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LES PARTIES INTIMES
DE NAPOLEON
NapoIéon Bonaparte.
Un ItaIien pauvre devenu, en
grandissant, empereur des Français
et presque du monde entier.
''En grandissant''
n'est peut-être pas Ie mot,
puisqu'iI n'a jamais dépassé 1 ,58 m.
Mais pas besoin d'être grand
pour compter.
- Metzger est mort.
- Ça s'est passé comment ?
On Iui a tranché Ia gorge.
- Qui ?
- Personne ne sait.
Découvre-Ie, aIors.
- Content qu'iI soit mort.
- II me battait sans raison.
On peut se réjouir tant qu'un
pire enfoiré I'a pas rempIacé.
Léo, entre Ie directeur de Ia prison
et Ie chef des gardiens de prison,
- iI faut du respect et de Ia confiance.
- Oui.
AIors, je ne veux pas nommer
queIqu'un qui travaiIIe déjà ici,
qui a déjà ses Ioyautés
et ses préjugés.
Je veux faire venir
une personne extérieure.
Tu as queIqu'un ?
Oui, Sean Murphy. Un ami d'enfance.
II travaiIIe à Attica depuis huit ans.
Je Iui confierais ma vie, Léo.
Dans ce bouIot, tu seras obIigé.
AIors, c'est oui ?
- Je te dis parfois non ?
- Tant mieux,
parce qu'iI est déjà en route.
Je comprends pas Ies matons.
L'un d'entre eux se fait buter,
ça a pas I'air de Ies gêner.
Ni confinement, ni enquête,
ni service funèbre.
IIs savaient peut-être
qu'on combinait ensembIe.
C'est peut-être à nous
de faire une enquête.
Regarde où tu vas, connard.
Tu as craché dans mon pIateau.
Ah oui, sans bIague ?
Assieds-toi et mange ça.
Vas-y.
Dépêche. On doit préparer Ie petit-déj.
On bosse pas à Ia cuisine ce matin,
je t'ai dit.
- J'ai mon avocat à voir.
- J'ai faim.
Je peux y aIIer tout seuI.
- Non.
- J'ai faim.
T'as fini de me gonfIer, CyriI ?
AIIez, O'ReiIy, iI me faut de Ia came.
- CyriI.
- Bonjour.
Jim Robson. Tu te souviens de moi ?
Non.
J'étais au quartier B
quand t'es arrivé à Oz.
Je suis pote avec Vern.
C'est Ia première fois
que je te vois sans ton frangin.
- Ryan arrive.
- II est pas marrant.
Mais toi et moi, on pourrait s'amuser.
Si on baisait tous Ies deux,
paraît que t'es un bon coup, hein ?
Arrête !
- C'est Iui qui a commencé !
- Au mitard !
Retourne dans ton quartier.
SaIut, GIoria.
Je viens de voir mon avocat.
Comme j'ai avoué
avoir fait tuer votre mari par CyriI,
Ie procureur a accepté
d'ajouter que 40 ans à ma peine.
Perpète pIus 40 ans, GIoria !
Tout ça pour vous.
Je veux voir mon frère.
Quand tu m'as demandé
de venir bosser ici, j'étais...
Inquiet ?
La réputation d'Oz
n'est pas vraiment exceIIente.
C'est pour ça que je te veux ici.
Toi et moi, ensembIe,
on pourrait transformer cet endroit.
Hé, McManus !
- Sortez mon frangin du mitard.
- II a frappé un autre détenu.
Vous savez bien pourquoi.
Ces connards de nazis
se foutent de Iui.
CyriI ne cherche pas Ia bagarre,
vous Ie savez.
- D'accord.
- C'est des conneries.
J'ai dit d'accord. Je m'en occuperai.
Maintenant, disparais.
- Bon Dieu !
- C'est qui ?
Ryan O'ReiIy.
- Un bon voyou irIandais.
- Bon, je ne sais pas, mais...
J'ai assisté à Ia bagarre
et ça m'a fait réfIéchir.
A Attica, tu as monté
un tournoi de boxe, non ?
- Oui.
- On pourrait essayer ici.
GéniaI.
II suffit d'avoir du temps, des gants,
et une bonne assurance.
Chaque groupe, Ies MusuImans, Ies
IrIandais, Ies ItaIiens, ainsi de suite...
nommeront un boxeur.
II y aura une série d'éIiminatoires,
jusqu'à ce qu'iI reste deux finaIistes.
- Et Ià, grand combat de championnat.
- VioIence organisée ?
- Ça a marché aiIIeurs, Ray.
- II a raison.
Rodéo, base-baII,
rencontres sportives,
tout ceIa détourne I'agressivité
des détenus de façon positive.
Ce n'est pas Ieur agressivité
qui m'inquiète. C'est Ie jeu.
II y aura des paris sans arrêt.
C'est déjà Ie cas.
Ces types parient sur tout,
du Super BowI au morpion, bordeI !
Ce n'est pas comme Ia drogue.
Ça ne fait de maI à personne.
Voyons ce qu'en disent Ies autorités.
- J'ai déjà fait de Ia boxe.
- Moi aussi.
Où ? Aux Jeux oIympiques
des handicapés ?
Mon frère a déjà gagné
aux GoIden GIoves.
- II y aura un prix ?
- Non.
- QueI est Ie but, aIors ?
- La gIoire de ta tribu.
C'est ça. Frappe-Ie, I'enfoiré !
PIus fort !
Direct, direct, droite.
NapoIéon a dit
qu'on gouvernait mieux Ies hommes
par Ieurs vices que par Ieurs vertus.
Un, deux, trois,
cinq, six, sept, huit...
C'est fini.
II a dit aussi :
''Du subIime au ridicuIe,
iI n'y a qu'un pas.''
II devait connaître Tim McManus.
Yo, McManus.
J'ai ta nouveIIe affectation, CoyIe.
SaIon de coiffure.
Pourquoi ça ?
Snake bosse à Ia cuisine avec moi.
Moi qui croyais diriger ce quartier,
Kenny !
Je vous ai dit d'arrêter
de m'appeIer Kenny. Moi, c'est Bricks.
Bricks. D'accord.
C'est un coup de Nappa.
- Tu crois ?
- J'en suis sûr.
Ce saIe RitaI peut pas me bIairer.
- Yo, Nappa.
- Sors ces bouteiIIes de Ià, pronto.
Yo, Nappa. Le RitaI.
On dit M. Nappa.
Pourquoi renvoyer Snake
de Ia cuisine ?
C'était pas moi.
McManus avait des projets pour Iui.
Fais-Ie changer d'avis.
Y a des trucs que, même moi,
je peux pas faire.
Me raconte pas de conneries.
D'accord, je I'aime pas.
J'ai pas confiance en Iui.
Moi si.
Faites-vous tous Ies câIins
que vous vouIez dans votre ceIIuIe,
mais iI bossera pas dans ma cafétéria.
C'est cIair, Bricks ?
Maintenant, au bouIot.
Comme ça, ton père était coiffeur ?
Oui, j'ai appris en Ie regardant faire.
Tant mieux.
Une aide écIairée me sera bien utiIe.
Ceux qu'on m'envoie
voient pas Ia différence
entre une brosse et une coupe au boI.
Ça te pIaît ?
- Bien.
- Tu trouves ? Bon.
- Autre chose ?
- La barbe, j'aimerais bien.
Moi, j'aimerais bien
que Neve CampbeII me taiIIe une pipe.
Je vais Ie raser. Pour me faire Ia main.
A ton aise, chef.
Je vais en fumer une sur Ie toit.
QueIs cons, ces BIancs !
Mon père a jamais été coiffeur.
T'es paraIysé, c'est ça ?
Je veux pas que tu te tires.
- II est bien aiguisé.
- CoyIe.
- AppeIIe-moi Snake.
- J'ai changé d'avis.
Quoi ? Etre rasé de près,
y a rien de mieux.
Te tortiIIe pas
ou je risque de te couper.
Pourquoi t'es ici, Augustus ?
Meurtre. J'ai tué un fIic.
Super. Mais je te bats.
J'ai descendu toute une famiIIe.
La maman, Ie papa,
deux petits gamins adorabIes,
un vieux grand-père.
EIIe t'avait fait quoi, cette famiIIe ?
Que daIIe.
- Pourquoi tu Ies as tués ?
- Pour m'amuser.
- Et tu Ies as tués comment ?
- Devine.
Tu Ies as égorgés.
- Pourquoi tu te fous de moi ?
- Je me fous pas de toi.
T'es à Oz pour voI à main armée.
C'est vrai.
On m'a jamais pris pour Ies meurtres.
- Et on me prendra jamais.
- Donne-moi mon fauteuiI rouIant.
Oui, mon bon maître. A votre service.
MEURTRE d'une famiIIe avec bébé
La poIice n'a aucun suspect
VioI barbare de Ia mère
Vous vous rappeIez,
iI y a queIques mois,
une famiIIe a été assassinée,
Ies Ciancimino ?
Oui, de façon particuIièrement
barbare, iI me sembIe.
On n'a jamais trouvé Ie tueur.
- Moi, je I'ai trouvé.
- C'est qui ?
Peu importe.
II m'a dit qu'iI I'avait fait, I'enfoiré.
- Tu connais Ia famiIIe ?
- Non.
AIors où est Ie bIème ?
Je suis pas un saint, Ioin de Ià.
J'ai tué queIqu'un.
C'est moche, de supprimer une vie.
Et je paie pour ça.
Envoie ça ici, Seth.
Cet encuIé n'a aucun remords.
II a supprimé ces vies pour Ie pIaisir.
II n'avait pas de raison de tuer.
Et iI s'en sort.
Les jeunes d'aujourd'hui. Pas de
moraIité. Ni honneur, ni vaIeurs.
C'est parce que personne
ne veut stopper Ia dégringoIade.
La justice ne rapporte pIus rien
à personne.
Ces deux gosses...
L'un d'eux n'avait que 1 8 mois.
Le déjeuner !
J'ai un confIit éthique.
D'un côté, je suis pas un mouchard.
De I'autre, j'arrête pas de penser
à ces gosses à qui on a ôté Ia vie.
Si c'était mes gosses, je voudrais
que queIqu'un parIe pour eux.
II faut être sûr. Tu I'es ?
Tu es sûr qu'iI Ies a assassinés ?
Oui.
Je ne fréquente pas beaucoup CoyIe.
II a pas I'air d'être
un type très honnête.
Un m'as-tu-vu, un vantard,
oui.
Le genre à s'attribuer
des mérites qu'iI n'a pas.
Comme Jiggy WaIker.
Tu t'en souviens ?
Qu'est-ce que je dois faire ?
ParIe-Iui.
Fais-Ie raconter toute I'histoire.
- Et si je pense qu'iI dit Ia vérité ?
- C'est Ià que ça se compIique.
Tu dois Ie convaincre d'avouer.
Je niquais Ia bonne femme, vous
voyez ? Sa gorge faisait des buIIes,
y avait Ie bébé qui criait
dans son berceau.
J'ai été obIigé de me retirer
de Ia meuf,
y avait du sang partout,
vraiment partout.
Je me suis penché sur ce merdeux...
Poignardé en pIein cœur.
Bon sang ! T'es dégueuIasse !
Tu devrais te dénoncer.
Non, réfIéchis.
Tu serais céIèbre.
Ton nom dans Ie journaI, ta photo
à Ia téIé. Comme Manson.
Ouais, et direct au couIoir de Ia mort.
- Non merci, mon pote.
- Tu racontes que des conneries.
Tu me crois pas ?
Y avait un renoi Ià-haut,
iI s'appeIait comment, Jiggy WaIker ?
Une grande gueuIe.
II est arrivé en disant
qu'iI vendait de Ia drogue
au gouverneur.
La totaIe, pIus menteur tu meurs.
Et regarde-toi.
Va te faire foutre, et Jiggy aussi.
Je m'en fous. Je mens pas.
Si tu mens pas, prouve-Ie, c'est tout.
- J'ai une preuve.
- C'est ça.
J'ai une cassette.
Arrête ton char.
Tu te rappeIIes mon pote FrankIin,
de PoIo Ground ?
II est venu avec moi
et iI a tout fiImé en vidéo.
- Espèce de dégueuIasse.
- Je fais rien à moitié.
Bon sang !
Je voudrais bien voir cette cassette.
- Moi aussi.
- Bon sang.
- J'aimerais voir ça.
- T'as vraiment ta pIace ici, enfoiré.
On ne peut pas passer de marché.
- Tu n'as rien à y gagner.
- II Ie sait.
CoyIe niera tout.
C'est sa paroIe contre Ia tienne.
- Un des ses amis a une cassette.
- Bon Dieu !
J'appeIIerai Ie procureur.
T'as des couiIIes, de faire ça.
J'espère Ies garder,
si vous voyez ce que je veux dire.
Bon sang.
NapoIéon a conquis un tas d'endroits,
créé un tas de Iois encore en vigueur
et Iaissé sa marque sur I'histoire.
Qu'est-ce qu'iI y a gagné ?
On a donné son nom à un dessert.
II y a Ie bœuf WeIIington,
Ia saIade César.
Et NapoIéon ? Sur Ie pIateau
à desserts à côté de Ia crème brûIée.
Au nom des 8 détenus
qui sont morts et des 20 bIessés,
j'intente des poursuites
contre Ie gouverneur,
Ie ministère de Ia Justice
et Ie Centre de détention d'Etat
d'OswaId.
Ouais, enfoiré !
L'administration a fait preuve
d'abus de pouvoir
et a vioIé Ies droits civiques
de mon cIient.
Nous exigeons donc 45 miIIions
de doIIars de dommages et intérêts.
Rick Donn, ChanneI 2 News,
en direct du tribunaI fédéraI.
- Le fantôme de Scott Ross me hante.
- Personne ne sait que tu I'as tué.
Mais en cas de procès,
iIs vont remuer Ia merde.
- Cette fois, iIs risquent de I'apprendre.
- L'Etat négociera peut-être.
Pas DevIin.
Ça serait reconnaître ses torts.
II faut peut-être dire
Ia vérité.
Tim, si on sait que j'ai tué Scott Ross,
j'irai en prison.
Peut-être.
Oui, peut-être.
Grâce aux circonstances atténuantes,
ma fiIIe de 1 0 ans,
ma mère mourante...
IIs peuvent se contenter de me virer.
Et toi avec, pour avoir menti.
Est-ce qu'on veut prendre ce risque ?
Respect.
- Tu Ie sens ?
- Oui.
- Tout Ie monde est remonté.
- Le dîner !
- AIIons manger.
- En fait, je ne peux pas. J'ai une visite.
Qui, I'avocat ?
Tricia Ross.
Encore ? EIIe a déjà accepté
de Ies poursuivre.
- Tu as besoin de Ia revoir ?
- EIIe a demandé un guide spiritueI.
Envoie-Ia à un prêtre.
Imam Said,
avec tout Ie respect que je te dois,
SchiIIinger raconte partout
que Ia fiIIe te pIaît.
Si tu Ia revois, tu n'as pas peur
que ce soit maI interprété ?
Peu importe.
Je sais que mon cœur est pur.
- Ça veut dire quoi ?
- C'est une façon de saIuer.
Vous savez, depuis I'annonce,
je suis devenue une céIébrité.
Oui. Partout où je vais,
à I'institut de beauté, au supermarché,
Ies gens que je connais
m'ont vue aux infos.
J'ai queIque chose pour vous
queIque part par Ià.
Je vouIais vous donner ça.
Je ne peux pas I'accepter.
Non, on n'a pas droit aux objets
personneIs, à Ia cité d'émeraude.
Vous pourriez peut-être
Ia cacher sous votre oreiIIer.
''Dis aux croyants
de baisser Ieur regard
et de garder Ieur chasteté.
C'est pIus pur pour eux.
AIIah est, certes,
parfaitement connaisseur
de ce qu'iIs font.''
Le désir sexueI est un éIément
puissant de Ia nature humaine.
J'ai raison, Imam ?
Oui.
Le moindre encouragement
suffit à enfIammer ces désirs.
J'ai raison ?
Oui.
L'IsIam nous apprend
que supprimer Ia tentation
est pIus efficace
qu'essayer d'y résister.
Oui.
C'est pourquoi Ies hommes et
Ies femmes non mariés, ou mahram,
n'ont pas Ie droit d'avoir de contacts
ni d'être seuIs ensembIe.
J'ai raison ?
Oui, Arif.
Tu as raison.
Nous, musuImans,
croyons que Ies appé*** de Ia chair,
nourriture, boisson, sexe,
peuvent nous rendre dépendants, ou
préoccupés par nos désirs physiques.
C'est pourquoi nous jeûnons,
nous déniant ces besoins
tout en renforçant notre spirituaIité.
Si tu me demandes I'autorisation
de jeûner, ça m'est é***.
- Arrête de manger.
- C'est pIus compIiqué que ça.
SeIon Ies révéIations du Prophète,
Ioué soit Son nom,
je ne suis autorisé à m'abstenir
que pendant Ie jour.
Au crépuscuIe, je dois briser Ie jeûne.
Je dois aussi manger avant I'aube,
avant de reprendre Ie jeûne.
Mais au crépuscuIe et à I'aube,
tu es en ceIIuIe.
Exactement.
J'ai donc besoin de votre autorisation
pour manger dans ma ceIIuIe.
C'est pas Mac Do ici. C'est pas
comme on veut quand on veut.
Tu ne mérites pas
de traitement de faveur.
- Bien sûr.
- Mais je suis prêt à faire un marché.
- Laisse tomber Ies poursuites.
- Je ne suis pas Ie seuI impIiqué.
Je ne peux pas.
Arrête. Tu as monté tout ça.
Tu Ies as convaincus de poursuivre.
Convaincs-Ies du contraire.
Qu'est-ce que ça peut vous faire ?
Vous n'êtes même pas cité
comme accusé.
Je veux en finir avec cette émeute.
On ne doit jamais permettre
à personne d'oubIier ces trois jours.
En ce moment,
on est sur Ie point d'oubIier.
On est au bord du désastre.
Avant de tous nous donner Ia main
pour sauter,
je veux une autre chance. Attends.
Je ne vous permettrai pas
d'oubIier votre promesse.
Je n'ai pas oubIié.
Vous m'autorisez donc à jeûner
seIon Ies préceptes de ma foi ?
Non.
Me dénier Ie droit de pratiquer
ma reIigion est inconstitutionneI.
Ah oui ? Et aIors ?
Tu vas intenter d'autres poursuites ?
Non.
Vous m'interdisez de jeûner ?
Je ferai Ia grève de Ia faim.
Tu avais raison, pour Tim McManus.
II est séduisant.
Je ne me souviens pas avoir dit ça.
- On sort ensembIe.
- Ah oui ?
Laisse-moi deviner. D'abord, iI t'a
invitée au resto Chez AI, à ChishoIm.
II t'a dit que son père
avait un resto près d'Attica,
que vivre près de Ia prison
avait changé sa vie.
Deuxième rancard, annuIé :
trop de bouIot.
Puis iI t'a emmenée à Ma PIume
BIanche, en haut de Ia tour.
Vous avez regardé ensembIe
Ies scintiIIements de Ia viIIe.
II t'a dit qu'iI te trouvait sympa.
Puis vous êtes rentrés chez Iui
et vous avez baisé.
En fait, on a baisé après Chez AI.
- Quand on parIe du Ioup...
- Diane, je peux te parIer en privé ?
Pourquoi tu fais cette tête ?
Je viens d'avoir I'hôpitaI.
IIs ont essayé de te joindre
toute Ia journée.
Ta mère est morte.
DésoIé.
Ça va. EIIe était maIade depuis
Iongtemps. On s'y attendait, tu Ie sais.
Oh mon Dieu !
Je peux faire queIque chose ?
Non, iI faut que j'aiIIe à I'hôpitaI
m'occuper des obsèques.
Tu peux me faire rempIacer ?
- C'est déjà fait.
- Merci.
- Je t'y amène ?
- J'ai ma voiture, j'irai chercher ma fiIIe.
- Je peux Ie faire.
- Non,
sa pIace est avec moi. Je veux
Iui annoncer Ia nouveIIe moi-même.
NapoIéon a séduit beaucoup
de beIIes femmes pIus grandes que Iui.
II a dit : ''En guerre comme en amour,
pour en finir, iI faut se voir de près.''
On ne peut pas se voir
de pIus près qu'à Oz.
SaIut.
SaIut.
- Tu as eu Diane ?
- Oui, eIIe vient d'appeIer.
Comment eIIe va ?
Qu'est-ce que tu crois ? MaI.
Bizarre, vu que sa mère
est mourante depuis quoi, un an ?
Je nous ai trouvé un resto super.
- RubiIetta. Un nouveI itaIien.
- Je vais devoir annuIer.
J'ai promis à Diane
de passer aux pompes funèbres.
D'accord.
Tu m'as dit que c'était fini entre vous.
C'est fini. On est amis.
On ne dirait pas.
Aujourd'hui, dans Ia saIIe de repos...
Sa mère venait de mourir.
J'ai vu comment tu Ia tenais.
C'était pIus que du réconfort.
Ne te moque pas de moi !
CIaire, de quoi tu parIes, bordeI ?
- De toi et Diane, de toi et moi.
- II n'y a pas de moi et Diane.
Et pour être tout à fait honnête,
de toi et moi non pIus.
- On s'est vus 2 fois !
- On a baisé 2 fois !
Et aIors ?
Tu m'as dit que
tu me trouvais sympa.
Oui, mais si tu dois devenir
un pot de coIIe...
Je suis un putain de pot de coIIe,
hein ?
Et eux, c'est des putains de...
- CaIme-toi !
- Lâche-moi.
- Arrête !
- Lâche-moi !
Lâche-moi !
- Tu vas te caImer ?
- Lâche-moi.
Laisse-moi !
- Tu vas te faire virer.
- Je t'emmerde !
- Oui, vous désirez ?
- On vient voir mon fiIs, CarIo Ricardo.
D'accord. AIIez au bureau des entrées.
Où est maman ?
C'est pas encore Ia grippe, si ?
Non, eIIe est à Ia choraIe.
Tu sais ce que pense Ie père Annas
si on manque Ies répétitions.
Tu fais partie de Ia choraIe.
J'ai arrêté.
J'ai pas Ie temps avec Ie bébé, tout ça.
Sergio ?
II bosse.
Sergio ne veut pIus venir, fiston.
Maman ?
Je ne vais pas te mentir.
EIIe ne veut pas te voir comme ça.
Je comprends.
Ça veut pas dire
qu'eIIe ne t'aime pas.
Je comprends.
IsabeIIa, tu as des photos du bébé ?
AIors, Cohn m'a dit,
son surin maison à Ia main :
''Je Ie Iui ai coIIé dans Ie crâne,
mais je I'ai pas tué.''
II vous est arrivé d'avoir peur ?
Si ça m'est arrivé ? Tout Ie temps.
Même si je ne suis pIus
sur Ie terrain avec vous tous et toutes,
je dis une prière tout bas chaque fois
que je passe ces putains de griIIes.
Je rentre. Si je suis encore en retard,
ma femme va me botter Ie cuI.
Merci pour Ie verre, monsieur.
- Bonsoir.
- Conduisez prudemment.
- Oui, CIayton ?
- Je devrais te raccompagner.
Tu veux dire que j'ai bu
un verre de trop ?
Deux.
Je veux aussi te parIer d'un truc
et comme tu es un peu ***,
c'est ma chance.
Tu vas te pIaindre ? Tu débutes.
Non, Ie saIaire est parfait.
Mais c'est Ie haII.
Je n'ai pas fait une formation
pour rester derrière un bureau.
- Je veux être affecté à un quartier.
- Non.
Je t'ai dit quoi quand tu as postuIé ?
J'ai promis à ton père mourant
de veiIIer sur toi.
Je ne te Iaisserai pas
approcher Ies prisonniers.
AIors, je démissionne.
J'irai bosser dans une autre prison,
où je pourrai m'occuper des détenus.
Tu veux prouver quoi ?
Que tu es un dur, comme ton père ?
II est mort ici, iI s'est vidé
de son sang dans mes bras.
- Je ne veux pas revivre ça avec toi.
- Je n'ai pIus 1 0 ans, Léo.
Tu ne peux pas m'en empêcher.
On verra ça demain, d'accord ?
Donne-moi Ies cIés.
Non, je peux conduire.
Cette conversation m'a dessoûIé.
Qu'est-ce que vous foutez ? Arrêtez !
Tu fais pIus Ie maIin, hein ?
- AIIez.
- RecuIe.
C'est qui Ie chef, maintenant ?
AIIez vous faire voir !
C'est qui, hein ?
Emmenez-Ie au mitard.
Ça va ?
- Va te faire examiner à I'hôpitaI.
- Ça va.
- C'est quoi, ce bordeI ?
- Ce saIe Latino est dingue.
II marmonnait des trucs
sur sa mère.
Tu veux ma photo ?
NapoIéon a fini par être vaincu
à WaterIoo.
Ça a dû être embarrassant.
T'es Ie putain d'empereur.
T'as conquis I'Europe
pour perdre dans un endroit
au nom aussi stupide que WaterIoo,
Watergate ou Whitewater.
Avis aux poIiticiens :
évitez Ies noms en ''water''.
Depuis qu'on a réinstauré
Ia peine de mort, Larry,
Ies tribunaux crouIent
sous Ies appeIs inutiIes
de meurtriers condamnés
tentant d'échapper à Ieur juste peine.
Le corps IégisIatif a donc accepté
Ia baisse du traitement
des avocats commis d'office
dans Ies affaires de meurtre.
Certains de ces avocats,
qui sont opposés à Ia peine capitaIe,
ont gonfIé Ieur note
pour exprimer ceci :
''Vous voyez, c'est trop cher. ''
Qu'iIs aiIIent profiter aiIIeurs
de I'argent des contribuabIes.
La cour a rejeté notre appeI.
Et queIIe est I'étape suivante ?
NormaIement, I'étape suivante,
I'uItime étape,
c'est Ia Cour suprême d'Etat.
AIIons-y.
Qu'y a-t-iI, Lawrence ?
Je me récuse moi-même
en tant qu'avocat.
Quoi ?
Pourquoi ?
J'ai dit ou fait queIque chose ?
Pas du tout.
Mais avec Ia baisse
des honoraires payés par I'Etat,
je ne peux pas me permettre
de vous défendre.
Les affaires de meurtre
prennent beaucoup de temps
et j'ai négIigé mes autres cIients.
- Que va-t-iI m'arriver, aIors ?
- La cour nommera un autre avocat.
Qui ne sera pas aussi bon.
Ceux qui acceptent de travaiIIer
pour moins cher
sont ceux dont
personne d'autre ne veut.
DésoIé.
- Ouah !
- Qu'y a-t-iI, ShirIey ?
Ça me frappe pour Ia première fois.
Je vais mourir.
- SaIut, papa.
- J'ai de mauvaises nouveIIes, Vern.
T'en as jamais de bonnes.
- Andy a été arrêté.
- Bon Dieu ! Pour quoi ?
J'en sais rien.
La drogue, un renoi passé à tabac.
- L'avocat essaie de démêIer ça.
- QueI avocat ? Ne prends pas Zanger.
Non, I'avocat commis d'office.
Quoi, un commis d'office ?
Prends un vrai avocat, bordeI !
J'ai pas Ies moyens.
Je Iui ai parIé au téIéphone.
EIIe a I'air bien.
EIIe ?
- EIIe s'appeIIe comment ?
- J'en sais rien. GoIdberg, je crois.
Bon Dieu de merde, papa.
II faut que tu t'en occupes.
Qu'est-ce que je fous, à ton avis ?
Et je vais te dire, je gaspiIIerai pas
de fric pour des voyous.
Et c'est ce que vous êtes,
tous Ies deux.
Les chiens font pas des chats.
Tu vouIais me voir ?
Faut me sortir d'ici.
On ne te protège pas sans raison.
On veut que tu restes en vie
pour témoigner contre SchiIIinger.
Si je reste ici, je vais mourir d'ennui.
Tu vouIais des magazines ***,
je t'en ai envoyé.
Combien de fois par jour
on peut se branIer ?
Je ne sais pas.
Ça dépend des gars.
Je veux retourner
à Ia cité d'émeraude.
Je m'en fais pas pour SchiIIinger.
Je me débrouiIIerai tout seuI.
Je veux que cet enfoiré
voie que je me dégonfIe pas.
- C'est quoi, son soutif, bordeI ?
- SaIut, KeIIer. Déjà de retour ?
Y a pas de Miss SaIIy
en détention protectrice.
Non.
Tu sais qu'on s'est embrassés
qu'une fois ?
Pendant tous ces mois, une seuIe fois.
Je rêve de recommencer.
Non, je t'ai dit.
J'ai fait ce que tu m'as demandé.
J'ai dénoncé SchiIIinger et Metzger.
Tu sais ce que ça veut dire ?
Toby, tu sais ce que ça m'a coûté ?
A moins que ce soit juste un autre pIan
mijoté avec SchiIIinger.
Comment te faire confiance ?
Je devrais me remettre
dans cette situation ?
Etre de nouveau aussi vuInérabIe ?
KeIIer sait que s'iI déconne, iI est mort.
Si t'es Ià, enfoiré, amène-toi, aIIez.
II me faut ce pIasma tout de suite.
On va commencer une I.V.
Je veux du tuIIe gras
et des pansements absorbants.
Bon Dieu. II pourrait bien
avoir un poumon perforé.
Maintenant, M. KeIIer
a trois ou quatre trous de baIIe.
Tu as demandé à être réaffecté
à Ia cuisine.
Et maintenant, tu me dis
que tu ne veux pIus y travaiIIer ?
Trop de mauvais souvenirs,
de ressentiments.
Nappa, WangIer...
IIs n'ont pas confiance en moi.
Ni moi en eux.
Je ne veux pas retomber
dans mes vieiIIes habitudes.
L'ateIier de confection
cherche toujours des ouvriers.
Non.
Si je peux,
je voudrais travaiIIer avec Ies sidéens.
On n'a pas beaucoup de voIontaires
pour y aIIer.
En Afrique, Ie sida est bien pire qu'ici.
Je voudrais apprendre
des trucs sur Ia maIadie
pour un jour peut-être,
pouvoir aider Ies miens.
Ces hommes sont en phase terminaIe.
On peut juste Ieur apporter du confort
et Ies traiter avec dignité.
Robbie Garth doit prendre
ses médicaments, Iit numéro 7.
- Tu es qui ?
- Adebisi. Prends ça.
DéIicieux.
Je n'avais pas Ie sida en arrivant à Oz.
Je I'ai chopé en prime.
T'as déjà encuIé queIqu'un ?
- Oui.
- Tu t'étais protégé ?
Non.
Le Dr Nathan m'a dit
de te faire une autre prise de sang.
- EIIe vient de m'en faire une.
- EIIe Iui a échappé des mains.
Adebisi, tu m'as pincé ?
Non, patron.
L'histoire nous apprend
que NapoIéon a été Ie premier à dire :
''On ne fait bien
que ce qu'on fait soi-même.''
Mais comment en être sûr ?
Son boucher a pu Ie Iui dire
en tranchant du saIami
et NapoIéon, qui n'était pas un
imbéciIe, a pensé : ''Je vais noter ça.''
MigueI AIvarez
est de pIus en pIus agité
depuis que Garvey Iui a arrêté
Ie Prozac.
Ce n'est pas étonnant.
Et je n'en suis pas sûre,
mais je Ie trouve amaigri.
Je doute que ce soit
en réaction au sevrage.
Le Dr Garvey ne pourrait pas
changer d'avis
et remettre AIvarez
sous antidépresseurs ?
Non. C'est pas un médecin,
mais un Iivre de comptes ambuIant.
Toutes ses décisions visent
à faire faire des économies
à I'organisme de soins.
Je Ie vois dans queIques minutes,
iI va décider si je dois ou pas
continuer à faire partie du personneI.
Qu'est-ce que tu dis ?
Qu'iI est peut-être temps
pour moi de partir.
- Dr Nathan, Rebadow est réveiIIé.
- Merci.
Qu'a Rebadow ?
Choc insuIinique. II est diabétique.
Diabétique ?
- Je ne suis pas diabétique.
- Maintenant, si.
Ça peut arriver, en vieiIIissant.
Le corps commence à gripper.
Piqûres réguIières,
diaIyse hebdomadaire
et modification de votre aIimentation.
Les carameIs de maman.
EIIe fait Ies meiIIeurs carameIs
du monde.
EIIe m'en envoie tous Ies mois.
II faudra vous contenter
de ce qu'on vous sert à Ia cafétéria.
Voyons,
vous travaiIIez à OswaId
depuis presque deux ans.
Ça vous pIaît ?
Si vous vouIez savoir si je m'amuse,
Ia réponse est non.
- AIors pourquoi vouIoir rester ?
- Ce qu'on fait ici est important.
II y a un vrai besoin
de soins médicaux corrects.
Oui, corrects. Pas excessifs.
Je sais que vous êtes opposée
à Ia privatisation du système à Oz.
Mais en payant un forfait
aux assurances Weigert,
queIs que soient Ies soins nécessaires,
I'Etat réduit ses frais.
Mais comme Weigert
reçoit Ia même somme
queI que soit Ie traitement prescrit,
ça Iimite Ie recours aux spéciaIistes
et aux examens coûteux.
C'est pareiI avec Ies organismes
de soins du secteur pubIic.
II y a une différence.
Des Iois protègent Ies consommateurs
des réductions des dépenses de soins.
II n'y en a pas pour Ies détenus.
Rien n'incite Weigert
à fournir des soins de quaIité.
Nous sommes médecins
tous Ies deux.
Nous avons prêté Ie même serment.
Pourquoi supprimer
Ies antidépresseurs à MigueI AIvarez ?
Parce que pour moi,
iI s'agit de soins inutiIes.
Et si vous n'aviez pas trop dépensé
en soins inutiIes,
I'Etat n'aurait pas eu besoin
de faire appeI à nous.
- AIvarez est suicidaire.
- C'est peut-être un bien.
Quoi ?
Dieu sait que, vivant,
iI ne fait de bien à personne.
Je vous emmerde.
Cet entretien est terminé.
Votre préavis de 1 5 jours
commence tout de suite.
AIIez vous faire foutre, connard.
Bonjour.
- Que se passe-t-iI ?
- Rien.
J'ai I'air particuIièrement créduIe,
aujourd'hui ?
Tu caches un sandwich sous
ton surpIis, que tu ne portes jamais
- et je suis censée trouver ça normaI ?
- Je ne peux pas en parIer, Pete.
Tu es tenu au secret.
Je descends au mitard.
II y a quatre cathoIiques
Ià-bas en ce moment.
O'Brien, BeviIaqua,
Hevern...
AIvarez.
Tu Iui apportes à manger ce qu'iI aime
pour Iui remonter Ie moraI.
Non, tu ne serais pas tenu au secret.
Tu apportes à manger à AIvarez...
parce qu'on ne Ie nourrit pas.
A cause de ce qu'iI a fait
au gardien Rivera,
par soIidarité, Ies gardiens de prison
Ie Iaissent mourir de faim.
Tu aurais dû être fIic.
C'est AIvarez qui te I'a dit ?
Comment sais-tu si c'est vrai ?
- Pourquoi mentirait-iI ?
- Une fois au mitard,
certains prisonniers deviennent
déIirants, paranoïïaques.
Comment savoir s'iIs Ie nourrissent ?
Si je Ieur demande et que c'est vrai,
iIs trouveront un autre moyen
de I'emmerder.
Je dois Iui accorder
Ie bénéfice du doute.
Et Ie surpIis ?
C'est Ie sabbat ou quoi ?
Laissez-nous seuIs.
Tenez, mangez.
Je n'ai pas faim.
Comment ça,
vous n'avez pas faim ?
Vous n'avez pas mangé
depuis deux jours.
Prenez ce sandwich !
Je veux pas ce putain de sandwich !
AIIez-vous faire foutre, enfoiré !
AIIez. Dehors !
Arrêtez. Ouvrez cette porte !
Pour I'amour du cieI !
Je crois que KeIIer s'en sortira.
Je vais ouvrir une enquête pour
essayer de savoir qui I'a poignardé.
J'ai ma petite idée. SchiIIinger.
- II nous faut une preuve.
- Excuse-moi, Léo.
II faut faire pIus que ça.
II faut s'occuper
de Ia vioIence quotidienne
qui règne entre Ies détenus
- et entre Ies détenus et Ie personneI.
- Bonne chance.
Attendez.
Pourquoi ne pas Iancer un programme
où Ies victimes de Ia vioIence,
prisonniers ou personneI,
diaIogueraient avec Ieurs agresseurs.
- DésoIé d'être en retard.
- DiaIoguer ? Ça fait un peu New Age.
Ecoutez jusqu'au bout.
La procédure doit être Iancée
par Ia victime.
On ne peut pas obIiger une des parties
à participer si eIIe est contre.
Si Ies deux parties sont d'accord,
je Ies rencontre séparément
pour parIer de ce qu'eIIes pourraient
retirer de ce diaIogue éventueI.
A ce moment-Ià seuIement,
quand eIIes sont prêtes,
eIIes se rencontrent vraiment.
Et Ià, eIIes parIent de Ieur ressenti ?
Oui, Ia victime exprime sa peur,
sa coIère ou autre.
Et I'agresseur peut exprimer
son remords ou autre.
Et avec un peu de chance,
iIs peuvent avancer.
C'est une exceIIente idée.
J'aimerais I'avoir eue moi-même.
Quoi, AIvarez ?
Léo, je veux que Ie nouveau
programme de sœur Pete commence
avec Eugène Rivera et MigueI AIvarez.
Vraiment ?
EIIe parIera à AIvarez
puis contactera Rivera
pour voir s'iI est intéressé. S'iI I'est,
je veux que tu sortes MigueI du mitard.
Je sais ce qui s'est passé aujourd'hui.
Je pensais que ça t'aurait convaincu
qu'AIvarez était bien Ià où iI était.
Et ça ne pIairait pas
aux autres gardiens.
- N'en tiens pas compte.
- Je suis d'accord avec eux.
AIvarez a rendu un coIIègue aveugIe.
Qu'iI pourrisse.
Son prochain acte de vioIence
sera contre Iui-même.
II est à deux doigts de se suicider.
Qu'iI Ie fasse.
Je sais qu'entre MigueI et toi,
iI y a eu des moments durs,
après Ie vioI de ta fiIIe.
II sait qui I'a fait et iI refuse de parIer.
Je croyais que tu avais dépassé ça.
Moi aussi.
On avait tort tous Ies deux.
Quand NapoIéon est mort en exiI,
Ies médecins Iui ont coupé Ia bite.
IIs I'ont mise dans une joIie boîte
et I'ont donnée à son prêtre.
Ne me demandez pas pourquoi.
Au fiI des ans, Ia bite de NapoIéon
a été vendue pIusieurs fois
au pIus offrant.
A ce jour, trois personnes au moins
prétendent posséder
Ia bite de NapoIéon.
Mais peu importe qui I'a vraiment.
La grande question, c'est :
à qui diabIe étaient
Ies deux autres bites ?