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Indompté, sauvage et libre.
Le désir d'explorer des paysages purs et éloignés a attiré des personnes de tous les milieux.
Certaines sont en quête d'aventures et de défis.
D'autres sont en quête de découvertes.
Et certaines personnes comme moi, partiront pour ces endroits pour une autre raison... l'inspiration.
Cory: Je m'appelle Cory Trépanier, je suis un artiste et un cinéaste passionné par la nature sauvage du Canada.
Je recherche des paysages à couper le souffle. Puis, j'essaie de les immortaliser sur une toile.
Plus ils sont sauvages, mieux c'est.
Au fil des ans, cette quête m'a fait connaître certains des parcs nationaux incroyables du Canada,
un vaste système de terres protégées.
Ces parcs sont un héritage qui conserve certains des endroits naturels les plus importants du Canada.
Ma première expérience de parc national m'a fait découvrir la côte sauvage et les montagnes accidentées de Gros Morne.
Les îles de Pukaskwa et de la baie Géorgienne ont suivi, et j'ai fait du canot le long des anciennes rives pendant des mois.
Puis c'était direction Arctique.
Pour un voyage dans le temps à Ivvavik.
Vers le grand canyon du nord à Tuktut Nogait.
Pour se sentir petit dans les montagnes géantes d'Auyuittuq.
Vers Sirmilik, une terre de glaciers et d'ours polaires.
Et finalement, jusqu'au sommet du monde pour la beauté désolée de Quttinirpaaq.
Mais il y a de nombreux parcs nationaux que je n'ai pas encore explorés et peints.
Des lieux qui nourrissent l'âme d'aventure, de découverte et d'inspiration.
Dans les années à venir, ma quête consistera à explorer les plus sauvages de ces parcs,
à entrer en contact directement avec l'inspiration pure et à la peindre sur une toile.
Pour bien le faire, je dois aller là-bas.
Pour la vivre et la respirer.
Passer un mois hors des sentiers battus.
Et vivre la nature vraiment sauvage.
Je viens de trouver le prochain endroit à explorer... Kluane.
Après avoir atterri à Whitehorse, au Yukon, je prends l'autoroute de l'Alaska.
Adam Greenberg, photographe et aventurier âgé de 25 ans, se joint à moi pour le mois.
Ensemble, direction ouest vers les sommets imposants de Kluane.
Adam n'est pas étranger aux espaces sauvages.
Sur des skis depuis l'âge de trois ans, il se passionne pour la neige profonde
et le vélo de montagne sur des talus d'éboulis.
Situés dans le coin sud-ouest du territoire,
le parc national et la réserve Kluane couvrent plus de 22 000 kilomètres carrés,
dont la majeure partie est dominée par des montagnes et des glaciers.
Le parc fait partie d'un vaste site du patrimoine mondial de l'UNESCO qui s'étend sur le Yukon, l'Alaska
et la Colombie-Britannique et qui contient des parties des plus grands champs de glace non polaires sur terre.
Et à une altitude de 5 959 mètres, Kluane abrite le plus haut sommet de tout le Canada : le mont Logan.
Avec des rivières pour faire du rafting, des routes pour faire une randonnée et des lacs à naviguer en canot,
c'est un pays de merveilles sauvages. J'ai hâte.
Brian Jones ouvre la voie de cette première étape.
Guide de montagne depuis des années, il a mené des expéditions jusqu'au sommet
du mont Logan, de l'Everest, du mont Denali, du Kilimandjaro et de bien d'autres.
Avec des crevasses géantes et des conditions montagneuses dangereuses, je suis entre bonnes mains.
J'embarque dans l'avion sur la piste d'atterrissage de Silver City
et nous sommes dans les airs, survolant la première rangée de montagnes.
La végétation verte des altitudes inférieures cède sa place au blanc des énormes champs de glace de Kluane.
C'est un tout nouveau monde.
Cory : C'est une région spectaculaire les gars.
Nous atterrissons près du mont Queen Mary pour explorer et peindre les premiers jours.
Ensuite, j'espère aller dans les montagnes pour obtenir d'autres paysages
dans ma quête visant à peindre cet énorme territoire sur une toile.
Cory : Nous sommes arrivés. L'ampleur ici est absolument incroyable.
En ce moment, c'est si calme. Debout devant la plus haute montagne du Canada, le mont Logan.
Je ne sais pas s'il y a une façon de rendre justice à ce que je vois et à ce que je vis ici.
Brian : Nous devons examiner tout le périmètre de notre camp.
Il y a plus de trois mètres de neige sur le sol ici.
Cory : Nous dormirons sur un glacier ce soir.
Cory : Je passerai les prochaines heures avec Brian à explorer la région avoisinante
afin que je puisse trouver différentes positions avantageuses.
Je comprends pourquoi tu as cette envie d'escalader ces grosses montagnes,
parce que nous grimpons seulement cette petite colline et la vue s'étend de plus en plus.
Whofth!?
C'est... vraiment impressionnant.
Wow.
Cory : Bien c'est ça. Une luminosité spectaculaire..... enfin ce pour quoi je suis venu ici.
Une chance de peindre une vue du glacier du mont Logan.
C'est toute une scène.
Je veux aller plus large.
Le soleil s'est couché, il n'y a qu'une faible lueur sur le sommet.
Il commence à faire froid.
C'est la première fois que je peins sur un glacier. C'est vraiment stupéfiant ici.
C'est vraiment plus que ce que j'espérais.
Il est environ minuit et demi... je devrais peut-être dormir.
Deux jours seulement après le début de notre périple au Kluane
et c'est un délice incroyable pour les yeux. Mais beaucoup restait à venir.
Sept jours de plus qui m'ont fait vivre des expériences que je n'oublierai jamais : skier dans des paysages majestueux.
Ah, quelle vue.
Le climat de montagne qui m'a montré qui est le chef ici.
Tout est entièrement blanc ici.
Se faire des amis de façons qui ne peuvent arriver que dans la nature, grâce au travail d'équipe et à la confiance.
Brian : Tu ne sortiras jamais de ça.
Trouver des paysages à peindre que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
Et pourchasser cette lumière magique que l'on ne peut trouver que dans les montagnes.
Regardez ces dernières lueurs. Parfois, il faut déposer les pinceaux et en profiter.
Lors de ces neuf jours, je n'ai eu qu'un bref aperçu de l'immensité là-bas.
Il reste tant de choses encore à voir.
Le début de mon périple d'un mois à Kluane a été à couper le souffle.
Maintenant, il est temps de changer de rythme alors que je passe à la prochaine étape de l'expédition.
Je troque mes skis pour des bottes de randonnée et je me dirige vers la route Donjek.
La route Donjek, le sentier le plus difficile et le plus long de Kluane, est l'étape suivante.
S'étalant sur plus de 100 km de long, elle couvre un vaste éventail de paysages
et à son point médian, elle nous amène le long de l'énorme glacier Donjek.
Les 28 premiers kilomètres, nous parcourons l'autoroute de l'Alaska à la limite du parc.
Ensuite, nous marchons jusqu'au lac Big Horn.
Brian est retourné chez lui et, à sa place, Adam et moi sommes rejoints par mon frère Carl
qui aidera à transporter la charge pendant les neuf prochains jours.
Pour gagner du temps afin d'atteindre la limite de Kluane,
nous rencontrons le pourvoyeur Dave Dickson à 5 h du matin.
C'est comme une scène d'un vieux western. À travers la bruine matinale grise, je vois dix chevaux.
Certains pour nous, d'autres pour l'équipement.
Cory : Bien, nous avons évité beaucoup de travail.
Adam : Non, nous avons évité une tonne de travail.
Je suis aux anges d'être à cheval en ce moment.
Cory : Les collines commencent à apparaître, et nous devons mettre tout ce poids sur nos épaules.
Que le vrai travail commence.
Nous traversons notre première rivière vers un paysage rocailleux.
Des heures d'escalade constante et difficile nous amènent finalement au col Hoge.
Cory : Wow
Une lumière magique inonde le territoire.
Épuisés et exaltés, nous sommes arrivés.
Cory : Quelle soirée spectaculaire.
La lumière est venue et a rempli la vallée ici et là, et a vraiment créé une expérience incroyable.
J'ai hâte à demain.
Tout ce qui monte doit redescendre. Il s'avère que le dicton est vrai.
Il est temps de payer pour les paysages magnifiques et de descendre le talus d'éboulis.
Avec nos sacs à dos de 90 livres remplis de matériel de peinture, de tournage et de camping, ce sera amusant.
Cory : Ouf, c'était loin, très loin
Deux autres jours de marche à franchir des lits de rivière, à s'en tordre la cheville,
et des forêts denses nous amènent à la crête du glacier Donjek.
Quel délice pour les yeux. J'ai commencé le voyage au sommet des glaciers et maintenant je les vois d'en bas.
Cory : C'est immense. Il y a environ de 15 à 20 km juste pour suivre cette crête vers le lac Big Horn.
Tout ce chemin parcouru rend difficile la sortie de mon chevalet et de ma peinture.
Ça peut être très frustrant parfois; être entouré d'une telle beauté et être incapable de la peindre.
Malgré tout, j'ai réussi à peindre quelques toiles de plus en chemin.
J'ai découvert certains des autres talents extérieurs d'Adam.
Adam : Il y a quelques couloirs que nous pouvons descendre qui ont des éboulis plutôt intéressants.
Et j'ai renoué avec mon frère Carl dans un endroit où les souvenirs sont faits pour durer toute une vie.
Carl : Je n'arrive pas à croire que je suis vraiment ici.
Et juste lorsque nous pensions que nous avions atteint la fin, nous avons trouvé un autre défi.
La rivière Big Horn. De loin la plus grosse traversée de rivière, son débit était élevé et boueux.
Cory : Ça nous a pris environ une heure et quinze minutes pour la traverser,
et c'est bon de se trouver de l'autre côté.
La route Donjek a été à la hauteur de sa réputation.
C'était difficile, mais ça ne sert qu'à rendre sa beauté encore plus grandiose.
Cory : Le lac Big Horn, enfin!
Apparemment, la dernière étape pour retourner à l'autoroute devra attendre un autre jour...
nous avons un avion à prendre. Carl retourne à la maison, mais Adam et moi avons des lacs à naviguer en canot.
Nichés dans les forêts du sud-est du parc national Kluane se trouvent les lacs Bates et Mush.
D'une longueur respective de 13 et de 10 km, je prendrai la rame et je reposerai mon dos.
Mais avant de naviguer, Adam et moi devrons d'abord faire face à un segment de route
de l'arrière-pays de 22 km qui mène au pied du lac Mush.
C'est où Sean Sheardown, directeur de Kluane, entre en jeu.
Sean : Je suis membre des Premières nations de Champagne et d'Aishihik,
et je suis membre du clan du corbeau.
Notre peuple aurait parcouru cet endroit depuis le retrait des glaciers et peut-être même avant.
Après avoir chargé son camion, nous commençons l'aventure de 3,5 heures vers notre point de départ,
jusqu'à ce que nous nous échappions enfin de la forêt dense
et nous retrouvions à la crête sableuse du merveilleux lac Mush bordé par la montagne.
Avec le poids de mon monde retiré de mes épaules,
Cory : C'est beau
le canot me fait glisser plus profondément dans le parc.
Cory : Ce sera la première fois que je porte un canot sur mes épaules au Yukon.
Et ça y est.
Un court portage, quelques ombres communs,
Cory : Quelle beauté
et quelques coups de pagaie de plus, puis le lac Bates apparaît.
Un plan d'eau pur, plus venteux et plus sauvage,
Bates agit comme un entonnoir pour les vents qui descendent du champ de glace.
Nous installons le camp et en scrutant les environs, je trouve une petite île au loin.
En contraste avec les montagnes accidentées lointaines, elle est le point d'intérêt idéal pour une nouvelle peinture.
Mais je trouve qu'il est difficile de peindre quelque chose que je ne connais pas vraiment.
Avec de la chance, les vents se calment le lendemain et je pagaie pour regarder de plus près.
Maintenant, je suis prêt à peindre.
Bien que nous soyons ici que quelques jours, faire du canot avec Adam a été un changement de rythme merveilleux.
Des dîners sur la plage. Des siestes d'après-midi au son du clapotis de l'eau.
Flotter dans de grands espaces ouverts. Et même lutter contre le vent.
Tout ça m'a permis d'expérimenter Kluane de différentes façons.
Mais il y a encore un truc à venir. Je serai de nouveau sur l'eau, mais cette fois-ci sur un raft. Sur une rivière sauvage.
Alimentée par les eaux de fonte des champs de glace, la rivière Alsek de 250 km de long,
traverse une étendue sauvage primitive spectaculaire.
À partir de Kluane, elle coule en Colombie-Britannique puis en Alaska avant de se jeter dans le golfe d'Alaska.
En chemin, on y découvre des lacs formés par les glaciers, des icebergs
et d'innombrables panoramas spectaculaires dignes du pinceau.
En 1986, pour reconnaître son patrimoine naturel du nord exceptionnel,
l'Alsek a été désignée rivière du patrimoine canadien.
Il s'agit de ma prochaine destination.
Cory : Encore une fois, il fait très beau.
Adam et moi rencontrons Jill Pangman et son fils de 15 ans, Caelan.
Cory : Caelan m'apprendra les rudiments, à savoir comment nous gonflons un raft. Continue de dérouler!
Jill est guide de rivière au Yukon depuis 25 ans.
Caelan, a parcouru plus de rivières et de montagnes depuis qu'il a six ans que je ne peux l'imaginer.
Nous suivons le courant, mais nous ne sommes pas encore sur l'Alsek.
Oh, c'est parti.
Nous sommes partis près de Haines Junction sur la rivière Dezedeah.
27 km en aval nous amèneront à un endroit où la rivière s'élargit. C'est où nous serons officiellement sur l'Alsek.
46 km plus loin et la rivière s'élargit de nouveau. Cette fois-ci, nous serons au lac Lowel.
Notre dernière destination de l' expédition.
Une journée commence à se fondre dans une autre, alors que nous flottons le long de l'ancienne vallée.
On peut voir les signes d'une inondation importante il y a 150 ans, le long des flancs de montagne.
Caelan utilise des méthodes uniques pour puiser de l'eau potable; il en verse parfois plus sur lui que dans la cruche.
Chaque campement devient un chez nous loin de chez nous.
Une chance de se rassembler autour d'une bonne bouffe. Des lieux pour partager des histoires.
Chaque arrêt offre des vues rares pour un artiste qui ne peut jamais en avoir assez.
Cory : Brrr, un peu frais ce matin. Un peu de lumière là-bas dans les collines. Il faut que je me dépêche.
L'une des choses importantes que j'espère, après avoir passé autant de temps ici,
c'est que d'une certaine façon en y étant plongé, ces toiles vierges se transforment en quelque chose
qui a un peu plus de sens parce que j'ai été ici et que je l'ai vécu.
Le soleil est finalement rendu de ce côté. Montant lentement au-dessus de la scène.
Le lac Lowell est le prochain arrêt. Il est temps de ranger cette peinture et de partir.
Déjà trois semaines et demie ici et nous approchons de notre dernier campement au lac Lowell.
Je n'y crois pas, mais ce n'est pas le temps de penser à ça maintenant.
Cory : Là-bas se trouve le glacier Lowell et nous devons franchir quelques petits rapides d'abord...
avant d'y arriver. Ouah!
Tout le monde se tient bien en arrière?
Nous avons eu une randonnée plaisante en chemin, et maintenant, c'est comme le dévoilement du lac
alors que nous passons à travers cette brèche étroite. Spectaculaire.
La lumière du soir éclaire l'arrière-plan du glacier Lowell. Des sculptures de glace flottent partout.
Et un iceberg en particulier les domine toutes. Nous venons d'arriver, et j'ai déjà trouvé mon sujet.
Mais il est trop *** pour peindre. Nous devons installer le camp avant la noirceur.
Un camp, avec une vue sans pareil.
Et un souper spécial pour l'accompagner.
Et une autre surprise encore.
Cory : Quelle façon de terminer la journée ici à Kluane.
Soupé terminé. Je me prépare à me coucher et le spectacle de lumières commence.
Une aurore boréale incroyable qui éclaire le ciel.
Cory : Nous sommes tous prêts à prendre part à ce qui est
la dernière randonnée officielle de mon mois ici au parc national Kluane
qui m'amènera au sommet du mont Goat Herd.
Alors que nous grimpons, le panorama s'étend rapidement. S'étend, s'étend et s'étend.
Enfin, je ne peux plus résister. C'est le temps d'une autre peinture.
Cory : Le seul défi de peindre ici, c'est le vent!
La vaste scène me rappelle encore une fois à quel point c'est vaste ici.
Je peux voir plus loin que le glacier Lowell, de cette position privilégiée, et les innombrables sommets au-delà.
Mais c'est la vue quotidienne des chèvres des montagnes plus haut qui font comme si de rien n'était,
ignorant le visiteur temporaire qui tient un pinceau.
Cory : Bien, ça a été toute une séance de peinture au vent ici.
Il est temps de ramasser ce matériel et de voir si nous pouvons retrouver notre chemin vers le camp.
C'est mon dernier jour à Kluane. Je joue parmi les icebergs et je m'imprègne de cet endroit majestueux.
Pourtant, parmi tous les icebergs du lac, un ne cesse pas de m'appeler. Je l'ai vu à l'arrivée.
Je l'ai regardé à la lumière du midi. Je l'ai examiné d'en haut.
Et maintenant, par un heureux hasard, le soir est arrivé et les vents ont cessé.
Quelle façon de conclure un voyage! Je ne pourrais pas demander mieux.
Cory : Oh mon Dieu, c'est l'iceberg que je venais peindre.
Oh, mon iceberg vient de s'évaporer!
C'est fou!
Tout s'effondre, tout l'iceberg s'effondre.
Je crois que je ne peignerai pas celui-ci ce soir.
Cory : Bien, je n'y crois pas. Après presque un mois dans ce lieu spectaculaire,le parc national Kluane,
je démonte la tente pour la dernière fois.
Bien que je retourne à mon studio, c'est ici, par ici, où tout commence.
Dans la nature.
Profiter de la nature à grande échelle.
Avoir mon lot d'aventures, de défis et de découvertes.
Et trouver l'inspiration à chaque virage.
Explorer le Kluane m'a donné la chance de vivre dans le monde réel et de renouer avec mon côté plus sauvage.
Il m'a émerveillé et ému, et il fera partie de moi pour le reste de ma vie.
Oui, il y a des endroits plus faciles à visiter.
Mais comme la plupart des choses dans la vie, les plus grandes récompenses viennent avec un certain effort.
Venez y goûter vous-même. Je crois que vous trouverez la vérité dans les mots d'un auteur inconnu
il y a très longtemps :
« Pour ceux qui ne bougent pas, le monde n'est qu'un lieu imaginaire. »