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Précédemment...
À travers cette fenêtre,
on voit un autre monde.
Un univers alternatif
identique au nôtre.
Il y a une version de nous
dans chacun.
On ne peut pas laisser Peter mourir.
Walter, Peter est mort.
Je parle de l'autre Peter.
Celui de l'autre univers.
Je suis allé dans un autre univers
et j'ai volé le fils d'un autre.
Je t'attendrai là.
- Ramenez-le-moi.
- Je vous le promets.
Accroche-toi bien, fiston.
Tu n'es pas mon père,
n'est-ce pas ?
Bien sûr que si.
Chéri, à table.
Je rentre chez moi.
Mon Dieu, Peter !
Non ! Je t'en prie !
Non ! Je t'en prie !
Mon Dieu, non !
Je t'en prie. Ne fais pas ça.
Lâche-moi ! Tu n'es pas ma mère.
Je veux rentrer chez moi.
Lâche-moi ! Tu n'es pas ma mère.
Je veux rentrer chez moi.
CENTRE D'ACCUEIL
Allez, les enfants, on commence.
C'est ça.
Fermez les yeux.
Ignorez tout sauf le son de ma voix.
Essayez de vous détendre.
Videz votre esprit.
Votre imagination peut vous
amener où vous le souhaitez.
- Qu'y a-t-il ?
- Que fera mon doudou
si on s'en va ?
Pose-le sur tes pieds
et il viendra avec nous, Nick.
Olivia, comment peux-tu te
concentrer en parlant ?
Ferme les yeux.
Concentrez-vous.
Imaginez que le monde
vous échappe.
Excusez-moi, Dr Bishop.
Votre femme est en ligne.
Dites-lui que je la rappellerai.
Elle m'a dit de vous dire
qu'elle est ici, à Jacksonville.
On est jeudi, Mlle Ashley ?
Ce jeudi, on finit plus tôt,
pas vrai ?
Je vais rentrer chez moi.
Et vous pouvez aussi.
Prenez vos sacs à dos.
Ben, le tien est dans le coin.
Jen, ne fais pas exprès
d'oublier ton violon.
Où est-il ?
Les Dodgers
jouent pour Los Angeles.
Non.
Ils jouent pour Brooklyn.
Je les ai vus.
Et la Lanterne rouge
n'est pas censée être verte.
- Je n'ai pas de gant de base-ball.
- Peter.
Tu as été très malade
pendant très longtemps.
Ça a dû te troubler
et brouiller tes souvenirs, fils.
Ne m'appelle pas comme ça.
Je ne suis pas ton fils.
- Peter...
- Tu n'es pas mon père.
Et ce n'est pas ma mère !
Tu n'es pas mon père !
- Là.
- Lâche-moi.
Tu n'es pas ma mère.
Je veux rentrer chez moi.
Tout va bien.
Là.
Il dort.
On ne peut pas continuer.
Ça le rend malade.
Quelle est l'alternative ?
La vérité ? On l'internerait.
Ces mensonges sont
une mesure temporaire.
On était censés l'avoir ramené
chez lui avant d'en arriver là.
- Ça fait six mois.
- Le ramener chez lui
n'est pas si simple.
Tu travailles, je suis ici.
- Elizabeth, cette série...
- Je suis avec lui tout le temps.
Je ne peux pas le voir
souffrir comme ça.
Et si tu concevais une machine
comme celle
- qui t'a servi à l'amener ici ?
- On en a déjà parlé.
Ce serait catastrophique.
La texture de l'univers a été
modifiée à cause de ma traversée.
- Il y a eu assez de dégâts.
- Sur lui aussi.
Il est complètement bouleversé.
Il me regarde et il ne me fait
pas confiance.
- Je suis sa mère mais quoi que...
- Elizabeth.
Tu n'es pas sa mère.
C'est un petit garçon
qui ressemble beaucoup à notre fils.
- Et on lui a sauvé la vie.
- Tu lui as sauvé la vie.
J'essaie juste
de le maintenir en vie.
Je ne veux plus lui mentir.
Je ne peux pas le protéger
s'il se méfie de moi.
Je t'en prie. Encore un peu de temps.
Je crois que les enfants sont la clé.
Ils devraient pouvoir traverser.
Quand ils le feront, ils ramèneront
Peter chez lui sain et sauf.
Il voyagera sur leurs pieds.
Accorde-moi encore un peu
de temps. S'il te plaît.
Bon sang, Olivia !
Quand je te dis d'aller au lit,
va au lit !
Ne t'enfuis pas ! Viens là.
Ramène tes fesses...
... plus jamais ça !
Je suis contente que tu aies dormi.
Tu crois que je ne sais pas
que tu n'es pas ma mère ?
- Je t'en prie...
- Tu crois que je ne le vois pas ?
Combien d'autres réponses
te faudra-t-il avant de me croire ?
On fait ça depuis deux mois.
- Je t'ai dit le nom de ton hamster.
- Tu t'es trompée.
C'est peut-être parce que tu étais
perturbé à cause de ta maladie.
Il te fait dire ça, pas vrai ?
Parce que c'est lui qui m'a enlevé.
Enlevé d'où ?
De l'autre monde au fond du lac.
- Mon ange.
- Je sais que j'ai l'air fou.
Mais je ne le suis pas.
D'accord ?
Je ne suis pas fou.
Écoute...
Allons faire un tour, aujourd'hui.
Allons prendre l'air.
Vous avez grise mine,
ce n'est pas une couleur de peau.
Une autre nuit blanche ?
Oui, il faut croire.
Je n'ai pas terminé.
Je veux organiser les données...
C'est inutile.
J'ai autre chose en tête.
Je veux séparer les enfants.
- Faire des tests indépendants.
- Dans quel ordre ?
Que fait-elle à l'intérieur ?
Elle n'a pas bien dormi non plus.
Olivia, pourquoi ne vas-tu pas jouer
dehors avec les autres ?
Qu'as-tu à l'œil ?
Tu as dit à Ashley
que tu étais tombée.
En courant dans ma maison.
Tu peux me faire confiance.
- Si quelqu'un te fait du mal...
- Je suis tombée.
Je suis tombée.
C'est tout.
Je peux ?
Pourquoi as-tu dessiné ça ?
Tu l'as vu dans un livre ?
Où, alors ?
Hier soir ?
Quand tu es tombée ?
Les tulipes ne poussent
généralement pas par ici.
Que font-elles là, alors ?
Un professeur regrettait
leur absence.
Il a donc inventé une tulipe
qui pousserait dans ce climat.
Grâce à son cerveau
et à son imagination,
il a transformé le monde
comme il le souhaitait.
Comment changerais-tu le monde,
si tu pouvais ?
Que souhaiterais-tu ?
Je ne ferais pas pousser
de stupides fleurs.
Que ferais-tu ?
Je rentrerais chez moi.
Encore quelques courses
et je te réserve une surprise.
Tu me promets de ne pas t'enfuir ?
O.K. Va choisir un jouet.
Vas-y.
C'est un jeu étrange.
Comment ça s'appelle ?
Ça s'appelle "Joute".
Sa traversée a dû être déclenchée
par une réaction émotionnelle
extrême.
- Son coquard ?
- Il faut donc
concevoir une série d'expériences
- sur la souplesse émotionnelle.
- Salut.
Je voulais montrer à Peter
où tu travailles.
Regarde cet avion. C'est
un DC-3, c'est ça ?
La captivante Olivia Dunham captive.
Peter, j'allais manger un bout.
Tu veux quelque chose ?
- Vas-y, Peter.
- D'accord.
Allons-y.
Il y a eu une avancée prometteuse.
Je crois que la jeune Olivia
a traversé.
- Si c'est le cas...
- Elle ramènera Peter chez lui.
Je savais que tu y arriverais.
On doit encore déterminer
comment elle y arrive
mais on y est presque.
SUJET 13
William, aide-moi.
MARCHE
VEILLE
J'ai des raisons de croire
que le sujet 13, Olivia,
a réussi à traverser
de l'autre côté.
Je crois que la jeune Olivia
a besoin d'être dans une sorte
d'état émotionnel intense
pour avoir accès à sa faculté.
Je compile des enregistrements
sur mon nouveau Betamax.
Tu pourras peut-être voir
quelque chose que je ne vois pas.
Tu es à l'aise ?
- Ça va.
- Ces câbles
me montreront comment
tu réagis à ces tests.
Série de tests Alpha.
Je surveillerai les organes vitaux,
les ondes thêta...
... néocortex stable.
C'est bon ?
Voilà.
Tu t'en sors très bien.
Ces quatre frères sont devenus
de grands guerriers.
Mais ils étaient très spéciaux
car ils avaient le pouvoir
de se métamorphoser.
Métamorphoser ?
Il pouvait se transformer en faucon
pour surveiller les envahisseurs
depuis le ciel.
... en guépard et...
... le feu d'un dragon.
Réaction minimale à la joie.
... les rythmes augmentent
légèrement mais pas assez.
- Je peux arrêter ?
- Pas encore, tu dois continuer.
... plus longtemps.
Tu t'en sors très bien.
Rythme cardiaque de 140 pulsations
par minute, 30 minutes...
Pas de réaction à l'état d'euphorie.
- Ça ne va pas.
- Essaie.
Regarde chaque pièce attentivement.
Non, tu dois recommencer.
Allez.
- Ça ne va pas, Dr Walter.
- Essaie.
Plus vite.
Allez.
C'est faux. C'est faux.
C'est faux, concentre-toi, Olivia !
Non ! J'arrête de travailler
là-dessus !
Activité minimale
dans le néocortex stable.
Ce n'est pas la colère.
La solitude n'est pas la réponse
non plus.
Peut-être la peur.
... te montrer un film.
C'est l'un de mes préférés.
Les dents de la mer.
Ça fait un peu peur
mais tu pourras le supporter.
Je suis désolée.
Ça ne fait rien.
- Prêts à démarrer le film ?
- Non.
Non. Faisons une petite pause.
On va t'enlever ça.
Tu n'en as pas besoin.
J'ai commencé à réaliser, William,
que la peur n'était pas la réponse.
Walter ? Laissez-moi sortir !
Je vous en prie, faites-moi sortir.
Il n'y a personne ici.
Qui est là ? Il y a quelqu'un ?
En approche du bâtiment,
demande l'autorisation d'amarrer.
Va chercher ton manteau, tu veux ?
Je ne crois pas qu'Olive
ait aimé la blague.
Je suppose que non. Voilà.
Va attendre avec les enfants.
- Dr Bishop...
- Une minute, Ashley.
On est clairement sur la bonne piste.
La partie de son cerveau
qui entraîne ça
doit être celle qui lui permet
de traverser.
- Mais quelque chose m'échappe.
- On a un autre problème.
Mets ton sac à dos.
Bonsoir.
Ashley, que se passe-t-il ?
Il y a eu un petit incendie
mais c'est sous contrôle.
L'un des enfants a disparu.
Une fille, Olivia Dunham.
Votre mari la cherche.
- Tout va s'arranger.
- D'accord.
Merci.
Peter, viens avec moi.
Tu veux bien m'attendre ici
une minute ?
C'est bien. Je reviens
dans une seconde.
- Vous l'avez trouvée ?
- Non, pas encore.
Il est écrit que tu crois qu'Olivia
est battue par son beau-père.
"William, je crois
que l'environnement idéal
pour une transition
vers l'autre univers est chez elle.
La combinaison unique amour-terreur
stimule une réaction corticale."
Ce sont des notes.
Mais oui.
La combinaison unique
entre l'amour et la terreur stimule
une réaction corticale
qui peut être la clé pour traverser.
Et si elle n'est pas autorisée
à rentrer chez elle
pour restimuler les trajectoires...
Tu veux dire être terrorisée.
Je pourrais mettre des années
à simuler cet état artificiellement.
Tu disais que c'était juste
une théorie.
Il doit y avoir un autre moyen.
Et s'il n'y en a pas ?
Il ne s'agit plus uniquement
de Peter et de nous.
Ne vois-tu pas ce que j'ai fait ?
Je me suis introduit chez eux
et j'ai enlevé leur enfant.
Et si on ne leur rend pas,
ils comprendront
et ils viendront le chercher,
nous chercher. Je le sais.
Parce que c'est ce que je ferais.
Tu en sacrifierais un pour un autre.
Olivia contre Peter.
Non.
Mais pour des milliers d'autres ?
Ou des millions ?
Il faudrait y réfléchir.
Désolée. Je cherchais Peter.
Il n'a jamais goûté ces M&M's.
Il est près des casiers.
Non, je viens de regarder.
Il...
Peter Bishop a disparu
depuis six mois
mais les autorités
n'ont toujours pas de pistes.
Le monde entier compatit
avec Walter Bishop
et son épouse dévouée
alors que la nation
est horrifiée par l'enlèvement
de leur fils.
Le Dr Bishop, architecte
du dispositif de défense
qui protège notre nation,
et sa femme ont...
Ça ne te fait aucun bien.
N'éteins pas maintenant. Ils allaient
dire à quel point c'est ironique
que le tsar de la sécurité n'ait pas
réussi à protéger son propre fils.
Je suis sérieuse, tu ne peux pas
continuer à faire ça.
Tu ne peux pas continuer
à boire pour oublier.
Tu as une meilleure suggestion ?
Pas ça, en tout cas.
Dois-je laisser tomber mon fils ?
Comme la police semble l'avoir fait.
C'est presque prêt.
Je n'ai pas faim.
D'accord. Il faut quand même
que tu manges.
Tu dois te mettre quelque chose
dans le ventre
pour absorber tout cet alcool.
Tu disais
qu'il portait un pull beige.
L'homme qui a enlevé mon fils.
Il portait un pull beige ?
Pas un costume comme moi.
- Ne fais pas ça.
- Quel était le son de sa voix ?
J'ai une théorie. La chirurgie.
Les chirurgiens
sont capables d'une telle prouesse
mais la voix...
Ce serait plus complexe.
Tu sais quoi ? C'était peut-être
de la chirurgie esthétique.
Ou un extraterrestre
pouvant changer de forme.
On a pris en compte
toutes tes théories
mais aucune
ne nous a ramené notre fils.
C'est arrivé. C'est juste arrivé.
Et c'est inexplicable.
Rien n'est inexplicable.
Les êtres primitifs voyaient
la science comme une magie.
Il s'est passé quelque chose ici
et il faut se répéter
la scène pour trouver
ce qui nous échappe.
En quoi ce sera différent ?
On ne sait pas.
Repensons-y.
C'est fait. J'y ai repensé.
J'ai ressassé tout ça
encore et encore.
J'ai raconté à douze policiers
tous les détails dont je me souviens.
J'ai fait de l'hypnothérapie
pour essayer de me souvenir.
Je sais.
Et je te crois.
Sur tout.
Mais on a dû négliger un point.
Il y a une explication.
Tu travailles toute la semaine
en Floride
et quand tu reviens, on fait ça.
Ce n'est plus un mariage.
C'est une routine.
Je t'en prie. Encore une fois.
C'est mon fils.
Je ne peux pas le perdre.
Je suis désolé, mon amour.
Je sais que je ne peux pas continuer.
Mais...
C'est impossible.
Il n'est plus là.
Je sais.
Je sais, Walter.
Je passe chaque instant
à imaginer où il est,
ce qu'il fait.
Et je prie pour qu'il soit
en sécurité, où qu'il soit.
Que quelqu'un
prenne bien soin de lui.
Et qu'un jour, par miracle,
je puisse le revoir.
Mais en attendant ce miracle,
je ne peux pas craquer.
Je dois être là pour lui.
On doit être là pour lui.
Mais on n'y arrivera pas.
On est au bord du gouffre.
Notre mariage. Ça nous détruit.
Et je ne peux pas laisser faire ça.
J'ai besoin de toi.
J'ai perdu Peter,
je ne supporterai pas
de te perdre.
Ne va pas travailler demain.
Reste à la maison cette semaine.
Oublie le labo et la Floride.
Remettons de l'ordre
dans notre mariage.
Bienvenue, monsieur.
Bonjour, Dr Bishop.
Bonjour.
Dr Bishop, il fait presque nuit
et on n'a aucun signe d'eux.
J'ai trouvé ça. C'est à Olivia.
Comment m'as-tu trouvée ?
Les tulipes ne poussent
généralement pas ici.
Mais
comment savais-tu
que je viendrais là ?
C'est le seul dessin
qui avait l'air ***.
Je m'appelle Peter.
Et moi Olivia.
Non.
Fais attention.
Je n'ai pas peur.
Que s'est-il passé ?
C'est mon beau-père qui a fait ça.
Tout le monde te cherche.
J'ai foiré.
Il va me renvoyer chez moi.
Qui ?
Dr Walter.
Tu lui as dit ?
À Walter, que ton père te frappait ?
Je crois qu'il ne ferait rien.
Ma...
Ma mère m'a dit qu'il faut
imaginer les choses qu'on souhaite.
Ensuite, on peut essayer
de les changer.
Tu lui fais confiance ?
À Walter ?
Tu devrais lui dire.
Il faut bien tenter
quelque chose, non ?
Je crois que je me suis refroidie.
Tu l'as imaginé ?
On ne l'a pas vue depuis 17 h.
Il a commencé à faire nuit.
Walter et Olivia se connaissent ?
Non. Il n'est pas d'ici.
Il ne connaît pas le coin.
Regardez ! Ils sont revenus !
Où étais-tu ?
Mon Dieu !
Mon Dieu ! Tu vas bien ?
Viens, rentrons.
- S'il te plaît.
- D'accord.
O.K. Merci.
Allons-y.
Viens.
Ton beau-père arrive.
On était tous très inquiets.
Qu'est-ce qui t'a pris ?
Je veux voir Dr Walter.
Tu le verras demain...
Non ! Je dois le voir maintenant.
Tu ne peux pas le voir maintenant.
Il est... Olivia.
Mon beau-père a fait ça.
Il me bat.
C'est à ce moment
que je suis allée de l'autre côté.
Regardez.
C'est là que j'ai vu les dirigeables.
Comme vous aviez dit,
ils étaient dans le ciel
dans l'autre univers.
Pouvez-vous l'empêcher
de me frapper ?
Je vous en prie.
Qu'est-ce qui ne va pas ?
Je suis désolé, Dr Bishop.
J'espère que la princesse
n'a pas causé trop d'ennuis.
Aucun.
Viens. J'étais très inquiet.
Rentrons à la maison.
Avant de partir,
je veux que vous compreniez
que cette fille
est très spéciale pour moi.
S'il lui arrivait du mal,
si quelque chose l'effrayait
ou la rendait mal à l'aise,
je n'hésiterais pas à appeler
les services sociaux.
J'ai d'ailleurs des amis
au gouvernement
qui veilleraient à ce que vous soyez
confronté à de gros ennuis.
Vous me comprenez ?
Oui.
Rentre chez toi et repose-toi.
Et...
On essaiera de trouver
une autre solution demain.
D'accord ?
Je suis désolé.
Quand j'ai fugué,
je suis désolé de t'avoir fait peur.
Peter, ça...
Je ne rentrerai jamais.
Pas vrai ?
Écoute-moi.
Parfois, le monde qu'on a
n'est pas celui qu'on veut.
Mais notre cœur et notre imagination
peuvent nous aider.
Je vais te promettre une chose.
Je serai la meilleure mère possible.
Je prendrai soin de toi.
Je te protègerai.
Et je ne laisserai jamais
personne t'enlever.
Personne. Jamais.
Mais tu n'es pas elle.
Pas vrai ?
Tu n'es pas ma vraie mère.
Tu as été malade.
Tu as été très malade
pendant très longtemps.
Et ça t'a perturbé.
Je suis ta mère. Bien sûr que oui.
Allez,
va te laver les mains
pour le dîner, d'accord ?
Maman.
Allô ?
Elizabeth, c'est moi.
Je sais où est notre fils.
Je sais où on a emmené Peter.
[French]