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Je m’appelle Jason Bélanger et je travaille pour le Morrey Auto Group. Je gère la division vitrière à Coquitlam, Colombie-Britannique.
J’ai commencé comme mécanicien.
J’aimais réparer les véhicules, mais je me suis rendu compte que je ne voulais pas rester sous des véhicules à enlever des boîtes de vitesses
et à réparer des freins toute la journée, chaque jour. Alors j’ai considéré les vitres automobiles, ce qui me permettait toujours de travailler avec les véhicules.
Je ne me salis pas autant et je n’ai pas besoin d’avoir 40 000$ en outils comme un mécanicien, alors je préfère travailler en vitre automobile.
Ce que je fais pour Morrey Auto Group, c’est de fixer les rendez-vous et de commander la vitre pour les véhicules des clients.
Une fois que l’horaire est déterminé, je m’en vais poser les pare-brise.
Un des désavantages dans mon travail, c’est lorsque les compagnies d’assurance ne remplissent pas bien les formulaires. Ils n’indiquent pas les bonnes pièces.
Nous allons changer le pare-brise d’une Pathfinder Nissan cet après-midi pour vous montrer un peu comment le remplacement des vitres automobiles se fait.
Chaque véhicule est différent.
Il faut commencer par enlever les moulures, enlever le pare-brise à partir du bas, découper le pare-brise, enlever toute la colle,
enlever la rouille ou réparer tout dommage qui s’y trouve, puis il faut ajouter de la nouvelle colle, poser le pare-brise de nouveau et ensuite toutes les moulures.
Je dois être créatif dans mon travail parce qu’avec les nouvelles techniques d’installation,
il faut enlever la vitre du véhicule pour qu’il puisse être réparé, surtout lorsqu’on travaille avec les ateliers de réparation de carrosserie.
Mais lorsque la façon de monter les choses change, il faut trouver une nouvelle façon intéressante d’enlever la vitre sans l’endommager
pour qu’on puisse la poser de nouveau après que le véhicule est réparé.
Mon poste me pose toujours des défis. Les autos changent tout le temps.
Chaque année, il faut apprendre quelque chose de nouveau, alors c’est une courbe d’apprentissage continue.
Les autos que j’ai réparées il y a dix ans sont complètement différentes de celles que je répare aujourd’hui.
Les outils changent, les techniques changent, alors on apprend toujours. Ce n’est pas un emploi ennuyeux, il y a toujours du neuf.
Pour remplacer le pare-brise typique, il faut de 45 à 90 minutes, selon le véhicule.
Pour travailler comme vitrier automobile, il faut avoir un penchant pour la mécanique, il faut comprendre les maths jusqu’à un certain point.
Pas besoin de calcul différentiel et intégral, mais de physique, oui, car les colles qu’on utilise doivent durcir avant qu’on puisse conduire le véhicule.
Il faut juste avoir un penchant pour la mécanique et aimer les autos.
Dans mon travail, j’enseigne aux autres.
J’ai un apprenti à qui j’enseigne chaque jour pour les quatre prochaines années et après ça, il sera capable de faire le même travail que je fais à présent.
En ce qui concerne les études, l’idéal serait d’obtenir son diplôme de douzième année et ensuite de commencer à travailler pour un vitrier,
de commencer son apprentissage, qui dure quatre ans, et ensuite de suivre ses derniers cours avant que l’apprentissage soit terminé.
Dépendant d’où on habite, un collège communautaire ou une université peut offrir le cours de formation de six semaines,
ce qui est la plus grande partie du programme de vitrier automobile.
Mon milieu de travail est très grand et ouvert. Je peux travailler partout sur le continent.
J’ai le choix de travailler dans des ateliers, en plein air, dans des parcs, là où je dois rencontrer le client,
alors j’ai un très bon milieu de travail car je ne suis jamais au même endroit et je suis toujours en quelque part de différent chaque jour.
Il y a beaucoup de responsabilités comme vitrier-poseur. La vitre automobile doit être installée correctement.
Si le véhicule n’est pas bien réparé et qu’il est impliqué dans un accident, le pare-brise peut s’envoler et les gens peuvent se faire blesser.
Alors je dois m’assurer de bien faire mon travail chaque fois.
Je suis également responsable de l’administration et je dois aussi veiller à ce que les compagnies d’assurance soient satisfaites de mon travail.
Je dois donner suite à tout ce que je fais.
J’apprécie mon emploi parce que ça me fait plaisir d’aider les autres. Je ne suis pas dans une industrie où je vais faire de la peine aux gens.
Je vais toujours réparer des choses pour eux alors j’éprouve la satisfaction d’avoir réalisé quelque chose. Chaque travail est bien fait et le client est heureux.