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Sookie. C'est moi.
C'est moi.
- Bill...
- Tu n'as rien ?
Viens là.
- Enlevez vos sales pattes.
- Qu'est-ce que vous faites ici ?
Je viens voir si Sookie va bien.
La porte était ouverte.
Et vous ?
Bill, tout va bien.
Laisse-le.
Que s'est-il passé ?
- Tu as trouvé des empreintes ?
- Rien de concluant.
On en a une partielle,
sur l'évier.
Tu devrais monter te reposer.
Ils vont rester un bout de temps.
Je viens te chercher
quand il y a du nouveau.
- Merde, j'ai du sang plein les bottes.
- Tout ce sang.
Adele était une chic dame.
Reprends-toi. Fais ton boulot.
Pas étonnant qu'on te respecte pas.
Ils l'ont bien cisaillée. Au moins trente
coups de couteau, la gorge tranchée.
Bon Dieu, on a un tueur
en série sur le dos.
J'ai emmené grand-mère
et les gosses au lac...
La pauvre, devoir élever ces cinglés
de Stackhouse. Elle méritait pas ça.
Je l'ai su depuis le jour où...
Je crois que j'ai besoin
de prendre l'air.
Je n'aurais pas dû te laisser seule.
J'ai eu tort de m'énerver.
Tu crois que tu pourrais t'excuser
une autre fois ?
C'est juste...
Si je peux faire quelque chose,
tu sais que je suis là.
Je sais.
Merci.
... te tenir, me rattraper. Je suis le bon.
Si désolé. Peau douce...
J'ai dit, une autre fois, Sam.
D'accord.
Où est passé Bill ?
Je vais le chercher.
Merci.
Elle demande après vous.
Vous avez quelque chose à me dire ?
Ne vous approchez pas d'elle.
Sookie n'aime pas trop
quand on décide à sa place.
Pas besoin de me dire
comment est Sookie.
Je la connais.
Depuis longtemps.
Vous savez donc que ce n'est
ni le moment, ni l'endroit
de marquer votre territoire.
Il y a une femme morte en bas.
Sans vous, ce ne serait pas arrivé.
S'il arrive quelque chose à Sookie,
je vous jure
que je vous réserve
un pieu bien pointu.
Elle ne s'est pas laissé faire, on dirait.
Regarde les entailles sur sa main.
Jusqu'à l'os.
Balèze.
Seul un taré de psychopathe
a pu faire ça à une vieille dame.
Jamais vu un truc aussi répugnant.
J'ai déjà vu pire.
Un meurtre, il y a 6 ans.
Une bonne femme a perdu la boule.
Elle a éclaté la tête de son mari
qui regardait un match.
La télé était couverte
de bouts de cervelle.
- Pourquoi elle a fait ça ?
- Elle voulait regarder autre chose.
Qu'est-ce que j'en sais, Andy ?
Les gens ne tuent pas
quand ils ont toute leur tête.
On n'aurait jamais dû
relâcher Jason Stackhouse.
Arrête, il s'agit de sa grand-mère.
Tu crois pas que ce pervers
en est capable ?
Adele a emmené le vampire à l'église.
C'est sûr que ça a dû
en énerver quelques uns.
S'il n'est pas coupable...
- Mais Bill le Vampire a dit...
- Bill le Vampire ?
Tu es copain avec ce suceur de sang,
maintenant ?
Ces créatures s'y connaissent.
Elles tuent depuis assez de temps
pour savoir maquiller les preuves.
- Je vous interromps ?
- M. Compton, c'est la scène du crime.
- Vous n'avez rien à faire là.
- C'est bon, Andy.
Bill le Vampire a sans doute déjà
eu affaire à un macchabée ou deux.
Je me trompe ?
Une amie à vous, non ?
Oui, je suppose.
On a des questions à vous poser.
Ça vous ennuie ?
Non. Pas du tout.
Sookie dit que vous étiez là
quand elle a trouvé le corps.
- Est-ce exact ?
- Je suis arrivé peu de temps après.
Un peu *** pour une visite.
- Ah oui, vous ne dormez pas.
- Ils dorment, mais pas la nuit.
Vous rendiez souvent visite à
Mlle Stackhouse au milieu de la nuit ?
Nous devions discuter
de certaines choses.
Quand vous avez quitté mon domicile,
j'ai attendu son retour.
Au bruit d'une voiture,
j'ai traversé le cimetière.
Vous l'avez entendue
de l'autre côté du cimetière ?
Nos sens sont accrus,
c'est un des effets secondaires.
Vous n'avez vu ou entendu
aucun véhicule venant de la maison ?
- Un 4x4, par exemple ?
- Non.
Peu de gens aimeraient avoir
un vampire comme voisin,
mais Adele Stackhouse vous a
accueilli les bras ouverts. Non ?
Elle a été très généreuse, oui.
Maudette Pickens, Dawn Green,
et Adele Stackhouse
ont toutes été très généreuses
à l'égard des vôtres.
C'était à peu près
leur seul point commun.
C'est une sacrée coïncidence.
Vous ne trouvez pas ?
Non, je ne trouve pas.
Pardon ?
Je pense que le coupable vise
les femmes qui côtoient des vampires.
Vous plaisantez ?
Adele Stackhouse et un vampire ?
Je doute que la grand-mère
de Sookie ait été la cible.
Je devrais appeler Jason.
Je peux le faire, si tu veux.
Merci.
Ici, Stackhouse.
Vous savez quoi faire.
Pour laisser un message...
- Bill, que se passe-t-il ?
- Ils emmènent ta grand-mère.
Sookie, tu devrais aller dormir chez
un ami, dans un lieu moins isolé.
Je ne bougerai pas d'ici.
- Sookie, l'inspecteur...
- Non, c'est chez moi.
- Je reste ici.
- Dans l'autre sens, voilà.
Chaud devant.
Pourvu qu'elle ne se rappelle
pas de moi, au bar.
J'étais différent,
et elle était occupée à...
T'as de la chance de pas être
dans ce sac, baiseuse de vampire.
Ton tour pourrait venir.
On est vraiment désolés
pour ta grand-mère.
Vous avez fini à l'intérieur ?
J'aimerais nettoyer.
Si c'est possible.
Bon, d'accord.
Appelle-nous à la moindre alerte.
- Veille bien sur elle.
- Entendu.
- Ils ont raison, ne reste pas là.
- Je suis d'accord.
Tu peux avoir ma caravane,
je dormirai au bar.
Je suis autant en sécurité
ici ou ailleurs.
Et puis, vous êtes tous les deux
là pour me protéger.
Je dois m'en aller.
Bien sûr.
Il va bientôt faire jour.
Je reviendrai, plus ***.
Je prends le relais.
Ne t'en fais pas pour moi.
Vas-y.
Il y a une autre serpillière à l'arrière.
Tu peux aller la chercher ?
Cette maison était la fierté
de ma grand-mère.
Elle n'aurait pas voulu
qu'on la voit dans cet état.
Oh, ça a l'air délicieux.
- Amenez-la dans la cuisine.
- C'est si triste.
La fille Stackhouse
est pas sortie de la cuisine.
Elle n'a pas versé une larme,
il paraît.
Vous savez qu'elle passe
son temps avec ce vampire.
Mme Fortenberry. Il ne fallait pas.
Pauvre enfant.
Je suis navrée
pour ta grand-mère.
C'est gentil de votre part.
Elle parlait souvent de vous, alors...
Merci.
Pour faire ses condoléances,
rien de tel qu'un gratin thon-fromage.
Encore un ?
Tu as vu Jason ?
Il est arrivé ?
Comment je le saurais ?
Je suis pas sa nounou.
Pétasse.
Adele était un ange
qui venait du paradis.
Ce monde n'était pas digne d'elle.
Elle va beaucoup nous manquer.
Il paraît que sa tête était presque
coupée du reste.
Je ne vois pas de sang.
J'aurais dû venir avant.
J'aurais dû amener mon
gâteau aux fruits rouges à la place.
Excusez-moi.
Je n'arrive toujours pas à le croire.
Est-ce que ça va ?
- Oui, Arlene. Merci d'être venue.
- C'est normal.
C'est la moindre des choses.
Oh, ma pauvre.
Ça doit être vraiment très dur.
Si tu as besoin de mon aide
pour déménager, ou autre chose...
Je ne déménage pas.
Mais, ma chérie.
Avec ce qui s'est passé, ici...
J'y ai plus de bons souvenirs
que de mauvais.
Quelle façon positive
de voir les choses.
Tu sais, tu es plus intelligente
que ce qu'on raconte.
Ce n'est pas ce que je voulais dire.
Maxine Fortenberry,
reposez cette tarte tout de suite !
- Que se passe-t-il ?
- Venez. Elle fait une crise.
C'est la tarte de grand-mère !
Je suis désolée.
Je faisais juste de la place.
- Quelle mouche l'a piquée ?
- On sait que c'est toi qui l'as tuée.
J'ai passé la matinée
à faire ce gratin.
... qu'elle ose se montrer...
Veuillez nous excuser.
J'ai besoin de Sookie en haut.
... dommage qu'on ne puisse pas l'abattre.
On a besoin d'un moment entre filles.
Viens, Lafayette.
J'aurais pas dû
disjoncter comme ça.
T'excuse pas d'avoir
crié sur cette vieille conne.
Ça lui apprendra à mettre son nez
là où elle devrait pas.
Sa bouche devrait avoir la forme
d'un chiotte avec la merde qui en sort.
Grand-mère est partie.
Pour de bon.
Oui, c'est vrai.
Je ne sais pas
ce que je dois faire.
- Je n'arrive même pas à penser.
- Tu m'étonnes.
Avec tous ces vautours
qui te tournent autour ?
Tu n'es pas là pour les divertir.
Tu ne dois pas penser à eux.
Tu dois ressentir
ce que tu as en toi.
Je ne suis pas sûre...
de ressentir quoi que ce soit.
Je suis juste engourdie.
- C'est bien.
- Oui.
C'est probablement
ce qu'il te faut en ce moment.
Arrête de te demander
quel comportement avoir.
Ce n'est pas un événement
comme les autres.
Merci de m'avoir sortie de là.
Je n'ai pas eu une seule minute
de silence.
J'ai du mal à faire le vide
autour de moi.
Tu veux que j'aille leur dire
de la fermer ?
- Si c'était aussi facile.
- Ça l'est.
Tes désirs sont des ordres.
Oh, non.
Je ne prends pas de drogues.
Sook, du calme.
Ce n'est pas de la drogue.
C'est juste du ***.
J'ai une idée. Mets-le sur ta table
de nuit, au cas où tu changes d'avis.
Je vais voir
si les vautours tournent toujours.
- Lafayette ?
- Oui, m'dame.
Tu veux bien ramener ça
pour moi ?
Je la protégerai avec ma vie.
Nom de Dieu.
Ça craint.
Oui, je sais.
Je sais, je suis en retard.
Mon réveil s'est cassé
et je trouvais pas mon portable.
Qu'est-ce que tu viens faire ?
Bosser.
Merde.
Il n'est pas au courant ?
Je suis vraiment désolé.
Pourquoi ?
Tu veux que j'appelle quelqu'un ?
Ta cousine Hadley ?
On n'a pas eu de nouvelles
depuis plus d'un an.
Depuis sa fugue de la cure de
désintox que grand-mère lui a payée.
Je ne sais même pas
comment la contacter.
- Et Bill ? Tu vas l'inviter ?
- Tara, il ne peut pas y aller.
- C'est vrai.
- Tu fréquentes peu de vampires.
Il faut s'habituer
à certaines choses.
Je ne sais pas
si je m'habituerai un jour.
Quoi ? Tout le monde
n'est pas ouvert comme toi.
J'y peux rien.
- Tu devrais entendre ce qu'on dit.
- J'entends.
- Bill n'a pas tué ma grand-mère.
- Ne t'en prends pas à moi.
Personne n'accuse Bill.
En particulier.
Tu n'as pas dit
qu'il avait des potes flippants ?
Les vampires ne sont pas
tous comme ça.
Je réponds plus de rien
s'il t'arrive un truc. Tu le sais, non ?
Tara... Cette nuit a été
tellement horrible.
Je n'aurais pas tenu le coup
si Bill n'avait pas été là.
Quand je suis près de lui,
je ne sais pas comment le décrire,
mais...
J'ai presque l'impression
d'être normale.
- Qu'est-ce qui lui prend ?
- Il se sent bien ?
- Ça va pas, non ?
- C'est ta faute.
Grand-mère est morte à cause de toi.
Ça aurait dû être toi !
Je t'interdis de lever la main sur elle.
Elle se tape un vampire, Tara.
Un putain de vampire !
Ce vampire était là pour elle,
pas toi.
Tu devrais avoir honte.
Ta grand-mère t'a élevé comme ça ?
Pour frapper ta sœur ?
Regarde-toi.
Je ne te reconnais même plus.
Casse-toi d'ici.
Dégage ! Dégage !
Est-ce que ça va ?
- Stackhouse ? J'ai des questions.
- Pas maintenant, Andy.
- Où étais-tu cette nuit ?
- J'en sais rien.
- Avec une fille.
- Tara Thornton ?
Hein ? Non.
C'est ce que je pensais.
Son nom, c'est quoi ?
Je ne me rappelle pas.
D'accord ?
J'ai son numéro.
- Je ne sais pas où je l'ai mis.
- Comme c'est pratique.
Qu'est-ce que t'entends par là, Andy ?
C'est inspecteur Bellefleur. À ton avis,
qu'est-ce que j'entends par là ?
Tu dis que j'ai tué ma grand-mère ?
T'es vraiment trop stupide,
Jason Stackhouse.
Jason Stackhouse a projeté Bellefleur
comme si c'était un poids plume.
René m'oblige à regarder
le catch avec lui.
Ces types sont sacrément bâtis,
mais je n'en ai jamais vu un faire ça.
Vous savez, Jason fait de la muscu.
Il est super fort.
Allez, tout le monde.
Sookie a besoin de repos.
Il est l'heure de rentrer chez vous.
Qu'est-ce que vous regardez ?
Vous m'avez entendu. La fête est finie.
Allez, allez.
Merci d'être venus, on vous aime tous.
Allez, en route.
On y va, merci.
Toi aussi, Sam.
Ecoute, je sais.
Mais pour l'instant,
elle a besoin d'être seule.
D'accord. Si je peux aider,
appelle-moi.
Tu es un vrai ami.
Maintenant, dégage d'ici. S'il te plaît.
D'accord.
Ne m'obligez pas à vous jeter
dehors, car je le ferai.
J'ai compris, Tara.
Pourquoi les blancs
aiment autant le Jell-O ?
Je comprendrai jamais.
- Qu'est-ce qu'on va faire de tout ça ?
- Le jeter.
- Sookie risque un mauvais sort.
- Un mauvais sort ?
Le chemin vers le cœur de l'homme
passe par son ventre. C'est véridique.
Ça se sent,
quand on cuisine avec amour.
Sens ce truc. Ce cornbread
pue la peur et la méchanceté.
Je le trouve bon, moi.
Je parie que tu vas regretter
d'avoir fait ça. Attends.
Je devrais aller voir
si Sookie va bien.
Crois-moi. Elle doit dormir
comme une pierre.
C'était quoi ?
Qu'est-ce que vous fabriquez ?
Bill, qu'est-ce qu'il y a ?
J'ai cru...
J'ai fait un rêve. C'est tout.
- Rendors-toi.
- Mais...
Ne t'inquiète pas.
Je ne vais nulle part.
Allez.
Tu crois qu'ils sont capables d'aimer ?
Va savoir de quoi
ils sont capables ?
Seigneur,
nous sommes réunis pour célébrer
la vie d'Adele Stackhouse.
Et le temps qu'elle a passé
parmi nous sur terre.
Et pour Vous remercier
de chaque instant précieux...
- Sookie, ma main.
- Pardon. Pardon.
... de la famille, des amis.
Malgré le deuil,
nous sommes réconfortés
par l'idée qu'elle repose en paix
au Royaume du Seigneur.
Et la mort ne sera plus.
- Oncle Bartlett, que fais-tu là ?
- Elle était ma sœur.
Tu ne fais plus partie
de cette famille depuis longtemps.
Sook, je t'en prie.
Laisse-le tranquille.
Sookie Stackhouse voudrait nous lire
quelque chose.
Ma chère ?
Tu voulais dire quelques mots ?
Sookie, ça va aller ?
Adele Stackhouse était tout pour moi.
Pas seulement ma grand-mère.
Elle était un parent, un professeur,
et ma meilleure amie.
Oh, arrête. Sans toi,
elle serait encore en vie.
... une fille bien.
C'est parfois trompeur.
- Comment oses-tu te montrer ?
- Honte sur toi, tu n'as rien à faire ici.
Dire qu'elle va me manquer
est un euphémisme vu que...
je n'arrive pas à concevoir
un monde sans elle.
Elle a toujours été là.
Toujours un mot gentil,
un repas chaud,
et une épaule sur laquelle pleurer.
Pas seulement pour moi,
mais pour tous ceux
qui la connaissaient.
- Jamais voulu faire de mal. J'ai pas...
- C'est pathétique.
- Elle a un problème.
- Siphonnée de chez siphonnée.
- Avec le tueur de ta grand-mère.
- Morte à cause...
Fermez-la !
Vous tous, fermez-la, bon sang !
- Regardez la jurer...
- Ce monde est vraiment dingue...
Dérangée mentale...
- Dieu en est témoin.
- Quelle honte.
- Enfermez-la et jetez la clef.
- Adele se retournerait dans sa tombe.
Eh bien...
Quelqu'un d'autre veut partager
quelques mots avec nous ?
J'ai quelque chose à dire.
Qu'est-ce qu'elle fait ?
Non, maman.
Bordel de Dieu.
Ça va pas être beau à voir.
Je ne connaissais pas autant
Mme Stackhouse que vous tous,
mais le peu de fois
que je l'ai vue,
elle s'est montrée
gentille avec moi.
C'était une femme bien, et croyante.
Et quand j'ai eu des problèmes,
ma fille allait chez elle.
Je savais qu'elle était
en de bonnes mains.
Adele Stackhouse s'est occupée
d'elle quand je ne le pouvais pas
et je lui en serai
toujours reconnaissante.
Sookie, attends une seconde.
Pour que tu me frappes encore ?
Répète que c'est ma faute, et que
ça devrait être moi dans ce cercueil.
- Je mérite ça ?
- Je suis désolé.
- Vraiment désolé.
- Ne me touche pas.
Je voulais pas te faire de mal.
C'est la vérité.
Tu as invité l'oncle Bartlett.
- Comment t'as pu ?
- Il a le droit d'être là.
Je sais qu'ils avaient des désaccords,
mais ça n'a plus d'importance.
C'est ça, la famille.
On se pardonne.
Tu ne sais pas
ce que tu racontes.
Sookie, je t'en prie.
Je veux dire,
on n'a plus que nous.
On n'a rien du tout.
J'ai été touchée. Très touchée.
Venez au prochain rassemblement
des Descendants des Morts Glorieux.
C'est quoi ?
Un groupe de soutien ?
Je suis allée aux alcooliques
anonymes une fois. Une secte de plus.
Bonjour, mon cœur.
C'est ma fille chérie, Tara.
On s'est déjà vus, 100 fois de trop
à mon goût. Excusez-nous.
- Qu'est-ce qui te prend ?
- Je parlais avec cette dame.
- Lâche mon bras, tu me fais mal.
- Je te fais mal ?
C'est drôle.
La dernière fois, tu me tapais
dessus avec une bouteille.
Oh, doux Jésus.
Ma pauvre chérie.
Je suis vraiment désolée.
Tu n'avais pas le droit
de parler de cette femme.
Elle a été plus une mère
que tu ne l'as jamais été.
Elle s'est occupée de moi.
Elle m'a nourrie, m'a vêtue.
Elle a appelé les services sociaux
deux fois contre toi.
- Tu la détestais.
- Non.
- C'est faux.
- Si.
- Tu l'appelais pute blanche du diable.
- Non, Tara.
Ce n'était pas moi.
Je n'ai pas dit ces choses.
Tu avais beau être soûle,
ça s'est quand même passé.
S'il te plaît, ma chérie,
écoute-moi.
La personne qui t'a fait
toutes ces choses horribles,
ce n'était pas moi.
J'ai un démon à l'intérieur de moi.
- Quoi ?
- Un démon.
Il vit à l'intérieur de moi.
Il me ronge.
Ne ris pas du diable, Tara.
Il est sérieux comme le cancer.
Je m'excuse, je m'excuse.
Tu as un démon à l'intérieur de toi ?
J'y crois pas.
C'est trop fort.
Ce n'est pas drôle.
Tu ne sais pas ce que c'est,
de lutter avec ce démon.
J'essaie de faire le bien.
De toutes mes forces,
mais ça me ronge.
C'est un vrai poison.
Je veux être la mère
que tu mérites.
Je me rattraperai pour tout.
Je le peux, il n'est pas trop ***.
Mais je n'arriverai pas
à faire ça seule.
Faire quoi ?
Je dois le faire sortir,
et ça coûte très cher.
Tu es venue à son enterrement
pour ça ?
Pour réclamer de l'argent ?
Je n'avais nulle part où aller.
Tara. Tara, s'il te plaît.
Ne me laisse pas tomber.
Je reste ta mère.
J'ai besoin de toi.
Je n'ai plus que toi.
Vraiment désolé.
Adele était une sainte.
Mes condoléances.
- J'en ai pas fini avec toi, Stackhouse.
- Quoi ?
Oh, merde.
Merde ! Merde !
Je te cherchais.
Eh bien...
Tu m'as trouvée.
J'ai aimé ton discours.
Ce que j'en ai entendu,
en tout cas.
Surtout quand tu as dit
à la ville entière de la fermer.
Oui, je plais beaucoup au public.
Je te raccompagne.
Si tu allais prendre un bain.
Je nous trouve un film débile à la télé
avec des extra-terrestres.
- Tu préfères une comédie ?
- Sam, pas maintenant.
J'ai juste...
J'ai besoin d'être seule.
Merci.
Elle veut rester seule.
Pas moi.
Moi non plus.
Tu n'auras pas
une aile de poulet de plus.
- Salut.
- Salut, Roger.
Arrête de mentir, salopard.
Je vais te tuer.
T'inquiète.
Elle dit ça tout le temps.
Allez, avoue que
ça a un certain charme.
Tu vis ici ?
- Une bière ? Elles sont chaudes.
- Oui, d'accord.
Tu vis vraiment ici ?
Oui, Sam.
Je vis vraiment ici.
Tu veux me casser le moral ?
Non, non.
C'est juste que...
- Je te croyais chez Lafayette.
- C'était avant.
Tu sais qu'il a une webcam
dans sa salle de bain ?
Pas question de me faire mater
par des pervers.
Tu aurais dû me dire
que tu cherchais un appart.
Pourquoi ?
Pour monter sur ton cheval blanc
et me secourir ?
- Pourquoi tu fais ça ?
- Quoi ?
Tu transformes tout en dispute.
C'est si dur de laisser
quelqu'un être gentil avec toi ?
J'en sais rien, Sam. À ton avis,
j'ai un problème d'amour-propre ?
Ou peut-être que je sais pas
exprimer mes sentiments autrement.
- Je vais y aller.
- Du calme. Je te charriais.
- J'en ai marre d'être charrié.
- Reste.
- S'il te plaît.
- Pour quoi faire ?
Parce que je le veux.
Je ne veux pas jouer de jeu.
Je veux pas m'attacher.
Je veux quelque chose
de concret dans ma vie.
Tu crois que moi pas ?
Si on fait ça...
On le fait vraiment.
- Nom de Dieu.
- Je le prends comme un compliment.
J'en avais vraiment besoin,
on dirait.
Moi aussi. Recommençons.
- Je savais que tu reviendrais.
- Il le fallait, chérie. Désolé, je t'aime.
Moi aussi. J'ai besoin de toi.
Tellement besoin de toi. J'ai que toi.
Je crois qu'ils ont fait la paix.
- Oui.
- Oui.
Ecoute, je dois y aller.
Quoi ?
On est en plein milieu
de la nuit.
- Tara ? J'ai dit quelque chose ?
- Tu n'y es pour rien.
Je m'excuse.
On se voit au boulot, d'accord ?
C'est trop bon.
Oh, Seigneur.
Je t'aime.
Je t'aime.
Ça... Ça ne va pas ?
Salut, maman.
Je savais que tu viendrais.
Fais-le. Je le veux.