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Je veux restaurer l'équilibre
dans notre monde.
Précédemment...
Un trou de ver instable
a été mis en quarantaine.
Les citoyens pris dans l'ambre
sont déclarés morts.
Vous avez la faculté d'identifier
des choses de l'autre univers.
C'est moi qui ai parlé de lueur ?
J'ai quelque chose à te dire
au sujet de la fausse Olivia.
Quand tu m'as demandé
de revenir, tu as dit...
- Que ta place était avec moi.
- Je suis revenu pour toi.
Et on a commencé à se voir.
J'ai cru que c'était toi.
Ce n'était pas moi.
Comment ne l'as-tu pas vu ?
Maintenant elle est partout.
Chez moi, au bureau, dans mon lit.
Je ne veux pas vivre chez moi
et je ne veux pas être avec toi.
Il nous faut un code
si je veux qu'on parte.
Ça va aller.
- Je ne sais pas quoi dire.
- Ce sont mes amis.
Évite de parler
religion ou politique.
Il fait un temps superbe,
aujourd'hui.
Tu vois ? Tu sais dire des banalités.
- Bonsoir. Quel appartement ?
- Kimball, 7C.
- Bonne soirée.
- Merci.
- L'ascenseur ne marche pas ?
- Si. Il marche.
Bonne chance.
Bonsoir, Mme Marcello.
Où allez-vous ?
- À l'hôtel Schrodinger.
- Vous partez aussi ?
Je n'en peux plus.
Je n'arrive plus à dormir.
- Ce n'est pas si grave.
- Pas encore.
Je ne veux pas voir jusqu'où
ça ira. Pas une minute de plus.
Bon, laissez-moi vous
héler un taxi.
Je sais où est Brooklyn.
- Tu as réussi à venir.
- Salut.
Tu dois être Chris.
Enchantée.
- Du mousseux.
- Il me plaît déjà.
Entrez. Plusieurs personnes
sont sur le balcon.
Allez-y, je vais
chercher à boire.
Je t'accompagne.
- Du vin ?
- Surprends-moi.
- O.K.
- Il est mignon.
Et tendre, drôle...
Et il a ton âge. Enfin !
Goûte ce poulet. Il est fabuleux.
Il est génial.
On habite presque ensemble.
- Vraiment ?
- Avec qui ?
- Salut.
- Son petit ami.
Tu lui as donné un coin
de ta penderie ?
Et la moitié du placard.
Rick.
D'accord. J'appellerai le gérant
de l'immeuble.
Hier, la cuisinière s'est allumée
toute seule.
Il faut lui apprendre
à nous préparer le petit-déj.
Je suis sérieuse.
C'est pas drôle.
- C'est un peu drôle.
- Oui.
Sylvia ?
- Sylvia.
- Ils sont à quoi ?
Je ne sais pas.
Une sauce barbecue.
- Mon Dieu !
- Mon sac.
Elle fait une réaction allergique.
Va chercher Chris.
- Où est Chris ?
- C'est moi.
Sylvia fait une allergie.
Son sac !
Il est avec son manteau.
À l'hôtel Schrodinger,
à l'angle de Flatbush...
Miam miam, porc, prune, pancakes
Jus d'orange, pamplemousse
En quel honneur ?
Rien de spécial.
C'est calme depuis deux semaines.
Pas de nouvelles affaires.
Et du coup, on ne voit jamais Olivia
et pour ma part, elle me manque.
Et pourquoi tu n'en as pas
parlé hier ?
Ça m'est sorti de la tête.
J'ai du mal à te croire.
Ce qui se passe ou ce qui ne
se passe pas entre Olivia et moi
reste entre nous.
Ça ne te regarde pas.
Ton bonheur me concerne.
Et même si c'est adorable, ne force
pas les choses, je t'en supplie.
Je ne force rien du tout.
- Bonjour, Walter.
- En effet.
Ravi de vous voir, ma chère.
Qu'y a-t-il de si important ?
Important ? Le petit-déjeuner.
Le repas le plus important de
la journée. Je l'ai prouvé en 1973.
Pancakes à la myrtille.
C'est une spécialité de la famille,
à déguster quand c'est encore chaud.
Il ne fallait pas.
C'est ce que je lui ai dit.
Il manque quelque chose.
Il veut qu'on se voie plus.
Tous les trois ?
Non. Juste nous deux.
Walter !
Les pancakes sont vraiment fabuleux.
Je retourne au bureau.
Je n'approuve pas sa méthode
mais puisqu'on est là,
on devrait profiter de l'occasion
pour parler de ce qui te tracasse.
Je ne sais pas quoi dire.
Je sais que tu penses encore à elle.
Que tu avais des sentiments pour elle
et que tu en as encore.
Et franchement, je ne crois pas
que tu aies été honnête avec moi.
Tu as raison.
Je ne t'ai pas tout dit.
- Car je ne pensais pas que...
- Que je le supporterais ?
Je sais que tu as du mal
à te livrer aux autres.
J'ai du mal car les raisons sont
réelles. Je ne les invente pas.
Je sais. Je n'ai jamais voulu
être une de ces raisons.
Et je pense encore à elle car j'ai
imaginé prendre ce chemin avec toi.
J'ai imaginé me réveiller avec toi.
Être juste tous les deux
à boire un café et lire le journal.
Et j'ai enfin eu ça.
J'ai vu à quoi on ressemblait
ensemble et c'est magnifique.
C'est elle qui nous a volé ça.
Pas moi.
Et maintenant ?
Qui nous freine ?
Dunham.
Oui, monsieur, j'arrive.
Je vais chercher Walter.
Cupidon !
Mon plan a marché ?
Si ton plan était de compliquer
les choses entre nous,
il a parfaitement marché.
J'aurais dû faire une omelette.
Six personnes lors d'une fête au 7 e
ont fait une chute mortelle.
Elles étaient sur le balcon et
une seconde après, sur le trottoir.
Ils ont tous sauté ?
Comme un flash mob suicidaire.
C'est rare d'emporter ses meubles
quand on se suicide.
Le balcon a été endommagé ?
Les premiers interrogés
n'ont rien signalé.
Ce portier, Jimmy, était de service.
Je vous retrouve en haut.
Jimmy ? Je suis l'agent
Olivia Dunham.
Je voudrais vous poser des questions
sur l'incident d'hier.
Je ne sais pas ce qui s'est passé.
J'aidais Mme Marcello à héler un taxi
quand un corps a percuté le sol.
Puis un autre.
Et puis ils sont tous tombés.
Comme s'ils avaient sauté
en même temps ?
C'est peut-être vrai ce qu'on raconte
sur cet endroit.
Qu'est-ce qu'on raconte ?
Elle est allergique aux cacahuètes
et un aliment qu'on avait commandé
a dû déclencher une crise.
J'ai couru sur le balcon
pour chercher son ami.
On s'occupait de Sylvia
et quand on a entendu les cris,
tout le monde avait disparu.
- Ne fais pas le casse-cou.
- Non.
Je doute qu'ils aient sauté.
Tu as raison.
En passant par-dessus la balustrade,
ils auraient atterri plus loin.
Oui. De la physique de base. Mais
ils ont atterri juste au dessous.
Comme s'ils étaient passés
à travers le balcon.
N'exagérons rien.
Fascinant. Comment six personnes
traversent un sol solide ?
Des fantômes.
Les résidents pensent
que l'immeuble est hanté.
Des phénomènes inexpliqués
se produisent.
- Des phénomènes inexpliqués ?
- Oui.
Les conduites d'eau explosent
deux jours après une réparation.
Ou la lumière s'allume et s'éteint
sans raison.
Il y a des bruits étranges.
Comme dans tous les immeubles
construits avant la guerre.
La moitié des locataires
ont déménagé.
Des gens tombent des balcons.
Ils vont perdre l'autre moitié.
Des idées, Walter ?
Je sais ce qui se passe ici.
J'ai lancé cette pièce dix fois
et je suis tombé dix fois sur face.
C'est pratiquement inconcevable.
Les lois de la physique
sont déréglées.
Le balcon. Là une seconde,
disparu la suivante.
Que voulez-vous dire ?
Comme l'autre univers, notre
monde commence à se fissurer.
Et la fissure démarre ici même.
UNIVERSITÉ D'HARVARD
Bon sang !
- Que cherchez-vous ?
- Mon sismographe.
Comment mesurer les tremblements
de terre sans ce fichu truc ?
Ils sont rangés derrière.
Alors que faites-vous plantés là ?
Je vais le chercher.
- Dire "merci" ne te tuerait pas.
- Je suis désolé.
L'univers s'effondre
et j'oublie le mot magique.
Je comprends votre inquiétude
mais on ignore s'il s'agit
d'une zone vulnérable.
Ça n'en est pas une, ma chère.
C'est un trou qui pourrait
potentiellement déclencher un vortex.
Le mot qui compte étant "potentiel."
Oui. Il nous faut une preuve.
Et c'est là que tu interviens.
Je veux toutes les informations
possibles sur cet endroit.
Spectromètre numérique,
indicateur de radiation.
Il faut repérer toute irrégularité.
C'est encore hypothétique...
Je sais que ce n'est pas
de la science précise.
Tu préfères que je mette Olivia
dans un état de peur et d'anxiété
en espérant qu'elle voie une lueur
sur l'autre côté ?
Je n'ai pas dit ça.
Voilà le sismographe.
Merci, Astrid.
On va installer ça dans l'immeuble.
S'il y a une activité sismique,
on vous prévient.
Oui. Merci.
Faites des tours de passe-passe.
Ce que vous voulez !
De quoi s'agit-il ?
Rien.
Vous vous souvenez de l'attaque
chimique sur un bus de banlieue ?
L'une de nos premières affaires.
Je veux le dossier et mes notes
de laboratoire sur cette affaire.
Pourquoi ?
Bon sang !
C'est la journée de remise en doute ?
On ne m'avait pas prévenu.
Je vais vous chercher le dossier.
Le sismographe est en ligne.
Tout est installé, Walter.
Tu ne peux pas faire ça de là-bas ?
D'accord. On reste là.
- Tu plaisantes.
- On doit rester.
Il sait qu'il fait - 10°C ?
Il faut rester proche au cas
où il y ait des réglages à faire.
Tu crois que c'est la fin
du monde tel qu'on le connaît ?
Si c'est le cas,
ne poireautons pas dans le froid.
Il y a un bar en face.
Tu crois que c'est le moment
de faire des shots ?
Qui t'a parlé de shots ?
Ils ont des frites.
Voilà qui est mieux.
Bonsoir, Mme Merchant.
Bonjour, Jimmy.
Je t'ai mis une surprise.
C'est "Feelings ?"
Non.
Tu as vu l'interprétation de Walter
de "Never Gonna Give You Up" ?
Non, mais j'adore Barry White.
Il ne portait que des chaussettes.
Il dansait le Hustle.
C'était folklo.
Bon, ça suffit.
Tu sais, tout à l'heure,
quand tu m'as dit
ce que tu ressentais quand
tu croyais être avec moi ?
Tu as dit que c'était magnifique.
Je veux savoir comment s'est.
Mais...
Olivia, quoi ?
J'ai besoin de prendre l'air.
Désolée.
Écoute, si tu crois
que c'est une erreur...
Peter. J'ai vu une lueur.
Quand je t'ai embrassé,
tu as scintillé.
Tu as peur.
- Peur de quoi ?
- Que tu aies eu raison.
Qu'il ne s'agisse pas que d'elle.
Je crois que c'est moi.
C'est moi qui nous freine.
Je suis peut-être incapable
d'être vulnérable.
- Tu sais que ce n'est pas vrai.
- Ça doit l'être.
Je suis terrifiée à l'idée
de ne pas pouvoir changer.
D'être comme je suis.
Que vois-tu ?
Peter ? Tu vois ces relevés ?
Que se passe-t-il ?
Je ne sais pas. Je te rappelle.
Peter ?
Que s'est-il passé ?
Qui était-il ?
Mon mari.
Son fantôme.
Rien.
Je cherchais des fuites radioactives
de l'autre univers.
Ce n'est donc pas un fantôme ?
Les fantômes n'existent pas.
C'est ta limite ?
Les fantômes ?
Belly et moi n'étions jamais
d'accord
sur le devenir de l'énergie
du corps après la mort.
Selon William, on devait
être capables de capturer l'énergie
à l'aide des "aimants d'âmes."
C'est un terme accrocheur.
Il a dit que si nous avions raison,
il me contacterait de l'au-delà.
Il ne m'a pas fait signe.
Si ce n'était pas son mari,
qu'a donc vu Mme Merchant ?
Quand avez-vu votre mari
pour la première fois ?
Vous voulez dire après sa mort ?
Il me rend visite depuis
quelques mois.
Vous avez été ensemble
pendant longtemps.
Près de 45 ans.
Ces photos sont superbes.
Était-il photographe ?
Il aimait faire semblant de l'être.
En voyage, il disait qu'il
travaillait pour National Geographic.
Je sais que ça a l'air horrible.
Non.
Mais ce petit bobard nous a permis
de voir des endroits spectaculaires.
On n'a jamais eu d'enfants, alors
c'était notre truc à nous.
On faisait une sacrée équipe.
Excusez-moi mais
comment Derek est-il mort ?
Une histoire bête.
Un fusible a sauté et on a tiré
à pile ou face, comme d'habitude.
Quand personne ne voulait faire
une corvée, on lançait une pièce.
Cette fois-là, Derek a perdu.
Il y a eu un court circuit.
Il est mort sur le coup.
Sa mort a dû vous dévaster.
Est-ce à ce moment qu'il est venu ?
Non.
Je ne pouvais pas quitter
mon lit après l'enterrement.
On était ensemble
depuis l'âge de 20 ans.
Il était une partie de moi.
Et il n'était plus là.
Quand l'avez-vous vu
pour la première fois après sa mort ?
Quelques jours après.
Vers l'heure du dîner.
Pendant une seconde, j'ai oublié.
Je me suis demandée
ce qu'il voulait manger.
Puis je me suis souvenue
qu'il n'était plus là.
Et je ne ressentais que du désespoir.
Je ne voulais que lui.
Même si je devais mourir.
Et c'est là qu'il est venu.
Il est venu pour être avec moi.
Quand j'avais besoin de lui.
Depuis quand viviez-vous ici
ensemble ?
Plus de quarante ans.
Derek était propriétaire
de cet appartement.
J'ai emménagé après notre mariage.
Pourquoi lui avoir demandé
depuis quand elle habite ici ?
Qu'est-ce que ça fait ?
Parce que... si son mari avait
cet appartement, il se pourrait
que le double de son mari ait
cet appartement dans l'autre univers.
Ce qui prouve que j'ai raison.
L'univers se fissure
à cet endroit même.
Cette femme voit
à travers l'autre côté
et prend l'autre Derek pour son mari.
C'est pour ça que je le vois.
Oui. Si le tissu séparant
nos deux univers est si fin,
et que Mme Merchant peut
voir à travers...
Ça n'a rien de bon.
Je comprends pourquoi
Olivia peut voir à travers
mais comment Mme Merchant
le peut-elle aussi ?
Le "comment" ne m'intéresse pas
pour l'instant.
Ce qui me préoccupe,
c'est ce qui va suivre.
Et c'est quoi ?
Imaginez que ce soit la zone
vulnérable de l'univers.
À chaque incident,
il s'affaiblit de plus en plus.
Jusqu'au jour où
un vortex, un trou béant aspire
et anéantit tout ce qui l'entoure.
Comme ce qui s'est produit
de l'autre côté.
Je l'ai trouvé.
Très bien.
Pourquoi ça a été si long ?
Le dossier avait été transféré
chez Massive Dynamic.
- Quel dossier ?
- Les attaques sur les bus.
Où est le rapport ?
Ça m'inquiète depuis
notre retour de l'autre côté.
Comment réagir
si un vortex s'ouvrait ici
et comment colmater la faille ?
- Ne me dites pas que...
- J'ai raté quelque chose ?
Nous ferions la même chose
que de l'autre côté.
Le gouvernement nous a demandé
d'analyser ça.
On n'avait jamais rien
vu de pareil. Nous étions inquiets.
À juste titre.
Si j'ai raison,
la composition est la même
que la substance de Walternatif.
Il faut
nos six meilleurs scientifiques.
Et le petit nerveux, Brandon.
Que ce soit bien clair.
Vous suggérez vraiment que le FBI
recouvre cet immeuble d'ambre ?
Peut-être tout le pâté de maisons.
Dites-leur de consulter
mes notes de laboratoire.
Arrêtez. De l'autre côté, l'ambre
a emprisonné des milliers de gens.
Sans parler de la réaction du public.
Ce serait l'hystérie.
Je comprends, mais quelle sera
sa réaction si cette faille
devient un vortex ? Un trou noir
engloutissant la moitié de Brooklyn.
Nous devrions commencer.
C'est notre dernier ressort
mais c'est le pire.
Vous en savez plus que nous tous.
Quel est leur protocole,
de l'autre côté ?
L'équipe Fringe va évaluer
l'ampleur des dégâts.
Puis ils fixent un périmètre.
Ils évacuent le maximum de gens.
Une fois le bidon en place,
le gaz est répandu
et en quelques secondes,
l'ambre se solidifie.
Je dois faire un rapport.
Ce n'est pas la rencontre rêvée
avec le Président ?
Je le connais déjà.
Il ne m'aime pas.
Je le bats au golf.
À quoi penses-tu ?
Je comprends Walter, mais
il doit y avoir une autre solution.
Selon les informations
sur les autres failles,
Walter ignore encore
ce qui provoque les incidents.
Mais pourquoi cette faille
est à cet endroit ?
On peut peut-être trouver
comment l'arrêter.
Rassemblons tous les rapports
géologiques de l'immeuble
en remontant au premier incident
et voyons si on trouve quelque chose.
On a ciblé les paramètres
en se basant sur vos notes
et cette mixture devrait reproduire
le composé que vous recherchez.
Comment ça se passe ?
Walter, ça va ?
Pendant longtemps, j'ai vu le pire
chez Walternatif.
Un être diabolique
prêt à tout pour obtenir
ce qu'il souhaite.
Ça m'était ainsi plus simple
de justifier ce que je faisais.
Maintenant, on est face
à la même décision
et je suggère qu'on fasse
exactement comme lui.
Quel genre de personne
cela fait de moi ?
Quelqu'un qui pose les bonnes
questions.
Tu ne crois pas qu'il a été confronté
aux mêmes questions ?
Le composé est prêt.
Rien d'inhabituel sous la surface.
Pas de tunnel de métro,
pas de câble de service public.
Qu'est-ce qu'on ne voit pas ?
Désolé.
La femme qui a perdu son mari,
Alice Merchant,
pourquoi peut-elle voir
de l'autre côté ?
Toi, tu peux le faire
quand tes émotions sont exacerbées.
C'est ce qui le déclenche.
Elle fait le deuil de son mari.
C'est intense.
Mais ça arrive à tout le monde.
En quoi ça la rend unique ?
Et pourquoi ne voit-elle que le
double de son mari et pas le sien ?
S'ils vivaient tous deux là-bas,
elle verrait les deux, non ?
L'autre Alice a peut-être perdu.
Ils ont tiré à pile ou face pour voir
qui irait réparer le fusible.
La même chose a pu se passer
de l'autre côté, mais...
Alice est morte et pas Derek.
Et si on s'était
trompés sur toute la ligne ?
Et si ce n'était pas
une question de physique ?
Continuez.
Est-il possible que
le fait qu'ils soient en deuil,
au même endroit, soit la cause
de cette zone vulnérable ?
Une sorte d'intrication
quantique émotionnelle.
"Action fantôme à distance."
Einstein.
Deux objets qui interagissent
même s'ils sont séparés.
Il savait manier les mots.
C'est donc possible.
En théorie. Je devrais le tester.
Je dois trouver un moyen de le faire.
Dunham.
J'observe toutes sortes d'activités
sismiques à Park Slope.
Ça recommence.
Le côté sud de la rue est dégagé.
Allez rejoindre l'équipe Bravo.
Tenez-moi informé.
- Oui, monsieur.
- C'est pour l'ambre ?
J'ai préparé un détonateur à distance
pour protéger votre agent.
Vous deux, placez ce cylindre
dans la cage d'escalier.
Puis venez me voir.
Vite.
Je crois qu'il y a une autre option.
En bref : la femme qui peut voir
de l'autre côté ?
Peut-être que l'accident
qui a tué son mari ici
a également tué la femme de l'autre
côté et le deuil dont ils souffrent
fait fusionner nos deux univers.
Les émotions seraient l'explication ?
Des substances chimiques naturelles
permettent à Olivia de voir
de l'autre côté quand elle a peur.
On ignore comment,
mais ça se produit.
Dr Bishop, est-ce plausible ?
Il y a des chances.
Mais l'intrication quantique est un
phénomène complexe. Je l'ignore.
Une résidente refuse de partir.
Merchant. 6-B. Que dois-je faire ?
- C'est elle.
- Ça ne sert à rien.
Peu importe la proximité.
Si Peter et Olivia ont raison,
si ce couple
est responsable de ce qu'on voit,
peu importe qu'ils soient près
ou loin.
La connexion subatomique
est la même.
Elle doit rompre cette connexion
et le laisser partir elle-même.
Que suggérez-vous ?
La convaincre que ce n'est pas
son mari qu'elle voit.
Et ça arrêtera tout ça ?
Peut-être. Mais avant d'avoir recours
à l'ambre, il faut essayer.
Si je donne l'ordre,
je veux que vous sortiez.
Sans hésitation. O.K. ?
- Oui, monsieur.
- Allez-y.
Il est déjà là.
- Alice.
- Partez. Je ne veux pas de vous.
Ce que je vais vous dire
va être dur à comprendre.
Mais tout ce qui arrive ici
arrive à cause de vous.
À cause de Derek et vous.
Vous êtes la seule
à pouvoir y mettre fin
mais pour ça,
il faut le laisser partir.
Je ne le ferai pas.
Je vous comprends.
L'homme que vous voyez n'est pas
un fantôme ni votre mari.
Il ressemble à Derek,
trait pour trait...
Et qui est-ce ?
On y va. Allez !
- On a combien de temps ?
- Impossible à dire.
L'appareil est en place.
Toutes les équipes derrière la ligne
sur le champ !
Oui, monsieur.
Vous vous trompez !
Je vous jure,
l'homme que vous voyez
vient d'un autre endroit,
d'un autre monde.
Comment ça ?
Dans son monde, il a perdu
sa femme. Elle vous ressemblait.
Il fait la même erreur que vous.
Il croit que vous êtes sa femme.
Ça a l'air insensé mais tous ceux
qui sont tombés du balcon
sont morts parce que vous n'arriviez
pas à vous quitter.
Tout ceci arrive à cause de vous.
Vous pouvez y mettre fin
si vous le laissez partir.
Alice. Mon amour, c'est moi.
Je t'entends.
Derek, je t'entends !
Olivia.
Je le vois aussi.
Mon cœur, tu me manques.
Toi aussi.
Est-ce que... ?
Cette lueur,
c'était ce que je pense ?
L'autre côté ?
Oui. Nous le voyons tous.
Dunham ! Bishop ! Sortez de là !
Vous me recevez ?
Je répète, vous... ?
J'ai encore tant de choses à te dire.
Que je n'ai jamais pu te dire.
L'immeuble ne va plus
tenir longtemps.
Elle ne renoncera pas.
Que se passe-t-il ?
Pression barométrique changeante,
électricité statique.
Dr Bishop...
C'est le vortex. Ça commence.
Écartez-vous tous des fenêtres
et des portes !
Comment je vaporise l'ambre ?
Allumez-le.
Retirez la goupille.
Évacuez tout de suite !
Vous entendez ! C'est un ordre.
Il faut nous écouter.
Cet homme n'est pas votre mari.
Qui sont ces gens avec toi ?
Alice, regardez-moi.
Vous devez le laisser partir.
Comment osez-vous... ?
Je ne peux pas.
Je ne peux pas !
Je sais. Mais vous avez déjà eu
ce dont on rêve tous.
Toute une vie avec celui
que vous aimez.
Regardez. Votre maison
est remplie de souvenirs.
Des photos, des preuves que vous
avez partagé la vie de quelqu'un.
Des preuves
que ce que vous aviez était réel.
Quand on a quelque chose de si réel,
on ferait tout pour ne pas le perdre,
mais il faut le laisser partir.
Alice, tu me manques tant.
Et tu manques aux filles.
On n'a jamais eu d'enfants.
Bien sûr que si !
Non.
Je ne suis pas votre femme.
Votre femme est morte.
Et mon Derek aussi.
Tout va bien là-haut.
Ça va, en bas ?
Je sais que ça fait
beaucoup à digérer.
Je ne sais pas si je comprendrai
un jour ce qui s'est passé.
Et je ne sais pas si ça changerait
quoi que ce soit.
Il s'est passé quelque chose
que je n'aurais jamais pu imaginer.
Mais si l'impossible est possible,
peut-être que je le reverrai un jour.
Peut-être.
Walter ?
Le gardien voudrait
passer l'aspirateur.
Encore quelques minutes.
Jolie vue, n'est-ce pas ?
Tu as sauvé la vie de beaucoup
de gens aujourd'hui.
Tu devrais être très fier.
Ce n'était pas une victoire.
C'était une vision
de ce qui nous attend.
Tu ne sais pas si c'est vrai.
Malheureusement, si.
Si le vortex s'était ouvert,
je l'aurais refermé.
Puis il y aurait d'autres fissures
et on les colmaterait.
Et ces fissures engendreraient
de plus grosses fissures.
De l'autre côté, après des décennies
de recherche et de financement,
la meilleure solution que Walternatif
ait trouvée, c'est ça.
Ça ne suffira pas.
Quand les univers auront commencé
à se fissurer, il sera trop ***.
Je ne sais pas comment l'arrêter.
Il faut que tu apprennes.
Désolée. J'ai cru que c'était Walter.
Il a disparu ?
Non. Il est resté à New York.
- Tout va bien ?
- Oui.
Je suis peut-être
un peu audacieuse,
mais je me disais que peut-être...
Oui. Bien sûr. Entre.
Je vais chercher des verres.
À une catastrophe évitée !
Ou du moins reportée.
Ce que tu as dit à Mme Merchant...
Je veux la même chose que toi.
Que devrait-on faire de ça ?
Je scintille ?
Alors ?
Rien.
Tous les relevés correspondent
aux paramètres normaux.
C'est bizarre car Astrid a signalé
un incident de catégorie 4
et elle n'a jamais tort.
Tu as vérifié les piles ?
Agent Dunham, division Fringe.
Désolée de vous déranger.
Je me demandais
si vous aviez remarqué
quelque chose d'étrange par ici ?
Rien.
Et votre famille ?
Peut-être... ?
Je vis seul. Ma femme est morte
il y a quelques mois.
Je suis désolée.
N'hésitez pas à nous téléphoner.
- Oui.
- Merci.
Merci de m'avoir accordé
un peu de temps.
Annulez le protocole de quarantaine.
S'il y avait une fissure,
elle est colmatée.
[French]