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Voilà votre homme.
- Allez prendre votre paie.
- Vous vouliez le mater.
Mais pas le détruire.
Allez, dégagez.
M. Le shérif.
J.W. Grant, ça te dit quelque chose ?
II a besoin de toi. C'est urgent.
Mon mari !
Vite !
S'il te plaît, dépêche-toi.
Sors d'ici.
Chéri !
Je suis Joe Grant.
Merci d'être venu, M. Ehrengard.
J'ai reçu votre télégramme, M. Grant.
C'est un plaisir, M. Sharp.
Oui, moi aussi, Lizzie.
M. Grant, je représente
votre banque.
Selon vos instructions,
ce coffre contient...
Merci d'être venu, M. Fardan.
Le reçu, M. Grant.
Exactement 100000 $ en pièces d'or.
Aucune d'une valeur supérieure
à 50 $ . Plutôt inhabituel.
Merci. On y va !
M. Grant ! Un convoi droit devant.
- Faites-le dévier.
- Vous devriez compter l'argent.
- Vous ne l'avez pas fait ?
- Si, bien sûr, mais...
Merci.
Henry "Rico" Fardan.
Académie militaire de Virginie...
Cuba avec les Rough Riders de
Roosevelt. Marié à une Mexicaine.
Pas d'enfant. Femme décédée.
Rejoint Pancho Villa comme
expert en armement et tacticien.
Vous aviez plus de cheveux
à l'époque.
Et moins de peine sur le cœur.
Quitte les forces de Villa
en juin 1915.
Une année de prospection pétrolière.
Sans résultat.
Démonstrateur en armes
automatiques. 40 $ par semaine.
Hans Ehrengard.
Ancien cavalier, éleveur,
cow-boy, gardien de troupeau.
Jacob Sharp. Spécialiste
en fusils, cordes et arcs.
Le meilleur éclaireur et traqueur
de la région.
Pas d'objection au fait de travailler
avec un nègre ?
De quoi s'agit-il, M. Grant ?
Vous le connaissez bien ?
- Assez bien.
- Qu'en pensez-vous ?
J'ai le plus grand respect pour lui...
en tant que soldat.
La semaine dernière, votre respecté
soldat a kidnappé ma femme.
Voici sa demande de rançon.
Votre travail:
Une mission humanitaire.
Raza. Capitaine Jesus Raza.
Jesus.
Quel nom pour le plus sanguinaire
assassin du Mexique !
Mme Grant est prisonnière en plein
désert, à environ 160 km.
Dans un trou perdu.
Pour Raza, une forteresse.
Il est né dans ce désert.
Il connaît chaque ravin,
chaque pierre, chaque barranca.
Un bataillon aurait besoin d'un mois !
Mais quelques hommes audacieux,
des spécialistes, menés par vous,
pourraient y arriver
en un clin d'œil.
Pourquoi pas ? Vous parlez espagnol.
Vous connaissez le coin.
Vous connaissez Raza.
Sa logique, ses réactions.
- Je sais que vous le pouvez.
- Je ne crois pas, M. Grant.
Mille dollars pour chaque homme.
Si vous la ramenez saine et sauve...
9000 dollars de plus pour chacun.
- Combien d'hommes avec Raza ?
- Pasqual ?
II y a un mois, 150, peut-être.
Mais maintenant ?
- A votre place, je paierais.
- L'argent est là.
Cent mille dollars en pièces d'or,
comme l'exige Raza.
Mais aucune garantie qu'il ne la tue
pas. Vous le connaissez !
Admettons que nous arrivions
jusque-là. Comment la faire sortir ?
Messieurs, je n'ai pas
d'autre solution.
- Il nous faut autre chose.
- Dites.
Quelqu'un qui puisse souffler
une bougie avec de la dynamite
- sans abîmer le bougeoir.
- Qui ?
Lui.
Que cet homme soit à la gare
où nous prendrons les chevaux.
- Où est-il ?
- Pas loin.
- Trouvez-le.
- En prison.
- En prison ?
- Il a besoin d'une caution de 700 $ .
Mais, peut-on lui faire confiance ?
Je lui fais confiance.
Alors vous l'aurez.
- Rico, mon ami, je ne te mérite pas.
- Tout à fait d'accord.
Je comprends que tu aies pu
perdre 700 $ aux dés...
- mais ton pantalon ?
- Dans la chambre d'une dame.
En essayant de récupérer ma mise.
J'y étais presque.
Songe que les hommes sont les seuls
animaux à faire l'amour face à face !
II est à vous.
Merci. Une fois encore.
Tu aurais pu me faire
envoyer l'argent hier.
Hier, je n'avais pas l'argent.
De quoi s'agit-il ?
Tu ne perdras pas ton pantalon.
Ta vie, peut-être mais...
qu'est-ce que ça vaut ?
Presque rien.
- Alors ?
- De belles bêtes.
- Choisies par Señor Ortega.
- Vous pouvez compter dessus.
C'est le préféré de Mme Grant.
Elevé pour foncer.
Il lui faudra bien plus que ça
pour cette mission.
- Vous n'aurez qu'à les forcer.
- M. Grant...
je peux les mener,
mais pas les forcer.
100000 $ pour une épouse ?
Ça doit être une sacrée femme.
Y a des femmes qui transforment
certains gamins en hommes...
- et certains hommes en gamins.
- Elle vaut la peine d'être sauvée.
- Où allons-nous ?
- Aux Painted Mountains.
Tu as bien entendu.
- Tu veux qu'on retourne au Mexique ?
- Mais pour de l'argent, cette fois.
- Et combien ?
- 10000 $ chacun, 9 jours de mission.
Plus d'argent qu'on n'en a jamais
imaginé, dans nos plans les plus fous.
Pas de coup fourré !
J'ai passé un contrat.
On est couverts à 100%.
- Ils savent qui a kidnappé la femme ?
- Raza.
Notre Raza ? Un kidnappeur ?
Grant a reçu une demande de rançon.
Je n'en reviens pas !
Nous non plus.
La semaine dernière,
ma femme est partie à cheval.
Elle a traversé la frontière.
Elle est née au Mexique.
Elle avait le mal du pays.
A peine disparue,
la demande de rançon était là.
Tenez, voilà à quoi elle ressemble.
Elles ont été prises il y a quatre
ans, le jour de notre mariage.
Je crois que je ne vaux pas
grand-chose sans elle.
- Dans quelle partie de l'hacienda ?
- Je n'en sais rien.
Mais nous devons le savoir.
- Le gardien de chèvres doit savoir.
- Il est toujours là ?
- Quel gardien de chèvres ?
- Il s'appelle Eduardo Padillia.
Il était dévoué à Mme Grant.
Il lui apportait du lait de chèvre
deux fois par jour. Presque un rituel.
Avec ceci, il saura
que vous avez ma bénédiction.
Comme moi, il donnerait sa vie
pour la señora.
Dès que vous passez sous ce pont,
vous êtes au Mexique.
Vous partirez ce soir. Il est plus
prudent de se déplacer la nuit.
Ramenez-la moi.
Je vous en prie.
Ce sont les mêmes traces
que tout à l'heure.
- Des Mexicains.
- Combien de chevaux ?
Huit. Ou plutôt dix.
- Combien de temps ?
- Deux heures.
- Quelle direction ?
- Comme nous, le sud. Mais en cercle.
Mais pourquoi se déplacer en cercle ?
Les hommes de Raza ?
- Pourquoi pas ?
- Aussi loin au nord ?
C'est une bonne question.
Ça pourrait être n'importe qui.
Même bien intentionné.
- Possible.
- Jake, pars en observation.
Mais juste en observation.
On campera au canyon de Dead Man.
Retrouve-nous aux Painted Hills.
Je vous trouverai.
Rico. Tu veux que je te dise ?
Raza et moi sommes
deux minables corruptibles.
- On ferait presque tout pour du fric.
- Et vous l'avez fait.
Mais kidnapper, ça non !
Ce n'est pas notre domaine.
Pourquoi Raza a-t-il choisi
la femme de Grant ?
Un groupe de huit hommes.
Au prochain tournant.
- Tu avais dit qu'ils étaient dix.
- C'est vrai.
- Ils sont couverts ?
- Des deux côtés.
Lâche tes deux chevaux
et la mule qui porte la dynamite.
- Ils ne font peut-être que traverser.
- Dans ce cas, ils seraient en file.
Ils discuteraient. Mais en groupe,
c'est mauvais signe.
Si le meneur enlève son chapeau
et s'en sert pour couvrir son arme...
tirez, vite !
- Bill, tu passes devant.
- Ils ont des fusils à culasse mobile.
- La même formation qu'à Durango ?
- Oui. Pourquoi pas ?
Lls sont là.
Bonjour, les amis.
Bonjour.
Des Américains.
- Vous êtes perdus ?
- On cherche un endroit pour camper.
Qu'est-ce que vous avez là-dedans ?
De l'or ?
II y a plus d'or dans vos dents.
- C'est très dangereux par ici.
- Vraiment ?
Et comment ! Beaucoup de bandidos
se cachent dans ces montagnes.
Des hombres très méchants,
qui volent tout le monde.
- Surtout les gringos.
- Dans ce cas, on va plutôt continuer.
Que Dieu vous garde.
- Ça fait 10.
- Exact.
Tue le cheval. Tire !
- Enterrez-les bien profond.
- Il reste neuf de leurs chevaux.
- Vous allez les tuer aussi ?
- On n'a pas assez de provisions.
Vous pourriez les libérer.
- Qu'y a-t-il de drôle ?
- Les gens.
On tue 10 hommes,
personne ne cille.
- Mais un animal stupide...
- Mais inoffensif.
Rien n'est inoffensif dans le désert,
tant que c'est en vie.
Si on les libère, les hommes
de Raza vont nous tomber dessus.
- Ils iront au sud, pour rentrer.
- Non, au nord, vers la rivière.
Et s'ils nous suivent,
que faut-il faire ?
Alors, il faudra les tuer.
Très bien. Libérez-les.
Dieu tout-puissant !
La chaleur, je connais,
mais ça...
Je dé*** le désert.
Il n'a aucune pitié.
Jake.
- A-t-il pris son sel ?
- Je vais lui en donner.
Qu'il dorme. Et toi aussi.
Ils supportent ?
Ça va aller.
Tu partiras en éclaireur, ce soir.
Après cette crête,
30 km d'étendues salées.
Puis vingt autres de sable.
A 220 degrés sud-est,
notre prochaine halte:
Le col du Coyote.
Le cimetière des hommes sans nom.
On a enterré de bons amis là-bas.
Et de bons ennemis.
C'était une sacrée bataille.
Pas assez d'hommes ni d'armes
et on a tenu bon.
Mais qui s'en soucie aujourd'hui ?
Qui s'en souvient même ?
Tu vois, la racaille de ce matin.
Il y a un an, ils auraient combattu
des federales, pas des gringos.
- On a eu de la chance.
- On n'a pas eu le choix.
Ils nous avaient repérés depuis
longtemps. Pourquoi attendre ?
- Pourquoi nous avoir entraînés là ?
- Tu trouves ça bizarre aussi ?
A trois jours de cheval du col
du Coyote, il y a un autre cimetière.
Mais là-bas, ce sont des lingots d'or
qui sont enterrés.
Deux millions d'or espagnol.
Fondus en de belles barres.
Qui n'attendent que nous. On peut
les avoir sans combattre Raza.
- C'est pour ça que tu es venu ?
- Tu as une meilleure raison ?
Notre parole. On a promis
de ramener la femme.
Ma parole à Grant
ne vaut pas un pet de lapin.
Mais c'est à moi que tu l'as donnée.
A boire ?
Merci.
Il faut s'habituer.
On grille le jour, on gèle la nuit.
La poussière vous étouffe.
Qui vit assez longtemps ici
pour s'habituer ?
Des hommes d'une trempe d'acier,
d'une race robuste.
Des hommes habitués
à tout endurer.
- Comme vous et Dolworth.
- Non.
Des hommes comme Raza.
Je me demande depuis quand c'est là.
A peu près une heure.
C'est Dolworth qui l'a faite.
Ça veut dire que tout est en ordre.
Une croix à l'envers signifie danger.
- N'importe qui aurait pu la faire.
- Justement.
- Dolworth ?
- Oui.
- Combien d'autres ?
- Trois.
Pas d'armes.
- On est si près de Raza ?
- Ça se pourrait.
Je me suis trouvé un bon pistolet.
On a eu de la chance avec ce *** !
Je comprends pourquoi ma mère
m'a viré !
- Une bouteille.
- Tu ferais peur à un mort !
Tu peux parler.
La bouteille.
Où sont tes amis, amigo ?
Tiens, une gorgée. Si ces chaussures
me vont, je les garde.
- Hé, on se connaît ?
- D'ici, tu me ressembles.
- Pourquoi t'es venu ici ?
- Tu vas rire.
Ce n'est pas bien de rire
d'un homme qui va mourir.
Je suis venu car je suis fou
de votre tequila.
Et j'adore vos femmes.
Tu vois ? Tu ris.
C'est un marrant, hein ?
Je te redemande. Où sont tes amis ?
Je te l'ai dit.
Je voyage toujours seul.
C'est un sacrilège de mourir
avec un mensonge dans la bouche.
Tu vois ?
Ces chevaux et six autres
sont revenus jusqu'à nous.
Mais où sont les hommes
qui les montaient ?
Je ne crois pas que tu peux tuer
dix hommes tout seul, cuate.
Arrête !
Je ne ferais pas ça.
Mon ami mourrait d'un terrible
mal de tête et toi aussi.
Et toi aussi !
Alors gardons tous les deux
la tête sur les épaules.
Pose ton arme.
Si je le fais, comment savoir
si tu resteras gentil ?
Dois-je te tuer pour te prouver
que je t'aime bien ?
Ton arme, monsieur.
Je l'aime bien ce type,
il est intelligent.
- Ne fais pas le malin.
- Lâche-la.
Je l'aime bien, lui.
Il est intelligent.
Voilà, c'est bien.
Allez, mon ami.
Lâche donc.
Vois comme il est gentil.
Ça devient une fâcheuse habitude,
de perdre ton pantalon.
- Ce n'est pas digne.
- Et on sent les courants d'air.
- Cette fois, je m'en charge.
- Cette fois, on en a besoin.
Ça va ?
On se demande comment
on a pu battre les Indiens.
Merci.
C'est un col intéressant.
Tu devrais le voir la tête en bas.
Si on devait filer, ce passage
nous ferait gagner des heures.
Ce serait aussi un raccourci
pour Raza.
Mais si on le bricole,
il se cassera le nez dessus.
D'accord ?
Je prends le premier tour.
Soit il fait chaud,
soit il fait froid, soit il pleut.
Ce cheval est très mal en point ?
- Assez. Plus de forces.
- Du repos nous ferait du bien à tous.
Oui.
- J'aimerais bien me raser.
- Et moi, me laver.
Une femme ne serait pas de refus.
N'importe quelle taille, âge, couleur.
N'importe quelle femme.
Monsieur D...
que fait un homme aussi délicat
dans la dynamite ?
Je suis né avec une immense
passion créatrice.
Je ne sais pas écrire, ni peindre.
Incapable d'écrire une chanson.
- Vous faites exploser les choses.
- Le monde est né comme ça.
D'une explosion phénoménale.
De la dynamite entre les mains
d'un fou, c'est la mort.
Dans ce cas-ci, ça pourrait être
notre salut.
Si jamais on revient dans
ce piège à rats, ça tiendra à un fil.
Il suffira d'allumer cette amorce.
Puis on aura 10 secondes pour foncer.
Et alors la dynamite, pas la foi,
déplacera cette montagne dans ce col.
La paix, mon frère.
C'est la ligne principale pour Mexico.
Sur ce plan, la voie latérale de Grant
bifurque à 5 km en amont.
Derrière ces collines... l'hacienda.
Un train de ravitaillement.
- Les troupes du gouvernement.
- Regardez par là.
Raza.
Lancez !
Tirez !
- Comment ça va ?
- Bien, chef. Merci.
- Ce sont tous des Colorados ?
- Oui, Capitaine, tous.
Bon, tu sais quoi faire.
- Justice.
- La ferme !
Ces hommes sont des Colorados.
Des tireurs d'élite.
Aussi experts en torture.
Il y a deux ans, ils ont brûlé
et pillé une ville de 3000 habitants.
A la fin,
il n'en restait que 40.
La femme de Fardan
était parmi les rescapés.
"Pourquoi fais-tu la révolution ?"
Lui ont-ils demandé.
"Pour débarrasser le monde des
rebuts comme vous", a-t-elle répondu.
Ils l'ont déshabillée...
et l'ont traînée dans les cactus
jusqu'à ce que sa chair soit...
Les 39 autres rebelles
l'ont regardée mourir...
et n'ont rien fait.
Ils ont juste regardé.
Que faisaient des Américains
dans une révolution mexicaine ?
Peut-être qu'il n'y a qu'une
révolution, depuis le début.
Les bons contre les mauvais.
Le tout est de savoir
qui sont les bons.
- Juanito, au sud, puis au nord.
- Entendu.
A peu près 60 chevaux, quatre ânes.
Les deux mitrailleuses du train.
Jake.
Empêche les chevaux
de faire du bruit.
Va en chercher d'autres.
Dépêche-toi.
Tu as bien chevauché,
Chiquita.
A merveille.
Magnifique.
- C'est Mme Grant ?
- Non, un soldat.
Lieutenant Si Si Chiquita.
Voilà une femme digne d'une rançon.
Elle ne dit jamais non.
Avant d'exploser toi-même, tu pourrais
faire sauter le château d'eau ?
- Tu le veux comment ?
- Comme si c'était fait avec un canon.
Mme Grant pourrait être là.
- C'est le seul endroit probable.
- Mais il faut être absolument sûr.
On n'aura pas le temps
de jouer aux devinettes.
Des gens arrivent à la porte.
- Bonjour. Comment va ta famille ?
- Très bien.
Quelqu'un a vu des vaches ?
Non.
Ce lait ne vient pas du pis
d'une boîte de conserve !
Notre ami, le gardien de chèvres.
Bonjour, monsieur.
- Comment vous appelez-vous ?
- Eduardo Padillia.
Vous reconnaissez ceci ?
Des amis du Señor Ortega.
Oui.
Le lait que vous avez apporté
à l'hacienda ce matin...
C'était pour qui ?
- Qui le boit ?
- Beaucoup de monde.
Quelqu'un en particulier ?
La dame. Señora Grant.
Elle vit dans cette pièce ?
Vous êtes sûr ?
- Vous l'avez vue ?
- Je l'ai vue naître.
Sa mère n'avait pas de lait. On l'a
nourrie avec le lait de mes chèvres.
- Elle va bien ?
- Très bien, vu la situation.
Nous sommes venus pour l'aider.
Béni soit le Seigneur.
Dieu vous le rendra. Dieu...
Raza doit s'attendre à deux choses:
Un messager avec une rançon,
ou une attaque des federales.
Il faut qu'il nous prenne
pour l'armée mexicaine.
- Nous quatre ?
- Tout un bataillon.
Comment les federales lancent-ils
une attaque ? Avec l'artillerie.
Voici nos canons.
Il faut d'abord frapper là.
A coups de canon, là et là.
En évitant soigneusement Mme Grant.
- Quand ils sortiront...
- On sauvera le petit chaperon rouge.
On ne peut pas forcer le passage.
Une diversion est notre seule chance.
Eh bien ?
Rico, mon ami, j'ai un
de mes pressentiments.
C'est risqué. Laissons tomber.
Si tu peux garantir que cette dynamite
explose au moment voulu...
on peut y arriver.
Monsieur D. ?
Je suppose qu'il nous faudra
de la chance.
Jacob, ce bâton de dynamite
pèse exactement 100 grammes.
Attaché à une flèche, penses-tu
pouvoir l'envoyer assez loin...
et atteindre ta cible ?
Je n'aime pas ça.
- On ne fait pas comme il faut ?
- Pas de panique.
Les tiens sont secs. Mais ces bâtons
qui suintent, c'est plus délicat.
C'est la chaleur.
Ça les fait suer.
C'est de la nitroglycérine.
Secs et frais, ils sont sûrs
et obéissants.
On va laisser les suintants de côté.
Les aérer. Les rafraîchir.
Pour qu'ils se tiennent bien.
Je ne sais pas si c'est moi
ou la dynamite qui sue comme ça.
Quatre contre tant d'hommes.
Comment sauverez-vous la señora ?
- Je ne le sais pas encore.
- Quand comptez-vous opérer ?
- Demain. Peut-être après-demain.
- Pas avant ?
- Il y a beaucoup à préparer.
- Parlez clairement, señor.
Suis-je votre prisonnier ?
Je veux aider la señora.
Mais avec vous, je me sens indigne.
Un problème !
Montrez-nous que vous êtes digne.
Allez les saluer.
Et n'oubliez pas,
je parle votre langue.
Les maigres ne donnent pas
de bon lait.
Alors, le vieux ?
Rien de neuf ?
- Parle !
- Toujours pareil. Il fait trop chaud.
- Tu as vu passer quelqu'un ?
- Non.
Un *** ?
- Un *** ?
- Oui, un ***.
T'es bien sûr ?
Lls ont tué et enterré dix des nôtres.
Ils ont trouvé les hommes
que nous avons enterrés.
Suis-je digne ?
A ta place, Jacob, je ne
m'en servirais pas pour le feu.
Excusez-moi. Je suis sur le départ.
- Dois-je prévenir la señora ?
- Non.
- Elle pourrait changer d'attitude.
- Je comprends.
Demain, si Dieu le veut,
la señora sera sauvée.
A plus ***.
Tu le laisses partir.
Ils l'attendent, pour le lait.
Que le lait aille au diable !
- Que voulez-vous de plus ?
- Il n'a rien prouvé !
II savait que s'il dérapait,
on le tuait.
Que faire ? Le surveiller
toute la nuit et demain aussi ?
Et pendant l'opération, que faire ?
L'emmener ? Le ligoter ?
Ou aviez-vous prévu de le tuer ?
Ça ne m'étonnerait pas de vous.
- Je n'aime pas ça.
- Très bien.
Nous agirons ce soir, comme prévu.
Cette mèche brûle 10 secondes.
3 secondes de vol pour une flèche ?
- A peu près.
- Une fois la mèche allumée,
- ça fait sept secondes pour viser.
- Compris.
Commence à tirer dès
que le château d'eau explosera.
Voici tes cibles. Et ta position.
- J'ai 4h17.
- 4h20.
- 4h24.
- Réglons-les à 4h30.
Il reste une heure avant l'aube.
Combien de temps te faut-il ?
Je serai prêt à 5 h. Cette mèche
brûlera une demi-heure exactement.
- Début du feu d'artifice à 5h30.
- Des questions ?
- Et la mitrailleuse ?
- Je m'en charge. Autre chose ?
Au travail !
Ecoute-moi !
- Qui tu cherches ?
- Raza.
Capitaine.
Quoi ?
Carlos, j'aurai vite fait.
Je sais.
- Comment c'était ?
- Moyen.
- Carlos ?
- Oui ?
- Un peu de tequila ?
- Bravo. Merci, l'ami.
Pourquoi vous partez ?
Je suis là.
Bonsoir.
- Tu as vu la femme ?
- Oui.
- Tu lui as parlé ?
- Non.
- Combien de temps avons-nous ?
- Environ huit minutes.
- Ecoute-moi !
- Raconte.
Va te faire voir !
J'en ai rien à foutre !
Cette Chiquita, elle pourrait
défier tout un régiment...
mais comme danseuse,
elle ne vaut pas un clou.
Toi. Va-t'en !
Amigo, on s'est fait avoir.
Dégageons d'ici.
- Non.
- Non !
Fais exactement ce que je t'ai dit.
Dis ce qu'on a convenu.
Ni plus, ni moins.
Appelle-les.
Rico. Tout va bien.
Au fait, j'ai oublié de t'apporter
la croix en bois...
la croix à l'envers.
Ne tirez pas !
Vous allez blesser la señora.
- Cessez le feu !
- Cessez le feu !
Lls ont peur de toucher la femme.
Vous n'avez aucune chance.
Posez vos armes.
Levez-vous.
Allez, bébé. On y va.
Ne tirez pas.
Relâchez la femme !
Relâchez-la !
Tirez !
Faites ce que je dis.
Tirez.
Tirez une seule fois et je la tue.
Faites sortir vos hommes du train.
Allez !
Tout de suite !
Allons-y. Dehors.
Trois et maintenant quatre.
Que s'est-il passé ?
- Sans doute une côte abîmée.
- Vous avez de la chance.
La balle a traversé proprement.
Vos mains sont dégoûtantes.
Qu'est-ce que ça vous fait
qu'il vive ou meure ?
S'il vit, nous devrons ralentir.
Ça donnera à Raza une chance
de nous rattraper.
Elle va donc essayer
de le garder en vie.
Oui ?
Je me demandais juste...
pourquoi vous valez 100000 $ ?
Allez au diable !
Oui, m'dame.
J'y vais.
Merci.
Comment va-t-il ?
II n'atteindra jamais la frontière.
Aucun de vous.
Vous n'avez aucune chance.
Depuis le début.
Nous savions tout.
Depuis que vous êtes entrés
au Mexique. Même avant.
Dès le jour où mon mari
vous a convoqués.
M. Ortega.
Il a dit qu'il donnerait sa vie
pour vous.
Pour moi, pas mon mari.
Pour Raza. Pour la révolution.
Du loyal Ortega au dévoué gardien
de chèvres, jusqu'à la femme fidèle...
à la merci du kidnappeur brutal.
Tu parles d'un coup monté !
Je n'ai pas été kidnappée.
On s'est fait pigeonner.
Partenaires en chantage,
partenaires au lit.
La bonne combine.
Raza et moi avons grandi ensemble.
Je suis née ici.
Quand c'était encore l'hacienda de
mon père et Raza un garçon d'écurie.
On était amants bien avant que
M. Joe Grant n'achète l'endroit.
Sur son lit de mort,
mon père m'a dit:
"M. Joe Grant veut t'épouser."
"Tu deviendras Doña Grant,
une dame. Tel est mon souhait."
Lci, un souhait est un ordre.
Mais je suis très jeune
et déraisonnable.
J'ai dit à M. Joe Grant que je ne
pouvais pas me marier avec lui.
Que j'aimais un autre homme.
Très romantique, non ?
Votre mari vous envoie
des vêtements.
Je vous fais une meilleure offre.
Quatre vies. Les vôtres.
Si vous me laissez partir.
Vous feriez mieux de vous changer.
Le chemin sera long
sur votre derrière nu.
Raza !
- Combien d'avance avons-nous ?
- Aucune.
Sortez-la de là !
Mario !
Buvez.
Vous avez vu quelque chose ?
Du sable.
Ils ne vont pas tarder.
- Comment sauront-ils où aller ?
- Raza le saura.
Tu aurais dû me laisser l'achever.
Pourquoi ne l'avez-vous pas tué ?
Vous avez laissé Raza vivre.
Pourquoi ?
Dois-je vous le dire ?
Vous êtes partisan. Vous êtes encore
loyal envers la révolution.
J'ai combattu comme tous les autres.
Pour être aussi loyal,
il faut être dévoué à une cause.
Le même feu brûle en Raza.
Vous ne pouviez pas le voir mourir.
C'est un voleur, qui essaie
de dérober 100000 dollars.
Et vous êtes une putain
qui escroque son mari.
Mon mari a volé des millions
à ce pays, notre pays.
Si on ne peut pas faire vivre
la révolution avec cet argent...
alors je volerai, j'escroquerai,
je ferai la putain...
et tout ce qu'il faut d'autre.
Vous riez. Mais vous avez cru
en la révolution autrefois.
Pourquoi avoir combattu à nos côtés ?
Eh bien, m'dame,
je vais vous le dire.
C'était un jour de mai,
en 1911, à El Paso.
C'est venu d'un coup. Des tirs, des
cris, des bombes sur le Rio Grande.
Tout le monde courait pour voir
d'où venait ce boucan. Moi aussi.
Montés sur les voitures de fret, on
voyait de l'autre côté de la rivière.
Les Maderistas prenaient Juárez.
La révolution venait d'exploser.
C'était magnifique.
Je me suis retrouvé de l'autre côté de
la frontière, à tirer avec tout le monde
et à crier "Viva México".
Un mois plus ***, je faisais
sauter des trains pour Villa.
Oui ?
C'est tout.
Rien d'autre ?
Pas même l'argent ?
Une promesse non tenue.
Mais vous êtes resté.
Vous et celui-ci.
Et vous avez combattu six années,
les plus dures.
Ce n'est plus notre guerre maintenant,
Mme Grant.
Lui, je comprends.
Un aventurier sans principes.
Mais vous ?
Changez-vous.
Nous partons.
Raza dit que vous étiez bons amis.
- C'est vrai.
- Et pourtant, vous l'auriez tué.
C'est vrai.
Pour l'argent.
C'est vrai.
Quel est votre prix
pour me laisser partir ?
- Pas de femme depuis longtemps ?
- Trop longtemps.
Vous avez envie de moi ?
Mon prix est élevé.
La liberté.
Je pourrais dire oui maintenant
et plus ***, non.
J'ai confiance en vous.
Moi aussi, j'ai confiance en vous.
Vous avez entendu ce qu'il a dit.
Nous partons.
C'est terminé.
Prenez un peu de sel, m'dame.
Vous vous sentirez mieux.
M'dame...
désolé pour votre cheval, m'dame.
- Tu sais quoi, Rico ?
- Tiens.
C'est une sacrée femme !
Belle. De la classe. Et du cran.
Assez dure pour te tuer,
assez douce pour te changer.
Elle me rappelle une autre Maria.
La tienne.
Amigo, n'essaie pas de m'avoir.
Elle rentre. Même si je dois
le faire seul, elle rentre.
C'est ce que je voulais
t'entendre dire.
Qu'as-tu en tête à part
des femmes à 100º, du whisky à 90º...
et de l'or à 14 carats ?
Amigo...
tu viens d'écrire mon épitaphe.
- Combien d'hommes ?
- Raza plus six autres. Au galop.
On dégage.
Pour atteindre la frontière,
il nous faut trois heures.
Nous avons une heure,
peut-être moins.
Vous avez perdu.
Gagner ou perdre, ici ou là.
Avec un goulet comme ça,
l'un de nous pourrait les retenir.
- L'un de nous.
- S'il ne panique pas.
Il faudra le retenir
pour qu'on puisse avancer.
- Ehrengard a besoin d'aide.
- C'est le boulot de Jake.
Il faut surveiller la femme.
C'est ton boulot.
- Gagner du temps, c'est le mien.
- Hé, amigo. Du calme.
Restons professionnels. Ton boulot
est d'honorer notre contrat.
De livrer la marchandise
à destination.
Ça, c'est ton boulot.
Je veux mes 9000 dollars.
En cash, s'il te plaît.
Prenez mon cheval. Vous en aurez
besoin si Raza arrive à passer.
Bill.
A un de ces jours.
Jake.
Comment vas-tu revenir ?
Comment comptais-tu faire ?
Non !
Fils de putes.
Montrez-vous, salopards.
- Fierro !
- J'en ai eu un.
Francisco !
Où sont-ils ?
Parle, gars. Leurs positions !
Rico !
Fierro, tu l'as descendu ?
Pas encore, bébé.
Bébé.
C'est donc toi qu'ils ont
laissé mourir ?
Où as-tu reçu la balle ?
Dans le cul.
Et toi ?
Cinq centimètres plus loin, mamacita.
Tu me passes un cigarro ?
Bien sûr.
Viens le chercher.
Hé, Fierro !
- Tu veux du tabac ?
- Fumer est mauvais pour la santé.
Comment t'es-tu embringué
dans cette histoire ?
Comme d'habitude.
L'argent.
Tout est comme d'habitude.
J'ai besoin d'armes et de balles,
comme d'habitude.
La guerre tourne mal,
comme d'habitude.
Il n'y a que toi...
tu n'es pas comme d'habitude.
Chiquita !
Chiquita !
Comment va ta vie amoureuse ?
Génial !
Tu en veux ?
Tu ne dis jamais non ?
- Jamais.
- A personne ?
Tout le monde y a droit !
Tu sais qu'un de nous doit mourir.
Peut-être même les deux.
C'est idiot de mourir pour l'argent.
C'est encore plus idiot de mourir
pour une femme.
N'importe quelle femme, même elle.
Combien de temps penses-tu
nous retenir ici ?
Quelques heures.
Ce qui se passera ensuite
est sans importance.
Elle sera à nouveau Mme Joe Grant.
Mais ça ne changera rien.
C'est ma femme.
Avant. Maintenant. Toujours.
Rien n'est pour toujours.
A part la mort.
Demande à Fierro.
Demande à Francisco.
Demande à ceux du cimetière
des hommes sans nom.
- Ils sont morts pour leurs convictions.
- La révolution ?
Quand les tirs cessent,
qu'on enterre les morts...
et que les politiciens s'en mêlent,
il ne reste plus qu'une cause perdue.
Ainsi...
tu veux la perfection ou rien.
Tu es trop romantique, compadre.
La Revolución est comme
une grande histoire d'amour.
Au début, c'est une déesse.
Une cause sainte. Mais chaque
histoire d'amour a un terrible ennemi.
Le temps.
On la voit telle qu'elle est.
La Revolución n'est pas une déesse,
c'est une putain.
Jamais pure, jamais sainte,
jamais parfaite.
Alors on s'enfuit. Trouver un autre
amour, une autre cause.
Des histoires rapides, sordides.
Du désir, mais pas d'amour.
De la passion,
mais pas de compassion.
Sans amour...
sans cause, nous ne sommes rien.
Nous restons car nous avons foi.
Nous partons car nous perdons
nos illusions.
Nous revenons
car nous sommes perdus.
Nous mourons
car nous sommes engagés.
Allons-y ensemble.
Je passe devant.
- Non, moi.
- Fais ce que je dis, femme !
II ne tirera pas sur une femme.
Jesús !
Salut, bébé.
Salut, bébé.
Ça fait longtemps que je n'ai
pas entendu "bébé".
Dis, tu l'as trouvée...
ta satanée mine d'or ?
Je n'ai pas de chance aujourd'hui.
Mais tu es magnifique.
Querido, bébé.
On a passé de bons moments
ensemble.
Géniaux.
Embrasse-moi.
Mme Grant, allons-y.
On n'est pas pressés.
Dans quelques minutes,
elle sera à la maison.
Ça serait chouette
que Bill soit là pour la paie.
Ça serait chouette qu'il soit là,
vivant.
Essayer de gagner du temps
n'y fera rien.
Un nuage de poussière.
Ça pourrait être M. Raza.
Ça pourrait être n'importe quoi.
Même un derviche tourneur.
Ceci, messieurs, est le derviche
le plus tourneur de tous.
- Incroyable qu'il s'en sorte vivant !
- Et, messieurs...
ça s'arrose !
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Rico, mon ami, ça va être un choc
pour nous deux.
- J'adore l'amour, depuis toujours.
- La balle t'a fait sortir le cerveau.
Ou m'en a fait rentrer.
Qu'est-ce qui s'est passé ?
Pourquoi as-tu changé d'avis ?
J'ai compris pourquoi une femme
peut valoir 100000 dollars.
Tu espères que je la relâche ?
La relâcher ?
Après tout ce qu'on a traversé ?
Après tout le sang qui a coulé ?
Ah non !
Tu as passé un contrat pour
kidnapper une femme pour M. Grant.
A présent, allons chercher
cette rançon.
Merci, du fond du cœur. Merci.
Ils vous ont un peu amoché, hein ?
Servez-vous.
- Je vais chercher Mme Grant.
- Ce n'est pas nécessaire.
Hooper ! Accompagnez ces hommes
en ville. Qu'on les paie.
Les notes d'hôtel, de whisky,
de filles, tout ! Sur mon compte.
Vous devez avoir envie
d'un bain chaud,
alors c'est le temps de dire
adiós et muchas gracias.
- Un bain chaud.
- Pourquoi ? On est samedi ?
Vous avez fait votre boulot
et vous le méritez. C'est un ordre.
Le contrat n'est pas honoré
tant que
Mme Grant n'est pas remise
saine et sauve.
- Le code d'honneur ?
- Quelque chose comme ça.
Très bien. Je déclare donc notre
contrat conclu dans les termes.
Pas encore. Mme Grant...
Merci.
Maria !
- Hooper.
- Oui, monsieur.
Tuez-le.
Non, non.
Vous n'avez pas gagné
le droit de le tuer.
Si ce n'est pas trop demander,
j'aimerais un peu d'intimité.
- Joseph !
- Pas maintenant.
Il n'y a rien à cacher.
Ils savent tout.
Absolument tout.
Tu es revenue.
C'est tout ce qui compte.
Je m'enfuirai encore.
C'est ça qui compte.
Tu es ma femme. Tu m'appartiens.
J'appartiens à cet endroit.
- Avec lui ?
- Avec lui.
Je préfère te voir morte.
Tu viens avec moi !
Tu rentres à la maison !
- Non !
- Si !
Messieurs, vous avez entendu
notre employeur.
La dame rentre à la maison.
Vous pensiez Grant assez stupide
pour payer cette rançon ?
Sûrement pas.
Il n'y a pas eu de kidnapping.
N'est-ce pas, M. Grant ?
- N'est-ce pas, M. Grant ?
- Ça ne vous regarde pas.
Faux, M. Grant.
Notre contrat est de sauver une dame
d'un vieux et méchant kidnappeur.
Qui se révèle être vous.
C'est une mauvaise affaire
pour nous tous, M. Grant.
Vous avez perdu une femme
et nous 10000 dollars chacun.
Espèce de salaud !
Oui, monsieur.
Mais moi, c'est de naissance.
Alors que vous, monsieur,
vous vous êtes fait tout seul !