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Attends.
Je croyais que les vampires
étaient invisibles dans un miroir.
Nous sommes à l'origine de la plupart
des légendes qui nous concernent.
Faire semblant de ne pas être vus
dans un miroir
était un autre moyen de prouver
que nous n'étions pas des vampires.
Comme ça, on restait cachés.
Et l'eau bénite ?
C'est de l'eau.
- Les crucifix ?
- De la géométrie.
- L'ail ?
- C'est un irritant, sans plus.
- Je me sens bizarre.
- C'est normal.
Je me suis nourri de ton sang.
Tu prendras de la vitamine B12
pour te remettre.
Je devrai le faire tous les jours ?
Si ça ne t'ennuie pas, oui.
Et pas d'ail.
C'est toujours comme ça ?
Non.
Je n'ai jamais cru que je pourrais...
Je suis honoré que tu m'aies choisi.
Ses toutes petites jambes.
Souples et douces.
Ça va, les devoirs ?
Je dé*** les maths.
D'habitude, grand-mère m'aide.
Je peux peut-être t'aider.
Sa peau est si parfaite.
Si douce.
Viens sur mes genoux,
que je voie un peu.
Je suis très doué pour ça.
C'est plus facile que ne tu penses.
Pas de poils sur le corps.
Elle est à moi.
Oncle Bartlett t'adore, ma chérie.
Il n'a fait que me toucher.
C'était moins grave que pour d'autres.
- Tu l'as dit à quelqu'un ?
- À grand-mère.
Elle l'a chassé
et ne lui a plus jamais adressé la parole.
- Son propre frère.
- Ce n'est pas de ta faute.
Je sais.
Mais voilà.
Je viens de vivre une des expériences les
plus importantes dans la vie d'une femme.
Et ça a été
tellement, tellement parfait.
Extraordinaire.
Je m'en veux
de penser à lui.
Pense tout ce que tu veux.
Il n'y a pas de problème.
Tu es en sécurité avec moi.
Vous allez devoir être patients,
mes petits salauds.
Je vais vous en mettre plein la vue.
Ce n'est pas le matin de Noël,
quand vous êtes tous shootés à la caféine
en train d'arracher l'emballage
pour découvrir votre cadeau pourri. Non.
J'ai mis le paquet, côté créativité,
et je veux que vous aimiez...
Putain.
- Du calme, mec.
- Ne me fais pas le coup.
Tu as peur. Qu'est-ce que tu fais là ?
J'ai besoin d'un peu de V.
Et moi j'ai besoin
que tu te tailles en quatrième
parce que je bosse.
Allez, mon vieux. Juste un peu.
- Je t'avais dit de ne pas en prendre trop.
- Je sais.
Tu t'es retrouvé à l'hosto.
Tu ne devais pas dire d'où ça venait
et tu as tout cafté à Tara.
Ça t'est monté à la tête
et j'ai eu droit à un flic.
C'est trop fort pour toi, mon vieux.
Je te paierai ce que tu veux.
Je montre ma bite
sur ton site si tu veux.
Remballe ta petite bite de Blanc
et sors de chez moi.
C'est ça que je veux.
Et qu'est-ce que tu vas faire ?
Appeler les flics ?
- Merde.
- Qu'est-ce que tu fais ?
Pas de couillonnade, petit con. Compris ?
Ou je te défonce. Compris ?
Va-t'en d'ici.
- Dis-moi où je peux en trouver.
- À la morgue. C'est là que tu vas.
Va-t'en d'ici.
Salope.
C'est ici que je passe mes journées.
Personne n'y entre jamais avec toi ?
Ce n'est pas un endroit pour toi.
Alors nous ne pourrons jamais
dormir ensemble ?
Personne ne sait où je me repose.
Qu'est-ce que ça veut dire,
accepter Jésus comme son sauveur ?
Envoie le chèque pour l'électricité
dans l'enveloppe pour l'eau
et le chèque pour l'eau
dans l'enveloppe pour l'électricité.
Ils croiront que c'est une erreur
et ça passera.
On aura la paix encore un mois.
J'ai besoin de 445 $.
Impossible. On n'a pas un sou.
Il faut que j'exorcise les démons
qui m'habitent.
Il faut que tu fasses
ce que font les gens normaux.
Arrête de boire
et va aux rencontres des AA.
Je n'aime pas les foules
et le démon le sait.
Il sait que tu arroses ton café ?
Je le sens d'ici.
Je n'y peux rien. Le démon veut
que je finisse tout dans la maison.
Il ne veut pas que je sois exorcisée.
La prochaine fois que vous causerez,
dis-lui de se trouver un travail.
Le démon a un travail.
Il s'attaque à ceux qui sont faibles
mais qui ont encore la foi.
C'est un démon jaloux.
Je suis près de Jésus.
C'est pour ça qu'il m'a choisie.
- Mon Dieu.
- N'abuse pas en vain du nom du Seigneur.
Tara, chérie.
Je n'ai pas été une très bonne mère.
J'ai fait beaucoup des conneries.
Et je m'en excuse.
C'est pour nous deux
que je veux le faire.
J'ai réussi à faire baisser
son prix à 50 $.
Aide-moi.
S'il te plaît.
Maman.
- Pose ton café et regarde-moi.
- C'est le démon qui boit, pas moi.
Donne-moi ça.
Ne le renverse pas.
Maman.
C'est le démon.
C'est le démon.
Jason.
Qu'est-ce que tu fais ?
Rien.
Alors, tu l'as fait, hein ?
Ma propre sœur.
Tu n'es qu'une sale baiseuse de vampires.
Tu as attendu tout ce temps
pour un putain de vampire ?
- Bill est un gentleman.
- Il t'a mordue.
Il ne me frappe pas,
ce qui n'est pas ton cas.
J'ai voulu m'excuser,
mais tu n'as pas accepté.
- Que fais-tu avec les chandeliers ?
- Je prends ma part.
- Ça vient de la mère de grand-mère.
- J'ai besoin du fric.
Pourquoi ? Tu as un boulot et une maison.
Sook, ça ne te regarde pas.
Grand-mère t'a gâté, je ne le ferai pas.
Ici, c'est chez moi.
Pose ces choses et va-t'en.
Tu allais vendre ses bijoux ?
Salut, le chien.
Putain de saloperie de merde
de connerie de caravane.
Qu'est-ce que tu fais à entrer ici
comme si tu étais chez toi ?
C'est mieux ? Ou tu veux que j'appelle ?
Salut, Sam, c'est moi,
la fille que tu baises.
Je peux passer vous saluer
toi et ton petit chien ?
Ecoute, la dernière fois,
tu m'as lâché en pleine action
- dans un hôtel minable.
- Je n'avais pas le choix.
Ce n'était pas la première fois.
Alors ça ne m'intéresse pas.
Je ne suis peut-être pas pressée
d'avoir une relation avec mon patron.
Alors qu'est-ce que tu fais ici ?
C'est toi qui voulais baiser, pas moi.
- Tu en avais envie.
- Je t'ai embauchée après ton licenciement.
Et tu me balances cette histoire de patron ?
Ne me traite pas comme un salaud.
Tu crois que je coucherais avec toi
si je le pensais ?
Je ne sais pas, Tara,
mais je vais te dire une chose.
Donne-moi une bonne raison
pour ne pas te demander de partir.
Je ne suis pas douée pour ça.
Essaie.
Sam, je suis désolée.
Je ne sais pas comment
il faut être avec les gens.
Je n'ai jamais...
C'est peut-être pas pour moi,
un petit ami.
Je suis de mauvaise humeur, c'est tout.
À cause de moi ?
Je ne veux pas.
Non, ce n'est pas toi. C'est...
Cette caravane s'écroule.
Au moins tu ne vis pas avec ta mère.
Tes parents t'ont déjà demandé du fric
pour une connerie
dont ils rêvent
et que tu trouves idiote ?
Ma famille est loin.
Tu as de la chance.
Il te faut un tournevis Robertson.
- Comment sais-tu ?
- Pas de père et une mère pocharde.
C'est moi qui réparais tout.
Ce serait pas mal, ici, avec...
Un peu de travail.
Elle-même. Qui est à l'appareil ?
Quoi ?
Désolé, Mme Thornton,
mais la banque n'a pas comme politique
d'accorder un prêt pour un exorcisme.
On sait de quoi il retourne.
Vous refusez le prêt
parce que vous êtes bigot.
Nous avons plusieurs clients
Afro Américains.
Le fait de dire ça
prouve que j'ai raison.
Je ne parlais pas de couleur de peau,
mais vous, si.
Ce n'est pas vrai du tout.
Nous avons accepté récemment un vampire.
Je m'en fiche si ce n'est pas
Lettie Mae Thornton.
Vous avez un préjugé
parce que je suis chrétienne.
Quoi ? Non, j'enseigne le catéchisme.
Vous savez de quoi je parle.
Ils sont tous contre nous.
Ils veulent même nous enlever Noël.
Vous avez l'occasion
d'arrêter cette persécution.
- Montrer à Jésus votre nature charitable.
- La banque ne fait pas la charité.
M. Gus n'aime peut-être pas les femmes.
Non, quoi... Non. Enfin, oui, je...
On peut arranger le coup.
Mon proprio accepte
que je le paye en nature.
Nous devrions terminer cette conversation.
Il y a de la neige sur le sommet,
mais du feu dans la vallée.
Qu'est-ce qui se passe, maman ?
Ce démon blanc a essayé
d'abuser sexuellement de moi.
Je vais lui faire un procès.
- Je vous assure...
- Qu'est-ce que tu fais là ?
J'essaie d'emprunter. Ma fille m'impose
de vivre avec un démon en moi.
Maman, il n'y a pas de démon.
C'est une dépendance.
Je le sens, en ce moment.
Personne me croit.
Je ne veux plus vivre comme ça.
Je ne peux pas.
Je vais m'allonger.
Ce démon me ronge et ça fait mal.
Il faut boire quelque chose.
Je te paye pour cuisiner,
pas pour les frapper.
Alors je veux une augmentation.
J'y penserai. En attendant, pas d'histoire.
On est occupés.
Tara a appelé. Elle ne vient pas.
Quoi ?
Il manque déjà une serveuse.
T'inquiète pas. On se débrouillera.
Ça alors !
Voyez-vous ça. La petite pornolicieuse.
Dans quelle étrange aventure
t'es-tu lancée ?
Je ne peux pas tout simplement
être de bonne humeur ?
Il fait bon, ce soir, et je suis heureuse
d'être entourée de mes amis.
C'est moi.
Salut. Qui ça, moi ?
Randi Sue.
Comme si tu ne savais pas.
- Ça va ?
- Je suis à Merlotte.
Et j'attends
que tu viennes m'offrir un verre.
Je ne pense pas
que j'irai à Merlotte ce soir.
Tu ne m'évites pas, j'espère ?
Parce que je ne l'accepterai pas, cow-boy.
Pas après l'autre soir.
Mais non. Je vais à Shreveport
ce soir, c'est tout.
Je peux venir ?
Bien sûr.
J'avais envie d'aller au bar vampire.
Tu sais où c'est ?
Je suis peut-être nulle,
mais je ne fréquenterai jamais
un type à la moralité douteuse.
J'espère que tu passeras l'éternité en enfer.
Salopard.
Terry, tu files ça aux Blancs ?
- Tout de suite.
- Merci beaucoup.
Tu es ravissante, ce soir.
- J'adore ta coiffure.
- Merci.
Chérie, c'est trop mignon, ton foulard.
Quelque chose a changé, chez toi.
Raconte-moi ce qui se passe.
C'est un homme ?
Je n'aime pas trop discuter
de mes affaires personnelles.
Surtout ici.
Toi, tu as accès
à la vie privée de tout le monde.
Je te pardonne, tu n'y es pour rien,
mais tes amis peuvent trouver le jeu inégal.
Dis-moi que c'est Sam et pas ce vampire.
Oui, c'était Bill.
Et je crois que je suis amoureuse de lui.
Ne le dis à personne, d'accord ?
Merde.
Putain.
Sook, les commandes.
Sookie a couché avec ce vampire.
- N'importe quoi.
- Elle me l'a dit.
Mon Dieu. Et si elle tombait enceinte.
Comment elle va l'allaiter
s'il a des crocs ?
Contente-toi d'être son amie.
Elle en a besoin plus que jamais.
Tenez.
Vous allez adorer ce spécial gombo.
C'est si frais,
que ça va bondir de l'assiette.
Ne t'en va pas.
Il me faut deux brocs de Bud.
Bas les pattes, Sam Merlotte.
- Tu n'as pas le droit.
- Tu es folle, tu sais ça ?
Ce que je fais ne te regarde pas.
Ni toi ni personne.
Oui, j'ai fait l'amour avec Bill.
Comme vous êtes trop lâches
pour demander, oui c'était génial.
J'ai profité de chaque seconde.
Et si ça ne te plaît pas,
tu peux me virer.
Je vais te mordre.
Vraiment.
J'attends que ça.
Ta maman sait
que tu es dans la grande ville ?
- Ma maman est morte.
- Moi aussi, je suis morte.
Montre-moi tes papiers.
Jason Stackhouse de Bon Temps ?
Tu es parent avec Sookie ?
Oui. C'est ma sœur.
Comment tu la connais ?
C'est un être à part. Et toi ?
Peut-être.
D'une autre façon.
Pourquoi es-tu ici ?
Eh bien, on dit que c'est cool.
Je voulais voir, savoir ce qui se passe.
J'ai l'esprit assez ouvert.
Pourquoi es-tu venu ?
Je veux du sang de vampire.
Tu finis à quelle heure ?
Tu veux mon sang ?
Oui, tu as raison.
Tu es très différent de ta sœur.
Entre.
Et bonne chance pour sortir.
Je ne garde pas d'argent ici.
Je ne suis pas là pour l'argent.
Je suis là pour Sookie.
Merde.
- Je me fais dévorer.
- Pour rencontrer le diable,
attends au croisement.
- C'était il y a 1 500 mètres.
- Pour Jeannette, je dois dépasser le diable.
C'est de la méga connerie.
Tu es aussi dingue que Lafayette
avec son vaudou.
Ma pauvre sœur.
Élever un pervers sexuel.
C'est héréditaire, comme les démons.
Vous êtes venues.
J'ai cru que le démon l'empêcherait.
Vous devez être Tara.
Je suis Mlle Jeanette.
Vous êtes prête ?
Prête, corps et âme, pour cet exorcisme.
Je n'ai rien mangé, comme convenu.
Vous avez fait la paix ?
Ça va faire mal ?
Bien sûr que ça va faire mal.
C'est comme un accouchement.
Sauf que le démon ne veut pas sortir.
Et ce n'est pas le corps qui risque d'écoper.
C'est l'âme.
Avant, ma grand-mère se faisait payer
en tabac et en bêtes.
Aujourd'hui, on me paye en argent.
D'avance.
Vous ne serez plus habitée par le démon
après cette nuit.
Finissons-en avec ces conneries.
Lettie Mae, il va falloir se déshabiller.
C'était... Comme si tous mes soucis,
tous mes chagrins, mes inquiétudes
s'écoulaient de moi vers lui.
Oui, ça a fait mal, au début, mais
je me suis détendue et ça n'a plus fait mal.
J'ai toujours eu trop peur
pour accepter qu'ils me mordent.
Je ne sais pas, on dirait que
quand il y a du sang,
on transgresse quelque chose.
Alors j'ai transgressé,
mais je suis contente de l'avoir fait.
Dans ce cas,
continue à fréquenter ton voyou.
Tant mieux pour toi.
On ne vit pas sans transgression.
Pétasse.
Pardon.
Je peux prendre votre photo ?
Vous pouvez.
Pas de photos.
- Il a dit que je pouvais.
- Mais pas la garder.
Mauvais danseur.
Je t'en sers un autre ?
Je prendrais un truc plus fort.
Pas de Tru Blood, mais très fort.
Vous comprenez ?
On a du bourbon du Kentucky.
Cent pour cent.
Ça déchire la paroi de l'estomac.
Plus fort que ça.
- Mais d'une autre couleur ?
- Dis-moi ce que tu veux, petit.
Quelque chose de la couleur des murs.
- Vous savez de quoi je parle.
- Viens avec moi.
- Lâche-moi.
- Viens t'asseoir.
- Je sais ce que tu veux. Viens.
- Merde.
- Il fait plus chaud qu'en enfer.
- Non, c'est glacial.
- Tu transpires pour autre chose.
- J'ai besoin de V.
Du V8 ? Non, ils n'ont pas ça, ici.
- Pourquoi je voudrais du V8 ?
- Tais-toi.
Ils ont l'oreille fine.
On en parlera plus ***.
Sortons d'ici
avant qu'on se fasse tuer.
Je ne pars pas
avant d'avoir obtenu ce que je veux.
Allons-y.
Quelle pauvre idiote
ferait un truc pareil ?
Quel truc, Royce ?
- Baiser avec un vampire.
- Baiser avec un vampire ?
Non. J'aime la viande vivante.
Salut, mon petit lapin.
- Trois Tru Blood.
- Vous allez sortir d'ici.
C'est réservé aux gens du coin.
On vient de s'installer
dans une maison tout près.
Nous sommes des citoyens
du comté de Renard.
- Nous sommes les nouveaux.
- Ce sont mes règles.
La discrimination contre les vampires
est un crime dans l'état de la Louisiane.
Personnellement, je m'en tamponne,
mais j'ai soif.
Vous n'êtes pas les bienvenus, ici.
Ça ne marche que chez les gens.
Ravi de te revoir, Sookie.
Tu es toujours aussi délectable.
- Tu les connais ?
- On s'est rencontrés.
Mlle Saint-Nitouche semble avoir cédé.
Brava.
- Il en a laissé assez pour nous ?
- Je lui appartiens.
Il n'est pas là, non ?
Quand Bill n'est pas là,
Malcom a droit au plat.
N'imaginez pas un instant
que vous pouvez m'approcher.
Vous étiez une ordure de votre vivant,
vous l'êtes encore, mort.
Je vais te vider si lentement
que tu me supplieras de te tuer.
Tiens, ta djihad, salopard !
- Tu es un homme mort.
- Peut-être.
- Mais j'en emmènerai un avec moi.
- Sam.
Je vais plonger dans ta gorge
et te retourner par la queue.
Laissez-le tranquille.
Arrêtez.
Maintenant.
Tu es venu pour moi, pas pour eux.
Il fallait attirer ton attention
et je crois que ça a marché.
Qu'est-ce que tu veux ?
Tu m'as jamais rappelé.
Si j'avais encore des sentiments,
je serais blessé.
Rejoins notre nid, Bill.
- Oublie ces sacs à sang.
- Oui.
La normalité, c'est pour les faibles.
Amusons-nous comme on faisait avant.
C'était tellement agréable.
D'accord.
- Allons-y.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je dois être avec les miens.
- Mais tu n'es pas comme eux.
Tu es meilleur qu'ils ne seront jamais.
Je ne suis pas humain, Sookie.
Je suis un vampire.
Ce n'est pas bien
qu'il vienne ici comme ça.
Ce n'est pas bien qu'ils existent.
C'est la pleine lune, ce soir.
- Prenons le V et allons dans un hôtel.
- Pas si vite.
Le cadre est fondamental.
Respire profondément.
Pense à un truc que tu aimes.
Un lever de soleil dans le Golfe.
- Je ne me lève jamais si tôt.
- Alors à quelque chose de beau.
Ce qui te semble reposant et agréable.
Et toi ?
Je m'appelle Amy Burley.
Ravie de te rencontrer.
Jason Stackhouse.
- D'où viens-tu ?
- De Storrs, dans le Connecticut.
Je savais que tu avais un camion.
- Je parie que tu travailles dehors.
- Peut-être.
Je suis peut-être patron de boutique
au centre commercial.
Non, en fait, je suis médecin.
- C'est quoi, ta spécialité ?
- Les jambes.
- Je suis médecin de jambes.
- Eh bien, doc, j'adore ce camion.
Vraiment. Il est authentique.
C'est comme ça que ça doit être,
un camion. Pas ces taxis allongés
à quatre roues motrices
pour aller faire les courses.
Tu as beaucoup de V ?
C'est loin, chez toi ?
Monte.
Où avez-vous appris à faire ça ?
Je l'ai appris de ma mère.
Elle l'avait appris de la sienne
et comme ça depuis mille ans.
On va faire sortir ce démon...
Le faire sortir ?
Avec des cailloux ?
Où sont les os de poulet et le oui-ja ?
- Silence.
- C'est mon fric.
- Mais c'est mon démon.
- Écoutez.
Je sais que vous aimez votre fille.
Et je sais que vous aimez votre maman,
sinon, vous ne seriez pas ici.
Mais la situation est grave
pour tout le monde.
Les démons peuvent tuer.
Et celui-là tuera, s'il en a la possibilité.
- Pas vrai !
- Il faut se calmer.
Une pierre de crone sacrée.
Ma famille la possède depuis l'Afrique.
Nous étions 12 enfants.
Mais la pierre m'a choisie.
Oh, non.
Vous ne mettrez pas ça sur ma mère.
Dès que le démon quittera votre mère,
il cherchera à s'installer ailleurs.
Allez. Il faut rester immobile.
Ne respirez pas.
Qu'il trouve l'opossum.
Chante le chant de la pierre sacrée.
Chante ce que la terre a fait de moi.
Mon tambour sait remuer les rêves.
Je détiens le pouvoir de la pierre,
de l'eau,
de la feuille,
de la terre.
Pierre, eau, feuille, terre.
Chante le chant du démon.
Pense que tu viens de la nuit.
Noir et humide.
Affamé et froid.
Prisonnier à jamais de la nuit,
appelant la lumière.
Tu es à l'abri, ici.
À l'abri et bienvenu.
Par la puissance de la pierre,
je t'ordonne de partir
et de rejoindre le monde de la lumière.
J'ai paniqué. Je les ai laissé tomber.
Je n'ai rien fait.
Ce n'est pas à Bagdad, Terry.
C'est Merlotte, O.K. ?
Personne ne pouvait rien faire.
Je suis censé pouvoir faire quelque chose.
Je sais où se trouve la maison
qu'ils ont achetée.
C'est à six kilomètres,
juste à l'entrée de la ville.
Ce serait facile de se faufiler.
Se faufiler avec les vampires ? Vous êtes
tous plus idiots qu'un cul de cochon.
En avoir baisé un
ne fais pas de toi une spécialiste.
- Pour les gens normaux, tu es contaminée.
- Tu t'y connais en gens normaux ?
Ils ne baisent pas un mort.
Si tu embêtes Bill Compton, je te jure,
c'est toi qui seras mort.
Ces péquenauds se montent la tête.
- Ils veulent s'en prendre aux vampires.
- Ce n'est pas mon problème.
J'espère qu'ils les tueront tous.
- Bill n'est pas comme eux.
- Il est parti avec eux.
- Pour les faire partir.
- Peu importe. C'est un des leurs.
Non, mais tu t'entends ?
Ecoute, ce qui se passe
entre vous deux te regarde.
Mais je ne veux pas de lui au bar.
Si ce n'était à cause
de la petite Stackhouse,
il n'y aurait pas de vampires ici.
On les enferme à l'aube
et on leur balance le soleil.
J'étais à Wellesley.
Je préparais la fac de droit,
mais j'en ai eu marre
et j'ai étudié philo,
ce qui a fait disjoncter mes parents grave,
comme si le sens de la vie
c'était de la daube.
J'ai étudié deux ans à Vo-Tech
la technologie paysagiste.
Je ne supportais plus ce style de vie
cousue du cul, alors je me suis tirée.
Cousue du cul ?
Ils pétaient pas
de peur d'avoir des rides au visage.
"Amy, ne me dis pas que tu fais l'amour
avec cet homme dégoûtant."
Ici, on ne veut surtout pas savoir
que tu montres des dents.
Où sont tes CD ?
Là-bas.
- Où est ton V ?
- J'adore cet endroit.
C'est pas du tout emprunté.
C'est hors norme.
C'était à mes parents. Je n'ai rien touché
depuis qu'ils sont morts.
Encore mieux.
Cet endroit a conservé
quelque chose d'une autre époque,
avant que tout déraille complètement.
Tes parents font partie de Gaïa.
Tu sais ce que c'est, Gaïa ?
La théorie de Gaïa ?
La Terre est un organisme vivant.
Elle fait le temps,
celui qui est bon pour nous.
Les plantes fournissent les molécules
dont on a besoin. Tout est lié.
Mais tu le sais.
Oui. Je ne supporte pas
qu'on nous enlève des trucs.
Genre Pluton n'est plus une planète
et le brontosaure n'est plus un dinosaure.
On ne peut pas dire qu'une chose
cesse d'être ce qu'elle a toujours été.
- Tu vis seul ?
- Oui.
- Allez, on prend du V.
- Doucement, chéri.
- Tu sais comment ça marche, ce truc ?
- Non.
Alors le sang transporte
l'oxygène à nos organes.
Ça les fait marcher.
C'est pour ça qu'on est en vie.
C'est comme l'essence dans le moteur.
Les vampires n'ont pas besoin d'oxygène.
Tout fonctionne directement
à partir du sang.
Comme ces voitures
qui carburent au maïs.
Ça fait une éternité que j'ai ce sang,
alors il faudra faire deux ou trois trucs
pour l'empêcher de coaguler.
Coaguler ?
De l'aspirine, pour le fluidifier.
L'effet sera plus rapide et plus intense.
C'est de ça dont la Sainte Communion
est le symbole.
C'est le vrai truc.
Pas ce rituel vide de petit couillon.
C'est le plus beau cadeau de la nature.
- Je pensais que ça ramollirait.
- Non, tu vois, le V s'adapte.
Il veut être en nous.
Nous honorons Gaïa et cherchons
avec elle la plus grande intimité.
Oh, oui, moi aussi.
Et Pluton peut redevenir une planète
en relation avec les choses.
En amenant le sang de la nuit dans nos
corps, nous arrosons les fleurs de nos âmes.
Rien n'est vrai.
Tout est permis.
Merde, Bill.
Réponds.
Bill Compton.
Pour laisser un message,
appuyez sur le 1 ou attendez le bip.
C'est la troisième fois que j'appelle.
Des lyncheurs veulent attaquer
les vampires. Ne reste pas là.
- Rappelle-moi.
- Quand vous avez terminé,
raccrochez ou appuyez sur dièse
pour accéder au menu.
Incroyable, hein ?
Dire que j'ai dépensé 400 $
pour vous regarder noyer un opossum.
J'espère que vous n'avez rien fait
de mal à maman.
Mon démon est parti pour toujours ?
Celui-là, oui.
- J'en ai un autre ?
- Non.
Vous êtes de nouveau vous-même.
Mais il faudra s'occuper
de celui de votre fille.
Vous ne me toucherez pas.
Votre démon est différent
de celui de votre mère.
- Mais il vous habite, c'est sûr.
- Alors j'ai un putain de démon ?
- Vous êtes aussi pourrie que votre bus.
- C'est le démon qui parle.
- Au fond, vous savez que ce n'est pas vrai.
- Pas du tout.
- Je peux vous aider.
- Je ne veux pas d'aide.
Je n'en ai pas besoin
et je n'en ai pas les moyens.
Vous avez beaucoup d'amis ?
Vous arrivez à garder un travail ?
Vous avez un appartement ?
Vous avez un petit ami ?
Vous êtes restée longtemps
avec le même homme ?
Venez me voir quand vous serez prête.
On y va. Viens, maman.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je le transforme en ***.
Je ne prends pas de risque.
Bien.
Je m'occupe de la véranda.
- Occupez-vous des fenêtres derrière.
- Lesquelles ?
- Peu importe, idiot.
- Tu en as renversé.
Attendez que j'aie cassé la vitre.
Compris ?
Allez-y. Allez-y.
Vite.
Allez-y.
Arrête de courir, imbécile.
Je parie que tu ne pêchais pas en Irak.
Pas de pêche dans le bac à sable.
Pas étonnant qu'ils nous en veuillent.
On a des chattes et des putes
de Shreveport.
Ça m'a manqué.
Se lever à l'aube comme quand on était
gosse pour regarder le lever du soleil.
C'était Sam Merlotte.
Oui. J'ai déjà fait ça.
Où est-ce qu'il va ?
Où était-il ?
On s'en fiche.
Inspecteur Bellefleur.
Merde.
Dès qu'on aura fini,
vous pourrez poursuivre l'enquête.
Je penche pour l'incendie volontaire.
On sait maintenant
comment s'en débarrasser.
- Pardon, ne restez pas là.
- Pardon.
Au menu aujourd'hui,
vampire du pays frit.
On ne pourra plus les accuser
de tuer ces femmes.
Bill est là ?
On ne sait pas.
- Il ne reste pas grand-chose.
- Mais ils étaient quatre.