Tip:
Highlight text to annotate it
X
[Larry King, animateur] Bien, explorons la pensée de Jacque Fresco
et la société qu'il voudrait voir.
(Jacque Fresco) Nous mettons les machines et la technologie en avant
afin de libérer l'homme, pour qu'il conçoive des ambitions plus élevées.
Les machines doivent faire les tâches ingrates, répétitives ou ennuyeuses.
Il faudrait dix ans pour changer la surface de la Terre.
Afin de sauver notre environnement, [considérant] notre stupidité, nos conflits,
Nous devons réorganiser notre façon de penser
et reconsidérer nos buts sociaux.
Nous devons nous consacrer à cela tel que nous le faisons
pour mettre un homme sur la Lune.
[Jeff Hoffman, astronaute retraité - NASA] Comme beaucoup d'enfants de 6 ans,
je rêvais de voyager dans l'espace. Je suis en âge d'avoir connu
les seuls astronautes d'alors, Flash Gordon et Buck Rogers.
Je les ai suivis en devenant astronome professionnel.
J'ai eu la chance de faire partie du premier groupe d'astronautes en navette spatiale.
On s'est entraîné longtemps.
Bien sûr, vous passez par différents types de simulateurs.
Mais une fois vraiment assis là-haut dans la fusée,
vous réalisez que « Hé, ce n'est plus le simulateur ! »
Toute la navette commence à vibrer sur le pas de tir.
Puis, ce grondement se fait sentir en dessous de vous.
La fusée s'incline un peu vers l'avant.
Au moment où elle revient en position verticale,
tout à coup, « Vlan ! », les propulseurs à poudre auxiliaires s'enclenchent.
Le bruit et les vibrations sont incroyables.
Durant les 2 minutes qui suivent, vous êtes assis
sur une puissance phénoménale.
Je m'accrochais en me disant :
« Who ! J'espère que le tout restera en un seul morceau ».
Et bien sûr, ça s'est bien passé.
Pendant ce temps, nous regardions par le hublot.
Le ciel bleu avait déjà laissé place à la noirceur de l'espace.
Au loin, je pouvais commencer à distinguer les côtes africaines.
Je me souviendrai toujours ce sentiment du premier vol, où je réalisai :
« Wow, tu es dans l'espace ! »
En orbite, vous pouvez observer l'aube et le crépuscule
seize fois toutes les 24 heures.
Le survol de la Terre de nuit, en particulier,
vous donne un réel sens de civilisation humaine.
De jour, vous regardez en bas et voyez les couleurs de la Terre.
Vous observez les formes de la masse terrestre, des continents.
Une multitude de choses prodigieuses sont à voir la journée.
Puis il y a la perspective de l'impact
qu'a l'humanité sur notre planète, et c'est assez effrayant.
Tout au long de mes onze années de vol,
j'ai vu l'incessante déforestation de la jungle amazonienne.
[Rondônia, Brésil, 2010] [24 ans de déforestation]
De nuit, vous pouviez voir des brûlis permanents
partout dans le monde.
Vous pouviez voir les ports en train de s'envaser.
Vous pouviez voir, en Afrique, le recul de la forêt chaque année.
Nous sommes conscients du réchauffement climatique,
et de notre impact sur l'atmosphère.
Vu de l'espace, l'autre aspect vraiment frappant
est de réaliser combien notre atmosphère est mince.
Nous sommes les témoins oculaires des dégâts environnementaux
sur Terre, dont l'humain est la cause,
et cette perspective cosmique nous suggère,
que ce problème ne peut être ignoré.
La planète réagit à la présence de l'humanité.
[Carl Sagan, Un point bleu pâle, 1994] La Terre est une toute petite scène
dans une vaste arène cosmique.
Songez aux fleuves de sang
déversés par tous ces généraux et ces empereurs,
afin que dans leur triomphe et leur gloire
ils puissent devenir les maîtres temporaires
d'une fraction d'un point.
Songez aux cruautés sans fin
imposées par les habitants d'un recoin de ce pixel
sur les habitants indiscernables d'un autre recoin.
Comme ils sont prompts à s'entretuer,
comme leurs haines sont ferventes.
Nos postures,
notre propre importance imaginée,
l'illusion que nous ayons quelque position privilégiée dans l'univers,
sont mis en question par ce point de lumière pâle.
Notre planète est une infime tache solitaire
enveloppée par la grande nuit cosmique.
Dans cette immensité, il n'y a aucun signe
qu'une aide viendra d'ailleurs
nous sauver
de nous-mêmes.
The Venus Project présente
À Nous de Choisir
Documentaire réalisé par Roxanne Meadows et Joel Holt, Bande originale par Kat Epple
PREMIÈRE PARTIE
Pour la première fois, nous avons la capacité, la technologie
et le savoir pour réaliser une société d'abondance pour tous.
Nous ne pouvons poursuivre dans la voie actuelle
sans nous attendre à des conséquences funestes.
Un rapport de l'ONU de 2012 estime que la population mondiale
passera de 7 à près de 9 milliards de personnes d'ici 2040.
La demande en ressources augmentera exponentiellement.
Selon les projections, d'ici 2030, les besoins en nourriture augmenteront de 50%,
les besoins énergétiques de 45%,
et les besoins en eau de 30%.
Nous épuisons les ressources naturelles 50% plus vite
que la capacité de renouvellement de la planète.
À ce rythme, on estime que nous aurons besoin de plus de trois Terres supplémentaires
pour pouvoir suivre la demande actuelle en ressources.
Qu'est-ce que la sixième extinction ?
Est-elle en cours ? Quelle en est la cause ?
Nos actions en tant qu'êtres humains sur cette planète
changent les conditions fondamentales de vie
de façon rapide et dramatique.
(Narrateur) Et pourtant, des désastres environnementaux à la guerre,
nos systèmes de valeurs obsolètes perpétuent la folie,
nous menaçant sur de nombreux fronts.
Ne peut-on rien faire de mieux que de réparer les dégâts après coup ?
Les politiciens sont-ils capables ou même compétents
pour gérer le monde qui nous entoure ?
(Gordon Brown) Laissez-moi vous expliquer.
Silence ! La parole est au premier ministre.
(Narrateur) Sommes-nous incapables d'anticiper
et de planifier notre propre futur ?
Avons-nous des défauts innés, impossibles à corriger ?
(Journaliste) Pourquoi ne pas juste utiliser des pelotons d'exécution ? - Visez !
(Narrateur) Nous entendons souvent dire que la nature humaine est immuable...
C'est la nature humaine !
... et nos pires défauts innés.
- Comment vont-ils arrêter d'être criminels ? - Oh, impossible !
Ils sont nés ainsi et il n'y a aucune utilité à essayer de les changer.
LES DÉTERMINANTS DU COMPORTEMENT
[Henry Schlinger Jr., Doctorant]
Je pense qu'il est difficile de parler d'une nature humaine définie
en partant de schèmes d'actions spécifiques chez les espèces non-humaines.
Mais le rôle de l'apprentissage est manifeste chez l'Homme,
que je surnomme « l'animal qui apprend »,
car les humains apprennent plus que tout autre animal.
(Narrateur) Et pourtant, étant donné nos antécédents d'agression,
de tendances belliqueuses,
de jalousies et de haines...
(Soldat US) Continuez de tirer.
(Narrateur) ... nous avons encore beaucoup à apprendre.
On pourrait penser impossible
que l'on néglige les conditions dans lesquelles nous évoluons.
La culture n'a rien de mieux à faire valoir.
Ils ignorent les vecteurs de la formation du comportement humain.
C'est pourquoi ils inventent leurs propres concepts,
projettent leur propres valeurs dans le comportement humain
déclarant que c'est la nature humaine.
C'est là qu'ils se trompent.
Nous assistons à une explosion de technologies au sein de notre culture.
Je pense que beaucoup sont convaincus de notre sauvetage par la technologie.
Certes, la technologie a rendu nos vies plus faciles à maints égards.
- Cherches place de parking. - Place de parking trouvée.
Parfois c'est positif, d'autres fois ça l'est moins.
(Journaliste) Drones armés de missiles antichars Hellfire...
Seriez-vous disposé à espionner vos voisins, moyennant rémunération ?
Mais il y a une technologie que nous n'avons pas
dont nous avons absolument besoin si nous voulons vraiment changer,
et c'est la technologie du comportement.
La science du comportement nécessite d'être appliquée,
telles que les sciences de la physique, de la chimie et de la biologie l'ont été.
C'est là l'ingrédient manquant dans notre culture.
Et c'est le plus difficile à aborder,
car il s'oppose à la façon dont la plupart des gens se considèrent.
(Narrateur) Analyser le comportement humain de manière similaire
à tout autre phénomène physique
nous permettra de comprendre les facteurs responsables de la formation
de nos attitudes et de notre conduite.
Tous les chercheurs en sciences naturelles savent que leur domaine
est soumis à une rigueur et à des lois, sinon ce n'est pas de la science.
Les scientifiques du comportement savent que le comportement humain
et celui d'autres organismes répondent également à un ordre et des lois.
Ne pas le reconnaitre signifie que vous acceptez
le comportement humain comme pouvant être séparé du reste de la nature.
Nous ne faisons pas cette supposition, nous partons du fait
que le comportement humain est une composante naturelle.
(Narrateur) Le comportement humain, comme le reste, est soumis aux lois naturelles.
Le tournesol ne se tourne pas vers le soleil.
Le soleil les fait tourner
en agissant sur leurs membranes.
Un voilier ne vogue pas, le vent le déplace.
Les plantes ne poussent pas. Elles sont animées
par le soleil, le sol, la température, de nombreuses choses.
Toute chose est activée par une autre.
Toutes les personnes sont contraintes par d'autres choses.
Souvenez-vous, votre mère vous répétait sans cesse :
« tasse, table, lumière, papa, maman », jusqu'à ce que vous fassiez de même.
Même la haine raciale est apprise.
(Annonceur) ... telles les idées d'intolérance et de supériorité raciale
sont enseignées aux générations successives.
Vous pourriez être élevé pour haïr les Noirs américains.
Vous pourriez être élevé pour haïr les juifs, les Suédois, toutes sortes de gens.
J'ai horreur des Philippins.
J'ai horreur des Mexicains.
Je les hais tous !
Nous pourrions élever un garçon juif dans une culture nazie.
Il deviendrait un bon nazi.
UN EFFECTEUR PRÉPONDÉRANT ?
(Narrateur) Les processus mécaniques sont fondés sur de nombreux systèmes interactifs.
- Qu'as-tu là fiston ? - Un avion
Comment il vole ? C'est l'hélice ?
- L'hélice ne peut pas tourner sans un moteur, tu sais.
- Alors, c'est le moteur ? - Mais il a besoin d'essence.
- Donc je suppose que c'est l'essence qui lui permet de voler.
- Presque, mais sans les bougies d'allumage
et l'oxygène, l'essence ne brûlera pas.
- Alors ce sont les bougies et l'oxygène ?
- On pourrait le penser, mais même si tout cela fonctionne,
si tu n'as pas d'ailes et de gouvernes pour gagner de l'altitude,
l'avion ne quittera jamais le sol.
- Ce sont les ailes et les gouvernes qui le font voler alors ?
- En fait, ce sont tous ces éléments, fiston. C'est une machine complexe.
Il a besoin de toutes ces choses fonctionnant ensemble pour pouvoir voler.
C'est comme bien d'autres technologies, même le comportement humain.
- Donc ce sont toutes c'est choses qui le font voler. - Exactement petit !
(Narrateur) Tout comme les autres systèmes mécaniques,
notre comportement n'a pas une unique cause.
Dieu donne aux gens le bon grain et l'ivraie, cela révèle un dessein.
(Narrateur) Notre comportement est généré
par les nombreuses variables en interaction que nous rencontrons.
L'environnement ne peut pas être le même pour deux individus.
Cela contredit le propos de certaines personnes lorsqu'ils disent :
« J'ai trois enfants. Il sont tous élevés dans le même environnement
mais sont devenus des personnes très différentes ».
Selon cette définition,
un même environnement fait référence à leur maison ou à leurs parents.
Il est impossible d'avoir 'le même environnement'.
Admettons que vous ayez 2 enfants, et vous jouez avec celui qui a 4 ans.
Celui qui a 7 ans vous regarde en faisant la moue la lèvre pendante.
« Qu'est-ce qui ne va pas ? » et l'enfant fait ainsi (gestuelle).
Vous créez la jalousie et l'envie. C'est de là que ça part.
Mais d'un point de vue scientifique,
l'environnement est constitué d'interactions permanentes
entre votre comportement et ces événements
à la fois internes et extérieurs à votre personne.
Ainsi, l'environnement est en mouvement constant.
Vous mettez les deux enfants sur vos genoux.
Et leur dites : « Je vous aime ».
Vous ne devez jamais avoir de favori ou jouer avec seulement l'un des deux.
Si vous dites : « Tu peux aller au cinéma,
mais toi tu n'iras pas tant que tu n'as pas fait tes devoirs ».
Quand elle tombe dans les escaliers, l'autre affiche un rictus.
[Ce n'est] pas qu'il soit mauvais, mais il se sent maltraité.
(Narrateur) Même nos concepts d'esthétique et de beauté
sont souvent attribués à une qualité intrinsèque,
mais un examen plus poussé révèle que ces perceptions
sont très variables d'un endroit à un autre, et à travers l'histoire.
Je pense que les notions d'esthétique et de beauté sont principalement apprises.
Vous n'avez qu'à entrecroiser les opinions culturelles
de ce que chaque personne considère beau et avenant.
Vous verrez que cela diffère grandement en fonction des cultures.
Parfois, ces éléments peuvent varier au sein d'une même culture.
Vous avez des gens qui portent des anneaux autour du cou.
Ils étirent leur cou.
Si vous retiriez ces anneaux, leur tête tomberait.
Et ils appellent ça beauté.
Dans certaines îles que j'ai visitées,
si les fesses d'une fille étaient proéminentes, c'était considéré magnifique.
Les autres filles n'étaient rien.
(Présentateur) Même une fille pourrait s'enfermer dans une cage
jusqu'à ce qu'elle ait pris plus de 100 kg,
ce qui, dans son pays, la rendrait presque bonne à marier.
Je sais qu'il y a des suggestions au sujet de la contribution de facteurs génétiques
dans ce que nous considérons comme beau.
Mais je pense que l'explication la plus parcimonieuse que l'on puisse avoir
de ce qui constitue la beauté pour un individu donné
doit provenir de son environnement, de la culture dans laquelle il évolue.
Si tout le monde avait un nez de 30 cm, vous vous feriez une chirurgie esthétique.
La beauté n'existe pas.
Ce n'est que projection.
Si vous épousez la plus belle femme du monde
et qu'il s’avère ensuite qu'elle est pénible,
ce visage devient laid à vos yeux.
(Narrateur) Certains chercheurs proposent que ce sont les gènes,
et non l'éducation, qui déterminent la possibilité de devenir un criminel
et même un meurtrier.
Si vous demandez aux gens ce qui a contribué à faire d'eux
des docteurs, avocats ou toute autre profession,
la plupart conviendront que c'est une affaire d'éducation,
les influences parentales, de professeurs, et d'autres.
Pas les gènes. Les gènes ne déterminent pas que vous deveniez avocat ou médecin.
(Narrateur) Les gènes ne nous donnent pas un système de valeurs
ou un ensemble de procédures selon lesquelles agir.
Les gènes ne façonnent pas notre comportement ;
ils sont eux-mêmes façonnés par notre histoire évolutionnaire.
Mais notre comportement seul est directement formé
par l'environnement auquel nous sommes exposés.
(Narrateur) Le comportement ne naît pas du vide.
Il dépend toujours d'un apport environnemental considérable.
Je voulais savoir si les hommes avaient une attitude naturelle vis-à-vis des femmes
ou s'ils l'apprenaient.
Ainsi, Il y a des années, je suis allé dans des îles.
La chose intéressante est que les insulaires ne portaient pas de vêtements.
Je n'ai jamais vu un homme fixer le corps d'une femme.
Les enfants nagent nus lorsqu'ils sont bébés.
Les garçons et les filles ensemble.
Il n'y avait pas de voyeurs sur l'île.
Il n'y avait pas de photos de femmes nues dans les huttes
parce que la nudité était quelque chose de normal.
Ils disaient aux femmes « Moi aimer toi ».
Ils les caressaient de la tête aux pieds.
Ils ne s'arrêtaient pas aux seins.
Les hommes sont obnubilés par les seins dans ce pays
car on leur apprend : « Hey, mates-moi c'te meuf ! »
JEU DU BLÂME
- Et à qui la faute ?
- Pas aux Démocrates
- Et c'est entièrement la faute à Obama !
- Bien sûr, la notion traditionnelle,
attribue à l'individu sa propre responsabilité et autonomie.
Elle prête notamment crédit à l'individu pour son comportement
et aussi à la possibilité de blâmer l'individu pour ce dernier.
- Blâmer les gens pour leur comportement
est l'une des choses les plus préjudiciables
de notre soi-disant culture avancée.
Leur comportement est façonné par la culture dans laquelle ils sont élevés.
Et bien sûr, c'est construit ou basé sur la supposition
que nous serions libres ; que nous choisirions librement notre comportement.
Mais d'un point de vue scientifique, c'est l'exact opposé.
Ce point de vue est déterministe,
suggérant que notre comportement est régit par des lois systématiques, avec des causes.
Il n’est aucun tueur en série qui n’ait été exposé à un milieu le façonnant ainsi.
Tous les criminels de New York
sont devenus ainsi en s'associant avec d'autres personnes similaires.
(Narrateur) Nos systèmes sociaux et judiciaires accusent et punissent l'individu.
Ces tentatives de modifier le comportement par la punition
ignorent le parcours et l'entourage de l'individu
façonnant pourtant ce comportement.
(Présentateur TV) Le mélange de gangs de prison
et de gangs de rues perturbateurs
est aussi dangereux pour les prisonniers que pour les gardiens.
(Narrateur) Les recherches démontrent que l'apprentissage
change aussi la structure physique et chimique du cerveau.
Évidemment, il y a de nombreux facteurs contribuant,
mais les gènes ne jouent qu'un faible rôle dans notre façon d'apprendre,
en comparaison aux effets de l'environnement général.
Aucun bébé chinois n'est né en parlant chinois.
Vous saviez ça ? Il est allé à l'école pour apprendre la langue.
Aucun bébé Français n'est né en parlant français.
Peu importe le temps passé par les parents à parler français,
les enfants doivent l'apprendre.
Notre cortex cérébral est vraiment fait de plasticité.
Notre comportement est très malléable et adaptatif.
Nous sommes la créature la plus adaptative de la planète.
Si vous observez l'histoire de l'humanité,
vous constatez qu'on a appris à s'adapter
à tous les environnements sur la planète.
La seule différence entre un pasteur et un voleur
est l'environnement dans lequel ils ont été élevés.
(Narrateur) Nous n'arrivons pas à nos propres conclusions
sans influences extérieures.
Nous ne changeons pas d'avis.
Ils sont changés par des événements.
- Tu as entendu parler des frères Wright ?
- Non.
- Ils disent qu'ils vont construire une machine volante.
- Il n'y aura jamais de machine volante.
Si Dieu voulait qu'ils volent, il leur donnerait des ailes.
(Éclats de rire)
(Narrateur) Les événements nous font changer d'avis.
- J'ai changé d'avis !
- Oui, moi aussi.
Si vous êtes né avec un cerveau plus efficace,
plus rapide qu'un cerveau ordinaire,
vous devenez fasciste plus rapidement,
si vous êtes élevé dans un environnement fasciste.
Un bon cerveau ne peut pas décrire ce qui est important.
Le cerveau n'a pas de mécanisme de discrimination,
seuls les faits expérimentaux déterminent cela.
Si les milieux définissant nos valeurs demeurent inchangés,
en dépit des discours des poètes, des prêtres et des politiciens,
les mêmes valeurs et comportements persisteront.
Si vous interdisez la pêche dans une certaine zone,
et que vous ne fournissez pas de nourriture aux gens
et des moyens de subsistance, les gens violeront ces lois.
Toutes les lois doivent coïncider avec la nature du monde physique.
Ce ne sont pas les lois qui préviennent le crime,
c'est le fait de répondre aux conditions.
(Journaliste) Ces jours-ci, les braconniers sont venus en hélicoptère
armés d'anesthésiants puissants et de tronçonneuses.
Les cornes de rhinocéros valent désormais plus que l'or.
Si les gens sont au chômage,
ils feront ce qu'ils ont à faire pour nourrir leur famille.
Si vous faites une loi contre le vol de nourriture,
ils continueront de la voler si leur famille en a besoin.
Toute loi faite par l'Homme
qui n'est pas adaptée aux circonstances de la réalité sera enfreinte.
(Narrateur) Les idéaux et aspirations espérés par la population
ne peuvent se réaliser lorsqu'il y a des privations et des guerres.
[Andrew Bacevich - Université de Boston] Si vous voulez aller bombarder des gens,
il y aura étonnamment peu de débat sur le coût potentiel.
Mais lorsque la discussion porte sur l'assistance à des gens qui souffrent,
alors nous devenons tout à coup très soucieux des coûts.
(Narrateur) Aucune culture n'évalue le comportement humain de cette manière.
Si c'était le cas, les questions porteraient sur l'origine de la cupidité,
du dogmatisme, des inégalités et de la guerre.
Ils vous éduquent avec les valeurs qui les placent au pouvoir.
(Narrateur) Malheureusement, toutes les société jusqu'à ce jour,
ont endoctriné les gens dans des valeurs perpétuant ceux au pouvoir.
SECONDE PARTIE
(Narrateur) Examinons donc les facteurs clés
qui gouvernent la vie des peuples et des nations :
L'argent, et les valeurs, les comportements et les conséquences que cela engendre.
- Les données temporelles sur les ventes
- Le personnel de vente rapide
« Il fut difficile aux premières formes de vie
de s'extraire de la soupe primordiale
sans en emporter avec elles. » ~ Jacque Fresco
(Narrateur) Tel un vestige de l'Antiquité,
l'argent sert désormais largement de mécanisme de corruption,
de privation et de contrôle aux mains d'une minorité.
[Abby Martin, journaliste] Cela a tout corrompu.
Chaque institution dans laquelle nous vivons est corrompue par l'argent.
Ce que je trouve fascinant
c'est que nous puissions devenir esclave d'une chose que nous avons créé,
pas physiquement, mais mentalement asservi
par une notion qui fut inventée par l'humanité.
C'est archaïque car je pense que nous avons dépassé le potentiel de l'argent.
« Il est appréciable que le peuple de cette nation
ne comprenne pas notre système bancaire et monétaire. Car si tel était le cas,
je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin. »
~ Henry Ford, Ford Motor Company
(Narrateur) Pour tenter de survivre, beaucoup cumulent plusieurs emplois.
Ils peuvent voler, mentir ou escroquer.
... tant de stress pour l'individu moyen.
... inquiets pour le loyer, le chômage, ou le prêt habitation.
À une plus grande échelle,
l'appât du gain crée un cycle impitoyable de dévastation.
La maladie, la pollution et la guerre sont acceptées comme norme.
[H. R. McMaster - Commandant Général USA] Vous avez une forme d'économie de guerre
qui dès lors s'auto-alimente.
Vous avez des gens puissants à la tête d'un pouvoir creux,
considérant comme étant dans leur intérêt de perpétuer le conflit.
(Narrateur) Mais cela profite à la minorité au sommet, vivant en parasite,
par la manipulation et le contrôle de l'argent.
[Dylan Ratigan, Écrivain & Présentateur] À l'heure actuelle, le système bancaire
asservit efficacement les individus, avilissant les étudiants et les institutions,
pillant ainsi leurs ressources.
[Karen Hudes, Économiste & Avocat] Ils s'établissent de sorte à disposer
de banques centrales privées qui se financent sur l'intérêt de la devise
ce qui leur permet de s'enrichir sans faire quoique ce soit.
Qui fait tout cela ? C'est un groupe de banquiers,
le système de Réserve Fédérale - un système privé.
La Fed est une banque privée détenue par des actionnaires privés.
Ne vous faites pas leurrer par le terme 'Fédéral".
En 1913, date à laquelle Woodrow Wilson
promulgua les décrets légaux du système de Réserve Fédérale,
alors que la plupart des membres du Congrès étaient chez eux.
(Narrateur) Cette législation fit passer la gestion de la banque centrale
des États-Unis à un Conseil d'administration (FRB)
faisant de lui le seul groupe à pouvoir émettre les billets de Réserve Fédérale
ou les dollars américains.
Le Président Wilson le regretta.
Il annonça qu'il venait juste de vendre ce pays en aval.
« Une grande nation industrielle est sous le contrôle de son système de crédit.
Notre système de crédit est concentré.
C'est pourquoi la croissance de notre nation, ainsi que toutes nos activités,
sont entre les mains d'une poignée d'hommes.
Nous sommes devenus l'un des gouvernements du monde civilisé
des plus mal dirigés, des plus contrôlés et dominés ;
un gouvernement par l'opinion et la coercition
de petits groupes d'hommes dominants. »
~ Président Woodrow Wilson, 1916
Nous opérons sous un système fiduciaire.
Il s'agit en fait de quelqu'un quelque part saisissant des nombres sur un ordinateur ;
voilà comment nous fabriquons l'argent aujourd'hui.
Il n'y a aucune garantie ; il ne représente rien.
(Narrateur) Lorsque le gouvernement dépense plus qu'il ne collecte en taxes
et qu'il a besoin d'argent, il n'imprime pas ses propres billets,
mais emprunte à la Réserve Fédérale contre des bons du Trésor
que la Fed produit avec un taux d'intérêt.
Quand les entreprises veulent de l'argent, elles vont aussi à la banque.
Le système est truqué. Si une banque achète une obligation de 100$,
elle peut prêter jusqu'à 10 fois ce montant, soit 1000$.
Ils ont créé des fonds supplémentaires à partir de rien :
ni argent, ni or, ni rien en garantie.
De plus, la banque récupère des intérêts pour l'argent qu'elle prête.
L'argent est créé ainsi, à partir d'une simple signature d'un emprunteur
avec une promesse de remboursement.
Pire encore, les gens remboursent le prêt initial plusieurs fois
en raison des intérêts.
Voici le processus par lequel les particuliers,
les sociétés et les gouvernements acquièrent de l'argent.
On lui donne le doux nom « d'effet multiplicateur de crédit »,
utilisé mondialement par la plupart des systèmes bancaires,
gardant les gens et des nations entières dans une dette perpétuelle.
Si vous continuez à imprimer des dollars sans garantie,
à un moment donné les gens perdent confiance en la devise,
et c'est que qui s'est produit.
Le système bancaire fait aujourd'hui son beurre en fabriquant du risque
par la création de dettes individuelles et communautaires.
Il y a un risque que ces gens ne puissent pas les rembourser,
mais la responsabilité du risque pèse continuellement sur la devise
et les contribuables américains.
Nous sommes actuellement dans une situation
où les devises mondiales sont sur le point de s'effondrer.
Nul ne sait combien de temps cela prendra, mais le système de la Réserve Fédérale
continue d'imprimer des dollars comme si de rien n'était.
Vous avez dans les faits ce que l'on nomme une entreprise criminelle
basée sur la manipulation de l'attention, des ressources et du temps des gens
afin d'en extraire la valeur.
C'est leur façon de nous voler de l'argent.
Ils dérobent les fruits de nos efforts et de notre travail.
C'est quelque chose qui a grossi comme un cancer dans notre société.
Ces banquiers font tous partie d'un système
appelé Banque des Règlements Internationaux (BRI).
La plupart des gens, incluant ceux du secteur bancaire et des finances,
ne comprennent pas cette banque et son rôle.
Ils détiennent 40% des actifs
des 43 000 entreprises cotées sur le marché des capitaux.
La banque s'auto-administre. Son conseil d'administration se compose
de 15 directeurs de banques centrales tout autour du monde.
... et ils coulent 60% du chiffre d'affaires annuel.
Ils ont racheté tous nos médias et ceux-ci trompent les citoyens.
Les médias sont devenus des colporteurs dans l'intérêt corporatif
des maîtres de la finance contrôlant la classe politique.
Il y a environ 118 administrateurs
qui siègent chez ces cinq géants médiatiques.
Ils siègent dans différents autres comités,
de Monsanto à l'armement, ou à l'agroalimentaire.
Quand tout ces intérêts se mélangent,
il devient très difficile de différencier
quels intérêts sont exposés par les médias grand public.
(Présentateur TV) Juste, équilibré.
Si vous voulez comprendre le pouvoir,
vous devez comprendre qui désigne les candidats,
et non pas qui vote pour eux.
Notre système n'est pas une démocratie.
La pourcentage de notre population qui participe au processus de nomination
est littéralement inférieur à 5%
et est réellement en deçà de 1%.
Si je controlais le processus de nomination
de tout ce que les gens mangent
et que je nominais toujours les hamburgers ou le poulet frit,
en disant que cela est une démocratie, que vous pouvez manger ce que vous voulez
tant que ce sont des hamburgers et du poulet frit.
Serait-ce une démocratie ? Je pourrais vous le vendre comme tel,
car je ne décide pas « burgers ou poulet frit » à votre place.
Vous pouvez voter dans le cadre d'une grande campagne très médiatisée
avec comme choix poulet frit ou hamburgers.
Les gens s'organisent en groupes très tribaux,
très anti-poulet frit et très pro-hamburger
ou, ils vous expliqueront comment les burgers provoqueront la fin du monde
et pourquoi le poulet frit vous sauvera.
QUI FIXE LES RÈGLES ?
(Narrateur) Ceux qui ont les moyens
recrutent des lobbyistes qui tout bonnement achètent les politiciens.
La plupart du temps, l'un ou l'autre parti peut satisfaire leurs besoins.
[Pr. James Thurber, Présentateur TV] La définition d'un lobbyiste aux États-Unis
est quelqu'un qui soutient une autre personne et est payé pour cela.
(Narrateur) Les lois promulguées sont souvent rédigées
par les grandes entreprises dans leurs intérêts.
(Narrateur) Le Pr. Thurber constate une explosion clandestine du lobbying
et estime que ce secteur rapporte plus de 9 milliards de dollars par an,
dépassé seulement par le tourisme et le gouvernement.
La raison pour laquelle rien ne change en ce moment est que les banques
ont un nombre de lobbyistes à Washington comme je n'en ai jamais vu.
(Narrateur) Les lobbyistes sont là dans le seul but d'acheter un accès.
Ils ne sont pas là pour améliorer le processus démocratique.
Les familles et les travailleurs n'ont pas ce genre de représentation,
de pouvoir ou d'influence pour veiller à leurs besoins.
Ils ont conçu le système qui les renforce et, dans un sens,
qui les finance, en jouant sur des intérêts spécifiques.
Tout ce qui nous inquiétait en 2007-2008
ce pour quoi nous étions effrayé, les créances hypothécaires,
les couvertures de défaillance, et autres dérivés :
Ils existent toujours. Indéniablement.
Oui, les banques ont maintenant dû élever leurs exigences de capitaux
pour être moins influençables, mais elles ne sont pas si élevées.
Si nous n'avons pas de médias qui diffusent l'identité des vrais rédacteurs
et promoteurs de lois, pour quoi et pour qui ils font cela,
alors nous vivons dans une illusion.
« ... et justice pour certains »
[Paul Wright, Auteur] Généralement, les lois de ce pays sont écrites
par les riches et les puissants qui sont selon moi par définition
ceux qui contrôlent les assemblées
et les leviers des systèmes de pouvoir dans ce pays.
C'est une réalité effrayante
car vous pouvez payer pour obtenir des lois qui vous servent,
vous et votre entreprise, de la manière qui vous plaît.
La totale impunité qu'ont les grandes entreprises
d'opérer sans relâche et en polluant la planète entière...
Un important déversement de cendres toxiques de charbon
soulève encore des questions sur la salubrité de l'eau
et la capacité des régulateurs à surveiller l'industrie.
Personne n'est tenu responsable, rien d'autre qu'un avertissement
et quelques amendes ça et là - allant des travaux forcés
jusqu'à l'exploitation des ressources planétaires.
(Narrateur) Et donc cette timide tape sur les industries polluantes,
violant le droit et prenant des raccourcis,
continueront aussi longtemps qu'il sera rentable de le faire.
JP Morgan a payé 13 milliards de dollars d'amendes l'an passé !
Si on a autant d'argent juste pour payer des amendes...
et ils avaient mis de côté 19 milliards de dollars pour ça !
(Journaliste) JP Morgan règle ses 410 millions de dollars de frais au gouvernement,
mais JP Morgan n'admet aucune faute.
Goldman Sachs a posé au préalable 550 millions de dollars
sans admettre de faute.
(Journaliste) UBS a accepté de payer près de 50 millions de dollars.
Selon les termes de l'accord, UBS n'a admis aucune faute.
Je pense que les gens qui commettent les crimes
sont dans une position sociale qui le leur permet.
N'est-ce pas Bertolt Brecht qui dit : « Quel est le plus grand crime :
posséder une banque ou la cambrioler ? »
Comme nous l'avons constaté pour tout, des scandales sur les prêts-épargnes
à la débâcle de Wall Street, les propriétaires des banques
pillent trop fréquemment les institutions qui les emploient.
Ils commettent toutes sortes d'actes illégaux
et sont pourtant très rarement poursuivis en retour.
Historiquement, les gouvernements ont également agi comme agents
pour les classes aisées sans le moindre équivoque.
Oui, certains politiciens idéalistes pourraient être entrés en politique
pour changer le monde, mais s'ils sont doués - bon dans leur travail -
alors ils ne changent plus le monde.
Ils servent les intérêts de leurs mécènes pour gravir les échelons du monde politique.
Ils disent : « Écrivez à votre membre du Congrès ».
Mais qui est cet abruti à qui vous devez écrire ?
Il devrait être à l'avant-garde de la technologie et du savoir.
Vous n'avez pas à lui écrire.
Je suis sûr que la plupart d'entre vous avez pris l'avion.
Vous n'avez pas à écrire au pilote pour lui dire : « Tu voles pas droit !
Redresses, bordel ! ».
Il connaît son métier et c'est pour ça qu'il s'est fait embaucher !
Les gens à Washington aujourd'hui sont avocats et hommes d'affaires
et ne peuvent résoudre de problèmes.
Si le but ultime est un monde dirigé par le profit,
alors ces intérêts vont être servis les premiers,
et tout le reste va être secondaire.
C'est là la triste réalité.
Il n'existe aucun système de valeurs offert
qui soit bénéfique à l'humanité,
car tout est basé sur le consumérisme et la réalisation de profits.
Nous nous servons de techniques pour faire grossir les animaux plus vite.
Plus vite vous multipliez les cellules d'un poulet, plus tôt vous le vendez.
Est-ce que cela a un effet sur le corps humain ?
Ils ne se soucient pas de ça. Ils se soucient de la vente de poulets.
(Narrateur) La richesse va aux riches plus rapidement que jamais dans l'histoire.
Le succès du monde industrialisé a été dépendant de l'échec
et du manque de développement des pays émergents.
La raison de leur oppression tient du fait de leur endettement vis-à-vis des pays du Nord ;
nous ne serions aussi prospère sans le labeur et la servitude contractuelle
ayant cours dans chacun des pays en développement.
Pour cette raison, la dynamique de pouvoir ne peut changer
car elle dépend littéralement de cet ordre des choses.
(Journaliste) Le travail vil et dangereux est fait par des enfants.
Les travaux en profondeur sont typiquement réservés aux adolescents
dans des mines maintenues par des branchages.
Le danger est bien réel.
Les riches gouvernements aiment à clamer qu'ils aident les pays pauvres à se développer,
mais qui développe qui ici ?
Chaque année les pays pauvres remboursent 600 milliards de dollars
de dettes aux pays riches, pour des prêts déjà plusieurs fois remboursés.
Puis vient l'argent perdu par les pays pauvres à cause des règles d'échanges
imposées par les pays riches.
Tout confondu, c'est plus de deux billions de dollars chaque année.
(Narrateur) Les systèmes monétaires existent depuis des siècles,
qu'on le sache ou pas, ils ont toujours été utilisés pour contrôler le comportement,
en limitant le pouvoir d'achat du grand nombre.
Un exemple en est le système pénal.
Beaucoup proclament que les prisons ne fonctionnent pas.
Mais finalement, les prisons sont un succès retentissant
en tant qu'outil de contrôle social
pour protéger le système politique et économique établi.
Si vous engagez ceux dont la seule expertise est d'enfermer les gens
pour essayer de régler les problèmes sociaux, vous n'aurez pas une solution très pertinente.
Mais je pense qu'ils excellent dans l'incarcération
et c'est pourquoi l'incarcération massive a un succès énorme
pour la classe dirigeante de ce pays.
Les USA sont réellement premiers dans beaucoup de choses
et je pense que là où nous sommes au top dans ce que nous faisons
tient au nombre de nos prisonniers.
Les États-Unis ont environs 5% de la population mondiale
mais nous avons 25% des prisonniers du monde.
La Chine est quatre fois plus peuplée que les États-Unis
et a moitié moins de prisonniers.
Les États-Unis ont davantage de prisonniers que l'Union Soviétique
au plus fort de ses purges et de la collectivisation des années 1930
et de l'infâme goulag soviétique.
LES CONSÉQUENCES DE LA PAUVRETÉ
(Narrateur) La pauvreté est un cercle vicieux dont les pauvres s'échappent rarement.
Des études démontrent que la rareté réduit les capacités mentales
et la performance cognitive.
Chez l'enfant, cela affecte le développement cérébral et la mémoire.
De plus, les pauvres sont souvent obligés
de vivre dans des zones où l'air est de mauvaise qualité.
Loin d'être un problème exclusif aux pauvres,
tout le spectre socio-économique souffre lorsque l'air, la nourriture et l'eau
sont pollués par les émissions de combustibles fossiles
et par les radiations d'accidents nucléaires.
IMPACT PLANÉTAIRE
[Professeur Mark Jacobson, Ingénieur] L'infrastructure énergétique actuelle
cause environ 2.5 à 4 millions de décès chaque année dans le monde
des suites de maladies respiratoires,
cardiovasculaires et de complications asthmatiques.
Nous sommes au centre-ville de Pékin,
et les taux de pollution ont encore dépassé tous les records.
Les relevés sont à hauteur de 25 fois les normes de l'OMS.
... incluant de 50 à 100 milliers de morts par an aux États-Unis
dont 16,000 rien qu'en Californie.
Le système économique au sein duquel nous vivons aujourd'hui
détruit la planète car il est basé sur un modèle insoutenable.
Nous en voyons la preuve là.
L'infrastructure énergétique actuelle, qui fonctionne depuis longtemps,
a conduit à l'accumulation de gaz et de particules à effet de serre
causant le réchauffement climatique terrestre.
Le climat de la Terre se réchauffe plus rapidement que jamais
depuis la fin de la dernière ère glacière.
QUELS SONT LES COÛTS RÉELS ?
En outre, les taux élevés de CO2 :
le CO2 se dissout dans l'eau et devient acide carbonique
entraînant l'acidification des océans.
Cela détruit les récifs coralliens.
Nous devons réaliser que notre planète a une certaine capacité régénérative
et qu'il ne fait aucun doute que nous soyons passés
par nombre d’extinctions planétaires.
Nous possédons un catalogue de fossiles témoignant du rétablissement planétaire.
Il y a toutefois une capacité porteuse limitée.
Il y a de nombreux impacts additionnels au réchauffement climatique.
La montée du niveau de la mer est une préoccupation majeure :
actuellement, près de 65 à 70 mètres de ce niveau est stocké sous forme de glace
principalement en Antarctique, mais aussi dans les glaciers du Groenland,
dans la mer gelée d'Arctique et dans d'autres lieux.
Une température suffisamment élevée pour faire fondre toute cette glace
provoquerait une élévation de 65 à 70 mètres des océans
recouvrant ainsi 7% de toutes les terres et
... tout cela le long des côtes où la majeure partie de la population vit,
ce qui causera un désastre important.
On assiste à un renforcement des tempêtes, une intensification des ouragans,
et un durcissement de la météo en lien au réchauffement climatique.
Des problèmes importants y sont associés et ils sont tous corrélés
aux émissions de la combustion du charbon, de l'essence et du gaz
présents depuis la Révolution industrielle
qui débuta entre le milieu et la fin du 18ème siècle.
« La Terre est-elle l'asile pour fous de l'univers ? »
(Narrateur) Sans même parler de l'environnement,
il est probable que la guerre elle-même cause notre perte.
(Narrateur) Nos comportements compétitifs brutaux ne sont pas la « nature humaine »
mais simplement le résultat de carences, faisant de nous des concurrents
en lutte pour acquérir nos besoins de survie.
Bien que la rareté sévisse naturellement,
elle est intentionnelle chez les industriels et les gouvernements
pour le profit et l'intérêt national.
Aussi longtemps que les nations vivront dans la rareté
les conflits continueront entre les gens.
Crimes, meurtres
et autres violences,
jusqu'à la guerre totale,
l'expression ultime de la stupidité humaine.
- Bombardez-leur la gueule !
Ces comportements doivent être dépassés si nous voulons survivre.
- Larguez les bombes ! - Le meilleur outil de recrutement pour al-Qaeda
Cela garantit que le cycle de violence se perpétuera.
(Narrateur) Avec notre capacité technologique à subvenir aux besoins de tous,
nous devons prendre une approche différente.
Ou l'éternel cycle de dépression, d'expansion et de guerre continuera.
- (sarcasme) Oh, non ! La paix en notre temps. Aïe aïe aïe
« Si nous ne mettons fin à la guerre, elle aura raison de nous. » ~ H. G. Wells, 1936
Personne, y compris - et surtout - les États-Unis,
ne va en guerre pour libérer ou répandre la démocratie.
La seule motivation concrète de faire la guerre est d'acquérir des ressources.
Dans le cas étasunien, il s'agit en général de ressources énergétiques
[ou], devrais-je dire, de soutenir des alliances politiques
pour préserver l'accès aux ressources énergétiques.
(Narrateur) Smedley Butler, major-général du Corps US des Marines,
le plus décoré des Marines à la date de son décès,
l'a bien précisé en écrivant :
« J'ai passé 33 ans et 4 mois en service militaire actif
et durant cette période j'ai passé la majeure partie de mon temps
comme homme de main haut de gamme pour de grandes entreprises,
pour Wall Street et les banquiers.
En bref, j'étais un raquetteur,
un escroc au nom du capitalisme.
J'ai aidé à sécuriser le Mexique pour les intérêts pétroliers américains.
J'ai aidé à transformer Haiti et Cuba en endroits respectables
pour que les gars de la National City Bank puissent y collecter leur argent.
J'ai facilité le viol d'une demi-douzaine de républiques d'Amérique centrale
pour le compte de Wall Street.
J'ai aidé à purifier le Nicaragua
pour la International Banking House du groupe Brown Brothers.
J'ai apporté la lumière à la République Dominicaine
au nom des intérêts sucriers Américains.
J'ai aidé à transformer le Honduras pour les compagnies fruitières Américaines.
En Chine, j'ai veillé à ce que la Standard Oil continue ses activités impunément.
Avec le recul, j'aurais pu donner quelques tuyaux à Al Capone.
Le mieux qu'il ait fait, c'était d'opérer son racket sur trois quartiers.
J'ai opéré sur trois continents.
La guerre est un racket. Elle l'a toujours été.
Un petit nombre en profite et le grand nombre paie.
Mais il y a un moyen d'arrêter ça.
Vous ne pouvez pas en finir avec des conférences sur le désarmement.
La rupture ne peut se faire qu'en éliminant le profit de la guerre. »
Aujourd'hui, nos universités sont mieux équipées que jamais :
les meilleurs microscopes, le meilleur équipement scientifique...
Les bombes sont de pire en pire.
Les guerres empirent. Les tueries empirent.
On n'a pas besoin de tuer des gens, [ou] de bombarder des villes.
Il y a quelque chose qui va mal dans notre culture, très mal !
(Narrateur) En blâmant quelqu'individu ou société
on ne s'intéresse pas aux racines des problèmes.
La structure de notre système socio-économique elle-même
fait que chacun doit subvenir à ses besoins,
en créant un environnement prédateur et compétitif.
Tenter de trouver des solutions aux problèmes monumentaux
au sein de notre société ne servira que de patchwork temporaire
prolongeant ce qui devient rapidement un système obsolète.
TROISIÈME PARTIE
(Narrateur) Aujourd'hui, plus que jamais,
une civilisation soutenable est possible, mais surtout essentielle.
Nos conceptions sociales, nos languages et nos valeurs
ont évolué depuis les temps anciens.
La réalité de la rareté de ces temps passés a façonné nos comportements
et demeure profondément ancrée dans toutes les cultures contemporaines.
L'histoire de la civilisation est une histoire de changement,
ce qui inclut également nos systèmes sociaux.
Nos premières illuminations ne furent qu'un tremplin
au développement séquentiel qui mena à notre science et technologie actuelles,
lesquelles pourraient à présent produire et distribuer l'abondance pour tous.
LA MARCHE DES ÉVÉNEMENTS
[Professeur Erik Brynjolfsson, MIT] Il est indéniable que nombre d'emplois
ne reviendront simplement pas.
Mais ce qui est probablement l'élément moteur principal de cette tendance
est la façon dont la technologie nous distance de façon fulgurante.
Si nous continuons sur la voie actuelle,
les 10 prochaines années seront encore plus disruptives que les 10 dernières
car la technologie connait une accélération plus rapide.
Si vous persistez à licencier les gens
et à introduire les machines — ce qui se produit dans l'industrie automobile,
les machines manipulent toute la voiture et la retournent, insèrent le moteur...
Elles font sortir les gens. —
Il arrivera un moment où des millions de gens
n'auront plus le pouvoir d'achat pour se payer une voiture.
C'est à ce stade que le système s'effondre.
- Toute notre croissance est associée à une consommation accrue,
un usage accru d'énergie et d'autres ressources.
Et lorsque vous questionnez les économistes : « Quelle est l'alternative
nous permettant de continuer à prospérer
sans détruire l'environnement naturel dont nous dépendons ? »,
ils ne semblent pas avoir de réponse à cette question.
Il n'y a pas de solution au sein du cadre sociétal actuel.
(Narrateur) The Venus Project propose une alternative réalisable.
L'objectif de The Venus Project est de sécuriser,
de protéger,
et d'assurer un monde plus humain pour tous,
par l'application de la technologie et de la cybernétique
avec une préoccupation humaine et environnementale.
Les gens ont besoin d'être informés pour aborder intelligemment le futur.
Sans information, il n'est pas possible de développer une culture soutenable.
Ce ne peut être réalisé politiquement, car les problèmes sont techniques.
Même si vous parveniez à réunir les personnes les plus éthiques au monde,
du plus haut niveau moral,
et les placiez à la gouvernance,
lors d'une panne d'éclairage chez vous, vous avez encore besoin d'un électricien.
Lorsque les barrages ne génèrent pas assez d'électricité,
ce n'est pas d'un politicien hautement moral dont vous avez besoin.
Vous avez besoin d’un ingénieur électrique.
Ainsi, nos problèmes mondiaux peuvent être résolus par des personnes techniques.
The Venus Project applique les méthodes de la science au système social.
[Lawrence Krauss, Physique Théorique, ASU] Ce que la science nous fournit,
est une grande quantité d'informations
au sujet des implications des différentes options dont nous disposons.
Ainsi, la science nous aide à réaliser de meilleures décisions en les informant.
C'est pourquoi il est déplorable que la sphère publique se détourne de la science.
[Paul Hewitt, "Physique conceptuelle"] La façon dont fonctionne la Science
n'est pas un mode émotionnel, ni un mode de pensée magique,
mais une manière rationnelle de voir quelles sont les connexions.
Voilà ce qu'est la science.
Pourquoi cela ne serait-il pas applicable à tous les domaines ?
La méthode scientifique, tout simplement,
est un procédé par lequel vous pouvez essayer de distinguer
ce qui décrit l'univers de façon précise, de ce qui ne le fait pas.
Elle comporte plusieurs étapes.
Souvent, bien sûr, vous faites certaines suppositions ou prédictions
au sujet du phénomène qui pourrait résulter, fondé sur quelque théorie.
Mais ensuite, le plus important, est l'utilisation de données empiriques, tester.
Vous testez votre idée, d'une façon qui soit réfutable.
Lorsque l'on demanda aux scientifiques : « - Pouvez-vous envoyer un homme sur la Lune ? »
Ils répondirent : « - Je ne sais pas. »
Ils demandèrent : « - Comment faites-vous pour savoir ? »
« - Eh bien, nous devons mettre un homme dans une centrifugeuse
et le faire tourner pour voir à quel stade il s'évanouit.
Alors, nous saurons à quelle vitesse peut aller la fusée.
On ne peut pas faire un lancement à 11Km seconde. La gars s'applatirait. »
Après tout ces essais, ils disent alors :
« - Voici ce que nous devons faire pour envoyer un homme sur la Lune.
Vous devez effectuer des tests additionnels, plus sélectifs encore,
pour en fait déterminer l’exactitude de votre idée. »
La science progresse par ce processus qui *** vos idées de façon continue.
Si vous cherchez à comprendre la nature,
vous allez devoir intégrer les règles régissant le fonctionnement de la nature.
Et en effet, elle fonctionne sur base de lois très spécifiques.
Ce qui signifie que c'est prédictible.
Alors, qu'est-ce que la science, pour moi ?
C'est plus qu'un corpus de connaissances.
C'est une façon de penser.
LE LANGAGE DE LA SCIENCE
Le langage lui-même est sujet à interprétation.
Lorsque vous dites quelque chose, cela passe par mes filtres
et en ressort en différant quelque peu de ce que vous voulez dire.
Si le monde scientifique et de l'ingénierie fonctionnait ainsi...
Quand les ingénieurs se parlent, ils usent d'un référentiel physique pour leur langue.
Si chacun interprétait ce que l'autre semble vouloir communiquer,
l'on ne pourrait construire de ponts, ils s'effondreraient.
En médecine, quand un docteur dit : « hémostatique »,
l'infirmière ne lui tend pas une serviette.
Elle lui tend un hémostatique.
Ainsi, ce langage est très précis.
Une caractéristique de la science, est son indépendance vis-à-vis de la culture,
de la religion, de la langue, de tout.
C'est pourquoi les scientifiques du monde entier peuvent travailler ensemble.
Nous parlons tous le même langage.
Ils s'expriment de façon explicite.
Ce qui est merveilleux avec un plan (blueprint)...
Si vous donnez un plan d'automobile à l'Italie,
à la Chine ou à la France... Ils produiront tous la même voiture.
Parce qu'il a une interprétation uniforme.
Je donnais justement un cours au sujet
de deux résultats très importants qui ne concordaient pas du tout.
Qu'ont fait ces deux groupes en grand désaccord ?
Ils ont choisi de travailler ensemble.
Leur intérêt était de déterminer ce que la nature nous dicte,
non pas ce qu'ils voulaient être vrai.
Il n'existe pas de façon chinoise pour la construction d'avions.
Il y a une façon mathématique.
(Narrateur) Assez étrangement, nous n'avons jamais appliqué
les méthodes de la science et de l'ingénierie à une échelle globale
pour parvenir à un arrangement social plus juste et équitable.
Notre échec à procéder ainsi nous maintient continuellement au bord du gouffre.
Il n'a jamais été demandé aux scientifiques
de concevoir une société sans accidents de la route.
On ne leur a jamais demandé de concevoir une ville autosuffisante.
Prenez le Projet Manhattan par exemple. Ils ont été soutenus.
Et ont donc fabriqué la bombe atomique.
Nous travaillons sur les mauvaises choses !
L'UNIFICATION À ÉCHELLE MONDIALE
Je parle d'une société de coopération globale,
où toutes les nations œuvrent à l'amélioration de la destinée de l'humanité.
Pourquoi faire cela ?
Car plus les gens sont intelligents, plus chacun de nous est riche et en sécurité.
Mais dans le futur, lorsque vous unissez toutes les nations,
et qu'elles peuvent voir l'avantage de partager toutes les ressources terrestres
et de l'ensemble des connaissances de toutes les nations,
Dès qu'ils réaliseront cet avantage, ils s'uniront.
S'ils ne le font pas, ils s’entretueront.
- Voila où ont conduit les guerres sans fin : au Brigandage.
Que pourrait-il arriver d'autre ?
Mais nous, qui sommes tout ce qu'il reste des anciens ingénieurs et mécaniciens,
nous sommes engagés à sauver le monde.
Nous sommes les derniers dépositaires de la civilisation quand tout le reste a échoué.
QUAND L'ARGENT DEVIENT OBSOLÈTE
(Narrateur) Si notre planète subissait une menace catastrophique commune,
telle qu'une large météorite fonçant droit sur la Terre,
les nations s'uniraient et en appelleraient à la science et à la technologie
pour éviter la catastrophe imminente.
Les conflits frontaliers cesseraient.
Les banquiers, juristes et hommes d'affaires seraient incapables de résoudre le problème.
Les ressources seraient exploitées sans coût, ni profit.
Aujourd'hui, nous affrontons de nombreuses menaces communes
s'étendant bien au delà des frontières nationales.
ÉCONOMIE BASÉE SUR LES RESSOURCES
Nous avons suffisament de ressources dans le monde aujourd'hui
pour résoudre la majorité des problèmes humains.
Nous pouvons construire des villes et des hôpitaux dans le monde entier
si nous utilisons les ressources.
En revanche, si vous conscriviez tout l'argent du monde,
il n'y aurait pas assez d'argent
pour construire des hôpitaux et des logements partout dans le monde
et financer l'éducation des étudiants.
Mais nous avons suffisamment d'enseignants et de bâtiments
que l'on peut utiliser pour les universités.
Nous avons les ressources.
L'argent est une interférence car il limite nos capacités
et il limite nos rêves.
(Narrateur) Imaginez les possibilités d'une mobilisation sans précédent
d'alliances scientifiques et techniques vers la résolution de problèmes
sans l'interférence de l'argent ou des politiques
pour initier la restauration et l'unification mondiale.
Ceci pourrait aisément permettre un haut niveau de vie pour tous.
C'est ce que Jacque fresco eut à l'esprit
lorsqu'il proposa une Économie Basée sur les Ressources.
Si notre planète venait à manquer de ressources,
peu importe la quantité d'or, d'argent ou de possessions que vous ayez
vous ne pourriez survivre.
Notre survie toute entière est basée sur les ressources.
(Narrateur) Le fait de grandir pendant la Grande Dépression,
au début des années trente à New York,
fut un catalyseur pour l'oeuvre de sa vie.
Jacque explora de nombreuses alternatives sociales différentes durant cette période,
mais toutes semblaient insuffisantes.
Il rejeta les méthodes d'enseignement obsolètes de l'époque
et fut attribué de privilèges spéciaux par son proviseur.
Il lut des livres qui firent progresser son intérêt
pour le comportement humain et le changement social.
Ses premières recherches sur l'entrainement et l'observation d'animaux
le conduisirent à des découvertes similaires avec les personnes également.
Il conclut que l'environnement façonne nos valeurs
notre identité
et génère notre comportement.
Fresco fut témoin de grandes souffrances et de pénuries
bien que la Terre soit abondante en ressources.
Il vit que ce sont les règles aux quelles nous jouons qui sont fautives.
Jacque commença avec nombre de choses techniques lorsqu'il était très jeune,
et ce qui lui donna la motivation pour cela,
pour certaines des premières conceptions,
fut que son plus jeune cousin se coupa les doigts dans un ventilateur métallique.
Jacque en vint donc à concevoir un ventilateur à pales en caoutchouc.
Il n'était qu'un petit enfant, et l'emmena à l'entreprise de ventilateur
et il dirent : « Oh, bonne idée petit, mais ce n'est pas pratique. »
Puis deux mois plus ***, ils sortirent le produit.
Ce fut sa première introduction au système de libre entreprise.
Ce n'est pas libre, et ce n'est pas entreprenant.
Fresco comprit la nécessité de développer une conception sociale entièrement nouvelle,
qui intègre le meilleur de la science et de la technologie,
consacrée à une préoccupation humaine et environnementale.
Afin d'accomplir cette approche holistique
Fresco a étudié et travaillé dans une grande variété de domaines
tels que l'architecture,
le transport,
la médecine,
les sciences du comportement,
le design industriel,
et plus encore.
Durant la majeure partie de sa vie, il a donné des conférences,
écrit des livres,
conçu et produit des maquettes et des médias,
afin d'introduire des méthodes qui fonctionneraient pour tous
plutôt que pour une seule poignée d'individus.
Parfois, lorsque vous parlez d'un nouveau genre de monde,
cela effraie les gens.
Ils se disent : « Ça alors, tout est si technique.
Qu'en est-il de l'aspect humain ? »
J'ai donc dû concevoir des modèles
et construire des bâtiments et des maisons
pour montrer aux gens dans quels types de maison ils pourraient vivre à l'avenir.
Je ne sais vraiment pas à quoi ressemblera le futur,
mais il existe des alternatives possibles.
Des milliers d'alternatives différentes.
(Narrateur) Jacque Fresco et la co-fondatrice Roxanne Meadows,
ont construit les structures expérimentales afin de tester et illustrer ses conceptions,
et de fournir un centre de recherche dans le but de poursuivre
la promotion des buts et propositions.
Nous avons emménagé ici dans les années 1980,
et dans l'ensemble c'était une parcelle plate de tomates, pour l'essentiel.
Nous avons obtenu 4 hectares, et plus *** 4 autres hectares.
Jacque voulait une île dans les Caraïbes
qui coûtait 800 000$. Nous ne pouvions nous le permettre,
Nous nous sommes donc installés sur 2500$ l'hectare ici à Venus.
Nous avons donc fait en sorte que cela ressemble à une île tropicale.
Nous avons planté des centaines de palmiers et d'arbres fruitiers,
et creusé les voies d'eau.
Et puis les animaux sont venus.
Nous avons des cerfs,
beaucoup d'alligators, d'ours, de renards, de ratons laveurs...
Nous vivons donc réellement en harmonie avec la nature ici.
C'est là un exemple de ce à quoi ressemblerait
la périphérie des villes de Jacque.
Il y aurait un bâtiment très proche d'un autre bâtiment,
mais il y a tant d'arbres entre eux
que vous semblez vivre en forêt.
The Venus Project ambitionne de faire converger toutes les nations du monde
vers des objectifs communs, tels que :
une eau et un air sains ; une nourriture non contaminée ;
et rendre cela accessible à tous.
GESTION INTELLIGENTE DES RESSOURCES
Ce qui est vraiment nécessaire
c'est la gestion intelligente des ressources terrestres.
Une Économie Basée sur les Ressources
est fondée sur la capacité porteuse de la Terre
et de ses ressources.
Si vous n'opérez pas en fonction des ressources existantes
vous êtes sur un mode de fonctionnement métaphysique.
Dans une Économie Basée sur les Ressources, toutes les ressources
deviendraient l'héritage commun de tous les peuples du monde.
Et l'accès aux nécessités de la vie
serait ouvert à la totalité de la population mondiale.
Il n'y aurait plus de systèmes monétaires
ou d'échange, de troc, ou tout autre système de servitude humaine.
(Narrateur) Une Économie Basée sur les Ressources permet le progrès social
et la reconstruction à échelle mondiale dans le délai le plus bref possible.
Par l'application d'échelles d'évaluation scientifiques
nous pourrions rendre disponible à tous plus que ce dont ils ont besoin.
J'affirme qu'une personne ordinaire vivra mieux, au sein de The Venus Project,
que les personnes les plus fortunées d'aujourd'hui.
Mais d'abord, vous faites un recensement des ressources terrestres.
Vous ne laissez pas cela à l'opinion de quelqu'un
ou d'un groupe de personnes.
Vous faites un bilan de ce dont vous disposez
et cela vous donne les paramètres de ce avec quoi vous pouvez travailler.
Vous faites donc un inventaire de votre personnel technique,
de vos réserves d'eau, de vos terres arables,
de la santé et des besoins de la population,
et vous construisez en accord avec cela.
C'est ce qui déterminera la destination de vos hôpitaux,
et de tout le reste.
(Narrateur) Une Économie Basée sur les Ressources
fonctionne telle une économie de charge à répartition équilibrée.
Cela signifie éviter les pénuries et les dépassements
optimisant donc l'efficience et la conservation d'énergie.
Il n'y aurait pas d'excès et peu de gaspillage.
Cela serait équilibré en fonction des conditions environnemntales
et des besoins humains.
En l’occurrence, il n'y aurait pas d'habitats non-occupés
ou de trains-cargo voyageant à vide ou entreposés dans les gares de fret
dépendant du cycle d'affaires pour leur usage.
Cela assure aussi le non-épuisement des ressources naturelles,
contrairement à notre système actuel.
Voici d'où me sont venues les idées : le corps humain.
Si le cerveau dit : « Si je fais tout le travail de réflexion,
je veux la plupart des nutriments. »
Les poumons diraient alors : « Un instant !
Si je n’oxygène pas le sang, tu ne pourras fonctionner. »
Et le cerveau répondrait donc :
« D'accord. Je te donnerai tout ce dont tu as besoin. »
Puis le foie dirait : « Si je ne filtre pas, le cerveau et les poumons mourront. »
Donc, chaque organe obtient tout ce dont il a besoin.
Et ainsi, vous avez un système qui fonctionne.
Lors d'une infection à l'orteil, il n'y a pas de réunion communautaire.
Pas de démocratie, où l'on envoie un comité au cerveau
disant : « Il y a une infection dans l'orteil. »
Et où le cerveau dirait : « Nous allons réaliser une étude de trois mois. »
Entre temps, l'infection est déjà arrivée jusqu'au genou.
(Narrateur) Afin de parvenir à une gestion intelligente des ressources,
les technologies sont utilisées
pour contrôler et suivre les produits et les services.
C'est similaire aux processus industriels d'aujourd'hui,
mais mis à jour de manière à distribuer équitablement
les produits et les services à tous.
Ceci est la base pour une approche intégrale et mondiale des systèmes.
Je peux imaginer une économie d'abondance
où les robots font la majorité du travail,
où notre nourriture, nos vêtements, nos logements sont créés par des machines.
Et je pense qu'il est très réaliste pour nous
d'éliminer complètement la pauvreté absolue dans le monde entier,
pas uniquement aux Etats-Unis, d'ici l'an 2035.
Personne n'aura plus jamais à mourir de faim.
Ce pourrait être une étape majeure,
réalisable grâce à la technologie.
Lorsque l'on informatise tout,
que l'on produit des choses et qu'on les rend disponibles,
le coût du contrôle devient trop bon marché.
(Narrateur) Avec les ordinateurs les plus aptes
nous pouvons arriver à des décisions plus appropriées sur une échelle globale.
Je n'ai aucun doute sur le fait que les machines
finiront par être de plus en plus assignées à la prise de décisions.
Par exemple, il y a plusieurs années,
Un pilote regardant au-dehors de l'avion aurait dit :
« Je pense être à 1km de hauteur. »
Mais aujourd'hui, ils ont un radar Doppler
et savent exactement à quelle hauteur ils se trouvent.
Donc on ne veut plus d'approximation humaine,
quand une machine peut le faire.
Ainsi, je visualise un futur dans lequel ce sont des ordinateurs très sophistiqués
qui prennent les décisions.
Maintenant, comment les ordinateurs prennent-ils des décisions ?
Leurs tentacules s'étendent aux domaines du transport, de l'agriculture...
De façon à pouvoir prévenir à quel moment le sol est épuisé,
lorsqu'il y a moins d'eau.
Car ils [ces ordinateurs] auront des capteurs intégrés aux sols.
L'ordinateur sera connecté
aux départements météorologiques, aux zones sismiques, à tout.
J'estime donc qu'à terme, le gouvernement deviendra informatisé.
(Narrateur) Aujourd'hui, l'ordinateur le plus rapide est en Chine.
Le super-ordinateur Tianhe-2 est capable
de 33.86 quadrillion d'opération (virgule flottante) par seconde.
[Fareed Zakaria, animateur CNN] 80% de ce que font les docteurs
sera assuré par les ordinateurs. Est-ce vraiment vrai ?
[Vinod Khosla, Sun Microsystems] Absolument. Je n'ai aucun doute.
[Dans le futur], vous ne voudrez pas qu'un docteur fasse votre diagnostic,
qu'il vous surveille ou choisisse votre traitement.
C'est pour cela que IBM Watson essaie de choisir des traitements de cancer,
parce que c'est trop complexe à faire pour les humains.
Il y a 15 000 maladies, 15 000 appareils, médicaments, traitements, prescriptions...
Admettons que vous soyez un patient cardiaque,
pensez-vous que votre cardiologue ait lu ne serait-ce qu'une centaine d'articles
parmi les 5 000 publiés l'année dernière sur les maladies cardiaques ?
Aucune chance !
- Mais l'ordinateur peut tous les lire ?
- Absolument !
Vous avez peut-être vu Watson d'IBM battre le champion du monde au jeu Jeopardy.
Et bien cette même technologie peut aussi être utilisée pour résoudre
des problèmes juridiques, pour répondre à des questions dans des centres d'appel,
pour faire des diagnostics médicaux...
Ce sont des technologies merveilleuses qui ont d'énormes implications pour l'avenir.
Récemment, j'ai eu la chance de voyager en voiture autonome.
Il y a dix ans j'aurai dit que c'était impossible.
Mais bien sûr, c'est arrivé, et conduire sur la route 101 en Californie
a été pour moi une expérience à couper le souffle.
Au début, c'était un peu angoissant. Puis c'est devenu grisant.
Et finalement, je me suis senti plutôt à l'aise dans cette voiture.
Les humains ont des accidents.
La voiture autonome de Google a conduit 1 million de kilomètres sans accident.
Même les meilleurs humains ont des accidents avant d'atteindre 1 million de kilomètres.
Nous commençons tous à pouvoir parler à nos machines,
que ce soit aux téléphones portables ou aux ordinateur
et à leur faire comprendre ce que nous disons.
Cela aurait tenu de la science-fiction il y a quelques années,
mais maintenant les machines sont capables d'exécuter nos instructions.
et même de nous répondre avec des voix synthétisées par ordinateur.
Je pense que dans 10 ou 20 ans, il y aura très peu de domaines,
voire aucun, où le jugement humain sera meilleur que le jugement d'une machine.
Les ordinateurs seront donc finalement chargés de tout,
sauf du comportement humain.
(Journaliste) La technologie peut éliminer les erreurs critiques de vie ou de mort.
Une machine remplit l'ordonnance au lieu d'êtres humains.
Le robot offre une grande confiance,
car nous savons que les pharmaciens et les techniciens en pharmacie
sont des gens aux compétences incroyables,
mais ils sont humains, et ils font parfois des erreurs.
Ici, on donne environ 3 millions de doses de médicaments en 3 mois,
donc même 1% d'erreurs, c'est beaucoup trop.
Ainsi, à terme, nous nous dirigeons vers un gouvernement informatisé.
Et ce sera la fin de la corruption,
car ils [les ordinateurs] n'ont pas d'ambition.
Les ordinateurs ne disent pas « J'aimerais être le Président du Monde...
Je veux contrôler les gens. »
Ils n'ont pas de réaction viscérale.
(Narrateur) Utilisé au sein de cette approche globale des systèmes,
nous pourrions dépasser la pratique de décisions politiques
fondée sur le pouvoir et l'avantage.
Même les experts informatiques écrivent à présent des livres
du style « Les machines prennent le contrôle - attention ! »
Elles ne vont pas prendre le pouvoir.
Elles vont être assignées au processus décisionnel.
Je ne crains pas que les machines se fâchent et prennent le contrôle,
je suis préoccupé par le fait que des personnes puissent se mettre en colère,
si nous ne trouvons pas un moyen équitable d'utiliser ces technologies,
afin de créer une prospérité partagée.
(Narrateur) The Venus Project propose des moyens d'y parvenir.
Des villes soutenables inter-connectées, utilisant des centres cybernétiques
qui coordonnent les industries, les systèmes de transport,
la santé publique, et le flux de biens et de services.
Ces centres cybernétiques connecteraient ainsi toutes les villes
et aideraient à la restauration environnementale.
Dans un premier temps,
des équipes techniques interdisciplinaires géreraient la productivité,
jusqu'à ce que même ces tâches soient automatisées.
Des méga-machines, dirigées par IA [Intelligence Artificielle],
pourraient excaver des canaux,
construire des ponts,
des viaducs,
et des barrages.
Des structures auto-érigeantes seraient avantageuses
pour la construction d'installations industrielles,
d'appartements,
et à terme, pour la plupart des infrastructures globales.
Nous étudions l'ensemble des effets négatifs avant toute construction.
Il y a donc tout un groupe d'ingénieurs et d'ordinateurs,
faisant des études à long terme de toutes les rétroactions négatives.
(Narrateur) Avec la menace du changement climatique,
nous pourrions être forcés d'entreprendre de grands défis d'ingénierie.
The Venus Project propose des excavateurs de canaux automatisés,
pour conduire les eaux montantes des mers au-dessous du niveau marin,
permettant aux déserts de s'épanouir.
Les villes n'utiliseraient que des sources d'énergie propre.
Certains disent que c’est impossible, mais même aujourd'hui,
le Professeur Mark Jacobson démontre qu'il en est autrement.
Notre but est de supprimer la totalité des carburants fossiles.
Il y a 30 fois plus de solaire disponible, mondialement,
sur les terres et les sites à haute exposition solaire,
que ce dont nous aurions besoin pour alimenter le monde entier ;
à toutes fins utiles, d'ici 2030.
Et il y a sept fois plus de vent
que vous n'en n'auriez besoin pour faire la même chose.
Nous essayons donc de combiner
toutes les sources propres d'énergie renouvelables disponibles :
Énergie éolienne
Énergie solaire
Énergie géothermique
Hydro-électrique, Houlomotrice et Marémotrice.
Nous aurions besoin d'environ 4 millions de grandes turbines éoliennes,
pour alimenter près de 50% du monde entier pour l'intégralité des besoins.
Vous pourriez dire : « Eh ben, ça me parait beaucoup ! »
Mais gardez à l'esprit que, lors de la Seconde Guerre Mondiale,
le monde produisit près de 800 000 aéronefs
en l'espace de 5 à 6 ans.
Les Etats-Unis en produisirent près de 33 000 en 4 à 5 ans.
Et c'était il y a des décennies.
Aujourd'hui nous avons de meilleures technologies et capacités,
pour accélérer la production.
Donc, tout repose en fait sur notre volonté.
Ce n'est pas un blocus technologique ou économique qui nous entrave.
C'est d'un blocus social et politique dont il est réellement question.
LES VILLES AU SEIN D'UNE ÉCONOMIE BASÉE SUR LES RESSOURCES
(Narrateur) La première ville ferait fonction de terrain d'essai,
pour l'implémentation et les développements futurs
de ces objectifs sociaux.
La première ville serait un énorme centre de recherche
fabriquant des systèmes automatisés pour les prochaines villes,
tout en améliorant la ville initiale.
Ce serait un lieu où nous diffuserions l'information,
nous aurions des studios de cinéma,
nous y ferions des jeux, de l'animation informatique,
et une multitude de différents médias à destination du public.
Ce serait comme une ville universitaire.
Nous y prodiguerions des enseignements,
comme ce que signifie réellement la soutenabilité pour l'avenir.
Les villes du futur sont circulaires,
non parce que j'aime les cercles,
mais parce qu'il suffit de concevoir un segment du système
et de le reproduire ensuite en secteurs, comme des parts de gâteau,
Et cela serait la voie la plus économique.
Quand vous construisez des banlieues, cela s'étale,
vous devez aller en un sens pour rejoindre le dentiste,
puis en tel autre sens pour vos courses,
puis dans un autre pour le médecin...
Ce système est autonome.
Il dispose d'éoliennes.
Tous les toits exploitent l'énergie solaire.
Tous les déchets et gaspillages sont recyclés au sous-sol,
en dessous de ces voies routières.
Toutes les routes ont des conduites intégrées, fonctionnant en aval et en amont,
nous exploitons ainsi toute cette eau chaude
pour faire fonctionner l'air conditionné, et répondre aux besoins de la ville.
Ensuite, là où se trouve le quartier résidentiel,
si vous travailliez dans le centre médical,
vous pouvez vivre là, si vous le choisissez.
Il s'agit pour l'essentiel d'une collection d'habitats présentant des variations.
Votre maison variera en fonction de vos besoins.
(Narrateur) Les conceptions de Fresco font la promotion
d'une coexistance harmonieuse entre nature et technologie.
Certaines personnes n'aiment pas vivre dans des maisons individuelles.
Elles préfèrent habiter dans des appartements,
car l'on y trouve un gymnase,
une troupe de théatre, des groupes de discussion
et des divertissements de toutes sortes...
Ainsi, le gratte-ciel du futur
offrira davantage de ces commodités.
Ceci est votre ceinture récréative.
Il y aurait des centres d'art, de musique,
des zones de loisirs...
Ici, ce sont des pistes cyclables.
Il y a des courts de tennis,
et là, ce sont des terrains de golf.
Mais les parcours de golf contiennent un pavillon
où se trouvent tous les clubs de golf,
de sorte que vous n'ayez rien à emmener avec vous au terrain.
Vous restez là, jouez au golf,
et lorsque vous avez terminé, vous y laissez vos clubs.
Ici, ce sont des édifices d'accès
où tout un chacun peut accéder aux livres,
à un violon, à des instruments de musique...
Tout ce qu'ils veulent est gratuit et disponible.
Ici, ce sont vos centres de recherche.
Tout ce qui est à l'étude en ces zones sert à améliorer votre niveau de vie
et celle de tous.
Il n'y aurait ni avocats, ni banquiers,
pas d'agences de marketing, ni assureurs, ni vendeurs...
Sans l'argent, vous n'avez besoin d'aucune de ces choses.
Vous pourriez donc aller directement résoudre les problèmes communs à tous.
C'est ce sur quoi nous travaillerions.
Aujourd'hui, les gens se battent pour des valeurs différentes,
et pour des ressources rares.
Dans le futur, vous n'aurez pas à faire cela.
Vous travaillerez de manière coopérative
à améliorer les conditions de vie pour tous.
Beaucoup pensent que je veux donner des choses aux gens
sans rien en retour et que cela gâtera les gens.
Vous êtes né en Amérique,
mais n'avez rien à voir avec le développement de l'avion,
du téléphone, des chemins de fer...
Tout est là, et vous êtes chanceux, parce que vous en avez hérité.
Du simple fait d'être né ici.
Vous n'êtes pas gâté pour autant.
Il n'y a donc réellement aucune base pour le crime,
puisque chacun peut accéder à tout ce dont il a besoin.
Personne ne va vous taper sur la tête et voller votre portefeuille.
Puisqu'il n'y a plus d'argent dedans.
Le Système Monétaire a été surpassé.
Et lorsque nous aurons ce type d'économie de l'abondance,
La majorité pourra passer la plupart de son temps à faire ce qu’elle aime.
Le genre d'activités que l'on aurait pu observer
du temps des Athéniens lors de leur âge d'or.
Ils avaient des esclaves humains pour s'occuper de leurs besoins fondamentaux.
Nous, nous pouvons le faire avec des robots.
- Fantastique !
Et que suggérez-vous que les chefs et les femmes au foyer du monde
fassent de tout ce temps libre ?
Il existe une île appelée l'Île de Man.
Sur cette île, il y a un ruisseau en contrebas.
Les femmes y portent un harnais
et descendent chercher deux seaux d'eau,
puis remontent jusqu'à leurs maisons
où elles font bouillir et cuire la nourriture.
Les femmes doivent dépecer les animaux
pour extraire le gras, qu'elles utilisent afin d'alimenter leurs lampes.
Et si quelqu'un dit à ces femmes :
« Un jour, tu n'auras qu'à tourner un gadget et l'eau coulera
à la vitesse que tu veux, sans que tu n'aies à aller au ruisseau.
Puis un jour, tu presseras un bouton et la lumière s'allumera
et tu n'auras plus à extraire le gras d'un animal. »
Et la femme dit alors : « Oui, mais que vont faire les femmes ? »
Les gens seront impliqués dans la recherche de façons de vivre,
d’interagir, de voyager, de faire de la plongée,
de restaurer les récifs et les océans que nous avons endommagés,
de nettoyer l'océan et l’atmosphère.
Tant de choses que nous ignorons.
Et vous pourrez retourner à l'école, gratuitement.
Et chaque ville sera une ville universitaire
où l'on sera tenu à jour des innovations.
QUATRIÈME PARTIE
(Narrateur) Nous réexaminerions tout :
Depuis nos arrangements sociaux et processus de construction,
jusqu'à notre système de valeurs.
Explorons maintenant comment cette nouvelle conception sociale fonctionnerait
au sein d'une Économie Basée sur les Ressources.
Il ne s'agit pas juste d'une architecture, c'est une façon de penser.
VALEURS MISES À JOUR DANS UNE ÉCONOMIE BASÉE SUR LES RESSOURCES
Nous avons encore un décalage neural.
Il nous est difficile d'entrer dans le futur
sans emporter avec nous une part du passé.
Nous ne ferons pas les livres d'histoire du futur.
Nous sommes ignorant à ce point .
Pas en technologie, on se débrouille bien en informatique et en électronique.
Mais le système de valeurs humain n'évolue pas assez vite.
Je dirais que les gens seraient bien plus productifs ;
bien plus humains... ; de bien plus heureuses personnes.
Là est la question. Les gens seront-ils plus heureux avec la nouvelle technologie ?
Non, pas seulement avec la nouvelle technologie,
mais avec un système de valeurs et la nouvelle technologie.
OPINION
Bien souvent, nous demandons aux gens leur opinion.
Pensez-vous que l'Homme ira un jour sur la Lune ?
Ils pourraient dire : « Dans 10 000 ans peut-être. »
Plutôt que de dire : « Je n'en sais pas suffisamment à ce sujet
pour vous donner une réponse sensée. » Voilà comment on parle.
Mais les gens ont des opinions sur tout.
Il y aura toujours des guerres, il y a toujours eu des guerres
car l'Homme est cupide !
C'est ce qu'ils 'répètent'; une boucle de ce qu'ils ont entendu par le passé.
CUPIDITÉ
Le fait est, Mesdames et Messieurs, que l'avidité est bonne.
La cupidité est juste. La cupidité fonctionne.
Dans cette culture, les gens sont encouragés à être insatiables.
Plus vous possédez, plus vous abusez des autres
de façon à obtenir ce que vous avez,
plus vous êtes considéré comme quelqu'un d'accompli.
Vous admirez les personnes aisées qui possèdent toutes ces choses.
Et en général, ils obtiennent cela sur le dos d'autres personnes,
dont ils abusent terriblement.
Ainsi, vous n'êtes pas né cupide.
Les gens pensent qu'on ne peut pas changer la nature humaine.
Si on ne pouvait pas la changer, on vivrait encore dans des grottes.
Donc à l'évidence, nous subissons un changement.
Ainsi, la nature humaine n'est pas figée
et la cupidité est une conséquence de la rareté ou du manque de ressources.
RARETÉ
Il existe des animaux qui sont très dociles.
Les vaches du champ voisin, elles ne se feraient aucun mal.
Mais lorsqu'on les approche avec des oranges,
parce qu'il y a pénurie d'oranges,
elles commencent à se rentrer dedans car elles veulent les oranges.
C'est donc réellement une question de rareté.
Ce que The Venus Project essaie de faire,
c'est d'éliminer la rareté et de produire l'abondance.
Et pour la première fois de l'Histoire, nous pouvons faire cela
car nous disposons d'une technologie suffisante
pour subvenir à tout ce dont les gens ont besoin.
INTELLIGENCE
Certains croient qu'il existe une chose telle que l'intelligence humaine.
Rappelez-vous qu'un ingénieur électrique intelligent qui vivait il y a 75 ans
ne pourrait trouver un emploi aujourd'hui.
Ainsi, ce que vous appeliez intelligent jadis, le fut en ce temps-là,
au sein de ce cadre de référence.
C'est un processus continu.
Alors, quelle est la vraie signification de l'intelligence ?
La capacité à extraire une information significative de toute situation.
Je dirais que cela dépend des 20 prochaines années.
Nous saurons alors s'il y a une vie intelligente sur Terre.
Cela dépend de ce que nous faisons au sujet de l'environnement
et de ce que nous faisons au sujet de la problématique humaine.
La pauvreté, la faim dans le monde, la maladie et le gaspillage de ressources.
Si nous apprenons comment gérer les ressources de la Terre intelligemment,
nous pouvons surmonter la plupart des problèmes en un temps relativement court.
CRÉATIVITÉ
La créativité consiste à prendre des éléments connus
et à les assembler de façon unique.
Et à ajouter quelques éléments pour améliorer le processus.
Cela est valable pour la musique, l'art, le dessin, les inventions...
Mais si vous étudiez l'histoire des inventions
vous verrez un rapport et le lien de toutes ces variables.
DES CONCEPTS DE MOTIVATION DÉPASSÉS
Je pense que cela fait partie de la propagande de chaque système,
qui raconte aux gens que le gain financier est la principale motivation des gens.
Les gens sont effectivement intéressés par l'argent
mais il y a d'autres personnes motivées par d'autres intérêts.
La recherche médicale ; les gens y consacrent leur vie.
Il y a des gens qui travaillent très dur et mettent de l'argent de côté
et vont en Afrique et passent tout leur temps à essayer d'aider les gens.
Ils ne sont pas motivés par l'argent.
Et je me méfie des gens qui ne sont motivés que par l'argent.
- Et voici une putain de montre en or à 40 000$ !
Ce n'est pas une saine motivation.
Si vous voulez connaitre ce qui tue la motivation...
Si vous donnez aux gens le minimum d'argent,
le minimum de vacances, un travail sale et difficile sans avenir...
Un homme qui fait la plonge dans un restaurant...
On lui amène une nouvelle pile toutes les 20 minutes.
Et il n'en voit pas le bout. Il ne peut jamais acheter ni maison, ni voiture.
Il ne possède pas suffisamment.
Donc de quelle motivation s'agit-il ?
Mais il doit faire la vaisselle, car il a deux enfants,
il doit les nourrir,
et ce n'est pas bon du tout pour la santé mentale.
LA MOTIVATION DANS UNE ÉCONOMIE BASÉE SUR LES RESSOURCES
Qu'est-ce qui motivera les gens ?
Un monde sans guerre, sans pauvreté, sans faim,
sans perte d'emploi, sans perte de revenu...
Vos possibilités et motivations sont phénoménales.
Des milliers de choses différentes sont prévues,
maintenant que vous disposez de la nourriture, du logement et de l'éducation.
À présent, vous allez oeuvrer à résoudre
non pas tous les problèmes, mais tous les problèmes de l'époque.
L’ÉGOÏSME FONCTIONNEL DANS UNE SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE
Donc, nous agissons ainsi car nous sommes fonctionnellement égoïstes.
Signifiant qu'être égoïste pour soi-même, seul, est néfaste.
Tandis que l'égoïsme fonctionnel signifie :
prendre soin de l'environnement,
partager des idées avec les gens,
et de cette façon, nous y gagnons tous.
Chaque jour, ils peuvent voir dans l'actualité
que tout ce qu'ils font est utile à l'humanité toute entière.
De cette façon, chaque personne dans le monde
représente une extension de leur propre vie.
Plutôt que tous se vendant et s'exploitant mutuellement pour réaliser un profit.
Ils ont maintenant le temps d'apprécier ce que réalise le nouveau monde.
Et tous les films du futur leur montreront ce qui se passe dans le monde entier.
Ainsi que la nouveauté, et le fait qu'ils aient gratuitement accès à ce qui est nouveau.
Car chacun se soucie de tous.
UTOPIE
J'aimerais rayer le terme « Utopie ». Cela n'existe pas.
C'est comme concevoir la meilleure ville possible.
C'est impossible !
Nous pouvons concevoir une ville bien meilleure,
mais à mesure que le temps passe, avec les nouvelles inventions,
cela demeure toujours dans un processus de changement.
Sommes-nous civilisés ? Bien sûr que non !
C'est un processus continu.
Les gens pensent : « Eh bien, vos idées sont utopiques. »
Ce n'est pas utopique.
C'est de la technologie et de l'efficience appliquée.
UNE SOCIÉTÉ ÉMERGENTE
Ce que nous voulons est une société émergente, qui n'est jamais établie.
Apprenant toujours de nouvelles choses ; évoluant constamment vers le changement.
Aidant les gens à s'adapter, émotionnellement et intellectuellement,
à anticiper le changement et changer pour le meilleur.
MORALITÉ
Si l'environnement est structuré,
il produit ce que vous nommeriez un comportement moral et éthique.
Mais si vous ne changez pas l'environnement,
il continuera de produire ce que vous avez actuellement.
Donc, l'environnement doit être changé.
Ce qui signifie que les écoles, les choses que nous apprenons, notre langage...
Toutes ces choses requièrent une mise à jour.
Je pense que les gens feront preuve d'éthique vis-à-vis de la nature du monde.
Éthique, non parce que c'est écrit dans un livre,
mais 'éthique' car c'est mieux pour eux et meilleur pour la société.
Ainsi, la nouvelle éthique est fondée sur la capacité de soutien de la Terre,
plutôt que sur mon opinion.
LES DROITS HUMAINS
S'agira-t-il d'une démocratie ?
Cela n'a jamais été une démocratie.
Ce fut corrompu dès l'origine, c'est juste que ça n'a jamais été divulgué.
Avez-vous voté pour le programme spatial ?
Avez-vous voté en faveur de la construction de bâtiments de guerre ?
Avez-vous voté pour une guerre, quelle qu'elle soit ?
Que diable voulez-vous dire par démocratie participative ?
Cela n'a jamais existé. Ce ne sont que des mots.
Chaque fois que vous entendez démocratie et liberté, prenez garde !
Cela signifie que ça n'existe pas.
Dans un monde où cela existe réellement,
il n'y a pas de déclarations tels que les droits de l'homme,
c'est intégré au système.
Les études sur les noirs, les études sur les femmes (...)
font toutes partie d'un système n'ayant accompli cela.
ÉMOTIONS
Dans le futur, pour exemple,
si vous dites : « Il devrait y avoir davantage de gentillesse dans le monde,
ainsi que de coopération. »
Ils vous répondraient : « Comment y parvenez-vous ? »
Si vous n'avez rien à offrir, ils vous diraient : « Pourquoi faites-vous du bruit ? »
Ils n'accepteraient pas cela comme quelque chose de sensé.
Les émotions sont superflues dans l'accomplissement de cette tâche.
Vos sentiments, à l'avenir, toutes les émotions,
seront traduits en un modèle d'action.
Vous ferez de la recherche médicale sur la façon de développer...
Une méthode de renforcement des os qui s'affaiblissent.
Comment améliorer la santé des gens.
Lorsque les émotions sont traduites en actes,
plutôt que cela [prier],
AMOUR
Une autre chose qui trouble vraiment les gens :
le mot « Amour ».
Que se passerait-il si vous viviez avec une réplique de vous même ?
Vous resteriez ensemble combien de temps, d’après-vous ?
Quand verriez-vous la rupture ?
Vous aimez-vous tout le temps ?
Bien sûr que non !
Comment pouvez-vous aimer une autre personne ?
Vous n'aimez que certaines choses chez les gens
et certaines choses à propos de vous-même.
Le mot amour disparaîtra dans le futur
et sera remplacé par une définition plus récente, nommée « extensionnalité »
signifiant l'amélioration réciproque de nos vies.
« Je t'aime » ne sont que des mots vides qui ne manifestent rien.
C'est la façon dont les gens se comportent les uns envers les autres
qui indique l'amour.
CONSCIENCE
Il y a quelque chose d'autre de très dangereux ;
Le fait d'affirmer que l'on est « éveillé » ou « conscient ».
On entend ça tout le temps : « Au moins je suis conscient. »
Souvent je vais à la rencontre de ces gens et je dis « où se situe votre foie ? »
« - Heu, ben, je suis pas sûr. »
« - À quelle vitesse se déplace le sang dans vos veines et vos artères ?
Quelle région du cerveau contrôle la créativité ?
Quelle région est responsable des émotions ?
Qu'entendez-vous par 'conscience' ? »
Un être humain se tenant au sommet de l'Empire State Building
peut voir une balle grande d'un mètre.
Mais une buse peut voir une pièce, et distinguer si elle est sur pile ou face.
Le terme utilisé - la conscience, ou la prise de conscience - est limité par vos sens.
Ainsi, on ne peut jamais être « conscient ».
On peut croître, par degrés,
et comprendre peut-être un peu mieux pleins d'autres choses
Mais on ne peut jamais atteindre la « conscience »,
parce qu'on ne voit pas les rayons gamma, les rayons cosmiques...
On ne voit pas toutes ces choses sans l'aide d'instruments.
RELIGION
La religion se base sur un vieux livre qui contient plein de mythes.
Bourré de mythes. Et il ne change pas chaque année. Considérons ceci.
Un scientifique a un livre d'astronomie.
Chaque année, ce livre subit des modifications.
Si vous avez un livre sur l'électronique qui date de deux ans, il est obsolète.
Ils sont donc modifiés.
Et voici qu'un pasteur se présente avec cet unique ouvrage sous le bras,
une interprétation réellement simpliste de la Terre.
Et qui répond aux craintes des gens : ce qui arrive après la mort.
Ce qu'il se passe, c'est que les mythes et superstitions sont omniprésents,
non parce qu'il n'existe pas de meilleures méthodes pour comprendre les choses,
mais parce que les gens veulent croire en des choses qui les font se sentir mieux.
RAISON D’ÊTRE
Ensuite, on vous dit à l'école que tout dans la nature a une raison d'être.
Tel que : « Quel est le but de la vie ? »...
On dit que : « Le but des sourcils est de détourner la sueur vers le côté. »
Ce qui implique l'existence d'un créateur.
Et quel est le but de la toux et des éternuements ?
Infecter les autres ?
On dit que : « les cornes d'un animal lui servent à se protéger. »
À la question : « Quelle est l'utilité de ces cornes ? »,
On me répond : « Pour charger les autres animaux. »
Puis je dis : « Et s'il s'agit de cornes qui partent sur les côtés ?
Le but est-il d'éloigner les autres de ses flancs ?
Et si elles vont vers l'arrière,
empêchent-elles les autres d'arriver par l'arrière ? » Non !
Les animaux naissent avec toutes sortes d'orientations pour leurs cornes,
puis ils apprennent à s'en servir.
Les gens espèrent qu'il existe un dessein cosmique à leur existence,
mais en fait, au vu de nos connaissances actuelles,
la science ne permet d'entrevoir aucune preuve d'une raison d'être de l'univers.
Cela signifie-t-il qu'il n'y en a pas ? Non, nous ne pouvons le prouver.
C’est juste que rien ne prouve que l’univers ait une raison d’être
et que ce dernier se comporte en réalité comme s'il n'en avait pas.
Est-ce que cela devrait nous déprimer ?
Je pense que non, car cela signifie que le but de nos vies est celui que nous créons.
LOYAUTÉ À LA METHODOLOGIE
Nous ne voulons pas que les gens soient loyaux à l'égard des entreprises ou des pays.
Nous voulons qu'ils aient de la loyauté pour la méthodologie,
et de la loyauté pour l'invention, signifiant d'améliorer tout ce qui existe.
Les rendre meilleurs, plus intelligents, plus rapides...
et les rendre accessible à tous.
C'est ce genre de loyauté qui est nécessaire.
Si la Chine trouve une nouvelle façon de produire de l'automation,
Bravo !
Si des Africains ont une idée géniale : Félicitations !
Fini la loyauté aux entreprises, aux pays.
Place à la loyauté envers la Terre et tous ses habitants.
Pour faire de la Terre un endroit bien meilleur qu'elle ne l'est.
C'est de ce genre de loyauté dont je parle.
C'est de ce genre de serment d'allégeance dont je parle.
Faire allégeance à la méthodologie.
Faire serment d'allégeance à la Terre
et tous ses habitants.
(Narrateur) Si nous parvenons à atteindre un futur plus sain,
les tâches concerneront la résolution de problèmes communs à toute l'humanité.
Nous devons anticiper que la Terre est notre salut.
Si nous n'en prenons pas soin,
peu importe le nombre d'églises que vous construisiez,
nous mourrons de faim et nous nous entretuerons.
(Narrateur) Les véritables défis sont la production d'abondance,
la reconquête d'environnements endommagés,
le partage et la création de technologies innovantes,
et l'amélioration de la communication entre les personnes.
Je sais que nous pouvons construire un monde bien meilleur,
exempt de guerre, de la majorité des crimes, du besoin de prisons,
et sans le besoin d'argent.
Nous pouvons surpasser ça. Nous avons les moyens techniques
pour rendre les choses disponibles pour tous.
Toutes les merveilles technologiques n'ont aucun sens
à moins qu'elles n'améliorent la vie de tout le monde.
(Narrateur) La vision de la science appliquée peut servir le bien commun.
Et bien que cet objectif ait échappé aux civilisations humaines depuis des siècles,
la possibilité d'une vie meilleure pour tous
dépendra finalement, des choix que nous faisons aujourd'hui.
« Si vous pensez que nous ne pouvons changer le monde,
cela signifie juste que vous n'êtes pas l'un de ceux qui le fera. » ~ Jacque Fresco.
Rejoignez ceux qui œuvrent pour faire de The Venus Project une réalité.
www.thevenusproject.com www.civilisation2.com
Traduction : ONG Civilisation 2.0 et Linguistic Team International