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Je crois que les insectes m’intéressent en raison de leur diversité.
Ils font tant de choses, c’est fabuleux.
Il reste tant à découvrir.
C’est en partie ce qui m’amène dans l’Arctique.
Tous les sept jours, je me rends dans toutes les parcelles et j’installe de petits gobelets
qui contiennent de l’eau et du savon à vaisselle.
Je laisse les gobelets sur place pendant 48 heures.
Tout ce qui passe par là atterrira dans le gobelet.
On peut supposer qu’il s’agit d’un échantillon représentatif.
Après 48 heures, je reviens et je ramène le contenu du gobelet.
Dans le laboratoire, je dépose le tout dans une boîte de Pétri et, au moyen d’un très beau microscope,
je fais le tri des espèces.
Je calcule la diversité des parcelles, le nombre et le type d’insectes qu’elles contiennent.
Je m’intéresse au nombre de pollinisateurs ou d’insectes phyllophages,
les herbivores par rapport aux parasites.
Ils peuvent nous aider à prédire si l’écosystème est en train de se dégrader.
Les parasites commenceront à disparaître en premier parce qu’ils comptent
sur les maillons les plus élevés de la chaîne alimentaire.
Les insectes sont de bons indicateurs, parce qu'ils sont liés au climat,
aux plantes, aux mammifères et oiseaux hôtes.
Nous essayons depuis un bon moment de déterminer le nombre d’espèces d’insectes qui se trouvent ici;
plusieurs ont avancé des chiffres dans le monde entier.
Ces chiffres vont de 20 à 120 millions d’espèces.
Nous n'avons pas une bonne idée du nombre d'insectes qu'il y a.
Un insecte possède un corps en trois parties et habituellement six pattes.
S’ils ont perdu des pattes, ils en ont moins de six, mais habituellement, ils en ont six.