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Kino est apparu pour des raisons de technologie. La technologie évolue et permet aux choses de se faire.
Ça correspondait à un problème énorme en 1999.
On demandait de l'argent, on recevait ou pas de l'argent.
On n'attendra pas les subventions: on va pratiquer notre métier.
L'idée c'était de se botter le cul puis de se dire: "on fait des films, ok, on tourne!"
Les musiciens, qui eux, entre des
albums ou entre des shows peuvent pratiquer leur art alors
qu'un réalisateur, c'est très rare qu'il peut faire ça.
Vous ne voulez pas qu'on fasse de films; vous ne voulez pas les montrer. Bien nous on va les faire sans scénario, et on va les montrer nous-même.
C'était tout simple finalement! On sortait de l'Université,
on avait envie de continuer à créer, et on avait envie de se donner les moyens pour le faire.
Ça a failli s'appeler "La Grande Accolade".
Stéphane Lafleur avait proposé "La Grande Accolade". Pis heureusement, on a
été sauvés par Jelena Popovic qui est serbe et qui nous a dit:
"Pourquoi pas Kino?"
C'est la première année qu'il y avait cette idée là de cinéma clandestin
avec le message sur le répondeur de l'organisateur pour savoir c'est où.
Tout le monde devait faire un film, à tous les mois. C'était fou comme défi!
Au début, on était 15, après 27, après 39...
Imagine la soirée de 39 films: il n'y avait pas de limites! On avait eu un "peak" de 70 personnes, de participants.
On s'est établi un lieu; on a commencé à avoir des spectateurs...
Plus les mois passaient, plus il y avait du monde, puis on s'est mis à refuser du monde.
Là, on est déménagés au Plaza, et soudainement, on est passé d'une salle où on rentrait 80
bien tassés, à une salle où on pouvait rentrer 200 personnes, 250 personnes.
Les projections, c'est le premier contact avec la communauté.
Quand tu viens à une projection en tant que spectateur,
tu vois c'est quoi la dynamique.
Chaque fois que je suis allée à une projection Kino
Ça m'a donné le goût d'en faire.
C'est toujours le moment où on se dit: "Il y a tel scénario dans le fond de mon tiroir, il faudrait bien que je le tourne!"
Les Kabarets reviennent beaucoup à l'esprit initale de Kino.
Ne reposons plus sur le budget, les standards industriels, mais plus sur la passion, l'entraide volontaire
qui sert l'intérêt de tout le monde. Les techniciens veulent grandir, les comédiens veulent se faire voir,
les réalisateurs veulent tourner.
Tu n'as pas le choix de créer avec ce que tu as là.
Tu as ces comédiens-là, cet équipement-là,
tu as ce temps-là, ces lieux-là
Ça te pousse à faire des films pour avoir ce feeling-là, que tu ne peux pas avoir ailleurs.
La deuxième époque, c'est là où Kino a pris de son importance.
Le Kino Kabaret de Montréal prend
une ampleur phénoménale et en même temps c'est l'époque de rayonnement international.
Les Kinos se mettent à naître partout dans le monde,
on voyage, on envoie du monde partout,
on reçoit des gens ici.
Quand on les voyait partir
créer les cellules un peu partout
à travers le monde c'était extrêmement impressionnant. Ça permet de voir la
vitalité du réseau. J'ai fait des rencontres à l'étranger que je n'aurais
jamais pu faire sans Kino.
J'ai des amis à présent dans différents pays. En Allemagne, en Islande, en Chine!
T'es pas juste un visiteur, tu viens participer à quelque chose, puis
collectivement, on fait des films tout le monde ensemble.
Ça a été clair dès le début entre Jéricho et moi: Jamais mettre de compétition dans Kino.
Ça a permis justement à l'éclosion de démarches très différentes les unes des autres.
C'est un endroit où on peut faire des films qui ne se feraient pas ailleurs.
Les gens qui veulent explorer la vidéo, qui veulent explorer le cinéma, qui veulent
raconter des histoires, qui veulent avoir un feedback,
ont cette opportunité-là.
De ne pas regarder le travail des gens qui font un Kino, comme étant un travail de Kino,
mais bien comme étant vraiment un film.
Et si le film est là,
il va émerger,
il va trouver sa place jusque sur les écrans des Festivals.
Kino peut être une vraie alternative à la production. Quelqu'un qui veut faire son film peut le faire à Kino. On va le soutenir.
Il faut que tu fasses ta place à Kino, parce qu'il n'y a personne qui fera le chemin à ta place.
Dès que tu rentres à Kino, c'est parce que tu es fait pour être à Kino.
T'as des comptables qui font des films.
Des gens qui sont avocats qui vont faire des films. Un ingénieur qui change de
vocation qui fait des films.
C'est ça qui est beau de Kino; t'as pas besoin d'être bon, t'as juste besoin de le faire.
Il n'y a pas de faux-semblant, d'essayer d'être plus "hot" que l'autre
qui se développe dans l'accident
si des relations à long terme
du coup pierre tabel qui rend compte que la mort est par la suite
qui manque à son palmarès il se rend compte que ma blonde
cette maman de stabilité qui leur ressemble
le nouveau kingdom latino
6
l'équipe de saint-andré stacking équipe décomplexée et déjà le
talent du pilote souriant semaine qu'une statuette aujourd'hui je vois déjà la
petite maîtrise la corde maîtrise technique qui joue qui crient ils font
des effets spéciaux qui sont pas je ne présentais la fenestration possible
d'aller chercher les petites sont possibles
fait sortir dès que celui qui vient de triompher d'une certaine plus de
l'unanimisme par an
présentée
si aurel les cellules à travers la planète
il permettrait de dire aux pouvoirs publics c'est le cinéaste comme ça
simplement
cette visite d'ici deux semaines
une partie de cette histoire-là du québec
statut max 30
cette importante source de l'ufr
je sente révélations
un petit nombre de cas
quant au scénario du film qui réunit à l'écran
yannick limitant le numérique
on est sur le départ
j'espère qu'ils cessent