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Travail forcé El Chaco, Paraguay
Concernant le travail forcé,
70% de la population indigène
n'a aucune connaissance de ses droits.
Ils travaillent sans connaître leurs droits.
Ils ne sont pas informés.
S'ils introduisent une plainte, le Procureur général, le médiateur publique
ou même les avocats ne veulent pas les défendre.
Nos frères et soeurs qui travaillent dans de mauvaises conditions,
qui souffrent de cette marginalisation
et de cette discrimination totale,
ne peuvent pas continuer à vivre comme cela.
Donc, à partir de maintenant,
nous allons essayer de changer cette situation.
On nous a offert une opportunité,
une porte a été ouverte
et nous allons continuer à la pousser
avec le soutien des syndicats nationaux et internationaux.
Nous devons en savoir plus sur leur manière de procéder
des travailleurs domestiques
et savoir comment les travailleurs peuvent
faire valoir leurs droits auprès de leurs employeurs.
Je ne pense pas qu'on mettra fin au travail forcé en 1 an,
ce sera un long processus
mais une porte a été ouverte.
Je pense que cela va vraiment nous aider à trouver un moyen
d'éradiquer progressivement
l'exploitation subie par ceux qui travaillent
dans les grandes propriétés,
mais aussi les conducteurs de tracteurs,
ceux qui effectuent des petits travaux de manière informelle,
ceux qui travaillent dans les villes ...
Tous ces travailleurs
doivent connaître leurs droits.
Je pense que la conférence sur le travail forcé
qui a eu lieu ici à Asuncion pendant deux jours
a été une réelle opportunité pour nous.
Nous n'avons rien à perdre,
la porte doit juste être ouverte
et le mouvement doit être soutenu.
Les organisations indigènes seront heureuses de coopérer,
de suivre le chemin qui mène à notre objectif.
Les femmes doivent également être aux côtés de leurs époux
afin de renforcer notre mouvement.
Il peut y avoir des différences culturelles,
mais nous pouvons aussi transmettre notre culture,
garder à l'esprit que cette identité culturelle
est une valeur fondamentale pour les peuples indigènes.
C'est un de nos objectifs,
pour nous assurer que nos familles, nos enfants
préservent toujours l'identité de chacun.
Caméra / reporter: David Browne Editeur: Arlette Jalil
Parachute Pictures pour la CSI-ITUC