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Cet endroit est incroyable.
Il doit y avoir ici un million
de bestioles que je n'ai jamais vues.
Ne dis pas à ton prof que nous
les avons trouvées dans un parc.
Attends.
Tu as dit à maman que c'était légal
parce que t'es policier.
Oui ?
C'est quand même pas correct.
- On ne voit pas ça tous les jours.
- Non, non. Recule.
- C'est peut-être une canne zébrée.
- Une canne quoi ?
Si c'est ça, elle va t'asperger de mucus
et tu seras aveugle pendant deux jours.
- Vraiment ?
- Oui. Vraiment.
Aveugle deux jours, "A" en biologie.
Quelles ont été tes notes ?
Pas mal, je pense.
- D'accord. Affreuses.
- Oui.
D'accord.
Je l'attraperai si elle court par ici...
ou, tu sais, marche.
D'accord.
- Prêt ?
- Prêt.
Un...
- Où est-elle allée ?
- Quoi, est-ce qu'elle vole ?
- Je ne sais pas.
- Où est-elle allée ?
- Je ne la vois pas.
- Tu as dit qu'elle marchait.
Tu vas la tuer.
- Elle est quelque part ?
- Je ne la vois pas.
Regarde par là.
Comment il s'est rendu ici ?
Sous le radar, je suppose.
- M. Longworth.
- Ne bouge pas.
Derrière cet arbre.
Jim.
Tu veux peut-être voir ceci.
- Tu crois qu'on l'a abattu ?
- Il semble bien.
- Qu'est-il arrivé, tu crois ?
- Je ne sais pas.
Tu sais...
il est couvert de belles bestioles.
Je dis, c'est tout.
Certains disent que je n'ai pas
l'esprit d'équipe.
J'étais un très bon détective à Chicago
quand un malentendu avec mon patron...
m'a poussé à faire mes valises
et changer d'air.
J'ai donc quitté la ville des vents
pour me diriger vers le soleil de la Floride.
Me détendre. Jouer au golf.
Me faire bronzer.
Rédiger une contravention
pour excès de vitesse, de temps à autre.
Ouais. Eh bien, ça n'a pas marché.
Vous trouverez mes empreintes
sur la portière droite.
- Un mort ? Vraiment ?
- Merci de venir.
C'est ainsi que tu aides
mon fils avec ses devoirs ?
Qu'est-ce que tu pensais ?
Je ne pensais pas trouver un mort.
Des bestioles, oui. Un tas.
Connaissais-tu cette bestiole
qui t'asperge de mucus...
Tu es aveugle deux jours. Je sais.
- Où est Jeff ? Est-il bien ?
- Oui. Il semble très bien.
Je lui ai donné des trucs à faire
pour le tenir occupé.
Tu le surveilleras pour voir
s'il a une réaction à retardement.
Ne me dis pas comment prendre.
soin de mon fils. Merci.
Callie, désolé.
- Je n'ai pas déjà assez à faire ?
- Je sais. Je suis désolé.
C'était probablement
une mauvaise idée.
J'essayais d'aider.
Qu'est-ce qui s'est passé ?
Eh bien...
un avion abandonné, signe
de contrebande d'ordinaire.
Dans un parc ? C'est culotté.
- La drogue ?
- Drogue, armes.
- Tu penses à un coup monté ?
- J'essaie de ne pas penser...
À rien de trop précis
aussi tôt dans l'affaire.
Je te dirai si ça devient intéressant.
Passe.
Mais peut-être. Tu sais,
si ça devient vraiment intéressant.
Je verrai Jeff plus ***.
- Qu'est-ce que tu penses ?
- Colleen.
- Tu n'avais pas à venir jusqu'ici.
- T'aventurer dans un parc ?
J'aidais un élève à trouver...
des insectes rares
pour un devoir de biologie.
Je pensais qu'il en trouverait ici
que ses camarades n'auraient pas.
- Tricher, je crois que c'est le mot.
- Au revoir.
- Au revoir.
- C'est l'élève ?
Jeff. Oui. Un garçon formidable.
Ce qui ferait de cette jolie
femme sa mère ?
Tu la trouves jolie ?
Écoute. Avant de t'embaucher,
je me suis renseignée.
Et tu sais ce qu'on m'a dit ?
- Marchandise endommagée.
- Je l'ai entendu dire de moi.
Mais avec mon taux d'arrestation
en baisse de plus de 30 %...
j'avais besoin de quelqu'un
capable de fermer des dossiers.
Tu vois ?
Mais de toute évidence, je dois
te surveiller de plus près.
Ce n'est pas ce que j'avais en tête.
Nous savons
ce que tu avais en tête.
- À quoi avons-nous affaire ?
- Cause du décès : blessure par balle.
Gracieuseté d'une seule balle.
Calibre moyen, à bout portant.
La victime est-elle
officiellement reliée à l'avion ?
Pas officiellement. Non.
Mon interne recueille...
des échantillons de fibres
et de cheveux pour analyse.
- Pas que je lui en aie demandé.
- Allons.
Daniel nous a bien aidé
à résoudre notre dernière affaire.
- À arrêter ton partenaire pour meurtre.
- Oui. Lui.
Aucun portefeuille, une bague.
Lambeaux de chair sous les ongles,
comme s'il s'était débattu.
Il a été assez grignoté, je doute
de trouver de bonnes empreintes.
L'ADN va tarder. Pas que
nous ayons un nom à y relier...
Tu as vérifié le numéro
de la queue de l'avion ?
Il appartient à deux hommes de Seattle
qui sont dans le nord en ce moment.
L'agresseur savait que l'avion
ne serait pas vite porté disparu.
Je dois répondre. Tiens-le à l'œil.
Moi ? Pourquoi moi ?
Hé. Tu ne veux pas être
mon partenaire ?
Vu ce que tu as fait
à ton dernier partenaire ?
Il semble qu'on ait tenté d'essuyer
l'intérieur de l'avion...
mais regardez ce que j'ai trouvé
dans le sac de vol.
Le pilote a dû s'apporter
un petit casse-croûte.
Des pattes de porc marinées
du bar de notre rue.
- Ce truc est dégoûtant.
- Même les bestioles lèveraient le nez.
Tu vois ? L'interne réussit encore.
J'ai réussi ?
Il a réussi ?
- Hé, hé. Où vas-tu ?
- Prendre un verre au bar de la rue.
- Hé.
- Hé.
Je cherche un homme d'âge moyen,
chapeau noir, avec badge rouge.
Il fréquente ce bar ?
Ça ressemble à Ollie.
Il y en a qui en mange ?
Oui. Ollie en raffole.
- Ollie a un nom de famille ?
- Probablement.
Demande à Curt.
Ils boivent souvent ensemble.
- Merci.
- De rien.
Curt ? Jim Longworth.
- Je suis du FDLE.
- La police de l'État ?
On me dit que vous êtes ami
avec un type appelé Ollie.
Oui. Il a des ennuis ?
Peut-être.
Il est mort.
- Quoi ?
- On l'a abattu près d'ici.
Ollie a un nom ?
Hendricks. Oliver Hendricks.
Qu'est-ce qui s'est passé ?
On a essayé de le dévaliser ?
D'où connaissez-vous Ollie ?
Nous sommes de vieux amis.
Nous étions dans l'aviation ensemble.
Puis, il est allé en mission
spéciale en Colombie.
Était-il toujours militaire ?
Non. Il en est sorti il y a deux ans.
Il ne m'a jamais dit pourquoi.
Qu'est-ce qu'il faisait ?
Il buvait et donnait
un peu de cours de pilotage.
J'ai essayé de le faire embaucher
dans la gendarmerie maritime...
mais ça n'a pas marché.
A-t-il parlé de trafic de drogue
ou d'armes avec les Colombiens ?
Il n'avait pas de contacts.
Il essayait juste de s'en sortir.
- Oh, oui ? Et vous ?
- Et moi, quoi ?
- Vous volez encore ?
- Oui. Pour le plaisir.
Je vais voir les alligators
de temps à autre dans cet appareil.
Est-ce qu'Ollie était marié ?
Missions spéciales...
impossible d'avoir une famille.
Où habitait-il ?
Il ne m'a jamais invité chez lui.
Je pense qu'il avait honte.
Le type donne 30 ans de sa vie
à son pays...
et c'est comme ça qu'il finit ?
Hé. As-tu réussi à trouver
le domicile d'Oliver Hendricks ?
- Je cherche encore.
- Rien ne presse. Il est mort.
- Lequel est ton bureau ?
- Celui-là.
D'accord. Là, ça ira.
- Le bureau en face du mien.
- Ça te pose un problème ?
Avec toi qui me surveilles ?
Pas du tout.
Nous avons beaucoup à faire...
et ton dernier capitaine...
le capitaine Hickey...
- Jack ? Celui qui a tiré sur moi.
- Oui. Oui.
Il dit que tu ne respectes
que le travail et le franc-parler.
Les bureaux du haut sont plus éclairés.
J'ai remarqué que tu as des plantes.
Je n'ai besoin que d'un pupitre.
Je ne déménage pas.
- Qui déménage ?
- Colleen.
Chouette.
L'aviation ne confirme même pas
l'existence d'Ollie.
Il devait être un drôle de dur
pour qu'on supprime son dossier.
Nous devrions peut-être
nous adresser au FBI.
Ou à une agence
plus puissante que le FBI.
- La CIA.
- La compagnie de câble.
Je ne faisais pas de lèche.
Je dis depuis des années que
la division doit être mieux menée.
T'es sûr ? Tu donnais vraiment
l'impression de faire de la lèche.
Je suis content qu'elle soit ici.
Qu'elle nous sorte de notre torpeur
et nous botte un peu le cul.
Je suis content d'être sorti
du bureau pour un moment.
Tu peux le sortir des commandos,
mais tu ne sors pas le commando de lui.
C'est pas un pistolet à bouchon.
HK P7, fabriqué en Allemagne.
Oui.
Qu'en est-il de toi
et de la mère de ce garçon ?
J'essaie juste de l'aider.
J'ai vu que tu aidais.
En plus, elle est mariée.
On t'a déjà tiré dessus
une fois pour cela, oui ?
Mais son mari est en prison.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Un fil-piège.
Il a été déclenché.
Ollie ne voulait pas de surprises.
Pourquoi ? Avait-il peur
qu'on entre chez lui et qu'on nettoie ?
Qu'on lui tranche la gorge
pendant son sommeil.
On ne semble pas avoir chambardé
l'appartement cependant.
Oui. Il faut se méfier.
Eh bien, quelqu'un est venu ici.
On dirait qu'il revient à l'instant.
Hé ! Doucement. Doucement.
Désolé.
Je vous ai mépris pour un autre.
La boîte aux lettres est pleine.
Je voulais glisser cela sous la porte.
- Désolé pour la méprise.
- Désolé de mon côté aussi.
- Tu as failli abattre un facteur.
- C'est encore un crime en Floride ?
- Qu'est-ce que tu as ?
- Une facture de cellulaire.
Tiens. Ollie a appelé ce numéro
douze fois la semaine dernière.
Dis à Manus de demander un mandat
et note l'adresse.
Appelle le numéro.
Tu ne veux pas effrayer une barbouze.
C'est assez pour te faire tirer dessus.
Tu connais une autre bonne façon ?
Sortir avec la femme
d'un gars qui est en prison.
- Vous n'êtes pas Callie.
- Non.
Vous devez être sa... mère ?
Belle-mère.
Oui.
C'est ce que j'allais dire.
Je viens voir Jeff. Est-il là ?
Il fait ses devoirs.
Il a eu une dure matinée.
J'ai cru passer...
- Oui. Je sais. Il est très bien.
- D'accord.
- Est-ce que Callie est là ?
- Non.
- Elle est au boulot ?
- Non.
- À l'école ?
- Non.
- Quand reviendra-t-elle ?
- Ça ne vous regarde pas.
Comment est le nouveau bureau ?
J'ai les coordonnées du numéro
que tu as trouvé chez Ollie.
Tu as des contacts.
David Coulter. Mais écoute.
Je ne veux pas que tu y ailles seul.
J'ai demandé au service
de faire des recherches sur lui.
J'attends encore, mais
jusqu'ici le dossier est vierge.
Rien. Zéro. Nada.
- Un autre commando.
- Sans doute.
J'attendrai des renforts.
- Renforts ? Quels renforts ?
- Il faut frapper à une autre porte.
Non. Je n'y vais pas.
Allez.
Ça te sortira de ta léthargie.
- Dernière chance.
- Je suis bien ici.
À VENDRE
Allez. Ce sera amusant.
Je me suis déjà assez amusé.
J'ai une femme latine séduisante
et trois filles.
Donc, 3 quinceañeras et 3 mariages.
Je ne peux pas me permettre de mourir.
Tu en es sûr ?
Sûreté de la Floride.
Allez. Allez.
Allez. Pose-le.
Pose-le. Doucement.
Oui.
David Coulter ?
Fils, par hasard ?
Non.
- Contrebande de drogue ?
- Drogue, armes.
Ollie ne faisait rien de ça.
Pourquoi t'appelait-il tant ?
Je ne sais pas.
Il était mon ami.
Écoutez.
Mon frère est un peu fou...
mais il n'a rien eu à voir
avec le meurtre de ce type.
Où sont vos parents ?
Papa transporte du bois.
Il est absent trois semaines par mois.
Maman est barmaid.
Où l'as-tu rencontré ?
À l'école d'aviation ?
J'y allais après l'école voir
les avions atterrir et décoller.
Ollie volait au-dessus de moi.
Un jour il m'a abordé.
Il t'aidait peut-être à obtenir
ton permis de pilote.
Tu sais, sous la table.
Permis de pilote ? Je n'ai
même pas de permis de conduire.
Mon frère doit me conduire partout.
C'est moche.
Tu peux aller nous chercher à boire ?
Cette machine est hors d'état.
Va à celle qui est en avant.
- Merci. J'apprécie.
- Oui.
Bon, David. Ton frère est parti.
Tu as volé l'avion, oui ?
- Quoi ?
- C'est pourquoi tu connais Ollie.
Tu savais que l'avion dormait six mois
par an et tu as décidé de le voler.
Ou de l'emprunter.
Je t'ai vu jouer à X-Plane. Niveau 9 ?
C'est même trop fort pour moi.
Ollie m'a surpris à tenter de le voler,
mais il ne m'a pas dénoncé.
Pourquoi pas ?
Je ne sais pas.
Il a dit que je lui rappelais
son adolescence.
Pourquoi t'a-t-il appelé aussi
souvent la semaine dernière ?
J'avais des ennuis à l'école.
- Quel genre d'ennuis ?
- Un branleur se moquait de moi.
Ollie m'a dit de l'affronter.
- L'as-tu fait ?
- Oui.
On m'a suspendu pour l'avoir tabassé.
Mais ça a valu le coup.
Charmant.
Bonjour, toi.
Que fais-tu là ?
Comment diable saurais-je
quelle sorte d'oiseau c'est ?
C'est la Floride. C'est un oiseau.
Il est un peu exotique, non ?
Laisse-le chier sur mon rapport
et je te ferai voir exotique.
J'ai ces échantillons de sang
qu'il a demandés.
Whoa ! Ara hyacinthe. Super.
Whoa ! Daniel sait
quelle sorte d'oiseau c'est.
Nous les avons étudiés en zoologie.
Où l'avez-vous trouvé ?
Dans un avion abandonné.
C'est le plus gros perroquet au monde.
Est-il originaire de la Floride ?
Non. Du Costa Rica. L'Amazonie.
Je me risquerai à dire
que c'est une espèce menacée.
Braconnée à mort.
Il y a un gros marché noir.
Les braconniers les capturent
avec des filets de pêche...
ils en prennent des douzaines
et les vendent aux courtiers.
- Combien valent-ils ?
- Quarante, 50 briques.
- Pour un oiseau ?
- Un tel avion peut en contenir 50 ?
Ça fait deux millions de dollars.
Il semble qu'on utilise ses contacts
pour faire la contrebande d'oiseaux.
Contrairement à Carlos,
connais-tu des experts en oiseaux ?
- C'est-à-dire des ornithologues.
- Si tu veux.
Oui, je connais la personne idéale.
Bailey Saunders ?
Oui ?
Jim Longworth.
Vous aviez belle allure là-bas.
Merci.
Vous surfez ?
Je n'ai jamais essayé.
Oui. Je pensais.
Personne ne paraît bien sur la vague.
Que puis-je faire pour vous ?
On dit que
vous êtes experte en oiseaux.
Oui.
Que voulez-vous savoir en particulier ?
Avez-vous idée
pourquoi ce petit oiseau...
a abouti à l'arrière
d'un avion abandonné ?
C'est un ara hyacinthe.
Jeune. Deux semaines peut-être.
Contrebande, je dirais.
Vous êtes garde-chasse, je suppose ?
Whoa ! C'est embarrassant.
Et faux.
Il y a un mort qui est mêlé à ça.
Machette et filet de pêche ?
Le filet est pour capturer des oiseaux...
légalement.
Si je dois expliquer la machette,
c'est que vous n'êtes pas d'ici.
La victime est Oliver Hendricks.
Le nom vous dit quelque chose ?
Non. Dois-je présumer
que je suis suspecte ?
Je me disais qu'une personne
de votre niveau d'expertise...
sans parler du droit d'accès au parc
où le meurtre est survenu...
saurait comment fonctionne
un marché aussi lucratif.
Je ne sais pas combien il y a
d'argent en ornithologie...
mais je sais que deux millions
peuvent être un mobile de meurtre.
Vous devriez me donner une raison
de chercher ailleurs.
Cela peut m'exposer
à toutes sortes de risques.
Vous semblez pouvoir vous défendre.
Pas contre lui.
- Je peux garder votre nom secret.
- Vous devrez.
Sinon, vous sortirez
mon cadavre de l'eau.
Eduardo Garcia.
Trafiquant de coke ? C'est un truand.
Ancien trafiquant de coke.
Je l'ai fréquenté quelques années
avant de savoir qui il était.
Il était riche et beau garçon.
Il a fait appel à mes lumières
à propos d'espèces exotiques.
Je lui ai donné quelques noms
de collectionneurs que j'ai rencontrés.
Il s'est servi de mon nom...
pour trafiquer des oiseaux exotiques,
d'abord par plaisir, puis pour le profit.
- J'ai donc cessé de le voir.
- Bonne décision.
Écoutez. Il me tuera...
s'il apprend
que je vous ai donné son nom.
Je suppose que vous pouvez
me protéger jour et nuit ?
Vous savez que si je découvre que
vous y êtes mêlée, je reviendrai.
Vous pouvez m'interroger
quand vous voulez.
Vous pouvez la garder.
J'en ai d'autres.
C'est hilarant. C'est drôle.
D'où êtes-vous, dites-vous ?
Chicago. Pine Grove et Waveland.
Wrigleyville. Les Cubs.
Oui. Oui.
Je hais les Cubs.
Je suis partisan des White Sox.
Lou Malnati. Le Berghoff.
Oui. On a fermé le Berghoff.
Sans blague.
Salauds. Je vous remets ça ?
Bien sûr. Vous savez
que je suis policier, n'est-ce pas ?
Quiconque a le culot de venir
à mon bar favori pour causer...
Et tous ces gens sont quoi ?
Des amis ?
De temps à autre, un héros
tente de s'en prendre à moi.
Tel un ex-associé qui sait que vous
avez diversifié et veut vous arnaquer ?
Non, ceux-là sont tous morts.
Écoutez. Je ne sais pas...
de quelle agence vous êtes...
mais vous perdez votre temps.
J'ai été acquitté de tout ça
il y a des années.
Je ne suis qu'un retraité venu
finir ses jours en Floride.
On me dit que vous
ne vous rendez pas justice.
Vraiment ? Qui vous a dit ça ?
Un petit oiseau.
- Vraiment ?
- La séance est levée. Allez.
Vous en restez là. Attendez.
Vous savez que cela
vous fait paraître coupable, oui ?
- Parlez à mon avocat.
- Votre avocat a un nom ?
Je suppose.
Je peux finir mon cigare ?
Restaurant non-fumeur.
Vous riez. Pourquoi rit-il ?
Hé. Quel est votre nom ?
Vous avez un nom ?
Oui.
Je suppose.
Ça doit être toute une balle
que tu t'es prise dans les fesses.
Ou alors
tu es complètement ripou.
Si j'avais su combien ça paye,
je lui aurais dit de tirer deux fois.
Air frais, légère brise...
- Es-tu riche ?
- Oh, oui. Follement.
- Je l'ai eue en solde.
- Je vois.
Ça a pris tout mon argent.
Mon petit portefeuille est
englouti dans cette maison.
En fait, peux-tu me prêter
quelques dollars ?
Je suis venue rendre ceci...
et demander d'excuser ma belle-mère.
- Pourquoi ? Je l'ai trouvée super.
- Oui.
Je crois que je l'ai surprise.
- Hé. Tu veux une bière ?
- Non. Comprends-moi bien.
C'est super que la famille me donne
un coup de main avec Jeff...
mais dans les circonstances,
ça ne me rend pas la vie plus facile.
Ray est en prison
et j'ai une grosse décision à prendre.
Mais sa mère est une si grande
partie de notre vie.
Je ne peux la retrancher de l'équation.
Garder tout le monde à la même
page devient un peu pénible.
Comment va l'affaire ?
Devient-elle intéressante ?
Eh bien...
un commando à la retraite se fait tuer
pour une affaire de perroquets.
- Il y a des suspects ?
- Quelques-uns.
- Eduardo Garcia.
- Le trafiquant de coke.
Je ne veux vraiment pas savoir
comment tu le sais.
Et une ornithologue surfeuse...
qu'on dirait sortie tout droit
d'un défilé de maillots de bain.
Et un garçon de 15 ans qui aime voler...
ou plutôt emprunter... des avions.
D'accord. D'accord.
Je vois. C'est intéressant.
Qui a la pole position ?
- L'ornithologue...
- Mannequin de maillots.
Connaît tout le monde.
Elle a très vite
pointé Garcia du doigt.
Ont-ils eu une liaison ?
- Pourquoi demandes-tu cela ?
- Je ne sais pas.
Elle est séduisante et il est riche...
c'est ce que font
les gens riches et séduisants.
Je les vois bien ensemble.
Je peux les voir se poignarder
l'un l'autre si ça tourne mal.
- C'est aussi ce qu'ils font.
- Exactement.
Oui.
Merci d'avoir emmené Jeff
recueillir des bestioles.
Je sais que tu voulais aider
et je n'aurais pas dû m'emporter.
C'est mon mandat.
Tu devrais le prendre.
Je dois y aller.
COUR DE DISTRICT DES ÉTATS-UNIS
MANDAT DE PERQUISITION
Derrière le pavillon.
C'est fermé à clé.
Si je peux demander,
qui vous a conduit à cela ?
Le mandat ? C'était mon idée.
Quinze ans et votre patronne Manus...
me cherche encore des poux, hein ?
Elle doit vraiment me vouloir.
C'est ce qu'elle a insinué, oui.
Et aussi qu'il me fallait cette
arrestation pour me réhabiliter.
Oui. Je sais. Oui ?
Mais je tiens à ma pension.
Pour obtenir un mandat, il faut
quand même un peu de collaboration.
Alors je pense...
blonde, 1 m 65, 56 kg.
Je n'ai pas idée de qui vous parlez.
Je n'ai probablement pas
à vous le dire...
mais une femme méprisée peut
être terriblement vindicative.
Non, vous n'avez pas à me le dire.
J'ai fait des appels.
Vous étiez un crack
dans la police de Chicago.
Un emmerdeur, mais très efficace.
Vous voyez cela ? Un ara hyacinthe.
Illégal si vous n'avez pas de permis,
mais j'en ai un.
Cette chasse aux oiseaux...
doit être une sérieuse disgrâce
pour un type comme vous, hein ?
Je ne sais pas.
Une enquête sur un meurtre...
On ne sait jamais dans quoi
on mettra les pieds.
Comment est-elle ?
Vous croyez que je suis de glace ?
Comment va-t-elle ?
Je suis désolé, mais il a des permis
pour tous. Ils sont tous légaux.
- Aimes-tu les plantes ?
- Non, en fait.
Va voir cette petite serre.
Vous voulez dire à votre ami
que notre mandat couvre cela ?
Merci.
C'est un triton huppé.
C'est un cadeau. J'ai un permis
pour lui aussi.
Il est faux alors.
Il ne reste que 300 tritons huppés
dans le monde.
En posséder un chez soi
est une violation flagrante...
de la Loi sur les espèces menacées
et d'environ 17 traités internationaux.
Whoa !
J'allais faire le tour de la maison
pour voir s'il y avait quelque indice...
vous reliant à l'un des crimes...
dont vous vous êtes tiré
depuis 14 ans...
mais je peux maintenant
demander à un juge...
d'étendre le mandat
à toute la propriété.
Vous allez m'évincer de chez moi
à cause d'un triton ?
Absolument pas.
Daniel le fera.
Mon client regrette d'avoir
importé un triton par erreur.
Il ne savait pas
que c'était une espèce menacée.
Mais il fera volontiers un don...
à toute cause écologique
du choix de la Sûreté de la Floride.
Cela répond à la demande
de restitution.
Est-ce le moment
de négocier une peine de prison ?
Pour une violation de permis ?
Aucun juge en Floride ne vous
enverra en prison pour cela.
Au moins un que tu n'as pas soudoyé.
J'adore l'énergie que
tu apportes à la discussion, Colleen.
J'aimerais avoir plus à offrir.
Vous pouvez nous dire pourquoi
vous avez fait tuer un revendeur.
Est-ce qu'il écumait les profits,
menaçait de vous dénoncer...
si vous ne lui donniez pas
une plus grosse part du gâteau ?
Mon client n'est pas venu discuter
de votre affaire de meurtre.
- Il était en possession d'aras rares.
- Tous autorisés.
Peut-on revenir
à la question qui nous occupe ?
Vous savez comment ça marche.
Il est arrêté pour violation
de la Loi sur les espèces menacées...
ce qui semble bénin...
mais si la loi
est strictement appliquée...
il est passible d'une peine
allant jusqu'à cinq ans de prison.
Pour un triton.
PETA. J'adore l'énergie
qu'ils apportent à la discussion.
J'en ai assez. Assieds-toi.
Ça va. Je sais ce qu'ils veulent.
Je regrette de m'être comporté
en gentleman dans cette affaire.
D'accord. Écoutez.
Je veux l'immunité...
pour toute complicité
de contrebande d'animaux exotiques.
Je n'y ai jamais consenti.
Immunité pour le triton.
Oui à la complicité, non au triton.
Colleen, c'est à l'envers.
Pas quand il n'en reste que 300
dans le monde.
Quoi qu'il en soit. Quoi qu'il en soit.
Vous avez déjà son nom.
- Je suis sûr que vous vous trompez.
- Que dites-vous de Bailey Saunders ?
Bailey vous a-t-elle parlé de la terre
qu'elle a achetée au Costa Rica ?
Elle a acheté 52 hectares
de forêt pluviale.
Du profit qu'elle a tiré
du trafic d'oiseaux rares.
J'imagine qu'elle essaie de créer
sa propre entreprise.
Elle va là-bas
en safaris de surf...
flirte avec les garçons des îles...
et les laisse capturer des aras
dans son domaine.
Mais à 1 m 65, 56 kg...
je n'arrive pas à voir la meurtrière
de sang-froid chez elle.
Vous l'avez vue manier une machette ?
Elle en est capable.
Beaucoup de protéines.
Un peu de beurre de cacahuètes
avec du lait chaud fait l'affaire.
J'ai lu votre article sur la phylogénie
des psittacidés dans Taxonomie.
C'était fascinant.
As-tu griffé ta cornée ?
Je ne pense pas.
As-tu lavé tes mains après
avoir touché à ce petit ?
J'ai peut-être oublié.
Tu sembles avoir cette maladie
exotique de Newcastle.
Tu peux l'attraper au contact
de perroquets sauvages.
L'œil est rouge. T'en fais pas.
Je te donnerai des gouttes.
- Oui ?
- Oui.
D'accord.
Si nous ne faisons rien,
il va exploser.
L'œil rouge. Vraiment ?
La maladie exotique de Newcastle.
Bailey m'a diagnostiqué.
- C'est contagieux ?
- Oh, oui.
Rentre chez toi.
Plutôt mignon.
L'oiseau est pas mal aussi.
Si belles que soient ces créatures,
elles sont plutôt méchantes.
L'idée de violer la loi
pour les collectionner...
C'est quoi ? L'ego ?
On dit que les vagues au large
de Costa Rica sont étonnantes.
Vous les surfez ?
Je n'ai donc pas été appelée ici
juste pour prendre soin de ce petit.
Un homme est mort.
Je dois prendre l'affaire au sérieux.
Et je pourrais être la suivante
s'il apprend que je vous parle.
Vous avez dû être importante
pour lui à un certain point...
sinon il vous aurait déjà attaquée.
Pas assez pour l'empêcher de me
mettre l'affaire sur le dos...
ce qui me surprend d'ailleurs.
Eduardo n'est pas du genre bavard.
Il ne veut pas échanger sa retraite
contre la prison s'il est innocent.
Croyez-vous vraiment
que je sois derrière cela ?
Vous avez des terres là-bas.
Les oiseaux exotiques sont votre hache.
Eduardo sait très bien que
j'ai fait don de ma propriété...
au gouvernement du Costa Rica
pour en faire une réserve naturelle.
Je ne voulais rien garder de ce que
j'ai acheté avec de l'argent sale.
On pourrait interpréter le don...
comme un pot-de-vin
en retour d'un accès plus facile.
Je n'en avais pas besoin.
J'étais propriétaire foncière.
Les hectares me permettaient
d'avoir la double citoyenneté.
Le plus dur, c'était de ramener
les oiseaux ici sous le radar.
À moins d'avoir quelqu'un ici
avec ce genre d'accès...
Vous étiez fichu.
Ça va, Curt ?
Hé.
As-tu attrapé le salaud
qui a tué Ollie ?
Nous faisons du progrès.
Je peux avoir une bière ?
J'ai appris des trucs intéressants sur
un réseau de contrebande d'oiseaux.
- Un réseau de contrebande d'oiseaux.
- Oui.
Comme qui leur a donné
des renseignements sur le radar.
Vous devez répondre ?
Oui.
- Je reviens tout de suite.
- Prenez votre temps.
Oui.
D'accord.
Quelle est la portée de cet appareil ?
Cent vingt kilomètres.
Et si on vidait le réservoir ?
Je n'ai tué personne. Je le jure.
Ollie me donnait mille dollars par vol
pour les coordonnées pour...
pouvoir revenir sans être repéré.
Ce n'était pas de la drogue.
Ce n'était que de foutus oiseaux.
Ça a quand même coûté la vie
à votre ami.
Je n'ai rien eu à y voir. Je le jure.
Peut-être.
Ou vous pensiez peut-être que
mille balles ne suffisaient pas...
vu que les oiseaux valent des millions.
Comment diable le saurais-je ?
Je ne sais même pas ce qu'ils
deviennent une fois arrivés ici.
Ollie est mon seul contact.
Vous en êtes sûr ?
L'appel que vous avez eu...
Une douzaine d'autres plus tôt
dans la journée ?
Nous savons qui vous appelait.
C'est ce qu'on appelle dans le métier
une possibilité plausible de démenti.
Moins Garcia connaît de gens
ou il y en a qui le connaissent...
plus c'est sûr pour tout le monde...
à moins que la marchandise soit volée.
Il en a alors ras le cul,
se met à faire des appels...
et, meilleur ami ou pas,
quelqu'un doit payer.
Garcia ne peut pas vous toucher.
Il a besoin des coordonnées.
Il vous dit de tuer Ollie...
et de reprendre la marchandise.
D'une pierre deux coups...
pour ainsi dire.
Non.
Les oiseaux étaient partis
et Ollie était mort à mon arrivée.
Je le jure.
Garcia m'a dit...
que si je ne lui rapportais pas
les oiseaux, il me tuerait.
Je n'ai pas pu les trouver.
Pourquoi ne devrais-je pas croire
que vous vous êtes envolé avec eux ?
Je n'ai rien piloté de plus de 125 cv
depuis des années.
Je n'y suis même pas autorisé.
Ollie n'aurait pas dû l'être non plus
et je le lui ai dit.
- Pourquoi donc ?
- Le Skyhawk se pilote au gouvernail.
Un trajet pareil...
son mauvais genou aurait enflé
comme un ballon de basket.
Il a subi une fracture-avulsion
à la tubérosité tibiale du genou droit.
Il n'aurait jamais pu piloter
l'avion aussi loin alors ?
Il n'aurait pas pu faire trois flexions
de la jambe sans mettre de la glace.
- Et l'autre truc ?
- J'ai essuyé la colonne de direction.
Les empreintes du jeune sont
les seules qui sont assez nettes.
Daniel, je t'ai dit de rentrer
chez toi avec ton œil rouge.
- Son œil n'est pas mieux ?
- C'est son badge d'honneur.
Tu m'as menti.
C'est toi qui pilotais ce jour-là.
J'aime mieux croire que tu n'as rien
à voir avec la mort d'Ollie...
mais tu devras m'aider
à trouver le coupable.
Ce n'est pas moi. Je le jure.
Allez, David. Que s'est-il passé ?
Ollie ne pouvait plus faire de longues
distances à cause de son genou.
J'ai pris le gouvernail après avoir
refait le plein à Montego Bay...
et l'ai amené à la réserve.
Ollie ne voulait pas que j'y sois
pour la transaction...
dès que nous avons atterri, j'ai
donc pris mon vélo et je suis rentré.
Ton frère n'est pas allé te chercher ?
Kyle ne savait pas ce que je faisais.
Peut-être qu'il le savait.
Kyle ! Viens ici.
Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'Ollie
ne trafiquait pas de drogue.
La drogue, il pouvait la voler
et la vendre.
Mais non. C'étaient des oiseaux.
Des aras hyacinthes, pour être exact...
ce qui donne aux gens qui oublient
de se laver les mains après contact...
l'œil rouge.
- Tu me suis ?
- Vous ne pouvez pas le prouver.
Un type comme Ollie...
commando et tout...
si on tente de le voler, armé
ou pas, il se défendra.
La preuve de la bagarre est
sous les ongles de la victime...
et chez l'assassin...
la preuve est sur les bras et le cou...
comme blessures de défense.
Je me suis blessé en jardinant.
Tu jardinais le jour où
tu l'as emmené me parler...
ou portes-tu toujours
des manches longues en juillet ?
- Tu l'as tué ?
- Oui. Il l'a tué.
Je croyais que tu l'aidais à passer
de la drogue. Je voulais ma part.
Ollie était mon ami.
Il était gentil avec moi.
- Salaud !
- Hé, hé, hé.
Je ne voulais pas le tuer.
Je ne voulais que le dévaliser.
Tu as tué Ollie ! Tu l'as tué !
C'était un accident. Je le jure.
Je ne voulais pas. Le coup est parti.
Il me laissait piloter !
C'est ton frère.
Et où diable sont les oiseaux ?
Elle, je la sauterais.
- Vraiment ?
- C'est le surf.
Ça donne du tonus.
En plus, elle n'est pas mariée.
- Hé.
- Hé.
- Merci de votre aide.
- Oui.
Dieu merci, ils sont robustes.
Le jeune les a nourris au moins.
Oui. Je crois qu'il avait quand même
l'idée de les vendre.
Vous êtes sûr de vouloir ?
Bien sûr. J'aimerais essayer.
D'accord.
Anse Sébastien. À 5 h.
N'oubliez pas.
Nous pouvons convaincre la marée
de traîner au lit ?
À moins que ce soit pour le golf...
je ne suis pas très matinal.
Je te hais.
Madame.
Colleen. Tu pars déjà ?
J'ai un grand jury
tôt demain matin...
et je veux voir Eduardo Garcia
bégayer comme un idiot...
pour tenter de s'en tirer.
Ce n'est pas de la drogue, mais...
avec l'aide de Bailey Saunders
et le témoignage de Curt Powell...
N'oublie pas le triton.
Nous en avons assez pour mettre
Garcia derrière les barreaux.
- Bon boulot.
- Merci.
Bon voyage.
Et ne t'inquiète pas des plantes.
- Je verrai à les arroser.
- C'est gentil.
Mais je reviendrai bien avant.
Maintenant je te hais vraiment.
Doucement.
Doucement.
Voilà !
- Maman, tu lui as fait peur.
- Il allait me sauter dessus.
- Quelle sorte d'insecte est-ce ?
- C'est une mante religieuse.
Une espèce super rare. Je ne peux
croire qu'elle soit dans ton salon.
Je sais. Bizarre, non ?
Oui. C'est bizarre.
La voilà !
Là.
- Comment va l'œil ?
- Beaucoup mieux, merci.
Comment ça a été avec
la mante à raies vertes ?
Super bien. Merci.
- Tu sais que je n'aime pas les insectes.
- Si. Tu les aimes.
Tu seras privé de sortie pour un an !
- Attrape-la. Attrape-la.
- Un an ! Ce n'est pas drôle !
Non.
Je l'ai.
- D'accord. Il l'a.
- Bon travail.
Merci.
- J'aurai un "A" avec lui.
- Tu le mérites. Tu as travaillé fort.
- Vous voulez rester vous baigner ?
- Super. Oui.
Non. Il y a école demain
et nous avons des devoirs.
La prochaine fois peut-être ?
Allez. Ramasse tes choses.
D'accord. Au revoir.
À bientôt.
Merci pour la bestiole.
Merci de l'avoir chassée
de ma maison.
Elle a dû entrer
quand la porte était ouverte.
Oui. Sans doute.
J'ai toujours voulu surfer.
On dit que ça donne du tonus.
Ne te méprends pas.
Je suis sûre que c'est excitant.
Mais probablement pas aussi facile
que ça en a l'air.
Ça n'a pas l'air facile en fait.
C'est que des fois,
ce qui semble être un beau défi...
finit par causer plus d'ennuis
que de plaisir.
Plus d'ennuis que de plaisir, hein ?
Oui.
Nous parlons toujours de surf, oui ?
D'accord. Au revoir. À bientôt.
D'accord. Au revoir. À bientôt.
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