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Bien joué.
Quoi de neuf, Walt ?
Oh, merde !
Attrape la corde !
- Et le match de handball ?
- On a gagné.
Vous gagnez toujours.
Merde, je l'ai encore loupé.
- Tu dois livrer cette pizza.
- Faut que je joue avec vous.
- Hé, Walt. Ça va ?
- Salut, John.
Ça ira pour jeudi ?
Qu'est-ce que tu penses ?
Arrête, enculé ! Meurs !
Raymond !
Écoute, il faut que j'y aille.
À plus ***.
Hé, poupée.
J'adore tes cheveux.
Nous sommes là.
- Qu'est-ce que tu as là ?
- Des lettres d'amour ?
Ça m'a plutôt l'air d'une lettre
de ''ma chère tante''.
Tout le monde a besoin d'affection.
Moi, j'ai besoin d'un micheton.
Ce ne sont pas des filles.
Ce ne sont pas des garçons.
Ce n'est pas leur faute.
lls sont nés comme ça.
Quelque chose dans la gorge.
- Hé, Walt.
- Salut, Pogo, ça va ?
- Pas trop.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
Tu sais, Ashley, ma copine ?
Elle m'a plaqué.
Qu'est-ce que tu crois ?
Elle a l'air d'avoir 14 ans.
Un ton plus haut.
Fermez la fenêtre
ou fermez vos gueules !
- Ferme ta fenêtre !
- Foutus pédés !
La communauté gay te remercie
de ton appui, enfoiré !
Au diable la communauté gay !
Et merde aux hétéros qui battent
femme, chien et enfants !
Putain de cinglés d'enculés.
Ah, merde ! ll n'est pas là,
ce petit connard.
Où il peut bien être,
ce minable ?
Je t'ai dit qu'on n'aurait pas dû
embaucher cette saloperie.
''Formule grecque''
''Pour bravoure
dans l'exercice de ses fonctions...
De la part des citoyens
de la ville de New York''
''Héros de l'East Side''
Tu es vachement chic, Walt.
Garde ça
pour tes clients, ma chouette.
J'étais au lit hier soir et j'ai vu
un rat traverser ma chambre.
Je suis sûr que vous vous trompez.
Tu ne m'écoutes pas.
J'étais au lit hier soir et j'ai vu
un rat traverser ma chambre.
D'accord ?
Un rat ?
ll n'y a pas de rats ici.
Tu peux envoyer Jaime...
vérifier mon appartement
demain, s'il te plaît ?
Je suis en retard pour le boulot.
Allez, Amber. Viens.
Dépêche-toi !
Merci, Cristal.
Laisse !
Ça va. On est à l'abri.
Comment ça va ?
''Club de danse''
Salut, Walt. Ça va ?
Tu te rappelles Sally.
- Salut, chérie.
- Qu'est-ce que tu fais ?
''Femme fatales''
Ça va ? Vous êtes bien installés ?
Bienvenue, tout le monde.
Vous êtes superbes.
Vous avez l'air fantastique.
''*** Rusty -
Notre hôtesse par excellence''
Sauf à cette table.
Qui est de Brooklyn ici ?
ll y a quelqu'un de Brooklyn ?
Chéri, les types comme toi
aiment les tatas au gros cul.
Gros nichons, hein ?
Pourquoi tu ne montes pas ?
Arrête là, mon chéri.
N'approche pas plus.
- Oui, madame.
- Les gars de ton genre me battent.
Tu vois ce que je veux dire ?
Vous m'aimez quand je suis ici...
et dès que je quitte,
vous me cassez la gueule.
Ne mets pas la main
sur mon épaule.
- Je voulais te mettre la main au cul.
- Oh, mon Dieu. Es-tu gay ?
Un peu.
Juste un peu ?
Et je suis un peu
fille aussi, chéri.
Juste un peu.
Je suis complètement femme.
Je veux que tu te penches.
Je veux que tu me baises le cul.
Baise mon cul.
lmagine que je suis un cadeau
et que c'est Noël.
Assieds-toi.
Regarde-toi. Merde.
D'accord, chéri.
Je vais inviter...
mon numéro favori
sur la scène.
Elle est merveilleuse.
Amazing Grace. Merci.
Mon père a épousé
une vraie Cherokee
Le peuple de ma mère
avait honte de moi
Les lndiens me disaient
légalement blanche
Mais les Blancs m'appelaient
toujours la squaw
Métisse
C'est tout ce qu'on me disait
Métisse
Pourquoi tu ne me demandes
jamais à danser, Walt ?
Pourquoi toujours Karen ?
Parce que c'est une dame et pas toi.
T'es une pute.
Combien de fois je dois te le dire ?
Je ne sors pas avec les putes.
- Je ne suis pas pute, Walt.
- Tu ne l'es pas ?
D'accord.
Je suis prête.
J'ai horreur de demander, mais...
je suis encore à court d'argent
pour mon loyer.
Ça suffit ?
Merci, chéri.
- Quel homme !
- Quelle femme !
À la semaine prochaine.
Je compterai les jours.
Tu es chic, Leonard.
Donne-moi mon fric.
Pourquoi t'as tiré sur moi ?
Va te faire foutre !
Qui c'est, merde ?
Du calme ! Du calme !
- T'en veux une autre, enfoiré ?
- Laisse-moi--
Allez vous faire foutre !
Tu as tiré sur elle ! Enculé !
Pourquoi tu as tiré sur elle ?
Tu l'as tuée, putain de merde !
Vous m'entendez ?
Avez-vous été touché ?
Vous m'entendez ?
M. Koontz, ça va ?
Je suis le docteur Nirmala.
Vous m'entendez ?
M'entendez-vous ?
Vous avez eu une attaque.
Vous êtes paralysé
du côté droit.
M. Koontz, détective Noonan.
Le matin du 3 octobre,
vous avez entendu des coups de feu.
Armé de votre revolver de service,
vous avez tenté de faire face...
aux malfaiteurs
et vous avez eu une crise cardiaque.
C'était une attaque.
D'accord, désolé.
Avez-vous vu les meurtriers ?
Pourriez-vous les identifier ?
C'est pour Amber Garcia Sanchez ?
Je viens identifier le corps.
Quelle est votre relation
avec la défunte ?
C'est juste une amie.
Con d'imbécile !
Où est le fric ?
- Nous avons fouillé partout.
- Oh, mon Dieu.
Le toit, la cave
et maintenant ce bordel.
Qu'y a-t-il ?
Je veux savoir où est la salope
qui habite au bout du couloir.
Mlle Cristal, êtes-vous là ?
Ouvre, salope !
Ouvre la putain de porte !
Vous êtes prêt, M. Koontz.
Un de nos bénévoles
vous conduira à la maison.
Je rentre seul.
Seul ?
Seul ? Mais pourquoi ?
Je suis bien.
Je veux voir si je peux.
Hé, papa. Merde.
Viens. Regarde ça.
Walt, tu as besoin d'aide ?
- Tu veux un peu d'aide ?
- Non, ça va.
- C'est fou ce qui lui est arrivé.
- Oh, merde.
Waldo Koontz, pourquoi
vous marchez si drôlement ?
J'ai eu une attaque.
Vous trouvez ça terrible ?
Je n'ai pas fermé
l'aeil de la nuit.
Oh, mon Dieu !
Bienvenue, enculé !
Qu'avez-vous fait chez moi,
bande de primitifs ?
Je ferai pire encore
si tu ne nous donnes pas notre fric.
Quel fric ?
Le fric qu'Amber t'a demandé
de cacher, salopard.
Chéri, si j'avais du fric,
je déménagerais dans un quartier...
où je n'aurais pas à traiter
avec des ordures comme vous.
Tu vois, salope !
Les maniaques de votre genre
sont tellement sensibles.
- Qu'est-ce que cette merde ?
- Non ! Non !
Qu'est-ce que c'est ?
- Qu'est-ce que cette merde ?
- Ce sont les cendres d'Amber.
Oh, merde !
Fichez le camp d'ici !
- On te surveille, tapette.
- Surveille mon cul !
Boum ! Boum !
Ashley
Pourquoi m'as-tu plaqué
Comme une vieille boîte de soda
Ashley
Pourquoi m'as-tu plaqué
J'étais censé être ton homme
Ashley
T'es une salope
Tu m'as plaqué pour Lance
Tu es vraiment conne
Parce que j'économisais
pour t'emmener en France
Oui, j'allais t'emmener
en France
M. Koontz.
Je suis le docteur Nirmala.
Êtes-vous là ?
M. Wilcox à la réception
m'a dit que vous étiez là.
Holà, M. Koontz.
Entrez.
J'étais si inquiète.
Vous n'êtes pas revenu à l'hôpital
pour votre thérapie.
Vous ne répondez pas
au téléphone.
Vos amis disent
que vous ne leur rendez pas visite...
et que vous ne leur permettez pas
de vous rendre visite.
Et M. Pim, l'épicier...
dit que vous n'y allez qu'une fois...
la semaine *** le soir.
Je peux comprendre.
Vous ne voulez pas que vos amis
vous voient.
Vous n'êtes plus le même qu'avant.
Mais si vous veniez
pour votre thérapie...
votre état pourrait s'améliorer...
et votre moral aussi.
Si vous voulez, je peux envoyer...
un kinésithérapeute vous voir
trois fois par semaine.
Hein ?
Ça vous plairait ?
Bien sûr, ce sera plus cher
que si vous venez à l'hôpital.
À quoi d'autre puis-je
dépenser mon argent ?
- Putain de merde. Ça pue.
- Merde !
Ne parlez pas trop fort.
''L'enfer tue''
Ta gueule.
Connerie. Qu'est-ce qu'il veut dire,
baisser la voix ?
Où est cette salope ?
Mon fric est dans ce trou.
Oh, salut.
Comment allez-vous ?
J'ai su que vous vous êtes blessé
en voulant sauver Amber.
C'était une amie à moi,
alors je--
Vraiment--
Je veux vous remercier.
Et je suis désolé--
Tenez.
Laissez-moi vous aider.
Dégage.
- Ça va ? Donnez-moi la main.
- Dégage !
Ne faites pas cette gueule.
Pour l'amour du ciel.
Vous me croyez contagieux ?
Ou vous pensez être
allergique aux bijoux ?
Va te faire foutre.
J'ai vu pire, mon grand.
''Centre gay & lesbien''
Regarde ça.
Joyeux Hallowe'en.
Démon.
''Républicains gay - lnscrivez-vous''
- Êtes-vous inscrite ?
- Oui, je le suis.
Républicaine ?
''lmpeccable''
Ça frise l'intéressant.
Regardez, c'est très simple.
Vous vous inscrivez au concours.
Vous envoyez vos frais d'admission
d'ici 2 semaines ou vous êtes baisés.
Savez-vous quoi ?
Vous êtes hideux.
- Bonjour, mesdames.
- Bonjour, chéri.
N'est-ce que moi ou les travelos
sont-ils de plus en plus déments ?
- Ce n'est que toi, chéri.
- C'est sûr.
Pourquoi les frais d'admission
ont-ils augmenté ?
- Le coût de la vie, ma chérie.
- Cent putains de balles ?
Qui vit aussi chèrement ?
Qu'est-ce que ça fout ?
On sait tous qui gagnera.
Ma petite crêpe hispanique.
Tu es impeccable, Cha-Cha.
Elle ne gagnera pas cette année.
Jamais de la vie !
Vieille salope
préhistorique.
Le moins recherché de l'Amérique.
N'est-ce pas ?
Salope.
J'apprends que la Maison internationale
des cons a mis ta chatte usée en solde.
- Avec celle de ta mère, salope.
- Allez jouer dans la rue !
J'ai besoin d'hommasses
par ici !
ll me faut des gouines !
Lâche-moi !
Fiche le camp, merde.
C'est ça. T'es encore vidé.
Nous gagnerons, têtes de con !
Oh, salut.
Est-ce que Walter--
Puis-je--
- Oui, entrez.
- Merci.
Salut, vieille branche.
Sais-tu combien de fois
j'ai frappé et téléphoné ?
J'étais vraiment inquiet.
Je suis son kinésithérapeute,
Le Shaun Williams.
Tommy Walsh.
C'est mon heure de déjeuner
et j'ai pensé arrêter.
Bien sûr.
Alors, Walt, ça va ?
- Quel est votre nom ?
- Le Shaun.
Prenez bien soin de mon pote.
C'est un vrai héros, vous savez.
ll nous a sauvés, moi,
l'autre garde, Joe...
et 14 otages en 1988.
Tom, attends.
Ça lui a valu une retraite prématurée.
Tenez. La lettre du maire Koch.
Génial !
- Là, une médaille de bravoure.
- Dites donc.
Tommy, je t'en prie.
Hé, regardez ça.
C'est Walt,
juste ici au milieu...
là Joe et moi.
Je suis par terre,
frappé au visage.
Joe chie dans sa culotte.
Walt, aussi frappé au visage,
saigne comme un porc...
et il feint
d'être sans connaissance.
Soudain--
Boum ! Boum !
ll tire.
Deux des enculés tombent.
Vous voulez que je leur dise
de se taire ? Hé, vos gueules.
Regardez, les filles.
Un homme en uniforme.
- Au secours, monsieur l'agent.
- Bon sang de merde.
Merde.
Une exhibition de monstres.
Bon, je devrais peut-être y aller.
- Voilà. C'est ça.
- Tu n'as besoin de rien ?
Non. Ça va.
Je suppose que tu sais qu'Amber,
la petite pute d'en haut...
et son fumier de copain
ont volé du fric à M. Z.
C'est sur eux
que tu tirais.
lls n'ont pas trouvé le fric.
Et tu sais que les flics
ne peuvent rien faire.
M. Z les a dans sa poche.
De toute façon--
Hé, fais-moi une faveur.
Réponds au téléphone
quand je t'appelle.
Prenez bien soin de lui.
Quel est votre nom encore ?
Oui. Oui.
À bientôt.
Prends soin, Walt.
J'ai aidé des patients
à retrouver la parole.
Savez-vous comment ?
Ne riez pas.
Avec des leçons de chant.
Ça détend. ll y en a beaucoup
qui aiment chanter.
J'ai la carte d'une dame
qui donne des leçons.
Mildred quelque chose.
Elle est bien.
ll vous faut commencer
à sortir de toute façon.
Qu'avez-vous à perdre ? Vous pourrez
au moins parler au téléphone.
Même faire l'amour par téléphone.
''Appelez maintenant - Sexy''
Appelez-nous. Maintenant.
''Filles sexy''
Elles attendent votre coup de fil.
Brûlantes et farouches.
La fille de vos rêves
attend un coup de fil.
Elles vous fera réaliser
toutes vos fantaisies.
Juste un coup de fil.
''Leçons de chant''
Hé, vieux, ça va ?
Je ne t'ai pas frappé, non ?
Tu as perdu pied sur la glace.
Voilà ce qui s'est passé.
M. Koontz, je vous en prie.
Laissez-moi vous aider.
Ça va ? Oui ?
Ça, c'est à vous ?
- Bien.
- Vous avez laissé tomber ça.
- ''Leçons de chant'' ?
- Je vais ouvrir.
Vous la voulez ?
Est-ce votre carte ?
Je pense que si.
Laissez-moi deviner.
Témoin de Jéhovah ?
Je me demandais...
si je vous payais...
pour des leçons de chant.
Je suis désolé.
Autant bouffer la bite d'Hitler.
J'en doute pas.
Foutu pédé.
Attendez. Attendez.
Merde.
Chéri, tu peux payer comptant ?
Je ne veux pas de ta pitié.
Je ne veux pas de ta foutue
pitié non plus, d'accord ?
J'ai besoin de fric.
Je t'appellerai par la fenêtre
demain quand je serai prêt.
Nous perdons notre temps
ici aujourd'hui.
Hé, salope ! Où est Cristal ?
Où est-elle, merde ?
- Je la vois ! Elle est là !
- Merde.
Attends une minute, connard.
D'accord, salope.
Ma jambe, elle est blessée.
Qu'est-ce que vous me voulez ?
- Qu'est-ce que vous voulez ?
- Ferme-la.
Le fric de M. Z.
Je le jure, je ne sais rien !
Alors pourquoi
tu t'es enfuie ?
Parce que vous me cherchiez et j'ai vu
ce que vous avez fait à Amber et à Ray.
La même chose t'arrivera
si M. Z. ne trouve pas son fric.
Ai-je l'air friquée ? Vous croyez
que je ferais le tapin si je l'étais ?
- Tu mens, salope !
- Non, je ne mens pas !
Boum ! Boum !
Non, non.
- Quoi ?
- Arrête !
Tu peux me donner du fric ?
Donne-moi du fric,
salaud !
Bienvenue au royaume des fées.
Espérons que les manèges te plairont.
Ne reste pas debout dans les voitures,
et surtout...
laisse tes manières à la porte,
d'accord ?
Chéri, je plaisantais, d'accord ?
Je dé*** les gens
qui se pensent drôles.
Je parie que tu dé***
un tas de choses.
Je pensais commencer
par la gamme.
Tu connais la gamme ?
C'est
do ré mi fa sol la si do
D'accord, c'est Grumpy,
Sneezy et ***.
Ça va, on commence ?
Do
Encore une fois.
Continuons.
Ré
Chéri, je ne t'entends pas.
Je ne suis pas Jodie Foster et ce
n'est pas le Silence des agneaux.
Ta voix est un muscle,
tu comprends ?
Tu peux l'exercer.
Quoi ? Tu peux l'exercer.
N'aie pas peur, d'accord ?
Ré
C'est mieux.
D'accord, continuons.
Mi
C'est mieux.
C'est beaucoup mieux.
Bien. Allons-y pour fa.
Fa
Allez. Tu peux.
Chante, Louise !
Non. C'est inutile.
Ça ne sert à rien.
Tiens, je te paye.
- C'était ton idée.
- Mauvaise idée.
Je ne peux pas.
C'est cinglé.
Je ne peux pas.
Je ne peux pas chanter.
''Je ne peux pas'' loge chez
''je ne veux pas'', d'accord ?
Pourquoi tu n'essaies pas...
''foutu pédé'' ?
Tu réussissais assez bien à le crier
d'un côté à l'autre de la ruelle.
Foutu pédé.
Connard.
- Enculé.
- Trou du cul.
- Travelo.
- Républicain.
- ***.
- Fasciste !
- Monstre !
- Majorette de mon cul !
- Putain d'enviandé.
- Nazi !
Ouvre la putain de porte !
Je vais même t'aider
à passer la porte.
Foutue lopette.
Oui, oui, oui, d'accord.
Oui, c'est ouvert.
Ouste !
Si tu es venu ici
pour t'apitoyer sur ton sort...
tu as frappé à la mauvaise porte !
J'ai laissé la sensibilité
dans mon carré de sable.
D'accord, fille.
Michelle Pfeiffer s'attaque
à un esprit dangereux.
Je sais que tu es là.
Tu as payé la leçon,
autant la prendre.
Allez. Ouvre.
Walt, j'ai envie de toi, chéri.
Oh, Walt, sois mon homme.
Oh, mets-la-moi, je t'en prie.
Emmanche-moi, papa.
Casse-moi la tubulure--
Qu'est-ce qui te prend, connard ?
- Bon, bon.
- Qu'est-ce que tu fous ?
Bon, on s'est dit des mots, rien
qu'on n'avait pas entendu déjà.
Alors, c'est ça ?
Tu abandonnes ?
- Va te faire foutre.
- Va te faire foutre aussi.
Va te faire foutre !
- Tu n'as pas de mal avec le son ''F''.
- Va-t'en ! Va-t'en !
- D'accord, ça va. J'ai dit à ton--
- Foutu pédé.
J'ai dit à ton médecin
que ça ne marcherait jamais.
Tu-- Tu as parlé au docteur...
Nirmala ?
Elle est bien. Elle a aidé un ami
à moi qui est mort du sida--
Mlle Birmanie.
Si je t'enseignais, je voulais
m'assurer de le bien faire...
tu sais, comme Anne Bancroft.
Tu sais Miracle en Alabama.
Je n'ai pas besoin
de pédé au caeur d'or.
Chéri, tu vois une couronne
d'épines sur ma tête ?
Juste des cailloux du Rhin.
Je ne suis pas le frère Teresa.
Je t'ai dit, j'ai besoin d'argent.
J'ai de gros plans.
Une lettre d'Ed Koch.
Quand New York était drôle.
Oh, tu joues au bowling.
C'est mignon.
Troisième place.
C'est pas mal.
On m'a toujours dit
que tu es une sorte de héros.
Tu vois où ça m'a mené.
Oh, hé, tu sais...
tu as eu une malchance.
Qui n'en a pas eu ?
Je te vois assis tout seul...
tout le temps
te cachant de la vie.
La vie ? La vie est merdique.
Tu es un vrai
petit rayon de soleil.
Permets-moi de te laisser assis
tout seul sur ton pot de pitié...
parce que je suis déjà passé
par là, mon chéri.
''Pauvre de moi, pauvre de moi.
Pauvre encore de moi.''
D'accord ?
Chéri, montes-tu...
faire face à la musique...
comme l'homme que tu crois être ?
Ou dois-je te trouver
le numéro du docteur suicide ?
Ta note favorite.
C'est tellement adorable.
D'accord, joue ce funky,
petit Blanc.
Bon, je pense que tu réussis
assez bien avec la gamme.
ll faut commencer à travailler
une chanson, d'accord ?
Oh, celle-ci.
''Tout marche sur des roulettes'' ?
Pleine de punch, positive, Sondheim.
Non ? D'accord.
On passe à une autre.
Tu dois aimer Sinatra.
Je ne fais pas Sinatra et je suis
sans doute la seule à ne pas le faire.
J'aimais danser le tango.
Tu danses le tango ?
Vraiment ?
Je dansais.
Tu le danseras encore.
Je connais une chanson
qui te plairait sans doute.
D'accord, attends.
Elle est ici.
Désolé, fille.
On ne savait pas
que tu recevais.
Nous descendions
manger de la pizza.
Nous allons voir Carmine faire tournoyer
la pâte de pizza avec ses gros muscles.
- Tu nous accompagnes ?
- Mesdames, c'est Walt...
d'en bas.
ll prend des leçons de chant.
Mary, je veux simplement savoir
à propos de ma robe bleue.
Je suis désolé.
Un moment.
Tu ferais bien de prendre garde
à Rusty, chéri.
Elle aime les hétéros.
D'accord, toi--
Mlle Chose, fourre une mine
dans ce trou qu'est ta gueule.
Ça va, chéri ?
Je m'appelle
Cha-Cha De La Santos Perez Cueva.
Appelle-moi Cha-Cha.
Oh, désolé. Tu as un petit truc
au pied gauche, n'est-ce pas ?
D'accord, dehors, dehors, dehors.
- Fille, mon Dieu !
- On a compris. Allez.
Ohé, Mlle Taco Bell,
vamonos.
Au revoir, M. Pied Gauche.
Prends une aspirine, fille.
D'accord, j'en prendrai une.
Tu me manques déjà.
Oh, ciel.
Désolé.
Elles ont tellement de boulot.
Est-ce toi ou pas ?
Donnez-moi des hommes
qui sont vaillants
Qui se battront pour le droit
qu'ils adorent
Oh, macho !
Le macho !
Tue des ours ! Chie dans le bois !
Pas vrai ?
Ça te plaira, chéri.
D'accord, on peut commencer
avec--
Donnez-moi des hommes
qui sont vail--
Ce serait vraiment bon
à partir du début.
Depuis quand fais-tu cela ?
Chanter ?
Non, la drag queen.
Depuis tout petit, je jouais
dans des comédies musicales.
J'ai fait le prince Chulalongkorn
dans Anna et le roi de Siam.
Mais je n'étais pas fait pour le rôle.
Puis, j'ai fait le lion
dans le Magicien d'Oz.
Ce n'était vraiment pas moi.
Mais j'étais le seul...
tu sais, assez gros
pour remplir le costume.
Puis le roi de la Reine des neiges,
mauvais rôle encore une fois.
Nous étions sur la scène...
et il y avait des cylindres de neige
carbonique pour produire de la fumée.
Un soir, l'un des cylindres
a soudain explosé...
et la neige carbonique s'est répandue.
La jolie petite Mlle Sans Talent,
qui jouait la fée des neiges...
est partie en flèche en criant
et en s'arrachant les cheveux.
Eh bien, le spectacle continue,
je crois.
Elle avait laissé tomber sa couronne.
J'ai simplement ramassé
la couronne...
l'ai mise sur ma tête...
et j'ai fait la plus belle
fée des neiges de l'histoire...
de l'école publique 11,
à Paramus, au New Jersey.
Je porte des robes
depuis ce temps.
Mais je n'aime pas l'expression
drag queen, tu sais ?
Parce que la plupart ne veulent
que se pavaner l'air impeccable.
Et si elles chantent,
elles ne font que mimer.
Moi, je chante.
Je suis travesti.
Je suis artiste, tu sais.
Ne me raconte pas
de conneries.
Tu es une foutue drag queen.
Laisse-moi savourer ces jolis mots
un moment, tu veux ?
Parles-tu au nom
de Jesse Helms ?
Ne sois pas si sensible.
Tu peux prendre une bite,
tu peux prendre une insulte.
D'accord.
Je ne suis pas aussi stupide...
que tu crois.
Chéri, tu ne pourrais jamais être
aussi stupide que je le crois.
Je te dois deux semaines de loyer.
Et voici une semaine d'avance.
J'achète une moto. Je veux la garer
derrière pour qu'on ne la vole pas.
Une moto ?
C'est 50$ de plus par semaine
pour garer.
50$ ?
Pas de problème.
Tiens !
Vous voulez un reçu ?
Non, je te fais confiance.
Ne fais pas cette tête, Leonard.
- Allez, Tasha.
- Au revoir.
Bonne soirée.
Ne me bouscule pas !
Ne me bouscule pas !
Je te préviens !
Va--
N'appelle pas chez moi !
Merde !
- Attends ! Attends !
- Va te faire foutre !
Attends !
Si tu descends,
je te jette par l'escalier !
Je suis désolé !
Je t'en prie, reste !
Je t'en prie.
Nous commencerons
avec ''Shirley, Shirley.''
Hier soir--
- Quoi, chéri ?
- Ton petit ami ?
C'est compliqué.
Tu sais, il est marié.
ll a deux enfants.
Mais il aime parier,
tu sais.
Sur les sports.
ll dit toujours qu'il lui faut
de l'argent pour des contre-fenêtres...
ou les enfants, mais je sais
que c'est pour jouer.
ll joue avec ton argent.
Oui, il joue avec mon argent.
Alors, tu payes pour le sexe ?
Eh bien, chéri, il n'y a pas
de romance sans finance.
Oh, non, non.
Je ne paye pas pour le sexe.
Quoi ? Tu crois que si tu as une femme
ou une amie, tu ne payes pas, chéri ?
Tu payes, je t'assure.
As-tu déjà été marié ?
Attends, ne réponds pas.
Elle est peut-être morte d'une maladie
terrible et ça t'a fait comme tu es.
Elle était danseuse.
Je l'adorais.
Elle est partie avec un type...
qui lui a fait un tatouage.
Elle a tout pris.
Le chien.
Tout.
Chéri, tu aurais dû acheter
un autre chien.
D'accord, lentement.
Shirley
Oh, merde.
Je suis désolé.
Juste ''Shirley, Shirley''.
Répète-le.
Ça va ! Ça va !
Cesse de sonner.
Quoi ?
Quand ?
Ne quitte pas. Ne quitte pas.
Nous devrons arrêter pour aujourd'hui,
d'accord, chéri ?
Je suis désolé.
Je ne peux pas continuer.
Allô ?
Qui est-ce ?
- As-tu besoin de quelque chose ?
- À dire vrai...
je pensais...
j'espérais qu'on puisse
se voir.
Bien sûr.
T'es une bénédiction...
parce que j'ai du mal
avec mon loyer...
encore ce mois-ci.
À vrai dire...
je suis un peu fauché.
Je n'ai pas d'argent...
sauf pour la thérapie.
Je vois.
On peut quand même se voir.
Oh, bien sûr.
La semaine prochaine, peut-être ?
Écoute, je suis prise
pour les deux ou trois...
prochaines semaines.
Mais je te donne un coup de fil.
Je dois te laisser.
- Au revoir, chéri.
- Bien sûr.
Je t'appelle. Au revoir.
N'appelle pas.
Elle ne s'intéresse pas à toi...
ni au film que tu veux voir.
- Elle se sert de toi.
- M. Pogo est de retour.
Où allez-vous ?
Je n'ai pas fini mon histoire.
- Belle bécane.
- Merci, vieux.
Elle a dû te coûter cher.
Où as-tu pris le fric ?
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- ll semble que tu montres ton fric.
Où l'as-tu pris ?
- Un type m'en devait. C'est tout.
- Quel type ? Qui ?
Écoutez, foutez-moi la paix.
Tasha, allons-nous-en.
Merde !
Et je baise ta salope.
Je baise la pute.
Je vais vous le dire.
Touchez pas à la moto.
J'ai dealé.
Dealé ?
Pour qui, enculé ?
Radio.
Pour ce gros enfoiré
dans le territoire de M. Z ?
Salaud !
Oh, merde.
Tu deales encore dans le quartier,
tu es mort.
Tu n'as jamais dit
que tu vendais de la drogue.
Salaud !
Tasha
Je pensais vraiment
que tu étais pour moi
Mais tu m'as traité
comme une ordure
Tu m'as plaqué comme
une tornade plaque une ville
Je t'ai donné de l'amour
Je t'ai donné des cadeaux
Tu m'as traité comme une merde
Et tu m'as frappé
quand j'étais par terre
Tu m'as frappé
quand j'étais par terre
Plus d'excuses, d'accord.
Quand j'appelle, tu réponds.
Je sais que tu parles à Karen.
Elle te l'a dit.
Non, Tia.
La jeune au club de danse
qui a toujours eu l'aeil sur toi.
Tia est une pute, Tommy.
Hé, elles sont toutes putes.
Sauf ma mère. Dieu ait son âme !
Hé, fais gaffe.
Et ta mère aussi.
Quel est ton nom encore ?
Le Shaun.
Le Shaun. Oui.
En tout cas, c'est demain samedi...
et la partie de cartes chez Vinnie.
Les gars seraient contents
de t'y voir comme autrefois.
Peut-être.
Oui, bien sûr.
Et je suis fier d'être Noir.
Fais gaffe à ce que tu dis,
mon gros.
Mon gros ?
- Qu'y a-t-il de mal à ça ?
- Oh, enculé.
- Fais gaffe, je te dis.
- Tu veux me le dire ici ?
Ne t'en prends pas à moi
parce que tu es gros.
Je suis quelqu'un.
- Oh, non. Attends.
- Non, viens.
- Donne-moi la raquette.
- Doucement avec ça.
Tu ferais bien de la prendre
avant de venir ici--
- Tu ferais bien de faire attention.
- Je te l'ai dit exprès.
Je sais, tu descends de rois.
J'ai vu Racines, les 20 heures.
Tu n'as pas appris ta leçon ?
Allez.
J'y vais.
Voilà.
- Walt est là ?
- Oui, il est là.
Merci.
Ne pleure pas pour moi, Argentine.
Qu'en penses-tu,
M. Pied Gauche ?
Pour le concours des lmpeccables ?
- Oui, je ne sais pas.
- Ton cerveau ne fonctionne pas, hein ?
- Oui, je ne sais pas.
- Ton cerveau ne fonctionne pas, hein ?
Bon, ça va.
As-tu vu Mlle Rusty ?
Elle devait m'aider
avec ce truc.
Non, je ne l'ai pas vue.
D'accord, merci.
Au revoir, chéri.
Salut.
Au revoir, mon gros.
ll est parti ?
Je ne veux pas entendre un mot
de vous deux.
D'accord, chéri.
Tenez, tenez.
Oh, ciel. Je suis content d'avoir
vécu assez longtemps pour voir ça.
Monte, fille.
Comme Lana Turner
dans la Fille de Ziegfeld.
Oh, chéri.
Salut.
Ça va ?
- Merveilleusement, chéri.
- Où es-tu allé, merde ?
M'amuser.
Aux funérailles de ma mère.
Oh, désolé
à propos de ta mère.
Mon père l'a tuée
il y a longtemps.
On l'a enterrée aujourd'hui.
C'est mon héritage.
Ses vieux gants.
Elle portait toujours des gants.
C'était une victime, tu sais ?
Elle était gentille,
tu sais, mais victime.
L'ancienne alcoolo,
sur ses genoux à l'église...
suppliant, tu sais,
Jésus, Marie et Joseph...
et tous les saints du ciel
de lui pardonner...
d'avoir donné naissance
à Cruella la Tapette.
Esclave de mon père
avant qu'il meure.
Vous auriez fait la paire.
Lui, euh--
ll croyait qu'Archie Bunker
était un ardent libéral.
Tu sais, tous les matins...
elle se levait
et préparait le déjeuner.
Et tous les matins...
durant 30 ans...
elle disait
''Bonjour, papa. M'aimes-tu ?''
Pas de réponse.
Tous les matins pendant 30 ans.
''Bonjour, papa. M'aimes-tu ?''
Pas de réponse.
Un jour, maman a dit...
''Bonjour, papa. M'aimes-tu ?''
Et, euh...
il a dit ''Non''.
La morale de l'histoire est si--
Si tu n'as pas eu de réponse
en 30 ans...
tu devrais le savoir.
- Merci pour le verre.
- Je t'en prie.
Je te vois demain.
Merci d'être venu.
Désolé pour ta mère.
Merci.
Tu as raison, Walt.
Chéri, je veux juste te dire
que tu as raison.
Tu sais, je suis--
Je ne suis pas artiste, tu sais.
Je ne suis pas
travesti.
Je suis--
Je suis seul...
et je suis laid.
Et je suis drag queen.
Regarde qui s'apitoie
sur son sort maintenant.
- Où étais-tu, merde ?
- Sonny, non.
Tu as dit que si je venais hier soir,
tu aurais le reste de l'argent.
- Tu ne t'es pas pointé !
- Je n'avais pas l'argent.
- J'étais ailleurs.
- Où est ce putain de fric ?
- Donne-moi ce putain de fric.
- Allons. Doucement.
- Qui est ce mec ?
- Laisse. Je vais chercher le fric.
- Donne-moi le fric.
- Laisse-le. Je vais le chercher.
Walt, va dans la chambre.
ll ne te lâchera pas !
- J'en ai marre de venir pour rien.
- Cinq minutes.
- D'accord ?
- Ne déconne pas. Je te le dis.
- Je vais te casser la gueule.
- Tu as l'air bien. D'accord ?
D'accord, chéri.
Va chier, enculé !
Ne ferme pas la porte !
Putain d'enviandé !
Ne ferme pas cette porte !
Ouvre, merde !
Tu veux déconner ?
On va déconner !
Allez ! Ouvre !
J'ai besoin de cet argent !
Plaque d'acier.
Ne t'inquiète pas.
Je ne sais pas si je l'ai installée
pour résister aux cambrioleurs...
ou à Sonny quand il s'emporte.
Va battre ta bobonne
avant que j'appelle les flics !
Va te faire foutre !
Tu t'es foutu dans la merde !
Je reviendrai. Je reviendrai
tous les soirs d'ici que tu me payes.
Je vais détruire
tes foutues perruques !
Enculé !
Alors, c'est ton petit ami ?
ll n'est pas toujours comme ça.
ll a ce complexe italo-catholique
de culpabilité...
parce qu'il m'aime tellement.
Nous essayons de le régler.
Cela n'arrivera plus
lorsque...
je serai vraiment femme,
tu sais ?
C'est pourquoi
j'enseigne et je couds...
pour économiser en vue
de devenir une vraie femme.
Tu vas devenir
un de ces monstres ?
Toute femme.
Après, euh...
les injections d'hormone
et l'opération.
lls vont te couper
la verge et les couilles ?
Clic-clac, chéri.
Comment on peut se faire couper
la verge et les couilles ? Pourquoi ?
Parce que...
je suis une femme emprisonnée
dans un corps d'homme, chéri.
Tu n'es pas une femme.
Je ne suis pas l'idée
que tu te fais d'une femme, Walt.
Tu n'es l'idée de femme
de personne.
Je suis mon idée.
Je comprendrais peut-être...
si, euh...
tu voulais être femme, mais...
ce que je ne comprends pas,
c'est qu'un homme...
veuille être une femme laide.
Ouvre. On n'a pas toute la journée.
Allez !
Walt !
On ne t'attendait pas chez Vinnie.
Donc, on a transféré la fête chez toi.
- Venez. Allons, allons.
- Hé, tu nous as manqué.
Hé, les gars, est-ce que
Waldo est revenu ou quoi ?
- Waldo Koontz est revenu.
- C'est un vrai héros.
Je n'oublierai jamais le jour
dans cette banque il y a 14 ans.
Je l'ai entendue 43 fois.
Je l'ai assez entendue.
- Je ne veux plus l'entendre.
- D'accord, je me tais.
Qu'est-il arrivé
à l'autre gars ?
Tu sais, l'autre garde, Joe.
ll est à la retraite ou quoi ?
Non, il a un gros job
dans le Sud-Est asiatique.
- Un truc du genre. ll était brillant.
- Oui.
Walt, on me dit que tu es
très lié avec la joconde.
Ou devrais-je dire très intime ?
Je fais de l'orthophonie
parce que c'est dans l'immeuble.
C'est dans l'immeuble, connard.
Oui, et il fait du progrès.
Je sais. C'est juste
que je n'aurais jamais cru voir...
Walt ''le mur'' Koontz
fréquenter une drag queen.
- Elle est plus belle que toi.
- Tu veux te fermer la gueule ?
- Laisse tomber.
- J'y vais.
- Paulie, tu renonces ?
- Oui, je renonce.
- C'est toi et moi, Vinnie.
- On joue aux cartes ? On a renoncé ?
Vous vous rappelez Tia
du club de danse.
Walt, tu te rappelles Tia ?
Holà !
Merde, vous savez quoi ?
ll faut y aller. Regardez l'heure.
- Faut fiche le camp.
- Oui, il est ***.
- Ça va.
- On calculera les jetons plus ***.
Hé, euh, Tia.
- T'es une vraie fille, hein ?
- Tu veux te fermer la gueule ?
- Quoi ?
- N'y prête pas attention.
ll est arriéré de naissance.
D'accord ? Hé, Walt--
Ouste ! Je te vois
samedi prochain ? Chez moi.
D'accord ?
Ça va ?
- Ça va.
- C'est pour toi.
Je peux les mettre
dans l'eau pour toi.
- Dis-moi juste où sont les choses.
- Non, je l'ai.
- Je l'ai. Non, je vais le faire.
- Ça va.
Je vais-- Je vais--
Oh, je sais comme
tu aimes le tango...
alors, euh, j'ai fait une cassette
des chansons que tu préfères.
La qualité
n'est pas géniale, mais...
tu auras une idée.
Merci pour la-- la cassette.
Bien, bien, bien.
Eh bien--
Tu ne m'as jamais
demandée à danser.
- Maintenant, je peux te demander.
- Non, je-- Je--
Ça va.
Euh, je n'ai pas d'argent.
Qui a parlé d'argent ?
Holà, attends.
Je comprends.
Quoi ?
Tommy t'a payée.
ll me plaignait,
n'est-ce pas ?
Tu me plains.
Moi, je te plains ?
Pas de problème.
Je ne t'ai jamais plaint,
Walt, jusqu'à maintenant.
Prends soin, Walt.
Shirley, Shirley
Bo-Birley
Banana Fanna
Fo-Firley
Me, My
Mo-Mirley
Shirley
Mary.
Mary, Mary
Bo-Berry
Banana Fanna
Fo-Ferry
Fee, Fie
Fo-Ferry
Mary
- Un petit essai avec Nick.
- Nick, Nick, Bo-Bick
Banana Fanna
Fo-Fick
Me, My
Mo-Mick
Nick
Oh, vas-y, fille.
Vas-y, fille. Vas-y, fille.
Vas-y, fille. D'accord.
D'accord, mon chéri.
Très bien.
Très bien.
Tu as choisi une bonne chanson.
C'est bon.
Quoi maintenant ?
Chéri, je pense que ça y est.
Tu es diplômé.
Je pensais que tu me donnerais
des chansons.
Des trucs à apprendre.
Hein ?
Chéri, je voudrais continuer
à prendre ton fric, tu sais ?
Mais tu--
Tu réussis très bien, tu vois ?
Et je t'ai fait des cassettes.
Tu peux t'exercer chez toi.
Pourquoi tu ne viens pas demain
à 17 h et tu peux les prendre ?
- D'accord.
- Ça va ?
Merci de nous rencontrer, messieurs.
Nous avons discuté du défilé
de la fierté gay cette année.
Et nous avons pensé
qu'il serait important--
Que ce serait une bonne idée
de montrer un front uni.
La synthèse, je crois.
- Oui. Euh--
- C'est si--
Comme républicains gay, nous pensions
que ce serait une bonne idée...
de nous rassembler
et de montrer au monde...
nos ressemblances
et non pas nos différences.
Pour célébrer la, euh--
- Synthèse.
- Oui, synthèse. La synthèse.
Vous êtres très bon.
Vous l'êtes.
Désolé, continuez.
Nous pourrions marcher ensemble
comme fraternité d'hommes unie.
Et la communauté des femmes ?
- Marcher à pied. Pas de chars.
- Sans chars, vous pensez...
que nous ne nous travestirons pas
à cause des talons hauts.
Eh bien, laissez-moi vous dire,
mes chéris.
Nous pouvons marcher jusqu'au lac
Titicaca sur talons aiguilles.
Hé, du calme.
N'êtes-vous pas du groupe qui a
recueilli des fonds pour Bob Dole ?
ll les a renvoyés, n'est-ce pas ?
Parce qu'il aurait perdu
l'appui de la droite chrétienne.
Justement, parce que vous êtes gay.
C'est pour cela qu'il vous l'a renvoyé.
N'avez-vous pas honte ?
D'accord, vous avez raison.
Nous sommes différents,
mais pas comme vous le dites.
Vous avez honte de nous.
Nous n'avons pas honte de vous.
Tant que vous sucerez des bites sur
vos genoux de républicains de banane...
vous serez mes saeurs
et je vous aime.
Vraiment.
Dieu vous bénisse et allez chier.
Maman ?
Maman ?
Oh, mon Dieu.
Jacko.
M. Z.
Je ne m'attendais pas--
- Où est ma mère ?
- N'ai-je pas été bon pour toi ?
Bon pour moi ?
Vous l'avez toujours été, M. Z.
N'ai-je pas aidé à payer l'hypothèque
sur cet appartement pour ta mère ?
Vous êtes un saint, M. Z.
Je t'ai pas mal chouchouté,
n'est-ce pas ?
Oui, monsieur. Oui, monsieur.
Assieds-toi, Leonard.
On a fouillé chaque pas de la route
de Raymond 50 fois, sans succès.
M. Z, vous ne vous rappelez pas
que c'est moi qui vous ai prévenu ?
- Vous ne vous rappelez pas ?
- Hum.
Et on a fouillé chaque centimètre
carré de ce torchon de motel miteux.
- Toujours pas d'argent.
- M. Z, je vous en prie !
Je vous le jure !
Sur ma mère !
- Je le jure sur sa tête !
- Oh, ta mère.
Elle dit qu'elle ne sait rien
non plus.
Même sans lunettes.
Maman.
Ni appareil acoustique.
Ni dents.
Maman.
- Maman.
- Ni petit oiseau.
Luciano.
Dans 20 minutes exactement...
Vance emmènera
ta mère ici.
Ne t'inquiète pas pour elle.
Je lui ai dit...
de l'apaiser avec des milk-shakes
et n'importe quoi d'autre...
qu'elle peut s'envoyer
au drive-in chez Mickey D.
Alors si-- et c'est
un gros si, Leonard--
si tu dis vrai, quelqu'un
dans cet hôtel a mon fric.
Je ne l'ai pas.
Je ne l'ai pas.
- Je ne l'ai pas.
- Si tu es bon chien...
tu vas le dénicher
pour moi.
Sinon, je ne peux en venir
qu'à une conclusion, Leonard.
Si tu dépenses un seul rond
qui m'a l'air suspect...
la prochaine fois...
tu ne jureras pas
sur ta mère.
Tu jureras sur sa tombe.
- Qui est-ce ?
- C'est Walt.
Oh, chéri, entre.
La porte est ouverte.
Surprise !
Entre.
Entre. Surprise !
Félicitations, félicitations
Félicitations
- Félicitations
- Oui, c'est ça. Plus fort.
Souffle.
- Vous voulez danser ?
- J'aimerais, mais je dois partir.
Au revoir. Soyez sage.
À bientôt.
M. Pied Gauche, c'est le film
dont je parlais.
Mon pied gauche. C'est pour toi.
C'est très inspirant.
Tu aimes mes boutons de manchette ?
Tu vois ?
Et ils tirent vraiment.
Écoute, si ça te plaît,
je peux t'en donner un autre.
C'est intitulé
le Bossu de Notre-Dame.
Tu connais ?
C'est mon favori.
C'est à propos de ce type qui est
vraiment mal foutu, pire que toi.
ll tombe amoureux
de cette belle gitane...
fougueuse du nom d'Esméralda.
Elle me ressemble un peu.
Viens, dansons.
Chaton, chaton, chaton
Chaton, chaton, chaton
Mes seins sont en train de tomber.
Tiens, tu veux les voir ?
Voici ce que c'est.
- Non, ça va.
- Salut, pizza, tout le monde !
D'accord !
Carmine.
- Laisse-moi payer.
- Hé, c'est réglé.
J'en paye une et Carmine
et ses gens payent l'autre.
- Salut, Carmine.
- Carmine, prends un verre.
Faut que j'y aille. Mon père
m'attend. ll y a beaucoup à faire.
Carmine,
prends au moins un verre.
Prends un verre.
Allez. Reste.
- Salud.
- Laisse-moi toucher ta poitrine.
Les filles, prenez-le !
Prenez-le !
Non, toi d'abord.
Mon tonique, bon tonique.
Fais-moi un bisou, chéri.
Fais-moi un bisou.
- Elle est charmante, hein ?
- Dieu, quel âge a-t-elle ?
Elle est lion.
- J'ai demandé quel âge elle a.
- Je-- Tu sais, je ne sais pas.
Quand je l'ai rencontrée,
elle portait un uniforme.
Oui ?
Quelle sorte d'uniforme ?
Tu sais,
un uniforme scolaire.
Quelle école ?
La petite école catholique
au bout de la rue.
- L'école secondaire ?
- Oui, tu sais, oui.
Retire ta chemise.
Allez.
Oui, enlève-la !
Regardez ça.
Mon Dieu ! Regardez cette poitrine.
Merde.
Bon sang ! Carmine, il y a
une heure que je t'ai envoyé !
Allez !
Laissez-le rester !
Hé !
Laissez-le tranquille.
Laissez-le tranquille.
Je t'aime !
Mon Dieu ! Elle a tiré sur moi !
Je suis blessé !
- C'est demain soir le concours !
- C'était un accident.
- Oh, mon Dieu !
- Je suis désolé. Je suis désolé.
Je t'ai dit de ne pas les porter.
- Tu es tellement stupide !
- Oh, non, je-- Oh, Rusty.
J'ai tiré sur le sein de ma meilleure
amie avec mon bouton de manchette.
- Je n'ai pas fait exprès.
- D'accord.
Tu sais, euh--
Je n'aurais jamais cru qu'on pourrait
passer à travers ceci ensemble.
Je ne peux croire que je pouvais.
Je veux dire, que j'ai pu, euh...
venir en aide
à quelqu'un comme toi.
Tu sais, le grand héros et tout.
Je ne suis pas un grand héros.
Je suis--
J'ai peur.
J'ai besoin d'un verre.
De quoi peux-tu avoir peur ?
Quelle est la pire peur ?
De tomber dans la rue ?
De faire rire de toi ?
Je veux dire, quoi ?
J'ai peur que les femmes
refusent de coucher avec moi.
Eh bien, devine.
Certaines refuseront.
Tu n'as qu'à trouver
celles qui accepteront, Walt.
Rappelle-toi...
tu es cet homme, Waldo.
Tu es Walt ''le mur'' Koontz.
''Notre héros''
Un vrai héros.
Qui est le petit ?
Joe.
Joe et moi étions bons amis.
Les meilleurs amis.
ll voulait vraiment
s'améliorer...
et je l'admirais.
ll allait à l'école le soir
et les week-ends...
pour étudier l'informatique.
ll a eu un gros job...
en Asie avec les ordinateurs.
Je l'ai conduit à l'aéroport...
et Joe est parti en Asie.
Deux jours plus ***, la banque...
était à court de 200 000$.
Oh. Oh, merde.
Le coup avait été fait
de l'intérieur par ordinateur.
On n'a plus entendu parler de Joe.
J'ai conduit Joe à l'aéroport.
J'ai été utilisé par mon meilleur ami.
Mais je ne l'ai jamais dit à personne.
- Tout un héros, hein ?
- Eh bien--
Eh bien, euh...
comme c'est le soir des aveux...
à Notre-Dame du Perpétuel Disco...
je t'avouerai une chose
que je n'ai jamais dite.
J'ai...
le fric de M. Z.
Attends. je, euh--
Je suis arrivé ici comme
on t'emmenait à l'hôpital.
Quand les flics sont partis,
je suis monté...
parce qu'Amber m'avait laissé
sa clé...
et m'a dit où elle cachait
toujours son argent.
Elle cachait de l'argent
pour ses funérailles...
parce qu'elle savait
qu'elle mourrait jeune.
Et c'est ce qui est arrivé.
Pauvre petite.
Alors, où est-ce ?
Juste ici, chéri...
où maman sait toujours
où il est.
Dans les hanches, les fesses...
et nichonville, mon chéri.
Ça paiera mon opération.
Et quand je serai femme...
je paierai à Amber
des funérailles, un monument...
et une flamme éternelle.
Comme la princesse Diana.
Attends.
Tu as dit que--
Tu disais que tu avais besoin
de l'argent...
des leçons, n'est-ce pas ?
J'étais ta couverture ?
Donc, les travaux de couture...
les cris de pauvreté...
mes leçons, tout ça--
C'était pour que Leonard
ne te soupçonne pas ?
- Un instant, chéri.
- Je veux dire--
Tu t'es servi de moi
à cause de mon état.
Excuse-moi !
Vérifie ton dossier, juge lto.
Tu es venu me voir.
Oui, j'avais besoin d'aide.
Et tu m'as utilisé.
Euh, la vérité, chéri ?
Tu veux jouer à la vérité ?
Tu voulais quelqu'un devant qui
tu n'avais pas honte d'être infirme.
D'accord ? Quelqu'un
que tu croyais inférieur à toi.
Un pire monstre qui te ferait sentir
supérieur. Encore le grand homme.
Au moins--
Au moins je suis un vrai homme.
Tout le monde, y compris
Wolf putain de Blitzer à CNN...
sait que tu ne penses pas
que je suis un vrai homme.
D'accord, quoi ?
Parce que je ne chie pas dans le bois ?
Que je ne tire pas au fusil ?
Laisse-moi te dire
une chose, chéri.
Ça prend pas mal plus de courage
pour faire face à ma vie...
que tout ce dont tu as
jamais rêvé, d'accord ?
Tu ne peux pas traiter avec le malheur,
chéri ! C'est ça, la vérité.
La vérité ? Tu veux la putain de vérité ?
Tu ne seras pas femme.
Tu ne seras jamais femme.
T'es qu'un gros pédé affreux !
C'est ça, la vérité.
T'es un gros putain de pédé affreux !
Je suis plus homme et plus femme
que tu ne le seras jamais.
- Tu voudrais bien !
- Oui, et tu n'as pas remarqué, mais...
quand la haine sortait de ta gueule,
tu n'as pas bégayé une seule fois.
Maintenant dégage ton pauvre cul
d'infirme d'ici une fois pour toutes.
- Dépêche, gogol !
- Surveille ta putain de gueule !
- Ou tu vas me la casser ?
- Pour commencer, oui.
Tes jours de casse-gueule
sont terminés.
- Tes jours de héros sont terminés.
- T'es un putain de pédé !
Je suis peut-être travelo, mais toi,
mon ami, tu te travestis en homme !
- Va te faire foutre !
- La vie est garce et je le suis devenu !
Oh, mon Dieu.
Regarde qui est là, Sally.
ll faut lui dire bonjour.
- Hé, Walt.
- Salut, Walt.
Comment ça va ?
C'est bon de te revoir. Bienvenue.
Ça va.
Je vais là-bas.
- On se reparle.
- D'accord.
Hé, Walter.
- Comment ça va ?
- Ça va.
Tu m'as vraiment manqué.
- Eh bien, merci.
- Dis donc, des fleurs.
- Pour moi ?
- Pas tout à fait.
Excuse-moi.
Je t'ai apporté des fleurs.
Merci.
Tu ne veux pas danser ?
''Mlle lmpeccable''
- La pute ne méritait pas de gagner !
- Ce n'est pas une vraie beauté.
Ce concours est arrangé !
D'accord, d'accord.
Parlez en marchant, les filles.
Ce groupe par ici !
Vous, les gars, par là !
C'est ce qui donne un mauvais nom
aux drag queens.
Vous êtes tous deux exclus
du concours l'an prochain.
- Peut-être, ma grosse !
- Tu es vieille, je suis jeune...
et je vivrai assez longtemps
pour *** sur ta tombe !
C'est la première fois
que je, euh--
depuis, euh, que c'est arrivé.
J'étais vraiment nerveuse.
Mais tu as été super.
Tu as été super.
Tu étais nerveuse.
Moi, j'étais nerveux.
Tu as juste besoin d'être
avec quelqu'un--
Je ne sais pas--
qui t'aime, tu sais...
tel que tu es.
Quelqu'un d'autre m'a dit ça.
On m'a dit...
''Certaines filles ne voudront pas
de toi comme ça.
Tu dois trouver celles
qui te voudront.''
Oui, eh bien,
elle ne t'a pas raconté d'histoires.
Elle t'a dit la vérité,
quelle qu'elle soit.
Ce doit être
une vraie bonne amie, hein ?
Pourquoi dis-tu ''elle'' ?
Je ne sais pas. C'est
ce qu'une femme dirait.
Pourquoi ? C'était un homme ?
Eh bien, pas tout à fait.
Qu'importe !
Qui que ce soit...
c'est un bon ami.
Bonsoir, M. Koontz.
Si vous entendez du bruit
dans la maison plus ***--
- Comme quoi ?
- N'importe. N'y prêtez pas attention.
Faites mine de rien.
Vous connaissez la phrase
''motus et bouche cousue'' ?
C'est ma devise
et je la suis.
Ne rien entendre, ne rien voir,
ne rien dire.
Je me fiche de ce qui se passe
dans ce piège à rats.
Tu te fous de moi ?
Tu as les plus grandes oreilles,
le plus grand nez...
et la plus grande gueule
que j'aie jamais vus.
Ce qui fait de toi
le plus gros trou du cul.
Oh, ma perruque !
Tout le monde est au sec ?
Vous êtes au sec ?
- D'accord, les filles. Bonsoir.
- Bonsoir, maman.
Bisous. On attaque de nouvelles
chansons la semaine prochaine.
Pourquoi on ne va pas montrer
à M. Pied Gauche qu'on a gagné.
Walt est du passé, chéri.
ll ne nous aime plus.
- Je t'aime.
- Mais je l'aime bien encore.
Taxi ! Hé !
Entre, salope !
Quoi--
Oh.
C'est ce genre de fête, hein ?
- Où est mon fric ?
- Chéri, on repart à zéro.
- Ai-je l'air d'avoir ton fric ?
- Ceci me dit que tu l'as.
- Dépôt de 25 000$ pour une opération.
- J'ai gagné cet argent.
35 000$ pour une série...
d'injections d'hormones.
25 000$ pour des tests
psychologiques...
avant la thérapie.
Et 40 000$ à payer.
Tu sais, ça coûte cher
pour avoir l'air d'une femme.
Trop cher pour avoir l'air
si minable, enculé.
La mort est bon marché, enculé !
Rends-moi mon fric.
Tu comprends ? Rends-moi mon fric
et on ne te fera pas de mal.
Donne-lui en encore !
Donne-le, salope !
Non ! Tu l'as abattu !
Enculés !
Laissez-le aller !
Laissez-le aller !
- Pourquoi je le laisserais aller ?
- Laisse-le. Je te donne le fric.
Rusty, non !
Ne fais pas ça !
- Walt ? Walt ?
- Salope !
Pédé !
Merde. Ne tue pas cette salope
avant que j'aie mon fric !
D'accord, le héros.
Je compte jusqu'à trois...
pas de fric,
pas de reste de ta vie.
- C'est juste ?
- D'accord. C'est dans la chambre.
Montre-moi, foutu gogol !
Viens, montre-moi. Hein ?
Où est le secret-- Merde !
Fils de pute !
Va te faire foutre !
Allez, connard !
Arrête de pleurnicher !
- Enfonce cette porte !
- Tu vas le regretter, vieux !
- Putain d'enculé !
- Où est le foutu téléphone ?
- Allez, enfoiré !
- Arrêtez ! Arrêtez !
Elle a le pé*** !
- Merde ! Oh, merde !
- Attrape cette connasse !
Oh, merde !
Mme Spivak !
Appelez les flics !
Appelez les flics !
Va-t'en ou j'appelle la police !
Tu ne vas nulle part,
foutu barjot !
Oh, mon Dieu. Oh, mon Dieu.
Grace Kelly, Fenêtre sur cour.
D'accord.
Où es-tu, putain de salope ?
Tu ne t'en tireras pas, vieux !
Oh, mon Dieu.
Enfoiré !
D'accord, fille.
Linda Hamilton...
Terminateur 2.
Mon fric !
T'es futée, hein ?
Foutre mon fric
dans ta putain de gaine.
Arrête !
Jette ton arme...
avant que ta copine fasse
une pipe à Liberace.
Jette-la.
Maintenant jette-la.
Jette-la !
C'est ça.
Maintenant
glisse-la par ici ?
Waldo Koontz et Russell Zimmerman.
Vous confirmez la légitime défense ?
Oui. Légitime défense.
C'étaient des bandits.
Des bêtes. Des brutes.
lls ont tué le canari de ma mère.
- Quoi ?
- lls ont tué le canari de ma mère.
J'ai appelé la police.
Est-ce que j'ai une récompense ?
Le nom est lvana.
l-V-A-N-A.
- Dernier nom ?
- Homme. lvana Homme.
Je savais qu'il se passerait
quelque chose. Salut, maman !
Je suis Mlle lmpeccable
pour la troisième fois.
- Attention, chéri. Attention.
- ll est juste blessé à l'épaule.
M. Pied Gauche !
Je suis désolé.
Juste les proches.
Je suis sa saeur.
C'est ma saeur.
Merci.
- D'accord, Rusty ! Super, vieux !
- Au revoir, Rusty !
L'hôpital communautaire ?
Vous avez de l'assurance ?
Comment allez-vous payer ?
Comptant, chéri.
À l'hôpital de New York...
et je veux la meilleure
équipe de chirurgiens.
Tu m'as entendu, garde Ratched.
Pèse sur le champignon.
Une chance qu'on ne t'a pas
encore coupé les couilles.
Allez ! Allez, les filles !
Attrapez-le !
ll a essayé de tuer ma saeur !
- Attention !
- M. Z veut dire M. Zéro !
- Dégagez !
- Ne me touchez pas !
C'est de la brutalité policière !
Ne me touchez pas !
- Brutalité policière !
- ll y a des témoins !
- Lâchez-moi !
- Attention à ma couronne !
''Morgue''
Shirley, Shirley
Bo-Birley
Banana Fanna
Fo-Ferry
Fee, Fie
Mo-Merry
Mary
On le refait.
D'accord, un peu plus vite.
Allons-y.
D'accord, on y va.
Reprenons-le.
Bon, on y va.
Mary, Mary
Bo-Berry
Banana Fanna
Fo-Ferry
Fee, Fie
Mo-Merry
Mary
D'accord, bien, bien.
Y a-t-il-- Je veux dire, comment--
Y a-t-il moyen d'ouvrir
la bouche un peu plus grande ?
- Non ?
- C'est comme ça.
J'essaie juste-- D'accord.
D'accord.
J'essaie simplement--
Tu as plus de pratique
que j'en ai.
Non, je sais, je sais.
Je suis désolé.
Continuons-- Faisons, euh--
- J'ai ça.
- Non, je sais, je sais. J'essayais--
C'est juste-- Ça va.
D'accord, d'accord.
Passons à ''Nick'',
d'accord ?
Nick, Nick
Bo-Bick
Banana Fanna
Fo-Fick
Fee, Fie
Mo-Mick
Nick
C'est bon.
Ça va aujourd'hui ?
Tu te sens bien ?
- D'accord.
- Dis donc, je me sens super.
- Bien.
- Je me sens bien. Bon, euh--
Quel autre nom
pourrions-nous faire ?
- Nick ?
- D'accord, Nick.
Essayons de penser
à quelque chose de mieux.
- ''Prick'' ?
- D'accord, faisons ''prick''.
Prick !
D'accord, on y va.
- Ta chanson.
- Oui, c'est ma--
Ma chanson. D'accord, faisons
''***'' ensuite, d'accord ?
***, ***, Fo-Fastard
D'accord ?
On y va.
D'accord, faisons ''prick''.
Pour moi. Euh--
Prick, Prick
Bo-Bick
Banana Fanna
Fo-Fick
Fee, Fie
Mo-Mick
Prick
- Encore une fois.
- Prick
D'accord.
Ma chanson.
D'accord.
D'accord, maintenant ''***''.
Bon, on y va.
***, ***
Fo-Fastard
Banana Fanna
Mo-Mastard
Fee, Fie
Mo-Mastard
Je ne peux même pas enrouler
ma bouche autour de celui-là.
D'accord, euh-- Est-ce que je rougis ?
- Je ne sais pas.
- Regarde-moi.
C'est bien.
Euh, faisons ''queen''.
Queen
Queen, Queen
Bo-Bean
Banana Fanna
Fo-Feen
Fee, Fie
Mo-Meen
Queen
D'accord, à la fin,
il faut faire comme ceci.
Queen
J'aime.
D'accord.
Je cherche des noms
sur le piano ici.
- Chuck ?
- Oui, Chuck.
- D'accord, faisons Chuck. Prêt ?
- Oui.
Chuck, Chuck
Bo-Buck
Banana Fanna
Fo-***
Fee, Fie
Fo-***
What the ***, Chuck ?
What the ***
Fo-***
D'accord, faisons ''***''.
***, ***
Fo-Fussy
Banana Fanna
Mo-Mussy
Fee, Fie
Mo-Mussy
***
Tu aimes les chattes ?
Oui, tu les aimes. Je sais.