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Je me nomme Susan Spronk et j'enseigne à l'école de mondialisation et de développement
international. Je suis professeure depuis 7 ans. Une des choses que j'enseigne à mes
étudiants est qu'on imagine que le développement international est basé sur les projets. Pour
moi, c'est un problème. Nous devons comprendre comment fonctionne le concept de solidarité,
qui est au centre des pratiques du développement international. Je dis à mes étudiants que
questionner les pratiques des compagnies minières canadiennes et d'étudier les impacts des
ententes de libre-échange sur les populations de l'hémisphère sud sont aussi important
que les projets de développement international. Ma passion pour la justice sociale et les
changements sociaux a inspiré ma recherche. J'étudie la gestion locale de l'eau au Venezuela
et en Bolivie, deux des exemples les plus intéressants de la gauche politique des Amériques
latines. Où l'on constate l'implication des communautés avec les états et leur contribution
aux services et aux démarches d'universalisation envers tous les citoyens du pays.