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La présidente : L'honorable député de Burnaby—Douglas.
Kennedy Stewart : Madame la Présidente, les députés d'en face ne cessent de débiter des histoires,
alors permettez-moi d'en raconter une de mon cru.
Il était une fois un ministre de l'Immigration qui s'était joint à un consensus réunissant tous les partis
pour rendre la procédure d'appel plus équitable et plus rapide dans le cas des demandes d'asile.
Tout à coup, il décida de ne plus tenir parole.
Le ministre est-il capable de nommer un seul pays où il peut nous garantir qu'il n'y aura jamais de persécution?
Bien sûr que non. C'est impossible.
Les réfugiés gais et lesbiennes peuvent être particulièrement vulnérables,
même s'ils viennent d'un pays que l'on considère comme sûr à d'autres égards.
Tout réfugié mérite un traitement équitable. Pourquoi le ministre a-t-il renié sa promesse?
La présidente : L'honorable secrétaire parlementaire du ministre de la Cit—
Rick Dykstra : Madame la Présidente, le ministre n'a rien fait de tel.
En collaboration avec l'opposition, notre parti et le gouvernement précédent
avaient convenu d'adopter le projet de loi C-11 pour constituer la base d'un système d'accueil des réfugiés.
Cette semaine, nous présentons un nouveau projet de loi en vue de poursuivre la consolidation de ce système,
qui est l'un des meilleurs au monde, mais qui a besoin d'être amélioré.
Il a été démontré à maintes reprises que des gens abusent de notre système.
Nous avons reçu pour 170 millions de dollars de demandes de faux réfugiés,
en comptant seulement les demandes provenant de l'Union européenne. Ça suffit. Nous devons agir.