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Traduction : Tyno, Kevin
Synchro : Tyno, Michvanilly
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Capitaine America.
- La forme, mec ?
- Salut, mec.
C'est débile.
T'as une meilleure idée ?
D'accord, comme vous voulez.
Alors...
On s'y remet ?
Pas maintenant.
On attend que ça se calme.
Que ça se calme ?
C'est vous qui avez dit
que rien n'avait changé.
Je viens de faire vivre à ma famille
une épreuve qu'elle commence
tout juste à accepter.
Je ne peux pas...
Trop cher.
Écoute, je ne peux pas
sortir de chez moi
plus de 20 minutes
sans que ma femme s'inquiète.
J'ai besoin de temps
pour arranger tout ça.
Pendant ce temps-là,
je fais quoi, moi ?
Votre connard de beau-frère
a pris tout mon fric.
Voilà 600 dollars.
Et le reste ?
- Quel reste ?
- La moitié de votre fric est à moi.
On a chacun la moitié.
C'est votre devise.
Je devrais pâtir de ton imprudence ?
Si vous aviez pas voulu bosser avec Tuco
rien de tout ça ne serait arrivé.
Reste calme.
On en parlera plus ***.
Pour le moment, plus aucun contact.
Compris ?
Tu vas où ?
Je pars en premier.
Dans la cuisine.
T'as le droit
de toucher à la cuisinière ?
T'es un comique, toi.
Allez, assieds-toi.
Y a du jus sur la table.
Quoi ?
- Bonjour, chéri.
- Salut, Maman.
Papa prépare le petit-déj.
Ne t'inquiète pas,
je ferai aussi la vaisselle.
Sympa, non ? Suivez-moi.
Il y a aussi du jus d'orange
et du jus de pamplemousse,
dont je ne raffole pas,
comme vous le savez.
Mais c'est plein de polyphénols
et d'albuminoïdes,
ça peut pas faire de mal.
Fallait pas.
J'en avais envie.
- Jus de pamplemousse ?
- Oui, merci.
Et voilà. Chérie ?
Orange pour moi, merci.
Allez, attaquez.
Les pancakes refroidissent.
Voilà, j'ai trouvé. Steely Dan.
- Non.
- Mais bien sûr que si.
Musicalement parlant,
ils surpassent tout groupe moderne
que tu pourrais citer.
Tu ne connais aucun groupe moderne.
- C'est pas la question.
- Bonne journée, chéri.
Vous aussi.
Boz Scaggs. Encore un.
Connais pas.
Merci pour le petit-déj.
De rien.
Dis à Louis d'être prudent sur la route.
D'accord.
Notre fils ignore
qui est Boz Scaggs.
On a raté son éducation.
Je vois pas vraiment
qui est Boz Scaggs.
Arrête.
Donne-moi ton assiette.
Je m'en charge.
Écoute,
la rubrique agenda indique
que toute la semaine,
il y a un séminaire pour les écrivains
à l'université du Nouveau-Mexique.
Ils doivent sûrement parler
de comment se faire publier,
ce genre de choses.
Bref, je pensais que
tu pourrais peut-être...
Je t'accompagne, si tu veux.
J'ai réfléchi à ce que
tu m'as demandé l'autre soir.
Tu te demandais
si j'avais un deuxième téléphone.
J'y ai beaucoup réfléchi
et tu as dû entendre
l'alarme de mon téléphone.
Je m'en suis beaucoup servi
comme pense-bête médical...
pour ne pas oublier mes médicaments.
Et ce qui est bizarre,
c'est que le son de l'alarme
est presque identique
à celui de la sonnerie normale.
Un vrai défaut de conception.
Mais je pense que ça devait être ça.
J'ai essayé de mettre
une autre mélodie,
mais ils rendent ça
tellement compliqué...
Bref,
c'est sûrement tout aussi bien
de l'avoir perdu.
Il doit déjà y en avoir
un nouveau en vente.
Tu sais, si on va à ce séminaire,
peut-être qu'en rentrant,
on pourrait m'acheter
un nouveau portable.
Prêt ?
Ça dépend, pour quoi ?
Pas un autre de vos sermons.
Jesse Bruce Pinkman,
conformément à la section 47-8-13
du Code du Nouveau-Mexique
sur les biens immobiliers,
vous êtes sommé par la présente
de quitter le 9809 rue Margo,
87104, Albuquerque.
Attendez. Quoi ?
- Vous me virez de ma propre maison ?
- Elle appartenait à tante Ginny.
- Elle me l'a donnée.
- Elle ne te l'a jamais donnée.
On vous avait accordé
le droit d'y habiter.
Vos parents ont toujours
été les propriétaires.
On en avait parlé. Je vendais
la maison et on partageait.
C'est ce qu'on avait conclu.
C'est quoi, le problème ?
C'est que tu fabriques
des amphétamines.
Pas du tout. Quoi ?
Un agent des Stups
te recherchait, Jesse.
C'est à notre porte qu'il a sonné.
C'est parce que je les ai aidés,
et vous le dire pourrait m'attirer
beaucoup d'ennuis,
alors y a pas de quoi.
J'ai vu ton sous-sol.
Je m'inquiétais,
alors j'y suis allée et je suis entrée,
et là, j'ai trouvé ton laboratoire.
Vous avez votre propre clé ?
La fabrication d'un produit
mentionné sur la liste II
est un crime de seconde catégorie.
Une saisie fédérale des biens
permettrait au gouvernement
de confisquer la maison.
Il n'y a plus rien.
J'ai tout enlevé.
Fils, on ne peut pas t'empêcher
de gâcher ta vie,
mais tu ne nous entraîneras pas
dans ta chute.
Libérez les lieux
dans les 72 heures.
Sinon, vos parents m'ont autorisé
à contacter la police.
Est-ce clair ?
Des questions ?
Trois jours, M. Pinkman.
Venez.
J'ai réparé la porte du garage.
Génial.
Le rail était tordu.
C'est pour ça qu'elle sautait.
- Tu étais où, aujourd'hui ?
- Sortie.
Tout va bien ?
Tout va bien.
Pour ce que ça vaut,
je pensais retourner au...
au groupe de parole des cancéreux.
Je trouve ça bien.
Oui, c'est bien.
Tu avais bien raison à ce sujet.
C'est bon de...
parler des choses.
Je trouve ça super.
Tu ne réponds pas au téléphone ?
C'est juste que j'ai été...
assez occupé. Comment tu es...
C'est vrai, tu as la clé.
Écoute.
J'ai beaucoup réfléchi
à notre conversation
de l'autre jour,
et je comprends tout à fait
pourquoi papa a pété un plomb
comme ça.
Il n'y a pas que ton père.
Je sais, je sais.
Je dis juste que ça m'a vraiment...
ouvert les yeux.
C'est pour ça
que je voulais te parler.
Je pense sérieusement à intégrer
une école de commerce,
et aujourd'hui, on peut tout faire
depuis son ordinateur.
Maman,
c'est une bonne chose.
Tu sais, on parle,
on renoue le dialogue.
Il est trop *** pour dialoguer.
C'est quoi, ce bordel ?
- Vous vouliez pas juste me faire peur ?
- On met tout dans un garde-meuble.
Quand tu auras grandi,
tu pourras tout récupérer.
Pourquoi toi, tu grandis pas, Maman ?
Ginny voulait que je vive ici.
Je me suis occupé d'elle.
Je l'ai emmenée à ses rendez-vous,
je lui ai fait à manger tous les jours.
Je l'ai mérité !
Tu ne lui as pas fait
à manger tous les jours.
Et toi, t'as fait quoi ?
T'étais où quand elle agonisait ?
- Ne me cherche pas.
- Et maintenant,
tu as décidé de faire
de ton fils aîné un SDF ?
Super famille, Maman !
Pourquoi tu es comme ça ?
Pourquoi ?
Tu as deux jeux de clés
et le cadenas du garage.
Laisse-les sur le comptoir
de la cuisine en partant.
Non, Maman !
Où est-ce que je vais aller ?
Je ne sais pas, mon cœur.
Mais je t'en prie,
reprends ta vie en main.
C'est clair que
ça va beaucoup m'aider !
Salope !
Merde.
Bonjour, M. White.
C'est bien, tu ne te contentes pas
de klaxonner, tu passes dire bonjour.
J'ai fait une omelette.
Tu en veux ?
Non, merci.
Recette de Noël façon Nouveau-Mexique,
piments rouges et verts.
Non, mais merci quand même.
Flynn et moi, on doit y aller.
- C'est qui, Flynn ?
- Flynn...
C'est votre...
Flynn ?
Et alors ?
Alors, rien.
- T'es prêt ?
- J'aime bien.
Au revoir, M. White.
Il se fait appeler Flynn,
tu savais ?
Comme dans Errol Flynn ?
Je ne sais pas. Il aime se faire appeler
comme ça, en ce moment.
Il n'aime pas Walter Jr ?
Ne le prends pas mal.
Il veut sa propre identité.
Tu crois qu'il a parlé
de moi à Louis ?
- De ma perte de mémoire ?
- Louis est son ami, Walt,
et ta disparition l'a affecté.
J'ai fait une omelette.
Je sors, mais merci quand même.
Tu vas où ?
Tu peux répondre ?
Oui, bien sûr.
- Vous êtes chez les White.
- Yo, c'est moi. Je vous dérange ?
Qu'est-ce qui t'échappe
dans "aucun contact" ?
- Y a un problème.
- Je m'en fiche. On était d'accord.
Peu importe
le nombre de chaînes payantes.
On est satisfaits
de notre bouquet satellite ?
On est satisfaits.
Tu vas où ?
Tu peux me le dire, au moins ?
Je sors.
Tu devrais répondre.
Je reviens dans quelques heures.
- Quoi ?
- Je devrais pas appeler,
mais là, j'ai un problème
et j'ai besoin de fric.
Je viens de te donner 600 dollars.
C'est vraiment trop gentil, mais c'était
avant que je me fasse virer de chez moi
par la peau des couilles, d'accord ?
Les 600 dollars
sont partis en fumée ?
Quoi ? Non !
Tes problèmes
ne sont rien d'autre...
que tes problèmes.
Aucun contact. N'appelle jamais ici.
- Le moment venu, je te contacterai.
- M. White, vous m'écoutez pas !
Ils me virent de chez moi !
Espèce de con.
Enfoiré !
Merci. Merci beaucoup.
Merci, mec ! Eh, toi !
T'as oublié un truc !
T'as oublié les bacs à glaçons !
Tu vas en avoir besoin !
T'as oublié un truc ! Prends-les !
Bouge pas, vieux.
Faudrait qu'on reforme Twot Hammer.
Je suis sérieux.
Je sais. C'était trop cool.
Merci encore, P.
Je me suis assuré que le mec
désinsectise chez moi en priorité.
- Deux nuits ***.
- Toujours chez ta tante, rue Morgo ?
Ouais. Je pense déménager.
Sûrement vers *** Hill.
C'est la belle vie pour toi, Jesse.
Bon, mon grand, écoute.
- Tu manges tes carottes ?
- C'est trop chaud.
Non. Tu te souviens ?
Allez. Si.
Sinon, dis-moi, mec.
Tu te fais toujours
plein de filles ?
Tu peux me le dire.
Je t'en voudrais pas d'être un tombeur.
Je vais pas te mentir.
C'est la folie niveau femelles.
Bon sang. Je t'envie, vieux.
C'est pour ça
qu'il faut reformer le groupe.
- Pour que tu sortes un peu.
- Ce serait vraiment génial.
Allez. Regarde. Quoi ?
J'ai enlevé tous les trucs verts,
comme tu...
- Allez, mange. S'il te plaît ?
- Faut qu'on le fasse.
On retrouve Chivo et Anthony
et on s'y remet. On retourne sur scène.
Désolé, mec.
Juste une minute, d'accord ?
Bon, écoute. Et si tu mangeais
une bouchée de ton sandwich
avant de manger...
Maman est rentrée !
Chérie, tu te souviens
de Jesse Pinkman ?
Sa maison se fait désinsectiser,
je lui ai dit de rester quelques nuits.
Paul, tu me donnes un coup de main ?
Bien sûr.
Moi non plus,
j'aimais pas les carottes.
Ben, je crois que
c'est l'heure de la sieste.
Allez.
Mec, tu vas me tuer.
J'ai complètement zappé,
mes beaux-parents squattent ce week-end.
T'as d'autres solutions ?
Pas de problème.
J'ai plein de solutions.
Tes beaux-parents.
- Ça craint, P.
- Grave, c'est clair.
Par là.
À plus, mec.
Content de t'avoir vu.
Écoute, c'est juste pour trois
ou quatre nuits.
J'ai déjà appelé Badger.
J'ai appelé tout le monde.
Faut que tu me rendes service, mec.
Ouais, laisse tomber.
D'accord.
Et qu'est-ce que tu dis de ça ?
Si c'est juste pour ce soir ?
Arrête.
Putain, j'hallucine.
J'y crois pas !
Quelqu'un t'a volé ta moto, mec.
C'est pas sympa.
Bonjour.
Bonjour.
Elle est où, maman ?
Sortie.
Il est où, le petit-déj ?
On va faire un truc.
Quoi ?
Un truc amusant.
Bon, tu es prêt ?
On va commencer à rouler.
- Est-ce que ton pied...
- Ouais. J'ai compris.
C'est bien.
Doucement et calmement.
Voilà. Comme ça.
Bien. Bravo pour les mains à 10 h 10.
Très bien.
Bon, on va ralentir jusqu'à
s'arrêter pour ensuite
tourner à gauche.
D'accord. Essaie...
d'y aller mollo sur le frein.
- Désolé.
- C'est pas grave. Tu t'en sors bien.
- Bien mieux que l'autre fois, hein ?
- Louis m'a aidé.
Ah oui ?
Bien. Bien.
N'oublie pas le cligno... D'accord.
Je me tais. Tu sais ce que tu fais.
On va tourner à gauche.
Doucement et calmement. Très bien.
La main droite.
Bien. Bien.
- Tu te sers des deux pieds ?
- Oui.
Attends. Tu ne peux pas faire ça.
Tu peux pas utiliser
un pied par pédale.
- Pourquoi ?
- C'est comme ça. Arrête-toi, Walt.
- Voilà.
- Papa, c'est bien plus facile.
C'est pas parce que c'est facile
que c'est bien fait.
On va réessayer,
juste avec le pied droit.
- D'accord.
- D'accord ?
Bon, tu n'es pas obligé de...
Bon. D'accord. C'est bien.
C'est bien. Recommence.
C'est parti.
On va recommencer.
Appuie un peu moins fort.
Voilà. Très bien.
C'était mieux. Tu vois ?
C'était mieux, non ? Tu accélères,
tu freines, tu accélères, tu freines.
J'y arrive pas.
Mes jambes marchent pas comme ça.
Tes jambes vont très bien.
Tu dois t'y tenir.
Ne t'impose pas de limites.
Tu vas très bien.
On y arrivera. Je te le promets.
Allez, on réessaie. D'accord ?
- D'accord.
- C'est parti.
Tu n'es pas obligé de... foncer,
mais c'est bien, on continue.
Ralentis juste un peu.
Bon, il va falloir qu'on tourne,
donc prépare-toi à appuyer sur le frein.
Walt, prépare-toi à freiner.
Freine, freine.
- Je freine !
- Tu utilises les deux pieds.
- Elle s'arrête pas.
- Tu accélères. Freine. Freine !
C'est une manière de s'arrêter.
Je t'avais prévenu.
Flynn.
Les mains en l'air, connard !
Je te jure que je vais t'exploser.
Tire pas. C'est moi. Jesse.
D'accord ?
C'est mon camping-car. Tu l'as remorqué.
Ton cousin Badger, tu te rappelles ?
Qu'est-ce que tu fous là ?
- Tu pues la merde.
- C'est une longue histoire.
J'ai réparé ton laboratoire
de criminel sur roues.
750 dollars pour la réparation.
Ça fera 1 000, avec les chiottes,
plus les 500 que tu me dois déjà,
et tu pourras te barrer avec
le plus loin possible d'ici,
le vent dans le dos.
Voilà le truc.
Je peux pas te payer aujourd'hui.
Mais je paierai cette semaine,
d'accord ?
1 750 dollars ?
On dit 1 750 dollars, genre...
avec les intérêts.
- Je croyais que t'avais qu'une parole.
- Mais oui.
C'est juste que j'ai pas le fric,
à cet instant.
Mais je l'aurai bientôt.
Et voilà ma contre-offre.
Je te vire de là. Je me paie
en piochant dans tes affaires.
Je connais un mec prêt à casquer
un max pour ces saloperies.
D'accord. 2 000 dollars.
Deux jours, 2 000 dollars.
C'est équitable.
Mais me prends pas mon matos.
C'est tout ce qui me reste.
Tu veux bien ? J'ai vraiment...
Bon sang, j'ai vraiment besoin
de souffler, là.
Allez, Clovis.
Je sais pas.
Y a plein de matos dedans.
Un truc qui s'appelle méthylamine.
Mé... Méth...
On s'en fout, de comment ça se dit.
De la méthylamine.
Je sais pas. J'ai tapé dessus.
Il avait l'air plutôt plein.
Putain de merde. Combien ?
Louis est venu chercher Walt.
Je me disais que ce serait...
un bon moment pour discuter.
J'ai rêvé que je tenais une boutique
de réparation de vieux vélos.
En Irlande.
Bizarre.
C'est bizarre, oui.
Je voulais m'excuser
pour tout.
Mon...
envie d'intimité. Mon...
indisponibilité...
émotionnelle.
Le cancer n'excuse pas tout.
J'ai délaissé mon rôle de mari,
et pour ça...
je suis vraiment désolé.
Je t'aime.
Et j'aime cette famille.
Et je...
veux m'assurer qu'on...
qu'on ne se désunisse pas.
Merci.
Je suis d'accord.
C'est tout ?
Bon sang.
Tu vais faire ça longtemps ?
- Faire quoi ?
- Ça.
Ne pas me parler.
Sortir toute la journée
en refusant de me dire où.
De toute évidence, tu m'en veux,
alors parlons-en.
Bon sang.
J'ai l'impression que tu m'en veux
parce que tu penses que...
je te cache quelque chose.
- Comme quoi ?
- Je n'en sais rien, Skyler.
Que j'ai une liaison ? C'est ça ?
C'est ça que tu crois ?
C'est pour ça
que tu m'as demandé si j'avais...
un autre portable ?
Parce que tu crois que je te trompe ?
Je ne sais pas.
Alors, pose-moi la question.
Pourquoi ?
- Tu me répondrais, au moins ?
- Oui.
Bien sûr que oui.
Et non.
Je ne te trompe pas, d'accord ?
Qu'est-ce qu'il faut que je fasse
pour te le prouver ?
Que je le jure ? Je le jure devant Dieu.
Je ne te trompe pas.
J'ai compris, Walt.
Tu ne me trompes pas.
Bravo.
Non, tu sais quoi ?
Bravo à toi, Skyler.
Bien joué.
À quoi tu joues ? Je dois faire quoi ?
- J'essaie de te parler...
- Alors, parle-moi, Walt !
Ferme-la, sauf si t'as autre chose
que des conneries à dire.
Tu veux savoir
ce que tu dois faire ?
Tu dois me dire
ce qui se passe tout de suite.
Aujourd'hui.
Arrête les prétextes.
Arrête les excuses.
Arrête ces...
pathétiques petits-déjeuners.
Tu ne veux pas
que l'on se désunisse ?
Bien.
Alors, dis-moi.
Tout de suite.
Te dire quoi ?
Que veux-tu que je te dise ?
Je ne comprends pas.
On n'a pas terminé.
Tu sais ce que j'ai fait
pour cette famille ?
Je suis vraiment désolé.
C'est quoi, ton problème ?
Pourquoi t'es bleu ?
Bon sang.
Désolé. Disons que ça a commencé...
avec mes rapaces
et cleptomanes de parents.
Tu es vraiment con à ce point ?
Écoutez-moi.
Je sais que c'est pas vraiment...
Pour venir chez moi, te garer
dans ma rue avec ce camping-car...
C'est quoi, ton problème ?
Je me le demande vraiment.
- Y en a pas. Désolé. Je...
- Et si Skyler t'avait vu ?
C'était quoi, le plan,
dans ce cas-là, petit génie ?
- J'en sais rien.
- Tu sais pourquoi ?
Parce que tu réfléchis pas.
Voilà pourquoi.
T'as jamais compris
comment réfléchir.
Je me suis excusé.
J'ai juste besoin de ma moitié du fric,
après, je m'en irai.
Ta moitié ?
Tu n'as droit à aucune moitié.
Ce fric m'appartient entièrement.
Tu piges ?
Pourquoi je devrais payer
pour ton laxisme ?
C'est vraiment pas sympa.
- On est associés, chacun la moitié.
- En quoi on est associés ?
En quoi tu participes ?
Je me pose la question.
Parce que moi,
je fabrique, je produis.
Mais vu d'ici, toi,
t'es qu'un toxico.
Tu es qu'un sale junkie,
trop con pour comprendre
et pour suivre
des consignes basiques.
Trop con pour...
Essaie de...
ne toucher à rien.
Petit-déjeuner ?