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Retraite internationale de six jours
Bangkok, Thaïlande Du 27 décembre 1999 au 01 janvier 2000
Au-delà du vide de l'existence 27 & 30 décembre 1999
Bonjour !
Désolée d'être en retard.
Vous l'êtes aussi ! Vous avez dormi ***. Vous vous êtes réveillés ***.
Tous les initiés sont-ils en haut ? Oui ?
Là-haut ce sont des invités ? Non !
Oh, mon Dieu ! On se croirait au cinéma, ici.
Bon, vous avez des questions ?
Non ? Personne ? Eh bien, allez-y !
Non ? Pas de questions ? Vraiment ? Non ?
Alors je peux aller voir les Aulaciens.
Vraiment, pas de questions ?
Non ? Vraiment, vous n'avez pas de questions ?
C'est vrai ? C'est vrai ?
Bon, asseyez-vous là.
Je dois partir, ainsi vous pourrez me regarder.
Des questions ? Toujours pas ?
Ceux-ci ? Oui, bien. Vas-y !
Il s'agit d'une expérience que j'ai faite il y a dix ans.
Je ne vous connaissais pas à l'époque,
mais j'ai connu une période où je me sentais très bien ;
c'était comme si je vivais dans les nuages. (Oui !)
Et ça a duré un mois et demi.
Je n'arrive pas à l'expliquer -
j'étais très libre, je ne ressentais aucune colère.
Avant cela... Il m'arrivait d'être triste ou autre. (Oui.)
Mais pendant cette période, je ne pouvais pas être triste. (Oh, oui.)
Et si quelqu'un pleurait, je me disais :
"Pourquoi ? Pourquoi les gens ne comprennent-ils pas qu'ils peuvent être heureux ?"
Maintenant ma question est : Où étais-je ? Comment y suis-je parvenu ?
Pourquoi n'avais-je aucun canal pour comprendre les sentiments d'un être ordinaire ?
Comment puis-je retrouver cet état ?
Oh ! alors ta question est : Comment, pourquoi, quand, où, quoi, qui ! Bon.
Parfois, quand quelque chose te préoccupe beaucoup,
que tu te concentres très, très intensément sur une chose,
alors elle peut se produire aussi.
C'est une sorte de méditation. D'accord?
Alors tu entres dans une autre dimension de l'existence.
Ton corps était ici, mais pas tes sentiments.
Tu comprends ? Oui.
C'est pourquoi tu ne ressentais pas ce que les autres ressentaient.
Ça arrive à beaucoup de pratiquants spirituels.
Même à moi.
En fait, les gens disent
que c'est très difficile de se concentrer pour aller au paradis.
Pour moi, c'est très difficile de me concentrer pour rester ici.
Je dois donc faire toutes sortes de choses
pour rester occupée, rester ici. Oui ?
Cela fait partie du jeu.
Alors réjouis-toi d'avoir fait cette expérience au moins une fois ;
on l'appelle : "le vide de l'existence."
Tu vois, beaucoup de gens aiment faire ce type d'expérience,
mais ensuite nous devons revenir ici-bas puisque nous sommes ici.
Sinon, on peut nous prendre parfois pour des fous.
Il arrive à beaucoup de gens d'être dans cet état
et ils ne peuvent pas fonctionner dans ce monde.
Tu n'étais pas si mal.
Certains sont dans un samadhi si profond
qu'ils ne peuvent pas fonctionner dans ce monde. Oui !
Il y avait en Inde un sage du nom de Ramakrishna.
Il était tout le temps en samadhi, pendant très, très longtemps.
Il ne mangeait même pas. Il ne pouvait même pas boire.
Il ne sentait rien.
Alors un de ses amis devait l'obliger à manger
ou le battre parfois pour le réveiller de nouveau
au monde, à l'existence physique.
J'espère que tu n'es pas aussi profondément là-dedans pour que je sois obligée de te battre.
J'étais très normale, je...
Non, non. C'est bien. C'est bien. Oui, oui, oui !
C'est un état de dualité, d'une existence duelle, tu vois ?
Tu étais dans une autre dimension et dans le monde à la fois.
Beaucoup de pratiquants ont ce genre d'existence.
Tu comprends ? Oui.
C'est pourquoi on dit : "Manger, dormir, travailler, tout est zen. "
C'est dans ce genre d'état. Oui ?
Mais beaucoup de ceux qui ne pratiquent pas la spiritualité,
ne comprennent pas ceci.
Ils ne le comprennent pas. C'est pourquoi nous nous taisons là-dessus.
Oui ? Oui !
Comprends-tu maintenant ? (Oui, je comprends.)
Alors tu veux y retourner ? (Non... Si, bien sûr.)
Non, pas la peine. Reste ici, c'est bien !
Reste ici avec moi.
Mais... Je me demande, quand j'étais là-bas,
sur ce canal, je n'avais pas de sentiments humains,
si Dieu est comme ça, alors je pense que c'est...
Non, ce n'est pas l'état le plus élevé. Je ne dis pas que c'est l'état le plus élevé.
Oui, oui. L'état le plus élevé est très normal, oui ?
À vrai dire, les pratiquants spirituels sont les êtres humains les plus normaux.
La plupart de ceux qui ne pratiquent pas,
ont l'air d'humains, mais ils ne sont pas normaux.
C'est pourquoi Jésus a dit : "Laissez les morts enterrer les morts." Oui ?
Donc, après votre éveil, lors de l'initiation,
vous commencez alors à être vivant, à renaître,
et alors vous grandissez, et devenez un être humain tout à fait normal
et un saint en même temps. Oui ?
Vous fonctionnez dans les deux mondes, mais vous sentez normal.
Vous pouvez ressentir l'existence humaine, des sentiments humains,
mais vous êtes en même temps un saint.
Vous avez l'existence céleste et humaine à la fois.
Tu vois, dans ton état, tu avais perdu l'existence humaine, oui,
tu n'avais retrouvé que l'existence céleste.
Et c'est déséquilibré quand nous sommes ici.
Donc, nous devons être dans les deux mondes !
Mais beaucoup de pratiquants spirituels doivent passer par cet état,
puis ils doivent revenir à l'état normal,
tout en étant des saints. Tu vois ce que je veux dire ?
Avant de pratiquer, la plupart des gens sont seulement des êtres humains.
Je veux dire, pas des êtres humains normaux,
mais ils ne vivent que dans la dimension physique.
Ils ne savent rien du monde spirituel
alors ils ressentent tout ce qui est humain,
mais ils ne sentent rien sur le paradis. Oui ?
Et après avoir pratiqué pendant un moment, ils font l'expérience du paradis,
comme tu l'as fait.
Ils ne sentent plus l'existence humaine bien qu'ils soient ici.
Ensuite, après avoir atteint un niveau plus élevé,
ils ont à la fois les sentiments de la vie humaine et l'existence céleste.
C'est l'état de perfection.
Puis-je Vous demander autre chose ? (Oui.)
Dans l'une de Vos vidéos, je vous ai entendu dire de Dieu,
que quand les gens sont tristes, demandent, ou prient pour quelque chose,
peut-être que Dieu ne les comprend pas jusqu'à ce qu'ils prient fort.
Alors j'ai dit que peut-être que cet état que j'ai connu,
c'était un peu comme Dieu qui ne comprend pas les sentiments humains.
C'est comme cela, non ?
Non ! Dieu est différent de cela. Ce n'est pas encore l'existence la plus élevée.
Cela s'en rapproche.
Mais je n'ai pas dit :
"Quand on prie, Dieu ne comprend pas."
Il comprend même avant qu'on prie.
C'est seulement que vous ne comprenez pas si vous ne priez pas assez fort.
Ça signifie que si vous ne vous perdez pas dans vos prières,
alors vous ne pouvez pas entendre la réponse. Compris ?
Vous priez, mais en même temps vous pensez à autre chose.
Alors quand Dieu vous répond, vous ne pouvez pas comprendre.
Tout comme parfois, quand vous appelez quelqu'un
ou quand quelqu'un vous appelle et vous parle :
"Oh ! tu sais quoi ? Ceci, cela, ceci et cela."
Mais en même temps, vous regardiez les enfants, le mari ou la télé.
Alors vous dites: "Oh ! oui, oui... Quoi ? qu'est-ce que tu as dit ?"
Et il répète,
mais vous n'arrivez toujours pas à vous concentrer sur ce qu'il dit.
Alors vous dites : "Répète, s'il te plaît."
Tu te rappelles ? C'est ce qui arrive parfois.
Bien que nous voulions écouter cette personne,
nous avons perdu notre concentration.
Donc, le problème c'est nous, ce n'est pas Dieu.
Dieu comprend toujours
et Ielle sait tout avant même que nous ne demandions.
C'est que nous ne pouvons pas comprendre Dieu.
C'est donc pourquoi nous devons pratiquer cette concentration de méditation,
pour nous connecter à Dieu et L'entendre.
D'accord ? Oui. Autre chose ? (Merci.)
Bonne question. Bonne question.
Bon, les amis. Et vous les garçons ? Vous est-il arrivé quelque chose ?
Oui, allez-y.
Tiens, c'est pour toi.
Ne retourne pas à cet état. Va où c'est mieux, va plus haut.
Oui, monsieur.
Pourriez-Vous parler du Maître intérieur,
et de la façon dont on entre en contact avec Lui et
on établit une relation avec Lui ?
Oui, par la méditation.
Le Maître intérieur est un Être plus élevé,
au-dessus de cette dimension de l'existence physique.
Mais parfois le Maître se manifeste aussi dans cette existence physique.
À ce moment-là,
tu peux contacter le Maître directement à travers l'instrument physique.
C'est donc la raison pour laquelle quand tu vas au-dedans,
tu vois que le Maître est pareil qu'à l'extérieur
parce que ce Maître a à la fois l'existence physique et céleste.
Je vous ai déjà dit qu'il y a deux genres d'enseignants.
L'un est seulement dans la dimension physique
parce qu'il ne s'est pas rappelé son plus grand Soi,
donc il ne peut pas t'amener dans une dimension plus élevée
qu'il n'a pas revisitée, tu vois ?
Et il y a d'autres Maîtres,
les Maîtres du passé, aussi les Maîtres qui n'ont jamais quitté le paradis,
continuent d'y rester, d'accord ?
Donc nous appelons ces Maîtres : "Maîtres intérieurs".
"Intérieur" par opposition à "Extérieur".
Par exemple, ici vous m'appelez Maître.
Je ne sais pas si je mérite ce nom, mais puisque..., bon, d'accord, pourquoi pas ?
C'est un nom bien.
Donc ici vous m'appelez Maître. Je suis seulement un Maître extérieur, d'accord ?
Quand vous méditez profondément, en samadhi,
vous voyez la même apparence
plus belle, plus douce, elle ne réprimande jamais personne.
Oui, parfois, oui.
Vous voyez la même apparence dans votre vision avec les yeux de l'esprit.
À ce moment-là, vous dites que vous avez vu le Maître intérieur. D'accord ?
Mais normalement, si le Maître ne s'est pas manifesté dans ce royaume physique,
alors vous n'avez pas à dire que c'est le Maître intérieur.
Vous dites : "J'ai vu Jésus. J'ai vu Lao Tze. J'ai vu Bouddha."
Nous savons tous qu'Ils sont déjà partis
et nous savons tous que vous Les avez vus dans une dimension supérieure.
Tu comprends ?
Donc quand vous dites : "Maître intérieur",
ça veut dire quelqu'un qui a aussi une apparence extérieure dans l'existence physique.
Tu comprends ? Et pour voir ce Maître intérieur,
parfois vous pouvez Le ou La voir grâce à l'affinité,
sans même L'avoir jamais rencontré(e). D'accord ?
Et puis, vous savez seulement que Il ou Elle est un "Maître intérieur",
quand vous rencontrez le Maître physique qui est exactement pareil.
Alors vous dites : "Ah ! j'ai vu Votre corps de transformation intérieur."
Pour voir ce corps de transformation intérieur,
vous méditez bien et pénétrez ce niveau.
Le Maître est partout, du monde physique au monde astral,
et du monde de l'intellect à la région créative,
à la région du vide,
puis à la cinquième dimension de la Maison des Maîtres.
Et puis au-delà, bien au-delà, bien au-delà.
Donc selon votre niveau,
Vous rencontrerez le Maître intérieur à un niveau différent
bien que le Maître soit éternel, que Son existence n'ait pas de fin,
il est partout et en tout lieu.
D'accord ? C'est ça le Maître intérieur.
Avant tout, continuez de méditer ?
Oui. Médite plus.
Mais tu n'as pas à prier* pour toutes ces choses.
Médite et un jour le Maître te rendra visite.
On dit que quand le disciple est prêt, le Maître apparaît.
Ça vaut aussi pour l'intérieur.
Autre chose ? Une autre question ?
Oui, monsieur. Toi, le musulman.
Bonjour, Maître. (Bonjour !)
Quand je méditais auparavant...
Je veux dire que j'ai eu de merveilleuses expériences
et je me sentais vraiment bien.
Mais... je n'avais vraiment pas de questions
mais quand je médite maintenant, je ne me rappelle rien,
mais quand je reviens, je me sens vraiment bien intérieurement.
Tu te sens bien ou pas ? (Oui, je me sens vraiment bien intérieurement.)
Mais tu as oublié. (J'ai tout oublié.)
Ce que tu as vu ? (Oui.)
Bon. Ce n'est pas mal. Ça signifie que tu as progressé.
Tu es allé un peu plus haut que le mental,
pour que le mental ne se rappelle pas. D'accord ? (Bien, d'accord.)
Parfois tu te rappelles.
Parfois le mental n'est pas capable d'enregistrer tout ça pour toi.
Mais tu te sens de mieux en mieux tout le temps ? (Oui, je me sens bien, oui.)
Ça signifie que tu progresses, ça va ? (D'accord.)
Merci. (Oui.)
Nous devons nous détacher même des visions,
pour être désintéressés, être sans ego.
Un à un, nous nous débarrassons de tous ces niveaux subtils d'ego
pour être un avec "Cela". (Je comprends.) Cela signifie toutes choses.
Pour être un avec toutes choses, tu dois perdre ton Soi.
Par conséquent, il n'y a personne qui s'assoit là pour voir les visions,
à moins que ce ne soit vraiment nécessaire, d'accord ?
Mais ce n'est pas tout ! Il va falloir que tu continues.
Oui ? Oui, bien sûr, madame. Oui, venez ici. Ici, ici.
Oui, il y aura... Oui, oui... des gens.
Ce qu'elle veut dire, c'est que quand elle médite,
le cerveau n'arrive pas à lui expliquer ce qu'elle voit.
Dans les visions, oui. (Dans les visions.)
Bien que nous soyons tous égaux,
le cerveau de tout le monde n'est pas pareil. Oui ?
C'est pourquoi, par exemple certains apprennent rapidement,
d'autres apprennent lentement.
Il en va de même pour les mémoires spirituelles.
Parfois le cerveau est capable de s'étendre un peu plus loin dans le royaume spirituel
pour enregistrer la vision et la ramener.
Certains cerveaux n'en sont pas capables, mais ça ne signifie pas que vous n'ayez pas de vision.
Toute personne qui est initiée à la Méthode Quan Yin a la Lumière et le Son.
C'est pourquoi parfois vous vous réveillez en pleine nuit
ou bien votre mari vous donne un coup
et vous vous réveillez soudain pour voir la chambre pleine de Lumière.
Et ça dure une minute ou presque,
alors vous savez que vous avez été quelque part.
Mais vous ne le saviez pas.
Si vous n'aviez pas reçu des coups ou été réveillée par votre mari ou votre fils
ou tout autre bruit à ce moment-là,
vous ne sauriez pas que vous étiez dans la Lumière.
Tu comprends ? Oui.
Parfois vous vous réveillez...
Oh ! ce n'est pas seulement dans la Lumière,
mais vous vous réveillez en sentant que la vibration du Quan Yin est toujours là,
comme si vous étiez revenue de quelque part.
Ou parfois vous avez l'impression d'une chute rapide,
et vous vous réveillez en sursaut.
Ce sont là la vision intérieure et les expériences intérieures
que le mental n'arrive pas toujours à enregistrer pour vous.
Ou bien le mental les a enregistrées
mais quand vous vous réveillez, vous êtes occupée.
Vous ne pensez plus aux choses spirituelles.
Vous devez faire un millier de choses dans la maison
et voir des milliers de personnes hors de la maison.
Et vos affaires, vos enfants, votre mari,
votre mère, votre belle-mère, etc...
Tout le monde demande votre attention
et vous ne pouvez même pas avoir le temps de jouir de ce qui est enregistré. D'accord ?
Tout comme vous avez un CD à la maison, mais vous n'avez pas le temps de l'écouter,
alors vous ne pouvez pas écouter les chansons. D'accord ?
Néanmoins si vous voyez votre vie s'améliorer sans cesse,
votre amour se développer,
votre bonheur de plus en plus grand chaque jour,
c'est le fruit spirituel, d'accord ?
Alors vous savez assurément
que chaque nuit vous voyagez avec le Maître dans la dimension supérieure,
que vous vous en souveniez ou pas.
Autrement par quel moyen votre personnalité change-t-elle ?
Par quel moyen votre amour grandit-il ?
Par quel moyen votre sagesse se développe-t-elle de jour en jour ? D'accord ?
Pour en revenir à cette dame là-bas, est-ce que cela signifie que
si on est un peu distrait et qu'on n'a pas bonne mémoire comme moi,
on met plus de temps à apprendre la méditation ?
Si on est un petit peu oublieux ou un petit peu étourdi comme moi ?
Tu veux dire qu'à cause de la méditation, on est plus oublieux qu'avant ?
Non, je suis oublieuse et je suis un peu distraite.
Alors ? Alors qu'est-ce que... ? C'est comme elle ?
Oh ! tu veux dire que tu ne te rappelles pas la vision quand tu te réveilles ?
Oui, ou peut-être que je ne ...
Je mets du temps pour apprendre parce que je suis un peu distraite.
Tu ne vois pas la Lumière ? (Pas très souvent, non.)
Pas très souvent. Ça signifie que tu La vois !
Le moment où tu La vois, c'est à ce moment-là que ton cerveau, ton attention est éveillée.
C'est à ce moment-là que tu La vois.
Le moment où tu ne La vois pas, ça signifie que tu es dans un sommeil ou dans un samadhi profond,
et quand tu reviens, tu ne te rappelles pas.
Donc, même si tu ne La vois que de temps en temps,
sache avec certitude que tu La vois tous les jours. D'accord ?
Même pendant ton sommeil.
La plupart du temps, vous voyez des visions et vous allez dans une dimension élevée
avec le Maître pendant le sommeil comme je viens de le dire.
Car au cours de la journée, bien que vous essayiez de méditer,
vous dormez la moitié ou les deux tiers du temps,
et le tiers restant, vous pensez
à tout sauf au Maître, à Dieu ou aux Noms sacrés.
C'est pourquoi même pendant les méditations,
beaucoup d'entre vous ne pensent pas qu'ils voient la Lumière, bien qu'Elle vienne.
Ou bien parfois juste quelques secondes, vous tremblez
comme si des courants électriques traversaient votre corps et puis ça s'arrête.
Parce que votre attention n'est pas concentrée.
Mais alors pendant la nuit lorsque vous dormez,
votre mental, votre cerveau actif est au repos,
et alors le Maître peut vous aider à vous sortir plus vite. Oui ?
Il n'y a personne qui n'ait pas de vision.
Tout le monde en a, croyez-moi.
Oui ?
J'ai une autre question à propos du cerveau. Est-ce possible que...
Je suis un étudiant d'université. Est-ce possible que
toutes les informations que j'accumule au cours de mes études
interfèrent avec ma pratique spirituelle?
Parfois, oui. Parfois, oui.
Trop de développement du pouvoir intellectuel
parfois cause préjudice au développement spirituel.
Mais ça ne signifie pas que tu ne peux pas progresser, d'accord ?
Tu auras plus de bienfaits la nuit quand tu dors
plus que quand tu médites. Oui.
Mais je vous ai dit à plusieurs reprises
que le signe le plus sûr de votre progrès spirituel est que votre vie change tous les jours.
Il vous arrive des miracles.
Il vous arrive des miracles en période de difficulté.
Au moment de l'urgence vous sentez que quelqu'un est là.
En fait, certains voient que le Maître est là,
certains sentent la présence du Maître.
Pourtant le Maître est là.
Ou alors votre vie change pour le mieux.
Oui, vous êtes plus aimants, plus tolérants
plus sages, plus compréhensifs.
Voilà un signe sûr de progrès spirituel.
C'est un signe sûr que vous voyez la Lumière,
quelque part dans votre sommeil ou quand vous êtes en samadhi.
Quand vous revenez, vous oubliez.
Après tout, si vous voyez la Lumière au paradis,
vous allez voir le Père au ciel et vous revenez en restant une personne médiocre,
qui veut ça ? Vous voyez ?
Donc même si nous oublions la vision, mais que notre vie a changé pour le mieux,
c'est ça le bienfait, c'est ce que nous voulons.
Oui, nous devenons un saint pendant que nous vivons.
Pendant que nous sommes encore vivant, nous pouvons être une personne sainte, donc c'est bien.
D'autres questions ? Oui.
Maître, croyez-Vous aux licornes ?
Et si Vous pouviez me dire de quel niveau elles sont ?
(Li... ?) Licornes.
Oh ! licorne ! Elles sont du niveau des animaux.
Sur le plan spirituel, cependant.
Je veux dire, parce qu'elles ne sont pas dans cette dimension.
C'est ce à quoi je me réfère.
Eh bien, certains les voient.
(Oui.) Mais c'est rare.
(Oui.) Certains les ont vues.
Eh bien, elles sont du niveau du règne animal spirituel.
Quand vous allez au paradis, vous voyez aussi des chiens, des chats et tout le reste.
Donc peut-être sont-ils ensemble quelque part.
Merci.
Tu aimes les licornes ? (Oui, beaucoup.)
Dommage.
En as-tu vues ?
Je n'en suis pas très sûr. Je crois que oui.
Tu crois ? Alors pourquoi tu ne le lui as pas demandé ?
Bon, il vaut mieux que tu aimes Dieu.
Eh bien, j'ai deux cornes parfois. Je peux en prendre une pour toi...
quand je suis en colère !
C'est fini, hein ?
Très bien, je vous reverrai demain.
Je vais voir quelqu'un d'autre maintenant. Un groupe spécial, oui ?
Si vous voulez méditer ici pendant un moment, c'est bien.
Sinon, vous pouvez retourner dans votre chambre et méditer.
Maître rencontre les Occidentaux Le matin du 30
Oui, bonsoir.
Je vous ai amenés ici au cas où vous auriez encore des questions.
Cette salle est éclairée.
Si vous ne voulez pas poser des questions, c'est bien.
Alors vous pouvez méditer. D'accord ? Faites ce dont vous avez envie.
Toute demande que vous avez, dites-le-moi maintenant.
Vous avez cinq minutes.
Pas vraiment, vous avez une heure.
Bon, êtes-vous contents de vos cornflakes et mueslis ?
Ça va là-bas ? Ce n'est pas trop loin ?
Vous ne préférez pas rester ici ?
Certains le veulent-ils ? Bien entendu ! Certains peuvent s'asseoir là-bas.
Oui, des casse-cou, venez ici.
Apportez vos coussins, vous serez à l'aise.
En êtes-vous sûr ?
Vous voyez, nous les femmes sommes plus naturelles, spontanées, franches.
Bon, je pense que c'est bon. Oui, je crois...
Oui, bien entendu ! Assois-toi ! Ils ne sont pas... Ils ne ...
Prends toute la place, trésor. Prends-la. Montre-leur !
Oui, tu peux t'asseoir ici, trésor. Ne t'en fais pas.
Ou bien assois-toi là-bas.
Oh ! voilà. Maintenant nous y voilà.
Ah... huh ! Oh ! mon Dieu !
Qui va vous manger ? Vous êtes si maigre.
Ça va ? Sinon, vous poussez un peu plus loin, la chose ici...
Pendant un moment, oui. Vous allongez les jambes si vous voulez.
Bon. Maintenant allez-y !
Vous vous sentez mieux ainsi ?
Si vous voulez, vous pouvez venir un peu plus devant. Bien, oui !
Oui, assoyez-vous près des biscuits et des bonbons,
pour que vous vous sentiez plus chez vous
Oui, ceux qui sont derrière peuvent venir ici.
Comme vous voulez, d'accord ? C'est comme vous voulez.
Seulement ne... Oui, c'est tout.
Au milieu, non ! Il y a une caméra au milieu.
Oui, c'est plus convivial comme ça. Oui !
Voulez-vous me donner ceci.
Bon, nous allons le mettre là. Merci.
Nous allons commencer à nous amuser un peu. N'est-ce pas ?
Oui !
Voyez ça ! Ça fait plus personnel, non ?
On se sent plus chez soi, oui ?
À part les cornflakes, c'est tout ce que nous voulons.
Oui ! Hmm...
Tenez !
Un chacun ! Vous en aurez encore d'autres plus ***.
Oui, ceux-ci sont pour vous.
Si vous voulez, vous pourrez en prendre plus, plus ***.
Vous n'avez pas peur de grossir ?
Qu'est-ce que c'est ? "Good Grouse" - une boisson instantanée aux céréales.
Oh ! Ils veulent s'assurer que je sais que vous avez quelque chose ici.
Car parfois, vous ne pouvez pas tout avoir ici.
Mais c'est pour... c'est bon !
C'est juste là ! Regardez ! Voilà pour vous, pour trinquer.
Je ne crois pas que cela va aller jusqu'à vous.
Oui.
Vous payez le prix de votre timidité !
Da da... La prochaine fois, vous saurez.
Si vous voulez des gâteaux, venez me voir.
C'est à quoi ? A la noix de coco ? Au gingembre ? Gingembre, hein ?
Oh ! C'est bon pour vous. Prenez du gingembre. Un bonbon au gingembre.
La couleur est comme ça et l'intérieur comme ça, d'accord ?
C'est bon pour votre rhume.
Je vous ai entendus renifler et tousser un peu.
Mmm... mmm... Non, non. C'est collant.
Je vais vous raconter une histoire vraie, une histoire très drôle.
Une fois, nos résidents mangeaient des pépites de cacahuètes.
Vous savez les pépites ? (Oui, des pépites.) Oui, des pépites.
C'était à la façon chinoise, vous savez ? Très molles.
Presque comme les pépites françaises ou allemandes.
C'est pareil, mais ceux-ci sont noirs avec du vrai sucre roux non raffiné. Collants !
Et ils mangeaient, mangeaient, mangeaient, mangeaient.... ensemble.
Et puis tout à coup, un des messagers Guan Yin,
des résidents,
sortit quelque chose de sa bouche et le leva,
il l'examina pendant un moment et dit : "Hé, frères ! Arrêtez de manger !"
Tout le monde était interloqués : "Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?"
Il répond : "Je pense que ce n'est pas végétarien."
"Pourquoi ? Pourquoi ce n'est pas végétarien ?"
Il répond : "J'ai trouvé une dent dedans."
Vous avez compris ! C'était sa propre dent.
Si vous voulez savoir qui c'était, vous pouvez regarder autour de vous
et si quelqu'un rit avec une dent en moins, c'est lui.
Vous avez déjà des bonbons ?
Oh ! vous pouvez en manger pour avoir un peu d'énergie rapide pour le plaisir. Pas mal.
Bien, avez-vous écrit votre livre ? Des questions ou un livre ?
Un livre de questions.
Passe le micro.
Oui ! Parfois c'est mieux de la mettre d'abord par écrit,
vous pouvez mieux l'articuler
et éviter beaucoup de gaspillage de séquences vidéo.
Oui, ma première question est :
Comment un disciple devient-il messager Guan Yin ?
Oh ! Pourquoi ? Pourquoi devrais-je te le dire ?
Parce que je suis intéressée.
C'est un secret. (Oh !)
Tu es intéressée... hum ! Ça, tu peux le leur demander. Oui !
Tu peux le demander aux messagers Guan Yin, à n'importe qui parmi eux. (D'accord.)
Ils te diront quoi faire, où aller. (D'accord, merci.)
Non, non, attends ! Elle a encore un gros livre à venir.
Je sais que beaucoup de gens ont...
entre guillements, "La tête dans les nuages."
Et ils me demandent
comment être plus efficaces et organisés sur le plan terrestre.
Y a-t-il une idée que Vous pourriez partager avec moi ?
Qui a "la tête dans les nuages" ?
Eh bien, je connais beaucoup de gens qui se sentent ainsi.
Te sens-tu ainsi ? (Non.)
Non ? Alors comment puis-je te le dire ? Hum ?
Ils devraient se le demander, non ?
"La tête dans les nuages." Laisse-moi voir. Qu'as-tu vu là-haut ?
Demande-leur, qu'ont-ils vu là-haut ? Bon, ça c'est la première question.
Et s'ils n'ont rien vu, alors pourquoi sont-ils coincés là ?
Dis-leur simplement de descendre s'il n'y a rien à voir dans les nuages.
Eh bien, il n'y a pas vraiment grand-chose que vous puissiez faire.
Chacun est différent.
Certaines personnes ont la tête blonde, d'autres sont tête en l'air,
d'autres encore ont la tête noire.
Certains sont juste comme ça. Oui ?
Dans les pays occidentaux,
les gens ont tendance à se moquer des blondes.
Je ne parle pas de toi.
J'aime les blondes, moi aussi. Regardez, j'ai des mèches blondes ici, pour m'amuser.
C'était une histoire drôle sur une blonde.
Il y avait une fille blonde.
Elle était très virulente sur les blagues de blondes.
Vous savez, elle détestait qu'on se moque des blondes.
C'était une vraie blonde.
Elle avait un club ou mouvement,
anti blagues de blondes à travers le pays.
C'était elle la présidente.
Partout où elle allait, à toute occasion,
si les gens se moquaient des blondes, elles les attaquaient immédiatement.
Oui, c'était une très, très grande activiste pour les blondes.
Bon, un jour qu'elle était en vacances,
elle conduisait sur l'autoroute
pour se rendre sur le lieu de ses vacances.
Alors le long de l'autoroute...
L'autoroute était très...
vous savez, c'est l'une de ces parties très élevées
comme un pont très haut en l'air,
et en-dessous il y a toutes ces autres routes,
des intersections, une section avec plusieurs routes.
Elle conduisait en haut de l'autoroute,
sur la route du dessus, sur l'autoroute.
Elle conduisait et à sa droite elle vit,
un peu plus loin,
loin de toutes ces labyrinthes de routes,
elle vit un champ de blé.
Et dans ce champ, il y avait un bateau
dans lequel était assise une blonde.
Elle était si furieuse qu'elle dit :
"Encore une ! Encore une blague sur les blondes évaporées."
Oh ! mon Dieu ! Je dé*** ça."
Et puis elle ouvrit la fenêtre et cria :
"Hé, toi ! Toi, là-bas !
Je t'interdis de te moquer de moi comme ça !
Attends que je nage jusqu'à toi et te donne une bonne correction !"
Le bateau !
Vous ne la trouvez pas drôle ?
L'avez-vous compris ? (Oui, pas mal.)
Pas mal. Bon, bon.
Bien, certaines personnes sont ainsi.
Eh bien, quel mal y a-t-il à ne pas... Quel mal y a-t-il à ça ?
Eh bien, ils trouvent difficile de garder un travail
ou de fonctionner dans la vie mondaine.
Donc, que font-ils d'ordinaire s'ils ne fonctionnent pas ?
Eh bien, ils essayent de fonctionner et font de leur mieux,
mais ils ont le sentiment de ne pas avoir les pieds sur terre.
Moi, non plus.
Regardez, je suis toujours sur un plateau élevé. (En l'air !)
C'est difficile pour moi d'avoir les pieds sur terre où que ce soit.
Je ne vois même pas le parterre !
Où que j'aille, vous recouvrez tout le sol.
Je ne peux même pas trouver le sol pour y marcher.
Vous savez quoi ? Ils exagèrent probablement leur problème. Oui.
En le grossissant ?
Non, non, ce n'est pas ça, mais nous avons tous le même problème.
Demande à n'importe qui d'entre eux s'ils fonctionnent vraiment ici correctement
ou s'ils sont vraiment heureux dans leur travail... (C'est vrai.)
...ou s'ils veulent vraiment garder un partenaire tout le temps.
Nous ne faisons qu'essayer tous !
J'essaye moi aussi de garder mon travail ici,
parce que je n'aime pas mon travail non plus,
mais je n'ai pas d'autre choix pour changer.
J'ai demandé un nouveau travail,
mais Ielle dit toujours : "Oh ! nous verrons."
Donc ça va. Aujourd'hui tu l'aimes, demain tu ne l'aimes pas.
Fais seulement de ton mieux !
Il n'y a pas grand-chose que nous puissions faire dans ce monde,
sauf d'apprécier ce que nous avons,
et tirer le meilleur de chaque situation.
Si vous pouvez changer de travail, essayez ! Changez !
Si c'est mieux pour vous, alors vous restez là.
Si vous pensez que ce n'est toujours pas bon, alors pourquoi ne pas en changer,
si vous pouvez vous le permettre, d'accord ?
La seule chose, c'est qu'avant de changer de travail,
assurez-vous d'abord d'avoir une sécurité financière.
Ne quittez pas d'abord un travail pour chercher un autre ensuite.
Ce sera difficile.
Mais il n'y a pas de mal à chercher un autre travail
ou environnement dans lequel travailler.
Parce que parfois les collègues, le patron, le lieu du travail sont aussi très importants !
Ce n'est pas très facile de trouver un endroit ou un travail
que vous aimez tout de suite ou que vous aimerez pour toujours !
Alors ne vous en voulez pas.
Si vous pensez vraiment que c'est encore supportable,
alors accrochez-vous-y pendant un moment.
Sinon, si vous pensez que ça pourrait être mieux, alors chercher ailleurs. Oui?
Cela concerne-t-il seulement le travail ou le mari également ?
(Tout.) Tout !
Même conseil ! (Oui.)
C'est très difficile de trouver la satisfaction dans ce monde
à moins que d'accepter n'importe quoi, et que ça vous soit égal,
alors c'est bien aussi.
Si vous n'êtes pas satisfaits, il faut essayer de trouver un moyen, d'accord?
Oui ? (Oui, d'accord...) Nouveau livre. (C'est vrai !)
C'est le dernier à partager avec Vous. (Ça va.)
J'ai un proche parent.
Il est de foi chrétienne et respecte les dix commandements.
Ils me demandent toujours si je respecte le Sabbat
qui est le samedi selon leur croyance. Et aussi...
Chez les chrétiens c'est le samedi ? C'est censé être le vendredi, non ?
Non, c'est samedi. (Pour certains, c'est le samedi.)
Oh ! samedi, dimanche. Oh ! D'accord.
C'est ainsi que j'ai été élevée moi aussi.
Ils disent que Dieu a béni le septième jour,
en a fait un jour saint et l'a séparé de tous les autres jours... (Oui, c'est vrai.)
...et nous devons le célébrer en n'achetant pas et en ne vendant pas
mais en nous reposant ce jour-là. (C'est vrai.)
Ma question est, comment faire face à cette demande de mes parents
avec amour et compassion ?
Dis-leur que tu respectes le Sabbat d'une façon différente, un jour différent.
Notre méditation de groupe, voilà le jour de Sabbat.
À l'origine, c'était comme ça.
Vous voyez, nous devrions réserver un jour pour méditer,
pour penser à Dieu. Vous vous rappelez ?
C'est pourquoi je vous ai dit d'aller à la méditation de groupe
le dimanche, le samedi ou tout autre jour.
Oui, faites-en un jour pour vous. Vous voyez ça ?
C'est très, très conforme au plan de Dieu, vous voyez ?
Mais si vous n'avez pas un Maître, une bonne méthode,
vous respectez le Sabbat pour quoi faire ?
Juste pour perdre votre temps et gaspiller vos précieux moments.
Mais je sais qu'ils ne comprennent pas ça.
Dis-leur que tu le fais un jour
mais c'est juste entre toi et Dieu, c'est pratique pour toi.
Tu te rappelles Dieu. (Tous les jours !) Oui, oui, tu le fais.
Mais à cause de ta façon de travailler et ta façon de vivre,
observer un jour ne signifie pas que tu doives le faire ce jour précis.
Bien entendu, ils ne seront pas complètement satisfaits de ça.
Mais que diable ! Tu vis pour eux ou pour toi ?
Bien... Oui.
Oui, c'est ennuyeux.
Nous pouvons seulement nous accommoder autant de l'opinion et du sentiment des autres.
Pour le reste, tu dois être toi-même. D'accord ?
Tu peux seulement en faire autant que tu peux
sans avoir à sacrifier ton individualité et ton spirituel.
Ils sentent que c'est leur salut
et c'est la seule chose qui les amènera aux Portes de perle.
Dis-leur... Félicite-les !
Tu as ton chemin, et tu crois que
ceci t'amènera également aux Portes de perle et au-delà.
Probablement la leur les amènera seulement aux Portes de perle
mais la tienne te fera entrer dedans. (Entrer dedans.)
Dis-leur que tu le sais assurément par ta propre expérience. Oui.
D'accord ? (Merci.)
Dis-leur que non seulement le jour du Sabbat,
mais 24h/24h, chaque jour de la semaine, du mois, de l'année,
tu te rappelles toujours Dieu,
et Dieu est avec toi, ça tu le sais avec assurance.
Et s'ils te demandent comment tu en as la certitude,
dis-leur : "Je le sais tout simplement. Tout comme quand je suis amoureuse de quelqu'un,
je le sais et il le sait. Vous ne pouvez pas le savoir." Oui ?
Eh bien, ils ont leur droit et tu as le tien. D'accord ?
Ils ont leur croyance et tu as la tienne, oui ?
Leur croyance n'est basée que sur les livres,
ta croyance est plus basée sur l'expérience, alors qui est le meilleur ?
Mais pas besoin de discuter. Dis-leur seulement : "Je le sais, c'est tout."
"Je suis heureuse comme ça,
Dieu est avec moi et je le sais pour sûr." Finito !
Dis-le très gentiment. (Oui.)
Félicite-les d'abord pour leur grande foi en Dieu.
Dis-leur que tu as la même foi.
Mais comme nous avons chacun notre vie,
nous devons nous arranger pour faire Sabbat un autre jour. C'est tout !
Toi, c'est le samedi, ou le dimanche ou le vendredi.
Parles-en.
Pardon, Maître ?
Es-tu une vraie blonde ou as-tu teint les cheveux ?
Maître, ma question concerne Vos propos d'hier.
Vous aviez dit quelque chose de très important, je pensais
que Vous parliez de la mauvaise utilisation de l'énergie psychique,
et d'utiliser la guérison spirituelle sur les autres.
Parfois dans ma vie de tous les jours, je passe devant un accident de la route
ou bien je vois quelqu'un en détresse quelque part, ou quelqu'un est malade
et mon penchant intérieur est de vouloir envoyer de l'amour où que ce soit.
Oh ! Ça va ! Ça va. (Ce n'est pas interférer ?)
Non, non. Ça va. Ce n'est que de la compassion.
C'est seulement de l'amour, comme si cette personne c'était toi. Oui ?
Et un autre... C'est différent, nous faisons tous cela.
C'est la réaction naturelle d'une personne qui est pleine d'amour en elle-même.
Mais celui qui fait ça pour gagner sa vie
comme, tu sais, les gens viennent les voir, les supplient
et alors ils posent la main sur eux, utilisent le pouvoir psychique, astral
pour réarranger le désordre psychique et tout le reste, c'est probablement...
Ce n'est pas ton cas, d'accord ? Ne t'en fais pas.
Dans ce cas, j'ai une autre question à propos de la guérison.
Les méthodes telles que "l'acu-pression" et la réflexologie
où on fait des pressions sur quelqu'un pour le guérir mais pas psychiquement...
Non, ça va. Ça va. (Ça va ?)
Oui, parce qu'il y a des points dans le corps,
reliés aux nerfs, au système nerveux.
Et en pressant ce genre de point,
tous les nerfs seront activés et guériront. (Oui.)
Comme si l'on a un blocage dans la veine
ou dans les articulations. Oui !
Et quand tu fais une pression, ça envoie un flux pour le réguler.
Tout comme quand tu débouches tes toilettes ou ta tuyauterie. D'accord ?
J'aime ces méthodes-là, parce que
les gens peuvent aussi apprendre à s'en servir,
(Oui, en massage...) et une fois qu'ils les ont apprises,
ils peuvent se guérir eux-mêmes ou préserver leur santé. (Oui, c'est utile.)
Oui, pas de problème. (Merci.) Je t'en prie.
Le massage, l'acupuncture, l'acu-pression, la médecine
sont tous des moyens naturels pour soigner les maladies physiques.
Seul le pouvoir spirituel peut soigner les maladies spirituelles.
Ma question est,
lorsque je médite très tôt le matin ou la nuit
je sens une énergie dans mes jambes.
Cette énergie est difficile à supporter.
Je comprends.
Elle a tendance à remonter dans mon corps.
J'essaye de la supporter pour surmonter cette sensation,
mais je ne sais pas si c'est bon pour moi, que j'essaye de la supporter.
Parfois je veux me lever, étendre les jambes
et faire de la gymnastique,
mais je ne sais pas si c'est bon que je le fasse.
Tu peux te masser un peu et ça ira mieux immédiatement,
et change la position de la méditation.
Par exemple, si tu méditais sur la Lumière,
change pour faire le Son.
Mais pourquoi est-ce toujours
très tôt le matin ou la nuit pendant que je médite
et non pas pendant la méditation dans la journée ?
Peut-être parce qu'il fait froid.
Nous avons parfois des rhumatismes. Peut-être que c'est ça.
Tu devrais apporter quelque chose comme ce sachet iso thermique,
et chaque fois que tu sens la douleur comme tu l'as expliqué,
tu la frictionnes comme ceci. Ça soulage. D'accord ?
Tu sais qu'est-ce... ? (Merci beaucoup.)
Tu as d'autres questions ? C'est tout ?
Oui, pour le moment, plus de questions.
Maître, on me dit toujours au travail :
"Il faut manger de la viande, sinon tu deviendras anémique et faible."
Quelle est la bonne réponse à cela, quand les gens n'arrêtent pas de vous dire ça ?
Tu es anémique ?
Ils n'arrêtent pas de dire au travail : "Tu deviendras faible si tu ne manges pas de viande."
Oh ! dis-leur de s'occuper de leurs propres affaires.
Dis-leur que tous les gens qui sont à l'hôpital sont des mangeurs de viande.
Beaucoup d'entre eux, nombre d'entre eux, oui ?
Aujourd'hui, plus nous avons de la viande, plus nous devons construire d'hôpitaux.
Voilà la réponse, d'accord ?
Et s'ils continuent, dis-leur de s'occuper de leurs affaires.
C'est la dernière carte.
Parce que parfois si tu leur dis : "De quoi je me mêle,"
ils seront fâchés.
Ils se sentent insensibles, ils te trouveront insensible.
Dis-leur seulement que tu vas bien, tu es fort. Oui !
Y a-t-il un moyen de le leur prouver ?
Eh bien, ce que je fais...
Ça dure depuis six mois. (Quoi ?)
Ça fait six mois qu'ils me demandent la même chose.
Donc, après le travail, je marche énergiquement jusqu'à la voiture
et je suis le seul en tête.
Les autres semblent traîner derrière.
Ça en soi, c'est parlant !
Oui, dis-le-leur, oui. C'est comme ça.
Et ils ne se taisent toujours pas ?
Eh bien, non, jusqu'à il y a quelques semaines
avec un camarade, nous avons fait une course jusqu'à la voiture et je l'ai battu.
Et tu l'as battu ? (Oui !)
Ils ne se taisent toujours pas ? (Non.)
Ah ! les gens sont seulement si effrayés ou indiscrets, tu sais ?
Parfois ils sont très indiscrets.
Parfois ils ont peur car on fait quelque chose qu'ils ne peuvent pas,
ils savent que c'est bien, mais ils luttent intérieurement,
alors ils essayent de prouver qu'on a tort.
Oui, c'est tout. Ils ont peur.
Je pense que certains d'entre eux le disent pour mon bien,
mais il y en a beaucoup qui le font seulement pour être ...
parce qu'ils mangent de la viande et se sentent mal à l'aise.
Bien, bien.
Enfin, il y a des choses plus positives que tu peux faire aussi.
Tu imprimes une partie de "Pourquoi être végétariens ?"
ou "Le bienfait du régime végétarien."
ou "Survivre au 21e siècle."
Imprime les pages les plus intéressantes, frappantes et logiques
de ces livres
et donne-les-leur : "Tenez ! Voici vos réponses !"
Et c'est leur problème s'ils prennent le temps de les lire ou pas.
Ça pourrait les aider. Oui ?
Car tu ne peux pas leur répondre sans cesse, et discuter de long en large.
C'est très fatiguant.
Mais quand ils verront les mots noir sur blanc !
Tu sais quoi ? Les gens d'aujourd'hui ne croient qu'aux mots imprimés.
Oui, d'accord ?
Quand c'est un journal, c'est écrit : "Oh ! Ça doit être vrai !"
Quand c'est quelqu'un, un best-seller
tu sais, comme le fils de Baskin Robbins, John Robbins,
alors ils y croient :
"Regarde, un best-seller ! Millionnaire par dessus le marché !"
D'accord ? Au suivant. (Juste...) Oh ! tu en as encore une ?
Oui, bien entendu ! Pas de problème. (Oui, encore une question.)
Comment allons-nous...
Si nous créons beaucoup de mauvais karma après avoir été initiés,
comment pouvons-nous brûler cela ou nous en débarrasser
avant de sortir du monde physique ?
Comment nous débarrasser de ce karma ?
Oh ! Le futur karma s'en va au moment de l'initiation.
Mais le karma prédestiné,
pour lequel tu es né dans cette vie,
suit son cours.
Mais quand tu médites beaucoup et avec l'aide du Maître,
les choses s'arrangent, sont plus douces, plus lubrifiées,
ainsi tu ne ressens plus trop de souffrance,
quand tu dois subir ton karma.
Suivant. Oui !
Maître, il y a eu une organisation dans le passé.
C'était en l'an 1100 ou 1200 : Hildegard de Bingen.
Je ne sais pas si Vous avez entendu parler d'elle ou pas.
Elle a écrit non seulement comment se soigner, mais aussi beaucoup de musique et tout le reste.
Et c'est en train de renaître en ce moment.
Maintenant ce que je voudrais savoir est,
y a-t-il eu un moment où des guérisons ont été faites en utilisant de la viande ?
Car je sais qu'elle utilisait la viande et les plantes,
surtout du foie de chevreuil.
Et elle utilisait aussi du vin pour faire des fortifiants.
Maintenant, y a-t-il eu un moment où ces choses étaient acceptables ?
Ou était-ce juste des choses encore incomprises à ce moment-là ?
Ça ne devrait être accepté à aucun moment
sauf quand vous n'êtes pas initiés,
sauf s'il n'y a rien d'autre sur cette planète
qui puisse substituer ces choses.
D'accord ?
Bien sûr ! Tu le sais. (Merci, Maître.)
Par exemple,
même pour la façon de calmer notre faim tous les jours, il y a deux façons. Tu vois ?
Tu peux calmer ta faim avec de la viande
ou tu peux le faire avec le régime végétarien.
La viande végétarienne et la viande animale. Tu vois, il y en a deux sortes.
Dans les deux cas, on est rassasié. D'accord ?
Mais à long terme,
le mangeur de viande se détériore plus que le végétarien,
en terme de santé. D'accord ?
Donc tu peux le voir, d'accord ? Oui.
Merci, Maître. Juste un point, bien qu'en référence...
Mais c'était une guérisseuse.
Bien sûr, elle pouvait utiliser n'importe quoi, tout ce qu'elle voulait pour guérir les gens.
Comme les médecins. Oui ? Tu vois ? Oui, au suivant.
La réponse à cette autre personne aussi, qu'il pourrait utiliser :
les éléphants et les hippopotames sont parmi les animaux les plus forts du monde
et pourtant ils sont végétariens.
Cite-les ? Oh ! cite-les pour... (Pour leur parler...)
Par exemple. Oui, bien entendu. Tu peux faire ça, oui.
Mais nous avons écrit la plupart des informations dans :
"Pourquoi devons-nous être végétariens ?" D'accord ? "Le bienfait du végétarisme."
En fait, nous ne devrions pas dire : "Pourquoi devrions-nous être végétariens ?"
mais dire : "Le bienfait du végétarisme."
Le bienfait certain, la preuve absolue,
le régime végétarien essayé et adopté.
C'est plus positif.
Oui, quelque chose comme ça. Ré-imprime-le.
Tu sais, fais seulement une copie de cette petite partie et donne-la-leur,
souligne les parties importantes.
Comme par exemple, Mohammed était un...
un ancien champion de lutte.
Hein ? (C'était un boxeur.) Un boxeur, oui.
Mohamed Ali, oui. Il était végétarien, par exemple.
Einstein, végétarien. Socrate.
Oh ! beaucoup, beaucoup, beaucoup sont végétariens.
Ok ? Très bien, au suivant. Question suivante, oui.
Je suis initié depuis presque vingt jours,
et je trouve vraiment difficile de faire le Quan Yin.
Peut-être pendant dix minutes,
et ensuite il n'y a qu'un tumulte intérieur. C'est juste...
Oui, je comprends. Agité, oui. (Vraiment, oui.)
Tu n'y es pas habitué
parce que le courant du Son est trop puissant
et tout ce qu'il y a en toi se rebelle, tu vois ?
Comme le pouvoir négatif, la maladie,
toutes les mauvaises choses en toi se rebellent.
Mais continue et ça ira mieux.
Parfois tu pourrais t'asseoir pour un long moment,
tu oublies même le temps.
Tu peux augmenter le temps petit à petit.
Tu sais, par exemple d'habitude, tu peux t'asseoir seulement pendant dix minutes.
Contente-toi de ça. Contente-toi de ça.
Mais après un moment, tu ajoutes une minute par jour par exemple,
deux autres minutes demain, trois minutes les jours suivants
et 5 minutes la semaine suivante. Ou 30 secondes chaque jour
jusqu'à ce que tu fasses le compte. D'accord ?
Le mental peut supporter 30 secondes par jour, oui. D'accord ?
Et autre chose :
pour gagner ma vie, je fais du prélèvement de sang.
Je travaille dans le département de pathologie d'un hôpital.
Préleveur de quoi ? (Préleveur de sang.) Oh ! sang. Oh ! oui.
Des analyses de sang, quand on fait une analyse de sang.
Oui. Oui. Oui.
Alors j'ai affaire à beaucoup de malades toute la journée.
Et je me demande, y a-t-il... à part réciter les cinq Noms
avec chaque patient,
y a-t-il un autre moyen par lequel je peux me protéger ?
Oh ! tu ne te protèges pas, ça va.
Tu veux dire de la maladie ou de l'énergie ?
Oui, parce que parfois j'ai des patients
que je voudrais ne pas approcher. (Tu as peur ! D'accord.)
Répète les cinq Noms et lave-toi bien les mains
ou là où tu es en contact avec les patients, fais-le tout de suite après.
Oui, je le fais de toute façon puisque c'est ce qu'on doit faire.
Si tu le peux, prends du citron à la fin de la journée ou à tout moment.
(Du citron ?) Oui, du citron, pour te laver les mains. (D'accord.)
Ça coupe mieux l'énergie, la connexion psychique.
Du citron et du sel, d'accord ? (D'accord.)
Mais un peu, un peu. Juste quelques gouttes et du sel.
Tu t'en mets rapidement et puis tu te rinces les mains.
Ensuite tu te secoues les mains sept fois après ça,
pour couper la connexion psychique.
Si tu te sens mieux avec ça, fais-le. D'accord ? Ça aide.
Si tu ne te sens pas si bien, fais ça, d'accord ? (D'accord.)
D'accord ? (D'accord.)
Pas exactement sept fois ; mais plus de sept fois.
Après sept fois, tu peux les secouer plus,
chaque fois que tu le peux, mais sept fois au moins, oui ? Oui, d'accord.
Secoue-les vigoureusement, Secoue-les bien, où que...
D'habitude, tu les touches avec les mains, n'est-ce pas ?
Alors lave-les. Après les avoir lavées, secoue dès que c'est possible ;
avec une grande quantité d'eau, beaucoup.
Bien, les amis. Au suivant.
Bonjour Maître, Vous m'entendez ? (Oui, oui.)
Excusez-moi, je suis un peu nerveux
parce que je n'ai pas l'habitude de parler devant autant de gens.
Oh ! un grand garçon comme toi !
D'abord, je voulais Vous remercier pour tout,
parce que j'ai eu une vie très intéressante,
j'ai eu beaucoup de moments heureux et quelques moments tristes également.
Et je...
et il y a juste une petite partie de moi qui semble penser que tout est bien.
Donc je voulais Vous remercier pour...
Pour tout.
Ça va, frère, respire profondément, repose-toi,
et essaye de penser à ce que tu veux dire.
Il y a presque six mois,
j'ai connu un état très tranquille, et...
Tu as connu un état paisible ? (Oui.) Oui.
J'ai reçu beaucoup d'aide de Votre part.
Et puis j'ai commencé à trop y penser, et...
J'ai beaucoup lutté avec mon mental pendant un long moment.
Parfois je le laisse avoir le dessus, et c'est...
Es-tu si nerveux ?
Je voulais seulement dire que j'étais vraiment désolé.
J'ai eu beaucoup de pensées impures.
Tu as perdu du temps ?
Tu as perdu de bons moments à faire des choses pas trop bonnes, c'est ça ?
Ça va. Oublie ça, c'est du passé.
C'est ça qui te dérange maintenant ?
Bon, alors promets-toi de ne pas le refaire,
et c'est la seule chose que tu puisses faire. Pardonne-toi.
(Merci, Maître.) Je t'en prie.
C'est seulement que tu perds ton temps, pas celui d'un d'autre.
Alors recommence. D'accord ?
Nous faisons cela parfois. Nous nous ennuyons.
Nous nous ennuyons, alors nous nous relâchons.
Ne t'en fais pas pour ces petites choses.
Rappelle-toi que tu es Dieu. D'accord ? Tu décides de ce que tu veux faire.
Mais parfois ta décision n'est pas aussi noble que tu le veux.
Alors change-la, d'accord ? Très simple.
Es-tu encore nerveux ?
Bien, si tu veux poser d'autres questions plus ***,
tu ferais mieux de les mettre par écrit et de les lire :
Chère Maître, question numéro un,
j'aimerais savoir si
ça va de ne pas méditer 2h30 par jour.
Tiens...
Tu n'es pas si nerveux !
Pas beaucoup maintenant.
Il y a six mois, j'étais quelque part sur cette plage en Australie
et j'essayais de penser à une chanson
qui aiderait à m'enseigner quelque chose sur la Méthode Quan Yin.
Une chanson m'est venue à l'esprit et je l'ai chantée pour moi-même,
de plus, j'ai pensé que ça m'a rendu heureux.
Je me demandais si un jour, dans les jours à venir,
je pourrais Vous la chanter ?
Oh ! Si tu es bon, ils te laisseront gagner le concours.
Le premier jour du millénium, nous faisons une fête
et tu peux essayer de le leur dire
et ils te laisseront chanter dans l'un des programmes. D'accord ?
(Merci.) Ainsi tout le monde pourra l'écouter, d'accord ?
Plus de gens viendront aujourd'hui, mille ou quelque chose comme ça.
Alors garde-la pour le grand moment.
(Merci.) Je t'en prie.
Bonjour, Maître. (Bonjour.)
C'est un privilège d'être assis ici devant Vous.
Tu es trop humble.
Je repense aux choses
dont la dame parlait ce matin,
à propos des groupes religieux et du Sabbat.
Si nous nous référons à la même religion,
cette religion parle aussi des viandes pures et impures
selon la loi mosaïque.
J'étais assis à penser pendant qu'elle parlait,
que ces personnes ne sont pas encore illuminées... (Bien sûr.)
au fait qu'il n'y a pas de viandes pures et impures.
Nous ne devrions soutenir aucune de ces idées.
Ils ne sont pas encore illuminés sur le fait que les œufs aussi sont exclus du régime.
Oui, bien sûr,
mais ils ne sont pas aussi avancés pour qu'elle puisse leur dire tout ceci,
alors peu importe. Essaie d'y aller pas à pas, oui.
Dis-leur seulement de lire des passages de la Bible
où il est dit de ne pas manger de la viande et tout le reste.
Peut-être les liront-ils, peut-être que non.
Ma mère a environ 66 ans, c'est une musulmane.
Elle aimerait être initiée. Peut-elle être initiée ?
Oh ! bien sûr, ça va. (Ça ira ?)
Oui. Où est-elle ? (Elle est en Californie.)
Dis-lui de prendre part rapidement à la prochaine initiation.
Je Vous remercie.
Maître, je suis initiée depuis presque quatre ans,
je n'ai jamais fait l'expérience de la Lumière ou du Son.
La Lumière ou le Son ? Pas de Lumière, pas de Son ?
Oh ! ... Au revoir ! Alors pourquoi restes-tu ici ?
Nous sommes seulement un groupe de la Lumière et du Son ici.
Que fais-tu ici ? (Je sais.) Dans l'obscurité comme ça !
Tu es une espèce différente !
Es-tu sûre que tu veux encore nous fréquenter ?
Qu'est-ce qui te fait traîner si longtemps sans Lumière ?
Tu rampes dans l'obscurité.
Je sens un lien si fort avec Vous et un grand amour pour Vous.
Ça m'aide à tenir.
Ah ! Oui ? C'est merveilleux.
C'est une autre sorte d'expérience. D'accord ? (Oui ?)
Oui, mais ça ne fait rien.
Tu peux venir t'asseoir ici, tire la table par-là,
et tu peux t'asseoir ici, vois si ce n'est pas mieux.
Bon, ça suffit.
Vous voyez ? Vous voyez toute cette décoration ? Je les mélange tout le temps.
Assois-toi là.
Une autre question ? (Non.) C'est tout ?
Assois-toi un peu plus loin, alors... là-bas.
Maintenant assois-toi là-bas, concentre-toi et médite, d'accord ? Pour un moment.
Une autre question ?
Bonjour, Maître. Maître, Vous m'entendez ? (Oui.)
Une partie de mon travail consiste à diriger des cours de conseil
et à apprendre aux gens à mieux communiquer.
L'une des choses que nous enseignons est le contact avec le regard. (Oui.)
Maintenant que j'ai lu que
ce n'est pas bon de regarder quelqu'un dans les yeux à cause du karma,
comment puis-je le dire aux gens sans...
Non, ne dis pas ça aux autres. (Alors, ça va ?)
Tous leurs karmas sont pareils,
donc qu'ils se regardent dans les yeux, ça va.
Lorsque tu les regardes dans les yeux, répète les cinq Noms, d'accord ?
Et bénis-les.
Merci, Maître.
Maître, pourriez-Vous élever mon niveau spirituel ?
Cela est-il possible ? (Comment faire cela ?)
Si Vous le vouliez, le pourriez-Vous ?
Ah ! laisse-moi y réfléchir...
Je Vous en prie.
Au cours de cette semaine...
Où es-tu maintenant ?
À quel niveau ? (Oui.) Ah ! quelque part pas loin du premier.
Eh bien, nous pouvons seulement aller à un niveau à la fois, tu sais ?
Oui, un et demi, ou...
Oui, pourquoi ne pas t'asseoir là-bas et méditer pendant un moment ?
Vois si ça va mieux, d'accord ?
Tu n'es pas obligé de croiser les jambes, mais si tu veux le faire, tu peux.
Autrement pousse le monsieur de devant à côté
et soulève les jambes ou fais ce que tu veux.
Mets-toi à l'aise. Mets-toi à l'aise, oui.
Au suivant.
Maître, ici. (Oui !)
Ma femme et moi avons été initiés à Istanbul en Turquie le 20 novembre.
Je veux Vous dire merci beaucoup pour cette initiation spéciale.
J'ai une question. Je vis des miracles dans ma vie.
En venant à cet événement, j'ai eu la chance
d'écouter des histoires d'autres frères et sœurs
et de tous les miracles qui se sont produits grâce à Vous.
Je suis curieux : Comment faites-Vous autant de miracles ?
Le miracle est que je ne fais jamais rien.
Ils se produisent automatiquement.
Peut-être à travers ce corps physique, mais c'est Dieu qui fait les miracles.
Merci.
Parfois Dieu choisit un instrument comme moi
pour le faire à celui qu'Ielle trouve digne de le recevoir.
(Merci beaucoup.) Je t'en prie.
Tu es venu ici depuis la Turquie ?
Je vis aux Pays-Bas. (Oh !)
C'était l'endroit le plus proche pour l'initiation. (Oui, oui.)
Je suis américain à vrai dire. (D'accord.)
Oui, très international.
C'est toi qui le veut.
Oui, je veux Vous remercier pour le plaisir que Vous nous faites, Allah.
Et chaque fois que Vous nous demandez comment nous allons,
j'ai envie de Vous demander : "Et Vous, comment allez-Vous ?"
Mais je ne peux pas Vous interrompre.
Hum... ! Je me sens bien.
Je ne peux pas toujours me sentir bien, mais je me sens très bien.
Merci, Maître.
Oui, j'ai beaucoup de chance, je suis très bénie et très aimée.
Donc je ne peux que me sentir bien la plupart du temps. Oui.
En dehors de... quel que soit le travail que j'ai à faire,
je me sens bien tout le temps.
Nous sommes si heureux de Votre présence.
Merci.
Devant.
Maître, il y a environ deux ans, j'avais un livre.
J'ai lu ce livre,
il parlait d'un groupe de gens, un village au Pérou ;
qui ont commis...
ils ont disparu au sein d'un genre de... spirituel.
Oh ! tu as lu "La prophétie des Andes". (Oui, oui.)
Je sais que ce n'est pas ça notre Méthode.
Tu sais quoi ? Pas ça ?
Ce n'est pas ça notre pratique.
Nous allons vivre cette vie et puis retourner à notre Père.
Mais ces gens sont-ils allés au paradis, chez notre Père ?
Ils sont allés à l'endroit auquel leur niveau correspond, d'accord ?
Alors, tout le monde dans cette vie peut-il faire la même chose ?
Pas tout le monde.
Est-ce que c'est bien de partir avec le corps physique quand on vit ?
Tu peux. Tu peux le faire, également. Mais nous ne sommes pas pressés.
Nous n'avons que quelques années ou quelques décennies à vivre.
Profites-en, d'accord ?
Nous partons au moment voulu, naturellement. (Oui.)
Mais ces gens avaient choisi cette voie
et c'est bon pour eux.
Chacun a différentes façons de choisir comment vivre sa vie. D'accord ?
J'ai seulement une chose à dire
c'est que je Vous aime beaucoup.
Je...
Je crois à tout ce que Vous dites, mais je...
Parfois mon esprit est si négatif et c'est comme ça.
Si je pouvais conduire un bateau à voile ou autre chose pour le rendre positif,
je le ferais, mais je ne sais pas quoi en faire.
Qu'est-ce que tu penses de négatif sur moi ?
Je ne sais pas.
Parfois quelque chose me vient comme ça et je dis : "Qu'est-ce que je fais ?"
Bien que j'aie autant d'amour et...
Oui, je sais. Je sais. Mais de quoi s'agit-il ?
Que veux-tu savoir sur moi ?
Si je pouvais me débarrasser de tout ce négatif.
Mais qu'est-ce que tu mets en doute chez moi ?
Mes enseignements ? (Non, non.)
Mon comportement ? (Non !)
Peut-être moi-même. J'ai dit ce que je faisais.
Non, non. Demande seulement.
Je dis, ce que je fais, est-ce que c'est bien ?
Non, ce n'est pas bien,
mais quelle est la raison qui te fait penser négativement ?
(Peut-être parfois...) Tu n'aimes pas mes cheveux, c'est ça ?
Je Vous aime quel que soit ce que Vous faites. Vraiment.
Tu comprends ceci ? Tu as vu cela ?
Tu es sortie et tu as vu un film ? Oui ? Quoi ?
Peut-être que si...
Je t'ai déjà grondée ? (Pardon ?)
Parfois je gronde les gens. Ça t'embête ?
(Un peu.) Oh ! Oui. Je sais, je le sais.
Oui, je n'aime pas ça non plus. Je dé*** cette partie de mon travail.
C'est l'une des parties que je dé*** le plus,
la partie la plus difficile de mon travail que je n'aime pas.
Sinon, j'aime tout le reste.
J'aime les applaudissements, les acclamations, les yeux admirateurs,
les hauts-talons, le maquillage, les beaux vêtements,
les chansons, les louanges, oui,
et le succès de votre progrès spirituel.
Ce que je n'aime pas, c'est cette partie de mon travail
où je dois soulever un objet lourd, un lourd karma invisible,
de toutes mes forces.
Je n'aime pas ça. Ça m'épuise parfois.
Donc je ne t'en veux pas si tu ne l'aimes pas non plus.
Nous sommes deux.
Quoi d'autre ?
Non, je voulais seulement dire que parfois ce sentiment me fait honte.
Ça va. Non, ça va.
C'est ce que je fais que tu n'aimes pas, non pas que tu ne m'aimes pas. D'accord ? (Oui.)
Je n'aime pas ça non plus.
C'est seulement que tu ne comprends pas mon travail, c'est tout. D'accord ?
Tu ne comprends pas mon travail.
Par exemple, tu as deux ou trois enfants. Tu as des enfants ? (Non.)
Non ? Alors comment puis-je t'expliquer ceci ?
Tu as des frères et sœurs ? Des frères et sœurs difficiles ? (Oui.)
Vous vous battez parfois ? (Oui.) Vous vous disputez ? Bon.
Tes frères et sœurs semblent parfaits pour les gens de l'extérieur,
gentils, polis, intelligents.
Mais pour toi, ils sont parfois très difficiles,
querelleurs, têtus, ils te font des problèmes,
leurs propos te font pleurer, te blessent, ils te provoquent. Oui ?
Tu es obligée de te disputer avec eux, te quereller avec eux,
alors tu pleures et tu n'aimes pas ça.
Mais la vie est ainsi faite. N'est-ce pas ?
Personne ne te comprend quand tu te querelles avec ta jolie, gentille sœur.
Ils disent : "Pourquoi tu la traites ainsi ?"
Ils ne connaissent pas l'intérieur et le karma entre vous. D'accord ?
De la même façon, j'ai des milliers, des milliers et des milliers
de sœurs et de frères qui sont plus difficiles que les tiens.
Et nous nous affrontons parfois pour qu'ils deviennent meilleurs
aux dépens de ma réputation et de mon amabilité. D'accord ? (Oui.)
Donc tu n'es pas la seule à ne pas aimer ça.
Je suis même la première à ne pas aimer ça !
Mais je dois faire mon travailn, oui ? (Oui, je comprends.) D'accord.
Donc, ça ne fait rien si tu n'aimes pas cette partie de mon travail.
Ça va. Ça ne signifie pas que tu ne m'aimes pas.
Alors ça va, pardonne-toi.
Même moi je n'aime pas ça ; comment puis-je m'attendre à ce que tu l'aimes ?
Mais certains ont besoin de ça, d'accord ? Crois-moi !
Certains ont besoin d'être opérés avec un couteau pour aller mieux.
Ils ne se contentent pas d'un comprimé, un comprimé sucré.
Certains sont si mauvais qu'ils ont besoin d'opération.
N'en veux pas au médecin, d'accord ?
Ça fait mal, mais ils iront mieux. Crois-moi !
Oui. Je suis très bénie de Vous avoir dans ma vie. Je Vous remercie.
Je t'en prie et je suis bénie avec ta dévotion et ta foi en moi.
Même si tu n'aimes pas mon travail, tu m'aimes quand même et je suis bénie.
Bon.
Maître ! (Oui !)
Oh ! c'est ma voix ! Je ne me suis pas reconnue.
(Qu'est-ce qui ne va pas ?) C'est différent avec le micro.
C'est m'exaltation, je suppose. Oui.
J'ai quelques questions techniques.
Quand je médite à la maison et que je fais le Son,
après je m'allonge et je l'entends toujours.
En fait, je l'entends mieux
que quand je médite en faisant le Guan Yin normalement.
Et parfois je commence à voir des choses
où j'ai l'impression que je sors de mon corps,
mais à ce moment-là,
j'entends quelqu'un me gronder comme mes parents,
ou bien je vois même des gens entrer dans ma chambre.
Et ça semble si vrai ou parfois ça sonne si vrai que je me réveille
et puis je vois qu'il n'y a personne,
tout le monde dort ou même qu'il n'y a personne à la maison. (Oui.)
Parfois juste au moment
où je pense que quelqu'un devrait venir à la maison,
j'entends la voix de cette personne qui m'appelle
et me dit par exemple : "C'est urgent, il faut que tu t'en ailles,
tu dois faire ceci, tu dois faire cela."
Même si parfois je sais que ce n'est pas réel
et j'essaye de l'ignorer,
ça me distrait quand même et je perds tout ce que je vois ou entends.
Alors je me demande seulement : Qu'est-ce que je peux faire pour arrêter ça ?
La prochaine fois, fais de gros efforts pour l'ignorer.
D'accord, j'ai une autre question. (La pratique, oui.)
La plupart du temps, j'entends quelque chose seulement quand je ne fais pas le Guan Yin,
quand je m'allonge après. Comme...
Parfois j'entends de la musique comme la guitare ou le piano,
mais on dirait que celui qui le joue, le fait très mal.
(Je sais.) Vous savez, comme s'il apprenait à jouer.
Alors je me demande seulement si je devrais l'écouter
ou si ça vient d'un mauvais endroit ?
Tu dé*** les musiciens, n'est-ce pas ? Tu les accuses de tout.
Ça vient peut-être de toi, ta guitare est désaccordée.
Tu ferais mieux de l'accorder.
Mais devrais-je l'écouter ou l'ignorer ?
Oui, continue et répare-le.
(D'accord, merci.) Je t'en prie.
Au suivant.
Levez la main et dites : "Ici !"
pour qu'on sache où vous êtes.
Maître, les initiés d'Afrique du Sud nous ont demandé
de Vous remercier pour la bénédiction et l'amour
que Vous avez apportés en Afrique du Sud et que Vous nous avez donnés.
Beaucoup d'entre eux n'ont pas pu venir,
mais ils sont vraiment très, très reconnaissants
Je Vous remercie moi aussi, Maître,
pour tout ce que Vous avez fait pour moi.
C'est très, très spécial et c'était arrivé juste au bon moment
et j'en suis vraiment reconnaissante. (D'accord.)
Mais en même temps, Maître,
j'ai un peu honte de moi-même pour deux choses.
La première est que j'essaye de ne pas juger, de dépasser ça.
Mais d'un autre côté, Maître,
je sens que j'ai eu tant d'occasions
d'aller aux retraites, de passer le temps que j'avais avec Vous
et pourtant j'avais encore des doutes en moi sur ma pratique.
Au début, quand j'ai été initiée, je n'ai pas vu la Lumière.
C'est du moins ce que mon esprit m'a dit.
Et presque un an plus ***,
je me suis en fait rappelée ce que j'avais vu à l'initiation,
alors j'ai su que j'avais vu la Lumière.
Et puis, il y a environ un an et demi,
j'ai eu une vision une nuit quand je méditais
et c'était vraiment effrayant,
Et cétait si effrayant que j'ai demandé que ça disparaisse.
Et depuis lors, je n'ai pas fait d'expérience consciente
bien que je sois confiante et que je crois que j'ai des expériences pour la Lumière
parce que je crois vraiment en ce que Vous nous enseignez.
Mais j'ai honte quand je remarque que je vais aux retraites
et que je suis toujours assise en méditation
et je ne suis toujours pas consciente de ce que je vis.
Mais je fais aussi des rêves, Maître,
où parfois je ne suis pas sûre si c'est un rêve ou une expérience.
J'ai souvent rêvé de Vous.
Donc je suppose que je voulais des éclaircissements de Votre part, peut-être.
Tu veux une attestation ?
Une promotion ou quelque chose comme ça ?
Cinquième niveau, sixième niveau... Pourquoi pas septième niveau ?
Maître, Vous savez pourquoi je me sens si mal ?
Au Cap, j'ai lu un magazine sur une sœur qui est décédée
et sa plus jeune sœur lui parlait après sa mort.
Et elle lui a demandé si elle a entendu le Son et vu la Lumière quand elle est décédée.
Et la soeur a dit : "Pas vraiment, ce n'était pas terrible." (Oui.)
Alors, la plus jeune sœur a demandé à sa sœur décédée : "Eh bien, pourquoi ?"
Et elle a répondu : "Parce que j'étais une pratiquante médiocre,
une pratiquante de bas niveau quand j'étais dans le monde."
Je crois que ça m'a vraiment effrayée,
parce qu'après ça, j'ai parlé au messager
et il m'a expliqué
que si nous sommes encore coincés dans le monde astral,
nous ne pouvons pas être libérés de ça.
Si ! Vous le pouvez quand même. (Vous le pouvez quand même, oui.)
Pas de problème ! Maître est partout.
Il peut t'attraper dans le monde astral : "Ah ! je t'ai eu !"
et te mettre en haut.
Alors Vous allez quand même nous prendre ?
Bien entendu. Le bus est grand.
Maître, dans ce cas j'ai une question un peu idiote.
Ne t'en fais pas, d'accord ?
Tant que tu veux aller là-haut, c'est tout ce qu'il me faut.
Merci, Maître.
Si tu veux revenir ici,
c'est également tout ce qu'il me faut pour t'y renvoyer.
Pas de problème. D'accord ? (Je ne veux pas le faire.)
Ça dépend.
Tu vois, donc ça signifie que tu es déjà développée,
sinon, tu serais plus attachée à ce monde
et tu ne voudrais pas partir, même maintenant !
Mais même maintenant tu veux déjà partir,
alors à plus forte raison quand tu mourras, tu vois ?
Donc le seul désir gravé dans ton esprit
est que tu veux être libérée.
Alors il en sera ainsi. D'accord ? Pas de problème.
(D'accord. Merci, Maître.) Je t'en prie.
Ensuite j'ai une question un peu stupide
et je Vous la pose parce que
je lutte pour avoir l'équilibre de pouvoir être juste.
J'ai déménagé
et je me suis installée dans une maison que je partage avec d'autres personnes
mais ce sont des non-initiés.
En fait, ce sont des gens formidables.
Ils sont très humbles et ne jugent pas.
Mais quand ils préparent la viande,
je me retrouve à vraiment lutter avec ça.
Ils préparent de la viande ? Quand ils cuisinent ?
Quand ils cuisinent pour eux, oui.
Je fais la cuisine pour moi-même et ils le font pour eux-mêmes. (Oui.)
Je trouve difficile
d'être là à sentir l'odeur de ce qu'ils préparent.
Pourtant je trouve que ce sont des gens formidables. (Oui.)
Alors je me demande comment cela affecte-t-il ma pratique spirituelle ?
Est-ce que je perds beaucoup en faisant cela ? Ou est-ce que ça va ?
Ou bien ferais-je mieux de trouver un autre endroit plus confortable ?
Si tu le peux, d'accord ? Si tu ne te sens pas à l'aise,
jusqu'à ce que tu te sentes plus à l'aise, oui.
Les gens peuvent être gentils et humbles,
mais s'ils te causent de la gêne inconsciemment par n'importe quel moyen,
alors tu essayes d'arranger ta vie pour le mieux.
Mais prends ton temps, tu vois ?
Ça va ! C'est normal que tu te sentes mal quand ils préparent de la viande.
Ce n'est pas normal seulement quand tu ne te sens pas mal à l'aise
ou que tu veux être de la partie, tu sais? Alors ça va, oui.
D'accord. Merci, Maître.
Ah ! je t'en prie.
C'est très difficile de pratiquer dans ce monde, et vite
parce que nous entrons en contact avec trop de gens
et nous devons partager tout ce que nous avons spirituellement, oui ?
Donc ça va, ne t'en fais pas.
C'est le dernier âge du Kali Yuga et Dieu est très, très généreux. Oui ?
Alors quel que soit votre effort, tant que vous êtes sincères et que vous y mettez du vôtre,
C'est tout ce qui importe.
C'est tout ce qui compte.
Tu te rappelles, même dans ce même article,
il est écrit que la sœur dit :
"Dieu n'a besoin que de votre assiduité, votre sincérité."
Sois assidue, c'est tout !
Le résultat n'est pas sous ton contrôle, ce n'est pas toi qui décides du résultat, d'accord ?
Sois seulement sincère, assidue,
fais de ton mieux tout le temps pour méditer,
et Dieu prendra soin du reste.
Oui.
Je viens juste de me rappeler qu'il y a huit mois
j'ai commencé un cours de Kundalini yoga
quelque chose comme ça, je ne me rappelle pas le nom exact.
Mais dans ce cours, on travaille avec l'énergie.
Est-ce que Vous pensez que je devrais continuer ou est-ce quelque chose...
Continuer avec eux ? (Oui.)
Pourquoi ? Qu'est-ce que tu fais là-bas ? (C'est juste...)
Est-ce nécessaire ?
Non, mais c'est juste un yoga ordinaire.
Mais on bouge dans une certaine direction pour avoir l'énergie, également.
Le Kundalini yoga ? (Oui.)
Eh bien, si tu te sens plus à l'aise avec eux, va avec eux. (Non, je...)
Si tu ne te sens pas à l'aise, reste chez toi, fais ta méditation.
Donc ce n'est pas bon d'y aller ?
Je ne dis pas que ce n'est pas bon.
Ce n'est pas bon parce que tu cours dans tous les sens
et tu disperses ton esprit et ton énergie. D'accord ?
Tu t'embrouilles
et c'est pourquoi tu as parfois des doutes.
Tu n'es pas fixée dans une seule direction.
C'est déjà très difficile de méditer avec une seule méthode.
C'est déjà très difficile de se concentrer sur une tâche à la fois.
Donc ne saute pas d'un endroit un autre, d'accord ? (D'accord.) Oui.
Merci.
Les autres, si vous avez faim, vous pouvez aller manger, d'accord ?
Il est 11 heures 30 déjà. Vous ne voulez pas aller manger ?
Revenez dans l'après-midi. Nous reprendrons dans l'après-midi !
Qu'en dites-vous ?
Oui ? Vous voulez poser votre dernière question,
ou la garder pour cet après-midi quand je reviendrai ?
(La garder.) Oui ! Allons manger, d'accord ? Bien !
Oui, vous avez aussi besoin de repos.
Vous êtes debout depuis trois heures ou deux heures
à faire toute cette distance à pieds, à faire la queue et tout le reste.
Je comprends votre effort. Vous avez besoin d'une petite pause, oui ?
Et vous vous sentirez mieux après.
Oui, merci ! À bientôt. À cet après-midi !