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C'est un très complexe et nouveau projet. C'est complètement diffèrent de ce que j'ai pu faire avant. Il y a tellement de couches que cela va au-delà de tout autre représentation .
Dans "Stream" nous dansons devant un public en Hollande. Mais nous sommes aussi projetés sur une scène au Canada en direct devant un autre public.
Ici il y a donc une autre dimension de ce que l'on peut voir au Canada. Devoir travailler avec le côté technique.
La lumière. La scène.
On a un espace limité afin de rester dans le champ de la caméra.
Si nous nous rapprochons de trop nous ne sommes plus de la même taille que les danseurs au Canada.
Il y a tellement plus à penser que cela rend la pièce unique et difficile pour nous en Hollande.
Stream est une pièce chorégraphiée pour l'Assemblée Internationale 2013.
C'est vraiment un honneur d'en faire partie.
Avec des danseurs du monde entier qui viennent spécialement pour cet événement.
C'est très excitant et je suis très honorée d'en faire partie.
La pièce est principalement de l'improvisation ce qui est déjà difficile sachant que l'on est habitué a danser des pièces chorégraphiées.
Que l'on peut répéter et maîtriser avant de les représenter. Mais l'improvisation s'effectue sur le moment
et il faut véritablement penser à ce que l'on fait.
C'est dès lors plus difficile parce que l'on doit être attentif de tant d'autres choses.
Caméras, lumières, être cadré, le timing, l'emplacement sur scène
et par dessus tout cela, on doit danser, improviser et présenter la pièce.
Ce qui très compliqué mais excitant et on apprend à être versatile et à utiliser notre cerveau autant que notre corps.
C'est aussi une grande expérience pour le public à Amsterdam.
Parce que ils verront la mécanique derrière la pièce.
Ils nous verront depuis l'arrière, on regardera dans la direction opposée du public
afin de voir la projection de ce que l'on peut voir au Canada.