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Rachel, fais voir !
- Je peux voir ?
- Qui trouve garde.
C'est mon jardin.
Qui trouve garde !
Bruce ?
Maman ! M. Alfred !
Tu as fait un rêve ?
Un cauchemar.
Pire qu'ici ?
lls vont te défier.
- Encore ?
- Pour te tuer.
Je couperai au petit-déj ?
T'es en enfer, petit gars.
Et moi, je suis le diable.
Diable, non. . .
exercice pratique.
lsolez-le !
- Pourquoi ?
- Par précaution !
- Pas besoin.
- Pour eux.
Vous vous faites enfermer
pour défier les criminels
un par un ?
En fait, ils étaient. . .
7, en tout.
J'en ai compté 6, M. Wayne.
Vous savez mon nom ?
Bruce Wayne ne peut disparaître,
dût-il tomber bien bas.
Qui êtes-vous ?
L'humble Ducard,
mais je représente Ra's al Ghul. . .
grandement craint par la pègre.
ll pourra vous guider.
Qui vous dit que j'en ai besoin ?
Un être comme vous
est ici par choix :
explorer la confrérie criminelle,
mais quel qu'ait été votre but. . .
vous vous êtes bel et bien égaré.
Et quelle voie
Ra's al Ghul m'ouvre-t-il ?
Celle d'un homme
qui partage votre haine du mal
et veut servir la stricte justice.
Celle de la Ligue des ombres.
Et des justiciers expéditifs.
Un tel justicier n'est qu'un homme
assoiffé d'autosatisfaction.
ll peut être écrasé. . .
enfermé.
Mais. . .
si vous dépassez
votre pauvre condition d'homme,
si vous vous consacrez à un idéal. . .
sans que l'on puisse vous arrêter. . .
vous devenez tout autre.
C'est-à-dire ?
Une légende, M. Wayne.
Demain, vous serez libéré.
Si vous êtes las
de boxer le menu fretin,
il est de rares fleurs bleues
sur le versant oriental.
Cueillez-en une.
Si vous parvenez
à l'apporter au sommet,
vous atteindrez peut-être
votre but de toujours.
Quel est-il ?
Vous seul le savez.
Repartez. Rentrez.
Ra's al Ghul ?
Attendez.
Que cherchez-vous ?
Je cherche. . .
comment combattre l'injustice. . .
retourner la peur. . .
contre ceux qui ciblent
les masses apeurées.
Pour manipuler la peur des autres. . .
vous devez d'abord maîtriser la vôtre.
Prêt à vous lancer ?
Je titube.
La mort n'attend pas
votre bon vouloir !
Elle n'est ni conciliante ni juste !
Et ne vous y trompez pas :
ici, vous encourez la mort !
Tigre !
Jujitsu !
Panthère !
Doué ! Mais on n'est pas au bal.
Et vous avez peur. . .
mais pas de moi.
Dites-nous, M. Wayne. . .
de quoi avez-vous peur ?
Bruce ?
Ce n'est rien.
Tout ira bien.
Appelons-nous une ambulance,
M. Wayne ?
Je lui mets une attelle
et l'amène faire une radio.
Fort bien.
- Navrée. . .
- N'ayez crainte, il n'a rien.
Sacrée chute, Monsieur Bruce.
Pourquoi tombe-t-on ?
Pour apprendre à se relever.
Encore tes chauves-souris ?
Tu sais pourquoi elles ont attaqué ?
- Par peur de toi.
- Peur de moi ?
Tout être connaît la peur.
Même les affreux ?
Surtout les affreux.
Regarde.
Ça plaira à ta mère ?
Debout.
- On verra.
- Ne te recouche pas.
C'est ton métro ?
Gotham a profité à notre famille.
Mais la ville souffre.
Pour moins chanceux que nous,
les temps sont durs.
On a construit un métro bon marché
pour unifier la ville.
Avec, en son centre,
la tour Wayne.
Ton bureau ?
Je travaille à l'hôpital.
J'ai confié notre société
à meilleur que moi.
Meilleur ?
A plus intéressé que moi.
On y va ?
S'il te plaît.
Allons-y.
- Qu'y a-t-il, Bruce ?
- C'est moi.
J'avais besoin d'air.
L'opéra, faut pas abuser.
Hein, Bruce ?
On y va.
- Portefeuille, bijoux ! Vite !
- Entendu.
Calmez-vous.
Tenez.
Tout va bien.
Maintenant. . .
prenez. . .
- et partez.
- Les bijoux !
Ce n'est rien.
N'aie pas peur.
C'est à ton père ?
T'inquiète pas.
T'inquiète pas.
Gordon. . .
Bonne nouvelle.
On le tient, fiston.
Tu es en d'excellentes mains.
Nous veillons sur l'empire.
A ta majorité, il t'attendra.
Je pensais préparer un souper léger.
- Fort bien.
- Alfred ?
Monsieur Bruce ?
C'est ma faute,
je les ai forcés à sortir.
- Si j'avais pas eu peur. . .
- Ce n'est pas vous.
C'est lui. . .
le seul coupable.
Comprenez-vous ?
lls me manquent ! Tellement !
A moi aussi, Monsieur Bruce.
A moi aussi.
Tu te reproches encore
leur mort ?
Ma colère a pris le dessus.
Viens.
Tu as enfoui tes remords
sous la colère.
Je t'apprendrai à les affronter,
avec la vérité.
Tu fais face à 6 hommes.
Nous t'apprendrons à en combattre 600.
Tu sais disparaître.
Tu sauras être vraiment invisible.
lnvisible ?
Pour le ninja,
invisibilité veut dire patience. . .
et agilité.
Toujours étudier le terrain.
Le ninjitsu se sert d'explosifs.
- Comme armes ?
- Ou diversion.
Manie le théâtral et l'artifice.
Deviens surhumain
aux yeux de l'adversaire.
- Qui est-ce ?
- Un ex-paysan
qui a convoité
la terre de son voisin et tué.
Le voilà prisonnier.
- Quel sort l'attend ?
- La justice.
Le crime est intolérable.
Le criminel se nourrit
de l'indulgence de la société.
Tes parents ne sont pas morts
par ta faute.
Mais par celle de ton père.
Ta colère n'efface pas sa passivité.
Je suis entraîné.
L'entraînement n'est rien !
La volonté fait tout !
La volonté d'agir.
lnclinez-vous.
Tu ne m'as pas battu.
Tu es allé en terrain mouvant
pour frapper.
Frotte-toi le thorax.
Tes bras se réchaufferont d'eux-mêmes.
Tu es plus fort que ton père.
Vous ne l'avez pas connu.
Je sais quelle rage t'anime.
La colère qui étouffe le chagrin
et change le souvenir des êtres chers. . .
en poison dans les veines.
Un jour, on se surprend à rêver
que l'être cher n'ait pas existé. . .
pour éviter de souffrir.
Je n'ai pas toujours vécu
dans ces montagnes.
J'ai pris épouse, autrefois.
Mon grand amour.
On me l'a arrachée.
Comme toi, j'ai dû apprendre
qu'il est des êtres vils
à combattre sans hésitation ni pitié.
Ta colère décuple tes forces.
Mais si tu lui laisses libre cours,
elle t'écrasera.
J'y ai échappé de peu.
- Comment ?
- Par la vengeance.
Pourquoi, Bruce ?
Pourquoi n'as-tu pu venger tes parents ?
Retournerez-vous à Princeton,
après l'audience ou. . .
puis-je vous persuader
de rester un peu ?
Je n'y retournerai pas du tout.
- Vous n'y êtes pas bien ?
- Si.
lls ne partagent pas mon point de vue.
J'ai préparé la chambre de maître.
La mienne suffira.
Sauf votre respect, le manoir est à vous.
Non, c'est à mon père.
- ll est mort.
- C'est un vrai mausolée.
Je l'abattrais bien brique par brique.
ll a abrité
six générations de votre famille.
Qu'en avez-vous à fiche, de ma famille ?
J'en ai " à fiche"
qu'un homme bon m'ait un jour
confié son bien le plus précieux. . .
au monde.
Mlle Dawes se propose
de vous conduire à l'audience.
Pour vous dissuader d'y aller.
Dois-je enterrer le passé
avec mes parents, Alfred ?
Je n'oserais vous dire
que faire de votre passé.
Mais certains d'entre nous
se soucient de votre avenir.
Pas désespéré de moi ?
Jamais.
Alfred range toujours
le lait concentré en hauteur.
- ll ne t'a pas vu grandir ?
- Chacun ses manies.
- Ça ne nous arrêtait pas.
- Non !
Ta maman va bien ?
Le manoir lui manque.
A moi aussi.
ll n'est rien
sans ceux qui l'animaient.
Reste qu'Alfred.
Et toi.
- Je ne reste pas.
- Tu n'es là que pour l'audience.
ll n'y a pas moyen, j'imagine,
de te dissuader d'y aller ?
Quelqu'un dans ces. . .
" débats"
doit représenter mes parents.
Nous aimions tous tes parents.
- Chill est impardonnable.
- Et ton patron le libère ?
ll a partagé la cellule de Carmine Falcone
et appris de quoi témoigner
en échange de sa conditionnelle.
ll a tué mes parents.
Je peux pas laisser faire.
Et j'ai besoin que tu le comprennes.
La Crise toucha surtout
les ouvriers comme M. Chill.
Son crime affreux ne fut pas dû
à la cupidité,
mais au désespoir.
ll a déjà purgé 1 4 ans
et grandement concouru
à l'une de nos enquêtes majeures.
Nous soutenons vivement
sa demande de liberté anticipée.
M. Chill ?
M. le juge. . .
j'aimerais tant réparer
ce que j'ai fait.
J'étais désespéré,
comme beaucoup, mais. . .
ça change rien à ce que j'ai fait.
Je crois savoir qu'un membre
de la famille Wayne est présent.
Veut-il prendre la parole ?
ll sort par là !
Joe !
Falcone te salue !
Viens, Bruce.
On n'a pas besoin de voir ça.
Moi si.
Le juge Faden a insisté
pour que l'audience soit publique.
Falcone l'a payé pour exposer Chill.
Je devrais les bénir.
- Tu n'es pas sérieux.
- Pourquoi ?
Mes parents méritaient justice.
Tu ne parles pas justice
mais vengeance.
- Ça se confond parfois.
- Jamais.
La justice est harmonie
et la vengeance, défoulement.
- D'où notre système impartial.
- Ton système est en panne.
Tu tiens à la justice ?
Dépasse ton chagrin.
La ville se putréfie.
On parle de la Crise au passé,
et elle n'a jamais été pire.
Falcone sème le crime et la drogue,
faisant des démunis
de nouveaux Joe Chill.
Falcone n'a pas tué tes parents,
mais il anéantit leurs idéaux.
Si tu veux le remercier, c'est ici.
Tant qu'il enrichit les méchants
et menace les bons, il est intouchable.
Tes parents qui combattaient l'injustice
ne sont plus.
Gotham est perdue
si les bons ne font rien.
Je suis pas un bon.
Depuis tout ce temps,
je voulais le tuer.
Là, je ne peux plus.
Ton père aurait honte.
Le format tabloïd vous rapetisse.
Pas armé ? Vexant !
- Dis-moi merci par écrit.
- Ce que je viens vous dire. . .
c'est que tout Gotham
ne vous craint pas.
Qui me connaît me craint.
Y a ici deux conseillers municipaux. . .
un syndicaliste, des flics en goguette. . .
et un juge.
J'hésiterais pas une seconde
à t'exploser le crâne devant eux.
Ça, c'est pas le pouvoir de l'argent. . .
mais de la peur.
J'ai pas peur de vous.
Croyant avoir rien à perdre.
Mais t'as pas pensé à tout.
T'as oublié ta petite amie
du bureau du proc
et ton vieux majordome.
Les gens de ton monde. . .
ont tellement à perdre.
Vu que. . .
ta môman et ton pôpa ont été tués,
tu crois connaître la dureté de la vie.
T'as jamais tâté du désespoir.
T'es le prince de Gotham.
Faudrait que t'ailles à 2 000 km
pour passer inaperçu.
Me sors pas ta colère,
à essayer de te prouver des trucs.
Tu comprendras jamais ce monde.
Et on a toujours peur. . .
de ce qu'on comprend pas.
T'as du cran, petit, je te l'accorde.
Plus que ton paternel, en tout cas.
En taule, Chill m'a parlé
de la mort de tes parents.
Ton père l'a supplié.
ll a quémandé. . .
comme un chien.
Trop chiche, ton pourboire.
- En quel honneur ?
- Votre veste.
ll est bien, ce manteau.
Faites-vous discret avec.
- On va me chercher.
- Qui ?
Tout le monde.
ll est bien, ce manteau.
Côtoyer les criminels
t'a amené à les plaindre ?
La première fois
que j'ai volé pour manger,
j'ai perdu nombre d'a priori
sur le caractère évident
du bien et du mal.
Et lors de mes voyages,
j'ai éprouvé la peur
qui précède l'acte
et le frisson de la réussite.
Sans jamais être des leurs.
Peu importe ton nom,
tu es un criminel.
Criminel, non !
Va dire ça au proprio.
Tu es parti sonder l'âme criminelle
et dompter tes peurs.
Mais. . .
le criminel n'est pas compliqué.
Ce qu'en vérité tu crains est en toi.
Tu crains tes propres forces,
ta colère,
la soif de faire de grandes
ou de terribles choses.
A présent, chemine intérieurement.
Prêt ?
Aspire.
Aspire. . .
Aspire tes peurs.
Affronte-les.
Pour dompter la peur, incarne-la.
Savoure la peur des autres.
L'homme craint
l'invisible plus que tout.
Tu dois devenir une hantise. . .
un spectre. . .
un concept !
Vois comme la terreur
t'engourdit les sens.
Vois son pouvoir de distorsion. . .
de contrôle.
Et sache que ce pouvoir
est à ta portée.
Epouse ta peur la plus vive.
Unis-toi aux ténèbres.
Canalise.
Concentre-toi.
Maîtrise tes sens.
Ne jamais laisser d'indice.
Mission accomplie.
lmpressionnant.
Nous avons purgé ta peur.
Tu peux mener ces hommes.
Tu es prêt à rejoindre
la Ligue des ombres.
Mais il te faut d'abord
prouver ton attachement à la justice.
Bourreau, non.
Ta pitié est une faiblesse
que tes ennemis n'auront pas.
Voilà toute son importance.
Elle nous distingue d'eux.
Tu dis vouloir combattre les assassins.
- Qu'il soit jugé.
- Par qui ?
Des bureaucrates corrompus ?
Les criminels se moquent de la loi.
Tu es bien placé pour le savoir.
Tu ne peux mener ces hommes
si tu n'es pas prêt à faire
le nécessaire contre le mal.
Où mènerais-je ces hommes ?
A Gotham.
Fils chéri de Gotham,
tu seras en position idéale
pour frapper la criminalité au coeur.
Comment ?
L'heure de Gotham a sonné.
Comme Constantinople ou Rome,
par le passé. . .
elle a développé le terreau
de la souffrance et de l'injustice.
Elle ne peut plus être sauvée
et doit être achevée.
Voilà la mission la plus importante
de la Ligue des ombres.
Nous l'accomplissons depuis des siècles.
Gotham. . .
doit être détruite.
Vous ne pouvez approuver.
Ra's al Ghul nous a sauvés
de la noirceur de notre coeur.
ll demande en échange
le courage de faire le nécessaire.
Je rentrerai à Gotham
combattre de tels hommes,
mais je ne me ferai pas bourreau.
Bruce, je t'en supplie,
pour ton bien, tu ne peux reculer.
- Que fais-tu ?
- Le nécessaire, l'ami.
Je lui dirai
que tu lui as sauvé la vie.
Monsieur s'est longuement absenté.
- En effet.
- Vêtu dernier cri.
Si ce n'est la boue.
Rentrez-vous pour longtemps ?
Le temps qu'il faudra.
J'arracherai Gotham
aux criminels et aux corrompus.
Durant la Crise, votre père risqua
la faillite à combattre la pauvreté,
pensant que son exemple
pousserait les riches à sauver la ville.
En un sens.
Choqués par son meurtre,
les notables ont agi.
ll faut secouer l'apathie générale.
lmpossible pour " Bruce Wayne" .
Comme homme de chair et de sang,
je serai ignoré, écrasé,
mais comme symbole. . .
je peux être incorruptible. . .
éternel. . .
Quel symbole ?
Quelque chose. . .
d'élémentaire, de terrifiant.
J'imagine, la pègre étant votre cible,
que ce symbole
est un alias protégeant
vos proches des représailles ?
Vous pensez à Rachel ?
En vérité, à moi-même !
Vous avez annoncé mon retour ?
J'ai craint l'imbroglio
en vous ramenant d'entre les morts.
- Les morts ?
- 7 ans sans nouvelles.
Vous m'avez déclaré mort ?
C'est M. Earle, pour entrer en bourse.
Votre participation majoritaire
a rapporté gros !
J'ai bien fait de tout vous léguer.
Assurément.
Je vous prêterai la Rolls.
Pensez à faire le plein.
Selon moi, M. Zsaz est aussi dangereux
pour lui-même que pour autrui
et la prison risque peu
de favoriser sa réinsertion.
- Dr Crane ?
- Mlle Dawes. . .
Un massacreur à gages
ne mérite pas la prison ?
Attesterais-je ce que je ne crois pas ?
Voilà le troisième sbire de Falcone
que vous placez dans votre asile.
Les emplois offerts par la pègre
doivent attirer les aliénés.
Ou les corrompus.
M. Finch. . .
précisez à Mlle Dawes
les insinuations
qu'elle est autorisée à faire. . .
s'il en est.
- Que fais-tu ?
- Et toi, Carl ?
Je veille sur toi.
Falcone a la moitié de la ville à sa solde.
- Lâche prise.
- Que dis-tu ?
Je tiens à coincer Falcone,
mais à toi plus encore.
Adorable.
Ne revenons pas là-dessus.
Satanées chauves-souris.
Elles nichent quelque part dans le parc.
Fini les passe-droits.
Je suis repéré.
Echange de bons procédés.
J'assure vos cargaisons.
On vous paie pour ça.
J'ai un faible pour les passe-droits.
J'ai bien conscience
de ne pas vous intimider, M. Falcone,
mais vous savez qui m'emploie
et quand il sera ici. . .
ll va venir ?
En effet.
ll n'appréciera pas
que vous compromettiez notre opération
pour éviter un brin de prison
à vos sbires.
- Qui vous ennuie ?
- Une substitut du proc.
- On l'achètera.
- Pas le genre.
Une idéaliste ?
Ça aussi, ça se règle.
Je veux pas savoir.
Mais si.
Nous avons une forte croissance
dans ces secteurs.
Je doute que Thomas Wayne eût ajouté
l'armement lourd à nos produits phares.
Vous retardez de 20 ans. . . Fredericks.
Au bout de 20 ans,
nous pouvons nous permettre
de ne plus penser à ce qu'il aurait fait.
Secrétariat de M. Earle. . .
ll sera bien au dîner, demain.
Bonjour.
- Je viens voir M. Earle.
- Vous êtes ?
Bruce Wayne.
Thomas ne serait
probablement pas entré en bourse.
Mais c'est ce qu'en bons gestionnaires,
nous allons faire.
Jessica ?
Où êtes-vous ?
On rappelle toujours
Wayne Entreprises, M. Earle.
Bruce ?
Tu es censé être mort.
Navré de vous décevoir.
Jette un oeil.
Tu l'as vu ?
- Qui ?
- Wayne.
ll fait la une. ll est rentré.
Tu dois te rendre compte
que je ne peux arrêter la machinerie,
on entre en bourse.
Je comprends.
Et j'aurai une coquette somme
pour mes actions.
Je ne cherche pas à m'immiscer.
Je cherche un emploi.
Je veux connaître l'entreprise familiale.
Par où commencerais-tu ?
Les sciences appliquées m'attirent.
Le service de Fox.
Je l'avertirai de ton arrivée.
Tu lui ressembles. Ton papa.
Tu es le seul qui reste des Wayne.
Tu es ici chez toi.
Bon retour.
Projets écologiques, militaires...
biens de consommation. . .
Aucun prototype mis en production,
- à quelque stade que ce soit.
- Aucun ?
Que vous a-t-on dit d'ici ?
On ne m'a rien dit.
Earle m'a dit exactement
où il m'envoyait.
Dans un placard.
Où je ne gênerais plus
le conseil d'administration.
Venez.
- Vous siégiez ?
- Sous votre père.
Vous l'avez connu ?
Je l'ai aidé à construire son métro.
Nous y voilà.
Harnais en kevlar,
pistolet-grappin magnétique à gaz,
monofilament résistant à 1 50 kg.
lngénieux, le métro de ton père.
Terminus tour Wayne,
avec les réseaux d'eau et d'électricité.
Faisant de la tour
le centre officieux de Gotham.
Bien sûr, Earle l'a laissé rouiller.
Combinaison de fantassin en nomex.
Kevlar tressé double, joints renforcés. . .
- lndéchirable ?
- Ça rembarre un poignard.
- Pare-balles ?
- Sauf à bout portant.
Et on le fabrique pas ?
Les chiffreurs estiment pas
la vie d'un soldat à 300 000 $.
En quoi elle vous intéresse ?
J'aimerais l'emprunter.
Pour faire de la spéléo.
- Spéléo ?
- Plongée en grotte.
Vous pensez subir un feu nourri ?
Je préférerais que M. Earle
ne sache pas que j'emprunte. . .
Pour ce qui me concerne. . .
ça vous appartient, de toute façon.
Allez-y !
Charmant.
Vous ne serez pas seul.
Ce doivent être les sous-fondations
de l'aile sud-est.
Durant la guerre de Sécession,
votre trisaïeul faisait passer,
en secret, des esclaves libérés, au Nord.
J'imagine. . .
que ces grottes tombaient bien.
Alfred, venez voir !
Je vois parfaitement d'ici,
merci bien !
Nous commandons
le capuchon à Singapour.
Via une société-écran.
Assurément.
Et, bien séparément,
nous passons commande
à une entreprise chinoise pour ceci.
- On assemble nous-mêmes.
- Précisément.
ll faudra commander gros
pour éviter les soupçons.
- Combien ?
- Disons, 1 0 000 pièces.
Ça fera du rechange.
Tu veux pas croquer, j'imagine.
Je te proposerai
jusqu'à ce que tu sois raisonnable.
Ça a rien de raisonnable, Flass.
Que tu veuilles pas croquer,
ça nous angoisse.
Je suis pas une balance.
Dans une ville aussi véreuse,
à qui je balancerais ?
Ne vous retournez pas.
Vous êtes un bon flic. Un des rares.
Que voulez-vous ?
lmpunément. Pourquoi ?
ll arrose qui il faut.
Que faut-il pour le pincer ?
Faire pression sur le juge Faden.
Et un procureur assez courageux.
Rachel Dawes.
Qui êtes-vous ?
Attendez mon signal.
Vous agissez seul ?
Nous voilà deux.
Nous ?
Arrêtez !
C'était quoi, ça ?
Un cinglé.
C'est pour quoi ?
Toujours la spéléo ?
Base jumping.
Base jumping. . .
- Genre parachutisme ?
- Si on veut.
Auriez-vous de la toile légère ?
J'ai votre bonheur.
" Textile à mémoire. "
On remarque rien ?
Naturellement souple. . .
mais en un coup de courant. . .
molécules réalignées, rigidité.
Sous quelle forme ?
Toute forme
modelée sur un châssis rigide.
Trop cher pour l'armée ?
On devrait cibler les milliardaires
fans de spéléo et de base jumping.
M. Fox. . .
Si cela vous gêne. . .
Si vous ne voulez pas me dire
ce que vous faites,
interrogé,
je n'aurai pas à mentir.
Mais ne me prenez pas
pour un imbécile.
C'est quoi ?
Le voltigeur ?
Ça vous intéressera pas.
Conçu pour le pontage.
Au combat, il devait
sauter un fleuve en tractant un câble.
Sur la manette des gaz :
si on ouvre et on met à fond,
ça propulse sans rampe. . .
Minute !
Postcombustion interrompue.
On n'a jamais pu faire
le satané pontage, mais. . .
ce bijou marche au poil.
Alors ?
ll existe en noir ?
Viens au port. . .
jeudi.
Problème ?
J'en veux pas
pour la dernière cargaison.
Paraît que vous avez un os
avec quelqu'un de chez le proc.
- Sans blague ?
- Y aurait une belle prime
pour qui veut bien régler ça.
Mais encore, M. Flass ?
Vous l'avez vue ?
C'est une jolie
petite substitut du proc.
Vous croyez pas
que ce serait y aller un peu fort ?
- Même pour cette ville ?
- Jamais sous-estimer Gotham.
Des gens sont braqués
au retour du boulot chaque jour.
Suffit de mal tomber !
Problème de graphite.
Les 1 0 000 à venir seront ad hoc.
- Au moins, on a eu un rabais.
- Certes.
En attendant, puis-je suggérer
d'éviter d'atterrir sur la tête ?
Pourquoi des chauves-souris ?
Elles m'effraient.
Que mes ennemis partagent mon effroi.
C'est quoi ?
Poursuivez.
Tout a l'air d'aller.
Les ours, c'est pour les dealers ?
Et les lapins,
pour l'homme des Narrows.
- Quelle différence ?
- Moins t'en sais, mieux t'es.
T'encombre pas des secrets
des gros méchants.
Steiss !
Steiss ?
Je ferais mieux d'aller voir.
Y a un problème. Eclipsez-vous.
Où êtes-vous ?
lci.
Mets les gaz !
Mais qu'est-ce que t'es ?
Batman !
Bien, le manteau.
Merci.
Gaffe !
T'as raison, sauve-toi !
Des tueurs de Falcone.
- Pourquoi ?
- Vous lui agitez le chiffon rouge.
- Qu'est-ce ?
- Moyen de pression.
- Pour ?
- Que ça bouge.
Qui êtes-vous ?
Quelqu'un comme vous.
Agitateur de chiffon rouge.
Mademoiselle ? Tout va bien ?
Le gang Falcone ?
Quelle importance ?
On remontera jamais jusqu'à lui.
Je serais pas si catégorique.
C'est quoi, ça ?
Détachez-le.
Un parrain sur un plateau
lnacceptable.
Gang rival, Anges Gardiens
ou fichue Armée du Salut. . .
Ce serait un solitaire. . .
une " créature" .
Blaireau de carnaval.
ll nous a quand même livré
un de nos plus gros parrains.
On ne fait pas justice soi-même
dans ma ville.
Compris ?
On n'étouffe pas ça.
- Reste Faden.
- J'ai de quoi.
Et la chauve-souris en furie ?
Même s'il parle au juge
de chauve-souris géante,
Falcone a été pris en flag.
Drogue, ADN, liste du fret :
Batman a tout prévu.
OK, c'est parti.
La chauve-souris est nocturne.
Mais même pour un play-boy,
1 5 heures, c'est limite.
La double vie a un prix,
je le crains.
Entrée en scène théâtrale.
Le théâtral et l'artifice. . .
sont des armes de choc.
C'est un début.
Si les blessures ne font que commencer,
il serait sage
d'avoir un bon motif.
Le polo, par exemple.
Pas question d'apprendre.
Etranges blessures,
vie sociale inexistante. . .
On se demandera fatalement
ce que Bruce Wayne fait de son temps
et de son argent.
Que fait quelqu'un comme moi ?
ll conduit des voitures de sport,
sort avec des actrices. . .
achète ce qui n'est pas à vendre.
Qui sait ? Feignez de vous amuser. . .
cela vous prendra peut-être.
Monsieur ?
Nous avons une urgence.
La Marine a arraisonné
un de nos cargos, hier soir.
Très endommagé, équipage disparu,
probablement mort.
Il transportait un prototype d'arme,
un émetteur micro-ondes
pour la guerre dans le désert.
ll semble qu'on l'ait. . .
mis en marche.
Au moyen
de micro-ondes focalisées,
il vaporise l'eau de l'ennemi.
Le navire a subi
des dommages catastrophiques.
Quant à l'arme, elle a. . .
Disparu ?
Belle voiture.
Vous verriez l'autre. . .
ll a surclassé la police.
On ne fait pas justice soi-même.
Lui au moins a des résultats.
Bruce, à la rescousse !
Pour s'habiller en chauve-souris,
il faut être dérangé.
ll a mis Falcone en prison.
La police ne le traque pas pour rien.
Par jalousie.
Monsieur, c'est un bassin
strictement décoratif
et vos amies
n'ont pas de maillot de bain.
Elles sont européennes.
Je dois vous demander de partir.
Ce n'est pas une question d'argent.
J'achète cet hôtel.
J'instaure un nouveau règlement
concernant le coin piscine.
Pour moi,
Batman mérite une médaille.
Sur sa camisole de force.
J'ai appris ton retour.
Que fais-tu ?
J'ai nagé.
Content de te voir.
Tu es parti longtemps.
Je sais.
- Quoi de neuf ?
- La routine.
Boulot de plus en plus dur.
Tu changeras pas le monde
toute seule.
J'ai le choix ?
Tu es occupé à nager.
c'est pas moi.
Au fond, je suis. . .
plus que ça.
Viens, Bruce !
On a d'autres hôtels à te faire acheter !
Tu restes peut-être au fond
un garçon extra.
Mais peu importe le for intérieur. . .
seuls les actes comptent.
Merci d'être là, docteur.
Je vous en prie.
ll s'est taillé les veines ?
Sûrement pour invoquer la démence.
Mais qui sait ?
Bien sûr.
Mieux vaut être prudent.
Docteur. . .
" J'en peux plus, trop c'est trop.
Les murs se rapprochent. . . "
A force d'avaler leur rata, ce sera vrai.
- Vous désirez ?
- Savoir comment
tu me convaincras de la fermer.
A quel sujet ?
Vous ne savez rien.
Je sais que tu veux pas
que les flics analysent la came saisie.
Et que tu expérimentes
sur les dingos de ton asile.
Je m'associe qu'aux gens
dont je sais les secrets honteux.
Les gros bras que tu emploies. . .
tous à ma botte.
ce qu'il prépare est forcément énorme.
Je veux ma part.
Je sais déjà ce qu'il dira :
qu'il faut vous tuer.
Même lui peut pas m'atteindre ici.
Dans ma ville.
Je vous montre mon masque ?
J'expérimente avec.
ll ne risque pas de bien effrayer
un type comme vous,
mais les dingos, ils supportent pas.
Y a un fou à la tête de l'asile ?
Ça crie et ça pleure,
comme toi, là !
ll ne simule pas, celui-là.
Je dirai au juge
de le placer dans mon unité sécurisée.
Je ne peux le soigner ici.
L'orage approche.
Simple début. Votre collègue
était au port avec lui.
ll arrondit ses fins de mois
comme sbire.
lls ont trié la cargaison.
Les dealers ont eu que la moitié.
Et l'autre moitié ?
- Flass sait.
- ll parlera pas.
A moi, si.
Le commissaire
mobilise ses forces contre vous.
- ll vous croit dangereux.
- Et vous ?
Je vous crois sincère.
Mais ça m'arrive de me tromper.
- J'ai des gosses à nourrir !
- lls aiment pas les falafels ?
Qui recevait l'autre drogue ?
Jamais pu savoir.
- Je jure devant Dieu.
- Jure-le-moi !
Je sais pas ! Jamais pu savoir.
Elle allait chez un type
avant d'aller chez les dealers.
Pourquoi ?
ll y avait autre chose
dans la drogue. . .
- de caché.
- Quoi ?
J'allais pas à la livraison.
C'est dans les Narrows.
Un flic y va qu'en force.
J'ai une tête de flic ?
Voilà la caisse qui m'intéresse.
- Pourquoi ?
- Elle est en trop.
Le cargo en a chargé 246 à Singapour
et débarqué 247 ici.
Ça cache quelque chose.
M. le procureur, on se mêle pas
des caisses de M. Falcone.
La situation a légèrement changé.
Ouvrez.
Qu'est-ce que. . .
C'est toi. . . On parle que de toi.
On me croira jamais.
Effacez toutes traces.
- Autant mettre le feu.
- D'accord.
Un malaise ?
Assieds-toi, bois un coup !
Tu es bien trop sérieux,
comme garçon.
Un conseil. . .
faut savoir s'enflammer !
Alfred !
Le sang. . . Enlever le poison. . .
Pourquoi tombe-t-on ?
- J'ai beaucoup dormi ?
- Deux jours.
C'est votre anniversaire.
Meilleurs voeux.
J'ai déjà eu ces symptômes.
Mais jamais aussi intenses.
C'est un genre. . .
d'hallucinogène. . . militarisé en aérosol.
C'est ça,
de courir les boîtes mal famées.
Je l'ai appelé
quand votre état a empiré.
J'ai analysé votre sang,
isolé récepteurs opioïdes
et catalyseurs protéiques.
Je suis censé comprendre ?
Du tout. C'était pour dire
le mal que j'ai eu.
- Bref, j'ai synthétisé un antidote.
- Vous en referez ?
Vous comptez vous re-gazer ?
Vous savez ce que c'est,
ça commence par un joint
d'hallucinogène militarisé. . .
J'apporterai ce que j'ai.
L'antidote vous immunisera un temps.
Alfred. . . au plaisir.
Lucius. . .
- Vous ne montez pas ?
- Je dois rentrer.
J'apportais ça.
Voyez qui brûle la chandelle
par les deux bouts. . .
- Grande occasion ?
- Mon anniversaire.
Je sais. Je suis prise, ce soir.
- Voilà ton cadeau.
- Mieux à faire ?
Mon chef a disparu depuis 48 h.
Dans cette ville, autant commencer
par sonder le fleuve.
et au Dr Lehmann de remettre
sa propre évaluation au juge tôt demain.
Qu'y a-t-il ?
Falcone est à l'asile
pour tendance suicidaire.
Tu y vas ?
C'est dans les Narrows.
Amuse-toi bien.
- D'aucuns doivent travailler.
- Sois prudente.
Joyeux anniversaire.
Qui trouve garde
Vos hôtes vont arriver !
Divertissez-les en attendant.
Racontez-leur votre blague.
On s'amuse ?
Bill. . .
Que fait une grosse huile comme toi ici ?
Recherche de données.
" Wayne Entreprise. . .
47 B - 1 ME. "
" 1 - ME" ?
Emetteur micro-ondes
qui vaporise l'eau ennemie.
On l'aurait testé
en pulvérisant des agents
chimiques aqueux.
Mais n'est-ce pas illégal ?
Je veux toutes les données
concernant. . . ce programme :
fichiers, disques de sauvegarde,
sur mon bureau, illico.
Vous en avez perdu un ?
Je fusionne ton service
avec l'archivage. . .
et je te vire.
T'as pas reçu le " mémo" ?
L'épouvantail. . .
L'épouvantail. . .
Je proteste.
Tout est dans mon rapport remis au juge.
- Ce rapport m'intrigue.
- En quoi ?
Bien commode, à 52 ans
et sans antécédents psychiatriques,
cet épisode psychotique,
avant la mise en examen. . .
Constatez vous-même
le manque de commodité
de ses symptômes.
Quel épouvantail ?
Le patient en proie aux hallucinations
fixe sa paranoïa
sur un tiers persécuteur
correspondant souvent
aux archétypes jungiens.
Dans le cas présent, un épouvantail.
ll est médicamenté ?
La psychopharmacologie
est ma spécialité.
Je la prône vivement.
Dehors, c'était un géant.
lci, seul l'esprit octroie le pouvoir.
Ce retournement vous ravit.
Je respecte le primat de l'esprit
sur le corps.
D'où ma vocation.
La mienne est de voir un voyou
comme Falcone en prison,
pas en analyse.
Mon expert-psychiatre viendra
l'examiner, analyser son sang
et ce que vous lui injectez.
- Dès demain matin.
- Ce soir.
J'ai déjà bipé le Dr Lehmann, à l'hôpital.
A votre guise.
Par ici, je vous prie.
Venez donc voir quelque chose.
Notre laboratoire de médicaments.
Prenez-en donc.
Ça dégage le cerveau.
Qui te sait ici ?
Qui ?
ll est ici.
Qui ?
L'homme chauve-souris !
- On fait quoi ?
- Comme tout un chacun
qui a un rôdeur chez lui.
- On appelle la police.
- Pour qu'elle vienne ?
A ce stade,
elle ne peut plus nous arrêter.
Mais ce Batman
a le don de tout déranger.
Forcez-le à sortir
et la police le cueillera.
- Et elle ?
- Son temps est compté.
J'ai vaporisé un concentré.
Le cerveau n'y résiste pas.
Allez !
Ce qu'on raconte sur lui. . .
il peut vraiment voler ?
On dit qu'il sait disparaître.
Nous verrons bien. . .
pas vrai ?
Petite inhalation maison, docteur ?
Que mijotez-vous ici ?
Pour qui travaillez-vous ?
Ra's. . . Ra's al Ghul.
Ra's al Ghul est mort.
Pour qui travaillez-vous. . .
Crane ?
" Le Dr Crane est absent.
Pour prendre rendez-vous. . . "
Batman !
Sortez sans vos armes !
Vous êtes cerné !
- Qu'attendez-vous ?
- Les renforts.
Les renforts ?
C'est Batman. Et le SWAT arrive.
Mais si vous voulez y aller, je vous suis.
Si le SWAT arrive. . .
Qu'a-t-elle ?
Crane lui a inoculé un psychotrope
à effet panicogène.
- Je l'amène aux toubibs.
- Moi seul peux l'aider.
Amenez-la-moi dans l'allée.
Crane verse la toxine
emportée par Falcone
dans les citernes.
- Dans quel but ?
- Mystère.
Sur ordre de Falcone ?
ll a parlé d'un tiers. Pire encore.
Je dois lui donner l'antidote à temps.
- C'est-à-dire ?
- Vite.
C'est quoi ?
Les renforts.
Excusez-moi.
- Alors ?
- Elle faiblit. Vite !
Je vais chercher ma voiture.
J'ai la mienne !
La vôtre ?
Je veux la même.
- ll est en voiture.
- Description ?
Couleur noire. . .
Un tank.
Restez calme.
On vous a empoisonnée.
Je l'ai !
Respirez lentement.
Accrochez-vous.
- Où on va ?
- Raccourci.
Barrez la rampe !
Coincé sur le toit !
Coupez le moteur
et descendez de voiture !
Confiance.
Qui c'est ?
- Où est-il ?
- Sur le toit !
Dans quelle rue est-il ?
ll vole de toit en toit !
Dites au moins
à quoi ça ressemble.
C'est bon.
Je le tiens.
On lui colle au cul.
Suspect sur la 1 7, axe est-ouest.
Disparu !
Sujet perdu de vue.
Sortie 9 barrée. Survolons contre-allées.
Restez avec moi.
Là !
Cramponnez-vous !
De la part de Fox
Conduit infecté ?
Dites au service des eaux
d'isoler. . .
Non, ils ont tout versé.
Depuis des semaines.
Tout Gotham est atteint.
Sans symptôme ?
Sûrement un composé à aspirer.
Où sommes-nous ?
Que fais-je ici ?
Sans cela, votre cerveau serait perdu.
On vous a empoisonnée.
- Le Dr Crane. . .
- Reposez-vous. Gordon le tient.
Le sergent Gordon est votre ami ?
L'amitié m'est un luxe refusé.
Je vous endors.
Vous vous réveillerez chez vous
et donnerez ceci à Gordon
et à lui seul. Méfiance.
- Qu'est-ce ?
- L'antidote.
L'un pour Gordon,
l'autre pour le fabriquer en série.
En série ?
Crane n'était qu'un pion.
Tenons-nous prêts.
Quand vous m'avez exposé
votre noble projet pour Gotham,
je n'ai pas appelé les blouses blanches,
car vous avez dit
ne pas chercher le frisson.
- Je confirme.
- Comment nommez-vous cela ?
- De la super téloche.
- Par miracle, sans mort !
Je n'avais pas le temps
de respecter le code de la route.
Vous vous égarez
dans ce monstrueux alter ego.
Je m'en sers pour aider les autres,
à l'exemple de mon père.
En aidant, il ne voulait
rien prouver à personne.
Lui inclus.
C'était pour Rachel. Elle agonisait.
Elle dort, en bas. Reconduisez-la.
Je tiens à Rachel.
Mais votre mission va au-delà.
De l'intérêt personnel. . .
ou de l'autodéfense.
Fox est là ?
ll faut renvoyer ces gens.
Ce sont les hôtes de Bruce Wayne.
Songez à votre renom !
Je m'en moque.
ll s'agit tout autant
du renom de votre père.
ll ne reste que cela de lui.
Ne le détruisez pas.
- M. Earle. . .
- Joyeux anniversaire.
Et cette mise sur le marché ?
En fanfare.
Qui a acheté ?
Divers fonds et courtiers.
C'est un peu technique.
L'essentiel étant
l'avenir assuré de notre société.
Un peu pompette, je le crains.
C'était quoi, le plan ?
Comment alliez-vous infecter l'air ?
L'épouvantail. . .
Pour qui travailliez-vous ?
C'est trop ***.
Vous ne pouvez plus rien arrêter.
Et merci pour le fameux produit.
Je vous en prie.
- Vous en ferez bon usage.
- C'est déjà fait.
Combien de temps
pour le fabriquer à grande échelle ?
Des semaines.
On veut propager la toxine
par le réseau d'eau.
L'eau ne peut propager un inhalant.
Quoi ?
A moins d'avoir un émetteur micro-ondes
pouvant vaporiser toute l'eau du réseau.
Comme celui
que Wayne Entreprises vient d'égarer.
D'égarer ?
Earle m'a viré
pour curiosité à ce sujet.
Retournez chez Wayne Entreprises
fabriquer de l'antidote.
A mon avis,
la police n'en aura jamais trop.
Je ne suis plus accrédité.
Pas de quoi vous arrêter.
J'imagine.
ll y a là quelqu'un
que vous devez absolument rencontrer.
Je prononce bien votre nom,
monsieur " Ra's al Ghul" ?
Vous n'êtes pas Ra's al Ghul.
Je l'ai vu mourir.
Mais Ra's al Ghul est-il mortel ?
Fait-il appel au surnaturel ?
Ou à des ruses de bas étage
pour cacher votre identité, Ra's ?
Un homme qui passe ses nuits
à crapahuter sur les toits de Gotham
m'accordera la dualité.
Je vous ai sauvé la vie.
Je t'ai mis en garde contre la pitié.
C'est à moi que vous en voulez.
Laissez ces gens partir.
Libre à toi
de leur exposer la situation.
S'il vous plaît !
Je vous remercie d'être venus
écluser mes bouteilles.
Sincèrement. . .
Le fait est que chez les Wayne. . .
on ne manque pas de parasites
comme vous,
de la cave au grenier.
Alors, à votre santé. Merci.
Bande de. . .
sournois, de. . .
faux amis. . .
de lèche-bottes mielleux,
qui me souriez comme vous respirez,
pitié. . . fichez-moi la paix.
Pitié, partez.
Ne souriez pas,
ce n'est pas un canular.
Partez, la fête est finie. Dehors.
Au fruit, on ne reconnaît pas l'arbre.
Amusant. . .
mais vain. Tous mourront bientôt.
Tes singeries à l'asile
m'ont forcé la main.
Crane travaillait donc pour vous.
Sa toxine est un extrait
de nos fleurs bleues.
ll est parvenu à la militariser.
- ll n'est pas à la Ligue ?
- Bien sûr que non.
Alors que vous allez larguer
son poison sur la ville entière.
Puis voir Gotham s'entredéchirer
par la peur.
Des millions de vies anéanties.
Seul un cynique
dirait que ces gens ont une vie.
Délinquance, désespoir. . .
Ce n'est pas une vie pour l'homme.
La Ligue des ombres
endigue la corruption
depuis des millénaires.
Nous avons pillé Rome,
empli des navires de rats empestés,
incendié Londres. . .
Dès qu'une civilisation
tombe en décadence,
nous la neutralisons.
Gotham peut être sauvée.
Laissez-moi le temps.
ll y a des gens bien.
Tu défends une ville si corrompue
que nous l'avons noyautée
à tous les échelons.
Va faire joujou.
Je t'ai trouvé perdu, dans ta cellule.
Mais j'ai cru en toi. . .
j'ai éteint ta peur
et t'ai ouvert une voie.
Tu as été mon meilleur disciple.
Tu devrais sauver le monde à mes côtés.
Je reste à ma place. . .
entre vous et les habitants de Gotham.
Nul ne peut sauver Gotham.
La forêt qui croît anarchiquement
appelle le feu purificateur.
Demain, le monde horrifié
verra sa ville la plus illustre
s'autodétruire.
Retour à l'harmonie
inéluctable, cette fois.
- Vous avez déjà sévi ici ?
- Bien sûr.
Au fil du temps, nos armes ont évolué.
Pour Gotham,
nous avons étrenné l'économie.
Mais en sous-estimant
certains citoyens de Gotham. . .
tels que tes parents.
Abattus par l'un de ceux
qu'ils voulaient aider.
Sème la famine et le crime prolifère.
Leur mort a encouragé la ville
à se sauvegarder
et Gotham vivote depuis.
Nous venons l'achever.
Cette fois,
nul idéaliste ne nous arrêtera.
Comme ton père,
tu n'oses faire tout le nécessaire.
Si l'on barre la voie de la stricte justice,
il suffit d'approcher par l'arrière
et de frapper au coeur.
Je vous arrêterai.
Tu n'étudies toujours pas le terrain !
La justice est équilibre.
Tu m'as laissé brûler en mon foyer.
Nous voilà quittes.
Que personne ne sorte.
lls ont tous fui ?
- Combien du QHS ?
- Tous.
Tueurs en série, violeurs. . .
Fais lever les ponts.
Qu'aucun ne quitte l'île.
Je les ferai lever
quand j'aurai toutes les unités
disponibles ici
pour choper nos tueurs fous en cavale.
Vite !
Puissiez-vous ne pas être pompier.
Monsieur !
Avec ces biceps,
être coincé par un bout de bois !
Qu'ai-je fait, Alfred ?
Tout ce que ma famille. . . a bâti.
Les Wayne lèguent. . .
plus que de la maçonnerie.
Je voulais sauver Gotham.
J'ai échoué.
Pourquoi tombe-t-on ?
Pour apprendre à se relever.
Toujours pas désespéré de moi ?
Jamais !
C'est de l'acharnement, je suis témoin !
Tu veux être témoin d'une bavure ?
Témoin d'un fou ?
...dénonce la brutalité de la police
à l'encontre des évadés...
On lève les ponts !
Je suis substitut du procureur.
La ferme !
Gordon. . . on vous demande.
Vous ici ?
Notre ami commun
vous envoie cet antidote.
Au cas où.
S'ils vaporisent leur merde.
Après vous, on passe plus.
Dépêchons !
Le pont doit être levé d'ici 3 minutes !
Retraversez tant que vous pouvez.
Je trouve plus ma mère.
Ça ne va pas, non ?
Messieurs. . .
semons le vent nouveau.
Le vent de. . .
la panique.
Pic de pression !
Là !
C'est un conduit des Narrows.
Ne t'inquiète pas.
Reculez !
lci, le commissaire Loeb.
Que quelqu'un me réponde !
lci, Gordon !
C'est quoi, ce foutoir ?
Envoyez de l'aide !
Anti-émeute, SWAT. . .
Toute l'anti-émeute est déjà sur l'île !
Elle est hors d'état d'agir !
Bien sûr que si !
- Crane ?
- Non, " l'épouvantail" !
Gordon,
je n'ai plus personne à envoyer.
Je m'arrange seul ?
Les Narrows se déchirent.
Le pire arrive.
S'ils frappent le centre,
Gotham sombre dans la panique.
- Comment feraient-ils ?
- Par le métro.
ll suit le réseau d'eau
jusqu'à la tour Wayne.
S'ils y apportent leur machine,
ils vaporisent toute l'eau de la ville.
Empoisonnant tout Gotham.
Aidez-moi à les en empêcher.
- Comment ?
- En 4e vitesse.
Vous voilà !
" La seule chose à craindre. . .
est la crainte elle-même. "
Je vous aiderai !
Batman va nous sauver.
ll va venir.
Ne regarde pas.
lci, Gordon.
Préparez-vous à baisser le pont.
ll est venu.
Attendez !
Vous pouvez mourir.
Votre nom, au moins.
Peu importe mon for intérieur. . .
seuls mes actes comptent.
Pour le théâtral,
tu m'as trop pris au mot.
- C'est la fin.
- Pour toi et la police.
Mais mon adversaire reste Gotham.
Si tu veux bien m'excuser,
j'ai une ville à détruire.
- J'abattrais pas deux pions ?
- A ta guise.
GPS, en ligne.
Dans 1 00 mètres...
Messieurs. . .
Qui a donné l'ordre ?
Tour Wayne à 4,5 km.
La pression gagne
et explose les conduits.
Si elle arrive ici,
tout le réseau d'eau va sauter !
Au prochain croisement, tourner à droite.
lncorrigible.
Pardon !
Vous êtes arrivé à la tour Wayne.
Evacuez !
Tout converge ici. Ça va sauter.
Système d'armes activé.
Sympa, la caisse.
Armé.
N'aie pas peur.
Allez. . .
Tu n'es qu'un quidam encapé
et tu ne peux ni combattre l'injustice
ni arrêter ce métro.
Qui a parlé de l'arrêter ?
Fallait étudier le terrain !
Enfin prêt à faire le nécessaire ?
Je ne vous tuerai pas. . .
et ne vous sauverai pas.
- La réunion a commencé.
- Quelle réunion ?
Fox, il me semble t'avoir renvoyé.
C'est exact.
J'ai trouvé un nouvel emploi.
Le tien.
Au nom de qui ?
Batman fait la une. . .
mais Bruce Wayne est relégué en page 8.
Le milliardaire soûl incendie son manoir
En quel honneur déciderais-tu qui dirige
Wayne Entreprises ?
- Elles sont à moi.
- Comment cela ?
Nous sommes en bourse.
J'ai presque tout acheté.
A travers divers
organismes charitables, fonds...
Tout cela est un peu technique.
L'essentiel. . .
étant l'avenir assuré de ma société.
Pas vrai, M. Fox ?
Des plus vrai, M. Wayne.
Tu n'as pas eu le mémo ?
Pardon de te l'avoir caché.
C'est moi qui m'excuse.
Le jour où Chill est mort. . .
j'ai été très dure.
Mais juste.
Je n'étais qu'un lâche armé, et la justice
dépasse la vengeance, alors. . . merci.
Je n'ai jamais cessé de penser à toi. . .
à nous.
Quand j'ai appris ton retour. . .
je me suis prise à espérer.
Puis j'ai vu que tu te masquais.
Batman n'est qu'un symbole.
Non, il est là. . .
ton masque.
Ton vrai visage est celui
craint par les criminels.
L'homme que j'aimais. . .
et qui a disparu. . .
n'est jamais rentré.
Peut-être existe-t-il encore quelque part.
Et qu'un jour,
si Gotham
peut se passer de Batman,
je le reverrai.
- Tu m'as donné tort.
- Sur quoi ?
Ton père serait très fier de toi.
Autant que moi.
Que vas-tu faire ?
Reconstruire.
A l'identique. Brique par brique.
A l'identique ?
Pourquoi ?
L'on pourrait en profiter pour. . .
aménager les fondations.
Dans la partie sud-est. . .
Précisément.
Joli.
- A défaut de parrain.
- Eh bien, sergent ?
Lieutenant, à présent.
Vous avez lancé le mouvement.
Les ripoux prennent peur,
l'espoir renaît. . .
- Mais ?
- Les Narrows sont perdus.
Crane court toujours,
avec la moitié des évadés de l'asile.
Nous les trouverons.
Nous relèverons Gotham.
Et l'escalade ?
L'escalade ?
Si on a des semi-automatiques,
ils achètent des automatiques.
Si on met du kevlar,
ils tirent à balles perforantes.
- Et ?
- Vous vous masquez. . .
et sautez des toits.
Regardez ce type :
vol à main armée,
double homicide, porté sur. . .
le théâtral, comme vous.
ll laisse sa carte de visite.
Je vais mener l'enquête.
Je vous ai pas remercié.
Vous n'aurez jamais à le faire.
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