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Deux passants se font arrêter et menotter pour le simple soupçon d’être passés près d'une manifestation
le bruit des tirs se mélangent aux cris d'appel au secours du détenu et aux rires des bourreaux
et commence le feuilleton des insultes et des coups
en ce dur temps hivernal, le détenu Mohammad Ahmad est menotté et dévêti
"« Je suis venu d'ici, de Achrafiyeh » répond le détenu aux gifles du lieutenant
- Le lieutenant lui demande : « combien de fois as-tu participé a une manifestation ? - Par Dieu, aucune fois. » et les gifles s'abattent sur le malheureux détenu"
peu importe, tant que l'accusation est prête même en cas de négation, les insultes, les menaces et les coups sont tout aussi prêts.
« Je meurs de froid » gémit le détenu
"on lui baisse la terre jusqu'au sol tout en continuant de le battre : « Maitre, ce …. s'est enfui deux ou trois fois » réclame un des soldats
Mohammad essaye d'expliquer : « j'essayais de fuir des tirs des snipers. » la réponse arrive sous forme d'insultes et de coups.
Mohamad est par terre et lieutenant pose le pieds sur sa tête et l'inflige de coups de pieds sur la tête et le torse : « tu veux la liberté ? mais je ne veux rien ! » et continuent les coups
et le lieutenant continue en tapant le second détenu (aussi par terre sous les coups) de coups de pieds sur la tête et le torse: « et toi, tu veux Israel ? Espèces de chiens.
si ces coups ont fatigué le lieutenant qui commence a s'essouffler, qu'en serait-il du détenu ?
les deux détenus demeurent par terre sous les coups et les insultes gémissant sous les coups
ainsi que les moqueries : « Tu veux encore de la liberté ?
l'homme essaye de nier, les bourreaux continuent a le battre en se moquent des slogans des manifestations
le détenu se fait bander les yeux, les marques des coups couvrent son dos. De meme pour le second détenu
encore un coup de pied pour la liberté
et continuent les coups et des insultes excusées de traduction
et les voici en train de verser de l'eau sur son corps nu en plein hiver
"'sales de traitres, sales chiens ! » sont parmi les insultes infligés aux détenus
'La liberté est dans mon pied qui est sur ta tête » hurle le lieutenant
le détenu essaye de crier au secours : Allah, Allah ! Le lieutenant hurle : « mais tu connais Allah toi ??! »
« tu dis : Allahou Akbar ! Toi ?! »
a présent, ils le menacent de lui tirer dessus
Le lieutenant accuse l'homme qu'il lui tirait dessus ce matin même.
Le lieutenant répète : «qui portait une arme aujourd'hui ?? » comme si cela était devenue une réalité absolue
Le lieutenant interroge le second détenu : « qui t'as tiré dessus ? » il répond qu'il ne sait pas
« que veux-tu faire ? Tu veux manifester ? »
le bourreau saute, saute sur le détenu (menotté par terre) pour plus d'humiliation et plus de torture
« quel est le prénom de ta mère ? » « moi, je veux violer sa sœur. »
es soldats discutent : « seulement des tirs de balles leur conviennent, nous ne voulons pas hésiter a leur propos, tirons sur eux et tuons-les. »
ils lui demandent son nom encore une fois
le détenu crie : « je vous en supplie, arrêtez ! »
il essaye encore : « j'aime le président et sa famille. » ils répondent : « espèce de chien, c'est maintenant que tu l'aimes ? Il n'a pas besoin de ton amour ! »
Des gémissements et des cris au secours déchirent le cœur
notons que cette video fut filmée par les téléphones portables des soldats et fut clandestinement vendue a bas prix pour montrer les pires formes d'humiliation et l'horreur de la torture, cette torture savourée par le bourreaux.