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Quand j'avais 19 ans,
j'ai révolutionné le baseball professionnel.
Tout fan de baseball va adorer ça.
Fin de la dernière manche,
2 retraits, bases pleines,
Atlanta fait appel
à la zone d'entraînement
et fait entrer le débutant, Kenny Powers.
Il n'a jamais joué et il est face
au champion, Eddie Friarson.
Les bases sont pleines.
Il fait signe que non.
Il est prêt.
Trois, deux, lancer. Éliminé !
Vous dégagez !
Kenny Powers a réussi. Atlanta gagne !
Écoutez la foule !
On m'avait donné les clés du royaume.
Des contrats de plusieurs millions de dollars.
Des contrats de pub.
Tout le monde voulait une part du gâteau.
Vous dégagez !
Vous dégagez !
Juste un esprit de vainqueur
et mon bras : un putain de canon.
Mais parfois, quand vient le tonnerre,
on se perd dans la tempête.
J'en ai marre de porter tout le poids.
Les coachs ne me donnent pas
les moyens de gagner.
Atlanta, tu dégages, bordel.
Kenny Powers est libre.
On va se bourrer la gueule ?
Envoie le blé, salope.
Superstar!
Qu'en dites-vous de jouer
pour New York ?
Vous voulez dire Juif York ?
Putain, c'est top.
Les blacks de Baltimore, ça va.
Comparé à ces tapettes
que vous avez à San Francisco.
Et un vrai champion,
face à son heure la plus sombre,
fera tout pour retrouver la gloire.
Des commentaires sur les accusations ?
Je ne prends pas de stéroïdes !
Un homme se bat et se bat,
encore et encore.
Car la reddition, c'est pour les mauviettes.
Kenny Powers,
une carrière autrefois prometteuse.
Sur laquelle le soleil se couche.
Non, mec. Allez, enculé.
Une putain de balle rapide.
2 balles, 2 prises. Un joueur
sur la 3e, un retrait dans la 8e manche.
MacWorthy attend.
Une longue chandelle, qui va très loin.
C'est la fin d'une carrière.
Et Powers balance son gant.
Tu dégages !
Tu dégages !
Et je ne suis pas une mauviette.
Je suis
un putain de champion.
Écrivez votre nom en haut à droite,
puis votre date de naissance
et votre numéro de sécurité sociale.
Remplissez tout le formulaire.
Ensuite, remettez-moi le formulaire.
Bienvenue dans le comté de Shelby
pour votre nouvelle carrière passionnante
en tant que professeur remplaçant.
Tu ne croiras jamais qui est assis devant moi.
Ce salaud de Kenny Powers.
Sans blague. C'est lui.
Non. Putain, non. Il est amoché.
On dirait un gros trou du cul.
Kenny Powers !
Bordel, je savais que c'était toi.
Putain, ralentis.
Marcus Shank.
Tu t'es tapé ma demi-sœur au lycée.
Qu'est-ce que tu fous ici, mec ?
KENNY POWERS
Passe-moi une tartine, frangin.
- Tiens.
- Merci.
Tu as reçu notre carte de Noël, cette année ?
Je crois. Je reçois plein de lettres de fans.
Ça fait beaucoup de lecture.
Mais oui, je crois.
Vous avez reçu la cabine de bronzage ?
- Celle que t'as envoyée il y a trois ans ?
- Trois ans ?
Bon, mais c'est une cabine de bronzage...
Vous vous tapez dessus
avec les gamins du quartier ?
Quand on était gosses, on bottait le cul
de ces attardés du quartier.
C'était génial. Il était impitoyable.
Maintenant il a une famille et un beau polo.
On apprend à nos enfants
à ne pas se moquer des plus faibles.
Mike le Mongole. C'était ça ?
Tu lui éclatais la tête avec un bâton.
On va un peu surveiller notre langage,
d'accord ?
J'hallucine que t'aies trois gosses.
Je me souviens pas de celui-là.
- Le blondinet, là.
- On en a trois.
Trois superbes jeunes hommes.
Made in Powers.
La plus jeune est une fille.
Ça, c'est sûr.
Elle s'appelle Rose.
Comme Kate Winslet dans Titanic.
Vous l'avez appelée Rose
à cause de Titanic ?
C'est le film préféré de Cassie.
Tu te fous de ma gueule.
Et lui, il s'appelle Shrek, bordel ?
Non, hein ? D'accord.
Putain, elle est froide.
Merci de m'héberger. C'est sympa.
Pas de quoi.
Kenny, on se demandait justement,
combien de temps tu prévois
- de rester ici ?
- On ?
C'est pas comme ça.
Faut que je te le répète ?
Gatorade veut sa part. J'ai le fisc au cul.
Je dois trouver un boulot
pour me renflouer, bordel.
Laisse-moi un peu respirer.
Le temps d'avoir un peu d'argent
de poche et ça ira. D'accord ?
Combien de temps ?
- Tu veux savoir ?
- Oui.
Quatre putain d'années.
On est frères. Tu veux une date ?
Eh bien...
Je me demandais
dans combien de temps tu...
Je quoi ?
- Tu vas te bouger le cul.
- Je déconne.
Moi non.
D'accord.
Je vais bien. Je vais bien.
Imperturbable, la victoire
dépendait de moi.
Comme dans la vie,
toutes mes réussites dépendent de moi.
C'est moi qui ai la balle.
C'est moi qui peux la lancer le plus vite.
C'est pour ça que je suis meilleur
que tout le monde.
Embrassez mon cul et sucez ma bite,
vous tous.
C'est la fin de la cassette n° 3.
Vous écoutez le livre audio
de Tu dégages, je débarque,
par Kenny Powers.
Raconté par Kenny Powers.
Il a dessiné un pentagramme en forme de pénis.
C'est un vrai malade, Mme Brady.
Je suis diplômée en arts, pas en psycho.
Je ne sais pas quoi lui dire.
April.
April !
Je rigole, c'est moi.
Je reconnais ton parfum.
Tu sens mon essence ?
- C'est un territoire connu ?
- Contente de te voir.
Je vais devoir changer de pantalon.
Je déconne. J'ai pas éjaculé.
Ça m'a surprise
d'apprendre que tu revenais.
Tu sais,
je suis en rééducation pour l'épaule.
J'essaie de me remettre en forme, bordel.
Si tu crois que je vais sortir avec toi
après tout ce temps,
t'as perdu la tête, mon pauvre.
T'as pas changé.
On a toujours cette alchimie
- entre nous, on se taquine.
- Kenny Powers dans mon école ?
C'est un plaisir de vous rencontrer.
Je suis un fan.
Terrence Cutler, le principal.
Le grand patron.
Quand j'ai appris
que vous seriez remplaçant,
j'ai failli perdre la tête.
Tant mieux pour vous.
Vous devez savoir quelque chose, Kenny.
Vous n'êtes pas le seul athlète du lycée.
Je m'entraîne en ce moment au triathlon,
donc je cours, je pédale et je nage souvent.
Vous connaissez bien ça.
À vrai dire, non. Je fais du vrai sport.
J'essaie pas d'être
un champion de l'entraînement.
- Quel enculé !
- Ce type est hilarant.
- Hilarant.
- Oui.
Venez. Je vais vous montrer
où vous travaillerez.
Commencez la paperasse, hein ?
Je vais rattraper le temps perdu avec April.
Vous connaissez April ?
- On était dans le même lycée.
- On sortait ensemble.
Vous sortiez ensemble ?
April, tu ne me l'as jamais dit.
- Eh bien...
- C'est trop cool !
C'est encore trop tôt pour être sûr,
mais la flamme semble toujours là.
- Ciel.
- Je gère.
Ce n'est pas drôle.
- C'est...
- Vous êtes hilarant !
J'ai oublié de te dire. Je suis fiancée.
Foutaises. T'es fiancée ? C'est ça. À qui ?
- À moi.
- Oui.
On est fiancés.
Le 11 mai, retenez la date,
car Kenny Powers sera à mon mariage.
Vous pourrez lancer le bouquet.
Ça roule ?
Je suis Kenny Powers,
votre professeur de sports
jusqu'à ce que M. Booth revienne.
Oui, je suis connu.
C'est ça, c'est dingue.
Bon, je voudrais répondre à vos questions.
C'est le moment d'en poser.
- Toi. Le colosse.
- Est-ce qu'on doit courir ?
Je parle de moi.
Des questions personnelles sur moi,
la superstar.
Tu as l'opportunité
d'être avec une icône américaine
et tu préfères parler de course ?
À qui ? Qui a une question sur moi ? Toi.
Sous stéroïdes, vos boules ont rétréci ?
Très drôle.
Et si je te montrais mes boules pour voir ?
Non, pour info, j'ai des boules normales.
Prochaine question.
Vous avez fait de la prison ?
Non, une cure.
- Vous étiez blessé ?
- Non.
Coach Booth va faire une cure
après son opération.
D'accord. Oui, je me suis blessé.
Je me suis blessé au nez.
Allez, encore une. Le timide.
Mon père dit que vous avez détruit le baseball.
Je peux déjà dire que je ne t'aime pas.
Et je t'aimerai pas peu importe le nombre
d'abdos et de pompes que tu feras.
Si quelqu'un veut s'en prendre
à un élève, visez-le,
car je regarderai pas.
C'était le pire rencard de ma vie.
- Voilà pourquoi je ne bois pas.
- Et pourquoi je t'aime.
Désolé de vous interrompre,
mais deux gamins violent une sixième.
- Mon Dieu ! Qui ?
- Un viol.
- Kenny. Où ?
- Je plaisante.
- Je peux m'incruster ?
- Bien sûr.
Vous ne connaissez pas tout le monde.
Mlle Buchanon si, bien sûr.
Voici M. Nesbitt, notre professeur de théâtre.
Mme Jones, professeur d'anglais
et M. Janowski, de musique.
On se connaît déjà aussi.
- Vraiment ?
- Oui, c'est moi, Stevie.
Stevie Janowski.
On était au lycée ensemble.
- Spécialiste du tambour.
- C'est quoi ce bordel ?
Je dirigeais la fanfare.
Je portais une cape en 1re.
Désolé. Rien.
J'ai beaucoup de souvenirs
et parfois il faut jeter les petits souvenirs
pour faire de la place aux grands.
Mais parfois quand on essaie,
on croit que les petits sont partis mais non.
Ils sont là, à essayer
de reprendre au même point.
Peu importe s'il y a de nouveaux
souvenirs qui barrent la route.
Personnellement,
je dé*** quand ça se produit.
Bon, récapitulons.
Je vais payer pour une pipe
et pour une putain de chambre d'hôtel ?
C'est trop d'argent foutu en l'air pour rien.
Tu peux venir et me faire une pipe ici.
Celle-là est vide.
- Tu peux la prendre.
- Merci.
Et je peux porter le masque de Scream ?
Par derrière ?
Allô ?
Cassie.
Ton portable déconne.
C'est fou comme être dans le vrai monde,
avoir un vrai boulot,
sortir de la maison, ça épuise.
- C'est épuisant.
- Oui.
Si tu pouvais ranger ton coin,
- ce serait sympa.
- Pas de souci.
Je peux te poser une question ?
Hypothétique.
Quand tu étais fiancée à Dustin,
si quelqu'un t'avait invitée à sortir,
t'aurais dit quoi ?
J'étais enceinte quand il m'a demandé
en mariage donc...
Oui, qui voudrait se taper ça ?
Bon, imaginons que t'étais pas en cloque,
que t'étais normale.
Et un type t'invite à sortir.
Eh bien...
Je pense que je dirais non.
C'est le vrai amour.
Quand un cœur est en connexion
avec un autre,
c'est magique.
- J'espère qu'un jour tu...
- Putain.
Non ! Descends !
Enlève ton cul de là !
Sors de là, Madonna !
- Ne parle pas comme ça à mon fils !
- Sors de là.
Il salope mon guidon
avec son chocolat sur les mains.
- Quoi ?
- Wayne était sur le jet-ski.
- C'est pour ça que tu brailles ?
- Je continuerai.
Ce jet-ski n'est pas un jouet !
- Si.
- T'imagines
s'il avait accéléré ?
Il l'aurait bousillé.
Si t'as besoin de thunes, vends-le.
Je te dis pas
ce que tu dois faire de ton argent, moi.
Et ne me dévisage pas,
salope de pratiquante...
- Kenny !
- Je regrette sur le champ.
C'était horrible de dire ça.
Mais je suis Kenny Powers !
Et mon comportement m'énerve beaucoup !
J'ai du mal à exprimer mes émotions
et je peux pas arrêter d'hurler !
Je suis confus, je ne veux pas t'offenser, Wayne.
Tu m'as cassé les couilles,
mais je suis très énervé ! Alors je vais partir.
J'arrêterai pas de hurler
sinon j'aurai perdu la bataille.
Laissez une clé sous le paillasson,
je vous aime tous.
- Au revoir !
- Où vas-tu ?
Je vais au Sha-Booms !
Je te connais.
Je t'ai vu à la télé.
C'est rare que des stars viennent ici.
Les stars ça me fait avoir, comment dire ?
La chatte légèrement en feu.
C'est une façon de le dire.
Non, Tracy. Dégage. Dégage d'ici.
Va te faire, Clegg. Je discute.
En plus, j'ai besoin de tendresse.
T'as surtout besoin de soigner ton ***ès.
Dégage. Sors d'ici !
Allez ! Dégage !
D'accord, c'est sympa.
Powers, viens dans mon bureau.
Allons sniffer.
Pas trop tôt, enfoiré.
C'était ça, la fac pour moi,
la tournée des États-Unis avec Widespread.
Je connais pas trop.
J'ai jamais accroché.
Je te graverai des trucs, les meilleurs tubes.
Cool. J'adore les CD.
Putain, je deviens fou, ici.
Je m'attendais à m'éclater.
Je me fais chier comme un rat.
C'est génial de te revoir.
On est ici, mais on est libres.
- Libres.
- Pour de bon.
April Buchanon travaille à...
- April Les Obus ?
- Oui.
Elle est fiancée au principal.
- Cette enflure qui veut être moi.
- Cette nana est insignifiante.
- Exact.
- Comme un gros pare-chocs
sur une épave.
Alors, Kenny, ça vous plaît de travailler ici ?
C'est génial.
Je vous ai convoqué pour une affaire sérieuse.
Assez triste.
Coach Booth est mort ce matin.
Il semblerait
qu'il ait pris trop de calmants.
Merde. On peut en mourir ?
Je sais que vous êtes un joueur disponible,
mais puisque coach Booth
ne reviendra pas, je me demandais
si vous vouliez passer à plein temps.
J'aimerais vous compter parmi nous.
Du moins pour cette année.
Les gosses pourraient tirer profit
d'avoir un athlète comme vous
et ce serait bien pour vous aussi.
Assurance maladie, retraite
et dans quelques années,
vous serez titularisé.
On trouve peu de joueurs titularisés.
Réfléchissez-y.
Je ne veux pas une réponse tout de suite.
- Un jus de fruit ?
- Non, je suis hétéro.
J'ai dépucelé April.
Pardon ?
J'ai dit : "Je ne veux pas de jus de fruit."
Les gens me demandent :
"Vous êtes une star,
avez-vous déjà payé pour coucher ?"
Et la réponse est oui.
Plusieurs fois, en fait.
Et c'est plutôt cool.
On peut tout négocier.
Et parfois, même faire des trucs
qu'on avait pas accepté de payer, ça passe.
Les relations ?
J'en connais un rayon.
Demandez à ma 2e ex-femme, Tina.
C'était une strip-teaseuse.
Si Montel Williams
l'ouvre encore, il peut aller se faire foutre.
J'ai pas été poursuivi.
Je crois que c'est M. Powers.
- Le voilà.
- Oui.
On m'a traité de xénophobe.
Mais c'est faux.
L'Amérique est le meilleur pays
et tous les autres sont moins bien.
C'était du patriotisme, autrefois.
- C'est quoi ?
- C'est Kenny.
Comment tu le sais ?
Je le sais.
Je sais que tu te dois d'aider ta famille
dans le besoin,
mais on ne pourrait pas le tuer ?
Je suis le frère aîné.
Non, je peux pas le tuer,
mais je peux lui botter le cul.
On réveille le quartier, ce soir, hein ?
Enflammer cette putain de maison.
- Qu'est-ce que tu fous ?
- Je suis une putain d'icône.
- Tu bousilles mon mur.
- J'emmerde ton mur.
Dieu se fout de moi. L'amour de ma vie
veut pas coucher avec moi,
parce qu'elle va se marier avec une tapette.
Mon boulot, c'est d'apprendre
à une bande de morveux
à faire leurs lacets !
C'est moi, Dustin, prends une photo.
Les dernières années ont été dures.
Mais ressaisis-toi.
Tu dois vivre avec des gens normaux ?
Et alors ? C'est pas la mort.
Désolé, la vie ici n'est pas aussi glamour,
mais tu ne peux pas agir comme un bébé.
Avant j'aimais passer du temps avec toi,
mais plus maintenant.
Et c'est triste, bordel.
Tu as mis le doigt dessus.
Dans le mille.
- Je dois retrouver le top niveau.
- Tu dois arrêter de jouer au con.
Je dois me rappeler que je suis un gagnant.
Que je suis le meilleur.
- C'est pas du tout ce que je dis.
- Je suis invincible.
S'ils ont oublié qui je suis,
je vais le leur rappeler.
Il est temps que je rappelle
à tout le monde qui est Kenny Powers !
Ça suffit, bordel.
Ne sois pas triste, frangin.
C'est moi. Ton frère.
Tu m'as aidé à voir la lumière.
À mon tour de t'aider.
Tu vois ce jet-ski ?
Je le vends. Je vends le jet-ski.
- Foutaises.
- Non. Ce jet-ski est un jouet,
une distraction.
Et Kenny Powers n'a pas besoin de ça.
Il doit se concentrer, pigé ?
Et ça peut vous aider à payer les factures.
Kenny Powers est de retour !
METTEZ-LEUR UNE RACLÉE
Désolé pour cette annonce matinale.
Le comité Hog Farm
tiendra une réunion après les cours.
- L'argent du livre d'or...
- Dégage.
Dégage, ducon.
Ça marche ?
J'appuie sur le putain de bouton ?
On m'entend ?
Bonjour l'école, vous m'entendez ?
Bonjour les élèves,
les professeurs, le personnel
de la cantine, les concierges.
Ici Kenny Powers,
joueur professionnel de baseball.
J'ai un truc à dire.
Beaucoup de vous, bande d'enfoirés,
pensent savoir qui je suis.
Je viens vous dire
que vous en savez foutre rien.
Dans la vie de tout homme
vient un moment où il doit
se regarder dans un miroir
et décider qui il est vraiment.
J'en suis là et j'ai décidé
que Kenny Powers était un homme.
Kenny Powers est un athlète.
Kenny Powers est un amant.
Mais ce qu'il est par-dessus tout,
enfin ce que Kenny Powers est,
c'est un putain de champion.
Et un champion n'abandonne jamais, bordel.
Un vrai champion
affronte les ennemis et les vainc.
Bien. On devrait peut-être...
Et je suis ici aujourd'hui
pour vous annoncer
que Kenny Powers accepte officiellement
son poste de professeur d'éducation physique
ici au collège Jefferson Davis.
Jusqu'à ce qu'on me rappelle sur le terrain.
Alors en avant l'enseignement !
- Je file !
- Bien.
Du calme. C'était M. Powers utilisant
un langage qu'on ne doit jamais utiliser.
Le spectacle est terminé.
Au travail.
- Mlle Buchanon ?
- Oui.
Où va ce type ?
Les cours sont pas finis.
Va te faire foutre, Kenny !
Sac à merde !