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[Voz en off] Elle va êtrê dure la journée.
J’ai très mal au pied, j’ai passé une nuit horrible.
Avec de la nausée et affreusement mal.
On verra ce que ça done aujourd’hui. On y va.
[Voz en off] Une fois qu’on s’est levé de bonne heure pour eviter le soleil sur le chemin
nous commençons la marche.
J’échauffais mes pieds pour la redoutable pente jusqu’à O Cebeiro et je trouvais ma force.
Bonjour!
J’aimerais un chocolat chaud et du pain grillé avec de l’huile et de la tomate, s’il vous plaît.
[Voz en off] J’ai traversé encore des villages.
Quels cheveux qu’il a aujourd’hui le Caméraman, oh là là!
Aujourd’hui il ne porte pas de serre-tête. il a dit: “Chevelure à l’air!”
Tu te souviens des Click, n’est pas?
ils avaient les cheveux comme un casque.
Bonjour. Bonjour.
Regarde quelle vue! On se lève le matin et puis on voit cette verdure.
[Voz en off] La vie continue à côté du passage du pèlerin.
Et on suposse qu’on commence maintenant la monté à O Cebreiro.
[Voz en off] Le moment le plus dur du chémin est arrivé.
Je pensais à l’effort tout en montant
et que si je n’avais pas le sac à dos, ça serait plus facile.
Mais je pensais en même temps, que la vie était aussi comme ça.
Bien qu’on ait plein de trucs
ce qui est important c’est trouver la force pour surmonter les obstacles.
Et puis si on porte des choses avec, parce qu’elles sont nécessaires
Pourquoi s’en passer d’elles?
Bon, ramasse encore tes forces et vas-y
gravis des rochers comme une folle.
- immense la montée, n’est-ce pas? - Ouf, et ce qui reste.
- Non, pas beaucoup. Mets-toi de ce côté.
- Montez-vous et descendez-vous tous les jours? - Tous les jours, chaque jour.
- C’est moi qui travaille, deux fois.
- Et monter, bien sûr. - Un petit vieux. Monter? Sûr.
- Enfin, bref, jusqu’à là, ça va.
Quel courage, oh là là! Quelle vie aussi différente à la mienne.
[Voz en off] Le paysage me pousse à poursuivre.
Quelle côte, mais regarde quelle beauté. Quelle grandeur.
Combien de campagne, combien de fleurs, combien de verdure.
- Je vous prenne tous les deux? - Oui, oui.
il y en a des bestioles de toutes les sortes, n’est pas?
Avec des groses têtes, qui volent, avec des pattes rouges, vertes, Quel boulot auront-elles?
Sera-t-il celui-là le village O Cebreiro?
Ou bien il nous reste encore un bout à monter?
Quelle chaleur!
- Est-ce que vous êtes fatigués? - Absolument.
- On n’a jamais été aussi crevé.
- Tu vois ça?
- Qu’est-ce qu’il font là?
il y en a une sorte de fourmi qui habite à l’Amazonie
elles piquent vraiment parce qu’elles sont sauvages
mais celles-ci, comment vont-elles piquer?
Mais tu as vu toutes les deux avec l’autre insecte...?
On arrive à Lugo.
Elle était dure la montée.
il nous reste autant de kilomètres...
Et on marche depuis dix jours. C’est celui-ci notre dixième jour?
il en nous reste beaucoup.
Je ne sais pas où ils sont les pèlerins, car aujourd’hui nous sommes partis tôt.
Je crois qu’ils se débinent et ils ne monten pas de cet côté. N’est-ce pas?
Je pense qu’ils monten par un autre chemin parce que si non il y en aurait plus de monde ici.
[Voz en off] À O Cebreiro on remarque que je suis plus près de Saint-Jacques.
Nous sommes de Ciudad Real, nous habitons à Madrid et nous marchons dès Leon.
Pourquoi parcourez vous le chemin?
Parce que nous sommes différents.
Les gens vont à la plage, pas nous.
Doit-on parcourir le chemin de Saint-Jacques? On y va.
Doit-on demain aller à la foraine? On y va donc.
Doit-on après-demain prendre soin de maman? Alors on prend soin d’elle.
Nous voulons aller voir Saint-Jacques, jusqu’au bout. Allons-y Alberto.
Regarde. Va-t-on vers Madrid ou vers Saint-Jacques? Même s’il ne parle pas.
Vers Saint-Jacques.
Lui, il sait où il va.
- Doucement, vous y allez doucement? - Très doucement.
Mais sûrement.
- Je vous souhaite un bon parcours. - À vous aussi.
- Merci bien. - Dieu vous garde!
De même. Au-revoir!
[Voz en off] Chaqu’un fait le chemin à son rythme.
[Voz en off] il n’y a pas de règles.
[Voz en off] Et je marche encore.
[Voz en off] La douleur ne cesse plus après les arrêts.
il y en a à manger?
On mange quelque chose.
On s’assoit où, Mauri? Ici?
il y aura quelqu’un qui fera sonner la cloche?
Je n’y parviens pas!
Combien il reste jusqu’au prochain village?
- Juste un peu, vrai? - Un kilomètre.
- Ok, merci.
[Voz en off] J’arrive au but de la journée.
Bon, on y est arrivé à destination d’aujourd’hui,
qui s’appelle... ne me le dit pas!
"Fuenfría".
Quelle était ma surprise lorsque je suis arrivée à l’auberge aujourd’hui?
il y en a un cubain et on y danse la salsa.
Donc ce soir ça promet.
Bon, on va faire un tour dans le village.
il faut faire attention parce que, regarde mes pieds de pèlerine
et puis regarde le sol du pèlerin.
Oh là là, combien de vaches!
Chaqu’un voit les choses à sa façon, selon où il habite.
Et avant aller me reposer, la journée me procurait encore un énorme cadeu.
Mon amour, dès Fonfría au monde, Cuba.
[Voz en off] En dansant, on oublie les douleurs.
[Aplausos]
[Voz en off] Un auberge différent
[Voz en off] mené par une femme à l’esprit ouvert
[Voz en off] dans un endroit à l’esprit étroit.
Je vis ici, comme si je ne travaillais pas.
Comment ça, tu en as du rapport avec des latins?
Le premier que j’ai connu c’était Pedro.
il est resté d’abord parce qu’il était en vacances,
et puis il est resté parce que nous sommes devenu un concubinage... et tout le reste!
Comment on voit dans le village qu’une galicienne ait tout à coup amené ici le monde latin?
C’était très choquant, sur tout parce que
les gens ici sont très méfiants.
J’ai eu des problèmes même avec le maire.
Nous vivons en famille, en amitié, en dansant... nous faisons les lits en dansant
c’est une philosophie de vie.
[Voz en off] Encore une fois, je prends conscience des différents
[Voz en off] chemins que les gens prennent dans leurs vies.
[Voz en off] Ici les choses ont une autre valeur.
[Voz en off] Les codes sont autrement.
[Voz en off] J’écris mon journal en écoutant de la musique cubaine
[Voz en off] et en regardant la campagne galicienne par la fenêtre.
[Voz en off] Des contrastes, comme dans la vie.