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Sue, comprends-moi bien.
Je ne me plains pas de ton travail.
J'ai ton dernier article,
il est excellent.
Mais tu devais rentrer hier.
Richard, j'ai un autre
article à écrire.
Il y a toujours
un autre article.
Écoute un peu.
Le mois dernier,
dans le Territoire du Nord,
un type a été attaqué
par un crocodile.
Il lui a arraché la jambe,
et l'a laissé pour mort
au milieu de nulle part.
Un semaine après, le type sort de la
brousse, se fait recoudre et disparaît.
Pas d'interviews, pas de photos, rien.
Alors ?
J'ai retrouvé sa trace.
Il organise des safaris
dans un bled appelé
Bout de Brousse Creek.
Et son nom...
accroche-toi.
Michael J. Crocodile Dundee.
Même si c'est vrai,
ça peut prendre
des semaines pour le coincer.
Fais-moi confiance.
J'ai déjà organisé un rendez-vous.
Un hélico m'attend à Darwin ce soir.
Bon...
d'accord.
Tu me manques, chérie.
Toi aussi.
Fais attention à toi.
Ne t'en fais pas,
je suis New-yorkaise.
Walter Reilly,
de Jamais-Jamais Safaris .
Je suis l'associé de M. Dundee.
Enchantée, M. Reilly.
Je vous en prie, appelez-moi Walter.
Par ici, c'est à la bonne franquette.
Non... permettez.
Je vous en prie.
Ça va ?
Oui.
Désolé que M. Dundee ne soit pas là
pour vous accueillir, mais...
il est en ville...
quelque part.
Bienvenue à Bout de Brousse Creek.
Oh, je me suis permis de...
vous prendre une chambre
dans notre hôtel.
J'espère que ça vous convient ?
Il m'a l'air épatant.
Encore une chose...
Vous avez dit que vous étiez prête
à payer les 2500 dollars ?
Absolument.
Je veux voir l'endroit où il a été attaqué
et comment il s'en est sorti.
Miss, je vous assure que
vous passerez un excellent séjour ici.
C'est quoi ce petit spectacle ?
Ce sont des jeux de société.
Donk n'a jamais renversé une goutte.
Nous sommes de rudes gaillards, ici.
Et votre M. Dundee, est-il aussi...
Non, il est très réservé.
C'est une légende, ici.
Il pêchait tranquillement
dans son coin,
quand tout à coup... pan !
Ce crocodile géant fait surface,
le fait basculer, plante les crocs
dans la jambe.
et l'entraîne au fond.
Mick l'a tué, bien sûr.
Un homme normal aurait croisé
ses orteils et serait mort.
Mais pas notre Mick, non.
Des centaines de kilomètres à travers...
Des marécages infestés de serpents...
A quatre pattes...
il s'est traîné jusqu'à Katherine.
A peine arrêté à l' hôpital,
il est entré dans le premier pub
pour se taper une bière.
Cette histoire s'améliore à chaque fois
que tu la racontes, Wally !
On se débrouille plutôt bien
ici dans cette contrée sauvage.
Mais puisqu'on parle de légende...
Oh, mon Dieu !
Deux bières, Ida.
Une pour moi,
et une pour mon pote.
Ton pote, il a sûrement pas
une descente comme toi, pochard.
Attends, toi.
Je suis désolé si vous avez eu peur.
Voyez-vous, il est empaillé.
Lui et moi pareils, Wally !
Michael J. Crocodile Dundee.
Du Jamais-Jamais Safaris.
Oui. Ne partez jamais avec nous.
Sinon, vous reviendrez jamais.
c'est exact, Wally ?
Sue Charlton, Newsday.
Oui, je me suis parié que c'était vous.
Tiens, Wally.
Tiens compagnie à Cyril
pendant que je fais un tour de piste
avec cette si jolie personne.
La légende dit qu'un crocodile
vous a arraché la moitié de la jambe.
Y a un rien d'exagération.
C'était juste une petite morsure d'amour.
Allez, assez parlé de ma jambe.
Et si on parlait
de ce qui reste de moi.
Tout au Nord de ce pays maudit,
Où il n'y a que le ciel et le désert,
vit un grand chasseur appelé Mick Dundee,
qui danse comme Fred Astaire.
§a pète le feu, hein ?
Comment t'as dit
qu'il s'appelle ce clown là ?
Mick Dundee.
Le type mordu par un croco
à Rapid River.
Que faisait-il là-bas ?
C'est plein de crocos.
Qu'est-ce que tu crois
qu'il faisait ?
Un fumier de braconnier, hein ?
On est d'accord.
Je veux que vous m'emmeniez
là où vous avez été attaqué.
Je veux voir comment
vous vous en êtes tiré.
Tous les deux, seuls là-bas ?
Je dois veiller à ma réputation.
Hé, Dundee !
Où c'est qu'on peut
tirer quelques crocos, dans le coin ?
Et comment je saurais,
crâne de merde ?
Pas de panique.
Tu te fous de moi, Dundee ?
Tout le monde sait ici
que tu braconnes
de la peau de sacs à main.
Je suis désolé.
je ne supporte pas qu'on soit
grossier devant une dame.
Grossier ?
Allez, tire-toi !
II disait que vous étiez un braconnier ?
Il a essayé de me piéger, c'est rien.
Donk, ce soir
c'est mon soir de chance.
Tu veux me taper dans le bide ?
Pariez sur moi, les gars !
File-lui une bonne raclée, Donk !
Je suis désolé, il n'est pas
comme ça d'habitude.
C'est juste la bière.
Vous voulez dire
qu'il peut être sérieux ?
J'ai hâte de voir ça.
Vous êtes bien assise, Miss ?
Ce paysage, c'est superbe.
On le pense aussi.
J'espère que vous n'êtes du genre
trappeur taciturne.
Moi ?
Est-ce que ça vous gêne
de parler de vous ?
Non, je suis mon sujet préféré.
Pourquoi Crocodile ?
L'idée est de Wally.
Il trouve que ça fait plus pittoresque,
ça doit plaire aux touristes.
Vous avez quel âge ?
J'en sais rien.
On est en quelle année ?
Vous ne savez pas ?
Le temps ne veut pas dire
grand chose par chez nous.
Les Aborigènes n'ont pas de calendrier.
J'ai été élevé dans une tribu.
J'ai demandé à un ancien
quand j'étais né,
et il m'a répondu: "C'était en été"
Et il y a une Mme Crocodile Dundee ?
J'ai été marié, une fois.
Chouette fille, bonne cuisinière, gros...
Mick!
Je suis parti faire un bout de brousse,
et à mon retour, elle était partie.
Un bout de brousse ?
C'est une coutume aborigène.
Cela signifie baguenauder à l'aventure
et découvrir d'autres paysages.
Vous êtiez parti longtemps ?
Deux mois environ.
Plutôt 18.
Et elle n'a pas attendu ?
Etrange cette fille.
Oui, hein !
Eh, gros tas, dégage la piste !
§a alors !
C'est stupéfiant.
L'esprit contre la matière.
C'est un truc de vieux broussard.
Nous y voilà.
Sacs à terre.
Je vous laisse
entre ses mains expertes
et je vous retrouve
au Lac de l'Écho mercredi.
2h20. On ferait mieux d'y aller.
Oui, 2h20 !
Oui. on fait tous
comme ça en brousse.
Ne craignez rien, Miss.
C'est le meilleur broussard du territoire.
Mon meilleur élève.
Prête ?
On ne peut plus prête.
Bon, à mercredi ?
Bonne route.
A mercredi.
C'est quoi aujourd'hui ?
Lundi.
Il doute de rien...
il s'en fiche.
Sacré veinard.
§a va, Miss ?
Oh, très bien.
Y a seulement une heure
jusqu'à la rivière,
mais vu que vous êtes une géraldine,
probable que ça en prendra deux.
Je ferai de mon mieux.
D'accord.
L'eau monte 5, 6 mètres plus haut
pendant la saison des pluies.
Voilà ce qui reste de mon bateau.
Là, on peut voir où il a planté les dents.
C'est terrifiant.
Quelle taille avait-il ?
Oh, il devait faire 5 bon mètres.
Et vous veniez chasser le crocodile
dans cette boîte d'allumettes ?
Non, c'est illégal.
Je venais juste pêcher.
Comment vous en êtes-vous sorti ?
Les crocos n'aiment pas la viande fraîche.
Il n'avais pas l'intention
de me bouffer sur place.
Il voulait juste m'entraîner au fond
et me faire faire le grand tourniquet.
Quand le croco vous a chopé,
il vous entraîne bien au fond de l'eau,
et il vous fait
tourner, tourner, tourner
jusqu'à ce qu'on avale son ticket.
Ensuite il vous range à l'abri
dans son garde-manger,
sous un rocher, un tronc.
Il vous cale en dessous,
et vous laisse faisander.
§a attendrit la viande.
C'est un régal.
Comme il a mal assuré sa prise,
il m'a lâché pour s'y prendre mieux.
Et alors, j'ai réussi à le raisonner.
Raisonner.
Et vous ne faisiez que pêcher ?
Ben, le Barramundi est un poisson
plutôt méchant.
Il va bientôt faire nuit.
On va camper là où j'étais
le premier soir.
Vous êtes mariée ?
Je l'ai été...
à un contestataire pur sucre.
§a veut dire quoi ?
On n'arrêtait pas de faire
des marches de protestation.
Contre le nucléaire, pour l'avortement,
les baleines.
En ce moment, il doit être
en train de défiler
pour les vieilles Nazis lesbiennes
ou dieu sait quoi.
Un beau casse-pieds, on dirait.
Oui, vraiment sincère.
§a vous arrive de protester aussi ?
Oui, chaque fois qu'on me fout
à la porte d'un pub.
Non, mais je parle sérieusement.
Par exemple, quelle est votre position
sur la question nucléaire ?
ou sur la course aux armements.
Moi, suis pas concerné.
Vous n'êtes pas concerné ?
Comment pouvez-vous dire ça ?
Ça concerne tout le monde.
Vous devez avoir une opinion,
faire entendre votre voix..
Qui sait qui va l'entendre ici ?
Okay.
Un sujet qui vous touche de près.
Les Aborigènes.
Ils n'ont pas raison de vouloir
que les Blancs
leur rendent le pays ?
Oh, mais c'est autre chose.
Le pays leur appartient pas
C'est eux qui appartiennent au pays.
Ce pays est leur mère.
Vous voyez ces gros rochers, là-bas ?
Ils sont là depuis 600 millions d'années.
Quand on sera morts,
eux, ils seront encore là.
Alors discuter pour savoir à qui
ils appartiennent...
C'est comme si deux puces
discutaient pour savoir à qui est le chien
sur lequel elles vivent.
Vous voyez, euh...
Les Aborigènes,
comme toutes les créatures du bon Dieu,
veulent avoir le droit...
de se balader où ils veulent
et pas être embêtés.
Ces sacr...
Oh ça, c'est un King Brown.
Dangereux ?
Mortelle, cette race.
§a a bon goût
mais ça me donne des gaz.
Dites, y en a beaucoup
comme ça dans le coin ?
Peut-être un ou deux qui traînent la nuit,
mais vous éloignez pas de moi.
Et ça ira.
Ouais, vous avez raison.
Un bonhomme devrait avoir une opinion.
Chut !
Quoi ?
Je croyais entendre un bruit.
Non. C'est rien.
Bonne nuit.
Mick ?
C'est rien que moi.
Ils sont dangereux, ces merdaillons.
C'est des cow-boys du dimanche.
Qu'est-ce que vous allez faire ?
Rien. Pourquoi ?
Pourquoi ?
Ils tirent des pauvres kangourous
pour le plaisir!
II n'y a pas de loi qui interdit ça.
Ne relevez pas la tête
et restez ici.
Attendez. Il faut que je pisse.
Ouais, et avec ton fusil à l'épaule.
Hé ! Ho ! Bouclez-la une seconde.
Hé, Trevor !
Braque le projo par ici, tu veux.
Le projecteur !
Tu vois pas où tu vises ?
La ferme !
Mais pas sur moi, face de pet,
sur les buissons !
Hé !...
il nous cherche ou quoi,
ce kangourou de merde ?
Merde, il a un flingue !
Merde !
Bien joué, Skippy.
Derrière la beauté sauvage
de ce pays,
on a une impression
étrange de vide.
Et on se sent tellement seul.
Oui mais, vous n'êtes pas seul.
Suis là moi, non ?
Je sais, mais je devine
ce que vous avez dû éprouvé ici,
ou ce que j'éprouverais, moi,
si j'étais toute seule.
Vous ?
Ici toute seule ?
§a serait rigolo.
Vous, une fille de la ville ?
Vous tiendriez pas cinq minutes.
C'est un pays d'homme par ici.
C'est vrai,
je ne suis qu' une géraldine.
C'est là-haut qu'on doit passer,
n' est-ce pas ?
Ouais.
O.K.
On s'y retrouve cet après-midi.
Hé !
Alors, prenez le fusil.
Si vous avez un pépin,
tirez en l'air deux ou trois fois.
§a, c'est le côté dangereux.
En effet.
§a y est. C'est fini.
Allons.
§a y est. §a y est.
Est-ce qu'il est mort ?
J'espère, sinon,
il va être chiant
à dépiauter, ce bestiau.
Vous aviez raison.
Ce n'est vraiment
pas un endroit pour une citadine.
D'après Wally, il paraît
que vivre en ville,
ça peut être aussi dangereux.
Vous n'avez jamais vécu en ville ?
J'ai jamais mis les pieds
dans une ville.
Vous plaisantez ?
Non.
C'est surpeuplées les villes, hein ?
Alors si je m'installais dans une ville,
ça ferait qu'aggraver les choses.
Tiens, mettez ça.
laissez-moi jeter un coup d'il.
C'est juste une égratignure.
Ici, ça peut s'infecter.
Chut !
Qu'est-ce qui se passe ?
Oh, je me sens
comme la femme de Davy Crockett.
Mick?
Mick.
Ah, Mick,
salaud, tu m'as filé les boules.
Et comment !
Se faufiler par derrière
pendant qu'on est en train de
soigner une géraldine.
C'est ça que t'appelles soigner ?
C'est un vieux pote à moi.
Neville Bell, Sue Charlton.
Salut, Sue.
Alors Neville, qu'est-ce que tu fais
à traîner à cette heure-ci
dans la brousse ?
Je vais à la fête de la tribu.
Ce que ça me fait chier !
Mais mon vieux serait furax
si je me pointais pas.
Nev est un gamin de la ville.
Mais son père, c'est un chef
à l'ancienne mode.
Non, la photo, c'est pas possible.
Ah, pardon.
Vous avez peur
que je vole votre esprit ?
Non. C'est juste que t'as laissé
le cache dessus.
Merde. Mick,
je dois y aller.
Allez, tchao, Lolotte.
Au revoir, Neville.
Je te rejoins, petit.
Vous partez ?
Oui, je vais avec lui.
Il faut que je cause aux Pintinjarra.
Je peux venir ?
Pas question. Les femmes
ne sont pas admises dans les corroborées.
Il retrouve son chemin
dans le noir ? Comment fait-il ?
Il pense son chemin.
D'après des tas de savants,
les aborigènes sont télépathiques.
Ooh !
Putain de brousse !
Comment avez-vous deviné ?
Vos êtes télépathique ?
Non.
Simple logique.
Vous êtes une femme.
Vous êtes reporter.
§a fait deux bonnes raisons
de fouiner partout.
Ça me pendait au nez.
Ce crocodile m'aurait
dévoré toute crue.
Oh, j'aurais rien pu dire là contre.
A moi aussi, ça m'a traversé
l'esprit une fois ou deux.
Bonne nuit, Mick.
Il m'a fallu une bonne semaine
pour me traîner jusqu'ici.
Je me voyais déjà
bouffer mon chapeau.
Je me suis dis:
"Mon vieux Mick,
T'as plus qu'à trouver
un endroit confortable
pour poser tes fesses et mourir".
Vous n'aviez pas peur ?
De crever ? Non.
J'ai lu la bible dans le temps.
Ces trucs avec Dieu et Jésus
et les Apôtres.
C'étaient tous des pêcheurs.
Comme moi.
Ouais. Alors je serais monté
droit au ciel.
Ouais.
Moi et Dieu,
on serait très potes.
On y est.
Le lac de l'Écho.
Cet endroit m'a sauvé la vie.
L'eau est très minérale.
Alors il n'y a pas de crocos.
Et pour se caler,
y a qu'à se baisser ici.
Se caler ?
Manger. Vous avez un creux ?
Je meurs de faim.
Je m'occupe du déjeuner.
Vous l'aimez comment votre iguane ?
Bien cuit ? Saignant ?
Voyons, vous croyez que
je vais manger du lézard ?
C'est très gouteux.
Tenez, goûtez ces ignames.
Ou ces larves et ces fourmis rouges.
Croquez le bout.
C'est un régal.
Les abo en raffolent.
Et vous,
vous n'en voulez pas ?
Moi ?
Oh, vous savez...
c'est plein de vitamines.
Mais ça a un goût de chiotte.
Mick, quand je rentrerai,
pourquoi ne pas venir avec moi ?
Pourquoi faire ?
Eh bien, ça pimenterait mon reportage.
Vous à New York.
Oh ! Juste une minute,
j'ai cru que vous me faisiez
des avances.
Au fond, c'est presque ça.
Ça vous embêterait ?
Bon Dieu de Wally.
Il est venu ici
une bonne douzaine de fois.
Il s'est encore perdu.
Eh, tu l'as, hum...
Tu as trop bouffé de fayots ou quoi ?
Je veux que Mick vienne
à New York avec moi.
Mick ? Dans une grande ville ?
Vous rigolez.
Mon journal paierait.
Eh bien, je pense qu'un homme
doit élargir ses horizons.
Tout est O.K. ?
Ah oui, oui, ça flotte.
Nom de Dieu, de Dieu, de Dieu !
Sue !
Sue !
Salut, mon pote !
Tu es absolument divine.
Bienvenue à la maison.
Merci.
Je vais porter ça.
Et où est le bûcheron
des antipodes ?
On a été séparés à la douane.
Mon Dieu, il a failli faire un scandale
quand ils ont voulu ouvrir ses bagages.
Ah, le voilà.
Alors c'est lui, Jim la Jungle ?
Voilà New York, Mr. Dundee.
7 millions de personnes vivent ici.
Pas croyable.
Dites donc, 7 millions de gens
qui ont envie de vivre tous ensemble.
§a alors ! 7 millions de potes.
§a doit faire chaud au cur.
Salut !
Mick Dundee, je viens d'Australie.
Alors, ça va ?
Euh ! très bien, oui. Et vous ?
§a flotte. Je vais rester
ici deux ou trois jours.
On pourrait se revoir
dans les parages.
Au revoir.
Merci, Gus.
Prenez les bagages.
Hé ! Merci pour la balade.
Sans problème.
T'es de quelle tribu, Gus ?
Tribu ?
Moi, je sors pas d'une tribu.
Ouais, mais t'es noir, non ?
Ah, t'as remarqué !
Même les riches de nos tribus
n'ont pas ce genre de charrette.
§a marche pour toi, hein ?
Je prend un taxi pour rentrer au journal.
Tu as des envies spéciales
pour aller dîner.
Peut-être que le Toscano
serait bien, non ?
D'accord. 7H30 ?
Bon.
A ce soir.
Une table pour trois.
Monsieur ?
§a flotte.
Alors, ça vous ira ?
C'est pas le luxe,
mais je m'arrangerai.
Dites, combien on va être ici ?
Vous seul.
J'ai mon appartement.
Ne craignez rien.
Oh, pardon ! Mick Dundee.
Et toi, c'est quoi ?
Angelo.
Bon, enchantée, Angelo.
Je m'en charge.
Tenez.
Il faut payer la chambre d'avance, ici ?
Ici, c'est mon territoire.
Laissez-moi faire.
Quel numéro faut-il faire
pour avoir l' Australie ?
J'espère que vous serez bien.
Il y a tout ce qu'il faut ici .
Il y a la télé si vous vous embêtez.
Ah, la télévision.
Ouais, j'en ai vu une chez
Fred le Borgne, il y a des années de ça.
Ouais. C'est ça que j'avais vu.
Bien.
Je note. Merci.
Je vous inscris
le numéro de Wally
et le mien au journal.
Hé, Sue !
Venez voir un peu par ici.
Ces crétins ont mis deux goguenots, ici.
Il y a un goguenot et un bidet.
Bidet ?
C'est pour...
après que... enfin vous voyez.
Devinez tout seul.
A ce soir, 7 H.
Ouais.
Pour se laver le bas du dos, c'est ça ?
Salut.
Salut.
Bonjour.
Salut.
Bonjour.
Excusez.
Oh merde !
Bon séjour, Mick.
Merci, mon pote.
Ah, merci.
Salut.
Oui, Monsieur.
Bonsoir. Par ici, je vous prie.
Bonsoir.
On est en retard.
Tu es là depuis longtemps ?
Je suis arrivé tôt.
J'étais impatient de retrouver
ma dulcinée.
Si on buvait un verre ?
Deux ***-martinis,
et pour vous, Crocodile ?
Oui, deux pour moi aussi,
et une bière, merci.
Vous les faites apporter
à notre table, merci.
Tu as pris de l'avance.
Allons dîner.
§a devrait pas mal vous changer, Mick,
de manger de la viande
sans avoir à la tuer d'abord.
On y va ?
Oh, Roberto.
Bonsoir, Mr Mason.
Vous êtes trois, n'est-ce pas ?
Si vous voulez bien me suivre.
Merci.
J'avais presque oublié
à quel point tu es sexy.
Je vais devoir trouver un moyen
pour que tu t'en ailles plus.
Oh, je suis sûr
qu'on trouvera une astuce.
Ah oui, quoi ?
Dites, vous deux, vous seriez mieux seuls.
Oh désolé, Mick. C'est juste qu'on
s'est pas vu depuis 6 semaines.
Alors, y a d'autant plus de raisons...
Non, il est pas question que
je vous laisse seul
pour votre première soirée
à New York.
Richard aussi veut que vous restiez.
Mais oui, il faut rester.
New York va trop vite pour quelqu'un
qui n'est pas un citadin.
On n'a pas de crocodiles, mais
une Chevrolet un peu rapide
peut aussi vous bousiller un homme.
A quoi tu joues ?
Ah, le menu !
Je meurs de faim.
Grazie, Roberto.
Stato piacere rivederti.
Bravissimo. Lei parla
molto bene Italiano.
Merci.
Et si je commandais
pour tous les trois ?
J'ai peine à imaginer qu'ils servent
du steak de kangourou
ou une fricassée d'opossum.
Ne t'inquiète pas pour Mick.
Il peut faire un plat gastronomique
avec n'importe quoi.
Je n'oublierai jamais
cet iguane à la broche.
C'était goûteux, non, hein ?
Et les ignames ?
Oh oui, j'en salive encore.
Eh bien, ça c'est...
c'est captivant.
Bon, étant notre invité,
Mick pourrait choisir
pour nous tous.
Ah, une minute.
Je vais le faire.
Non, c'est...laissez donc.
Je tente ma chance.
Italien, hein ?
Oui.
Je sais trop le nom,
mais ça a l'air bon dans la gamelle
de cette grosse géraldine là-bas.
Richard !
Mais qu'est-ce qu'il a ?
Il a dû forcer sur la bière, c'est rien.
Il m'a dit que vous l'aviez frappé.
Mick, ce restaurant, ce n'est pas
le pub de Bout de Brousse.
Il me chiait sur les pieds.
§a ne vous excuse pas.
Vous et cette chiffe molle,
c'est une blague, non ?
C'est pas vos oignons.
C'est juste qu'il a bu
un verre en trop.
Mais il est bon, plein de qualités,
et je l'aime. O.K.?
Excusez-moi.
Quoi ?
Je crois que je vais vomir.
Oh, non.
Vous avez besoin d'aide ?
Non. Je suis de taille.
§a va bien.
On aura une dure journée, demain.
Alors, il faut vous reposer.
Je viendrai vous prendre très tôt.
Bonne nuit.
Bonsoir.
Tu me laisses à une pompe, hein?
A une pompe ?
Vous voulez de l'essence ?
Non. Une pompe
à jus de bière, tu vois ?
Tu viens. Je t'en paye une.
Je viens de finir ma journée,
pourquoi pas ?
Picoler, t'es pas contre ?
Tu rigoles ! Moi, je suis Italien.
T'atterriras sous la table
longtemps avant moi, vieux.
§a, ça pourrait être drôle.
Je critique pas votre veuve noire.
Mais notre trompe potence
te tue un mec
en 8 secondes,
rien qu'en le regardant.
Mais le plus vicieux chez nous,
c' est le requin.
On en a des mastoc là-bas,
comme dans "les dents de la mer".
J'en ai attrapé un le mois dernier.
Je l'ai ouvert, et dedans, j'ai trouvé
trois pêcheurs Philippins,
toujours dans leur barque.
Hé, Buzzy !
Amène-toi. Je veux te présenter
un copain australien.
Hé, mecton,
alors ça balance.
Euh, où ça ?
Ouais, faut pas te faire de mousse.
§a veut dire quoi ?
Ah, oui. Je souffle sur la mousse,
ça descend bien.
D'accord.
Te laisse pas faire.
Laisser faire.
Je laisse ça aux géraldines.
Tu dis quoi ?
Quoi ?
Lui, il est cool.
C'est la bière qui me coule
au menton.
T'es le roi.
Vive le roi !
C'est un marrant.
Tiens, mon guide italien,
où t'étais Danny ?
T'es juste à temps pour offrir
la tournée, mon pote.
Qu'est-ce que vous buvez,
Gwendoline ?
J'ai assez bu, Mick, merci.
Je dois rentrer chez moi.
Où est-ce que vous habitez, chérie ?
Juste au coin de la rue.
J'ai un petit appart
où je passe mes nuits toute seule.
Plus ***.
Presque toutes mes nuits, disons.
Je parie que vous vous sentez
bien seule le soir.
Dites, ça vous plairait
un brin de compagnie.
Si ça me plairait ?
Hé, amène-toi.
Vous me donnez une minute, Gwen ?
Ne bougez pas.
§a fait des heures
que j'essaie de te le dire.
Cette nénette, c'est un mec.
Hein ?
Un mec sapé en fille.
Non, non.
Une pédale, pauvre tarte !
Je te jure.
C'est un type !
Habillé comme une géraldine.
Regardez ça.
Et vous le saviez, hein ?
Tas de merdaillons.
Bon Dieu, où j'ai garé
mon putain de bahut ?
J'en sais rien.
Attends-moi ici.
Je vais le chercher.
D'accord, mon pote.
Tu restes ici, hein ?
Salut, les filles.
Mick Dundee, je viens d'Australie.
T'as envie de rigoler un peu, chéri ?
Rigoler, c'est ma devise.
Alors Mesdames, une de vous deux
ne serait pas fiancé, ou marié,
ou un truc de ce genre ?
Non. On est célibataires
toutes les deux.
Elle, c'est Karla.
Et moi, Simone.
Tu viens d'où, chéri ?
De Bout de Brousse Creek
dans le Territoire du Nord.
C'est pas bien connu.
C'est assez loin.
Eh, ah oui.
Tu es le type
dont on parle dans les journaux.
L'homme-crocodile,
j'ai lu toute l'histoire.
On dit que c'est un vrai Tarzan,
Il parle aux crocodiles,
il se nourrit de serpents.
Et c'est la première fois
que tu viens ici ?
Ici pas plus qu'ailleurs.
Oh, ça fête.
Il va peut-être falloir
qu'on t'offre une petite fleur.
Ouais.
Une fleur de quoi ?
On pourrait aller boire un verre,
ou aller dancer, je sais moi...
Hé, les greluches !
On bosse ou on fait la conversation ?
Hé, pote !
C'est moi qui cause à
ces deux jeunes filles.
Et ça amorce pas mal.
Tu vas causer toute la nuit,
ou tu vas en sauter une ?
Je m'excuse pour lui.
Mais faut pas traîner
devant une boîte comme ça.
C'est plein de grossiers
qui causent pas correct.
Je devrais être chez moi
depuis des heures. Allez.
Bonne fin de soirée, Mesdames.
Danny, t'es pas en état de conduire.
Allez, grimpe, mon pote.
Pas étonnant qu' il y ait
tant d'accidents ici.
Le volant n'est pas du bon côté
de la charrette.
Dégage le passage, abruti !
Tu peux pas rouler du bon côté,
cul de pélican !
"T'as pris mon cur dedans tes yeux"
"Et j'en ai plus, toi, t'en as deux"
Señor Mick?
Les serviettes pour le señor Mick.
C'est toi, Rosita ?
Tu n'as qu'à laisser les serviettes
sur le lit, d'accord ?
Muchas gracias, ma petite fleur d'amour.
Si, Señor Mick.
'De Dieu !
Euh, une seconde.
Rosita, euh...
je disais ça pour blaguer.
J'essayais pas de...
Vos serviettes, Señor Mick.
Ouf !
J'ai pensé un instant que
le service d'étage avait
un autre sens en Amérique.
Un hot-dog, s'il vous plaît.
Avec moutarde, oignons,
choucroute, olives,
et sauce piquante.
Tenez.
§a se mange ça ?
Eh bien, c'est bourré de vitamines.
Mais ça a un goût de chiotte.
Aah, mon sac !
Arrêtez-le !
Au voleur! au voleur !
Ho, Mick !
Alors, chéri, tu vas bien ?
C'est moi, Simone.
Ah oui, Simone.
Tu t'amuses bien ?
Comme toujours.
Chic fille. Et gentille.
Elle dance avec son père.
Nous devrons apprendre à surmonter
cette timidité de gamin de la campagne.
Bonsoir.
Ouais.
Oh, je vais vous présenter une amie.
Oh, Sue, ma chérie !
Tu es rentré.
Comme je suis contente !
France, comment vas-tu ?
On ne peut mieux.
Mais dis-moi,
qui est cet homme ?
C'est le héros de mon reportage.
Il s'appelle Mick Dundee.
Que se passe t-il, mon trésor ?
Oh !
Ah, bonjour Madame.
Ne crains rien.
Il est Australien.
Je devrais peut-être
faire un tour là-bas.
Oh, ma chérie, je suis ravie
que tu sois venue !
Pardon, chéri.
Bah ! je voulais être sûr.
Très bien.
Je nous cherche un verre.
De la merde extra.
Qu'est-ce t'as, mon pote ?
Le nez bouché, c'est ça ?
Ben oui, je le soigne.
Attends, y a une meilleure
façon de faire ça.
Une meilleure façon, ah oui ?
Ouais.
On a une meilleure méthode, chez moi.
§a a un effet du tonnerre.
De l'eau bouillante...
Dès que la vapeur se dégage,
tu colles ta gueule au-dessus.
Ensuite, un vieux torchon,
sur le haut du crâne.
Penche ta tête au-dessus
de la gamelle.
Maintenant, respire à fond.
Voilà, tu fais ça 10 minutes,
et tu auras des sinus
de nouveau-nés.
Bien à fond.
Bien à fond, hein ?
Vous savez, Mick,
il y en avait au moins pour
200 dollars de cocaïne.
C'est quoi ?
C'est une drogue.
On la renifle.
Pour quoi faire ?
On a le cerveau qui bourdonne.
Ben alors, autant qu'on s'enfonce
une guêpe dans les narines.
J'ai reçu la photo, Mick.
Je suis drôlement beau.
Ida t'embrasse.
Attends une minute.
Donk veut te dire quelque chose.
Hé, Mick !
Bonne bourre !
C'est très marrant, ça.
Alors, tu t'entends bien
avec les New-yorkais ?
Très bien, très bien.
Le cur sur la main,
ils pètent le feu,
mais euh... ils sont un peu bizarre.
C'est ça le charme des voyages.
Et quand est-ce que
tu rentres, mon pote ?
Si t'as pas trop besoin de moi,
je voudrais rester un brin.
Oh non, t'inquiète pas, ça ira.
§a n'aurait rien à voir
avec une certaine journaliste,
par hasard ?
Déjà, elle sait mieux
embrasser que Donk.
T'es le champion.
Tu rappelles, hein ?
Ouais, t'en fais pas, Wally.
Allez, salut.
Alors, qu'est-ce qu'il a dit ?
Oh, il veut rester là-bas
quelque temps encore.
Il me demande de le remplacer ici.
T'as du feu, mec ?
Ouais, bien sûr.
Tiens, petit gars.
Et ton portefeuille.
Mick, donnez-lui votre portefeuille.
Pour quoi faire ?
Il a un couteau, regardez.
Un couteau, ça ?
Ça, c'est un couteau.
Merde !
C'est des gosses qui s'amusent.
§a va ?
§a va toujours quand
je suis avec vous, Dundee.
Ce que ça sonne bébête !
Vous me donnez l'impression que
je suis Jane avec Tarzan dans une B.D..
C'est ce qu'on a publié
quand tu étais en Australie.
Désolé. Je n'arrive pas
à me concentrer.
Sue, pendant que tu étais là-bas,
j'ai...j'ai réfléchi.
Il est temps de bâtir
des choses plus concrètes.
Temps de bâtir un immeuble,
ou de mettre le grappin
sur la plus belle fille de New York.
Voilà, la voyageuse.
J'ai lu tes articles.
À ce que je vois, tu as fait
la bamboche à travers le monde
aux frais de mon journal.
Mais j'ose prétendre
que tu en as eu pour ton argent.
Boujour, papa.
On fait un câlin
à son vieux père ?
Grâce à Dieu,
tu es en un seul morceau.
Sue est au courant pour dimanche ?
J' allais lui en parler.
Tu viens dîner à la villa
ce week-end.
Maintenant, je veux que Richard
explique comment
il dirige ce journal mieux que moi
quand je suis en voyage.
Pendant j'y pense, amène avec toi
ce Crocodile Dundee.
Je veux le voir de près.
Vous disiez que votre papa
vend des journaux.
Eh bien...
Oui, il vend beaucoup de journaux.
Merci, Gus.
Attention, les chiens
ne sont pas rentrés.
Mick.
Je suis bien content de vous revoir, Mademoiselle.
Mr. Mason.
Vous avez une mine superbe.
Simpson, Mr. Dundee.
§a va bien, grand-père ?
Appelle-moi Mick.
Mick.
Monsieur vous attend, Mademoiselle.
Il est avec les invités dans le salon.
Elle était inconsciente du danger,
elle voulait se baigner.
Oh, excusez-moi.
Bonsoir, ma petite caille.
Papa.
Richard.
Bonsoir, Sam.
Et voici bien sûr M. Dundee.
Ouais.
Je vous dois des remerciements
éternels, vous avez sauvé ma fille.
Ben, payez-moi une bière,
et on sera quittes.
C'est pas dégueulasse ici.
Eh oui, ça abrite bien de l' orage.
Venez, je veux vous présenter.
Patricia, une coupe
pour M. Dundee.
Ah ! mon Dieu, regardez qui est là.
Ma... perle.
Bonsoir.
Dorothée et Wendell Wainright.
Il est Australien.
§a va bien, Wendell ?
Prenez une coupe.
Merci.
Vous vous occupez de bétail, M. Dundee ?
Non, seulement des buffles.
Vous les élevez ?
Non, je les flingue.
Et comment trouvez-vous New York ?
Un vrai asile de fous, cette ville.
Alors, c'est ce que j'aime.
Je me fonds dans la masse.
Excusez-moi,
je voudrais que Mick rencontre
le sénateur Manly.
Ravi de vous connaître.
A toute à l' heure.
Il m'a l'air bien sympathique.
Très étrange...
Ils ont l'air braves.
Dorothée s'en est sortie,
mais il n'y a pas si longtemps,
elle déménageait.
Elle s'est barrée ?
Son psy l'a ramenée sur Terre.
Psychanalyste.
Ho, là, là ! j'ai dû faire une gaffe
en parlant d'asile de fous.
Si j'avais su qu'elle est dingue.
Elle n'est pas du tout dingue.
Si on va voir un analyste,
c'est pour parler de ses problèmes.
Et on arrive à les régler
soi-même.
Il faut tout mettre cartes sur table.
Elle a aucun pote ?
Voilà, oui. §a aide
quand on a de vrais potes.
J'imagine qu'on n'a pas de psy
à Bout de Brousse Creek.
Non, là-bas quand on a un problème,
on le dit à Wally.
Alors lui, il répète tout
à la ronde.
On met verres sur table,
et y a plus de problème.
Oh, Richard !
Wendell, je suis ravi de vous voir.
Je ne crois pas connaître
votre fille.
Oh, voyons !
Richard !
Mesdames et Messieurs,
chers amis.
Saluons le retour de Sue.
Comme tu le vois,
nous sommes tous heureux
de te revoir.
Et personne plus que moi.
Je crois que tout le monde ici,
connaît les sentiments que nous avons
l'un pour l'autre.
Mais si elle est parmi nous, ce soir,
c'est parce qu'elle a été littéralement
arrachée aux dents de la mort,
par notre nouvel ami, M. Michael Dundee.
Un homme à qui je suis
doublement redevable,
d'abord, vous le savez, pour m'avoir
ramené la femme que j'aime,
et pour avoir fait doubler les ventes
du journal par la même occasion.
Sam m'a dit :
"En tant que rédacteur en chef,
ne peux-tu pas l'empêcher
d' aller risquer sa vie en reportage ?"
Eh bien, il n' est que trop évident
que je n'ai guère réussi à l'influencer
en tant que rédacteur en chef.
J'espère mieux réussir
en tant que mari.
Si elle veut de moi.
Oh ! Richard.
Toutes mes félicitations.
Merci, M. le Sénateur,
et de nous honorer de votre présence.
Très beau discours.
Merci Sam, merci pour tout
ce que vous avez fait.
Monte derrière, Gus.
A l'hôtel, Mick ?
D'accord.
Mais arrête à un drugstore.
C'est purement à usage médical.
Merci, mon pote.
Hé, Mick ! fais pas le con, hein ?
Hé, l'ami !
Tiens, arrose ta pelouse, grand-père.
Dieu te bénisse.
Tu me sauves la vie.
Hé ! Simone.
Tu veux qu'on s'éclate ?
Ah, je croyais que c'était
une copine, excusez.
Merde ! mais c'est notre copain
qui dé*** qu'on parle mal
devant les grognasses.
Alors, l' Australien de mes deux ?
Tu vas décamper comme un
kangourou ? Allez, hop ! saute !
T'aime dancer, c'est parti !
Tu es O.K., Mick ?
Ouais, bien sûr.
§a flotte.
Ces merdaillons,
je les avais à ma main.
Je suis sûr que t'es de la tribu
des Pintinjarra.
Non, mec.
Des Harlem Warlords.
Je savais que t'étais d'une tribu.
M. Dundee, je vous prie.
Désolé. Sa chambre ne répond pas.
Il a dit ce matin
qu'il s'en allait aujourd'hui.
Il va bien nous manquer ici .
Merci.
Merci, Monsieur.
Salut, Irving.
§a va, mon pote ?
Oh oui. Tant que les billets
dégringolent.
T'as raison.
Tu rentres au pays, Mick ?
Non, je vais faire
un bout de brousse.
Me balader. Jetez un coup d'il
à l'Amérique.
Pendant longtemps ?
Le temps qu'il faudra.
Je vais par où
pour quitter le centre ?
Si tu es un fana d'aventure,
y a le métro en bas de l' avenue.
§a te mènera tout droit
à la gare centrale.
§a ira.
Bonne journée, Irving.
Et cool, mec.
§a flotte, mon pote.
Bonjour, Mademoiselle.
Bonjour.
Tu es sûre de savoir
ce que tu fais ?
Non, mais je trouverai bien.
Je dis ça comme ça, mais
si vous cherchez Mick Crocodile,
il est allé faire un bout de brousse.
Il est parti de quel côté ?
Il descendait l' avenue,
il allait prendre le métro.
Vous le rattraperez si vous courez.
Je vous confie ça.
Oh, crotte !
Hé, là ! où est-ce que tu cours ?
Et si tu as envie de jouer,
pourquoi on joue pas ensemble, hein ?
Mick !
Mick Dundee !
Qu'est-ce qu'il y a, blondinette ?
Je dois voir cet homme
qui est au bout du quai.
Celui au chapeau noir.
Hé !
La nénette, elle voudrait causer
à ce gars en chapeau noir.
Hé, mec !
Le mec au chapeau !
La nénette qui est là-bas,
elle veut te causer.
Qu'est-ce qu'elle veut ?
Qu'est-ce qu'elle veut ?
Qu'est-ce que vous voulez ?
Il ne doit pas s'en aller.
Je n'épouse plus Richard.
Dis-lui de ne pas s'en aller.
Elle épouse plus Richard.
Reste ici.
Moi, j'épouse plus Richard.
Pourquoi ?
J'en sais rien.
Pourquoi ?
Pourquoi ?
C'est simple, c'est lui que j'aime.
Je t'aime !
Je t'ai-me.
Je t'aime.
Je t'aime.
Elle m'aime.
Eh ben ?
Euh, dis-lui que...
Je vais lui dire moi-même,
je traverse.
Il tra-ver-se.
Il traverse.
Tu passeras jamais.
On est serrés comme des sardines.
Je grimpe, je grimpe, aidez-moi.