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Alors, Anna, de Suède...
Hello Katie !
Hello Anna !
Merci pour ton message, est-ce que tu nous le lirais, s’il te plaît?
Volontiers.
Chère Katie, merci d’apporter le Travail dans le monde, cela m’a beaucoup apporté.
Depuis un an, il y a un problème que j’ai du mal à investiguer.
Voici les pensées qui me terrorisent.
Mon père est au début de la soixantaine...
et il est atteint d’un type rare de maladie d’Alzheimer, appelé démence du lobe frontal.
Les médecins ne sont pas encore certains du diagnostic...
Si c’est un Alzheimer classique,
il y a un médicament qui en ralentit le développement.
Si c’est une démence du lobe frontal,
c'est plus agressif, et cela mène à une perte de la parole et à l’apathie.
A la fin, le corps lâche, les médecins renoncent à tout traitement,
et on meurt…
Désolée…
On meurt à un âge peu avancé.
La démence frontale est causée par la mutation d’un gène,
et il y a un risque que je le porte et que je connaisse le même sort.
L'épreuve de voir mon père aller de plus en plus mal,
et de ne pas savoir si cette terrible maladie va m’arriver, tout cela me terrorise.
Je rumine sur le fait que je ne pourrai pas avoir d’enfants.
J'ai du mal à fonctionner au quotidien à cause de l’anxiété,
des pensées pesantes et de la peur.
C'est comme si ma vie était terminée.
S’il vous plaît, aidez moi.
Avec amour. Anna.
Merci. Merci Anna.
Donc, pour moi, la feuille de Travail serait sur la pensée suivante :
« Je suis terrorisée parce que mon père a la maladie d’Alzheimer.»
Oui...
« Mon père va de plus en plus mal...»
Oui...
J'irais avec : « Mon père a la maladie d’Alzheimer. »
Est-ce que c’est vrai ?
Nous en faisons notre déclaration de départ.
Donc, ton père a la maladie d’Alzheimer...
Est-ce que c’est vrai?
Je ne sais pas.
Ton père a la maladie d’Alzheimer.
Simplement reste avec ça.
Quoique disent les médecins, peux-tu
être absolument certaine que c’est vrai, qu’il a la maladie d’Alzheimer?
Je vois...
Parfois, je le regarde,
lui et son âme,
vous savez, il rit et nous nous racontons des blagues.
Et il est toujours là, vous savez...
Oui.
Et dans le langage des fleurs, je pense qu'avant il était tel une fleur jaune,
et maintenant il est tel une fleur violette.
Oui...
Mais...
Bon, revenons à l’Investigation.
Oui !
C’est OK ! C’est une telle opportunité pour nous tous de voir,
comment le mental veut vraiment partir dans tout autre chose...
Or, le Travail cesse de fonctionner dès que nous arrêtons de poser les questions.
Nous nous mettons à faire autre chose qui n'a rien à voir avec l'Investigation.
Donc : ton père a la maladie d’Alzheimer.
Juste observer toutes ces pensées qui viennent,
elles ne sont ni justes ni fausses,
et juste revenir à la question suivante :
est-ce que tu peux être absolument certaine qu’il a la maladie d’Alzheimer?
Alors que tu es assise là... et que tu le vois tel cette fleur violette.
Est-ce que tu peux vraiment savoir,
à la manière dont il te regarde,
pas tel une fleur violette,
mais celui que tu as décrit et que tu voyais auparavant.
Est-ce que tu peux être absolument certaine que c’est vrai : il a la maladie d’Alzheimer?
Non...
Bien. Maintenant, pour ceux d’entre vous qui découvrent le Travail,
la réponse aux deux premières questions est soit oui, soit non.
Vous en faites juste l’expérience, dans la confiance...
et vous passez à la question suivante,
qui est : observe, dans cette situation, où tu le regardes...
Oui...
Observe comment tu réagis...
Que se passe-t-il, dans ta tête, quand tu as cette pensée « Il a la maladie d’Alzheimer. »
Alors que tu le regardes...
Tu le vois ? Est-ce qu’il est assis ?
Est-ce que c’est là que tu le vois ?
Oui.
Il est assis. Est-il dans le salon ? Dans la cuisine ?
Où est-il ?
Il est assis dans le canapé, regardant la télévision.
OK. Il est assis dans le canapé, regardant la télévision. Tu le vois clairement...
Oui.
Là, tu le vois.
Comment réagis-tu quand tu as cette pensée : « Il a la maladie d’Alzheimer ? »
Que se passe-t-il ? Est-ce que tu observes ? Dans ta tête, ça part dans des images du passé et du futur.
Oui, je suis vraiment terrorisée et…
Tu es vraiment terrorisée car tu le visualises dans la démence.
Oui.
Tu places devant toi une image de lui en train de mourir, si jeune...
Oui...
Ensuite, tu superposes une image de toi en train de mourir si jeune, parce que tu portes ce gène.
Oui, c'est tout à fait ça !
Maintenant regarde-le,
ou plutôt, observe les émotions qui s’élèvent alors que tu regardes ce film...
... ce film du passé et du futur...
Tu le vois ?
Donc, est-ce ton père qui est la cause ?
Est-ce la maladie d’Alzheimer qui cause
TA démence ?
Ou est-ce le film que tu regardes?
Non, c’est le film, Katie.
Tout à fait.
Ton père est là, à regarder la télévision...
Et toi, tu es là, folle d’anxiété...
... ne t’accordant aucun enfant dans le futur.
Oui, ça aussi c’est là.
Oui...Et avec le pouvoir de donner à mon père la maladie d’Alzheimer.
C'est ça !
C’est ce que tu lui donnes. Tu lui donnes la maladie d’Alzheimer. C’est juste que ce n’est pas ton père.
Oui...
C’est à ton père imaginaire que tu donnes la maladie d’Alzheimer.
Ton vrai père est juste assis là...
... en face de toi.
Il va bien.
Est-ce que je peux demander quelque chose...
... que mon mental cherche à visualiser maintenant ?
C’est d'être assise dans le cabinet du médecin ...
et de recevoir le diagnostic, qui sera donné dans quelques semaines, je crois.
Est-ce que c’est la même chose ?
Exactement la même chose.
Tu pourrais écrire une feuille du Travail.
A partir de ce que tu imagines comme étant le pire :
Assise face au médecin,
et tu reçois cette terrible nouvelle,
et tu imagines comment tu vas réagir,
ce qui n’est pas dur à faire. Tu as une longue pratique...
Je le fais chaque jour.
Et tu remplis une feuille du Travail depuis cette place.
Oui...
Ce que tu penses, ce que tu crois alors que tu es dans le cabinet du médecin.
Et alors, quand tu seras dans le cabinet du médecin, tu seras stupéfaite ...
Oui...
La seule personne dans la pièce qui pourrait être bouleversée, ce serait probablement le médecin.
Oui, oui. Et mon père n’est pas du tout bouleversé. De ce que je vois. De ma…
Mais si tu es très sensible, ce pourrait être qu’il craint de te parler, qu’il veut te protéger.
Donc, quand tu te libères, cela le libère aussi.
Vous pouvez parler. Vous pouvez rire.
Vous pouvez apprécier d’être ensemble à un tout autre niveau ... Sans la peur.
Oui...
Donc, mon père a la maladie d’Alzheimer.
Regarde-le.
... Il regarde la télévision.
Qui serais-tu sans cette pensée qu’il a la maladie d’Alzheimer ?
Regarde-le.
Regarde ton vrai père. Il regarde la télévision.
Je suis juste si contente de le voir...
Oui. Oui. De le voir libre de la maladie d’Alzheimer.
Oui. Çà fait longtemps...
Oui, il fait ce qu’il veut.
Oui. Donc, maintenant,
regarde ton père dans le cabinet du médecin et le médecin vous dit...
qu’il a la maladie d’Alzheimer...
D'accord ?
Oui...
Maintenant, regarde ton père...
Est-ce qu’il est assis sur la table?
Assis sur une chaise?
Où est-il ?
Il est assis sur une chaise, en face d’un bureau,
et je suis assise à côté de lui.
C'est bon... Et tu vois le médecin, et il dit ...
« Vous avez la maladie d’Alzheimer. »
Maintenant, regarde ton père, sans la pensée...
... « Il a la maladie d’Alzheimer ».
Il est juste assis là, attendant que le médecin fasse ce qu’il a à faire...
Exactement ! Ce qui est très sage.
Et tu peux simplement suivre les consignes...
et laisser les choses suivre leur cours...
Maintenant, regarde ton père dans le pire état que tu aies imaginé.
C’était quoi ? C’était…
L'apathie.
C'est ça : l'apathie...
Alors, dans ton imaginaire, où est ton père alors que tu es tellement terrifiée ?
Il est couché dans un lit d’hôpital...
Il est couché dans un lit d’hôpital...
Décris-le...
Il est à l'Unité de soins, dans sa chambre...
dans le lit d’hôpital, là.
Et il est couché ?
Il est couché, et il est devenu vraiment maigre et…
Il est devenu comment ?
Maigre, maigre, comme la peau sur les os.
OK, il est vraiment maigre.
Et je ne peux plus entrer en contact avec lui...
OK. Il est juste absent...
Alors, qui serais-tu sans la pensée ...
« Il est apathique. Il n’est pas là » ?
Regarde ton père...
Regarde-le !
Je serais là avec mon père...
Totalement...
Oui, comme si... il pourrait être tout ce qu’il est ... Vous comprenez ?
Dans l’instant.
Et, vous voyez, c’est comme ça qu’il m’a aimée...
Oui ! Sans condition.
Oui. Il me reste toujours ça...
Sans condition, ce que je veux et ce dont j’ai besoin de lui en tant que père.
Et quand tu regardes à la feuille de Travail, et que tu regardes « J’ai besoin que ...»
Tu sais, la quatrième déclaration sur la feuille de Travail...
Et que tu regardes ce dont tu as besoin pour être heureuse,
avec ou sans la maladie d’Alzheimer.
Avec ou sans l'apathie, tu as ce dont tu as besoin.
Oui...
Tout ce dont tu as besoin. C’est là. Regarde toi. Tu as des vêtements...
Il reçoit des soins...
Il est là. C’est ton père.
Sans ton histoire, quel monde merveilleux,
et toute l’affection et le soin que tu es capable de donner...
Et l’amour...
Rien qui t’arrête.
Donc, voilà comment j’ai rempli la feuille de Travail
à partir de tes mots, de manière aussi fidèle que possible.
Donc, pour la déclaration 2 : « Je veux que la maladie d’Alzheimer de mon père cesse de progresser.
Je veux que mon père soit en bonne santé, heureux et lucide. »
Et pour la déclaration 3 : « La maladie de mon père devrait arrêter de progresser.
Je ne devrais pas être atteinte de cette maladie. »
Pour la déclaration 4 : De quoi ai-je besoin pour être heureuse ? De quoi as-tu besoin pour être heureuse?
« J’ai besoin que la peur s’en aille. J’ai besoin que ma maladie d’Alzheimer ne soit plus...
j’ai besoin que MA maladie d’Alzheimer ne soit plus une telle menace. »
La maladie d’Alzheimer que tu n’as pas d’ailleurs.
Oui, je l’ai oublié.
Et la déclaration 5 : « Mon père n’est pas fiable; il va de plus en plus mal; il m’a passé ce gène. »
J’interroge simplement chaque concept que je lis ici.
Déclaration 6 : « Je veux ne jamais avoir la maladie d’Alzheimer. Je veux ne jamais être atteinte de démence.
Je veux ne jamais voir mon père aller de plus en plus mal. »
Donc, pose-toi dans ces situations,
depuis un point de vue, ou les deux.
Je ferais les deux feuilles de Travail... et libère-toi de manière à avoir une vie heureuse.
Et tu vois, si moi j’avais la maladie d’Alzheimer ou que j'étais atteinte de démence, l’un ou l’autre...
ce serait le problème de mon mari Stephen,
absolument pas le mien.
Ce n’est certainement pas le mien, à ce que j’en sais.
Mais je fais mon Travail et ce dernier rappel est un médicament à titre préventif.
Tu vois, c’est ma prescription pour le bonheur.
Et c’est le médicament que je prends.
Et c’est même le médicament que je prends en premier.
Bon, ma chérie, merci d’être pour ton père une fille belle, belle, si belle,
et pour tout l’amour dans ton coeur...
Et je serre ton père dans mes bras, pour t'avoir menée jusqu’à nous.
Merci !
Au revoir !