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Mademoiselle.
On va courir, ma puce.
Merde.
Maman n'a rien dit.
Il va s'envoler.
C'est notre jour de chance.
Il arrive.
Il y a un centre de basse pression
renforcé par un front froid.
À l'ouest, nous avons
une crête de haute pression
accompagnée d'un front chaud
traversant la partie ouest du pays.
Je dé*** quand tu fais ça.
Je dé*** quand tu sors
avec deux hommes en même temps.
Franchement, Liv,
tu t'es levée à quelle heure ? Ça va ?
- Je vais me faire vacciner.
- "Vacciner".
Allez, va t'habiller.
Ils mettent un truc mort
à l'intérieur de toi. Un truc mort.
- Dans ton sang. C'est épouvantable.
- Ella Jae, file t'habiller.
- Oui.
- "Épouvantable".
- Épouvantable ?
- C'est un chouette mot.
- Un suicide dans le métro...
- "Un jabberwock".
... sème le chaos à l'heure de pointe.
Risa Pears, institutrice
et maman d'un bébé de 18 mois,
s'est jetée sous une rame
tandis qu'elle revenait du cirque.
BÂTIMENT FÉDÉRAL,
BOSTON
J'aimerais aller enquêter
sur une affaire à New York.
- De quoi s'agit-il ?
- Un suicide dans le métro.
J'ai vu ça dans la presse.
En quoi est-ce une affaire ?
Je pense
qu'il pourrait s'agir d'un meurtre.
Dans des circonstances extraordinaires.
Quel genre
de circonstances extraordinaires ?
Je vous écoute.
Je n'ose pas en dire plus pour le moment.
Est-ce que tout va bien ?
Vous semblez distraite et nerveuse
depuis quelques semaines.
Je ne dors pas très bien.
Je ne serais pas là
si ce n'était pas important.
Vous êtes un élément précieux
et indispensable à cette opération.
Je vous remercie.
24 heures.
Passé ce délai, je veux vous voir ici.
Merci.
Ce n'était qu'un cauchemar.
- Attendez.
- J'avais l'impression d'être là.
- Non, vous étiez dans votre lit.
- Une petite minute.
Souffrez-vous de nausées, agent Dunham ?
Éruptions cutanées ?
Pertes de cheveux ? Même infimes ?
- Non.
- Uriner vous est-il douloureux ?
Je ne vois pas le rapport.
- Est-ce un...
- Un compteur Geiger.
Aucune radiation.
Je pensais que, peut-être,
vous vous étiez téléportée à New York
pendant votre sommeil pour la tuer.
Cela aurait été extraordinaire.
Cependant, même la transmutation
matière-énergie la mieux canalisée
laisse une radiation de fond derrière elle.
- Par conséquent, vous n'y étiez pas.
- Ravi qu'on ait résolu cette énigme.
- Astro...
- Astrid.
Projection astrale.
Un déplacement de l'esprit,
pour ainsi dire.
Oh, non. Votre forme corporelle
n'aurait pas été suffisante
- pour interagir avec cette femme.
- C'est parti.
On dirait un disque rayé,
sauf que les paroles changent.
- Elle a fait un mauvais rêve.
- Je pouvais sentir l'odeur du quai.
Son bébé m'a fixée des yeux.
J'ai vu son visage avant les infos.
- Comment est-ce possible ?
- De l'*** ?
Ce n'était pas qu'un rêve.
Je le sais.
- En route pour New York.
- New York.
J'adore New York.
On pourrait aller au théâtre.
Pippin.
Les chats sur le rebord des fenêtres
Les enfants dans la neige
Walter, tu restes ici.
Je me ferai pardonner.
Pourquoi ai-je le sentiment
De n'avoir ma place nulle part ?
Les Jackson 5, non ?
Absolument.
- Elle a dit qu'elle sera devant l'horloge.
- La voilà.
- C'est vous ?
- Dunham, Bishop, FBI.
Vous ne devriez pas manger ça.
Il fallait me le dire il y a 30 ans.
Pouvez-vous nous montrer
où ça s'est passé ?
Oui, allons-y.
- On ne craint rien ?
- Pardon ?
Le FBI débarque,
alors je me pose des questions.
Est-on jamais vraiment en sécurité ?
Il n'y a rien à craindre.
Que pouvez-vous nous dire sur ce suicide ?
Ce qui était dans les journaux :
Risa Pears, 28 ans, a décidé
de se jeter sous la rame N° 7.
Qu'est-ce qui vous fait penser
à un suicide ?
Les caméras ont tout filmé.
J'aimerais jeter
un coup d'œil aux images.
On vous préparera tout ça.
Que cherche-t-on exactement ?
S'il vous plaît.
Vous verrez un ballon rouge
flotter au plafond.
Son mari était en déplacement
à Seattle. Il vient d'arriver.
On est en train de prendre sa déposition.
Ça ne correspond pas au profil.
Mariée, un bébé.
On n'emmène pas sa fille au cirque
pour qu'elle assiste à votre suicide
depuis les premières loges au retour.
Et puis, il y a ça.
Ça n'a aucun sens.
Elle se languissait de l'emmener au cirque.
Elle est née ici.
On s'est connus à Chicago.
Elle a toujours dit qu'elle voulait
emmener Lucy au cirque.
Elle te chantait souvent
cette chanson sur les éléphants.
Nous étions heureux.
Jamais elle ne se serait suicidée.
Vous devez me croire.
Elle ne se serait jamais donné la mort.
Agent Dunham, la vidéo est prête.
Merci.
Elle n'aurait jamais fait ça. Jamais.
Merci.
Ceci est la copie numérique.
L'original est inscrit au dossier.
On peut la passer au ralenti ?
Reprenez en haut.
Pourrais-je en avoir une copie ?
Ça n'a aucun sens.
Je me rappelle certaines choses,
dont l'avoir poussée.
Les rêves ne reflètent pas
toujours la réalité.
Vous avez peut-être tué
cette femme de façon moins directe.
Non, non, non.
On vient de la voir se suicider.
Peut-être l'avez-vous forcée
mentalement à sauter.
Souhaitiez-vous sa mort ?
Rivalité amoureuse ?
- Quoi ?
- Une inconnue ?
- Pourquoi l'avez-vous tuée ?
- Je l'ignore.
Arrêtez.
Personne n'a tué qui que ce soit.
Tu me surprends, Peter.
L'agent Dunham est ton amie.
Elle dit avoir tué cette fille.
Aurais-tu l'arrogance de la croire
uniquement lorsque ça t'arrange ?
Ta mère était un peu comme ça.
À présent, réfléchissez.
- De quoi l'homme a toujours rêvé ?
- La paix ?
Non. C'est une construction sociale
liée à la conscience de sa mortalité.
J'aurais dû dire :
"Meilleur, moins bourratif."
Quel est le plus grand désir des faibles ?
De l'homme qui s'est vu dérober le feu
par un adversaire
avantagé par sa seule carrure ?
- On dérobe du feu ?
- À la Préhistoire, sans doute.
Dont la femme lui est arrachée
avec force et brutalité ?
Ils étaient sexistes à l'époque.
Facile : tuer par la simple pensée.
Souhaiter la mort de quelqu'un.
Assassiner par l'esprit.
Voyons, c'est ridicule.
Je suis sûr que tu as raison.
À moins, naturellement,
que cela se reproduise.
STIMULANTS
- Elle veut sans doute nous voir...
- Parfois...
- C'est mieux. Je sais.
- Quel stress.
- Je suis d'accord.
- Oui.
- On est d'accord, tant mieux.
- Oui. Évidemment.
Merci infiniment. Oui, c'est vrai.
Ça m'a l'air délicieux.
- Pourquoi tu fais ça ?
- Quoi ? Chérie.
Tu crois pouvoir flirter avec elle ?
- Chérie, je t'en prie.
- Quoi ? Je suis trop vieille ?
- Où est le problème ?
- Pas assez sexy ?
- Pourquoi tu me fais ça ?
- Qu'est-ce qui te prends ?
- Salaud ! Sale coureur !
- Calme-toi.
Je vois bien la façon dont tu la regardes.
Je n'ai rien fait de mal. Veux-tu...
Charlie, c'est moi. Il y a eu un meurtre.
J'ai tenté de le tuer.
Les témoins disent
qu'elle l'a poignardé.
- J'étais là.
- Non, vous vous trouviez à 500 km.
J'ignore comment,
mais je tue ces gens en rêves.
Bonjour, agent Olivia Dunham.
- Voici Peter Bishop.
- Bonjour.
- Que pouvez-vous nous dire ?
- Les blessures sont très graves.
L'intestin grêle et le côlon ont été lacérés.
En gros, elle l'a étripé.
Elle a l'autorisation de rester ici,
car il va mourir.
Vous vous appelez Timide ?
Un surnom que je traîne depuis la fac.
Je suis réservée. Enfin, j'imagine.
Dites-nous ce dont vous vous souvenez.
Nous dînions.
Le mardi soir, nous sortons.
Nous avions opté pour un resto italien.
Je ne sais pas ce qui s'est passé.
Je...
Ça n'a aucun sens.
Billy m'est dévoué.
Mais tout à coup,
j'ai su qu'il allait me quitter.
J'en étais convaincue.
Et j'ai eu très peur.
La colère m'a submergée.
Comment ai-je pu ?
Vous ne vouliez peut-être pas
lui faire de mal.
Peut-être qu'on vous y a poussée.
- Forcée.
- Agent Dunham.
Aviez-vous l'impression
que quelqu'un vous contrôlait ?
J'ai voulu tuer mon mari.
Comment cela a-t-il pu arriver ?
- Agent Dunham.
- Oh, Seigneur.
- Il faut que je vous parle.
- Ce n'était pas vous.
Olivia, que faites-vous exactement ?
Je l'ai poussée à le faire.
Vous prenez des stimulants.
Des gélules de caféine, je dirais.
Je sais de quoi je parle.
Il faut que vous vous calmiez.
Vos pensées ne sont plus
suffisamment claires.
Peter...
Qu'est-ce qui m'arrive ?
- C'est fermé.
- FBI.
Génial. Qu'est-ce qu'on se marre.
Que pouvez-vous me dire sur les faits ?
J'ai déjà tout dit.
S'il vous plaît.
En plein dîner,
la garce se lève et taillade son mari.
- La garce ? Aurait-on un problème ?
- Oui, on a un problème.
Les clients se sont tous enfuis sans payer.
Et je ne peux servir aucun couvert à midi.
Ah oui, je fais aussi la une du Post.
Qui était assis ici ?
On n'est pas au Palm, on n'a pas de...
Qui était-ce ? Est-ce que j'étais là ?
- C'était moi ?
- Agent Dunham.
Juste un type
qui vient de temps en temps.
Blond, cicatrice au visage.
- Je sais qui c'est.
- Non, mais ça va pas ?
Vous vous croyez tout permis ?
Je vais vous faire un procès.
Olivia, qu'est-ce qui vous prend ?
L'homme qu'il a décrit, je l'ai déjà vu.
Quoi ? Où ça ?
Quel mot curieux.
Rien à voir avec la plongée sous-marine ?
Non. UNSUB signifie individu non identifié.
En fait, cela devrait plutôt signifier
"au-dessus de l'eau".
Encore une fois, non.
J'espère sincèrement
qu'on va le retrouver.
- Qui cherchons-nous ?
- C'est après ça, je crois.
Remarquable. C'est inédit.
- Quoi ?
- Tu parles du café ?
Oui, qu'est-ce que c'est ?
- De la cannelle ?
- Oui.
- Eh bien, c'est un délice.
- Là.
- Blond, cicatrice.
- Et présent à chaque fois.
Voilà notre lien.
Intéressant.
Non, pas le café.
Toutefois, je me demandais si...
Walter, s'il vous plaît.
Il était à la table
où vous étiez assise dans votre rêve.
Et sur le quai
- où vous vous trouviez.
- Oui.
Et nombre de détails de la réalité
figuraient dans vos rêves ?
- Oui.
- Mais vous ne l'avez jamais vu en rêve.
Jamais.
Peut-être parce que vous étiez lui.
Les rêves ne reflètent pas toujours la réalité.
Et si vous rêviez, non pas de vous,
mais de lui ?
M. UNSUB.
C'est donc lui qui fait tout ça, pas moi ?
C'est une explication possible.
Pourquoi est-ce que je rêve de lui ?
Je ne le connais pas.
Le fichier des Forces armées est ouvert.
Celui d'Interpol et des systèmes de santé.
On combine le profil du restaurant...
À celui des images de surveillance du métro.
Je lance
le logiciel de reconnaissance faciale.
Agents.
- Que se passe-t-il ici ?
- Monsieur...
Un UNSUB commet
mentalement des meurtres
auxquels Olivia assiste dans ses rêves.
Au fait, je crois
que cette machine est en panne.
- Agent Dunham...
- On a un résultat.
Nick Lane, anciennement domicilié
à l'hôpital psychiatrique Saint-Jude.
Ce sera sans moi.
Un restaurateur new-yorkais
nous colle un procès.
On réquisitionne des agents,
sans autorisation.
On utilise des bases de données
à des fins personnelles. Pourquoi ?
Quelqu'un se glisse dans mes rêves
pour me pousser à tuer des gens,
ou bien m'obliger
à le regarder tuer des gens.
Vous savez de quoi ça a l'air ?
Ces choses auxquelles
nous assistons tous les jours,
ces choses
sur lesquelles nous enquêtons,
je suis en train de les vivre.
Êtes-vous consciente de l'attention
dont nous faisons l'objet ?
- Sans Harris à Washington...
- Je sais.
Vous ne pouvez enquêter
sur une affaire vous concernant.
Je suis désolée.
Pourquoi ne m'avoir rien dit ?
J'aurais dû.
Je ne voulais pas passer pour une folle.
Donc, peut-être...
Je devrais peut-être m'arrêter
quelques jours pour faire le point.
Prendre un congé.
J'en ai besoin.
Agent Francis,
on a un changement de statut.
J'ouvre une nouvelle affaire, sur Nick Lane.
L'agent Dunham sera sur le front.
Offrez-lui toute l'assistance
dont elle aura besoin.
Merci.
Dunham...
Faites attention à vous.
Comptez sur moi.
L'an dernier encore,
je ne fréquentais pas les asiles.
On apprend à aimer la nouveauté.
Peut-être n'y ai-je jamais vraiment réfléchi.
À ce que Walter a enduré.
Je considérais ça
de mon propre point de vue.
Sa folie était une chose qu'il nous infligeait.
À ma mère et moi.
Ce n'était pas une chose
qui lui était arrivée.
Vous étiez jeune.
Je ne le suis plus.
Quelle horreur de devoir
se méfier de ses propres pensées.
Vous êtes les deux agents fédéraux ?
Oui. Agent Olivia Dunham.
Voici Peter Bishop.
Dr Miller. Suivez-moi.
Je me rappelle bien Nick.
Il était déjà hospitalisé
quand je suis arrivée,
ce qui remonte à environ cinq ans.
Il avait une police d'assurance
très complète et très ancienne.
Des plus inhabituelles.
- De quel genre ?
- Militaire.
Il y a quatre mois,
un avocat s'est présenté.
Nick avait apparemment hérité
d'une somme importante.
Ils se sont vus en tout trois fois,
puis Nick a signé sa sortie.
Il était ici de son plein gré.
Nick était une personne intéressante.
Il possédait une sorte d'éclat.
- Intelligent ?
- Très, mais ce n'était pas ça.
Cet éclat était d'ordre émotionnel.
S'il était content, il illuminait la pièce.
Triste, il pouvait vous entraîner
dans son désarroi, tel un trou noir.
Hyperémotivité est le terme clinique.
Pour faire simple,
son affect était très contagieux.
- Était-il dangereux ?
- Non.
Non, son idéation tendait plutôt
au mépris de soi,
au suicide,
bien qu'il souffrait
effectivement de psychose
lorsque ses délires étaient extravagants.
Quels genres de délires ?
Typiquement paranoïaques.
Nick était convaincu
qu'il avait été recruté, enfant,
pour une série d'expériences top secrètes,
qu'on le préparait à servir comme soldat
lors d'une guerre à venir contre
des autochtones d'un univers parallèle.
"Une guerre approche.
Une guerre qui ne sera pas motivée
par la haine, mais par la survie.
Nombre de guerriers sont déjà parmi nous,
mais doivent d'abord être considérés
comme des recrues avant d'être soldats."
Tout est ici. Il a aussi bien pu
mémoriser le manifeste ZFT.
Il provient
d'une cellule terroriste en Allemagne.
Et annonce la destruction
par le progrès technologique.
- C'est leur prise de position.
- Justement.
Lane est bien chez les fous
depuis des années ?
Les registres remontent aux années 90.
Il cite le ZFT depuis cette époque.
Alors quand a-t-il été recruté ?
- Quel âge a-t-il ?
- Quoi ?
Nick Lane. En quelle année est-il né ?
En 1979.
- Où ça ?
- Jacksonville, en Floride.
Vous n'êtes pas de là-bas ?
- Allons voir votre père.
- Que pensez-vous savoir ?
Il faut qu'on lui parle immédiatement.
Il y a le feu ?
J'ai toujours adoré cette expression,
bien qu'un de mes assistants
ait péri dans un incendie.
Parlez-moi du Cortexiphan.
Oh, que de souvenirs !
Je revois Belly,
battant une purée de peyotl...
Walter.
Le Cortexiphan était
une drogue très expérimentale.
William pensait qu'elle pouvait
décupler certains dons chez l'enfant.
Laisse-moi deviner.
Tu l'as testé sur des gens.
Oh, non. Pas moi. William.
Nous n'étions pas d'accord.
- Quels dons ?
- Il influait sur la perception.
Carlos Castenada, Aldous Huxley,
Werner Heisenberg se concentrèrent
sur une seule
et unique vérité élémentaire :
la perception mène à la transformation.
La réalité est subjective et malléable.
Rêvez d'un monde meilleur,
vous créerez un monde meilleur.
Ou vous voyagerez entre les deux.
Quoi ?
Donc, si Nick Lane a été traité
avec du Cortexiphan,
il serait capable
de changer mentalement la réalité ?
De forcer quelqu'un à agir
rien qu'en y pensant ?
Non, ce sont vos sentiments
qui déterminent votre vision du monde.
Le Cortexiphan influait sur les sentiments ?
C'est un peu réducteur,
mais en gros, oui.
Et si Nick Lane n'affectait pas
les gens avec ses pensées,
mais avec ses émotions ?
Les psychiatres ont bien dit
qu'il était suicidaire ?
Et que ses humeurs étaient contagieuses.
Et si ce jour-là, sur le quai,
il avait envisagé de se tuer ?
- Doux Jésus.
- Prenons le restaurant.
Tous ces couples d'amoureux
réveillent sa peur de l'abandon
et cette femme capte son humeur.
Supposons que ses émotions
sont contagieuses. Comme un virus.
Il agit involontairement.
Ça n'explique toujours pas
pourquoi vous rêvez de lui.
Si William avait suivi
les procédures habituelles...
Souvent, lorsqu'on se servait d'enfants
comme cobayes...
Taisons-nous une seconde
et analysons cette phrase.
... nous formions des binômes,
comme en colonie de vacances.
Il compare l'expérimentation
sur des êtres humains à la colo.
Cette association les aidait
à oublier leur peur ou leur solitude
et, parfois,
il se créait un lien intense entre eux.
Un lien qui pouvait être
considérablement renforcé
par une substance telle que le Cortexiphan.
Ça suffit, vous deux.
Vous me fichez les jetons.
On n'a jamais administré
de Cortexiphan à Olivia.
Est-ce la vérité, agent Dunham ?
J'en ai peut-être reçu.
Quoi ?
Eh bien, c'est une bonne nouvelle.
Et en quoi, Walter ?
Votre ami Nick Lane...
Il se peut
que je sache comment le retrouver.
Il est sexuellement excité.
Son excitation a contaminé la danseuse.
Elle aussi est excitée.
Ils quittent le club ensemble.
Tu es cinglée, Ginger ?
Tu n'as pas terminé ton numéro !
Que faites-vous ?
Je stimule par hypnose
son sommeil paradoxal
pour améliorer
sa connexion psychique avec Lane.
Je règle, pour ainsi dire, son antenne.
Olivia peut ressentir ce que Lane ressent.
Elle peut voir ce qu'il voit.
Que se passe-t-il ? Il lui fait mal ?
Quoi ?
Quoi ?
Oh, je vois.
Il se sent coupable.
Il a honte.
Il se sent sale.
Il se dé***.
Il voudrait mourir.
La danseuse...
Il la contamine.
Elle intercepte ses émotions,
elles l'assaillent.
Combien il se hait.
La fille...
Il la contamine.
Elle est morte. Je l'ai tuée.
Non, vous n'avez rien fait.
Restez dans cet état.
Agent Dunham, ne luttez pas.
Elle ne doit pas se réveiller.
Que se passe-t-il ? Il a tué quelqu'un ?
- Il a tué cette danseuse ?
- Ce sont des rêves.
Ce garçon est,
en gros, un empathique inversé.
Ses sentiments tuent les gens.
Pour faire simple,
l'esprit de l'agent Dunham reconnaît
les effets des émotions de Lane
sur ses victimes
et les traduit en images
qu'elle peut reconnaître en rêvant.
"Pour faire simple."
Peter.
Aide-la.
Aide-la à se calmer. Vas-y, fiston.
Agent Dunham, où êtes-vous ?
Où êtes-vous ? Que voyez-vous ?
Que voyez-vous ?
Agent Dunham ?
Où êtes-vous ?
Je sais où il vit.
Rien à signaler.
Rien à signaler.
Viens par ici.
Je pense que ça va t'intéresser.
Enfants génétiquement modifiés
FONDS DU GOUVERNEMENT
ESSAIS DE DROGUE SECRÈTE
L'attaque Torre.
Il déborde d'activité.
Regardez les dates.
Il fait ça depuis des années.
Une chèvre à deux têtes !
Quel est ce journal ? Je peux m'abonner ?
- Walter.
- Pourquoi maintenant ?
On lui a administré du Cortexiphan
il y a plus de 20 ans, non ?
Pourquoi ça n'arrive que maintenant ?
Un avocat se pointe
avec un héritage miraculeux,
et Nick Lane devient
une bombe A émotionnelle.
À mon avis, ça ne peut pas être
une pure coïncidence.
Que voulez-vous dire ? Il aurait été activé ?
"Ce qui est écrit se réalisera."
Quoi ?
C'est écrit sur le mur.
Ce qui est écrit se réalisera
Un vigile du centre-ville
vient de m'appeler.
Il a vu Nick Lane entrer dans un bâtiment.
Il n'est pas seul.
Nick Lane se transforme peut-être
en épidémie ambulante.
En s'intensifiant,
ses émotions deviennent plus contagieuses.
Génial. Pourquoi la colère
ne peut-elle pas être inoffensive ?
Que fait-on si on le trouve ?
Nous risquons d'être contaminés,
nous aussi ?
Oui, mais peut-être pas l'agent Dunham.
- Pourquoi ?
- On vous a administré du Cortexiphan.
Cela pourrait vous avoir immunisée
contre ses aptitudes.
Pourquoi ai-je le sentiment
que tu ne nous dis pas tout ?
Parce que je ne sais pas tout.
Merci.
- Nous sommes du FBI.
- N'allez pas là-haut.
On a envoyé un collègue.
Il contemple le vide, lui aussi.
On ne comprend rien.
- Tout va bien.
- Olivia.
Ne vous inquiétez pas.
Nick ?
Nick Lane ?
Olive. Tu m'as entendu.
Tu m'as entendu. Tu es venue.
Tu as toujours été plus forte.
Quand j'avais peur,
tu savais me réconforter.
Tu te rappelles ?
Je suis désolée. Non.
Ce n'est rien.
C'était sans doute prévu.
Seulement, je ne pouvais pas oublier.
J'ai fait ce qu'ils nous ont dit.
J'ai attendu, Olive.
Le soldat à venir est le fruit
de la nature et de l'effort.
J'ai attendu l'appel. J'ai préparé mon corps,
préparé mon esprit.
Je me suis dissimulé,
fondu dans la masse...
Mais l'appel n'est jamais venu.
Jamais.
Et voilà que cet homme à lunettes
se pointe à l'hôpital.
Il prononçait tous ces mots anciens.
Il a dit : "Ils arrivent."
Il lui fallait des guerriers.
Il a dit : "Ce qui est écrit se réalisera."
Il savait comment me réveiller.
Je n'aurais pas dû l'écouter.
Parfois, ce qu'on réveille
ne peut plus retrouver le sommeil.
Nick, tu n'as pas à faire ça.
Je ne veux plus faire de mal aux gens.
Prends-le.
Tiens.
Tue-moi.
Je t'en supplie, Olive.
Je ne pourrai plus lutter longtemps.
Écoute. Descends et...
60 km...
J'espère que c'était délibéré
de la part de l'agent Dunham.
Tire ou je saute,
et ils sauteront tous avec moi.
Tue-moi, Olive.
Je dois mourir
ou ça ne s'arrêtera jamais.
Je t'en prie.
Nous n'étions pas faits pour ça.
Ne m'oblige pas
à tous les emmener avec moi.
Je t'en prie.
Je suis désolée.
Olive.
Tu le regretteras.
Tu regretteras de ne pas m'avoir tué.
Ses parents ont péri dans un accident
de voiture, il y a des années.
L'avocat usait d'une fausse identité.
Nous avons interrogé Massive Dynamic
concernant les protocoles de Cortexiphan,
mais selon Nina Sharp,
les noms des sujets ont été effacés.
Vous ne vous rappelez toujours rien
de ces expériences ?
- Non.
- Mais lui, oui.
- Oui.
- Pourquoi, à votre avis ?
Je n'en sais rien.
Vous lui avez sauvé la vie.
Il est maintenu
dans un coma médicamenteux.
- Pour combien de temps ?
- Indéfiniment.
Il a dit que ce qu'on réveille
ne retrouve pas toujours le sommeil.
Je me demande s'il avait raison.
Tout va bien, Dunham ?
Oui.
Coucou.
Tante Liv, le truc
qu'on m'a injecté n'est plus mort.
Il est revenu à la vie.
Est-ce que c'est possible ?
Ce ne sont
que de mauvais rêves, mon bébé.
Que des mauvais rêves.
Viens par ici.
Qu'est-ce que tu grandis.
Je vais te remettre au lit.
Je suis en train de violer
un millier de règles.
- Le dossier de Nick Lane.
- Je sais.
J'apprécie, Charlie. Merci.
LES ALIENS
NE VIENNENT PAS "D'AILLEURS"
L'incident a été contenu ?
Oui, Dr Bell.
- Est-ce grave ?
- Oui.
- Des victimes ?
- Nous l'ignorons. Brenner a disparu.
- Elle va bien ?
- Elle va très bien.
- Sait-on ce qui l'a provoqué ?
- Apparemment, elle était en colère.
Tout va bien, à présent.
Personne n'est fâché contre toi.
Tu n'as rien fait de mal.
Ça va aller, Olive.
Tout va bien se passer.
[FRENCH]