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- Dan est à la batterie, chante aussi, Mali est à l’hamonium, ainsi qu’à certaines percussions,
tu penses que ces deux musiciens sont exactement ceux qu’il fallait au service de tes compositions ?
- Oui, Mali a une forme d’abandon sauvage quand elle joue, ce que je trouve vraiment excitant,
Dan écoute vraiment et est un batteur très expressif,
comme nous sommes assez free et qu’on improvise beaucoup en live,
il faut qu’on s’écoute beaucoup. Et c’est rare de trouver des musiciens qui écoutent, en fait.
On a ce respect mutuel, tous les trois…
- comment as-tu enregistré l’album (qui sort en janvier, à ne pas rater, chers amis !), en live ou pas du tout ?
- quelques unes des chansons, oui, d’autres, comme j’étais toute seule souvent, non.
Il y a notamment 32 « moi » qui jouent du violon pour recréer le son d’une section de cordes,
idem pour les chœurs, beaucoup de « moi » qui chantent… tu sais…
mais oui, il y a eu aussi beaucoup de parties enregistrées en live,
notamment en France dans les studios Black Box, donc en fait, c’est une combinaison des deux…
- est-ce une des raisons pour lesquelles tu passes de Boucle d’Or a la femme Flamenco quand tu montes sur scène ?
- oui, j’incarne différentes parties de moi-même quand je suis sur scène,
j’incarne des facettes de ma personnalité que je ne saurais pas trouver en temps normal,
et l’une des façons d’y parvenir est de passer par une transformation physique…
- ma dernière question, après la sortie de l’album, j’imagine qu’il y aura une grande tournée ?
- oui, on va tourner beaucoup…
- tu sais déjà où ?
- en Europe en février, et puis probablement aux Etats-Unis, et après, qui sait ?
- Merci beaucoup ! Ce fut un plaisir.
Ne manquez pas la sortie en janvier de l’album d’Anna Calvi, chez Domino Records.