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- Étonnant qu'on ait pu exhumer. - C'est l'inverse.
Ils ont voulu entraver l'enquête en le faisant enterrer.
Je vois. Tout de même, un cimetière miliaire...
Se débarrasser d'un corps artificiel coûte une fortune.
Grâce aux réductions de budget, on va pouvoir récupérer le cybercerveau.
Où sont les ingénieurs ?
Ils tirent au sort qui va s'en occuper.
L'idée de se connecter au cybercerveau d'un criminel n'emballe personne.
On ignore si c'était un criminel.
Chef Aramaki !
Vérifions le contenu avant de l'emmener au QG.
Qu'attendez-vous ?
Posez-le.
Désolé !
N'ouvrez pas ce cercueil !
NEWPORT ANNÉE 2027
CYBORG
De la part de votre unité.
Vous êtes de l'armée ?
Je suis Aramaki, Sécurité Publique, Section 9.
Nous enquêtons sur le meurtre du Lieutenant Colonel Mamuro.
Son cybercerveau et son corps artificiel sont des preuves.
Nous enquêtons aussi
sur des allégations de corruption.
La Sécurité Publique n'a aucun droit ici.
Il sera réenterré une fois l'affaire bouclée.
Qu'est-ce qui me dit que vous n'allez pas fabriquer des preuves ?
L'armée subit une restructuration sans précédent.
Une enquête interne serait davantage sujette à suspicion.
S'il était encore parmi nous, Mamuro aurait été d'accord.
Vous le connaissiez ?
Oui, quand j'étais dans l'armée.
C'était un soldat d'une probité à toute épreuve.
Votre nom et votre unité ?
Major Motoko Kusanagi,
unité 501.
501 ?
Vous étiez sous ses ordres.
Ouvrez.
Quel est votre grade ?
J'étais aux affaires non classées. C'est tout.
Ils ont vendu ce qui ne rentrait pas dans le cercueil à un receleur.
Ce n'est pas sont corps !
À terre !
De retour sur la base, délinquante ?
Pourquoi laisser la Sécurité Publique s'en mêler ?
Mamuro était peut-être corrompu, je n'avais pas le choix.
L'unité 501 devrait mener l'enquête !
La hiérarchie refuse qu'on s'en occupe.
Quelqu'un avait piégé sa tombe.
- Oubliez ça. - Son cybercerveau a disparu !
Évitons de mettre le feu aux poudres.
Vous croyez qu'il a accepté des pots-de-vin ?
Il s'est fait agresser en ville. C'est un fait.
Une mort peu honorable,
mais préférable à l'inculpation.
Nos lettres de recommandation sont en attente, par sa faute.
- Concentrez-vous sur votre travail. - Mon travail ?
Je me souviens vous avoir demandé d'analyser ce matériel vérolé.
Impossible. Je rentre juste du Japon.
En effet.
Je vais m'en occuper.
En échange, donnez-moi une permission et une ligne de crédit.
Vous êtes intenable.
Je veux savoir qui a installé ce piège.
Très bien.
Je vais m'en occupe.
Merci, Kurutsu.
N'oubliez pas votre rendez-vous avec la hiérarchie.