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ALEXANDRE NEVSKI
Production des Studios MOSFILM
Scénario : P.PAVLENKO S. EISENSTEIN
Réalisation : S. EISENSTEIN D. VASSILIEV
Images : E. TISSÉ
Musique : S. PROKOFIEV
Décors : I. CHPINEL
Enregistrement : V. BOGDANKÉVITCH
Interprétation :
Le Prince Alexandre Nevski : N. TCHERKASSOV
Vassili Bouslaï : N. OKHLOPKOV
Gavrilo Oleksitch : A. ABRIKOSSOV
Ignat, maître armurier : D. ORLOV
Pavcha, voïvode de Pskov : V. NOVIKOV
Domache, boyard de Novgorod : I. ARSKY
La mère de Bouslaï : V. MASSALITINOVA
Olga, jeune fille de Novgorod : V. IVACHOVA
Vassilissa, habitante de Pskov : A. DANILOVA
Le Grand-maître de l'Ordre Teutonique : V. ERCHOV
Tverdilo, voïvode de Pskov, et traître : S. BLINNIKOV
Le moine Anani : I. LAGOUTINE
L'évêque : L. FÉNINE
Ceci se passait au XIIIe siècle.
Les chevaliers teutoniques et livoniens
étaient en marche contre la Russie.
La Russie attirait les conquérants
par ses immenses étendues et richesses.
L'envahisseur allemand
s'attendait à une victoire facile.
La Russie se relevait à peine
d'une attaque sanglante
des mongols.
Le pays portait encore les traces de cette lutte cruelle.
LE LAC DE PLECHTCHEEVO
Il y a eu combat
Sur le fleuve Neva
Sur la grande eau
Nous y avons massacré de féroces guerriers
De féroces guerriers des guerriers suédois
Comme on les a battus ! Comme on les a massacrés !
Nos haches, de leurs navires ont fait des planches
Notre sang avons versé sans lésiner
Pour notre grande terre russe
A genoux.
Qui es-tu ?
Qui cherches-tu ?
Pourquoi le bats-tu ?
Pourquoi criez-vous ? Le poisson prend peur !
Cessez de vous batailler !
On ne bat pas le maître chez lui !
Qui es-tu ?
Le seigneur de ces lieux, Ie prince Alexandre.
C'est toi qu'on a surnommé Nevski ?
Oui.
Et tu as battu les Suédois ?
Oui.
Et que fais-tu ici ?
Je pêche.
Rien d'autre à faire ?
En quoi cela est-il mal ?
Nous construirons des navires et ferons du négoce.
N'est-ce pas ?
Viens au pays des Tatars...
tu y seras un grand chef.
Nous en avons besoin.
Un de nos dictons dit :
"Mieux vaut mourir que quitter la terre natale !"
Nous ne céderons pas notre terre russe
Celui qui viendra en Russie
A mort sera battu !
Lève-toi, Russie
Contre l'ennemi
Lève-toi à la lutte
Glorieuse Novgorod !
Un peuple fort, il sera difficile à vaincre.
En a-t-on le désir ?
Il est temps de venger les cendres de nos ancêtres.
Les Mongols peuvent attendre.
Il y a pire ennemi que les Tatars.
Plus près, plus méchant.
Aucun tribut ne le satisfera.
L'Allemand.
Quand il sera vaincu,
on pourra s'occuper des Tatars.
Bon, tu sais mieux avec qui commencer.
Mais notre patience est à bout.
Sans Novgorod, nous ne battrons pas l'Allemand.
Il faut commencer par Novgorod.
Là est la dernière libre Russie.
Le poisson se sauve.
SA SEIGNEURIE NOVGOROD-LA-GRANDE
Vassili Bouslaïtch, Gavrilo Oleksitch !
Faites-moi la grâce d'entrer chez un vieil ami.
Cottes de mailles d'Inde, lances tatares...
Epées tranchantes sarrasines...
Pourquoi mens-tu ? C'est toi qui les a forgées, la nuit.
Chaque oiseau se rassasie avec son bec.
Fini de combattre, on pense à autre chose.
Les jeunes taureaux gambadent, ils sentent le printemps.
On s'est battu glorieusement.
Il est temps de penser à soi.
Vassili s'apprête à se marier.
La chèvre est dans la cour, le bouc la lorgne de la barrière.
Je suis las des bagarres.
Un jour de lutte,
deux d'ennui.
Je voulais aller sur la Volga, jouer de ma hache...
mais l'ennui m'a repris.
Fais-toi moine.
J'ai une affaire de cœur.
Si elle échoue, je me retire au monastère.
L'ours est entré au monastère pour y égorger des veaux.
Olga, permets-moi d'envoyer les marieurs chez ton père.
C'est à moi de les envoyer !
Qu'elle décide elle-même.
Que son cœur choisisse.
Olga,
dis lequel de nous doit envoyer ses marieurs.
Excusez-moi, j'ignore de quoi vous parlez.
Comment, tu ignores ?
Pourquoi lambiner ? Parle, lequel choisis-tu ?
Fais ton choix.
Si tu en veux un grand et ***,
c'est moi.
Si tu veux un homme digne, mais ennuyeux,
c'est Gavrilo.
Si tu veux être battue, choisis Bouslaï.
Si tu veux être la maîtresse, c'est moi ton mari.
Je ne sais que vous répondre.
Vous êtes bien tous les deux.
Donnez-moi le temps, je me prononcerai.
Frères de Novgorod !
L'Allemand a pris Pskov et marche sur vous.
Il tue tous ceux qui lèvent l'épée.
Celui qui est pris portant une arme, meurt.
Celui qui est pris avec du blé, meurt.
Mères et épouses sont tuées pour leurs fils et maris.
Qui pousse un cri, meurt.
Qui se tait, meurt.
ils partagent la Russie entre les chefs allemands.
A l'un, Pskov,
à l'autre, Novgorod.
Fini le négoce,
monseigneur Novgorod !
Attends, pourquoi tant de bruit pour rien ?
Nous avons un traité de paix avec l'Allemand.
ils ont pris Pskov.
On payera une rançon.
On a trop de marchandises.
Tous les quais, toutes les caves en regorgent.
Tu échanges la terre russe contre des marchandises ?
Quelle terre russe ?
Où l'as-tu vue ?
Chacun est pour soi.
Là où tu te couches, là est ta patrie.
Tu mens, chien !
Un gredin s'arrange toujours.
Ne me fais pas avaler ce qui ne me va pas.
Pour les riches, mère et marâtre, c'est pareil.
La patrie, c'est là où est le profit.
Mais pour nous, petites gens,
I'Allemand, c'est la mort.
Il faut appeler Alexandre
pour battre l'Allemand.
On ne veut pas d'Alexandre !
On ne veut pas d'Alexandre !
Appelez Alexandre !
Pourquoi l'attendre ?
Il faut vite se rassembler et attaquer l'Allemand.
Domache nous mènera.
Il saura le faire, il a de l'expérience.
Mène-nous, Domache !
Un grand malheur vient sur nous.
Il faut de grands hommes.
Pas moi. C'est un autre qu'il faut.
Une main plus forte, une tête pIus claire.
Une renommée connue de tous, de l'ennemi aussi.
Il nous faut un chef, frères.
Le prince Alexandre Laroslavitch.
Appelons Alexandre pour lever la Russie.
Sinon, l'Allemand nous met en déroute.
Et nous sommes pris entre lui et le Tatar.
Alors, nous danserons de la belle manière !
Appelez Alexandre !
PSKOV
Grand-maître, Pskov est à vos pieds.
Une ville ne se rend pas ainsi.
Si tu me livres Novgorod de la même manière,
je te pends à la première branche !
Grand-maître, ordonne d'embarquer de la corde !
Que dis-tu ?
Pour ligoter les gens de Novgorod, ils veulent résister.
ils veulent envoyer chercher Ie prince Alexandre.
C'est celui qui a vaincu Ies Suédois sur la Neva.
ils ne sont pas encore nés,
ceux qui nous vaincront !
Et des princes,
j'en ai moi-même tant qu'on veut.
Vaillant chevalier Hubertus !
En tant que vice-roi des terres russes conquises,
je vous nomme prince de Pskov.
Vaillant chevalier Ditlieb,
je vous nomme prince de Novgorod.
Fais hâte vers Novgorod.
Monte le peuple contre le prince Alexandre.
Il n'y a qu'un seul Dieu au ciel.
Il n'y a qu'un seul représentant sur terre.
Un seul soleil éclaire l'univers
et prête sa lumière aux autres astres.
Seul le souverain romain doit régner sur terre.
Qui ne s'incline pas devant Rome
sera puni de mort !
Alors, vous êtes d'accord ?
Cela n'ira pas comme tu veux.
La Russie ne se soumettra pas.
Nous vous avons déjà battus, cette fois aussi on le fera.
A mort, le gredin !
Je reste avec toi, père !
Sauve-toi, Vassilissa !
Souviens-toi de notre sang !
Venge-nous !
Au feu !
Effacer de la surface de la terre !
Allez à Péréiaslavl.
Appelez Alexandre !
Pskov, morte,
t'appelle, Alexandre !
PEREIASLAVL
Au lieu de réparer des filets, il faut combattre l'Allemand.
Allez vous coucher.
C'est un travail délicat.
Ce n'est pas battre les Suédois, ça.
Prince, des gens de Novgorod demandent à te voir.
De Novgorod ?
Apporte mes vêtements d'apparat.
Fais entrer.
Novgorod-la-Grande te salue.
Le peuple de Novgorod te demande d'être son prince.
Quoi, vous vous êtes querellés ?
Il n'y a personne pour vous séparer ?
L'ennemi avance, prince.
Isborsk est tombée,
Pskov est prise.
Pskov ?
L'Allemand avance sur Novgorod.
Aurait-elle peur, sa seigneurie, Novgorod-la-Grande ?
Aie pitié des orphelins !
Oublie les offenses, prince !
Epouse la cause de Novgorod.
C'est celle de toute la Russie qui est ma cause.
Défends-nous.
Défendre ? Je ne sais pas le faire.
C'est nous qui les battrons, sans répit.
Tes guerriers valent autant que ceux des Allemands.
Les guerriers seuls, c'est peu.
On lèvera les paysans.
Au printemps, nous vaincrons l'ennemi.
Debout, peuple russe, pour une lutte à mort !
Debout, hommes libres, pour notre terre !
Honneur aux guerriers vivants gloire éternelle aux morts !
Pour la maison paternelle, pour la terre russe...
Debout, peuple russe !
En notre Russie natale,
L'ennemi ne pénétrera pas
Lève-toi, debout
Mère patrie, Russie !
NOVGOROD
Nous ne voulons pas de guerre, rentre à Péréiaslavl !
Nous ne voulons pas de toi.
Je ne suis pas venu chez toi en amant !
Mais en chef militaire.
Si vous ne voulez combattre de plein gré, vous, les riches,
les moujiks vous briseront les os.
Le Mongol est maître de la Volga à Novgorod.
Les Allemands avancent de l'ouest.
La Russie est prise entre deux feux.
Tu es restée seule, Novgorod.
Lève-toi pour la patrie, pour ta mère.
Lève-toi pour les villes russes, pour Kiev,
Vladimir, Riazan...
Pour les champs, forêts et rivières natals.
Pour notre grand peuple !
Commande les guerriers de Novgorod !
Commande, prince, les guerriers de Novgorod !
Commande les guerriers de Novgorod !
Debout, peuple russe
Pour une lutte à mort !
Debout, hommes libres, pour notre terre !
Honneur aux guerriers vivants !
Gloire éternelle aux morts !
Pour la maison paternelle, pour la terre russe
Debout, peuple russe !
Les lanciers donnent mille lances.
- Nous ferons 500 boucliers ! - Mille !
Nous donnons 500 haches !
Mille !
Nous donnerons nos vies !
Mène-nous, Alexandre !
Prends tout, je donne tout !
Prenez, ceux qui en ont besoin.
Prends, que périsse l'ennemi !
Même un oiseau a du cœur !
En notre Russie natale
L'ennemi ne pénétrera pas
Lève-toi, debout
Mère patrie, Russie !
Parle, maintenant. Demain, c'est le combat.
Pourquoi attendre ? Parle.
Que le destin décide.
Que le plus courageux
dépêche ses marieurs.
Sans outils, on ne peut tuer même un pou.
C'est moi qui t'ai forgée.
Trop courte, ma cotte de mailles.
Frères chevaliers !
Le roi Alexandre a osé marcher contre nous.
Mais Dieu l'a puni. Son avant-garde,
telle un ours, est cernée dans la forêt.
Je vous invite à la chasse contre la bête russe.
Tu montreras la route.
Lièvre court au ravin, renarde le suit.
Lièvre va dans la forêt, renarde sur ses traces.
Lièvre saute alors entre deux bouleaux.
Renarde de même,
mais reste coincée entre les bouleaux.
Par-ci, par-là...
Oh, malchance !
Lièvre se tient à l'écart et dit gravement :
"Veux-tu que je te déflore ?"
"Voisin, c'est pas des choses à faire !
Quelle honte... Aie pitié !"
"La pitié, j'ai pas le temps."
Et Lièvre dépucela Renarde.
Coincée entre deux bouleaux ?
Coincée.
Il la dépucela ?
Oui.
Cours, prince, sauve-toi !
Ramène les guerriers chez eux, l'Allemand arrive en force.
Domache Tverdislavitch est tué.
Bouslaï est capturé.
Bouslaï a été pris ?
Tu mens, chien !
Bouslaï n'a jamais été pris !
Tu médis de lui !
Prépare les guerriers à l'aide !
LE LAC DE TCHOUD
Pourquoi glisses-tu ?
Ce sont les sabots ?
On les rencontrera ici à la Pierre du Corbeau.
La glace est mince. elle pourrait céder.
L'Allemand est plus lourd. elle cédera sous lui.
Derrière le lac !
En arrière, vers le lac !
Où te hâtes-tu, Vassili ?
La place te manque ici ?
C'est un lieu étranger, sombre.
C'était plus facile sur notre terre.
Ramène les guerriers au lac.
Hâte-toi, il dit vrai.
Avant l'aube, nous atteindrons notre rive.
Il sera plus facile de combattre sur notre rive.
Chaque pierre est une amie.
Chaque écureuil, un frère.
Si la force te manque pour te battre sur la terre d'autrui,
tu n'as rien à faire sur celle de tes pères !
Nous nous battrons chez l'étranger.
Compris ?
Je ne laisserai pas ces chiens pénétrer en terre russe !
Adieu, Domache !
Nous nous battrons sur le lac.
A la Pierre du Corbeau sera notre régiment de tête.
Gavrilo, tu te places à gauche avec ton régiment.
Je me place à droite, avec les guerriers.
Toi, Mikoula, avec les paysans, tu prépares une embûche.
L'Allemand attaquera en "tête de cochon".
L'avant-garde subira l'assaut à la Pierre du Corbeau.
Et qui en prendra la tête ?
Toi !
Tu as couru toute la nuit, à présent, supporte l'attaque.
Tu résisteras à l'Allemand sans fléchir.
Tant que Gavrilo et moi ne leur tombons des deux flancs.
Compris ?
Bon, je m'en vais.
Alors, Vassili, arrête l'Allemand.
Attache les traîneaux et place-les derrière toi.
Cela te sera plus facile.
Et n'oublie pas notre entente au sujet d'Olga.
N'oublie pas toi-même.
Bon, allons prendre position sur le lac.
LE 5 AVRIL 1242
"La tête de cochon" !
C'est l'heure !
Quand l'Allemand attaquera,
attends que la pointe soit bien engagée,
alors, nous l'attaquerons des deux côtés à la fois.
Repli vers les traîneaux !
Il faut reculer les traîneaux ?
Meurs sur place !
Plus de vigueur, messieurs de Novgorod !
Il est temps, Alexandre !
Pour la Russie !
Pour la Russie !
Allons, les moujiks, sus à l'Allemand !
Trois fois trempée, cette épée !
Ce n'est pas la trempe qui compte.
Mais la main qui tient l'épée.
Celui qui le veut peut même tuer une sorcière.
Vassili !
Bouslaï !
Vassili est ici ! Je suis ici !
Bonne chance, Vassili !
Les épées ne suffisent plus, maintenant !
Ne te hâte pas, Sava !
On ne voit pas ton travail, Gavrilo !
Allez, montre ta bravoure !
Prince !
Pour moi, le Grand-maître !
Mettez-le dans le traîneau !
La victoire est nôtre !
Je me rends !
Le pouillot n'est pas gros, c'est quand même un oiseau.
elle est courte ma cotte de maille...
L'un est couché
D'une épée traversé
L'autre est couché, par une flèche blessé
Maria !
ils ont abreuvé de leur sang
La bonne terre
La terre de Russie
Izaslava !
Nastassia !
Ma sœur !
Celui qui est mort en brave pour la Russie
Je baise ses yeux morts
Et ce jeune preux qui est demeuré vivant
Je serai sa femme fidèle, sa bien-aimée !
Vivant, Gavrilo !
Je ne veux pas d'un homme beau
La beauté ne dure guère
Vivant, Vassia.
Mais je prendrai un brave
Répondez-moi, mes fiers aigles
Tu entends, la voix qui nous cherche ?
Répondez, fiers aigles
Vous êtes vivants, mes bien-aimés !
Vivants !
Où est l'Allemand ?
ils sont battus.
Enfuis, partis sous la glace.
Nous avons eu le dessus !
Vive le prince !
Et gloire à nous tous !
Nous nous sommes battus,
Olga,
coude à coude.
Nous avons combattu les Allemands avec zèle.
Je ne vivrai pas...
Olga... est à toi.
Que dis-tu là !
Mourir avant la noce ? Penses-tu !
Non, ma vie me quittera.
Pas de noce pour moi.
Toi, tu vivras
et tu porteras la gloire.
Salue Gavrilo Oleksitch.
Il a été le premier au combat.
Ta main est à lui.
Debout, Gavrilo Oleksitch !
PSKOV
Tous crient et crient
mais nul ne songe à l'Etat, gens de Pskov et de Novgorod !
Oh, je vous aurais battus,
si nous avions perdu la bataille.
La Russie n'aurait jamais pardonné notre peu de virilité.
N'oubliez pas et racontez-Ie à vos enfants et petits-enfants.
Si vous l'oubliez, vous serez des judas,
des judas de la terre russe.
En cas de malheur, je soulèverai la Russie.
Si vous restez à l'écart, vous serez battus sans merci.
Si je suis vivant, c'est moi qui vous battrai.
Si je suis mort, mes fils en auront l'ordre.
Et maintenant,
nous allons tenir justice.
Déliez les soIdats.
Que direz-vous ?
S'en prendre à eux ? On les a forcés à marcher.
Mais messieurs les chevaliers
seront échangés contre du savon.
Et que faire de celui-là ?
Décide, peuple !
En notre Russie natale
L'ennemi ne pénétrera pas
Lève-toi, debout
Mère Russie
Juge, prince, décide le destin d'une jeune fille.
J'ai dit aux deux
que je n'aimerai ni le blond, ni le brun, ni le pondéré
mais le plus brave, qui s'est distingué au combat.
Mon Vassia n'a jamais été le second, nulle part !
On ne peut ni vivre, ni mourir en paix.
Pardonne, mère, si je dis autre chose que toi.
C'est la première fois.
Ne sois pas injuste envers Gavrilo.
S'il faut juger en toute conscience,
ni moi, ni lui, ne devons être des promis.
Plus brave que tous, fut Vassilissa, fille du voïvode.
elle était brave entre tous.
Ensuite, c'était Gavrilo, je le jure au peuple.
Qu'elle soit à lui !
Tu as humilié ta mère.
Je voulais fêter la noce.
Mais, nous la fêterons.
Pourquoi ne pouvais-tu être le premier ?
Moi, je compte d'un autre côté.
Prends pour bru...
Celle-là, en cotte de mailles.
Ah, une belle fille !
Nous n'avons jamais perdu !
Et maintenant...
nous allons fêter !
Fête !
Mais retiens tes mains à la maison !
Allez et dites à tous dans les contrées étrangères
que la Russie est vivante.
Qu'ils viennent chez nous en invités.
Mais celui qui viendra chez nous avec une épée
périra par l'épée.
Telle est et sera la loi de la terre russe.
MAIS CELUI
QUI AVEC L'EPEE
VIENT CHEZ NOUS
PERIRA PAR L'EPEE
TELLE EST ET SERA LA LOI
DE LA TERRE RUSSE
FIN