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Ils nous ont insufflé...
Comment dire ?
L'envie de sortir de I
et de défendre nos valeurs.
Toutes les leçons que l'on tire du passé
servent à mieux appréhender l'avenir.
L’expérience nous dit ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
Ce sont des valeurs à transmettre à nos enfants,
à nos petits-enfants.
C'est ce que je fais.
Et je pense que toi aussi.
En effet, on fa transmis ces sentiments,
ces sentiments de loyauté et d'équité.
J'écoutais les histoires que les vieux du quartier racontaient.
Ils parlaient de ce qui s'était passé en 1926,
ils panaient des militaires, de la police.
Ces histoires me viennent de gens de l’âge de mon père.
Mais mon père tenait ça de son père,
car c'est lui qui a vécu les événements de 1926.
Bien sûr, je leur ai piqué leurs histoires.
Et aujourd'hui, je crois toujours
que les événements de 1926
ont fait de moi l'homme que je suis.
Mine de Carhill Compagnie Royale de Charbon
Couvrez ! Un homme à terre !
- Couvrez ! Un homme à terre ! - Un homme à terre dans la galerie !
- Tu m'entends '.7 - Davey, ou es-tu ?
- Quelle galerie ? - A Bankhead, numéro 2 !
Bankhead, numéro 2 !
Dans le puits, on travaille dans la promiscuité,
on vit dans la promiscuité, on devient proches.
Les hommes s'occupent les uns des autres, dépendent les uns des autres.
On peut dire que la situation a généré un mode de vie communiste.
Les filles, ne mettez pas vos doigts sales
sur mon linge tout propre I
II y avait toujours quelqu'un pour aider.
On vivait une enfance très, très heureuse.
II n'y avait aucune porte fermée à clé.
On se sentait en sécurité avec les amis, les voisins.
Toutes les femmes âgéas étaient nos mamies, j'en avais beaucoup !
C'était pareil pour tout le monde.
Tu sors danser ce soir?
Tu vas devoir y aller seule, je suis prise.
On grandissait en sachant
qu'on vivrait dans ce village
toute notre vie.
Caron ne manquait de rien et on était heureux.
Allez, Michael !
Joe, on sera lé dans une minute I
Ça va, mon petit ?
Joe !
Plus de consolidation, les gars.
Fireman dit que c'est un effondrement.
Il dit qu'un homme est pris au piège à Bankhead, galerie numéro 2.
Les négociations sur le charbon échouent à nouveau
Réunion chez le 1er Ministre. Gréve générale si rien ne change
II dit que l'eau monte.
Eh bien, tu ferais mieux de les sortir de la.
- Mes jambes ! - Doucement !
- Mes jambes ! - Soutenez-lui les jambes !
Allez, allez, allez !
Allez !
Je ne vous paie pas à rien faire ! Reprenez !
- Ça va, Rosie ? - Mon père est lé-bas.
- Mon Dieu ! - Allez, les filles !
Maman, maman !
- Papa va rentrer à la maison ? - Donne-moi la main.
Allez, allez !
Revenez ici tout de suite !
Bravo, les gars. Bon travail.
Regardez ça I
Pug. Quel connard !
Si quelqu'un a la tête broyée, espérons que ce soit un communiste !
Dan Guthrie en fait partie.
Ne me donne pas de faux espoirs !
J'avais neuf ans quand mon père s'est cassé le dos.
Il n'a pas pu travailler pendant quatre ans.
Il était dans le plâtre, allongé sur des planchas dans le lit.
II n'a reçu aucune compensation, ils disaient ne pas être responsables.
Ce n'est pas un spectacle, on dégage !
Amenez-le là-bas.
Quand quelqu'un était victime d'un accident,
ils faisaient une collecte au puits lors du versement des salaires.
Les hommes se mettaient au bout du tunnel
et versaient tout ce qu'ils pouvaient
dans les tirelires.
Hé, Pug I Du bois bon marché.
Vous mettez mes hommes en danger.
C'est du bois de cheminée.
Vous préféreriez des licenciements ?
- Le charbon, ce n'est pas rentable. - C'est un jeu, Pug !
Et ce sont eux qui font les règles !
Ils se le vendent à eux-mêmes à prix sacrifié
pour leurs usines et leurs aciéries.
Trêve de discussion, Dan. Lis ça.
Ils ont diminué le salaire horaire.
On a trimé pour réduire le temps de travail
et maintenant, ils veulent nous rajouter une heure !
Je travaille comme un homme depuis que j'ai 14 ans.
A 19 ans, je dois me contenter d'un salaire d'enfant jusqu’à 21 ans ?
J'ai une femme et un bébé.
Accepte ce que la compagnie peut se permettre de te donner
ou casse-toi et trouve du boulot ailleurs !
Va falloir parler de ça au syndicat.
Négociations au niveau local.
Ma porte est grande ouverte.
Revenez mendier demain.
- Tu vas voir, Henderson I - Vous reviendrez mendier le ventre vide !
Dégage !
Attention, les gars. II faut faire ça bien.
Ce n'est pas un conflit local.
Tous les mineurs du pays sont impliqués.
Si 800 000 mineurs client assez fort,
- quelqu'un finira par nous entendre. - Ouais !
Qu'est-ce que je vais dire a ma femme ?
C'étaient nos collègues, nos camarades.
On aimait aller travailler tous les jours.
Parce que même si le travail était dur, on riait beaucoup
et c'étaient des gars à qui on pouvait faire entièrement confiance.
Les gens avaient tendance à avoir l'esprit communiste
car il y avait beaucoup de laissa pour compte
et personne ne se battait pour eux.
Les meneurs, tels que les élus communistes,
un député communiste,
étaient comme eux.
C'est notre héritage ?
C'est la dernière paie complète.
Contente que tu ne sois pas blessé.
C'est ton père qu'il faut remercier.
Oui.
Joe ?
Il t'arrive de penser au mariage ?
Plus maintenant.
Que le Seigneur soit béni de nous offrir ce repas. Amen.
Tu vas travailler demain ?
J'ai le choix ?
Tu as le choix de refuser.
J'ai fait les comptes, Michael.
Accepte une baisse de salaire
et tes enfants devront manger ça tous les soirs.
Et si on fait gréve, on peut tout perdre
sans rien obtenir.
Tu penses qu'il date de quand ?
II a environ 200 millions d'années.
30 mètres de hauteur, un mètre d'épaisseur,
comme un arbre, mais sans branches.
Rien qu'un amas dense de feuilles a la cime.
"Lépidodendron.“
Un bon mineur est bon géologue, fiston.
- Comme M. Baxter. - M. Baxter est toujours grognon.
Oui, mais M. Baxter a pris soin de ton père aujourd'hui.
Bravo !
Camarades, les propriétaires des mines de charbon disent
que si on ne travaille pas plus
pour un salaire moins élevé,
l'industrie va couler.
C'est ce qu'ils disent toujours, Dan. "Ça va couler".
Oui, mais on sait pourquoi ils disent ça.
On va leur demander quand même : "Comment ça se fait ?"
Et ils vont nous répondre :
"Parce que le charbon n'est pas rentable."
- Je parie que vous ne le saviez pas ! - On ne le savait pas.
- Nous disent-ils la vérité '.7 - Jamais !
Ils nous mentent, Dan.
Ces trois dernières années, ces pauvres petits propriétaires écossais
ont fait un profit d'environ huit millions de livres !
Un profit d'exploitation de huit millions !
Ils trafiquent les comptes !
Tu m'enlèves les mots de la bouche !
Mais face a un problème, ils changent de musique.
Ils se mettent à chevroter.
"C'est a cause d'une dette sans précédent."
C'est 51 cause de la dette, maintenant ?
Une très grosse dette de 8 000 millions !
C'est la dette de la "Grande" Guerre.
Cette même guerre où: un million de gamins de la classe ouvrière
tels que les vôtres, les miens,
se sont battus et sont morts.
Et ils disent que c'est encore à nous de payer!
Encore une fois.
Mais ce qu'ils ont oublié,
ce sont les 400 millions de livres
que la classe ouvrière de ce pays donne comme impôt
pour payer leur dette de guerre !
00 part l'argent ?
Chez les financiers, les banquiers.
Jamais vus sur le champ de bataille, eux !
Tous les mineurs se sont rassembla pour réfléchir ensemble.
Vous le savez.
Imaginez ça : un mec frappe à votre porte,
un mec propret.
Avec de très bonnes manières.
Diplômé de l'université d'Eton.
Il dit : "Désolé de vous déranger, vieil homme.
"Mais il y a peu sur le compte en banque.
"Certains ont du mal à rembourser l’intérêt
"sur le blé que je leur ai prêté.
"Vous pensa pouvoir manger un peu moins '2"
- Que dirais-tu ? - Non !
"Priver tes enfants de chaussures d'hiver ?"
- Non ! - Quel culot !
“Pourrais-tu travailler plus pour un salaire moins élevé ?"
II n'arriverait pas chez le voisin indemne.
Je lui claquerais la porte au nez!
Camarades, nous pouvons claquer la porte au nez de ces menteurs !
Refusez de travailler et tout le pays suivra !
Pas un centime de moins ! Pas une minute de plus!
Pas un centime de moins ! Pas une minute de plus!
Pas un centime de moins ! Pas une minute de plus!
Pas un centime de moins ! Pas une minute de plus!
La branche de Carhill
du syndicat réformiste des mineurs de Fife,
recommande à ses membres
de ne pas accepter les nouvelles conditions
et de ne pas aller travailler demain.
Je peux prendre la parole, s'il te plaît?
C'est un peu anormal, chérie.
C'est elle qui commande à la maison, Bob?
Je me fiche que ça paraisse normal ou pas.
Je prends la parole, que ça vous plaise ou non.
Tu as raison, Maggie !
Toutes les femmes ont pané.
D'ailleurs, elles ne s’arrêtent jamais !
Oui, et je vais vous dire,
si cette gréve aboutit à la victoire,
ce sera aussi grâce aux femmes !
Oui Maggie !
Je jure devant Dieu que nous sommes parées au combat !
On ne s'en sortira pas avec le peu que vous ramènerez a la maison
si vous acceptez la baisse de salaire
et que vous retournez travailler.
Il n'y aura plus de thé sur la table,
il n'y aura plus de vêtements propres
à enfiler le matin.
Mais aussi...
Mais aussi...
La population de Carhill
n'est plus prés d'augmenter.
Voilé, tout est dit, les gars.
Il va falloir prendre une décision.
On va faire un vote a majorité simple.
Ceux qui sont pour...
Oui !
Nous étions au pied du mur.
Nous n'avions pas le choix. C'était soit
se révolter pour maintenir son village,
sa communauté sur pied,
soit les laisser nous écraser et faire de nous ce qu'ils voulaient.
C'était notre vie pas seulement notre travail,
mais notre vie.
Tout dépendait de ce puits.
Notre famille, notre argent,
notre vie sociale, nos amis.
C'était plus qu'un travail.
Nous n'avions d'autre choix que de nous battre.
Appel à la gréve générale
Arrêt complet à minuit du trafic ferroviaire et autres services
- Une gréve générale? - Pour soutenir les mineurs.
Je ne pensais pas qu'ils le feraient. Qui est concerné ?
Les cheminots, les dockers, le secteur du transport.
Le commerce sera gelé.
En haut, ils s’inquiètent d'une possible révolution.
Une révolution ? Ce serait trop beau !
Tu le sais aussi bien que moi,
pour être fonctionnaire, il faut montrer patte blanche.
Oui, et?
Allons, ton père est un communiste notoire.
Et alors ? II y a un député communiste au Parlement.
Je me suis assuré que tu recevrais un mois de salaire.
Mais je fais bien mon travail !
- Je n'ai pas eu mon mot à dire. - Tu avais dit "exceptionnel".
Tu viens de Fife, Walter !
Je t'admirais.
Je t'ai même apprécié.
La plus grande gréve de l'histoire de la Grande-Bretagne a commencé
Prés de 5 millions de travailleurs à l’arrêt
Pas une minute de plus Gréviste officiel
Bénévoles demandés d'urgence
- 01': allez-vous ? - Carhill.
Montez.
- Vous avez votre autorisation '.7 - Oui.
Hé, McGibbon !
Tu as une cane du Congrès des syndicats pour ton âne ?
Gréviste officiel
Je ne voudrais pas monter dans le camion d'un briseur de gréve.
Un âne et deux sacs de merde !
Désolé, ça en fait trois.
- Chat! - Chat!
- Merci, camarade. - Salut, Jockie !
- C'est bien toi, Molly Guthrie ? - Non, c'est Greta Garbo.
Joe, c'est ta sœur !
- Que viens-tu faire au pays ? - On m'a dit qu'on allait s'amuser à Fife.
C'est super I Trois millions de personnes soutiennent les mineurs. Incroyable !
- Tu as vu mon père ? - II tient le piquet de gréve :31 la gare.
Des rupins de l'université de St Andrews jouent les cheminots.
J'y vais aussi.
Je peux monter, l'ami ?
- Vas-y, grimpe. - Venez, les gars.
- Ça va, Molly ? - Salut, Joe !
On ne peut plus perdre, les gars. Molly Guthrie est de retour à Fife !
Dan ?
Ce ne serait pas ta Molly ?
Qu'est-ce que tu fais là ?
- Ils m'ont virée, papa. - Qu'est-ce que tu as dit ?
- Rien ! Je le jure! - C'est bon de t'avoir à la maison.
Je n'arrive pas à croire qu'ils font rouler les wagons.
Oui, de la.
Quoi ? Les enfoirés !
Ils ont modifié les lignas. Par ici, les gars!
Enfoirés de briseurs de gréve !
Bye bye, les gars !
Gréviste officiel
Merde !
Bravo, Baxter, bravo!
Attrapa ce briseur de gréve !
Gala Day Mai 1926
Chassez les agents soviétiques
Dur rappel :31 la réalité pour les travailleurs
Salaires perdus et souffrance II faut dissoudre le Congrès des syndicats !
Ils arrivent ! Ils arrivent !
C'est beau !
C'est génial !
Venez tous !
- Prêt ? - Plus que jamais.
Tout comme Humpty Dumpty
Je suis mon bonhomme de chemin
J'admire le monde entier
J'ai capturé ce zèbre en Afrique.
- Ce n'est pas un zèbre ! - C'est un âne !
Correct. Mais pourquoi un âne se déguiserait-il en zèbre ?
Vous venez d'Afrique ?
Ma mère m'a dit qu'il était mineur.
Vous avez tous les deux raison. Je suis mineur
et je viens d'Afrique.
Briseur de gréve !
Briseur de gréve !
Venez, on va vous prendre en photo dans vos costumes.
Mesdames et messieurs.
- 0ui est Susie ? - Je suis là.
Allez !
C'était une journée très amusante.
C'était le jour le plus important de l'année.
Il y avait des courses, des concours, etc.
Mais à un moment, il fallait s’arrêter
lorsqu'ils avaient décidé que tout le monde devait écouter
ce qu'ils avaient à dire sur leur estrade.
Tout le monde faisait silence
et bien sûr, quand on avait cinq ou six ans,
on se contentait de s'allonger dans l'herbe prés de ses parents.
Papa a dit que tu avais mis une bouteille de côté pour l'occasion.
Il est avec le Sud-Africain.
Celui qui s'est exprimé tout à l'heure.
Ils vont monter une révolution.
Je vais danser avec ma mère.
Papa va bien ?
Oui, il va bien. Il est simplement fatigué.
On a des billets pour aller voir Hany Lauder.
A l'Alhambra. Ça va être génial.
Quelle sortie mondaine !
Il y a sept ans, la révolution se répandait comme une traînée de poudre.
Maintenant, c'est le fascisme qui se répand
en Italie, en Espagne, en Bulgarie, en Europe de l'Est.
Le combat a lieu ici, pas chez nos voisins.
Lève un peu la tête
et tu verras que ça se répand ici aussi.
Le fascisme ne s’arrête pas aux frontières.
Oui, mais méfie-toi quand même.
C'est ce qu'ils veulent te mettre dans la tête.
La haine et la peur sont de puissantes méthodes de manipulation.
Qui a peur ? Je n'ai rien contre les gens qui viennent...
Pourtant, tu ne leur tends pas la main.
J'ai serré la main de Jacob à son arrivée.
Oui, et tu es resté bouche bée
quand je t'ai dit qu'il était ingénieur au puits.
- Je pensais... - II ne faut pas penser.
Il faut agir I Tu regardes Jacob de la même manière
que les capitalistes nous regardent. Comme des sous-hommes.
On a tous la peau noire quand on son du puits.
Les mineurs d'Afrique du Sud ont ri quand le gouvernement a annoncé
qu'un mineur à la peau noire était défendu d'avoir un emploi qualifié.
C'est réservé aux blancs.
Ils vont faire de nous tous des esclaves.
Comme vos ancêtres. Pas vrai, Dan ?
Et ça ne fait pas si longtemps.
Ils nous mettaient des colliers de fer, accrochés par une chaîne à un mur,
il y a moins d'un siècle.
On n'a plus de colliers, mais ils nous tiennent toujours en laisse.
Ces enfoirés transfèrent les capitaux d'un pays à l'autre
et dorment sur leurs deux oreilles.
Ils perdront plus que ça si nous prenons les armes !
Tu te rends compte du coup d'une telle guerre?
Je suis prêt à tout.
On a perdu assez de jeunes comme ça.
Quand j'avais ton âge, je pensais être prêt à tout.
Et puis, la police a violé
et torturé ma fiancée.
Elle s'est suicidée.
Du moins, out ce que m'a dit la police.
Ils l'ont tuée pour m'atteindre.
On paie cher le fait d’être communiste en Afrique du Sud.
Ça ne se produirait jamais ici sans un combat.
Tu es un homme exalté, Jim.
Un pays ne peut pas défier seul le capitalisme.
Umkhonto we Sizwe !
Umkote quoi ?
Pour une fois que c'est toi qui ne comprends pas ce que je dis.
Umkhonto we Sizwe, ça veut dire "fer de lance de la nation".
Maintenant, dis-moi. Que veut dire “neebs" ?
Camarade !
Neebs !
Dan I Viens là !
Vous êtes sur la BBC.
Voici un message du Premier ministre, M. Stanley Baldwin.
La gréve générale est terminée.
Elle a pris fin sans les conditions amorcées par le Gouvernement.
En étant confronté à une telle menace,
il ne faudrait agir en trahissant les fondements
de notre constitution démocratique.
La compassion que nous partageons envers les mineurs
est le principal élément sous-jacent à l'action des syndicats.
Cette action, peu importe ce qui l'a motivée,
était anticonstitutionnelle et menaçait la sécurité de la nation.
Le Congrès des syndicats nous a demandé de diffuser cette annonce :
afin de reprendre les négociations,
le conseil du Congrès des syndicats
a décidé de mettre fin à la gréve générale,
confiant que le Premier ministre était sincère
lorsqu'il a demandé l'instauration d'une paix honorable.
Les propriétaires des mines ont exprimé clairement
qu'ils ne retireraient pas les avis d'expulsion des mineurs
et ont déclaré :
“Il est faux de penser qu'il est possible d'assurer des économies substantielles
"sans allongement du temps de travail et réduction de salaire."
Le Premier ministre a tenu à remercier ceux qui ont répondu à son appel
visant à résister au danger de la gréve générale.
II a félicité les milliers de civils assermentés
prêts à courir tous les risqua
afin de manifester le fait
que le foyer de notre grande race n'avait pas...
- C'est la robe de gala de ta mère. - Oui.
Je ne peux pas la jeter.
Rosie, il y a des endroits on on s'occupe des filles dans ta situation.
- Non, les filles ne rentrent jamais... - Dis-moi le nom du garçon.
Je vais aller voir son père.
On t'a obligé à épouser ma mère ?
Non, je lui ai fait la cour.
Voilé ce que je veux aussi.
Encore trois ans avec un salaire d'enfant.
Je ne sais pas si je vais rester dans le coin.
Moi non. La boxe va me permettre de sortir de là.
Je voyagerai, je verrai du pays.
Tu ne verras pas grand-chose avec des yeux au beurre noir.
Mes yeux sont déjà assez noircis par la suie.
Je sais que tu as bon, mais tu n'es pas trop petit, Baxie ?
Avant, mon père me parlait d'un champion de boxe gallois,
Jimmy Wilde. "L'Atome Puissant“.
Ça sonne bien.
- II te parlait, à cette époque? - Oui.
Il n'est plus le même depuis la mort de ma mère.
Les filles, Pug Henderson se moque de vous !
Vous voulez essayer ?
Allez ! Essayez un peu !
Nancy ?
Ne perds jamais ton adversaire du regard !
- Jamais ! - Nancy ! Tue-le !
Petit Baxie veut devenir pro.
Tu pourrais être son manager.
Moi ? Promoteur de boxe ?
Ils sont presque pires que les propriétaires de mines.
Ce ne sont que des bouchers et les boxeurs, leur viande.
Ils te coupent en lamelles et te vendent à profit.
Venez tous 51 la réunion, ce soir.
De nos jours, vous, les jeunes,
vous n’êtes plus reconnaissants des combats qu'ont menés vos aïeux.
A commencer par cette salle de sport.
C'est un combat que vous ne pouvez pas esquiver.
Je ne peux pas me permettre de ne plus avoir de rentrées d'argent.
Je suis endettée jusqu'au cou.
Je rembourse des dettes de 1921 de mon magasin.
Et je me suis souvenue à quel point c'était difficile
de n'avoir ni nourriture, ni charbon. Nous avions tellement faim.
Comment va-1-on nourrir les enfants ?
Impossible de calmer un enfant qui a le ventre vide.
Si on cultive les terres
et qu'on pêche du poisson, personne ne mourra de faim.
Comment gagner ?
Ils ont remis en marche les trains et les camions.
Et vu leur stock de charbon, on ne fait pas le poids.
Avec ce temps, personne ne chauffe sa maison.
On a besoin d'eau chaude pour la cuisine et la lessive.
Comment gagner sans les syndicats ?
Ce n'est pas le peuple qui nous a laissés tomber, ce sont les dirigeants.
Je ne comprendrai jamais pourquoi tu as perdu courage.
Ce n'étaient pas nos dirigeants.
Les mineurs n'étaient même pas présents
à la réunion ou ils ont pris cette décision.
C'est le Congrès des syndicats qui leur a donné la décision à prendre.
Écoutez, c'était notre choix de manifester.
Pas celle du Congrès des syndicats.
A nous de décider quand on y retourne.
Tu as raison, Jockie I Dis-leur !
Nous allons mettre en place la soupe populaire, comme en 1921.
Et cette fois-ci, on ne va pas échouer !
C'est vrai !
J'aimerais parler au nom des jeunes mineurs.
J'avais deux frères, Robbie et James.
Ils n'ont jamais atteint 21 ans.
Ils sont tous les deux morts dans les tranchées pour le roi et la nation.
Robbie avait 18 ans,
Jimmy, 20.
On ne leur a jamais dit qu'ils étaient trop jeunes pour travailler comme des hommes,
pour gagner un salaire d'homme.
Pourquoi nous, on devrait attendre ?
Tu as raison, fiston !
Camarades.
En Afrique du Sud, on nous a déracinés de nos terres,
vendus en esclavage comme des marchandises,
entassés dans des camps de concentration comme du bétail,
mais nous, le peuple, nous perdurons.
Soyez forts et unis.
Unissons-nous et nous vaincrons.
Divisons-nous et nous tomberons.
Résistez, camarades !
Debout ! les damnés de la terre
Debout ! les forçats de la faim
Maintenant, que va-1-on faire ?
Ils ont voté le maintien de la gréve dans le Yorkshire,
le Lancashire, le Durham
et le Staffordshire.
Alors, que dit Fife ?
- Est-ce qu'on s'unit à eux ? - Oui !
Foule esclave, debout, debout
Le monde va changer de base
Nous ne sommes rien, soyons tout
C'est la lutte finale
Groupons-nous et demain
L'lnternationale
Sera le genre humain
C'est la lutte finale
Groupons-nous et demain
L'lnternationale
Sera le genre humain
- Bonjour, mademoiselle. - Bonjour, monsieur.
Maintenant que les mineurs sont isolés,
nous allons pouvoir identifier les meneurs plus facilement.
Vous serez chargé de récolte des informations.
Nom, adresse, lieu de travail, délits.
Et ensuite, menez votre enquête.
A la recherche de...
Tout ce qui nous permettra de les arrêter net.
Mettez-les dans le 1er navire bolchévique en partance pour leur Russie adorée.
Je sais que vous venez d'une région minière, Fife.
Eh bien,
vous saurez donc parler à ces gens.
Fonda-vous dans la masse,
personne ne vous posera de questions.
Je vois ça comme une sacrée opportunité.
Son père est un syndicaliste.
- Ce n'est pas un délit. - Pas encore.
Comme beaucoup de mineurs, c'est aussi un communiste.
Quel est le problème ?
Walter !
J'ai été à l'école avec elle !
Le syndicat est prêt à faire le travail
si vous versez l'argent de l'aide humanitaire
à la soupe populaire.
Pour nourrir combien de personnes par jour ?
À Carhill, 500.
Et dans tous les sites miniers de Fife ?
Plus de 12 000 mineurs
et leur famille.
Je dirais 50 000 personnes, ou plus.
En ce qui me concerne, vous pouvez retourner travailler.
Nous avons obligation de nourrir ceux qui le méritent.
Ceux qui le méritent ? Qui juge de ça ?
Les grilles du puits sont ouvertes !
Pour les briseurs de gréve !
Pour les personnes sensées qui préfèrent nourrir leur famille
que voler les aides du Gouvernement.
Nos hommes ne réclament pas plus d'argent.
Ils veulent conserver ce qui leur est acquis.
C'est-à-dire juste assez pour subvenir aux besoins d'une famille.
Écoutez, ce n'est pas dans notre nature
de demander l’aumône à la paroisse.
Vous avez le devoir juridique
- de nourrir tous les pauvres. - Pas s'ils provoquent leur pauvreté.
Vous allez devoir les nourrir ou les enterrer.
On ajustement des bêches en trop !
Conseiller Aylsford,
il semble que la plupart des familles de mineur
sont déjà proches de la pauvreté.
La soupe populaire va provoquer la division du foyer.
A quoi sen une femme sinon à préparer à manger
chez elle ?
Si la soupe populaire peut nourrir plus de personnes pour la même somme
et les écarter de leur pauvreté, on économise l'argent du conseil.
Puis-je suggérer un compromis ?
Le conseil de la paroisse pourrait remettre
des coupons aux familles individuellement en leur laissant le choix
de las dépenser à l'épicerie
ou :31 la soupe populaire.
Qu'y a-1-il au menu, aujourd'hui ?
Un truc en boite qui vient de Russie.
Encore ? Mon Dieu, pas cette soupe aux haricots.
C'était de la soupe. Maintenant, je ne saurais pas quel nom lui donner.
- Les enfants aiment venir ici. - Oui.
- Pour la soupe et autre. - Les enfants venaient de bon cœur.
Pour eux, c'était comme une aventure grandiose.
C'était magnifique.
Les garçons ont commencé à se rendre dans les commerces du coin.
Il y avait de très bons commerces.
Tam ! Tam !Attends.
Je ne devrais peut-être pas demander d’où ça vient.
Du boucher de Carhill.
Baxter.
Michael, Charlie, vous avez appelé d'autres centres grévistes ?
Rassemblez autant de grévistes que possible pour demain matin.
D'accord. Allô ?
Certaines bénévoles n'étaient même pas femmes de mineurs.
C'étaient des habitantes du quartier qui voulaient agir.
Elles ont fait un travail remarquable.
- Vous vola mes fleurs? - C'est pour la soupe populaire.
Ce sont des adultes qui vous envoient ?
La prochaine fois, demanda-moi,
on trouvera de belles fleurs ensemble.
Voilé, prenez ça aussi.
Merci.
Merci.
Après tout ce temps passé dans l'obscurité,
le voila au grand jour.
- C'est un énorme morceau de charbon. - C'est de toute beauté.
Vous ne pouviez pas l'enlever de la route ?
Je ne peux pas être en retard.
Je vais perdre mon travail.
C'est pour la soupe populaire ?
Oui.
Combien de bouches nourrissent-ils?
500. Ou peut-être 600.
La journée va être longue.
Petits enfoirés !
Droite, gauche.
Gauche, gauche, droite, gauche.
Gauche, gauche, gauche, droite.
Escouade, halte !
Escouade, demi-tour, droite !
Pas cadencé, marche !
Gauche, gauche, gauche, droite, gauche.
Gauche, gauche, droite, gauche.
Escouade, halte !
Escouade, demi-tour, droite !
Repos.
Continue, Whippet !
Tu veux paner aux gars, Michael ?
Ils t'admirent. Tu es un héros de guerre.
J'en ai assez de la guerre.
Bon sang, Michael !
Ils nous envoient l'armée et la police !
Ils nous prennent pour de la populace.
Août! 1926
Entre.
Attends là. Je vais te chercher du pain et du beurre.
Je me suis dit que ça te plairait.
C'est un petit cadeau.
Ce n'est pas pour la soupe populaire. C'est pour toi !
Merci.
Je ne savais pas que c'était un péché jusqu’à ce que le cardinal le dise.
II a ses positions, nous avons les nôtres.
Il dit que la gréve est un péché d'obéissance.
D'obéissance à qui ?
Aux propriétaires des mines ?
Ou à Dieu ?
Jésus a dit : "Les pauvres hériteront de la terre“.
Ça ne va pas se faire tout seul.
Oui, mais quand, mon père ?
Quand est-ce que ça va se faire ?
C'est aujourd'hui que je dois nourrir ma famille.
Michael, tu es un homme bon.
Interroge ta conscience.
Intercepte-la, Gary !
Allez ! C'est nul !
Continuez.
Il l'a donné a la soupe populaire.
Oui, mais on en a besoin.
Tu devrais aller à la soupe populaire.
Je ne peux pas.
C'est l’œuvre du Saint-Esprit ?
Ce sont mes affaires, ça ne regarde personne.
Bon sang, t'es aussi têtue que notre vieux.
Donne-moi son nom. Je vais régler ça.
Avec tes poings ? Non.
Je voudrais que maman soit là.
Hé, toi ! Voici le propriétaire, tu es sur ses terres.
Comment a-t-il eu ces terres ?
- Mes ancêtres se sont battus pour elles. - Je vous les reprends maintenant !
Allez, Pat I Cours !
Vous n'arriverez pas à m'attraper!
Expire.
Encore.
Expire.
Il va falloir te ménager, Dan.
Ce n'est pas le moment, docteur.
Ce n'est jamais le moment.
Écoute la femme, fiston. Elle a raison.
Le syndicat peut être géré par d'autres.
Pour faire court, Dan,
c'est l'anthracose.
Le crachat noir.
Tu le sais mieux que quiconque, Dan,
c'est incurable.
Je vais essayer de me faire remplacer au syndicat.
Mais je dois reprendre mon boulot de magistrat !
Que se passera-t-il quand les grévistes
seront confrontés aux co... crétins de conservateurs du coin ?
Tu ne peux pas être partout, Dan.
Ne vous avisez pas de le dire
à qui que ce soit.
J'ai votre parole ?
Qu'est-ce qu'il te fait jurer maintenant, maman ?
Tu connais ton père, fiston.
Quand vous n'êtes pas en gréve, vous êtes mineur?
- Oui, monsieur. - Quelles sont vos conditions de travail ?
Il fait chaud et humide. La poussière est terrible.
C'est dur, hein ?
C'est mieux d’être en gréve, non ?
C'est pire, monsieur. Pas d'argent.
Pas de nourriture a table. Pas de chaussures pour les enfants.
- Ça vous met en colère ? - Oui, monsieur. Ça me fâche.
En colère contre la compagnie de charbon
et le Gouvernement?
Alors pourquoi déverser votre colère sur votre femme ?
Pauvre femme.
Vous regrettez ?
Oui, monsieur.
Je vous défends de lever la main sur elle à nouveau.
Je vous relaxe à une condition.
Il y a bientôt une manifestation, et je vous demande d'y être.
Je veux que vous écoutiez les discours
sur la Compagnie Royale de Charbon.
Et je veux que vous chantiez "The Red Flag" avec tout le monde.
- Vous acceptez les conditions ? - Je ne suis pas un bolchévique.
Vous savez ce qu'est un bolchévique ?
Assurez-vous de connaître les paroles
parce que je défilerai à côté de vous.
Affaire transférée.
Suivant.
Vous l'avez pris en train de voler le propriétaire ?
- Oui, la main dans le sac. - Ça doit être affreux pour lui
de chauffer cette grande maison.
Surtout en août !
Vous n'avez rien de mieux à faire que courir après ces gamins ?
- Je fais ce qu'on me dit. - Je vois ça !
Pat Brogan,
tu n'aurais pas fait ça seul ?
Alors pourquoi tu es le seul ici ?
Je cherchais des fossiles, M. Guthrie.
- Mon père collectionne les fossiles. - Oui, je sais.
S'il a fait des bêtises, il doit être puni.
Quelle serait la punition adéquate ?
- Une claque dans la figure? - Donnez-lui une claque de ma pan.
Viens une minute, Patrick.
Quand j'étais gamin,
je priais Dieu tous les soirs pour avoir un vélo.
Puis je me suis rendu compte que Dieu ne fonctionnait pas comme ça.
Alors j'en ai volé un et j'ai prié pour qu'on me pardonne.
Affaire rejetée.
Michael.
Viens lé.
Emmène le gamin voir ça. Je n'y vais pas.
Harry Lauder I Tu es sûr, Dan ?
Oui, je suis sûr.
Merci.
J'ai vu Harry Lauder en France avant que ma brigade ne rentre.
Je sais. Tu ne vas pas les porter ce soir ?
Mon homme, qui s'est battu et qui a vaincu !
Soutenez les mineurs !
Vous êtes contre la gréve ?
Soutenez les mineurs !
Mesdames et messieurs, vous êtes contre la gréve ?
Soutenez les mineurs !
Y a-1-il des messieurs-dames contre la gréve ?
Soutenez les mineurs ! Des gens contre la gréve ?
Pour ou contre la gréve, les gars ?
Rangez ça. Les mineurs...
Soutenez les mineurs !
Au revoir, Daisy.
Au revoir, Annie.
Au revoir, Annie.
Merci.
Quand le combat est terminé Quand la guerre est gagnée
Et quand les drapeaux flottent librement
Quand les cloches sonnent Et que les garçons chantent
La chanson de la victoire
Quand nous sommes rassemblés Au coin du feu
Et que la mère âgée embrasse son fils
Et que la mère âgée embrasse son fils
Toutes les jeunes filles Sont éprises des jeunes gars
Les jeunes gars qui se sont battus Et ont vaincu
C'est bon de vous voir vous amuser.
Il y a beaucoup de jeunes courageux de Fife qui se sont battus
II y a beaucoup de jeunes courageux de Fife qui se sont battus
pour la Mère-Patrie.
Leva-vous et saluez la foule !
II n'y a pas de soldat plus courageux qu'un gars de Fife !
Quand on regarde en arrière L'histoire, le passé
Quand on regarde en arrière L'histoire, le passé
Nous savons ou nous sommes
Nous nous sommes engagés Et nous ne sommes pas
Prés de rentrer
Prés de rentrer
En attendant
Combattons !
Combattons ! Combattons !
Jusqu’à la victoire
Nous ne nous rendrons jamais
Nous combattrons et vaincrons
Jusqu'au dernier homme et au denier fusil
Jusqu'au dernier homme et au denier fusil
Allez, tout le monde !
Quand le...
combat est terminé Quand la guerre est gagnée
Pas un centime de moins !
Pas un centime de moins !
Quand les cloches sonnent
Et que les garçons chantent
- La chanson de la victoire - Pas un centime de moins !
Quand nous sommes rassemblés
Quand nous sommes rassemblés
Au coin du feu
Et que la mère âgée embrasse son fils
Toutes les jeunes filles Sont éprises des jeunes gars
Les jeunes gars qui se sont battus Et ont vaincu
Les jeunes gars qui se sont battus Et ont vaincu
Les jeunes gars qui se sont battus
Et ont vaincu
Pas un centime de moins ! Pas une minute de plus!
Pas un centime de moins !
Merci beaucoup.
Voyez-vous, sur le chemin pour me rendre au théâtre,
un journaliste m'a demandé ce que je pensais
des troubles qui avaient lieu ici, dans les mines.
Des troubles qui avaient lieu ici, dans les mines.
♪ ai dit que c'était une honte !
Que c'était inhumain !
Pas une minute de plus! Pas un centime de moins !
Pas une minute de plus !
Je n'accuse pas les mineurs !
Mais les agitateurs !
- Les syndicats voleurs ! - Contente-toi de chanter !
- Les syndicats voleurs ! - Contente-toi de chanter !
Le problème, c'est l'agitation. L'utopie d'égalité.
C'est un rêve !
C'est impossible. L'égalité n'existe pas.
Pas une minute de plus! Pas un centime de moins !
Je condamne la gréve.
Tout ce qu'on gagne avec une gréve, c'est le malheur.
Tout ce qu'on gagne avec une gréve, c'est le malheur.
Merci. J’espère que les mineurs
vont se rassembler pour régler leurs affaires
au lieu de rester chez eux ou d'attendre dans leur coin
que les agitateurs le fassent à leur place.
L'agitation, ça suffit.
L'agitation, ça suffit.
L'agitation est une malédiction pour la nation.
Daisy !
- A mon humble avis... - Tu as un traître !
Je pense que l'ouvrier est fatigué et malade.
Je pense que l'ouvrier est fatigué et malade.
Autrement dit, il en a marre
- et les gens aussi ! - Tu devrais avoir honte !
Tu te souviens ? Toi aussi, tu étais mineur!
Calmez-vous, les gars.
Joua un truc.
Calmez-vous, voici une de vos chansons préférées.
Calmez-vous, voici une de vos chansons préférées.
C'était une fille de fermier La plus belle chose que j'aie jamais vu
Elle avait les pommettes roses
Elle venait d'avoir 17 ans
Quand je lui passais le bras autour du cou Pour lui voler un baiser
Quand je lui passais le bras autour du cou Pour lui voler un baiser
Elle gigotait, rigolait, se tortillait Et gesticulait
Et poussait un cri
Arrête de me chatouiller, Jock Arrête de me chatouiller, Jock
Arrête de me faire rire Ou je vais m'étouffer
Arrête de me faire rire Ou je vais m'étouffer
Maman, tu seras en sécurité ici.
- Qu'est-ce qui se passe ? - Mon Dieu!
Ce sont des femmes et des enfants.
- Mon Dieu. - La pauvre.
- Aidez-la. - Patrick, Patrick.
Prends soin de Mme Adam.
Prends soin de Mme Adam.
Oh là!
Oh là!
C'est la ligne officielle ?
Les mineurs britanniques sont l'ennemi ?
Comment évaluez-vous la situation ?
- Quelle est votre opinion ? - Que voulez-vous dire ?
Qu'en pensa-tu ? T'es capable de penser, non ?
On est du même peuple, bon sang !
On est du même peuple, bon sang !
Dégage ! Tu nous déshonores !
Moi, je vous déshonore ?
C'est vous qui déshonorez l'uniforme !
Les mineurs font couler ce pays.
Michael, viens là.
Michael, viens là.
Je me suis battu pour que ce pays ne coule pas.
- Casse-toi I - Qu'est-ce que tu comptes faire ?
Tu vas me tuer? Tuer l'un des tiens ?
Arrête de me chatouiller, Jock
Arrête de me chatouiller, Jock
Arrête tes bêtises !
Arrête de me cha-cha-chatouiller,
Arrête de me chatouiller, Jock
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas a la tentation
mais délivre-nous du mal. Amen.
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Par des pouvoirs conférés d'urgence pour la protection de la société,
Par des pouvoirs conférés d'urgence pour la protection de la société,
je vous arrête pour action susceptible de créer une insurrection.
Papa !
Joe, c'est la police !
Laissez-le I Léchez-le ! Dégagez !
Laissez-le I Léchez-le ! Dégagez !
Fais attention à toi, fiston.
Fais attention à toi, fiston.
Prenez soin de votre mère.
Police I Personne ne bouge ! Restez là !
- Léchez-le, connards ! - Ma famille I Bande de brutes !
Tout est bon, chef.
Il doit y avoir tout le comité de gréve.
Et même plus.
Tu vois ce pauvre bougre ?
C'est moi qui l'ai obligé à défiler
pour le punir
d'avoir battu sa femme.
Il est venu et s'est fait casser la figure.
Il est venu et s'est fait casser la figure.
Il y a peut-être une justice, après tout.
Peut-être bien.
Pourquoi t'ont-ils arrêté ?
J'ai pané 5: un rassemblement public.
J'ai dit que le fait que la police
frappe les gens n'était pas le meilleur moyen de négocier.
Frappe les gens n'était pas le meilleur moyen de négocier.
La liberté d'expression, hein, Dan ?
On s'en fiche, de la liberté d’expression.
Vous allez vous taire ? J'essaie de dormir pour faire bonne impression demain.
Il en faudrait plus pour qu'un laideron comme toi impressionne qui que ce soit.
Il en faudrait plus pour qu'un laideron comme toi impressionne qui que ce soit.
On s'est clairement trompé de personne !
Ce n'était pas moi, c'était la police.
Silence !
Guthrie, tu es accusé de rébellion.
Guthrie, tu es accusé de rébellion.
- Rébellion I - Tout à fait !
Si vous continuez à vous agiter, vous finirez tous sur le banc des accusés !
C'est la police qui s'est rebellée.
As-tu, oui ou non, critiqué la police
au rassemblement public de Carhill
au rassemblement public de Carhill
avec l'intention de créer une rébellion
au sein de la communauté ?
Bien sûr que je me suis exprimé.
Mais je n'ai pas frappé la communauté avec une centaine de matraques
plus susceptibles de créer un mouvement de rébellion
qu'un homme qui dit quelques mots lors d'un rassemblement public.
Qu'un homme qui dit quelques mots lors d'un rassemblement public.
Toi qui as magistrat, j'aurais aimé que tu fasses preuve de retenue.
De la retenue ?
En tant que magistrat, je ne me serais pas attendu à voir la police
se comporter comme une foule ivre !
Exactement !
Exactement !
Une foule ivre ? Par ces aveux, tu es coupable des charges retenues.
Une amende de dix livres ou 60 jours de prison.
Tant qu'il y aura la gréve, et des enfants affamés,
tout mon argent ira à la soupe populaire.
tout mon argent ira à la soupe populaire.
- Très bien. 60 jours. - C'est une home !
Et 30 de plus pour outrage à magistrat.
Ainsi que des travaux forcés.
- Emmena-le. - Des travaux forcés, j'en ai fait 40 ans.
- Emmena-le. - Des travaux forcés, j'en ai fait 40 ans.
90 jours de plus ne changeront rien.
Pas une minute de plus! Pas un centime de moins !
Pas une minute de plus! Pas un centime de moins !
Pas une minute de plus! Pas un centime de moins !
- Combien d'affaires aujourd'hui ? - 182.
Ridicule.
C'est lui ?
C'est lui ?
Oui, monsieur.
Michael Brogan,
vous êtes accusé de sédition.
En temps de guerre, vous auriez été confronté au peloton d'exécution.
Cependant, vous êtes inculpé sous la loi relative à l'état d’urgence.
Cependant, vous êtes inculpé sous la loi relative à l'état d’urgence.
Une loi pour les mineurs, une autre pour tout le monde.
Un état d’urgence décrété pour protéger la société
d'hommes comme vous.
Home à vous !
Michael Brogan, que plaida-vous?
Michael Brogan, que plaida-vous?
Octobre 1926
Octobre 1926
Sainte Marie, mère de Dieu,
priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant, et à l'heure de notre mort.
Priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant, et à l'heure de notre mort.
Je vous salue, Marie pleine de grâce.
Pug Henderson, je suis la première à t'avoir vu naître !
J'aurais do te noyer !
Soit vous ouvrez cette porte,
soit ils la défoncent.
C'est pareil pour nous. Mais c'est vous qui alla payer les réparations.
C'est pareil pour nous. Mais c'est vous qui alla payer les réparations.
Vous allez devoir nous passer sur le corps.
Si vous étiez un homme, vous feriez quel genre de travail ?
On vous paye avec quoi ? L'argent du sang ?
On vous paye avec quoi ? L'argent du sang ?
Ces maisons sont la propriété de la Compagnie Royale de Charbon.
Elles sont destinées aux ouvriers employés par la compagnie.
Brogan est en prison pour avoir fomenté une mutinerie.
Brogan est en prison pour avoir fomenté une mutinerie.
Personne ne l'embauchera plus jamais.
S'ils n'étaient pas là, on vous dépècerait sur place.
Je me fiche qu'ils soient là...
Michael Brogan est né dans cette maison.
Son père y vivait avant lui.
50 ans à eux deux,
à travailler pour votre compagnie.
- C'est comme ça que vous les remerciez ? - Ils sont à la rue,
- C'est comme ça que vous les remerciez ? - Ils sont à la rue,
- sans toit au-dessus de leur tête ! - Qui va payer le loyer ?
- Moi ! - Je vais le payer!
Je vous connais tomes !
Vous n'avez pas payé le vôtre depuis six mois.
Il y aura d'autres expulsions.
Il y aura toujours de la place dans notre maison.
Toute personne qui accueillera des locataires
sans autorisation expresse de la compagnie
sera expulsée aussi.
Agnes, tu peux loger chez nous.
Ah oui, vous pensez?
Tu peux loger chez moi.
Ce n'est qu'une petite maison de ferme.
Mais la compagnie de charbon ne peut rien me faire.
Dan, regarde un peu.
- Au boulot ! - Michael !
Laisse tomber, fiston.
Tu vas aussi le mettre au clou ?
Oui.
00 est ton alliance, maman ?
Avec tout le reste.
Oh, Molly.
C'est tellement calme quand il n'est pas là.
Ça va aller, maman. Ça va s'arranger.
Les gens sont des êtres humains.
Nous ne sommes pas des animaux. Nous ne sommes pas là que pour travailler.
Nous sommes là pour être traités comme des êtres humains.
C'est tout ce qu'on demande.
Tu appelles ça de la soupe ?
On dirait de l'eau de vaisselle.
Je donnerais tout pour du jambon et des œufs.
Et un steak avec de la sauce.
Du poulet rôti.
Ou bien même du hachis et des pommas de terre.
Ce n'est pas grave.
On va bientôt pouvoir cueillir les mares.
On fera de la confiture.
Si on arrive à avoir du sucre, Mme Burns.
Qu'allons-nous faire sans l'aide de la paroisse ?
S'ils ferment la soupe populaire, on peut tous aller à l’hôtel-Dieu.
Vous savez quoi ?
Ils ont fait creuser des tombes par les pauvres la semaine dernière.
C'est ridicule.
Ils leur font faire la queue tous les jours,
les font se déshabiller
et prendre un bain de désinfectant.
Je préférerais mourir dans un fossé qu'aller lé-bas.
Je sais que tu as lé.
C'est Joe.
Pourquoi tu n'as...
rien dit?
Tu m'aimes, Joe ?
Je n'y ai jamais pensé.
Va-t'en.
Sors d'ici, j'ai dit ! Maintenant !
Aide aux mineurs : allocations paroissiales bientôt interrompues
On apprend à garder la tête haute
même lorsque les gens se montrent dédaigneux.
Ça finit par nous passer au-dessus de la tête.
Avec le temps, on s'endurcit.
On apprend à rester discret.
On apprend l'humilité.
C'était une leçon qu'il fallait apprendre.
D'autres se trouvaient dans la même galère.
C'est ce qui nous donnait de la force.
♪ ai pané de la situation avec le conseil de santé.
Ils reçoivent leurs ordres du gouvernement.
Ce ne sont que les serviteurs de Baldwin.
Vous avez le droit d'entrer à l’hôtel-Dieu.
- Mais il n'y a pas de place. - Pas de place?
Eh bien, on attendra
jusqu’à ce que vous en fassiez.
Pour l’intérêt de vos enfants, je vous conseille de les ramener chez vous,
bien au chaud.
Très bien, tout le monde,
installez-vous.
Faites comme chez vous.
A bas les rouges
Avez-vous une stratégie pour régler le cas des agitateurs locaux ?
Nous avons récemment rassemblé une grande partie des militants.
La 01': les agitateurs sont les plus influents,
l'Economic League s'assure
que le mineur lambda dispose d'un point de vue alternatif.
Et comment vous y prenez-vous ?
Nous avons un réseau d'activistes locaux.
Nous avons remis en question les communistes
dans les pubs, les clubs et à chaque coin de rue.
Je ne sais pas si vous connaissez bien Fife,
mais ça n'a que très peu d'effet ici.
Les syndicats de mineurs sont bien organisés et disciplinés.
La gréve tient bon.
Nous avons mis en place un réseau d'informateurs
et nous disposons de l’entière coopération du Gouvernement de Sa Majesté
et des groupas politiques locaux qui soutiennent notre cause.
Nous savons où: et quand les agitateurs vont frapper.
Feu !
Nous avons donné l'ordre aux gérants de mines
de couper les arrivées d'eau des maisons que nous possédons.
Soit la plupart des villages les plus militants
tels que Carhill, ou les Terres Heureuses, comme l'appellent les gens du coin.
Désolé, je refuse de faire partie de tout ça plus longtemps.
Je t'ai réveillé, fiston ?
Qu'est-ce qu'on fait ici ?
Nous ne sommes pas des criminels !
Nous sommes des prisonniers de guerre.
Personne ne gagne la guerre.
Il ne s'agit pas que de gagner, Michael.
On ne peut pas gagner tous les combats.
Il s'agit de tirer une leçon de ce que tu perds.
Mener la vie dure à ces enfoirés.
Si tu arrêtes le combat, c'est comme si tu les laissais t'écraser.
Il s'agit de garder ce qui t'est acquis.
Rien de tout ça n'est possible sans se battre.
Et sans mémoire.
Certains préféreraient oublier.
Nous sommes trop faibles, Dan.
A quoi bon ?
Si tu oublies ce que tu es, tu le perds.
Sans vouloir t'offenser, il faudrait te secouer un peu, fiston.
Tu ne te rends pas compte du pouvoir que tu as.
C'est pour moi un honneur d’être parmi vous en ce jour
et de remettre cette médaille
à Michael Brogan,
pour son engagement envers sa classe sociale,
ainsi que sa loyauté et son dévouement
en cette période de troubla.
Michael, en te décorant de cette médaille,
je salue le héros de la classe ouvrière que tu es.
Je commencerai à la mine
dés que la gréve sera terminée.
Il y a d'autres moyens de gagner sa vie.
Peut-être, mais il n'y en a pas de meilleur.
Ils m'ont demandé de devenir peseur.
La compagnie ne sera jamais d'accord.
La compagnie ne peut pas m’arrêter, Agnes.
Ce sont les hommes qui décident, c'est la loi.
C'est très bien d'adopter tomes ces lois relatives à la sécurité au Parlement
mais à quoi servent-elles si personne ne les fait appliquer?
J'ignore si c'est le travail idéal pour moi.
Au moins, ça ferait rentrer un peu d'argent.
Et il y en aurait au moins un qui rentrerait à la fin de la nuit.
On est plus rassuré quand les roues tournent.
Mais peser des chariots de charbon toute la journée...
- Mon mari a été tué dans le puits. - Comment?
Kitty, ça ne te regarde pas.
En fait, ça la regarde.
Elle est fille de mineur.
Ils foraient la roche pour faire descendre l'air
et de la tourbe leur est tombée dessus.
Ce qui a laissé un énorme cratère dans le champ au-dessus.
Ils sont restés emprisonnés des jours.
L'équipe de sauvetage est restée coincée aussi.
Ils sont restés enterrés vivants des jours.
Ils étaient tous morts lorsqu'ils sont arrivés à eux.
C'est terrible.
C'est une manière terrible de mourir.
Voici son carnet.
Il y a écrit en attendant d’être secouru.
Je peux le lire?
Oui.
Vas-y, ma puce. Lis à voix haute.
II n'y a aucun espoir de s'en sortir.
Nous nous somma résignés.
Sans huile,
et dans l'obscurité complète,
nous somma prêts à mourir.
Adieu.
Nous nous reverrons de l'autre côté de la rivière.
Accroche-toi, Isa, fais-le pour moi.
Dieu soit béni.
C'étaient tous des hommes bons.
II leur fallait un peseur.
Quelqu'un qui connaisse les réglementations
et s'assure que las patrons aussi les connaissent.
Des syndicalistes, Michael.
Rosie, tu es là ?
Rosie ?
J'ai reçu celle-ci pour m’être battu pour mes voisins
et celle-ci pour m'être battu pour mon pays.
"La Grande Guerre pour la civilisation."
"1914-1919".
Pourquoi tu as reçu cette médaille ?
Pour ce que tout mineur ferait
pour un autre, tous les jours.
Oui, mais qu'est-ce que tu as fait ?
Un homme gisait dans le No Man's Land avec une jambe mutilée.
Alors je suis sorti de ma tranchée en rampant
et je l'ai transporté sur mon dos en lieu sûr.
Tu as eu peur?
Oui.
Va chercher ton père.
Il est sur le piquet de gréve, au puits.
Rosie !
Ça va aller.
Ça va aller.
Ça va aller, ma belle.
On va te ramener a la maison.
M. Baxter, venez vite ! Rosie est dans le lac.
Je n'avais pas de lait. Je ne pouvais pas la nourrir.
Je ne pouvais pas la laisser mourir de faim.
Rosie, elle ne va pas mourir de faim.
Donne-la-moi.
Il ne m'aime pas, Molly.
Qui pourrait m'aimer ?
Tu as entendu ce qui est arrivé :3: ma sœur?
Elle a eu un bébé. Un bébé qui n'a pas de père.
Le père n'est pas assez mature pour prendre ses responsabilités.
Désolé.
Je vais te tuer !
La gréve dure depuis trop longtemps.
Les gens n'ont plus les idées claires.
C'est pourtant clair !
Ma sœur doit nourrir son bébé.
Je sais que tu veux agir, mais que peux-tu y faire ?
Tu ne peux pas briser la gréve, Baxie. Pas toi.
L'un d'entre nous doit prendre son courage à deux mains.
Ça fait trop longtemps que j'ai peur de toi, vieux con.
- Qu'est-ce que vous faim lé ? - C'est personnel.
Vous travaillez toujours pour le Gouvernement ?
Vous pensa valoir mieux que nous ?
Vous n'êtes pas le bienvenu ici, compris ?
Novembre 1926
Venez.
Pas un centime de moins. Pas une minute de plus.
C'est le slogan des mineurs.
Si je vous attrape encore ici, les mioches, je vous botterai le cul !
C'est une propriété privée.
Défense d'entrer !
Crétins d'habitants de Carhill !
Brogan.
Garde tes vauriens en dehors des propriétés de la compagnie.
Si je les trouve encore ici, tu vas raquer.
Je t'avais dit de ne pas jouer là-bas !
- Va-t'en, tout de suite I - Qu'est-ce que je t'avais dit ?
Jockie.
C'est fini.
Le conflit minier touche à sa fin
Les négociations nationales abandonnées Les régions autorisées à statuer
Certains de mes camarades disent que je n'ai plus le droit de jouer avec eux.
Pourquoi ?
Ils disent que tu n'es plus catholique, mais communiste.
- Qu'est-ce que tu as répondu '.7 - Que tu es toujours mon papa.
Vous avez tous reçu vos lettres.
Vous savez aussi bien que moi que vous êtes renvoyés.
Vous n'aurez plus jamais de travail dans ce puits ni dans aucun de Fife.
Les autres, entra lé-dedans. Je ne vous paie pas à rien faire.
Camarades.
Au nom des mineurs renvoyés,
nous voudrions vous remercier de votre solidarité.
Nous espérons qu'elle durera jusqu'au jour de paie !
Vous me connaissez, je ne suis pas doué pour les discours.
Quelques-uns d'entre vous, dont Dan Guthrie,
m'ont demandé de devenir votre peseur.
Je connais la crasse et je connais le charbon,
et je sais ce que ça demande de remplir un chariot à charbon.
Je vais m'assurer qu'on vous donne ce qui vous revient.
Je m'y connais plus en mines qu'en politique.
Mais je vais m'améliorer.
Ce que je sais par contre,
c'est qu'il est possible de faire les choses autrement.
On peut vivre dans un monde ou l'on prend soin des autres
et 00 nos taxes servent à améliorer notre confort de vie
plutôt que d'aller tuer les gens à la guerre.
Lorsque je me suis battu pour leur putain de guerre inutile,
ils m'ont dit que j'étais un héros.
Mais quand je me suis battu pour moi,
on m'a accusé de traître.
Bravo, Michael.
Tous ceux qui souhaitent que Michael Brogan
devienne le peseur de la mine de Carhill,
- levez la main. - Ouais !
Je dois vous lire ça.
Ça vient du syndicat.
Nous savons que notre armée se fractionne.
Notre belle armée d'un million d'hommes
ainsi que leurs femmes et enfants
ont tenu bon pendant sept longs mois.
Nous avons supporté
les sacrifices qui nous ont été imposés
par un ennemi impitoyable et implacable.
Mais les pouvoirs combinés
de la presse, du Gouvernement,
des propriétaires de mines et du capitalisme fédéré
se sont montrés trop forts pour nous.
Mais le monde s'est émerveillé de votre courage.
Vous avez envoyé une lueur d'espoir dans le monde entier
et conquis le cœur du peuple britannique.
Salut, petite puce.
Je suis ton grand-père,
ton idiot de papi.
Il faut tirer une leçon de son histoire
pour appréhender l'avenir,
car tout va se répéter encore et encore.
Ça se répète encore aujourd'hui.
Toutes ces injustices et ces droits dont on essaie de nous priver,
il faut se battre pour eux.
Il faut se battre
parce que nos enfants nous suivent de prés.
Et si on ne se bat pas,
ils n'auront plus rien.
Que diront-ils ? Ils diront :
“C'est à cause de la génération précédente.“
On ne peut pas cautionner ça.
Même s'ils ont perdu la bataille,
ils n'ont pas perdu la guerre.
On peut dire que même s'il n'y a plus de mine,
la guerre continue.
C'est une guerre continue.
Il faut sans cesse
se battre
pour ses droits.
On a peut-être été obligés de retourner travailler
et peut-être qu'ils ont pensé
nous avoir vaincus, mais c'est faux,
parce qu'ils ne nous ont jamais pris ça. Je sais ce que je suis, je sais d'où je viens,
et je sais ce que je recommencerais.
Si ça nous arrivait demain, je serais dans la rue et je recommencerais.
Et ça ne me donne aucun scrupule.
Mon père avait 22 ans,
en 1926.
Quand la gréve
a éclaté.
Il travaillait a la mine de Glencraig.
Et des 11 hommes qui l’accompagnaient,
l'un d'eux était son petit frère.
II a été arrêté et a passé six mois
à la prison de Slaughton.
Nous nous transmettons sa médaille
dans la famille.
J'ai toujours été très fière de mon père,
du rôle qu'il a joué, du combat qu'il a mené pour ses droits
et les droits des autres.
Traduction Justine Cocquyt
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