu m'as dit que c'était ton père.
Je sais que la douleur est fraîche,
mais le mensonge est vraiment vieux.
C'était une erreur.
Je vais partir.
Claire, à ta place,
je le mettrais à la porte.
Il t'apprécierait peut-être plus
après une nuit seul à l'hôtel.
Au Radisson, près de l'aéroport.
- Tu as quitté ?
- C'était fantastique.
C'est le nouveau moi, Cam.
Je ne laisse plus les autres
régenter ma vie.
Je devrais être nerveux, mais non.
Je suis excité pour toi.
Oui. C'est excitant. C'est excitant.
Tu as suivi ton cœur
et cela mérite d'être célébré.
Cam, je me sens...
si libéré.
- Hé.
- Et je ne la ramasse pas.
- J'aime bien cet homme.
- Moi aussi.
Nous devrons nous serrer
la ceinture un peu.
Mais est-ce que ça ne le vaut pas
si tu vis ta vie pour la première fois ?
- Complètement.
- Qu'attendions-nous ?
Tu retourneras enseigner la musique
et je trouverai un emploi en quelques mois.
Jusque-là, nous n'avons
qu'à nous asseoir et à regarder...
ce petit miracle nous éblouir.
- Je frissonne.
- Moi aussi.
C'est comme si mon cœur était
rempli pour la première fois.
Oh, ciel, il bat la chamade.
Comme si je sentais le poids
d'infinies possibilités sur ma poitrine...
- Elle ne fait rien, Cam.
- Tu ne paniques pas, non ?
- Bien sûr que je panique.
- Non. Si tu paniques, je panique.
- Je viens de quitter mon emploi. Cam !
- J'ai l'habitude de belles choses.
- Qu'allons-nous faire ?
- D'accord. Calme-toi.
Voici ce que nous ferons.
Je ferai mon métier.
Je mentirai, ramperai, me ravalerai
jusqu'à ce que j'aie ce que je veux.
- Je suis avocat, ciel.
- Mitchell.
Tu as raison. La cravate.
Nous trouverons mieux pour toi,
un truc qui marche pour nous tous.
Il n'y a pas de plan B, Cam.
Nous avons un prêt hypothécaire.
Nous avons une enfant à nourrir.
Hé, ça va aller.
Nous trouverons moyen.
Je veux juste que tu sois heureux
et tu seras heureux.
Et cela mérite d'être arrosé.
Buvons la vinasse parce qu'il faudra
peut-être vendre cette bouteille.
C'est difficile de dormir dans un lit
de mensonges. N'est-ce pas, Jay ?
Les enfants se remettent vite.
Il dort probablement comme un ange.
Je suis sûre qu'il est éveillé
et plein de remords.
Eh bien, je dors.
Maudit.
Bonjour, Jay.
- Que fais-tu debout ?
- J'attends.
- Tu attends quoi ?
- La vérité.
Ce n'était pas un raton laveur, non ?
D'accord. Tu m'as. J'ai tué Shel.
D'accord ? Je suis désolé.
C'était un accident.
- Pourquoi ne me l'as-tu pas dit ?
- Je ne voulais pas que tu te fâches.
Toi et moi avons eu
un départ difficile.
Ces derniers temps, ça allait mieux.
Je craignais que ça se gâte si tu
apprenais que j'ai tué ta tortue.
Maintenant tu as tué ma tortue
et tu m'as stupidement menti.
Je ne crois pas que c'était stupide.
Je crois que c'était assez habile.
J'essayais d'éviter les erreurs passées.
Écoute.
Je sais que je ne peux réparer pour
l'instant, mais peut-être le temps aidant.
Peut-être.
Va te coucher.
Puisque nous en sommes aux aveux,
tu sais l'égratignure sur ta voiture ?
Celle qui ne peut être effacée ? Oui ?
- Tu devrais savoir ce qui est arrivé.
- Je sais ce qui est arrivé.
Le raton laveur l'a faite.
- Bonne nuit, Jay.
- Bonne nuit, petit.
Mon meilleur coup a été de quitter
et de démarrer mon entreprise.
- Merci, papa.
- Ce ne sera pas facile.
C'est pourquoi Gloria et moi
voulons t'aider à passer au travers.
- Papa, je ne peux pas.
- Je veux, Mitch.
D'accord, mais dès que je serai
sur pied, je veux vraiment...
Papa. Non...
Tu as tenté de me le donner il y a
20 ans quand mon serpent est mort.
- Oui ?
- Oui.
- Zsa Zsa Gaboa ?
- C'est adorable.
Tu ne savais vraiment pas
qu'il était *** ?
Je devais le savoir, oui ?
FRENCH - CANADIAN