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THE REDEMPTION
Shane ?
Ici Shane.
On a besoin de toi en haut.
J'arrive.
La fête, c'est par là, chéri.
C'est pour qui ?
Le mec qui compte ses jetons ?
- Combien il nous doit ?
- Au moins 10 000.
- Il veut un crédit de combien ?
- 5 000.
OK, je l'autorise.
Qu'il continue à jouer.
Ray, on te demande à l'entrée.
Ah oui ? C'est qui, "on" ?
Walter est parti fumer
et il est pas revenu.
Et ils t'envoient me voir ?
- C'est pas ce que tu crois.
- Non ?
C'est quoi, alors ?
- Je voulais juste que tu saches.
- Merci.
Je ne trouve pas Walter.
Tu peux vérifier dehors ?
Johnny ?
- Un whisky sec, s'il te plaît.
- OK.
- Voilà, vieux.
- Merci.
Voici pour vous.
Merci.
- Merci d'être venu, Pete.
- De rien.
J'ai entendu
qu'il manquait du monde.
- Tu as vu Walter ?
- Non.
Je suis là depuis 10 min.
- Bonsoir.
- Mon repas refroidit.
Tu n'as qu'à rentrer.
Je reste jusqu'au retour de Walter.
T'as besoin de quelque chose ?
Mon père est le patron.
C'est bon.
Tu pourrais rapporter mon manteau ?
- Oui.
- Il caille.
Je te revaudrai ça.
Oublie. À part mon père,
t'es le seul sympa avec moi ici.
Je te comprends.
Bonsoir, madame Zello.
- Vous travaillez ici ?
- Exact.
C'est la Z4 bleue.
- Non merci. J'ai déjà ma voiture.
- Vous savez qui je suis ?
C'est important ?
Mon mari signe vos chèques.
Aux dernières nouvelles,
je bossais pour Vinnie.
Je suis en retard,
ça vous dérangerait pas...
Ça me dérange pas.
Connard.
Hé, mon vieux,
tu peux pas rester ici.
C'est un endroit classe.
Bouge pas, enfoiré.
Tourne-toi.
- Du calme.
- Tourne-toi.
Vas-y. Vite.
Allez. On entre.
Avance. Avance.
Tout va bien. Calme-toi.
Entre. Avance.
Baisse les mains et ferme-la.
Tu sais qui est le patron, ici ?
Ferme-la ou je te bute.
Avance. Ferme-la.
Allez !
On y va. On reste calme.
Dis-lui d'ouvrir la cage.
Ouvre la cage.
Bien sûr. Tout va bien ?
Oui. Ouvre la cage.
Rentre dedans. Tout de suite !
Par terre !
Allez.
Reste couché.
Personne ne sera blessé.
La ferme !
Prends le fric. Vite !
- La ferme !
- Du calme et tout ira bien.
Prends le fric. Vite !
Dépêchez-vous. Vite.
- Reste calme.
- Allez, mon grand. On y va.
Tu vas nous faire sortir.
Vite.
Ouvre la porte.
Pardon...
Reste calme.
- Ray, ton manteau.
- C'est bon.
Il a une arme !
Tout le monde à terre.
Pete ?
C'est pas vrai !
Fermez tout.
Merde, Ray ! T'es resté là
comme un putain de merdeux ?
C'est comme ça
que tu faisais en taule ?
- T'étais leur pétasse ?
- J'ai tout fermé.
- Quoi ?
- J'ai suivi ton protocole.
Si je les avais coursés,
qui aurait surveillé le club ?
- Redis ça.
- Putain.
Tu veux que les flics débarquent
dans un casino illégal ?
Qu'ils trouvent tous les yuppies
qui se font sucer ?
Sans moi, on irait en prison.
Tu te fous de moi ?
La police bosse pour nous.
Tu le crois, ce putain de mec ?
Nettoie-moi tout ça.
Je sais pas.
J'ai pas vu leurs visages.
Ray Shane.
Inspecteur Landry.
On m'a dit que t'étais sorti.
Il y a 6 mois.
Que font les affaires internes ici ?
Je suis de nouveau à la crim.
- Vraiment ?
- Oui.
Marre de foutre
de vrais flics en taule ?
Slattery, je ne sais pas
si vous êtes au courant,
mais Shane a été flic.
Aux mœurs, non ?
Il y a longtemps.
Et maintenant, t'es vigile
pour les frères Marcella...
Marrant, comme la roue tourne.
D'ailleurs, super boulot.
J'espère que le macchabée
était pas un de tes amis.
Qu'est-ce que tu veux ?
Je veux les clés du royaume, Shane.
Pourquoi tu ne nous emmènes pas
au 2e et au 3e étage ?
Tu vois ce que je veux dire.
Allez. Finis ta cigarette.
- Comme vous voulez, inspecteur.
- On y va.
Ça t'a ralenti, la prison.
Tu te fais vieux.
Allez, bouge-toi.
Ça fait longtemps
que j'attends ce moment.
J'en suis sûr.
T'as pris combien ? 5 ans ?
Plus ou moins.
Pas facile, pour un flic véreux,
avec tous ces attardés.
Non, ça allait.
Ton père m'a tenu compagnie.
Tu devrais apprendre
à la fermer.
Si tu redis un mot sur mon père,
je te tue.
- Landry ?
- Oui, Shane ?
On dit que ton père
taille des pipes fantastiques.
Pas maintenant. Calmez-vous.
On n'en a pas fini.
Si tu le dis, mon grand.
Ça va ?
Oui, je vais bien.
Paraît que tu t'es battu avec Tony.
Heureusement que ton mec
sait pas frapper.
C'est pas mon mec.
C'est pas ce qu'on dit.
Pourquoi tu fais semblant
d'être un connard ?
Qui dit que je fais semblant ?
- Je te connais.
- Plus maintenant.
Retourne donc
avec les autres putes.
Connard.
Allô ?
Pourquoi t'as dit ça ?
Quoi ?
Pourquoi t'aimes me blesser ?
T'as pas à faire ça.
Après ce que tu m'as fait ?
Tony ? C'est ça, le problème ?
Je suis sortie avec lui
parce que t'étais pas là.
J'étais en prison.
Exactement.
Quand je veux te parler,
tu tournes les talons.
Tu devrais comprendre.
Tu veux bien m'accorder 5 minutes ?
Juste pour me laisser le temps
de m'expliquer.
Ça n'aurait jamais dû arriver.
T'as raison.
Faut que j'aille bosser.
Moi aussi.
Mais tu restes allongée
toute la journée.
Va te faire foutre.
Écoute, j'ai vraiment pas
le temps pour ça.
Ferme-la.
Vincent est dans son bureau.
Ramène-toi.
T'es à la bourre.
Ils ont commencé sans toi.
J'ai fait au plus vite.
- Tout était sous contrôle.
- Tu as laissé faire !
J'ai rien à voir là-dedans.
Tu l'as laissé en charge.
Il les a escortés dehors.
C'est faux.
Ton pote, Walter,
s'est barré une minute avant.
- Quel rapport ?
- C'est ton pote.
Tu lui as parlé quand ?
On l'a cherché partout.
On le trouve pas.
Ça veut rien dire.
- Son fils est mort par ta faute.
- Ça suffit.
Tu le connais ?
Carlos l'a envoyé.
Charlie va s'assurer
que tu foires rien.
Et ma version ?
J'ai hâte d'entendre ça.
Mes condoléances pour Pete.
C'était un gamin super.
J'ai tout fait pour
garder la situation sous contrôle.
T'as ordonné la fermeture ?
Oui.
Bien. Tu as protégé
la famille et nos intérêts.
Il aurait dû empêcher ces mecs
de nous piquer 300 000 dollars.
Pourquoi autant de liquide ?
C'est pas le problème.
Je veux que tu les trouves.
Que ce soit réglé en interne.
Je peux pas.
T'étais inspecteur,
tu trouvais des gens.
Pour ça, il faut avoir accès
à des informations :
la balistique, les casiers...
C'est impossible.
Utilise tes contacts dans la police.
Ou les nôtres.
Je serai aussi bien accueilli au
commissariat qu'une MST au couvent.
Fais chier. Je m'en chargerai.
Le sang appelle le sang.
Trouve les hommes qui ont
assassiné mon fils et ramène-les-moi.
- Je peux en avoir un autre ?
- Deux.
Tu l'as joué fine, en te laissant
pas atteindre par Tony.
Tu me surveilles ?
Ils me paient pour ça.
Voilà, messieurs.
- Où t'as purgé ta peine ?
- Terre Haute.
Comment c'était ?
- Plus froid qu'ici.
- Ouais, je vois.
J'ai fait 3 ans de prison d'État,
9 de prison fédérale.
9 ans... J'aurais pas tenu.
Tu sais comment tirer
une longue peine ?
Un putain de jour après l'autre.
Je peux pas y retourner.
C'est ce qui te fait peur ?
Y a une dizaine de mecs
qui rêvent de m'y renvoyer.
Vinnie te demande pas
de franchir la ligne jaune.
Joue serré, c'est tout.
Je sais pas, mec...
Écoute-moi.
Ne laisse pas Tony t'atteindre.
Ça se voit qu'il en crève d'envie.
Ce connard essaye
de me faire tomber.
On n'a jamais été pris pour cible.
Il essaie de se couvrir.
Et toi ?
Je règle les problèmes du vieux.
J'en suis un ?
Pas encore.
J'ignore par où commencer.
Il suffit de se rappeler
ce qu'on a vu
et de se demander
où est-ce que tout a commencé.
Faut que j'y aille.
Si tu as besoin de moi,
tu me trouveras là,
tous les après-midi,
pour réfléchir.
Bonne chance.
Parc de la 4e Rue
Ici Walter.
Laissez votre numéro
et je vous rappellerai.
Je peux vous aider ?
Oui. Je cherche un de mes amis.
Il vit ici depuis un mois ou deux.
Walter Randall.
Vous l'avez vu ?
Pas depuis 2 jours.
Merci quand même.
Vous êtes pas le premier
à le chercher.
Vraiment ?
- Je peux voir sa chambre ?
- Vous êtes flic ?
Non.
Alors vous pouvez pas.
D'accord.
Si vous le trouvez, dites-lui
qu'il est en retard pour le loyer.
S'il ne paye pas
dans deux jours,
je me débarrasse de ses merdes.
Je lui dirai.
Hé, mec !
- T'as combien ?
- Pardon ?
- Je t'ai entendu...
- C'est pas tes oignons.
Je sais où ton pote crèche.
Je vais te le dire
mais j'ai besoin de fric.
Très bien.
Si je ne le trouve pas,
je viendrai le reprendre.
OK. Écoute...
Il est dans un hôtel miteux,
au bord de l'autoroute.
Le Lazy T. On y a pris de l'héro.
On a fait la fête...
Je te jure.
Quelle chambre ?
25. Ouais, 25.
Si tu le vois,
dis-lui que j'en ai de la bonne.
Merci, vieux.
Walter.
Walter, c'est Ray.
Walt ?
Merde.
Jimmy.
- Jimmy.
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
J'ai besoin d'aide.
On peut pas être vus ensemble.
Appelle-moi.
- Je t'ai appelé 3 fois !
- J'ai été occupé.
On était coéquipiers.
C'est du passé.
T'aurais plus de boulot
si je t'avais pas défendu.
Ils voulaient toute l'unité.
Les affaires internes,
le procureur...
le putain de FBI...
Ils voulaient passer un marché.
La liberté si je témoignais.
Je te suis reconnaissant,
mais je peux rien pour toi.
5 ans, putain.
Tu sais comme c'est long ?
Je suis sur un truc
et j'ai besoin de ton aide.
- Tu me dois ça.
- D'accord.
Allons parler là-bas.
J'ai une femme et une fille.
Je peux plus tremper là-dedans.
Je me fous de ta famille.
C'est pour eux
que je reste dans la police.
Landry est passé, l'autre jour.
Tu bosses au House ?
Ouais, c'est vrai.
Je veux pas être mêlé
à toute cette merde.
Tu as accès
à tout ce dont j'ai besoin :
interrogatoires, dépositions...
tout le dossier.
Tu dois me le filer.
Je peux pas !
Si je me fais prendre...
Ça t'inquiétait pas trop,
à l'époque,
quand t'acceptais
l'argent de Vinnie.
Pas si fort !
T'as lu le rapport ?
Oui, je l'ai lu.
- Il y a quelque chose d'utile ?
- Putain, Ray...
L'arme qui a tiré a été utilisée
dans un meurtre, il y a un mois.
Et alors ?
La crim avait un suspect,
mais ils n'ont pas trouvé d'arme
et ont dû le relâcher.
Apporte-moi le rapport.
Pourquoi tu aides les Marcella ?
Tu crois que j'ai le choix ?
Apporte-moi le rapport.
- Qui c'est ?
- Cleo Harris ?
- Tu veux quoi ?
- Cleo Harris ?
J'ai dit : tu veux quoi ?
- J'ai quelques questions.
- T'as un mandat ?
Non.
- J'ai juste quelques questions...
- Tire-toi !
- T'as pété ma porte !
- J'ai juste quelques questions...
T'as pas de mandat !
Je suis pas flic.
- T'es pas flic ?
- Non. J'ai juste...
Enfoiré !
T'es rentré dans la mauvaise maison.
C'est quoi, ton problème ?
Tu rentres dans ma maison...
C'est ça, enfoiré.
Tu veux la jouer comme ça...
- Je bosse pour les Marcella.
- Et alors ?
Quelqu'un a utilisé ton arme
pour tuer le fils du patron.
J'ai rien à voir là-dedans.
On t'a arrêté pour meurtre.
J'ai été relâché.
T'as fait quoi de l'arme ?
Un certain *** l'a récupéré.
- Blanc ou noir ?
- Blanc.
Il m'achète de la came.
Il avait besoin d'une arme.
- Où il vit ?
- Je suis pas une balance.
Dis-moi où il vit !
Dis-le-moi où je vais voir
les Marcella
et je leur dis
que tu étais impliqué.
Tu comprends ?
Ils seront après toi.
Dis-moi où il vit.
D'accord.
Fais chier.
On y va.
Allez, enfoiré.
On y va.
C'est ici.
Au 707. La deuxième porte.
Au 707.
- Sa caisse ?
- Je t'ai montré où il vit.
Ça s'arrête là.
Dis aux Marcella
que j'ai rien à voir là-dedans.
Quoi ?
Un mot sur moi et tout le monde saura
que tu l'as balancé.
Lâche-moi.
Qui êtes-vous ?
Un ami de ***.
Vous ressemblez à un flic.
On me le dit tout le temps.
Il est là ?
*** n'est pas là.
Il est mort.
Hier soir, il attendait une voiture
et on lui a tiré dessus.
Allô ?
Jimmy, c'est Ray.
T'appelles chez moi ?
Ma famille est là !
- Ravi d'entendre ça.
- Tu veux quoi ?
J'ai besoin que tu fasses
une recherche sur Lawrence Salazaar.
Il est ***.
Je le ferai demain matin.
J'en ai besoin maintenant.
Retrouve-moi au dépôt
dans une heure.
Jimmy.
Putain ! Tu m'as foutu la trouille !
- Tu l'as ?
- Oui.
Mais c'est fini, Ray.
Ne me demande rien d'autre.
Salazaar dirige
une équipe très soudée.
Leur casier fait 1 kilomètre.
L'un d'eux a un tatouage.
Comme beaucoup de mecs ici.
Je l'ai arrêté. Dylan Sylvester.
Tu le connais ?
Fritz et moi,
on l'a chopé il y a 9 ans.
Le fils de pute.
On a arrêté Salazaar
2 ans après pour trafic.
Étrange,
que tu connaisses les mecs
qui ont voulu te tuer.
Tu vas le dire à tes patrons ?
- On était pas potes.
- Alors dis-leur.
C'est ce que je pensais.
J'en ai fini, Ray.
Ne me rappelle plus.
- Quel âge a ta fille ?
- Pourquoi ?
- Elle va grandir sans père.
- Des menaces ?
Souviens-toi du bon vieux temps.
J'y suis jusqu'au cou
et y a pas encore prescription
pour ce qu'on a fait.
Si je plonge, tu plonges.
Va te faire foutre, trou duc.
Ça faisait longtemps, inspecteur.
En effet.
Vous avez 60 s.
Je veux que Ray Shane me lâche.
Je vous plains.
Je sais que Shane
cherche vos braqueurs.
La police se charge de l'enquête.
Arrête de te foutre de ma gueule.
Ray connaît 2 des braqueurs.
L'un d'eux est mort
et il cherche les autres.
Vraiment ?
Et votre videur, Walter,
a été retrouvé égorgé
dans un motel.
La femme de chambre
a vu quelqu'un sortir correspondant
au signalement de Ray Shane.
Qui d'autre sait ?
Je veux que Shane
sorte de ma vie.
Je sais que ce malheureux incident
a eu des répercussions.
Votre bordel et votre casino
ont dû fermer.
Ça vous coûte combien ?
J'espère que ce sera réglé
d'ici la prochaine fois.
Tu lui fais confiance ?
C'était le partenaire de Shane.
Il le connaît.
Pourquoi nous contacter ?
Il a besoin de fric.
Il pense que s'il nous informe,
il bossera pour nous.
Si Shane a monté le coup,
pourquoi l'appeler ?
Il essaye de se couvrir.
Si on ne se lance pas tout de suite,
on n'aura plus de preuves.
J'ai fait entrer cet homme ici.
Personne ne voulait l'engager.
- Je lui ai fait confiance.
- Comme nous.
Amène-le ici.
Comment ça va ?
Tu veux quoi ?
Pourquoi t'as piqué notre fric
et tué Pete ?
C'est des conneries !
Tuer Pete, c'était stupide.
Prendre le fric...
Tu pensais quoi ?
J'ai rien à voir là-dedans
et tu le sais.
Je savais que tu dirais ça.
C'était pas moi.
C'est des conneries. J'ai rien...
Tu connaissais les braqueurs.
J'étais flic. Je connais
toutes les ordures du coin !
J'ai su qui t'étais
dès que Vincent t'a engagé.
Un ripou reste un ripou.
Tu cherches toujours
à être le meilleur, hein ?
Droit ou gauche ?
Tu décides.
Qu'est-ce que tu fais ici ?
On peut entrer ?
Tu t'es fait renverser
par un camion ?
Ton petit copain
m'a pris pour un punching-ball.
Si c'est pour me dire ça,
tu peux te tirer tout de suite.
Désolé.
Reste là.
Cet appart a changé.
C'est mon appart, maintenant.
J'aimais pas trop tes meubles,
de toute façon.
Tiens.
Une bière ?
C'est pas vrai...
Et voilà.
Alors ?
Vinnie pense
que je suis derrière le casse.
- Et ?
- Est-ce que je suis derrière ?
Tu te fous de moi ?
Tu me le demandes ?
T'as vu ce qui s'est passé.
Tout ça n'a pas de sens.
Il y a trop de connections.
Il faut que tu te tires
le plus loin possible.
Pour aller où ?
Je suis le principal suspect.
Je passerais ma vie
à regarder derrière moi.
Si tu restes, ils vont te tuer.
Je peux pas vivre comme ça.
- Je fuirai pas.
- Tu es tellement intelligent.
Qui c'est ?
Tony. Ouvre la porte.
Merde.
Une seconde.
J'arrive. J'enfile quelque chose.
Ouvre cette putain de porte.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Laisse-moi entrer.
Enlève la chaîne.
Non.
La dernière fois,
t'as fait des dégâts.
Enlève la chaîne.
Qu'est-ce que tu veux ?
- Je veux te parler.
- Vraiment ?
Très bien.
Parle-moi ici.
Joue pas à la maligne.
Ouvre-moi.
Tu as vu Shane ?
Non. Je ne l'ai pas vu.
Tu penses qu'il viendrait ici ?
- Non !
- Ouvre-moi !
Tu veux que j'appelle les flics ?
C'est ce que tu veux ?
- Je m'occuperai de toi plus ***.
- C'est ça.
Espèce d'enfoiré.
Merci, Ray. Merci beaucoup.
Fais chier.
Tiens.
T'as gardé ça ?
L'Armée du salut
en voudrait pas.
Je m'en suis servi
pour laver ma voiture.
Tu t'es demandé où on serait,
si on n'avait pas gâché nos vies ?
Oui. Je me le demande tous les jours.
Tu pensais ce que tu disais ?
Tu refuses de fuir ?
J'ai pas d'autre choix.
Tu peux être honnête
avec toi-même.
Admettre que tu es qui tu es
à cause des choix que tu as faits.
Une minute après ma condamnation,
tu faisais à nouveau la pute.
J'étais pas une "pute".
J'étais une call-girl.
J'ai arrêté quand tu es sorti
pour toi, idiot.
Et puis, tu étais un flic ripou.
On te payait
pour fermer les yeux.
C'est le choix que tu as fait.
C'est les choix que j'ai faits.
En gros,
c'est comme ça
qu'on en est arrivés là.
Nouvelle bagnole ?
En quelque sorte.
Paraît que tu t'es foutu
dans la merde.
C'est une habitude.
Et tu sais pas tout.
Ray... Relax.
Assieds-toi.
Je vais pas te buter.
Pas encore.
C'est pas très rassurant.
Si le vieux est éclaboussé,
je ne peux rien faire.
J'ai besoin d'aide.
Écoute, Ray, je t'aime bien.
Donc rends-moi service :
je ne t'ai jamais dit ça.
Tony Zello veut se débarrasser
de Vinnie et va utiliser le braquage.
Comment ?
Vinnie t'a chargé de la sécurité.
C'était le boulot de Tony.
Si tu as organisé le braquage...
Tony prend la place de Vinnie.
Un conseil : ne sous-estime pas Tony.
Il est prêt à tout
pour avoir ce qu'il veut.
Même utiliser sa femme.
Oui.
Tous les mercredis soirs,
elle rejoint le vieux
dans sa propriété de Reeds Lake.
Pourquoi Carlos fait ça ?
Elle est jeune et belle.
Tant que Priscilla
prend soin de lui,
le vieux veillera sur Tony.
Tu crois qu'il m'écouterait ?
C'est un homme raisonnable.
Mais pour être honnête,
ce sera comme...
comme être au tribunal.
Faudra être convaincant.
La meilleure façon,
c'est trouver qui est derrière ça.
Tu trouves le fric,
tu trouves le tireur...
Et le reste ira tout seul.
À plus ***.
- Qui c'est ?
- La maintenance.
Vous voulez quoi ?
On a défoncé votre voiture.
Arrête tes conneries.
Tu vas répondre à mes questions.
Va te faire foutre !
Dans une minute,
tu vas vraiment souffrir.
- Qui était dans l'équipe ?
- Je vois pas de quoi tu parles.
La prochaine fois que tu mens,
je t'explose la tronche.
- Y a plus que moi.
- Et les autres ?
- Morts.
- Leurs noms.
Il y avait Eddie Teasedale.
Et il y avait ***.
*** avait un mec à l'intérieur.
Ça devait être un coup facile.
Fallait juste que ce soit
vraisemblable.
Que leur est-il arrivé ?
On avait un rendez-vous
pour déposer le fric.
Et là, ça a été l'enfer.
Qui était derrière ?
J'ai rien vu.
Il faisait trop noir.
Tu viens avec moi.
Je parle pas aux flics.
Tu oses interrompre mon repas ?
Je suis là pour affaires.
- Allez vous refaire une beauté.
- Je n'en ai pas besoin.
Allez ***, peu importe.
Laissez-nous.
Assieds-toi.
Qu'y a-t-il de si important ?
Un mec m'a appelé.
Il a vu Shane
et Charlie Blackstone discuter.
Qui t'a appelé ?
Un mec qui me doit du fric.
Charlie travaille pour moi
depuis longtemps.
Il n'a rien à faire avec Shane.
Qu'est-ce que je fais ?
Je dois m'absenter quelques heures.
Je reviens vite.
- T'es prêt ?
- Je suis prêt.
Et Joey ?
Il s'occupe d'un autre truc. On y va.
Je croyais
que ce mec devait être là.
- C'est ce qu'ils m'ont dit.
- Qui ça, "ils" ?
On s'en fout !
Ce gamin a des infos sur Shane.
Il arrive.
J'avais confiance.
T'étais réglo.
Tu as vu Shane.
C'est des conneries.
Tais-toi.
Personne peut t'entendre.
Un calibre .22.
Ça fait un mal de chien.
Un mec s'est pris 11 balles
avant de me supplier de le tuer.
Dis-moi où il est et
je ferai ça vite. Je te le promets.
Tu peux faire tout ce que tu veux.
J'ai rien à dire.
Joey, c'était comment,
de baiser sa femme ?
Va te faire foutre.
Dis-moi où il est.
- Dis-moi où il est.
- Sois patient.
Il va venir te trouver. Bientôt.
Nettoie ce merdier.
Passez-moi l'inspecteur LaGrange.
Jimmy LaGrange.
Ray Shane. Il sait qui je suis.
Où es-tu ?
Jimmy, je suis dans la merde.
Rejoins-moi à Fairfax...
Tu m'appelles
après ce que t'as fait ?
Comment ça ?
On a vu ton boulot,
chez Charlie Blackstone.
Tu avais besoin de tuer sa femme ?
- Putain...
- Elle t'encombrait ?
Faut me croire :
j'ai rien à voir là-dedans.
Je te jure.
J'ai rien à voir là-dedans.
Ah oui ?
On a un témoin qui vous a vus,
toi et Blackstone.
Et on a ton couteau de poche
couvert de sang.
Jimmy, c'est pas possible...
Quelqu'un... C'est pas possible.
- C'est lui ?
- Oui. Il a appelé...
Donne-moi le téléphone.
- On est en train de le tracer...
- Je m'en occupe.
Ray ?
Crois pas ces conneries.
Écoute-moi.
Je vais te donner une chance.
Si tu ne te livres pas maintenant,
rien au monde ne pourra m'empêcher
de t'attacher moi-même
à la chaise électrique.
T'as compris ?
Ray ?
Trouvez-le.
Allô ?
Sors de l'appartement.
Quoi ? De quoi tu parles ?
Tire-toi. Laisse tout et sors.
Retrouve-moi au Riley
dans 10 minutes. Tire-toi !
Dis-moi tout, Ray.
Qu'est-ce qui se passe ?
J'ai trouvé un des braqueurs.
Dylan Sylvester.
Quelqu'un de l'intérieur
a monté le casse.
- Qui ?
- Il l'ignorait.
- Ils étaient 4, non ?
- Ils sont tous morts.
On leur a tiré dessus.
C'est le seul qui a survécu.
Où il est, maintenant ?
Va voir les flics.
J'ai essayé.
Toutes les preuves m'accusent.
Et Charlie ?
Il est proche de Carlos, non ?
On a assassiné sa femme.
Il a probablement dû être le suivant.
Le seul moyen de m'innocenter,
c'est de retrouver
le fric et les braqueurs.
Et les braqueurs sont tous morts.
Je dois retrouver l'argent.
Quoi ?
Je t'ai commandé un whisky sec.
J'ai été surpris
que tu m'appelles.
Une fille peut changer d'avis.
Où t'étais passée ?
T'es pas venue bosser
depuis des jours.
J'ai démissionné.
J'ai décidé que c'était
le moment de changer.
Vraiment ?
- Peut-être que je pourrais t'aider.
- Peut-être.
Un café.
Tu cherches toujours Ray ?
Qu'est-ce que tu sais ?
Je sais que je me suis fait entuber,
comme toi.
Je lui dois rien,
mais dans 15 minutes,
mon téléphone va sonner
et mon amie au bout du fil
va me dire exactement où il est.
Qui c'est, cet ami ?
C'est une infirmière.
Tu l'as bien amoché,
la nuit dernière.
Elle l'a soigné.
Elle doit lui déposer
des antidouleurs dans l'après-midi.
Où ça ?
Cette info vaut combien ?
Tu as toute mon attention.
Chambre 25
Appelle-moi
quand t'auras parlé à ton amie.
On n'a pas parlé du prix.
2 500, si l'info est bonne.
5 000 et le marché est conclu.
Pour 5 000,
faudra que tu y mettes du tien.
Ce sera donc 2 500.
Rachel ?
Jenny, Tony est impliqué.
Faut que tu te tires.
À quelle heure ?
Je dois tenter le coup
et aller voir Carlos.
Oui. Tu t'es bien débrouillée.
Elle a dit quoi ?
Où est mon argent ?
Putain !
Non. Je veux blesser personne.
Je veux blesser personne.
Il faut juste que vous m'écoutiez.
Je veux juste discuter.
Tu fais quoi ?
Le mec a une arme
et veut discuter.
On devrait l'écouter.
Restez tranquilles.
Écoutez-moi.
Si tu pointes une arme sur moi,
faut que t'aies
un truc important à dire.
Très bien.
Très bien.
Regardez ça.
Ouvrez-le.
C'est quoi ?
Ça appartient à son mari.
Il fume. Moi aussi. Toi aussi.
Et alors ?
Le motel Lazy T, chambre 25.
Je l'ai trouvé
dans la voiture de Tony.
C'est là qu'il a tué Walter.
C'était le videur,
le soir du braquage.
Tu peux le prouver ?
Non. Pas encore.
Écoutez, je sais ce qu'on vous a dit.
Croyez-moi,
le dernier endroit où un mec impliqué
dans le braquage voudrait être,
c'est ici, en face de vous.
Tu crois pas ces conneries ?
Un des braqueurs
m'a dit que quelqu'un
à l'intérieur a tout organisé.
C'était toi, enfoiré.
Ferme ta gueule.
Continue.
Je veux pas passer ma vie
à me retourner.
Beaucoup s'en accommoderaient.
Avec 300 000 dollars, oui.
Je les ai pas.
Charlie m'a dit
que son mari l'utilisait
pour vous distraire pendant
qu'il prend la place de Vinnie.
Ferme-la !
Dites-moi
qui nous a autorisés
à avoir 300 000 dollars ?
C'était l'idée de Tony.
Réfléchissez-y, Carlos.
J'ignorais qu'on avait
autant de fric sur place.
Si j'avais su,
j'aurais mis des vigiles partout.
Menteur !
Fouillez leur maison.
Je vous parie que vous trouverez
le fric ou des preuves.
Non !
Les urgences, j'écoute.
Je promenais mon chien
et j'ai entendu des coups de feu.
D'où appelez-vous, monsieur ?
La nationale 96.
La maison des Marcella, à Reeds Lake.
Est-ce que je pourrais
avoir votre nom ?
Allô ?
Retrouve-moi au House.
Je veux pas être impliqué.
Carlos est mort.
T'as intérêt à venir.
J'ai le suspect
d'un meurtre en visuel.
Il va en direction du nord,
vers Ionia.
Sud 64, vous me recevez ?
Ici Landry.
Le suspect dans le meurtre Blackstone
a été repéré vers Ionia.
Il portait une veste en cuir
et un bonnet.
Bien reçu. Il me faut un visuel.
- Putain...
- N'y pensez même pas.
Fallait des couilles,
pour venir ici.
Je veux juste parler.
Tu as tué mon fils.
J'ai rien à voir là-dedans.
Tu connaissais les braqueurs.
Je les ai arrêtés quand j'étais flic.
Ça ne veut rien dire,
sauf si on essaye de me piéger.
- Tony a dit...
- Tony a tout organisé !
Pourquoi il y avait
autant de fric ?
On attendait du monde.
C'était l'idée de qui ?
Tony disait qu'on en avait besoin.
Parce que 4 de ses mecs
allaient vous dépouiller.
Tony veut que votre frère vous vire
pour diriger le House.
Vinnie, la femme de Tony
a tué Carlos il y a une heure.
Vous ne comprenez pas ?
Si Tony me fait passer
pour le coupable, je suis mort.
Et peut-être que vous aussi.
En tout cas,
il devient le patron.
Et il garde le fric en bonus.
T'as tout compris, hein, Shane ?
T'es comme un pitbull.
Tu mords et tu lâches plus.
Fils de pute !
Lâche le sac.
Tu t'échapperas pas, cette fois.
Vas-y, ouvre-le.
Allez.
Tu m'as volé.
Tu as tué mon fils.
C'est exact.
J'ai consacré ma vie à monter
cet endroit avec ton frère.
Et comment il me remercie ?
Il te l'offre.
Tu n'as jamais été de la famille.
Juste un loser
qu'on a trouvé dans la rue.
On t'a tout donné.
Et je t'ai regardé tout détruire.
C'est qu'une petite partie
de l'argent que je t'ai vu empocher.
J'aurais dû tourner la tête
alors que tu merdais ?
T'es un homme mort, Tony.
Peu importe ce qui va se passer.
Je te garantis
que tu seras traqué,
comme un putain de chien,
jusqu'au bout du monde.
C'est mon tour, maintenant.
C'est mon tour !
Carlos sera bouleversé, quand
il saura que t'as tué son frère.
Putain, t'es con.
Ta salope de femme
a déjà tué Carlos.
Juste avant de se prendre 2 balles.
Quoi ?
- De quoi tu parles ?
- Tu me crois pas ?
Appelle-la. Vois si elle répond.
Vérifie qu'elle baise le vieux.
Comme tous les mercredis,
pas vrai ?
Vas-y, appelle-la.
Je te crois pas.
T'as réussi, Tony.
Tout ça, c'est à toi.
- Plus d'obstacle.
- Va te faire foutre.
Qu'est-ce qui se passe ?
T'arrive au bon moment.
25 000, inspecteur. Votre part.
C'était pas le marché.
J'aurais dû savoir
que tu me balancerais.
Ferme-la.
T'aurais jamais dû me contacter.
- On était coéquipiers.
- J'ai une famille !
Tu peux pas comprendre.
Fais-le.
Hors de question.
Fais-le.
Il a tué Vincent.
C'est de la légitime défense.
Alors tire, putain.
Vas-y.
- Jim...
- À genoux, Ray.
Envoyez des renforts
entre Ionia et Franklin.
Suspect dans un homicide
dans l'est de Ionia,
vers le nord.
Besoin de renforts immédiatement.
Avance ! Avance !
Jimmy, réfléchis.
- Tu peux pas faire ça.
- À genoux !
Si tu fais ça,
tu seras à sa botte pour toujours.
- Ferme-la.
- Et après ?
Voyons, Jimmy...
Tu vas la tuer ?
T'auras pas le choix.
Pas vrai ? Pas de témoins.
Jimmy, réfléchis.
Tu peux pas faire ça
pour cet enfoiré.
On est amis.
Tu peux pas faire ça.
Penses-y, Jimmy.
- Viens !
- D'accord.
Grouille-toi.
Allez !
Qu'est-ce que tu fous ?
- Où il est ?
- Par là.
Fils de pute...
Tu pouvais pas lâcher.
Va te faire foutre.
Va te faire foutre. Je vais...
Lâche ton arme !
Zello, lâche ton arme.
Shane est derrière tout ça.
Tony a monté le casse.
Ferme-la !
Il a tué Walter
et les braqueurs.
Et il vient de tuer Jimmy LaGrange.
Je m'en fous.
Je suis témoin. Je l'ai vu.
OK. Les mains en l'air
et à terre.
On se calme.
Espèce d'enfoiré.
Espèce de pute.
Tu m'as piégé !
Mon Dieu ! Ray !
Shane, tu sais comment ça marche.
À genoux,
les mains derrière la tête.
Tout en douceur.
Inspecteur...
menottez-le.
Embarquez-le.
Préviens le central.
Le suspect a été arrêté.
Ray.
Il est innocent.
- Madame...
- Ne me touchez pas !
Il n'a rien fait !
Ray, dis-leur !
Tout va bien, Jenny.
Il est innocent.
Ça va.
Écoutez-le. C'était Tony.
Lâchez-moi !
- Vous ne pouvez pas...
- Lâchez-moi !
Tout va bien se passer.
Écoutez-le ! Il n'a rien fait.
Va avec eux.
Lâchez-moi !
Je suis désolé pour tout.
Je t'aime.
Je te souhaite une belle vie.
OK, on y va.
Adaptation : Sarah Dutein
Sous-titrage : Éclair Group