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Parlons affaires.
Ce gros con veut se mêler
du bizness de Morizio.
Tu le connais, il est raisonnable.
ll veut juste... lui parler.
Mais le type veut rien savoir.
Peut-être qu'il t'écoutera.
ll est en ville, tous les mardis.
T'es libre, mardi ?
Je suis libre mardi.
Content de vous revoir,
M. Jones.
Faites ça bien.
Vous avez une demi-heure.
Une heure.
Quoi ?
C'est Tonto, en bas.
Un gars veut vous parler.
Quel genre ?
Sérieux.
Dis-lui que je monte.
ll monte.
Y a un type qui monte.
Sérieux.
Mikey,
ouvre l'oeil,
on a de la visite.
On a de la visite !
Monte...
Arrêtez !
Préviens la voiture
qu'on arrive par derrière !
Qu'est-ce qui se passe,
minou?
T'en fais pas. Ca baigne.
Dors un peu.
lls ont bloqué
les deux sorties.
La terrasse !
Police Secours ?
Aidez-moi. On veut me tuer.
Ne quittez pas.
J'en ai pour une minute.
Je vous passe un inspecteur.
lnspecteur Jefferson.
Je peux vous aider?
Je vous rappelle.
Du calme, vieux.
Y a deux kilos de bolivienne
dans la valise. Même pas coupée.
Sers- toi.
Fais ce numéro.
On s'appelle plus ***, OK?
C'est Morizio.
Tu te souviens de moi ?
T'es de retour en ville ?
Oui... enfin, non.
Juste pour la journée.
Eh bien, on va dire
que c'est ta dernière,
et qu'on reverra plus jamais
ta sale gueule.
Oui.
Passe-moi notre ami commun.
ll veut vous parler.
Assure-toi qu'il a bien compris,
et laisse-le filer.
T'as bien compris ?
Alors, dis-le.
J'ai bien compris.
Bien.
Salut.
Pourquoi tu caches
ta cigarette ?
C'est plein de mouchards, ici.
Je veux pas que mon vieux l'apprenne.
J'ai assez de problèmes.
- Lesquels ?
- Je suis tombée de vélo.
Le dites pas à mon père
pour la clope, OK?
J'y comprends rien.
Je sers de planque, c'est tout.
La came,
je la vois pas.
Je sais même pas la couper !
Suis-moi : en juin, on te file la came.
De la pure à 100 °%°.
On est en juillet.
On la reprend : pure à 90 °%°.
Donc, entre juin et juillet,
elle a perdu 10 °%°.
C'est pas mes oignons.
J'ai la came, je la planque.
C'est tout.
Moi, j'essaie de t'aider.
Mais si tu joues au con,
je vais être forcé de le déranger.
Et je te préviens :
quand il est dans sa musique,
il a horreur d'être dérangé.
Je dis la vérité.
J'espère, parce qu'il te renifle
le mensonge comme personne.
Ca fout les jetons.
C'est comme un sixième sens.
Alors, tu changes de registre,
ou faut que ce soit lui ?
Je te dis la vérité.
Très bien.
Stan...
Je m'excuse...
il dit qu'il l'a pas coupée.
Bien sûr que non.
Fais-moi plaisir...
Trouve qui l'a fait.
D'ici demain.
Midi.
Attends...
Je l'ai pas coupée !
Trouve le mec toi-même !
Et toi !
- Va faire tes devoirs.
- lls sont faits.
Alors, aide ta soeur
à ranger le bordel !
Et arrête de fumer !
C'est mon tour.
Si tu changes de chaîne,
tu vas t'en prendre une !
Excuse-moi.
Bonjour, marmotte.
Salut, toi.
Chérie...
baisse un peu,
maman a mal à la tête.
Elle a pris mon tour !
Elle, avec ses cartoons à la con !
Qu'elle se remue les fesses !
J'ai pas un gros cul, moi !
La grosse feignante pourrait bouger
son petit cul et faire les courses ?
Tu me le paieras !
Marge,
je crois que j'ai merdé.
Comme souvent. Tu trouves toujours
le moyen de t'en sortir.
J'ai été un peu loin.
C'est maintenant que tu vas
trop loin. Je vais être à la bourre.
Si tu bossais à domicile
aujourd'hui ?
Elle va me taper !
La porte, merde !
Vous répondez?
Je suis occupée !
lci, Margarite McCallister.
Directrice de l'école Spencer,
New Jersey.
M. ou Mme Lando sont-ils là ?
C'est Mme Lando.
Quand votre mari a inscrit
Mathilda chez nous,
il a parlé de ses problèmes.
Nous sommes fiers d'insérer nos élèves
perturbées dans la vie active.
Encore faut-il
qu'elles soient présentes.
Or, il y a 15 jours que Mathilda
est absente sans autorisation.
Son père a payé pour un an.
Mais si vous regardez
la page 20 du règlement
vous verrez qu'en cas d'absence,
sans excuse valable,
votre argent sera perdu.
Elle est morte.
Marre de ce bordel !
Vous me rangez tout !
Compris ?
La vie, c'est dur tout le temps ?
Ou c'est que quand on est petit?
Toujours comme ça.
Garde-le.
Je vais faire des courses.
Vous voulez du lait?
Un litre, ou deux?
Deux?
J'aime ces petits moments de calme,
avant la tempête.
Ca me rappelle Beethoven.
T'entends ?
C'est comme quand on met
sa tête dans l'herbe.
On l'entend pousser.
On entend les insectes...
Tu aimes Beethoven ?
J'en sais rien.
Je vais t'en jouer.
Reste là !
Papa !
On avait dit midi.
J'ai midi une.
Tu n'aimes pas Beethoven.
Tu loupes !
Des introductions pareilles,
ça me donne de la force.
C'est puissant !
Mais après ses ouvertures,
soyons honnêtes,
ça devient un peu chiant !
C'est pour ça que j'ai arrêté !
Fouillez l'appart.
T'es un fan de Mozart.
J'aime beaucoup.
J'adore Mozart !
Un Autrichien, tu sais.
Mais pour ce boulot-là,
c'est un peu léger.
Fallait un truc plus costaud.
Qu'est-ce que tu fous ?
Ferme-la !
Essaie Brahms, c'est bien aussi.
- T'y connais quoi, en musique ?
- Ta gueule !
- T'as vérifié le matelas ?
- Non.
Stan !
T'as vu?
T'as vu ce que t'as fait?!
Stan,
qu'est-ce que tu fous ?
- ll est mort.
- ll a bousillé mon costard.
Je sais, mais il est raide mort.
Laisse tomber.
Calme-toi.
Je suis calme.
Reste là.
Benny !
Putain de Dieu...
C'est Malky et Stan !
Du calme, d'accord?
Benny !
On va s'en fumer une, OK?
On sort.
Ne tire pas !
Entre.
T'es vraiment nul !
Un costard neuf...
Que se passe-t-il ?
Rentrez chez vous.
Police !
Laissez ces pauvres gens
tranquilles.
Tout va bien. Calme-toi.
Je suis calme.
Je suis calme.
Laissez-les tranquilles.
ll vous a dit de rentrer !
Vaut mieux que tu rentres aussi.
T'as vu ce que t'as fait?
T'as buté un gamin de quatre ans !
C'était utile ça ?
S'il vous plaît, ouvrez.
S'il vous plaît...
ll y a trois gosses là-dessus.
Stan a buté la grande.
L'autre crétin a tué le petit.
ll manque la dernière.
Trouve-la.
ll manque une gamine.
Je vais voir si le concierge l'a vue.
J'ai trouvé !
ll l'a trouvée.
Je sais.
La voilà.
Les poulets sont dehors.
Faut y aller.
Y a les poulets. Faut y aller.
Toi, tu restes.
Je leur dis quoi ?
Dis-leur...
qu'on a fait...
notre travail.
Comment tu t'appelles ?
Mathilda.
Désolé pour ton père.
S'il ne l'avait pas tué,
un jour, je l'aurais fait.
Ta mère...
C'était pas ma mère.
Et ma soeur,
elle voulait maigrir.
Maintenant, c'est fait !
Et puis, c'était juste
une demi-soeur,
et pas la meilleure moitié.
Si tu les détestais,
pourquoi tu pleures ?
Parce qu'ils ont tué
mon petit frère.
ll n'avait rien fait !
ll avait quatre ans.
ll pleurait jamais. ll me faisait
des câlins, tout le temps.
C'était moi, sa mère
pas cette espèce de truie !
Dis pas du mal des cochons !
C'est plus gentil que les gens.
Mais ça pue !
Faux.
Moi,
j'en ai un dans la cuisine,
il est très propre,
et il sent très bon.
N'importe quoi !
Je t'assure.
J'en viens,
et j'ai pas vu de cochon.
Je vais le chercher.
Piggy? Où t'es caché ?
Ah, tu es là !
Bonjour, Mathilda.
Bonjour, Piggy.
Ca va, aujourd'hui ?
J'ai eu des jours meilleurs.
Comment tu t'appelles ?
Léon.
C'est mignon.
T'as de la famille ?
Un endroit où aller?
Je vais me rechercher du lait.
La vache !
Touche pas à ça.
Léon ?
C'est quoi, ton métier?
Nettoyeur.
Tu veux dire, t'es tueur?
Oui.
Super.
Tu tues n'importe qui ?
Ni femmes, ni enfants.
C'est la règle.
Combien ça coûterait
de liquider les enfoirés
qui ont tué mon petit frère ?
5 000 * par tête.
J'ai une proposition...
Je bosse pour toi,
et en échange,
tu m'apprends à nettoyer.
Qu'est-ce que t'en dis ?
Je ferai le ménage, les courses,
je laverai même ton linge.
C'est d'accord?
Non.
Que veux-tu que je fasse ?
J'ai nulle part où aller.
Tu as eu une dure journée.
Dors,
on verra ça demain, OK?
T'as été vraiment sympa avec moi.
Et c'est pas toujours comme ça.
Bonne nuit.
Bien dormi ?
Tant mieux.
Parce qu'après, tu t'en vas.
Où?
C'est pas mon problème.
Lis.
Tu sais pas lire.
J'apprends, mais j'ai eu
du boulot dernièrement, alors...
j'ai du retard.
Qu'est-ce qui est écrit?
''Je sais ce que je vais faire de ma vie.
Je serai nettoyeuse.''
Tu veux être nettoyeuse.
Tiens !
C'est mon cadeau d'adieu !
Va nettoyer.
Mais pas avec moi.
Je travaille seul.
Tu comprends ? Seul !
Bonnie and Clyde faisaient équipe,
Thelma et Louise aussi.
C'étaient les meilleurs !
Mathilda,
pourquoi tu me fais ça ?
J'ai été sympa avec toi !
Je t'ai même
sauvé la vie hier,
quand je t'ai ouvert.
Oui. Et maintenant,
tu en es responsable.
Si tu m'as sauvée,
tu devais avoir une bonne raison.
Si tu me vires, c'est comme
si tu ne m'avais pas ouvert !
Que tu m'avais laissée mourir là.
Mais tu as ouvert...
alors...
Mathilda...
Si tu m'aides pas,
je serai morte ce soir.
Je le sens...
Et je ne veux pas
mourir ce soir.
Mathilda,
tu n'es qu'une petite fille,
alors...
ne le prends pas mal, mais
c'est pas un boulot pour toi. Désolé.
Et ça ?
Si tu me refais un coup comme ça,
je t'éclate la tête ! Compris ?
Je ne travaille pas comme ça.
C'est pas professionnel.
ll y a des règles !
Et arrête de dire OK
sans arrêt. OK?
Bonjour.
Vous comptez vous en servir ici ?
Monsieur...
il le faut, parce que...
j'ai une audition le mois prochain,
je dois m'entraîner.
OK, mais pas après 22 h.
Promis.
Je vous mets au fond du couloir,
vous ne dérangerez personne.
Remplissez ça.
Papa,
je peux le faire ?
J'adore ça.
Merci.
Je vous les redescends.
Quatrième étage.
Merci, monsieur.
Vous avez de la chance
qu'elle s'intéresse à tout.
J'ai un gamin de 17 ans,
un feignant !
Je peux vous laisser ma plante,
le temps de monter ça ?
Bien sûr.
Je mets le nom d'une copine
que je ne peux pas piffrer.
Si ça chauffe,
c'est elle qui prendra !
Voilà !
Léon,
apprends-moi à être comme toi.
Forte, intelligente.
Je sais, je suis pas
assez forte encore.
Mais je peux apprendre
les bases, la théorie.
Qu'est-ce que t'en dis ?
Juste la théorie !
J'en ai besoin.
Pour me retrouver.
Oui.
Et moi, j'ai besoin...
d'un verre.
Ne bouge pas.
J'y vais.
Quand tu m'as demandé
de te sortir cet engin,
j'ai cru avoir mal entendu.
Je me suis dit :
''Léon, c'est un pro,
seul un débutant
se sert de ça''.
C'est pour rester en forme.
Bien sûr.
Toujours rester au top.
Comme moi. Avoir l'oeil à tout.
Toujours.
Alors, je bouge pas.
Sauf pour aller d'ici à là.
C'est pas bon, le changement,
tu sais ?
Vérifie.
Vérifie le tout.
J'ai confiance.
Aucun rapport.
Souviens-toi de ça.
Je m'en souviendrai.
Le fusil à lunette,
c'est la première chose qu'on apprend
parce qu'on est loin du client.
Plus on a d'expérience,
plus on se rapproche.
Le couteau, par exemple,
ça s'apprend en dernier.
En position.
Non.
Toujours l'ôter au dernier moment,
à cause des éclats de lumière.
On te repérerait à plus d'un km, et...
toujours s'habiller sobre.
Jamais plus clair que le sol.
On va s'entraîner.
C'est le meilleur moyen d'apprendre.
Je tire sur qui ?
Qui tu veux...
Je vous rejoins.
Donnez-moi 5 minutes.
Ceux qui sont en costume,
je veux pas vous voir.
ll faut que ça fasse naturel.
Ni femmes, ni enfants, c'est ça ?
Le jogger en jaune et orange ?
Reste calme.
Le lâche pas des yeux.
Respire bien.
Suis-le.
Comme si tu courais avec lui.
Tu dois sentir
ce qu'il va faire.
Respire à fond...
bouge plus...
Maintenant !
Ca va ! J'ai rien !
Du premier coup !
Pas mal, hein ?
Je ne suis pas blessé !
On essaie
avec des vraies balles ?
Pas aujourd'hui.
On range.
Comme ça...
Non, merci.
Discute pas.
''ll semblait...
''à Socrate...''
A So-cra-te...
Je vais le faire.
On ne fait que travailler.
Soufflons un peu.
Si on jouait?
A quoi ?
J'ai un jeu super.
Bon pour la tête et la mémoire.
Tout ce qu'il te faut.
Qui c'est?
Je ne sais pas.
Je ne sais pas.
Une moustache...
Gene Kelly?
Bien.
A toi, maintenant.
Clint Eastwood?
Ma langue au chat !
John Wayne.
J'allais le dire, je te jure.
lncroyable.
Vraiment... super.
lncroyable.
Tu l'aimes, ta plante ?
C'est ma meilleure amie.
Toujours contente.
Jamais de questions.
Elle est comme moi...
Pas de racines.
Si tu l'aimes, plante-la dans un parc,
elle aura des racines.
C'est moi que tu devrais arroser
si tu veux que je pousse.
T'as raison.
A peine dans la poêle.
Que ce soit presque vivant.
Ca fait longtemps, Léon.
Tu m'as manqué.
Et tu as manqué
de beaux coups aussi.
Je m'entraînais.
S'entraîner, c'est bien.
Mais n'exagère pas.
Ca paie pas autant que travailler.
Tony...
L'argent que je gagne,
et que tu gardes pour moi...
Tu as besoin d'argent?
Non, c'est pour savoir.
Ca fait longtemps que je travaille,
et j'en fais rien, de mon argent.
J'ai pensé qu'un jour
je pourrais...
l'utiliser.
Une femme ?
Fais attention aux femmes.
Tu te souviens quand t'es arrivé ici ?
Quand je t'ai mis dans le bain ?
T'étais tout jeunot.
Et déjà dans la merde
à cause d'une femme.
Ne l'oublie pas.
J'aimerais l'oublier...
Pour mon argent,
peut-être...
que je pourrais en donner...
un peu...
à quelqu'un.
Comme ça, pour aider.
C'est ton argent. Je ne fais
que le garder. Comme une banque.
En mieux ! Parce que les banques,
ça se fait toujours braquer.
Mais personne braque
le vieux Tony.
En plus, une banque,
ça te fait remplir des tonnes
de paperasses à la con.
Avec le vieux Tony,
rien à lire, rien à écrire.
Tout dans la tête.
Je sais lire, maintenant.
C'est bien, Léon.
Bravo.
Ton argent est là.
Quand tu veux,
tu me demandes.
Tiens, 1 000 *.
- Ca va, pas besoin.
- Prends-les.
Amuse-toi.
Merci.
Bon...
parlons boulot.
Bouge pas,
je prends le dossier.
Manolo !
Un verre de lait
pour mon ami Léon.
Mathilda, fais attention.
Faut pas parler à n'importe qui.
T'angoisse pas.
Y a pas de lézard !
Je fumais une clope en t'attendant.
Tu parles mal.
Tu peux pas parler
comme ça aux gens.
Je veux que tu essaies
de parler correctement.
Et arrête de fumer,
ou ça te tuera.
Eloigne-toi de lui.
ll a l'air louche.
J'en ai pour 5 minutes.
Reste bien en vue.
Léon,
je crois que je suis
amoureuse de toi.
C'est la première fois,
pour moi.
Comment tu sais que c'est ça,
si tu l'as jamais été ?
Parce que je le sens.
Où ça ?
Dans mon ventre...
C'est tout chaud.
J'avais toujours un noeud, là...
et maintenant,
j'en ai plus.
Je suis content...
que tu n'aies plus mal au ventre.
Mais ça veut rien dire.
Je suis en retard.
Et j'aime pas ça, dans le boulot.
Alors ?
Ca marche, l'entraînement?
Mademoiselle va bien ?
J'en ai un peu marre
de travailler.
Je comprends.
Mais vous vous arrangez bien.
Je n'ai eu aucune plainte.
Je mets un chiffon sous les cordes
pour atténuer le bruit.
C'est astucieux.
Tout le monde
n'aime pas la musique.
C'est vrai.
C'est quoi,
le métier de votre père ?
Compositeur.
Magnifique.
Mais c'est pas précisément
mon père.
C'est mon amant.
Je vais faire un tour.
- T'es libre, samedi soir?
- On dîne ensemble ?
Où tu vas ?
Voir des amis au 6 J.
Bon. Vas-y.
Vous êtes très pris,
alors on sera rapides.
Expliquez-nous point par point
ce qui s'est passé.
Le gars était là.
ll a pris son arme.
On lui a tiré dessus.
Où étaient les enfants ?
Je ne sais pas.
lls auraient dû être
à l'école, non ?
Vous êtes entré le premier.
Vous n'avez pas vu d'enfants ?
La porte a été enfoncée.
Vous avez suivi la procédure ?
J'ai perdu un homme, ici.
Qu'est-ce que vous voulez?
Votre coopération.
Je n'ai pas de temps à perdre
avec vos questions débiles !
Je dois coopérer?
Venez me voir :
bureau 4602.
Les gosses,
ça va à l'école !
C'est mon ballon.
Rendez-le-moi.
Suivez la voiture bleue.
Musique à fond,
et je grille les feux?
Non, tu roules doucement.
Tu prends les 100 *,
et tu la fermes, OK?
C'est pour toi.
Un cadeau.
Tu veux que je l'ouvre ?
Je l'ouvre.
Elle te plaît?
Elle est belle, hein ?
M. McGoffen.
Je peux vous parler une minute ?
Mario, retourne au salon.
On finira plus ***.
Léon ! Alors ?
T'as tout fini ?
Meilleur que les gens, hein ?
Je t'ai appris ça.
- Un problème ?
- Non.
Prends une chaise.
Assieds-toi.
J'ai...
réfléchi.
S'il m'arrivait quelque chose,
un jour...
Non ! T'es indestructible ! Les balles
glissent sur toi, tu joues avec.
Tony...
j'ai réfléchi pour mon argent.
Tu te rappelles...
la fille
qui est venue ici ?
Elle s'appelle...
Mathilda.
S'il m'arrive quelque chose...
j'aimerais que...
tu lui donnes...
mon argent.
Compte sur moi, Léon.
Merci.
Encore de la bouffe !
Où tu vas ?
Livraison spéciale.
Bureau 4602.
Signe là.
Bon week-end, les filles.
Livraison spéciale, hein ?
Laisse-moi deviner...
Chinois ?
Thai, peut-être ?
J'y suis !
ltalien !
Comment tu t'appelles ?
Mathilda.
Mathilda...
Pose ton sac par terre.
Bien.
Maintenant, dis-moi tout ce que tu sais
sur la cuisine italienne.
Et surtout le nom du chef
qui a préparé ça pour moi !
Personne m'envoie.
Je travaille pour mon compte.
Alors, c'est une affaire...
personnelle, c'est ça ?
Quelle infâme saloperie...
j'ai encore bien pu faire ?
Vous avez tué mon petit frère.
Je suis navré.
Et tu veux le rejoindre ?
C'est toujours comme ça.
C'est quand on commence
à avoir peur de la mort...
qu'on apprécie vraiment la vie.
Tu aimes la vie,
mon coeur?
Bien.
Parce que...
je n'éprouve aucun plaisir...
à enlever la vie...
à quelqu'un
qui n'y tient pas vraiment.
Stan !
Je te cherche partout.
J'ai été là-haut,
je suis redescendu là...
Je suis occupé !
C'est Malky. ll est mort.
ll était sur un coup pour nous,
chez les Chinois.
Mais ils n'ont rien
à voir là-dedans.
lls m'ont dit
que c'était un gars
de l'extérieur.
Un professionnel.
Super rapide.
ll a débarqué,
buté le Chinois
en deux secondes.
Doucement...
je suis flic.
Puis, il s'est retourné,
et il a dit à Malky :
Ni femmes, ni enfants.
Je pense que
c'est une affaire personnelle.
La mort est...
capricieuse, aujourd'hui.
Blood...
Tu m'entends ?
Oui, vieux, je t'entends.
Relax.
Monte-la dans mon bureau.
D'accord.
Bon Dieu !
''Léon, mon amour,
''Je sais où sont les salauds
qui ont tué mon frère.
''Leur patron s'appelle Stansfield,
il travaille aux Stups, bureau 4602.
''Je vais les buter seule.
''Si ça tourne mal
'' je te laisse 20 000 *
sur la table. Pour un contrat.
''5 000 par tête, c'est ça ?
''Je me sentirai mieux
quand je l'aurai fait.
''Je t'aime.
''Mathilda.''
Attendez-moi.
Je serai pas long.
Je peux pas me garer là.
C'est chez les Flics !
ll fera la même chose que moi...
Un 9 mm.
Des balles.
Encore un 9 mm.
Tu comptais faire quoi,
avec tout ça ?
Peut-être qu'elle voulait
attaquer l'immeuble.
Putain !
Regarde-moi ça !
C'est peut-être empoisonné.
Non,
il n'y a pas d'anchois.
C'est ça : ''Pas long'', chez vous ?
Je poireaute depuis dix minutes !
J'ai fait de mon mieux.
Manolo,
les gosses dans la cuisine.
Je respecte votre travail, Tony.
Quand on a fait appel à vous,
dans le passé,
on a toujours été satisfaits.
C'est précisément ce qui rend
cette démarche difficile
pour moi.
J'espère que tu excuseras
mon humeur.
Mon bras droit
est mort ici !
Dans ton district !
Et les Chinois m'ont dit
que le tueur était plutôt...
le genre italien.
Alors, on s'est dit :
Tony aura peut-être une idée...
Attends...
c'est pas fini !
Tu vas adorer !
Deux heures plus ***,
une fillette de 12 ans
entre dans mon bureau
armée jusqu'aux dents,
prête à m'envoyer à la morgue.
Et qui vient en plein après-midi
la rechercher dans mon building?
Le même...
tueur italien !
Je meurs d'envie de le rencontrer.
Relax, tout va bien.
Bien dormi ?
Je dors jamais vraiment.
Seulement d'un oeil.
J'oubliais !
Jamais vu quelqu'un
avec un oeil ouvert, ronfler autant !
Je ronfle ?
Comme un bébé.
Je vais chercher du lait
pour le petit déj, je reviens.
Oublie pas le code,
quand tu reviendras.
Deux coups, puis un,
et deux coups encore. C'est ça ?
Je vais prendre du lait !
A partir de maintenant,
tu fais plus un bruit.
Et tu réponds en faisant oui
ou non de la tête, compris ?
ll est seul ?
ll t'attend?
Tu as les clés de l'appartement?
T'as une façon de frapper, un code,
pour qu'il te reconnaisse ?
Section Alpha.
En position.
Prêts pour l'assaut.
Faites gaffe !
Dégage !
Merde !
On a perdu un homme !
Je vous l'avais dit.
Envoie-moi tout le monde.
Comment ça ?
Tout-le-monde !
Prends ça.
Toi, jette un oeil !
Bouge pas.
Tu vois quelque chose ?
Le gars,
il est là. ll me braque.
Ne bougez pas.
Relâchez la petite.
On se calme !
Relâchez la petite !
OK. La petite arrive.
Relâchez-la !
Attrape la hache, là-bas,
contre le mur.
Vite !
Tu viens avec nous.
ll l'a descendu !
Salaud !
Dégagez !
Arrête-moi cette flotte !
Viens !
On est mal barrés ! Envoyez les Lynx !
Je répète : les Lynx !
Je sais pas ce qui s'est passé.
Je les ai pas vus venir !
Je faisais
les courses, et en rentrant
ils étaient partout.
Eloigne-toi de la fenêtre.
Des snipers.
Maintenant,
délogez-moi ce connard !
Comment on va s'en sortir?
Laisse-moi faire.
Tu passeras jamais, toi !
Je passe à peine.
Discute pas !
Je veux pas te laisser !
J'y vais pas !
J'irai pas !
Ecoute-moi !
Seul, je m'en tirerai.
Fais-moi confiance !
Je suis en pleine forme.
J'ai plein d'argent chez Tony.
Plein.
On va partir.
Rien que nous deux !
Va !
Tu dis ça pour me rassurer !
Je ne veux pas te perdre !
Tu ne me perdras pas.
Tu m'as donné goût à la vie.
Je veux être heureux,
dormir dans un lit, avoir des racines.
Tu ne seras plus jamais seule.
Je t'en prie, vas-y, maintenant.
Calme-toi, vas-y. Va.
Je te retrouve chez Tony.
Je nettoie tout.
Chez Tony dans 1 h.
Je t'aime, Mathilda.
Moi aussi, Léon.
Je vous ai demandé d'attraper un type,
pas de raser l'immeuble !
Y en a un qui respire, ici.
Trouvez un médecin !
On a un blessé.
Laissez passer.
Allons-y !
Je l'ai !
Deux hommes descendent
par l'escalier !
Ca va ?
Un médecin par ici !
Magnez-vous le cul !
Où on en est dans l'appart?
Trop de fumée.
Donnez-nous 5 minutes.
Accordé.
Vous êtes 200, et incapables
de trouver un type et une gamine ?
Où elle est?
Ca va ?
Retire ton masque. Vite !
Fais voir.
C'est profond.
Pas beau à regarder.
T'es de la 3ème ?
Baisse ce bras.
Fais voir l'autre.
Reste là.
Je reviens.
Je vais remettre le masque.
Je respire mieux avec.
D'accord.
Reste là.
Allez, on s'en va !
Dégagez ! Tout le monde dehors !
Va-t'en vite d'ici, toi.
Stansfield?
Pour vous servir.
De la part...
de...
Mathilda.
Merde...
Léon m'a demandé de t'aider si...
s'il arrivait quelque chose.
C'est le cas.
ll a mis de l'argent de côté
pour toi.
Alors, ce que je te propose
vu que tu es encore si jeune,
c'est de le garder,
le temps que tu grandisses.
Comme une banque. Mais...
en mieux, parce que les banques
se font toujours braquer.
Mais personne ne braque
le vieux Tony.
C'est ton argent.
Entre temps,
tu n'auras qu'à venir ici
de temps en temps
et je te filerai de quoi
t'amuser un peu. OK?
Tiens, 100 *,
pour commencer.
Vous auriez pas
du boulot à la place ?
Du boulot?
Quel boulot?
Nettoyer.
J'ai pas de boulot pour une gosse
de 12 ans ! Sors-toi ça du crâne !
C'est fini ! On joue plus !
Léon est mort !
Tu entends ?
Allons...
tu crois que ça me fait
pas mal, à moi ?
Mais il est mort.
Alors oublie toute cette folie,
et retourne à l'école.
Prends cet argent, et dégage !
Que je te revoie pas avant un mois !
Sinon, je sens que je vais perdre
ma gentillesse légendaire.
Mes parents...
sont morts... dans un accident
de voiture, il y a un mois.
C'était affreux.
On n'a pas eu le temps de beaucoup
se connaître, la première fois, mais...
je ne suis pas le genre de femme
à laisser tomber un enfant.
Quelle que soit sa situation,
ou sa faute.
Je vais donc t'aider, et tout faire
pour t'accueillir à nouveau.
Mais à une condition :
Arrête de me mentir.
Prends le risque...
de me faire confiance.
Que s'est-il passé
réellement?
Ma famille s'est fait descendre
par les Stups pour une histoire de dope.
Je me suis cassée
avec un type génial.
C'était un tueur,
le meilleur de la ville.
ll est mort ce matin,
et si vous ne faites rien pour moi,
je serai morte ce soir.
Tu la connais ?
Non.
Je ne l'ai jamais vue.
On sera bien, ici, Léon.