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Les deux équipes se disputent
âprement le palet sur la bande.
Le dégagement
et les Ice Wolves s'en emparent.
Le palet est sorti de leur zone.
FÉE MALGRÉ LUI
Les voilà qui arrivent !
Quel lancer !
Allez, du nerf, les gars !
- Repousse-le !
- Rapton remonte.
À l'extérieur ! Et voilà.
Il lance ! Bel arrêt de Drah.
Quel coup !
Il y a de l'action, hein, Hank ?
Les Ice Wolves se font démolir.
Dent !
- On connaît ce chant, Jim.
- Thompson.
Et l'entraîneur appelle
le grand défenseur, Derek Thompson.
Et voilà la Fée des dents.
Fonce sur un chandail noir !
Dent, Dent, Dent !
C'est une incisive !
J'ai la dent.
J'ai la dent, chérie !
Et la Fée des dents, Derek Thompson,
a frappé de nouveau.
T'AS DES DENTS ?
T'es pas de dent.
Et c'est la dent,
toute la dent,
rien que la dent.
Je fais serment d'allégeance à la dent.
Ouvrez la porte à la Fée des dents.
Pénalisation au numéro 14,
Derek Thompson.
Cinq minutes pour plaquage.
Qui est la Fée des dents ?
C'est moi ? C'est moi la Fée des dents !
Arrêtez.
Oui, non, je n'ai pas peur.
Je joue au hockey.
On va sortir, s'amuser
et voir ce qu'on peut faire.
- Que se passe-t-il ?
- Viens.
Je veux te montrer
l'avenir de la franchise.
Un nouveau venu.
Il ne va pas tarder
à se faire racheter par les Kings.
Mais en attendant, ton boulot
sur la glace c'est de le protéger.
- D'accord.
- Rien d'autre ne compte, hein ?
Mick ?
Derek, Mick Donnelly, notre centre.
Mick, Derek. Ton garde du corps.
- Ça va ?
- Bienvenue chez les pros.
C'est le match des anciens,
aujourd'hui ?
Vous jouez encore ?
J'étais vraiment fan de vous.
Bien. À plus, mon vieux.
C'est mon garde du corps.
- Dingue.
- Il est costaud.
- Bonjour, M. Thompson !
- M. Thompson.
La Fée des dents !
Je peux avoir un autographe ?
Bien sûr.
Tu t'appelles comment ?
Gabe. Troisième marqueur
de ma ligue de hockey.
Mon équipe a gagné
le Championnat des Lutins.
C'est fantastique.
Félicitations, Gabe.
Un jour, je jouerai dans
les grandes ligues, comme vous avant.
- Tu travailles beaucoup ton hockey ?
- Presque tous les jours.
Je l'amène presque tous les jours.
- Quel âge as-tu ?
- Huit ans.
Tu as huit ans.
Alors je t'explique, Gabe.
Tu as huit ans, tu es le troisième
marqueur derrière deux huit ans.
Un des deux a neuf ans.
Écoute, Gabe, quelque part,
dans ce pays, un gamin de sept ans
joue contre des 12 ans
et marque plus qu'eux.
Au point où ils se feraient volontiers
écraser par la Zamboni.
Il y a des gosses comme lui
sur toutes les patinoires. Un jour,
ces gamins se disputeront la place
et seule une poignée se fera repêcher.
Et disons que tu arrives
à rentrer dans la LNH.
Ce ne sera pas le cas.
Mais admettons que si.
On t'engage après la fac.
Avant d'avoir eu le temps
de dire "lancer frappé",
tu seras rétrogradé dans les mineures
avec une épaule bousillée.
Revois tes attentes à la baisse.
Comme ça, tu seras heureux.
Tiens, Gabe.
DENT N° 1
Je vais te sucer le sang.
Quoi ? Qu'est-ce que tu regardes ?
Pourquoi tu ris ?
Pourquoi tu n'as pas peur ?
- Parce que c'est des frites.
- Non.
Je ne peux pas manger de frites.
Les frites,
c'est mortel pour les vampires.
- J'ai une idée.
- Je ne peux pas parler. Je suis mort.
Maman, ma dent est tombée.
Félicitations.
- La fée va venir me voir ce soir.
- Tu parles. Montre.
Tu es une grande fille.
C'est moi la Fée.
Je croyais que tu étais un vampire.
Ça ne tient pas la route,
ta mythologie.
J'ai des devoirs.
Je peux y aller ?
Maman, tu dois partir si
tu veux que Derek soit le baby-sitter.
Pas tout de suite.
Tu vas mettre ton pyjama ?
Ce serait bien si tu passais
un peu de temps avec Randy.
D'accord. À condition
de ne pas être seul avec lui.
Rene est arrivé.
Du ketchup.
- La fée des dents.
- Je m'en occupe.
J'ai mis mon pyjama.
Dracula a ressuscité.
Et tes frites
ne sont pas assez puissantes.
- Alors, ce Donnelly ?
- Il est rapide.
- Quoi, le prochain Gretzky.
- Je l'aime déjà comme un frère perdu.
- On peut jouer ?
- C'est à toi.
- Je suis à sec.
- Il est à sec.
Mais cet autographe avec
"La Fée des dents"
vaut 10 $ sur eBay.
Fois dix font 100, alors c'est bon.
- Non, tu dois payer.
- Ce n'est pas un jeu socialo, Castro.
C'est moi. C'est bon.
Je reviens.
- Il a pris ses cartes.
- Il est sérieux ?
- Distribue, qu'on joue.
- C'est à qui ?
Les enfants n'ont pas une tirelire ?
- Je suis là !
- Bonsoir, ma belle.
- Salut.
- Bonsoir, les gars.
- Vinnie ? De la bière ?
- C'est bon, les gars.
On n'a que du jus, ici.
Écoutez, je suis fatigué.
Je vais rester un peu.
Maman ! Maman !
Maman ! Maman ! Maman !
- Qu'y a-t-il, ma chérie ?
- Ma dent est partie.
C'est parce que la fée l'a prise.
Mais il n'y a pas d'argent.
J'ai regardé.
On va regarder ensemble.
C'est sûrement là.
- Le vampire est de retour.
- Ce n'est pas l'heure du vampire.
- Je le vois nulle part.
- Eh bien...
Je parie qu'on te l'a prise
pour la peser
sur le dentomètre
pour l'évaluer
avant de t'apporter l'argent.
Bien sûr. C'est comme ça
que ça marche.
Non. C'est pas comme ça.
On met la dent sous l'oreiller,
la fée vole dans la chambre
pendant qu'on dort, prend la dent
et laisse un dollar. Où est-il ?
D'accord. Dis-moi d'arrêter
quand ce sera bon pour la fée.
- J'ai 5, 10 et même un billet de 20.
- Derek.
Arrête.
Tess, tu es grande maintenant.
Tu as six ans.
Il faut en finir avec ça.
Ça n'existe pas, la fée...
- Le voilà.
- Comment c'est arrivé là ?
Tu as dû rouler dans ton sommeil
et c'est tombé par terre.
J'ai oublié. Les gens oublient.
Et tu voulais dire à Tess
qu'il n'y avait pas de fée ?
Tu sais, s'il y a tant
de gens malheureux sur terre,
c'est qu'ils n'arrêtent pas
de s'imaginer "et si...".
Alors rêver, c'est mal ?
Si ça débouche
sur des attentes irréalistes, oui.
- C'est ridicule.
- Je sais.
- Je vais me coucher.
- Non. Carly.
Et toi,
tu t'en vas.
- Arrête de dramatiser.
- Je suis sa mère.
C'est moi qui déciderai quand
la sortir de son monde imaginaire.
Quoi ?
DÉPARTEMENT DE LA
PROPAGATION DE L'INCRÉDULITÉ
"Ne plus croire aux fées. Convocation."
Quoi ? Quoi ?
CONVOCATION
NOM - DENT - LIEU
ADRESSE - SITUATION
Thompson ? Derek Thompson ?
Oui, mon Dieu. C'est moi.
Est-ce vous, Dieu ?
Vous êtes Thompson ?
Vous êtes Dieu ?
Non, Tracy. Votre assistant social.
C'est quoi, ça ?
Quelle déception.
Suivez-moi, je vous prie.
Non, merci. Merci.
Des fées Krishna.
Qu'est-ce que vous portez ?
Je ne sais pas ce que je porte.
Et vous ?
- Qui c'est, ce type ?
- Le tueur de rêves. J'aime pas.
Qu'est-ce que j'ai fait ?
Pourquoi suis-je ici ?
- Où suis-je ?
- On n'aime pas les gens comme vous.
On n'aime pas votre attitude.
Du genre : "Qu'est-ce que je fais là ?
- "C'est quoi, ces ailes ?"
- On a un problème ?
Vous avez demandé
si on avait un problème
- et ça, c'est un problème.
- Oui.
Tracy, hein ?
- Quel joli nom de fille.
- Ne riez pas.
Deuxième strike.
On ne veut pas aller au trois.
- Il se passe quoi, après le trois ?
- Le quatre.
On va vous trouver un uniforme
puis vous inscrire
- pour commencer l'entraînement.
- L'entraînement ?
"L'entraînement ?" M. Thompson,
vous serez quelque temps
fée des dents.
"Fée des dents."
Rattrapez-le.
Du calme, tout le monde.
Il est assez inoffensif.
- Ça va, tout le monde ?
- C'est patrouille des fées ?
Je pèse 105 kg. Il faut plus que
huit fées pour m'attraper.
Pas de jeux de mains.
C'est ça l'étiquette des fées ?
C'est bon.
- Où en étions-nous ?
- À l'aide ! Réveillez-moi !
C'est un cauchemar !
S'il vous plaît ! À l'aide !
Le cauchemar ne fait que commencer.
Vous voulez que je vous montre ?
C'est ça ? C'est votre jour de chance,
idiot ?
Peut-être. Tenez-moi ça, poupée.
Je ne vois rien. Rendez-les moi.
C'était stupide.
Vous me cherchez ?
Je suis prêt à y aller.
Vous avez fait une erreur.
Non.
Vous avez une baguette magique.
Vous allez sortir un lapin du chapeau ?
Combat de fées !
- Ne nous emportons pas.
- Moi aussi, j'en ai une.
Voilà les frères Marteau,
Forgeron et Piqueur.
Lequel voulez-vous rencontrer ?
- Je ne vois plus rien.
- Oh là là.
Vous avez choisi la mauvaise fée.
Je vois.
Baguette magique.
Zut, la baguette magique
a fait boum-boum.
Que se passe-t-il ici ?
- Je vais vous dire.
- La fée sucrée s'est montrée.
Il allait me présenter
- les frères Marteau.
- Ils sont en ville.
Arrêtez !
Vous agissez comme des lutins.
Il a un sérieux problème
de comportement.
J'en suis parfaitement consciente,
croyez-moi.
- Bonjour, M. Thompson.
- Bonjour.
Désolée de la confusion
pour votre tenue.
Problème de budget.
Tracy s'en occupera.
Qui, lui ? Oui, super.
Monsieur, vous êtes coupable
d'avoir propagé l'incrédulité.
Tué des rêves.
Assassiné l'imagination,
- et suivant la loi des fées...
- Attendez,
- c'est à cause de Tess ?
- Pardon.
Je n'avais pas fini de parler.
Avais-je l'air d'avoir fini ?
Tout le monde a l'accent britannique.
Vous m'avez encore interrompue
alors que je vous le reprochais.
Je ne fais pas assez sérieuse ?
Je ne comprends pas
pourquoi on n'interrompt jamais
un policier ou un pompier,
mais ajoutez une paire d'ailes
et les bonnes manières s'envolent.
Ne convient-il pas d'être plus admiratif
d'un être avec des ailes que sans ?
Vous n'avez aucune idée
de ce que je sais faire.
Je pourrais m'envoler
et faire quelque chose de fou.
Cracher du feu.
Vous ne savez pas.
Pardon de vous avoir interrompu.
Je ne voulais pas.
Voilà qui est mieux.
Pour payer votre dette
envers l'humanité,
je vous ordonne par la présente
à agir comme fée des dents.
La peine habituelle
est d'une semaine,
mais parce que vous avez le culot,
l'effronterie
de vous faire appeler
fée des dents,
tournant ainsi en dérision
de tout ce que nous défendons,
je vous condamne
à deux semaines de travaux de fée.
Non, non, non. C'est injuste. Non.
- Vous interrompez.
- Il interrompt. Incroyable.
Trouvez-lui une tenue convenable
et conduisez-le aux cours de vol.
Pardon ?
Vous allez d'abord
rencontrer Jerry.
Pardon, Fée marraine ?
Une dernière question.
Ce tutu me fait-il un gros cul ?
Énorme.
Il est tout rouge.
- Non. Non.
- Venez.
- C'est bon.
- Bien, c'est la version mâle.
- Tournez que je voie.
- Et si je vous tournais mon poing ?
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
- C'est une menace.
- Comme si vous alliez...
- Mon poing dans la gueule.
- Il fallait le dire. C'est plus clair.
- C'est quoi ?
Pitoyable. Il est comme un enfant.
Ça va, le poulet.
Je ne dé*** pas ton poulet.
J'aime ton poulet.
Je dé*** ta poitrine de bœuf.
J'arrive. Au revoir.
N'épousez jamais un lutin.
Le chasse-rêves.
Ça vous a plu
de mentir à cette enfant ?
- Je n'ai pas menti.
- Vous avez nié l'existence des fées.
- Oui.
- Menteur.
- Pardon, je...
- "Pardon" est un début.
Maintenant, si vous voulez être fée,
il faut être prêt.
Quoique...
Mon vieux, il existe une pilule.
Une pilule incroyable.
Vous la prenez
et vous n'aurez pas à faire tout ça.
- Vraiment ?
- Non, je plaisantais.
Vous êtes fâché. Vous y avez cru
et je vous l'ai enlevé.
Soyez fâché. Je suis titularisé.
Allez, suivez Jerry.
Tenez, votre sac à outils.
Imperméable. Bourré de compartiments.
Vous y mettrez des tas de trucs.
Vous pigez ?
Bien. Ça...
Votre baguette. Détecteur de dent,
Toujours branché sur Radio Caliente.
- Je ne sais pas ce que c'est.
- Et ça ?
Le bouton générateur de magie.
Il fait tout. Mais il faut y croire
sinon ça ne marche pas.
Alors c'est plutôt inutilisable
pour les humains. Et ça.
Il ne faut surtout pas le perdre.
- C'est quoi ?
- On dirait un adaptateur de iPod.
- Oui, alors c'est quoi ?
- Un adaptateur de iPod.
Pourquoi ?
Pour écouter votre iPod.
On vous en donne un gratuit.
Vous n'avez pas réclamé de iPod ?
- Non. Vraiment ?
- Je plaisante.
Pourquoi vous faites ça ?
Je vais mal. Il me reste
quelques mois à vivre.
- Non, vous plaisantez.
- Oui. Je ne vous le dirais pas.
On vient de se connaître. Et vous mentez
aux enfants. Allez, on a à faire.
Spray d'invisibilité.
Personne ne peut vous voir
à part les fées.
Et ça, mon vieux, croyez-moi.
La pâte rétrécissante.
Une noix sur la langue
et vous réduisez
à pas plus que 15 centimètres.
Vous voulez essayer ?
On le fait ensemble.
Allez, on sautera dans la main
de l'autre.
- Je n'en ai pas envie.
- Vraiment ? Allez, soyons petits.
Parfois, quand je suis à la maison
avec ma femme,
j'en prends une double dose.
Je deviens minuscule.
Je trempe les pieds dans l'encrier.
Et quand elle dort,
je marche sur tout son corps.
Elle se réveille et se demande
d'où viennent toutes ces traces.
Je dis que je ne sais pas.
Les gens mariés depuis longtemps
font ce genre de choses.
Voyons voir. Quoi encore ?
Vous voulez une menthe ?
C'est fait maison.
Goûtez. Allez. C'est bon.
Allez-y. Goûtez.
- D'accord. Super.
- Servez-vous.
C'est délicieux.
Délicieux.
- Menthe d'aboiement. Très utile.
- Pourquoi ?
Chats, facteurs,
le chien qui arrive par-derrière.
- Un enfant à qui vous avez menti.
- Combien de fois
- devrai-je demander pardon ?
- Six fois.
Pardon. Pardon.
Pardon. Par...
Pardon. Je plaisantais.
Je n'en reviens pas.
Vous jouiez avec un casque ou quoi ?
Qu'est-ce qui vous prend ?
À croire que votre cerveau
est sur le banc des pénalités.
Vous avez des yeux de requin, mais
plutôt morts. Bien, écoutez.
Chat Fuit. Important.
Si vous n'êtes pas chat,
ça peut être très utile.
J'ai failli avoir un moment
vieille fée. Ne bougez pas.
C'est mon invention préférée.
Poudre d'amnésie. Une pincée, et
le môme oublie ce qui s'est passé.
C'est ça.
- Ça marche comme ça.
- Comment ?
Poudre d'amnésie. Une pincée, et
le môme oublie ce qui s'est passé.
- Ça marche comme ça.
- Comment ?
Poudre d'amnésie. Une pincée, et
le môme oublie ce qui s'est passé.
- Ça marche comme ça.
- Comment ?
Jamais démodé.
Pour voler, il faut croire.
Mais vous devez savoir utiliser vos ailes.
"Utiliser mes ailes".
Ça sonne vraiment ridicule.
Qui c'est, votre copain hobbit ?
Non. Restez là, compris ?
Il faut apprendre des meilleurs.
Et un idiot a accusé ce type
d'être le meilleur.
Pas question que je vole.
J'ai une vieille blessure de hockey
et j'ai sans doute
une aile fragile.
- Je ne l'avais jamais entendue.
- Ça gaze ?
Quoi de neuf ?
J'en fais un Peter Pan de ton Mâle ?
- Ne me pousse pas.
- C'est votre baratin de fée secret ?
J'ai une mauvaise aile.
Je ne peux pas voler.
- Posez-moi.
- À fond ?
Je vais le remonter.
Pose-moi.
Vous êtes prêt pour l'EOV.
L'EOV ?
C'est quoi, l'EOV ?
L'évitement d'objets volants.
Je vous lance un truc,
vous tâchez de l'éviter, OK ?
Je vous interdit de...
- Tu veux essayer un coup, Tracy ?
- Posez-moi.
Imaginez que ce sont vos responsabilités
et que vous les évitez.
- Allez-y !
- Wimbledon !
Ce sont les frères Marteau...
Permis de vol
LA QUEUE DÉBUTE ICI
Levez la main droite et répétez.
Je, donnez votre nom.
- Je, Derek Thompson.
- Jure de respecter.
Jure de respecter.
Les devoirs, responsabilités
et obligations.
Les devoirs, responsabilités
et obligations.
D'une fée des dents.
D'une fée des dents.
- D'une fée des dents.
- Et de ne pas boire et voler.
Boire et voler ?
Non, c'est sérieux.
C'est sérieux.
De ne pas boire et voler.
Bienvenue à bord. Vos coupons
échangeables à la boutique.
Je pourrais m'acheter
un sticker de pare-fée.
Bien. Je l'admets. C'est vrai.
- Les fées existent.
- Trop ***.
- Votre peine débute demain.
- Non, non, non.
Non. Il y a forcément un moyen
de repousser. Être juré, par exemple.
Vous devez avoir des fées juré ici,
ou autre chose.
J'ai un entraîneur enragé.
Je dois me réconcilier avec mon amie.
Je vous ai interrompue. Pardon.
Toute tâche non accomplie
prolonge votre peine.
Et si vous échouez
ou révé*** que vous êtes une fée,
cette prolongation sera indéfinie.
- Vraiment ? Je reste.
- Au revoir, M. Thompson.
Non.
Je te demande pardon.
Pour quoi ?
Pour hier soir.
Quoi, au juste ?
Tout ce qui a pu te vexer.
OK. Tout ce que j'ai dit
ou pensé. Même avant de te connaître.
Tu veux entrer ?
Tu pourrais passer du temps
en tête à tête avec Randy.
Je vais chercher un truc
dans ma voiture.
Moi et Randy.
D'accord.
- Tu sais jouer.
- Qu'est-ce que tu veux ?
Je t'ai apporté un cadeau.
Devine.
Un bébé chien ?
Non, petit malin.
C'est une de mes crosses de hockey.
Et après avoir signé, "Ton ami
"la Fée des dents,"
elle vaut beaucoup de fric.
Tiens.
Je la laisse là.
Je parie que ça attire
des tas de nanas, ta guitare.
- On peut arrêter ?
- Arrêter quoi ?
Tu es comme tous les ex
de ma mère.
- Tu fais semblant d'être gentil.
- Non, tu te trompes.
Je suis beaucoup plus beau
que les ex de ta mère.
Tu frappes fort
pour essayer de briser la glace.
- Non ? Parti.
- Il faut que je répète.
Tu pourrais venir chez moi.
Je sortirais ma vieille batterie
et avec ta guitare
on se taperait un bœuf.
Et si j'allais plutôt dire à ma mère
que tu es cool
- et tu arrêtes ton cinéma ?
- Je suis d'accord.
Tu ne croiras pas ce que Randy m'a dit
après ton départ.
Il a dit que tu étais vraiment cool.
Je suis cool.
Je suis d'accord.
En tout cas, ça marche.
Alors continue sur cette voie.
C'EST BON POUR CE SOIR
APPELLE. T
- Qui c'est, "T" ?
- Aucune idée. Je ne sais pas.
Mais je sais que j'aimerais
que tu fermes les yeux
parce que j'ai une surprise pour toi.
Vraiment ? D'accord.
Ferme les yeux.
Je reviens tout de suite.
Ma surprise mesure-t-elle 1,90 m
et a des yeux marrons foncés ?
- Tu le sauras très vite.
- J'adore les surprises.
Tu es prête ?
Je sais que tu es devant moi.
- Garde les yeux fermés.
- OK.
N'ouvre pas les yeux.
Tout va bien.
- Ne triche pas.
- OK.
- J'ai besoin d'air.
- Quoi ?
- Je ne me sens pas bien.
- Tu veux que je vienne...
- Tu m'apportes du Pepto ?
- Où est-il ?
En haut, dans la salle de bains.
C'est tout
- en haut.
- Mon Dieu.
- Allô ?
- Allô.
- Qui est-ce ?
- C'est moi. Tracy.
- Tracy qui ?
- Tracy, votre assistant social.
Votre première mission
vient de s'endormir
alors vite, rendez-vous
au 663 Shelter Cove.
- Je pensais que c'était un rêve.
- À d'autres.
- Derek ?
- Non.
- Où es-tu ?
- Ne t'approche pas.
Ça gâcherait l'image romantique
que tu te fais de moi.
Chéri. Tu es vraiment malade.
J'ai cherché partout.
Je n'ai rien trouvé.
Cherche sous le lavabo.
Sous le lavabo.
Loin au fond, sous le lavabo.
Vous ne pouvez pas
rater une mission.
Les ailes resteront tant que
vous n'aurez pas rapporté la dent.
Pas vrai.
Tu pourrais ranger.
Mon aile.
- Adroit. Bravo.
- Je n'en reviens pas.
Et pourtant.
Alors allez chercher cette dent.
Non. Je n'irai nulle part.
- Pourquoi pas vous ?
- Ce n'est pas mon boulot.
Ridicule. Vous êtes fée.
Allez chercher la dent.
Pas fée ailée.
Je suis fée assistant social,
donc plus de responsabilités.
Classement, correspondance,
ce n'est pas simple.
Alors vous n'êtes pas assez doué.
- Non.
- On vous a fichu derrière un bureau.
Je vais vous dire
ce qu'ils ont fait.
C'est de la discrimination ailée.
Très drôle.
- Comment allez-vous ramener la dent ?
- Ce sera ailé.
- Très drôle. Comment allez-vous entrer ?
- Sous l'aile de Dieu.
- Très, très drôle.
- Par quelle aile de la maison
- devrais-je commencer ?
- Je vous recolle une semaine ?
Non. Je n'en veux pas
une minute de plus.
Vos suggestions, Einstein ?
Je ne peux pas voler, alors quoi ?
Et si vous rapetissiez
pour vous glisser sous la porte ?
Rapetisser, glisser.
Ça va de soi.
De fait.
PÂTE
RÉTRÉCISSANTE
- Ça fait mal ?
- Je l'espère.
- Allez.
- Et comment je retrouve ma taille ?
Vous recommencez
à grandir dès que vous rapetissez.
Ça prend environ une heure.
Allez.
Je le crois pas.
- Mangez.
- Taisez-vous.
Cul sec !
Miam, miam,
dans le ventre de Derek.
C'est bon ?
Non, non ! Attendez !
Pas si brave, maintenant, mon petit.
Non, non, non !
Alors on rit moins avec ses ailes ?
C'est le pied.
- C'est bon.
- Je vous attends de pied ferme.
Ce sera le pied
quand je serai grand,
je vous souffletterai.
- Vous me cassez les pieds.
- Vous n'avez pas mieux ?
Prenez l'argent.
Attention ! Ne jetez pas l'argent !
Mon aile. Mon aile.
L'argent est lourd.
L'argent est lourd.
Je dé*** ça. Quand je pense...
Mon aile.
Non.
Je suis la fée des dents.
La fée des dents. Non.
Ça va, on arrive.
Ne t'inquiète pas, chéri.
Qu'est-ce qu'il y a ?
Chéri, on arrive.
Qu'est-ce qu'il y a ?
Est-ce que ça va ?
- Qu'y a-t-il ?
- J'ai vu quelque chose.
- Qu'est-ce que tu as vu ?
- Un petit homme minuscule.
J'espère que tu n'as pas faim.
Gentil chaton. Ne me fais pas mal.
Je suis la fée des dents !
Disparais, chaton !
CHAT
FUIT
Derek ?
- Carly ?
- Viens te blottir contre moi.
- Non.
- Quoi ?
Je vais au lit. Je suis souffrant.
Je t'appellerai quand je serai plus grand.
Je veux dire, mieux.
Salut. Ici Steve Levy
depuis la tanière des loups
à Lansing, Michigan,
où jouent les Ice Wolves de Lansing.
C'est à un événement
potentiellement historique
avec un jeune phénomène de 18 ans.
Mick Donnelly va se lancer
sur la glace pour la première fois.
Prêt pour ton premier match ?
Oui, papa, super prêt.
C'est un match de moins
avant les grandes ligues.
J'en ai marre d'être gentil.
C'est mon royaume.
Tu es dans mon royaume.
Je suis le roi.
Tu sais ce que tu es ?
Tu es un petit mec en collants
et perruque qui s'agite à la cour.
Mick la Crosse ! Mick la Crosse !
Mick la Crosse !
MICK
LA
Il semble que tu aies été détrôné.
Ça y est. Dernière minute de jeu.
Les Ice Wolves dominent
les Roughnecks deux à un
et le jeune Donnelly
n'a pas déçu ses supporters.
Il est toujours tenté
par le tour du chapeau.
Le palet revient aux Roughnecks.
Un lancer rapide. Bel arrêt.
Le palet va dans un coin
et Donnelly s'en empare.
Il se retourne pour échapper
à l'adversaire.
Regardez-le filer, Jim.
Il contourne un autre défenseur
et le voilà.
Donnelly remonte la glace.
Regardez ces mouvements.
Il se fraye un chemin comme si
les Roughnecks étaient des mulets.
Donnelly tourne autour
du but des Roughnecks.
Il veut passer le palet.
Frappe la bande.
Donnelly se dégage
et envoie le palet.
Il se prépare à lancer !
Enfant endormi au
2631 Castle Heights
Non, pas maintenant.
Quel plaquage contre Donnelly.
to Donnelly. Il est tombé.
Thompson devait
se charger de Lembeck
et s'est soudain écroulé sur la glace.
Personne ne l'avait touché.
Thompson, tu m'a coûté le tour
du chapeau et une interview sur ESPN.
Reviens, je veux te parler.
Qu'est-ce que tu fais ?
Sors de là.
Non, je suis occupé.
Pas d'autographes. Je suis occupé.
D'accord. J'attends.
C'est quoi, ce truc ?
Pas vrai ?
- C'est quoi ?
- Les pieds de Thompson.
Derek.
- Une petite fifille au hockey.
- Disparaissez.
Non, non, non.
Tu sors ou on rentre.
- Un.
- Ce n'est pas bon.
Deux.
Trois !
Vous êtes en retard ?
Où étiez-vous ?
- Taisez-vous.
- Pourquoi êtes-vous mouillé ?
- Je dé*** ce boulot.
- Cette odeur ? C'est puissant.
Je ne peux pas respirer.
C'est trop.
Ça fait mal aux yeux.
- Bonsoir.
- Bonsoir.
- Qu'est-ce que...
- Maman, je suis là.
Où est le gosse ?
- Soyez respectueux.
- Je sors d'une cuvette.
Je m'en fiche. Maman Fée.
Voilà votre dent.
Faites-en ce que vous voulez
dans votre monde féerique.
M. Thompson,
selon votre assistant social,
vous n'épousez pas vraiment
notre philosophie.
- Vraiment ? C'est ce qu'il dit ?
- Non.
Alors je vais vous dire :
mon assistant social est envieux.
- Pas vrai.
- Vrai.
J'adore tout ce qui est administratif.
- Vous détestez ce boulot.
- Je ne vis que pour ça.
- Non, vous le détestez.
- Arrêtez, tous les deux.
Regardez ce que vous avez fait
à cette famille.
- Qui êtes-vous ?
- Qui êtes-vous ?
- Je ne sais pas.
- Je suis rentrée ?
- Ce n'est pas drôle.
- Vous avez vu les yeux du chien ?
- Vous en avez trop fait.
- Marraine Fée, qui est le chef ?
C'est qui le chef ? Gandhi ?
À qui je dois m'adresser ?
- Je veux porter plainte.
- Vous avez une autre mission.
- Vous plaisantez ?
- Il arrive qu'il y en ait deux.
Dites-moi où est la dent
que je rentre.
Pas avant que l'enfant s'endorme.
D'ici là, il faudra attendre.
SALLE DE REPOS
Un gamin s'endort l'après-midi.
L'autre, le soir.
J'adore le thé.
- C'est bon ?
- Rafraîchissant.
MISSION ANNULÉE
Mer...
Salut. Tu te sens mieux ?
Ça va.
Vous montez ?
- Salut, Derek.
- Salut, beauté.
En fait, j'ai un service à te demander.
J'ai une invitation
de dernière minute avec Tess...
- À une fête de maquillage !
- Bien.
À une fête de maquillage.
Puisque vous vous entendez bien,
je me demandais
si Randy pouvait rester avec toi
un moment ?
S'il te plaît ?
Oui. Bien sûr.
Super, merci.
Je te le revaudrai.
- Sois gentil. Amusez-vous.
- Ciao.
Génial.
Je vois que ça t'a réussi, le hockey.
Tu veux rester avec moi,
ou aller à ce truc de maquillage ?
- Ils ont des trucs pas mal, hein ?
- Si tu veux.
Tu veux en essayer une ?
Je ne veux pas.
Non, tiens. Essaie.
- S'il te plaît.
- Allez.
On va voir ce que ça donne. Allez.
C'est très bien. Je vais voir
les batteries et les baguettes.
En attendant, continue à jouer
parce que c'est génial.
- Salut, Randy.
- Salut, ça va ?
- Tu es vraiment doué.
- Merci.
- Tu seras au concours d'amateurs ?
- Kelly !
Te voilà.
Pourquoi tu causes
avec cet émo ?
- Ne sois pas idiot, Ben.
- Ton père attend. Il faut y aller.
- Au revoir, Randy.
- Au revoir.
N'essaie même pas de lui parler,
compris, minus ?
Et range ça
parce que tu es nul.
- Que fais-tu avec la guitare de Randy ?
- Je ne sais pas.
Alors rends-la lui.
Et maintenant, dégage. Vite.
- Tu es coincé.
- On verra.
Je sais qu'on verra.
Tu peux battre deux paires ?
Tu verras bien.
Le grand garçon
mise tous ses Doodles.
Moi aussi. Je n'ai pas peur
parce que j'ai des as et des rois.
- Flush.
- Non.
Oui. Et tous ces Doodles
sont à moi.
Joli.
- Je vais aimer.
- N'insiste pas.
Je peux te poser une question ?
C'est sur les transformations
de ton corps ?
- Quoi ?
- Tout ce qui t'arrive,
c'est parfaitement naturel.
Ça pousse...
- Tu as des sensations...
- Arrête.
- Ça va pousser...
- Non. Arrête de parler.
- C'est bon. Tu...
- Je ne voulais pas parler de ça.
- OK.
- Pas du tout.
D'accord. Un bon coup
pour ne pas parler de puberté.
Oui, tant mieux. Je ne suis pas prêt
à en parler non plus.
Bien. Sérieux,
qu'est-ce qui te tracasse ?
D'accord,
il y a un concours d'amateurs
dans mon école et...
Maman pense que je devrais
y participer, et je suis un peu...
Je ne sais pas.
Tu devrais le faire.
Ce sera très bien. Je t'ai entendu.
Tu es vraiment doué.
Et les nanas,
elles adorent les guitaristes.
- On est là !
- Salut, chérie, On est là.
Ne répète pas à ta mère
ce que j'ai dit des nanas.
- Alors, ça a été ?
- Salut.
- Ton fils triche.
- Pas vrai.
- Totalement. Et toi, tu es...
- Magnifique !
Tu m'enlèves les mots de la bouche.
Vous avez faim ?
Et si on allait dîner.
Bonne idée.
Où est ton blouson, chéri ?
- Allez-y.
- Quelqu'un est malade ?
Non, pas malade à s'en inquiéter.
Vous êtes belles toutes les deux.
J'appelle plus ***.
Pâte rétrécissante ? Non, pas cette fois.
Poudre d'amnésie ? Non.
Voler ? Je n'ai pas de bonnes ailes.
Et en passant,
le bouton générateur de magie,
ça ne marche pas. Il est cassé.
J'ai une idée, petit malin.
Pourquoi...
- Ne touchez pas à mon sac.
- D'accord. Très bien.
- Que voulez-vous ?
- Le spray d'invisibilité.
Un idiot saurait s'en servir.
Je sais.
Je n'ai rien dit.
Quelle surprise. Ça ne marche pas.
C'est nul, votre truc.
Joli.
Dommage que l'effet ne dure pas.
Tremblement de terre.
- Tu as entendu ?
- Oui !
Des fantômes !
Vous êtes perdu ?
On peut vous aider ?
Que diriez-vous
d'un peu de poudre d'amnésie ?
- Où suis-je ?
- Allez vers la lumière blanche.
Allez vers la lumière blanche.
Bon chien.
Ne me fais pas mal, petit chien.
Qu'est-ce que c'est ?
- C'est une longue histoire.
- Où est la dent ?
On peut m'aider ?
Ce sera tout.
Vous êtes la pire fée des dents
de tous les temps.
- En passant, il me faut des trucs.
- Trucs ?
Poudre magique, pâte immonde,
il m'en manque. Prévenez Q.
- Non. Plus de trucs.
- C'est malin.
Il me reste dix jours.
Je vais y arriver comment ?
Désolée, nous manquons
de financement. Vous savez pourquoi ?
Non, pas vraiment.
Parce que les enfants
ne croient plus comme avant.
Il n'y a pas que nous.
Les licornes, les lutins, les dragons,
tous ces départements. Disparus.
Si la tendance se maintient,
le Royaume des Fées des dents
disparaîtra.
Plus un enfant ne recevra
la visite de la fée des dents.
- Plus jamais.
- Fini la fée des dents.
Et alors ?
Vous ne comprenez vraiment pas.
Vous ne voyez pas
que l'imaginaire des enfants,
leur capacité à inventer,
sont essentiels ?
Ça nourrit leur âme.
C'est ce qui leur permet de rêver.
C'est nul, les rêves. C'est nul.
C'est inutile.
- Vous avez fini.
- Pour la semaine.
Non, pour la nuit.
À moins que vous ne restiez
pour le féerioké.
Mon Dieu. Non.
Féerioke. Comme s'il n'y avait pas
assez du karaoké.
Moi ?
J'ai ce qu'il vous faut.
- Quoi ?
- Des trucs bien,
le machin, la chose,
le sac, la bombe,
le jus, le bing, le ***,
le spécial Frisco,
la dame en rose, le petit tambour...
- Qui êtes-vous ?
- Ziggy.
Appelez-moi comme vous voulez.
Zigman, Zigmeister...
- Arrêtez de causer.
- Ils veulent vous voir échouer.
- Quoi ?
- Réfléchissez.
Vous échouez, ils vous collent
une semaine de plus.
Comme le crédit revolving.
Vous payez éternellement.
Vous voulez jouer le jeu ?
- Alors...
- Mille dollars.
- Mille dollars ? C'est dingue.
- Vous voulez que ça s'arrête ?
Je peux faire un chèque ?
Mon Dieu.
Vous me voyez ?
Ça, ça a intérêt à marcher.
C'est quoi ça ?
Que faites-vous ?
Qu'est-ce qu'il m'a filé, ce Ziggy ?
Grosse tête ! Très grosse tête !
- Restez calme.
- Les urgences ?
- Il me faut la dent.
- Il y a un extraterrestre.
Vous êtes incroyable.
Lily est furax. Elle a dû envoyer
une fée réparer les dégâts.
J'ai appris ma leçon.
Ne jamais acheter au marché noir.
- Je ne passerai pas deux semaines sans.
- Si, mon ami.
Il faut se soumettre
à une force supérieure
- et le prendre un jour à la fois.
- Allô ?
C'est nous qui décidons
qui peut nous voir ou pas.
Vous le sauriez
si vous écoutiez
ce que je vous dis.
Mais non. Vous êtes toujours...
- Taisez-vous.
- Mon ami.
Il va vraiment falloir
te désintoxiquer.
Je peux te donner un dépliant.
Et en passant,
la peine a été prolongée.
Lily vous a rajouté une semaine,
alors bravo.
- Super. C'est ce qu'il me fallait.
- C'est ce qu'il te faut, l'ami.
Je peux vous donner
de nouvelles réserves.
À une condition :
Désormais, vous suivez les règles.
Vous épousez notre philosophie
et vous m'écoutez.
Bien. Je serai
la meilleure des fées des dents.
Tu disparais sans arrêt
pour aller voir je-ne-sais-qui.
Tu n'appelles pas
et quand j'ai de tes nouvelles,
c'est pour payer ta caution.
Qu'est-ce qui t'arrive ?
Je voudrais te le dire,
mais je ne peux pas.
Pourquoi ?
Je ne peux pas.
Je sais ce qui se passe.
Tu as peur de t'engager.
Tu as peur
que ça devienne sérieux.
Oui. C'est ça.
Tu me connais, j'ai peur
que ça devienne trop sérieux.
Quoi ?
Tu es une femme. Et franchement,
tu ne peux pas comprendre.
Quoi ?
Non.
Non, je n'ai pas peur
que ça devienne sérieux.
Je n'envisage même pas
quelque chose de sérieux.
Quoi ?
J'ai paniqué.
Je t'aime tellement, Carly.
J'ai peur de mal faire,
peur de te perdre.
Je comprends.
Je suis contente
que tu m'en aies parlé.
Où est-ce que je peux en trouver
de ce truc ?
Qu'est-ce que vous faites ?
Vous vous huilez les abdominaux ?
- J'arrive !
- Dépêchez-vous.
On m'a marché dessus,
envoyé dans la cuvette,
j'ai été mordu, arrêté...
Arrêtez de vous plaindre.
Vous deviez embrasser notre philosophie.
Je l'embrasse,
votre philosophie.
Mais je le fais
à ma façon.
Je ne suis pas sûr
que ce soit réglementaire.
Je viens pour la dent.
Seulement la dent.
Je vais enlever le gant.
Voilà.
Donnez-moi la dent.
Doucement.
Donnez-la-moi.
Donnez-la-moi.
J'ai dit, donnez-la-moi.
Très bien. Bonne nuit, monsieur.
Qui êtes-vous ?
Je suis la fée des dents.
C'est bon ? Bien. Alors, Mick
comment va la vie à Lansing ?
Très bien.
Je suis le sang neuf de l'équipe.
Certains gars ont les dents usées
si vous voyez ce que je veux dire.
Si vous parlez dents,
vous faites référence
à Derek Thompson,
la Fée des dents.
Ce n'est pas de la rivalité.
Je respecte mes aînés.
- Thompson vous a pris sous son aile ?
- Non, ses ailes sont abîmées.
Les miennes sont prêtes
à s'envoler et je suis assez indépendant.
Un jeune joueur confiant.
- Bonne chance.
- Merci.
Les Ice Wolves laissent le palet
pour un changement de ligne.
- Mick, c'est à toi.
- Enfin.
Bonne chance, mon vieux.
Non, sérieux.
Tu vas faire des merveilles.
- Tu es le meilleur joueur de hockey.
- Si tu veux.
- Mick, changement !
- Écrase-le.
Allez, Floyd.
Donnelly saute dans le jeu
et reçoit la passe.
Les Ice Wolves
traversent la ligne bleue.
Une mêlée devant le filet
commence à s'envenimer.
Bien, c'est parti.
Le palet va dans le coin
où Nubin le poursuit.
- Qu'est-ce qu'il a ?
- Alors, Donnelly ?
Ramène-toi, Donnelly ! Allez !
Le palet glisse sur la glace,
Donnelly s'en empare,
s'avance et regarde
pour préparer un jeu.
- Remonte-le. Remonte-le.
- Salut.
Donnelly vient de chuter.
- Que s'est-il passé ?
- Qui l'a plaqué ?
- Quelqu'un l'a plaqué ?
- Vous savez qui l'a plaqué ?
Que se passe-t-il ?
- Qu'est-ce qu'il fait ?
- Arrête.
Il rit ?
Donnelly, ça va, fiston ?
Quoi ?
- Tu me provoques, petit ?
- Ramène-toi !
Tu veux jouer ?
Je peux t'envoyer à la garderie.
Sors de là. Tout de suite. Avance.
J'ai raté un truc ?
Pourquoi tu aboies ?
Je ne serai pas prêt.
Je vais tout rater.
Ça ira.
Tu dois continuer à répéter.
On va se moquer de moi.
Je ne devais pas le faire.
Peut-être,
mais il se peut aussi
que ce soit le délire dans la salle.
Tu es doué. Mais tu ne le sauras pas
si tu abandonnes.
Tu ne peux pas marquer
si tu n'essaies pas.
Tu as marqué quand la dernière fois ?
Écoute, au début,
j'étais un marqueur.
Premier tour au repêchage
pour les Devils, les majeures.
- Que s'est-il passé ?
- Je me suis bousillé l'épaule à Chicago.
Ils m'ont envoyé récupérer
dans les mineures.
J'étais furieux, frustré.
Un soir, je me suis battu
contre un idiot de New Haven.
Je lui éclater des dents,
les gens sont devenus fous,
ils m'ont appelé la Fée des dents
et c'est resté.
Je n'ai pas marqué de but
depuis des années.
Mais j'ai le record pour les minutes
de pénalisation dans la ligue.
Mais ton épaule
n'est toujours pas guérie ?
Ce n'est plus comme avant.
Comment le sais-tu ?
Tu n'essaies même pas.
Tu ne peux pas marquer
si tu n'essaies pas.
Je vais te dire.
Je le ferai si tu le fais.
J'accepte.
Très bien. Merci.
Et une autre dent.
Ça doit être agréable. Juste ce moment.
Quand vous remettez la dent.
Pas que ça m'intéresse.
Je me demandais ce que ça faisait.
- Il faut s'y mettre.
- On en a parlé. Je n'ai pas d'ailes.
Alors expliquez-moi.
Pourquoi vous n'en avez pas ?
- Et l'évolution des fées ?
- L'évolution des fées. Qui a écrit ça ?
Charles Darwaile ?
Inspiré. Brillant.
Certaines fées peuvent se voir
pousser des ailes, d'autres pas.
Je fais partie des malchanceux.
Tracy, pas besoin d'ailes
pour être une fée des dents.
- N'oubliez pas. Vous avez tout ça.
- C'est vrai.
Quelque part là-dedans, il y a
de la force. Vitesse, agilité, souplesse.
Oui. Et je fais comment ?
Autour des cônes. Autour des cônes.
Rapide les pieds.
Non. Revenez. Revenez.
Où allez-vous ?
- C'est trop haut.
- Par-dessus la clôture.
Elle fait un mètre.
Vous en faites plus de deux. Allez.
- Un dinosaure !
- Non.
Au secours.
Allez. Par-dessus la clôture.
Ça va aller. Ça va. Ça va.
- Ça va ?
- Non. Bonne nuit.
- C'est un enfant !
- Pourquoi l'avez-vous frappé ?
Ils ont des peignoirs identiques.
Mon cauchemar.
Ne me lâchez pas.
Ça y est.
J'y suis. Je n'y suis plus.
Vous êtes comme un renne avec
vos jambes. Vous caracolez, caracolez.
Pas sur le gamin, sur vous.
Poussière d'amnésie.
Poussière. Là-haut.
C'est génial.
Tu vas faire un carton demain soir.
Alors,
qu'est-ce que tu en penses ?
COLLÈGE LANSING
CONCOURS D'AMATEURS
C'est bien. C'est sérieux.
Randy Harris. Concours d'amateurs.
- J'aime bien.
- Je pourrais devenir une rock star ?
Comme Clapton ou Hendrix
ou Stevie Ray Vaughan ?
Tu veux la vérité ?
Tu es vraiment doué. Alors disons
que tu continues à travailler très fort.
Et disons que tu es
le meilleur guitariste de 13 ans
de ton quartier.
Je vais te dire.
Il y a beaucoup de quartiers
et beaucoup de guitaristes de 13 ans.
Mais quelque part, un gamin
de 12 ans déchire.
Il est vraiment doué à la guitare.
Tu sais quoi ? C'est possible.
Cool.
Tu vas réussir.
À la troisième période,
les Wolves mènent quatre trois
contre les Arrows. Donnelly se repose,
mais joue un match formidable.
Crosley, premier marqueur des Arrows,
prend la passe et fonce.
Mickey, ton trio.
Alors, mon vieux.
Prêt pour tes hésitations ?
Attention, petit.
Je pourrais te surprendre.
Les Wolves lancent le palet
dans la zone Arrow, changement de ligne
et l'entraîneur renvoie Donnelly
au jeu.
Allegheny reprend le palet
dans sa zone. On repasse la ligne bleue.
Changement ! Changement !
Et Thompson quitte le banc
pour remplacer Goff.
Thompson plaque durement Crosley
et renvoie le palet en zone neutre
où Browley le reprend.
Thompson revient au jeu
pendant que Donnelly contourne Crosley.
Thompson reprend la passe sur sa crosse
tandis que Donnelly bondit dans le jeu.
C'est deux contre un avec Thompson
dans cette remontée.
Passe-le !
Donnelly réclame le palet,
mais Thompson ne lâche pas.
- Passe.
- Passe-le ! Passe-le !
Passe !
Thompson se prépare
à faire la passe.
Non, c'est une feinte.
Le haut du filet est grand ouvert.
- Mickey est ouvert ! Passe !
- Passe.
Non !
- Quel plaquage contre Thompson.
- Qu'est-ce qui lui prend ?
Les Arrows remontent en nombre.
- Ils lancent et comptent !
- Merde.
Jim, on aurait dit que Thompson
allait lancer, mais il s'est planté.
Tu n'es pas un joueur de hockey.
Tu es une attraction secondaire.
Tu sais ? Demain, tu vas regarder
le match sur le banc.
Imbécile.
Allez, les gars. Allez. C'est bon.
Allez, on y va.
Génial.
Salut. C'était comment, le match ?
- Pas bien.
- Derek, devine.
- J'ai perdu une autre dent.
- Bravo, mon lapin.
- Qu'est-ce qui t'arrive ?
- Tout.
- Rien. Je n'ai rien dit.
- On peut répéter maintenant ?
Pas aujourd'hui,
je ne suis pas dans le coup.
- C'est demain, le spectacle.
- Ça ira.
- Il me faut une autre répète...
- Non.
J'en ai besoin. Juste une fois.
Pour bien le caler.
Peu importe le résultat,
tu ne seras jamais une rock star.
Tu n'es qu'un gamin avec une guitare,
Rends-toi service, abandonne.
- Derek.
- Je suis désolé,
mais c'est pour son bien.
Crois-moi.
Non !
Viens, Tess. On s'en va.
- Tu es fou, ou quoi ?
- J'ai eu une mauvaise journée.
- Une mauvaise journée ?
- Une mauvaise journée, OK ?
Non. Non, ce n'est pas OK.
Je t'interdis d'adresser
la parole à mes enfants.
C'est fini entre nous.
Carly.
Tu sais c'est quoi, ton problème ?
Tu ne sais pas dire : "Et si..."
Et tu ne sauras jamais.
OK. OK.
OK. C'est bon.
Qui veut apprendre la bonne nouvelle ?
Moi. Entrez.
- Pourquoi êtes-vous ici ?
- Lily m'a donné ça.
PERMIS D'APPRENTISSAGE
DE FÉE
- Seulement le permis, mais ça vient.
- Et ça s'en va de chez moi.
- Je retourne me coucher.
- C'est grâce à vous.
On va fêter. Je connais l'endroit
où traînent les plus jolies fées.
Vous avez perdu la tête ?
J'ai perdu ce qui comptait le plus.
Ma petite amie, les enfants, et
je vais sans doute raccrocher mes patins.
Tout ça parce que, comme un imbécile,
j'ai cru à vos conneries.
Regardez où ça m'a conduit.
Vous faites un effort,
ça ne marche pas
et vous abandonnez tout ?
Ce n'est pas censé être facile
et vous le savez.
Je vais vous dire ce que je sais.
Je sais que vous n'avez pas d'ailes.
Ça veut dire que
vous ne pouvez pas voler.
Ça veut aussi dire que vous ne serez
jamais, jamais une fée des dents.
Il se passera quoi quand vous voudrez
fuir un immeuble de dix étages ?
Écrasé, comme ça.
Vous savez ce qui me chagrine ?
La personne à qui vous faites
le plus de mal en tuant ces rêves,
ce n'est pas Randy ou Carly
ou même moi.
C'est vous.
- Sortez.
- D'accord.
Bien.
Très bien.
Je retourne au lit.
Encore une minute vingt-quatre
à la troisième période
avec les Ice Wolves
qui perdent un à zéro.
Et Derek Thompson à qui l'entraîneur
ne semble pas avoir pardonné.
- On ne l'a pas vu sur la glace.
- On y va, on y va.
Et depuis le début,
Andreas Petrenko, la Brute Muette,
continue à ramener Thompson
à la première ligne.
La mise au jeu remportée
par le Bûcheron.
Quel coup !
Donnelly vole le palet et remonte
en désavantage numérique.
- Seul Coletta arrive à suivre.
- Vas-y, Mick.
C'est classique.
À chaque mouvement de Donnelly,
Coletta a une réponse.
Donnelly lance à gauche.
Il déjoue Coletta
et Donnelly arrive à le contourner.
Il a le rythme de la défense.
Il lance !
Frappe la barre horizontale.
Que s'est-il passé ?
On a sifflé.
Derrière le jeu,
Petrenko s'est fait rudement cogné
et il ne se relèvera pas.
Thompson.
Vas-y.
Vas-y.
C'est parti.
Les Wolves ont une minute
pour marquer un but
et envoyer le match en prolongation.
Après la mise au jeu,
Plattsburgh a le palet.
Ils préparent le jeu
tandis que temps file.
Thompson semble plutôt
porté par les événements.
Aïe ! Thompson s'est fait
sévèrement plaquer.
Ça mériterait une pénalisation !
Il s'est fait écraser.
La Fée des dents
s'est fait rendre la monnaie de sa pièce.
Regardez Thompson, Jim.
Ses jambes semblent
avoir retrouvé leur vitalité.
Thompson fonce sur la glace
et pas pour se faire des amis.
Ça va faire mal.
Non ! Il s'est retenu, Jim.
Il n'a pas frappé.
Incroyable !
Il vole le palet
et fonce sur la glace.
- Regardez-le.
- Ellis ne peut pas suivre.
Il y a longtemps
qu'on ne l'a pas vu comme ça.
On ne le reconnaît plus !
Thompson n'a plus qu'un défenseur
à battre.
Il prend la crosse dans le visage.
- Il va tomber.
- Non, il reste debout.
Il va lancer !
Il lance !
Et compte !
Super lancer !
Derek Thompson ne s'y était pas
essayé depuis neuf ans.
C'est un des plus beaux lancers
que j'ai vu. C'est un partout.
Appelez-moi le Maire de Chocville.
On va recommencer.
Le vieux.
Pas mal.
- Derek.
- Super lancer !
Bravo.
Et c'est reparti.
Moins de 20 secondes avec deux équipes
à la ligne du centre pour la mise au jeu.
Les Ice Wolves
emportent le palet.
Une passe croisée
à Thompson, qui lance.
- Pourquoi fait-il ça ?
- Je ne sais pas, Jim.
Je ne peux pas partir maintenant.
C'est ma dernière chance de jouer,
de sortir comme je suis entré.
Je pourrais le faire à votre place,
vous le méritez.
Thompson, à qui parles-tu ?
Vous êtes une recrue.
Ça contreviendrait aux règles.
J'ai eu le meilleur des maîtres.
Mais vous déciderez
quand vous verrez l'adresse.
C'est la maison de Carly.
14. Allez. On reprend.
Thompson, retourne sur la glace.
- Je peux y aller. Lily ne saura pas.
- Mais moi, je saurai.
C'est à moi
de m'occuper de cette maison.
- Je vais le faire.
- Comment ? Vous ne savez pas voler.
C'est le moment d'apprendre.
Je savais que vous en étiez capable.
Allez-y.
Pour voler, il faut croire.
Pas de panique.
C'est un pistolet d'amnésie géant.
C'est indolore.
Vous ne vous souviendrez de rien.
Ne m'oubliez pas
Vous m'oublierai.
Bonne chance
pour retrouver vos voitures.
Tess ?
Derek.
- Bonsoir, mon lapin.
- Bonsoir, Derek.
J'aime ton costume.
Il faut que je te dise quelque chose.
Je me suis trompé.
La fée des dents existe
et c'est moi.
Je sais.
Non, je ne parle pas
de la Fée des dents du hockey.
Je suis la vraie fée des dents.
C'est pas vrai.
Tu es la vraie fée des dents.
Ce sera notre secret, d'accord ?
Randy ?
Qu'est-ce que tu fais là ?
Il faut que je te parle.
Va-t'en.
Ce que je t'ai dit, hier ?
Je me suis trompé.
Je m'en fiche.
Tu dois continuer
à jouer de la guitare.
Tu es vraiment doué.
Et quand on aime autant faire un truc,
ce n'est jamais une perte de temps.
Je suis vraiment désolé.
Même si je voulais, je ne peux pas.
J'ai cassé ma guitare, tu te souviens ?
Ce soir, c'est le concours.
Attends un instant.
Ça peut peut-être t'aider.
C'est génial.
Comment... ? Comment as-tu fait ?
Générateur de magie en tout genre.
- Qu'est-ce que tu portes ?
- Tu verras.
En attendant, change-toi.
On a le temps de se rendre au concours.
Allez.
Derek ?
Maman, Derek est la fée des dents.
Tu as loué un costume
pour te faire pardonner.
Oui. C'est ce que j'ai fait.
Maman, Derek m'a donné une guitare
et m'emmène au concours.
Quelle heure est-il ?
Vous n'y serez jamais.
- Il faut...
- Ne t'inquiète pas. On y sera.
Toi, vas-y. Vous, les filles,
je vous retrouve là-bas.
- Où est ta voiture ?
- Pas de voiture.
Accroche-toi !
- Comment est-ce possible ?
- Tout va bien.
Mais comment est-ce possible ?
Tout a commencé par
une convocation sous mon oreiller.
- C'est quoi, une convocation ?
- C'est comme une invitation.
- Pour le Royaume des Fées.
- Le Royaume des Fées ?
C'est là que j'ai eu mes ailes
et que j'ai rencontré Tracy.
C'est un cure-dent ambulant
avec des yeux de thon.
En passant,
je peux rétrécir à 15 cm.
Pas mal.
Quoi ?
Désolé, mon pote,
mais j'ai transgressé assez de règles.
Randy, te voilà.
On te cherchait partout.
Allez rentre et prépare-toi.
- Une autre dent.
- Merci.
Pas de quoi.
J'ai un concert, ce soir.
Non, vous avez transgressé
pas mal de règles, M. Thompson.
Je me suis chargé de Carly,
Randy a eu la poudre
et Tess n'a que six ans,
elle aura bientôt tout oublié.
Et même si elle n'oublie pas,
au moins maintenant, elle...
Elle ne cessera jamais...
Cessera jamais quoi ?
Elle ne cessera jamais de croire,
comme moi.
J'ai compris. C'est bon de rêver.
Pour tout le monde.
M. Thompson,
je vous décharge
de vos obligations de fée des dents.
- Vous êtes douée.
- C'est une pro.
Félicitations.
Rangez-moi ça.
J'ai tendance à éviter
tout contact physique.
Vous m'aimez bien. Je le sais.
Vous jouez
les administratrices distantes,
ce que je comprends,
mais au fond, vous m'aimez bien.
Eh bien,
restons calme.
- Il faut que je file.
- Vous attendez une seconde ?
Tracy, il faut que je vous parle.
De quoi s'agit-il ?
Celui qui a pu réhabiliter M. Thompson
mérite largement
ceci.
Ce sont...
Vos ailes, Tracy.
Portez-les fièrement
chaque fois que vous allez chercher
une dent.
- Une fée des dents !
- J'ai mes ailes.
Vous avez vos ailes.
Tenez. Vous en aurez besoin.
Un petit sac. Je ne sais pas pourquoi
je parle comme ça.
Non ?
Merci, madame la comtesse.
Je suis fier de vous. Vous êtes
la plus grande fée du monde.
Mais je dois filer.
Il faut me renvoyer en bas.
Tracy, à vous l'honneur
ou voulez-vous que je le fasse ?
L'honneur ? Un cadeau.
Je crains que non.
Vous oublierez tout
ce qui s'est passé au Royaume des Fées.
- Pourquoi ?
- Parce que c'est comme ça.
Je ne vous oublierai jamais.
Je n'en reviens pas
que vous soyez venu à la patinoire.
C'est ce qu'on fait.
Merci pour tout, Tracy.
Espèce de grande girafe
à quatre yeux.
Retournez au zoo.
Et vous, allez retrouver
votre île de Pâques.
Les frères Marteau
sont toujours en ville.
Je veux les rencontrer.
- Vous êtes mon homme.
- Et vous êtes ma fée.
- On pourrait s'envoyer des mails.
- Ça doit être possible.
- Vous avez un blog ?
- J'en ai un. Vous voulez le lire ?
- Et Facebook ? On se ferait coucou.
- J'adore les coucous !
Te voilà. Je ne te voyais pas.
J'étais au...
- Je suis tellement excitée.
- Moi aussi.
- Merci.
- Je t'en prie.
- Bonsoir, mon lapin.
- Bonsoir, Derek.
Bravo, Timmy !
Continuez à applaudir
pour le dernier interprète,
Randy Harris !
Randy !
Vas-y, Randy !
- Super, Randy !
- Bravo !
Randy ! C'est mon enfant !
Dis, je me demandais.
Et si on se mariait ?
Et si on se mariait ?
Tu as entendu ce que j'ai dit ?
J'ai dit : "Et si..."
On va se marier.
On va se marier.
Bonsoir, tout le monde.
Bienvenue au Staples Center,
où jouent les Kings de Los Angeles.
Et maintenant, la formation de départ
pour les Kings.
- À l'aile droite, numéro 13, John Zeiler.
- Pardon. Mon vieux !
Mon vieux. Je veux
vous serrer la main. Rien d'autre.
Content de vous revoir dans la LNH.
- Regardez-moi ça.
- Je vous connais ?
Non, je suis seulement content
parce que je crois en vous.
Je crois en vous, le grand.
Je crois en vous, Derek Thompson.
Devant le but, le numéro 32,
Jonathan Quick.
Et à l'aile gauche,
le numéro 40, Derek Thompson.
- Oui !
- Je vous ai pris ce que vous aimez.
Merci, Jerry.
Ce n'est pas tous les jours
qu'on sort hors royaume.
Il était temps de vous sortir
du sous-sol.
- C'est cool.
- Vous l'avez vu ?
- Ça va.
- Il me manque.
Va le bousculer un peu !
Vous êtes très différente.
Pourquoi ça vous plaît.
On ne voit pas la balle.
- C'est un palet.
- Peu importe, on ne le voit pas.
Un truc si petit
qui bouge aussi vite,
il vaudrait mieux se rapprocher.
Vous voyez ce que je veux dire ?
- Jerry.
- Je vais le faire.
- Non.
- Je vais le faire.
- Non, Jerry.
- Il faut que je le fasse.
Il faut que je le fasse.
D'accord, je ne le ferai pas.
Je plaisante.
Il faut que je le fasse.
Ça va être cool.
J'adore mon boulot !
Palet Officiel
Quelle aventure.
Merci.
Je ne sais pas pourquoi
je parle comme ça.
PÂTE
RÉTRÉCISSANTE
Va-t'en, le chat.
Je dé*** ce boulot.
Bonne chance
pour retrouver vos voitures.
Mon aile. Mon aile.
Attention, fées !
J'ai la dent ! J'ai la dent, chérie !
Traduction :
Hélène Le Beau
J'ai la dent ! J'ai la dent, chérie !
[FRENCH - PARISIAN]