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- Je m'appelle Valérie Martel. Je suis spécialiste
en orientation et mobilité à l'IRDPQ à Québec.
La canne blanche, elle a 2 fonctions principales.
La premiè re, c'est d'identifier la déficience visuelle
de la personne et la seconde, c'est une aide à la mobilité,
donc c'est utile pour assurer
la sécurité des déplacements. Généralement, les cannes
que les gens vont utiliser, ce sont des cannes de détection,
donc qui vont servir de tê te chercheuse, si on veut,
pour s'assurer que le déplacement
est libre d'obstacles.
Si je prends ces 3 cannes-ci,
j'ai un embout qui est fixe,
j'ai un embout à bille, donc un embout qui tourne,
qui ressemble un peu à une guimauve,
et j'en ai un qui tourne aussi, qui est un peu plus gros,
à mi-chemin entre la balle de golf et la balle de tennis.
L'embout qui est fixe, à l'intérieur,
sur le plancher, ça glisse trè s, trè s bien.
À l'extérieur, si on garde un contact constant
avec la canne au sol,
ça va accrocher un peu plus. C'est certain qu'un embout
à bille va plus rouler à l'extérieur
si on a un contact constant avec le sol.
La boule, elle,
va un peu moins accrocher que la guimauve, par exemple,
dans les craques de trottoir ou si on se déplace
sur le sable. Si on se déplace à la plage,
la boule va ê tre beaucoup plus agréable d'utilisation
que la guimauve, par exemple. Le plus grand défi
que je rencontre, lorsque les gens
commencent à utiliser une canne,
c'est vraiment d'accepter le symbole
de la déficience visuelle.
C'est souvent une grosse étape à franchir.
Et une fois que ça, c'est fait, généralement, ça va trè s bien.