Tip:
Highlight text to annotate it
X
Le Réseau international de Forêts Modèles
Des éleveurs coexistent avec des bisons sauvages, Forêt Modèle de Prince Albert
Depuis 1969, les bisons des grandes plaines parcourent en toute liberté la partie sud-ouest du Parc national du Prince Albert.
L'organisme des parcs nationaux canadiens les avait amenés d'Elk Island.
C'était juste un petit troupeau d'environ 6 animaux. L'objectif était d'apporter une source de nourriture durable pour les habitants de la région.
Depuis les années 80 et 90,
le troupeau avait grossi au point d'empiéter sur les fermes et les ranchs et cela occasionnait des tensions. Lorsque les bisons arrivent, imaginez, on en a compté jusqu'à 385
et ils pèsent jusqu'à plus de 500 kilos, donc ils ont un énorme impact sur l'environnement.
D'un autre côté, c'est le seul troupeau de ce type au Canada.
Donc il est important pour la société, et il y a une obligation d'essayer de le protéger et de l'aider à se développer.
C'est dans l'intérêt des parcs nationaux, mais aussi des fermiers et des éleveurs, que les bisons soient protégés,
parce que cela peut contribuer à attirer des touristes.
Donc un groupe de gens s'est rassemblé pour trouver une solution en collaboration avec le parc national, le gouvernement de la province, et dans le cadre de la Forêt Modèle.
Nous avons pu les aider en créant ce groupe qui s'occupe des bisons, assiste la recherche,
propose des stratégies pour tenir les bisons éloignés des troupeaux d'élevage,
essaie de créer des trajectoires pour encourager les bisons à contourner les champs de blé et de foin.
Nous publions un programme de gestion sur le long terme développé avec les Parcs canadiens et le gouvernement de la province.
Ce qui est unique, avec ce programme, c'est qu'il a été mené par les éleveurs,
grâce à l'aide de la population autochtone, et avec l'appui du gouvernement.
Ce programme comporte de nombreuses initiatives très dynamiques de conservation,
des outils puissants pour faire face aux conflits,
et pour réellement œuvrer à la création d'un environnement où les propriétaires terriens et les bisons coexistent de manière bénéfique pour chacun.
Nous avons réellement réduit le déficit financier avec ce projet, la population locale est plus tolérante,
et nous avons attiré l'attention de la communauté internationale.
La principale retombée, s'il ne fallait en nommer qu'une, c'est la possibilité de nouer des liens avec les communautés des Premières nations.
Le concept de la Forêt Modèle est parfaitement adapté pour entretenir les relations avec elles,
et il nous a apporté le réseau dont nous avions besoin pour continuer à entretenir ces liens et à les impliquer dans nos projets.
Donc ils ont remporté un franc succès, mais l'idée a germé ici avec l'appui à la Forêt Modèle.
Encore une fois, c'est ce même réseau de Forêts Modèles qui s'est avéré précieux dans mon travail.
Ce réseau me permet de faire appel aux personnes dont j'ai besoin pour qu'un projet fonctionne.
Et vous savez, ce réseau de personnes compétentes est un énorme atout.