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Le Conseil de sécurité des Nations Unies
s'est réuni jeudi pour discuter de l'avenir d'Haïti.
Un an après le tremblement de terre
qui a tué des centaines de milliers de personnes,
la vie quotidienne est toujours très difficile pour de nombreux Haïtiens,
alors que l'infrastructure du pays est reconstruite à partir de rien.
Après les dernières élections présidentielles du mois de novembre,
une nouvelle incertitude menace Haïti.
L'ONU appelle la commission électorale provisoire pour Haïti
à examiner les résultats.
Alain Le Roy, Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix :
« Il est primordial que la crise politique actuelle trouve une conclusion rapide
de sorte que le Gouvernement et le peuple d'Haïti se concentrent
sur les défis de la reconstruction et du redressement. »
Pour certains, la reconstruction est déjà en cours.
Les écoles ont rouvert et une présence policière accrue
a réduit les cas de violence sexuelle
dans la plupart des camps de fortune
qui abritent près de 800 000 personnes déplacées.
Cependant, 12 mois après le tremblement de terre qui a changé le pays pour toujours,
Valérie Amos, le Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires,
exhorte à faire preuve de réalisme.
« Nous ne pouvons pas s'attendre à ce que Haïti, le pays le plus pauvre
et le moins développé de l'hémisphère occidental
avant le tremblement de terre, soit reconstruit dans un an ou même deux.
Les agences humanitaires sont prêtes à être au côté des personnes
les plus pauvres et les plus vulnérables d'Haïti,
aussi longtemps que nécessaire, pour qu'ils se remettent de cette terrible année.