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NOTE TECHNIQUE
SUR LA RESTAURATION DE 1941
Certains dialogues
peuvent être légèrement déformés;
ce défaut présent sur les pistes originales
n'ayant pu être corrigé.
Sur les scènes prolongées,
l'image peut sauter
à cause d'une frame manquante;
c'est inévitable et est dû
au processus de re-montage.
Enfin, les effets sonores
ont été améliorés
afin de tirer parti de toute la gamme
des home cinéma présente aujourd'hui.
Le 7 décembre 1941, l'aéronavale
de la Marine impériale japonaise attaque
par surprise la base navale américaine
de Pearl Harbor
et propulse une Amérique ébahie
dans la Deuxième Guerre mondiale.
Les Américains sont stupéfaits, choqués
et indignés par cette attaque déloyale.
Sur la côte ouest, la population est prise
de paranoïa. Les citoyens paniqués
pensent que la Californie va être
la prochaine cible des Japonais.
Le major Joseph W. Stilwell, commandant
du troisième corps d'infanterie,
a la responsabilité de défendre
la Californie du Sud. L'armée et la marine
sont mobilisées. La défense antiaérienne
est armée et préparée.
Des opérations de défense civile
sont lancées.
Pour la 1re fois depuis la guerre de
Sécession, les Américains doivent défendre
leur pays contre l'assaut d'un ennemi dont
le lieu, la date et la force sont inconnus...
CÔTE DE CALIFORNIE DU NORD
Samedi 13 décembre 1941 - 7 h 01
Nous devons faire demi-tour. Nous sommes
dans les eaux territoriales américaines !
Capitaine Von Kleinschmidt,
en tant qu'observateur, vous n'êtes pas
autorisé à remettre mes ordres en question !
Nous n'avons pas participé
aux victoires de la Marine impériale.
Nous devons détruire une cible honorable.
Vous espérez détruire
des navires américains
dans le port de Los Angeles ?
Nos forces impériales ont déjà touché
la marine américaine
il y a six jours, à Pearl Harbor.
Y a-t-il une chose honorable
à détruire à Los Angeles ?
Hollywood est à l'intérieur des terres.
Une attaque en plein cur
de Los Angeles démoraliserait
les Américains.
Cet équipage ne trouvera pas Hollywood.
J'ignore même
s'il retrouverait le chemin du Japon.
Cap sur Los Angeles.
Préparez-vous pour l'immersion.
Hollywood !
Hollywood.
Oublie la fille et remets-toi au boulot
ou on n'aura jamais fini.
Cette guerre dure depuis 10 ans.
Les *** étaient en Mandchourie en 1931,
les Ritals en Éthiopie en 1935
et les Boches font la guerre
dans les meilleurs lieux touristiques
européens depuis 3 ans.
L'an dernier en Afrique,
O'Connor et ses tanks anglais
ont mis 2 mois pour prendre la Libye,
et Rommel a mis 12 jours.
Voilà à qui on a affaire.
Qu'est-ce que c'est ce bordel ?
Tu es censé faire les faire frire,
pas tuer quelqu'un.
Donne-moi cette cuisse de poulet !
Je vais te l'enfoncer dans le cul !
C'est quoi ton problème ?
- Regarde toute cette bonne nourriture !
- Wally...
Regarde !
De magnifiques ufs !
Ça ne va pas de jeter
la nourriture comme ça ?
Remets-la sur le feu
et réchauffe-la pour ces gars-là.
Détruisons cette bouffe avant
qu'ils la servent à quelqu'un d'autre.
Si tu continues de traîner
avec ce pervers,
tu seras une telle épave
que tu joueras plus sur ce jukebox.
- P'pa...
- P'pa ? Je suis pas ton père.
P'pa, je me suis entraîné toute la semaine.
J'ai pris des leçons.
Je t'ai vu danser.
Tu es nul.
Donne-moi ça.
Quand vas-tu te souvenir
de quel coin du Texas tu viens ?
- On a besoin de café, ici I
- Ça vient !
Nettoie-moi ce coin.
Alors, tu as des fourmis dans le froc ?
Non, je répète des pas de danse.
Des pas de danse ?
Tu danses parce que t'es content?
- Peut-être.
- Peut-être ?
- Ouais.
- C'est la guerre, tu sais ?
Pourquoi t'es pas en uniforme ?
Pourquoi tu danses autour de notre table ?
Pourquoi tu t'es pas engagé ?
Je ne reçois d'ordres de personne.
T'es un dur, hein ?
Tout va bien ?
Je suis navré. Je ne voulais pas faire ça.
Je suis vraiment désolé.
- T'as mis de l'uf sur mon uniforme.
- Désolé.
- De l'uf. Je dé*** les ufs.
- C'est bon pour vous.
Je ne supporte pas les ufs. Je dé*** ça.
Attrape, Wally !
Attention ! Il a une cuisse.
On n'agit pas comme ça, l'ami.
Du calme, Sitarski ! Garde ça pour les ***.
Sans rire, sergent. Regardez ce clown !
Avec une chemise pareille,
c'est ce qu'il mérite.
C'est un Américain, Sitarski.
Je ne veux pas voir
d'Américains se battre entre eux.
Hors de question. Nulle part.
Allez, bande d'idiots.
Le casse-croûte est fini. On y va.
Ça va, petit 9
Lui laissez pas de pourboire, sergent.
J'ai pas besoin de vos pourboires.
Je crois que si.
Jette ta chemise, elle est de mauvais goût.
Allez. Récure le sol comme je te l'ai appris.
Ça va me prendre la nuit.
Je me fiche du temps que ça te prendra.
Récure-le comme je te l'ai appris.
Pas ce soir. C'est le grand soir.
C'est le concours de jitterbug.
Ah oui ? À propos,
tue les cafards dans le sac de farine.
Papa, il peut pas travailler.
Il doit aller danser.
P'pa ! Tu peux pas me faire ça !
P'pa, je ferai tout ce que tu veux !
Il me faut cet argent
pour acheter un costume.
Tu auras un costume que si tu le voles.
Dégagez !
Ça va.
Ça vient.
Tu crois que ça va m'arrêter ?
GAGNER UN CONTRAT RKO
CONCOURS DE DANSE
Rien ne m'empêchera d'être
avec Betty Douglas ce soir.
- Mlle Fitzroy ?
- Oui, Betty ?
Ça veut dire qu'on ne pourra pas
danser avec des civils ce soir ?
C'est ça.
En fait, les civils ne seront plus
acceptés dans cet établissement.
Le monde change, les filles,
et on doit changer avec lui.
Ces hommes en uniforme
n'en ont qu'après une chose.
Je ne veux plus rien entendre
à propos de votre précieuse moralité.
Moral !
Ça c'est important !
Vous allez devoir sourire à des hommes
que vous ne regarderiez même pas
en temps de paix.
Oui, Mlle Fitzroy.
Vous allez faire la conversation
à des hommes qui ne pensent
qu'au sexe.
Oui, Mlle Fitzroy.
Et vous allez devoir danser,
de manière rapprochée,
avec des hommes qui vous dégoûtent.
Il y en a des mignons !
On vous veut I
À 8 heures !
- J'en peux plus ! Mettez-vous en ligne.
- Je vous aime !
Ce soir I
Je vous aime !
C'est la classe, Jack.
Un de meilleurs costumes de boogie-woogie.
Et très cher.
Que voulez-vous insinuer par là ?
Rien. Je n'ai pas pu m'empêcher
de voir ce que vous portiez en arrivant.
Monsieur, m'accuseriez-vous
de ne pas avoir assez d'argent
- pour payer costume ?
- Non.
Je ferais mieux de partir d'ici.
Revenez ici.
Essayez le chapeau, il va avec le costume.
Vous comprenez ?
Ça ne marchera pas.
Dans les actualités, on a repéré
deux escadrons d'avions japonais...
Ils ont bombardé Pearl Harbor
et ils viennent ici maintenant.
Ils ont bombardé Pearl Harbor,
ils viennent ici maintenant.
Ils ont bombardé Pearl Harbor,
ils viennent ici maintenant !
Merci, mais non merci,
j'ai changé d'avis. Je n'en veux plus.
Comment ça, changé d'avis ?
- Désolé, monsieur. Je l'enlève.
- Mais vous vouliez un costume.
J'ai appris une chose aujourd'hui, Ne plus
faire les magasins à l'est de Beverly Hills.
Joyeux Noël !
Joyeux Noël ! Joyeux Noël !
Ça ne marchera pas. Ça ne marchera pas.
Pourquoi j'ai toujours
des problèmes à Noël ?
Ça ne marchera pas. Ça ne marchera pas.
Ça ne marchera pas. Ça ne marchera pas.
Pourquoi je ne peux pas...
Les Japonais ! Les Japonais !
Les Japonais !
Hors de mon chemin !
Je ne pensais pas qu'ils seraient
si nerveux.
Premier bombardement ?
Vous êtes des surs ?
Dégagez !
- Je crois qu'on s'est trompés de style.
- Comment ça ?
- Ces filles sont fanas de militaires.
- Quoi ?
Regardez !
Les filles en pincent pour les uniformes.
Je ne veux pas de filles.
Je veux danser avec Betty ce soir.
Venez, sortons d'ici !
Tout le monde à terre !
Tout le monde à terre !
C'est une alerte au raid aérien !
Tout le monde à terre.
VALLÉE DE LA MORT, CALIFORNIE
Plein midi
Oh, non.
Le plein. Éthyle.
Où ça?
Un cas de guerre des nerfs.
Deux escadrons de Zéro japonais...
Les *** ont essayé
de bombarder San Francisco hier.
Deux escadrons de Zéro.
Je suis à leur poursuite.
Je les ai perdus au-dessus de Fresno.
À la radio, ils ont dit
que c'était pas vrai pour San Francisco.
Que c'était un cas de guerre des nerfs.
- De guerre des nerfs ?
- Oui.
Qui a dit ça ?
Ils l'ont dit à la radio.
- Ils se trompent.
- Mon Dieu !
Et merde.
Arrêtez l'avion !
Arrêtez, bon sang ! Arrêtez I
De la folie.
Il n'y a pas d'autre mot pour décrire ceci.
Ce n'est plus L'État de Californie
mais l'état de folie.
Général Stilwell, le colonel Grant suggère
d'envoyer des unités
à tous les réservoirs de la ville.
Les renseignements soupçonnent
la cinquième colonne de vouloir
"verser du poison dans les réserves d'eau."
Les renseignements
devraient verser du sédatif dans l'eau.
Les gens de cette ville se calmeraient
et laisseraient l'armée faire la guerre.
DAUGHERTY FIELD
Long Beach, Californie - 14 h 03
Capitaine ?
Capitaine ? Le général.
Capitaine Birkhead ?
Le général Stilwell est là.
Tu veux entendre les sirènes ?
Une sirène !
Que fais-tu ? On n'a pas fini.
Désolée, capitaine.
Capitaine, comment déjà ?
Birkhead. Loomis Birkhead.
Désolée, capitaine Birkhead.
C'est le général Stilwell.
- Il me faut mon article !
- Mais j'étais en train de te le donner.
Je vais te dire, DuBois.
Il y a des bons et des mauvais côtés
à être l'aide de camp du général.
Le général ne pouvait pas être
un peu en retard, non ?
C'est la guerre, capitaine.
On doit tous faire des sacrifices.
Le voilà.
Un télégramme du colonel Maddox.
Maddox le fou ? Que veut-il ?
- Des troupes, chef.
- Des troupes ?
Il dirige un champ de tir à Barstow,
au milieu du désert.
Des troupes pour quoi ? Donnez-moi ça.
"Demande troupes d'urgence.
Invasion imminente.
"Soupçonne aérodrome japonais
dans champs de luzerne à Pomona."
Je m'en veux.
C'est moi qui ai envoyé ce fou là-bas.
Bon sang, DuBois.
C'est la nouvelle secrétaire du général ?
Oui, chef. Elle est arrivée ce matin du G2.
- Pas mal, hein ?
- Pas mal ?
C'est une déesse, DuBois. Une vraie déesse.
C'est Donna Stratton.
Je l'ai connue à Washington.
Elle a un faible pour les avions.
Ceux qui volent très haut, c'est ça ?
Je n'ai jamais rien vu de tel.
Elle ne pense qu'à ça.
Son frère avait des relations en Géorgie.
Je n'ai pas eu le choix.
Dites-lui de ne pas bouger.
J'enverrai quelqu'un plus ***.
Où est Birkhead ?
Il a mon déjeuner.
Un B-17.
Personne n'a jamais réussi à l'avoir sur terre,
mais dans un avion, c'est sans problème.
- Vous pilotez, chef?
- Qui parle de piloter ?
Je vais la faire monter dans l'avion.
Je blufferai pour le reste.
Bonjour, Donna.
Donna Stratton, après tout ce temps.
Ça fait combien de temps ?
Pas assez longtemps.
Vous êtes toujours froissée ?
Oui, pour plusieurs raisons.
Cette bonne vieille Donna.
Écoutez, j'ai une super idée.
Dînons ensemble, ce soir.
Nous avons beaucoup à nous dire.
De quoi vous et moi
pourrions-nous bien parler ?
D'avions.
Il me semble
que vous étiez passionnée d'avions.
Par exemple, ce B-17.
Une femme comme vous aime forcément
un avion comme le B-17.
C'est vrai, il est grand.
C'est le plus long de tous.
Et en plus, il a de l'autonomie.
- Vous savez ce que c'est ?
- Bien sûr.
Il peut rester en l'air pendant longtemps.
Très longtemps.
Il est dur et solide.
Il est obligé de l'être,
à cause de la forte poussée vers l'avant.
Quand ce bébé lâche sa charge,
c'est dévastateur.
- Capitaine, mettons les choses au clair.
- Je vous en prie.
Je ne vous aime pas.
Je n'aime pas votre comportement
et encore moins
vos allusions sexuelles immatures.
- Donna, je plaisantais.
- Le B-17 est
le bombardier le plus précieux
de l'armée de l'air...
Bon sang. À l'école de pilotage...
- et japprécierais...
- on nous a appris à fermer ça.
J'ignorais que vous étiez pilote.
Je n'ai fait que quelques heures de vol
dans un Beechcraft
avant d'être renvoyé...
Pour devenir l'assistant du général.
- Savez-vous piloter le B-17 ?
- Le B-17 ?
- Et le B-25 ?
- Les avions sont tous les mêmes.
- Le 24 Liberator ?
- Une hélice et deux ailes.
Et le 38 Lightning ?
Si on en pilote un, on les pilote tous.
- Je sais piloter le B-17.
- Désolée, capitaine.
J'ignorais que vous aimiez vraiment
les bombardiers stratégiques.
Donna, la stratégie m'intéresse beaucoup.
Voudriez-vous
que je vous montre le cockpit ?
D'abord, la possibilité que les Japonais
nous bombardent est faible.
Mais nous allons installer des batteries
ami-aériennes dans toute la ville.
Nous avons aussi un vaste réseau de civils
volontaires pour surveiller le ciel
de manière constante.
Ils rapporteront toute observation
au quartier général d'interception.
Si une observation ne peut être confirmée
par le quartier général,
nous passerons en alerte jaune.
Si l'appareil maintient sa position
et ne peut être identifié,
nous passerons en alerte bleue.
Si la situation perdure
et qu'on ne peut entrer en contact radio
nous passerons en alerte rouge.
En cas d'alerte rouge, les sirènes sonneront,
toutes les lumières doivent être éteintes,
des faisceaux lumineux essaieront
de repérer l'avion ennemi,
les tireurs seront en position.
J'espère.
Dégagez les hélices.
Pompe basse pression en marche.
Alimentation. Allumez le contact !
On a la permission de décoller ?
271, permission de décoller sur la piste 18.
Vent de sud-ouest.
Vous prenez le manche ?
Oui, oui, oui. Donnez-le-moi.
Voilà.
On avance.
On se dirige vers la piste,
de plus en plus vite.
- Je ne sens rien.
- Ne vous en faites pas.
Ça va venir. Bien.
Puissance maximale.
On a passé le point critique.
Levez le nez. Tirez sur le manche !
Très bien.
Rentrez le train d'atterrissage.
On amorce le vol en palier à 6000 m.
Tournez le manche vers la droite.
Bien. On est à 6000 m.
- Qu'était-ce ?
- Rien. Des turbulences.
Un trou d'air. Pas de quoi s'inquiéter.
- D'accord.
- L'objectif est en vue.
On jette un il à la cible.
On y est.
On ouvre la soute à bombes.
On approche du but.
On est presque sur la cible.
On y est presque.
Et voilà, Donna.
On y est. On largue les bombes.
Qui s'amuse dans le cockpit, bon sang ?
- Mission annulée.
- Oh, Donna.
Désolée de capituler,
mais ça ne marche pas à terre.
J'ai essayé dans un simulateur,
mais ça n'a pas marché non plus.
- On doit être dans les airs.
- Écoutez.
On peut essayer... Un autre scénario.
On bombarde Tokyo.
J'aimerais dire un dernier mot
à propos des bombes.
H y a peu de risques
que la ville soit bombardée.
Donna, vous ne pouvez pas me faire ça.
Vous ignorez la journée que j'ai eue.
Loomis, mon père était
instructeur chez les marines,
il m'a appris à me défendre.
Laissez-moi tranquille.
Donna, je vous en prie...
Tant que je suis là, je vous assure
qu'aucune bombe ne sera larguée ici.
On a localisé le capitaine Birkhead, chef.
RÉSIDENCE DOUGLAS
Santa Monica, Californie - 14 h 08
D'accord.
Au revoir. À bientôt.
Au revoir.
Maxine, j'ignore
pourquoi je t'écoute, parfois.
Je ne peux pas faire ça à Wally.
Il attend ça depuis si longtemps.
Il a même appris à danser.
Oublie un peu Wally.
Pense aux soldats et aux marins
avec qui on va danser ce soir.
Je ne peux pas oublier Wally !
Tu veux faire quoi ?
Repousser ces braves hommes en uniforme
pour danser avec un criminel ?
Wally n'est pas un criminel.
Il est juste... Différent.
Différent? Il a volé la voiture de ton père.
Quelle différence !
Wally !
Que fais-tu là ?
Seigneur.
Si mon père te trouve ici, il te tuera.
J'ai payé ma dette.
Ton père a une nouvelle voiture,
un nouveau garage...
L'assurance a tout payé ?
Mon père dit qu'elle ne couvre pas
ce qu'il va te faire
s'il te voit à nouveau.
Je suis venu te montrer
mon nouveau costume.
Je l'ai acheté pour ce soir.
Regarde-ça,
Plutôt cool, hein ?
Je dois te parler...
Je dois te parler.
Vas-tu m'écouter, Wally ?
Tu peux oublier le bal.
Tu ne pourras pas entrer vêtu ainsi.
C'est réservé aux militaires.
Et on est des hôtesses.
Comment ça, des "hôtesses" ?
C'est comme des serveuses ?
On ne peut danser qu'avec les militaires.
Des hommes, des vrais.
Tu as rejoint une organisation pourrie
qui te dit avec qui tu peux danser ?
Tu parles du comité de soutien !
Et nous, alors, Betty ?
Je sais que tu me dois rien.
Mais j'attendais cette soirée avec impatience
depuis si longtemps.
Je suis censé faire quoi ?
Mets un uniforme.
C'est mon uniforme !
Je suis Américain aussi.
Et il y a des choses que je dois faire,
je dois faire ma part, Wally.
Il y a beaucoup de soldats esseulés,
et je ne veux pas les voir
tués par des Allemands et leurs...
Baïonnettes.
Tu veux venir avec moi ce soir,
ou pas ?
- Oui.
- Betty, pense à ces gars.
Je veux dire, non.
Je veux dire, oui.
Leurs poitrines velues, et leurs bras poilus
et le...
J'en sais rien ! J'en sais rien.
Écoute, tu me perturbes.
Je ne sais plus !
D'accord. D'accord.
Attends.
Je te retrouve à 8 heures
devant la piste de danse.
S'ils ne me laissent pas entrer
on pourra aller voir un film.
D'accord.
Il y a nouveau dessin animé
de Walt Disney,
Dumbo !
Mon Dieu. Voilà mon père.
Il a un fusil.
Vite, Wally. Sors par le garage.
Je vais l'arrêter.
Allez ! Oh, non !Allez !
- Bonjour, papa !
- Ça va, les filles ?
- Papa, je te présente mon amie.
- Bonjour !
Ça ne s'ouvre pas !
Je travaille
pour le centre d'accueil aux militaires.
Je sais. Tu me l'as dit, chérie.
On fait tous ce qu'on peut.
Mince, je n'ai pas entendu de coup de feu.
Il a dû s'enfuir.
Qu'est-ce c'est que ce tapis... Mon chapeau !
Gus, attends qu'elles marchent dessus.
Mon chapeau tout neuf !
Rendez-vous !
Macey Douglas, qu'est-ce que ça veut dire ?
Qu'est-ce que c'est ?
Piège à ***.
On va les recouvrir de branches.
Papa dit que les *** tomberont dedans.
Macey, je vais te tuer !
Attends que je sorte de là,
je vais te trucider.
- Tu as creusé ta tombe.
- Et tu es tombée dedans.
Ward Douglas.
Ouah ! Regarde ce qu'on a eu.
Je ne veux pas d'arme dans cette maison...
Excusez-nous, madame. Attention !
Madame ?
Pardon, madame.
Notre canon nous a échappé.
Allez, on recule ! Allez !
Merde I Désolé.
Allez, sortez-le ! Sortez-le, bande d'idiots.
Allez, Reese. On le sort, doucement.
Allez, Foley. Viens là et pousse.
Saperlipopette.
Caporal Sitarski, poussez cette roue. Allez.
Un peu de nerf.
Allez, Sitarski, verrouillez.
Attention.
Foley, Sitarski, Reese, on y va.
On se replie, plus vite que ça. Allez.
Vite, vite, vite.
Mon Dieu ! Mes roses !
Garde-à-vous ! Repos.
Monsieur, sergent Frank Tree,
armée des États-Unis, 10e division blindée.
M. Ward Herbert Douglas,
résidant au 131 3 Pelican Way ?
Oui.
L'artillerie côtière a établi
que la situation de votre propriété
était stratégiquement avantageuse
pour l'installation d'une batterie de défense
contre une invasion aérienne.
Quoi ?
Nous voulons mettre cette arme antiaérienne
de 40 mm dans votre jardin, monsieur.
Joan, ils veulent mettre
cette arme dans le jardin.
Non. Pas question.
Je refuse que vous ameniez la guerre
dans mon jardin. Non.
Joan. Ma chère, Joan...
C'est le but. À qui est ce jardin ?
Est-il à Tojo ?
Est-il à Hirohito ?
Non. C'est mon jardin.
Acheté et payé sur un marché libre.
Je vais le défendre.
Apprécie ce sentiment de défense.
Ça pourrait être pire.
Je ne vais pas tourner en rond
comme Angelo Scioli
avec un sifflet et une lampe
à hurler, "Couvre-feu !"
Après la guerre, je la retransforme en voiture.
- Là, c'est un tank de défense civile.
- Angelo... Angelo...
Tu m'avais promis une chaise-longue devant
la maison de Ward avec des jumelles.
C'était au début.
Tu as toujours la chaise et les jumelles
mais maintenant tu es en haut
de la grande roue d'un parc d'attractions.
Tu ne comprends pas.
J'ai un léger problème.
J'ai le vertige.
Je ne peux pas regarder en bas.
Comment ça s'appelle, l'hydrophobie ?
L'acrophobie.
Pas de problème. Je t'embêterai pas.
Ne regarde pas en bas. Juste vers le haut.
Tu t'assoies en haut d'une grande roue
avec tes jumelles, tu repères des avions
et tu ne regardes jamais en bas.
- En haut, je regarde en haut.
- Qui est avec moi ?
Je connais un type, très sympa.
Calme, détendu, posé, équilibré...
Il s'y connaît en hauteurs ? C'est un expert ?
Il est expert sur tout.
Ça n'est pas de la défense, Joan.
Ça c'est de la défense.
Ward Douglas, je dois te parler...
Monsieur, Madame, ne vous battez pas,
s'il vous plaît.
Je ne supporte pas de voir
des Américains se battre en eux.
S'ils laissent cette arme dans notre jardin,
notre maison sera une cible.
Nous sommes tous des cibles.
Au moins, nous pourrons riposter.
Comment ça fonctionne, sergent ?
Vous ne devriez pas y toucher.
Il y aura une équipe ici lundi
pour s'en charger.
- Lundi ?
- Oui.
Rappelle-toi, je l'ai vu en premier.
Il est à moi.
Je ne te laisserai pas amener
la guerre dans mon jardin.
Joan...
Bonjour.
Sitarski, ne vous tournez pas les pouces.
Trouvez un bloc de ciment
- pour stabiliser le matériel.
- Oui.
- Plus vite que ça.
- À vos ordres.
Vous avez entendu. Reposez-moi.
Comme vous voudrez, poupée.
Allez, on se dépêche.
- Vite, vite, vite !
- À vos ordres !
Sergent, une arme ne peut pas
se déclencher toute seule, n'est-ce pas ?
Monsieur, je m'occupe
de la maintenance du matériel.
Je ne connais pas les armes.
Je peux juste vous dire
que c'est un canon antiaérien de 40 mm
pour les avions volant à basse altitude.
Ce canon envoie un explosif de 800 g
ou un projectile perforant à 902 m/s...
Compte jusqu'à 1 O.
Un...
Deux...
Comment est-on sûr que cette arme
ne partira pas toute seule ?
Eh bien, la partie haute de l'arme
peut faire une rotation à 360 degrés
avec une élévation maximum du canon
de 90 degrés.
C'est un bloc de ciment.
Pieds par seconde...
On ne vous apprend pas
les bonnes manières à l'armée ?
Vous avez raison. Je suis désolé.
Je suis le caporal-chef Chuck Sitarski,
armée des États-Unis.
Mes amis m'appellent Stretch.
Comment allez-vous ?
Je suis désolée de vous avoir
laissée dans ce trou.
Vous avez un petit truc sur votre...
Écoutez, si ça peut vous faire plaisir,
pourquoi vous ne me frapperiez pas ?
Non, vraiment, allez-y.
Balancez-moi une bonne droite.
Allez, frappez-moi.
- Je ne veux pas vous frapper.
- Allez.
D'accord.
- Prête ?
- Oui.
Vous ne devez pas toucher le canon.
Mais surtout,
vous ne devez jamais tirer ce levier
- vers l'arrière.
- Jamais.
Ne poussez pas la barrette de munitions
dans le cylindre.
- On ne met pas...
- Non, monsieur. Jamais.
Ne remettez pas ce levier en position armée.
Ne vous assurez pas
que la protection est fermée.
Ne mettez jamais le pied
sur les gâchettes, ici, là,
- et à l'arrière.
- Jamais.
Si un type comme moi allait
à un de ces bals pour militaires,
qu'il voyait une jolie fille comme vous
et qu'il lui demandait de danser,
pensez-vous qu'elle dirait...
- Oui ?
- oui.
Betty, n'écoute pas cet idiot.
Vous !
Vous !
- Vous !
- Vous.
Vous avez
un sacré problème vestimentaire, petit.
C'est pas juste. Non. Non I
Posez-moi parterre ! Non ! Non !
Peu importe.
Je serai à 20 h devant le Crystal Ballroom.
- Je te retrouve là-bas.
- Sûrement pas.
Mais si !
Sûrement pas.
Mais si !
Sûrement pas.
Ito ! Ce n'est pas Los Angeles !
Où sommes-nous ?
Capitaine, il semblerait
que nous sommes perdus.
La boussole ne marche plus.
Nos outils de navigation sont inutilisables.
C'est de la merde !
Quel genre de sous-marin
nous a vendu votre gouvernement ?
Il est équipé
des meilleurs instruments suisses.
Le problème est votre équipage.
Les enfants des jeunesses hitlériennes
apprennent à se servir d'une boussole
à l'âge de 10 ans.
Je vous suggère de retourner chez vous
et de laisser le continent américain
à la marine du Reich.
Nous ne retournerons pas au Japon
avant d'avoir attaqué les États-Unis.
Ito, emmenez vos hommes à terre
pour déterminer notre position !
Capitaine, vous avez perdu la tête.
Vos hommes seront repérés.
Ces hommes sont
des descendants de ninjas...
On ne les verra pas.
Cheese !
BONNE ANNÉE
HOLLIS "Holly" WOOD - ARBRES DE NOËL
Un peu mince en bas, mais bon...
Ben, j'en reviens pas.
D'où venez-vous, petits salopards ?
Vous pensiez avoir ce vieux Holly, hein ?
J'en reviens pas.
Ils sont plus petits chaque année.
Mince ! Au feu, au feu !
Celui-là fera l'affaire.
Deuxième essai...
Jésus palomino ! Des arbres qui marchent !
Perdu.
Affamé.
Un ouvre-boîte I
Il marche, ce canon ?
Vous n'allez tirer sur personne, hein ?
Vous devriez l'huiler.
Vous ne devriez pas le laisser là.
C'est quoi ? Un Winchester ?
Moi, j'ai un Winchester.
Sacré jouet, il tire super bien.
Vous devriez essayer...
Hé, ne me marchez pas dessus.
Essayez d'en trouver un
pendant que vous êtes là.
Sacré bon fusil.
Il faut trouver un moyen
d'en faire des plus petits.
Vous ne tirerez rien de moi,
bande de petits malins,
à part peut-être mon nom, ma profession
et mon numéro de sécurité sociale.
Wood, Hollis P. Bûcheron.
Numéro de sécurité sociale :
1 -O-6-4-3-2-1 -8-5-
Où Hollywood ?
Ici.
Quoi ?
Vous l'avez devant les yeux.
Qui ?
Hollis Wood.
- Où ?
- Juste là.
Mince. Vous ne comprenez pas ?
Hollywood ?
- Où ?
- Ici.
Regardez. Où Hollywood ?
Nord ? Sud ?
Vous voulez savoir où se trouve Hollywood.
Bon sang. C'est facile. Cest juste...
Oh, non.
Vous pensiez que j'allais vous dire
où se trouve Hollywood, hein ?
Vous avez essayé de m'avoir,
comme à Pearl Harbor.
Vous voulez bombarder
la maison de John Wayne, hein ?
- John Wayne ?
- Je le savais.
Je le savais. Je ne vous dirai fichtre rien.
Vous pouvez me torturer,
faire tout ce que vous voulez.
Parbleu !
Un nazi ! Je le savais.
Vous êtes de mèche.
Je vais vous dire, M. le Boche,
je me suis battu contre vous
pendant la Grande Guerre,
et vous avez dérouillé.
Pourquoi vous avez cassé ma radio ?
Ça rime à quoi?
D'accord. Fouillez-moi si vous voulez.
Un véritable pied de lièvre américain.
Un véritable couteau "hara-kari" américain.
Regardez-le bien.
Vous pouvez vous en servir, si vous voulez.
Une boîte de délicieux
pop-corn caramélisé à 10 cents.
Bon sang, ce sont mes affaires.
Une boussole !
Banzai, mon cul...
On va voir si vous trouvez Hollywood,
maintenant, espèce de...
Hé, attention à ce couteau.
Du jus de pruneau.
Ah, non, alors !
PARC D'ATTRACTIONS DE L'OCÉAN
Santa Monica, Californie - 18 h 39
Oh, super, des manèges I
J'espère juste...
Et si je saigne du nez ?
Super, super, super !
Une grande roue !
J'adore les grandes roues !
Et on va être dessus toute la nuit ?
Juste le dernier quart.
Attends, on n'a pas à payer pour ça ?
Rappelle-toi, on bosse
pour le gouvernement maintenant.
Ne t'inquiète pas, Herb, on n'a pas à payer.
C'est là qu'on l'allume ?
J'ai toujours rêvé de faire ça.
Attention, ne pas actionner le levier.
N'y touche pas.
Ce sont les leviers
de commandes principaux.
Tu touches à ça,
tu mets en route tout le parc.
J'adore les grandes roues.
Du calme, Claude. Ça va aller.
Voilà ce que tu vas faire.
Si tu entends ou si tu vois des avions,
tu décroches le téléphone
et tu cries : "Flash de l'armée !"
C'est une ligne directe
- avec le Commandement d'interception.
- Hé !
Ensuite, tu leur dis
ce que tu as vu et où. Tiens.
Vous savez que j'ai le vertige.
Je ne veux pas être là-haut avec lui.
Bon sang, Angelo.
Ils lui ont donné une arme.
C'est bon. Il a un permis. C'est un bon tireur.
Ne t'en fais pas. Essaie de 'm'habituer à lui.
Apprends à le connaître et tu l'aimeras.
Ne t'en fais pas.
Vous allez vous entendre.
Sinon, je te trouverai quelqu'un d'autre.
Assieds-toi, Claude.
Souvenez-vous, vous êtes très importants
pour la défense civile.
La barre de sécurité ? On n'en a pas besoin.
Comment on fera si on doit sauter ?
La barre de sécurité
doit toujours être baissée.
Souviens-toi, n'en fais pas trop, Herbie.
Pas comme l'été dernier.
Tu ne te lèves pas et tu ne te balances pas.
Ce truc se balance ?
T'en fais pas. T'es en sécurité.
Comme un bébé dans les bras de sa mère.
Y a rien à craindre.
Je me suis balancé à 180°
dans un de ces trucs. J'ai rien eu.
Non, mon pote.
On ne peut pas mourir dans un de ces trucs,
à moins de le vouloir.
Je connaissais un type qui s'est suicidé.
Il s'est levé et a fait le saut de l'ange.
Assieds-toi, s'il te plaît...
Reste assis, s'il te plaît.
Ne regarde pas en bas, Claude. Ça va aller.
Vers le haut. Je reviens
vous chercher après votre ronde. Ciao.
Ce pamplemousse est pourri.
Je vais le jeter.
Ça te pose pas de problème ?
Bon, je vais le jeter.
C'est parti.
Il tombe, il tombe, il tombe, il tombe.
Il tombe, il tombe, il tombe.
Dommage que j'aie pas chronométré.
J'aurais su en combien de temps
il était tombé.
Les objets tombent à 9,75 m par seconde.
Tu vas arrêter de parler d'altitude !
Je ne veux plus entendre parler d'altitude.
- J'espère que le vent va se lever...
- La ferme !
Ne dis plus un mot.
Tu as le vertige, hein ? Moi aussi.
Je ne peux pas le réparer.
C'est foutu.
Il nous faut la boussole de L'Américain.
Préparez-vous à l'immersion.
Vous n'obtiendrez rien de moi.
Je suis constipé depuis une semaine,
et vous ne pourrez rien y faire.
Utilisons une méthode plus radicale.
Ces choses prennent du temps.
Ce n'est qu'un homme.
Nous devons être patients.
Attendez un peu, général.
Je fais de mon mieux.
Dites à ces types
que j'ai besoin d'un peu plus d'intimité.
Mince, comment voulez-vous
que je fasse quoi que ce soit
avec des fusils pointés sur moi ?
J'ai déjà du mal à ***
dans des toilettes publiques.
Ceci n'est pas très honorable.
Je vous ai eus !
Dégage I
Dieu bénisse L'Amérique !
Lâche mon pied, espèce de petit salaud I
C'est par où, la plage ? Merde.
HOLLYWOOD BOULEVARD - 19 h 35
HOLLYWOOD STATE
DUMBO DE WALT DISNEY
Détachement, position de défense,
et plus vite que ça !
En marche !
Faites sortir les civils.
Pas de civils, ce soir. Reculez.
Dumbo.
Ça me changera un peu les idées.
Allez, je ne veux pas rater Dumbo.
Général Stilwell,
un message urgent de Barstow.
Du colonel Maddox ?
Colonel, ils craignent une invasion.
Seigneur, je croyais lui avoir dit
de ne pas bouger.
- Birkhead, voyez ce qu'il veut.
- Chef.
Désolé, chef. J'ai pour ordre
de vous donner ça en personne.
"Envoyez renforts. Invasion imminente.
"Assassins parachutés du ciel."
Ce sont des tueurs de Japonais
ou de Boches ?
Le colonel n'a pas précisé.
Vous les avez vus ?
Non, général, mais le colonel Maddox
a vu des lumières dans les collines.
Il est persuadé qu'ils sont parachutés
de nuit.
Vous savez, fiston,
le colonel Maddox est dingue.
Vraiment ?
J'ai cet étrange pressentiment...
Excusez-moi, général,
mais vu que c'est un champ de tir,
le colonel Maddox
doit avoir des avions là-bas.
De vrais avions.
Oui, il en a sûrement. Et alors ?
Je crois me souvenir
qu'il avait beaucoup de bombes, chef.
Ils commencent. Je vais rater le film.
J'ignore ce que Maddox pourrait faire, chef.
Je pourrais aller faire un tour là-bas
et voir si j'arrive à calmer la fille...
Le colonel, chef.
Avec votre permission, bien sûr.
Bien, Loomis.
Allez-y et gardez ce malade à l'il.
Qu'il ne s'approche pas des avions.
À vos ordres.
Excusez-moi,
mais je ne vais pas assister au film.
J'ai horriblement mal à la tête et...
J'en suis navré.
Je vous appelle une voiture ?
Non, monsieur, c'est inutile.
Je peux convaincre
le capitaine Birkhead de me...
Puis-je avoir mon ticket ?
Loomis, réfléchis.
Tu as abandonné l'école de pilotage.
Crois-moi, j'ai pas besoin de savoir piloter.
Si on ne peint pas ces fenêtres,
ces lumières vont se voir sur l'eau
à 50 ou 60 bornes.
On pourrait mettre des rideaux.
Ça ne me dérange pas.
Ce sympathique soldat bien habillé,
a dit qu'on pouvait trouver
des rideaux à Sears Roebuck.
Je pourrais refaire toute la pièce, en fait.
Ça ne me dérangerait pas.
Depuis la mort de maman,
j'ai envie de réaménager la maison.
Casser quelques murs, qu'en penses-tu ?
Quelqu'un devrait faire quelque chose.
Macey Douglas,
veux-tu retirer ce masque à gaz ?
On ne mange pas sa soupe comme ça !
Mais, maman, il aime bien comme ça.
Aucun haricot ne peut passer.
Ward...
Maman, papa...
- Cochon vert.
- je sors.
Macey...
Betty, un instant, s'il te plaît.
Regarde-toi.
Viens dans le salon, allons...
Allons discuter un peu.
On n'a jamais vraiment discuté, hein, Betty ?
Une conversation père-fille.
Betty...
Je suis trop vieux pour cette guerre.
Les garçons, Macey, les autres,
sont trop jeunes.
C'est à toi de jouer.
Je ne sais pas ce qu'ils t'ont dit
au comité de soutien,
mais tu vas rencontrer
des hommes étranges.
Des hommes en uniforme.
Des garçons loin de chez eux.
Seuls, désespérés.
Ils ne pensent qu'à une chose.
Donne-leur du bon temps.
Allez, les amoureux.
Arrêtez de vous pomponner.
Il n'y aura pas de bal.
Quoi ?
On vient de nous mettre en alerte.
En alerte ?
On doit jouer au docteur avec Lulubelle.
Allez.
En alerte ? Mais on est à Hollywood !
On est à Hollywood, hein, Foley ?
Ils ne vous ont pas dit
que Lana Turner allait passer
vous tenir compagnie ce soir.
Où est Sitarski ?
Ce glandeur.
S'il a déserté, c'est son problème !
Sitarski, le devoir appelle I
Je veux une barricade à cette porte.
Je ne veux pas qu'un de ses asiatiques
me tombe dessus en plein sommeil.
Je m'appelle Ogden Johnson Jones.
Non, j'aime pas être ici,
mais j'ai des ordres qui me disent d'être ici.
Et les ordres sont les ordres.
Y a quelqu'un qui n'est pas d'accord ?
Reese !
Donne un pot de peinture blanche.
Allons, allons, Ogden.
Je suis sûr que vous allez vous plaire ici.
Il y a quelques règles à suivre.
Par exemple, si vous regardez par terre,
vous verrez cette ligne blanche,
la ligne Mason-Dixon.
Ici, c'est le nord et là, le sud.
Personne ne passe cette ligne.
Je viens du Tennessee,
je vais voir ma famille.
D'accord, mais ici c'est le Mississippi,
ne viens jamais ici.
J'ai envie de ramasser des magnolias.
Des magnolias ?
Ne traverse jamais la frontière mexicaine.
Tu ne voudrais pas faire ça, hein ?
Hola, et a si', si, si, pour toi.
Drapeau blanc, je me rends, salut.
Ça ne rate jamais, ce type est déjà...
Ils ne laissent pas entrer les civils.
- Betty est à l'intérieur ?
- Je viens d'arriver.
Tu es censé être qui,
l'amiral de la marine d'Hollywood ?
Je cherche quelqu'un.
Je cherche du 44 pour te botter les fesses.
Oh, non.
- Salut.
- Salut.
- Tu sais quoi ?
- Quoi ?
Tu as des couilles de venir ici ce soir.
- Tu sais pourquoi ?
- Pourquoi ?
Quand j'en aurai fini avec toi,
tu n'en auras plus.
Frappe ce mec, Wally.
Écoutez, j'ai une idée.
J'interromps peut-être
quelque chose d'important
alors, je vous le laisse.
Pauvre crétin.
Ça sent pas le brûlé ?
Oui, on dirait des ordures.
Écoutez madame, j'en ai vraiment assez.
Merci.
Betty, je dois te parler.
- Wally...
- Veuillez nous excuser.
- Wally, ça sent les ordures brûlées.
- Excusez-nous un instant.
Betty, je tiens à m'excuser.
Wally, nous n'avons rien à nous dire.
On va être en retard au bal.
Betty, je peux t'expliquer. N'y va pas.
Je le connais.
Mlle Douglas ? Si je puis me permettre.
Chuck, Wally est au milieu de la rue !
Quoi ?
- Hé ! Vous voulez danser ?
- Non !
- Vous voulez danser ?
- Non !
- Écoute, tu...
- Wally !
- Dennis, que...
- Qu'est-ce que tu fous ?
Ce type est un tueur I
Qu'est-ce que tu portes ?
- Allez, Dennis, on va danser.
- Allez, Dennis, on va danser.
- J'y crois pas. Tu t'es engagé ?
- Non.
C'est un costume. Pour 2 dollars.
- Un verre, Betty ?
- Je n'ai pas soif.
- Deux Coca.
- Tout de suite.
- Je n'ai pas faim.
- Et deux beignets.
Voulez-vous un uf mimosa ?
- Non.
- Ma grand-mère les a faits.
- Je dé*** ça.
- Excusez-moi, Mlle Betty.
- Voulez-vous danser ?
- Oui.
- Je veux bien.
- Excusez-nous.
Écoute. Elle est pour moi.
Crois-moi. Va-t'en.
Je m'en vais. J'y vais.
Ton beignet, Betty.
Je le ramasse.
Hé, poulettes,
vous voulez danser avec moi ?
Peut-être un petit remontant. On pourrait...
Peut-être plus ***.
Betty, il commence à y avoir trop de monde.
On va danser ?
L'homme parfait.
Hollywood ! Capitaine !
Écoutez ! Hollywood !
Dirigez-vous vers ce signal !
On va le suivre jusqu'à Los Angeles
et faire péter quelque chose d'énorme.
Il fait vraiment sombre, hein ?
On ne voit rien dehors.
Comme quand on vole de nuit.
Et le vol de nuit est beaucoup plus risqué.
Je pourrais jurer qu'on est en train de voler.
La voiture se comporte comme un avion.
Qu'est-ce que tu sens ?
Attends, qu'est-ce que tu sens ?
- Un coup en avant?
- Loomis...
- Ça ne ressemble pas à ça ?
- Loomis !
Tu es un vrai gamin.
Tu sais quoi ?
Fais-moi monter dans un avion
et on reparlera de coup en avant.
Quel est votre vrai nom, Sal ?
- Raoul.
- Je le savais.
Lipschitz.
Betty !
Wally !
Betty !
Wally !
Hé!
Tu ne boiras plus ici, espèce de soûlard !
Elles ne veulent pas être ennuyées
et pelotées par des ivrognes.
Juste un peu. Désolé.
Tu ne dois pas boire.
Je suis désolé.
Non !
Mesdames et messieurs,
pourrais-je avoir votre attention ?
Votre attention, s'il vous plaît.
Écoutez tous. Bien.
Meyer, venez par ici.
Bien. C'est le moment
du concours de jitterbug.
Oui.
Je vous présente le juge du concours,
M. Meyer Mishkin de RKO Pictures.
RKO Pictures !
Meyer est agent chez RKO Pictures et...
- Chasseur de talent.
- Ah, oui.
Dites-leur quel est le premier prix.
Le premier prix est un contrat de 7 ans
chez RKO Pictures.
Sept ans ! Vous avez entendu ?
Betty, je nous ai appelé un taxi.
Partons d'ici.
Ces idiots ne nous embêteront plus.
Voulez-vous danser avec moi ?
Je suis volontaire.
On va envoyer un message au monde entier.
On va danser le jitterbug
pour le monde entier.
Marin, je vous en prie.
- Dansez avec moi.
- Allez. Partons d'ici.
Je ne veux pas partir.
Mesdames et messieurs, comptez avec moi
pour cette occasion majeure,
énorme et infiniment importante.
Bien.
On ne peut pas partir. C'est...
- Voulez-vous danser ?
- Oui, poupée.
Et...
Dix I
- Que faites... Hé !
- Neuf !
Espèce de taré. Que faites-vous ?
- Je vous en prie. Aidez-moi.
- Sept !
Allez, arrêtez ça.
- Comment ?
- Arrêtez.
C'est l'heure I
Quatre !
S'il vous plaît.
Trois.
- Deux !
- Attends-moi, Stretch !
Un!
Attrapez votre partenaire et emportez-le !
Stretch ! Attends-moi, Stretch I
Wally !
Attends, Betty. On doit danser. Viens.
Cours !
Attention.
Stretch I
Attention.
Stretch I
Qui est cette dame ?
- Va-t'en.
- Oh, Stretch.
Regardez ça !
Wally ! Hé, Wally !
C'est mon meilleur ami. Il danse.
Comment s'appelle ce type ? Quel danseur l
Attention, Wally !
Wally !
Eh bien.
Voilà l'imbécile que je cherchais.
Petit enfoiré I
Attendez ! Attendez, les gars !
Une seconde ! Attendez !
Ça va?
Arrête I Arrête ça I
Wally !
Je vous aime, Stretch I
- Le bon moteur...
- Je ne vois pas d'avion, Loomis.
501e UNITÉ EXPLOSIVE
Barstow, Californie - 21 h 08
- Ah bon ?
- Savez-vous ce qui va vous arriver
s'il n'y a pas d'avion ici ?
En avez-vous une idée ?
Pouvez-vous l'imaginer ?
Donna, détendez-vous.
- Loomis.
- Donna, je vais jeter un coup d'il.
Je reviens tout de suite.
Y a quelqu'un ?
Y a quelqu'un ?
Y a quelqu'un ?
Non ! Ne tirez pas !
Ne tirez pas ! Je vous en prie !
Révé*** votre identité.
Capitaine Loomis Birkhead,
armée des États-Unis.
Birkhead ? Quel nom stupide !
Ne bougez pas. Winowski.
Un peu grand pour un ***, non ?
Oui, mais ces *** sont sournois, chef.
- On ne sait jamais.
- C'est vrai.
Regardez s'il a des échasses.
- Des échasses, chef?
- Allez.
Seigneur! Bon sang !
Dieu merci, capitaine.
Dieu merci, vous avez réussi.
Mes troupes. Où sont mes troupes ?
Stilwell m'a promis des troupes.
Oui. Voyez-vous...
On manque d'effectifs, colonel.
Vous manquez d'effectifs ?
- Stilwell essaie de tenir Los Angeles.
- Stilwell ?
- Oui.
- Sait-il à quel point
la situation est désespérée, ici ?
Ils parachutent des assassins
dans ces collines,
et on me rapporte
des pistes d'atterrissage secrètes
cachées dans les champs de luzerne
à Pomona.
Colonel, vous ne...
Vous n'avez pas de bombardiers, ici ?
Des bombardiers ?
Si j'en avais, fiston,
je serais en train de les bombarder !
Pas d'avions.
Je suis dans le pétrin.
Le seul avion que j'ai,
c'est ce minable avion d'entraînement là-bas.
Parfait. Allons-y.
Colonel, j'ai avec moi
une experte en reconnaissance
envoyée du bureau
des renseignements à Washington.
Avec votre permission, colonel,
on aimerait prendre cet avion
pour tenter de localiser la piste ennemie.
Fiston, cet avion n'a aucun missile.
C'est du suicide.
Je n'ai pas d'autre choix.
Mesdames et messieurs, partout,
des soldats se battent avec des marins.
Juste devant moi,
une blonde vole dans tous les sens.
Partout, c'est le tohu-bohu.
Je vais te démonter la tête...
Vous avez écouté la radio ?
Te démonter la tête...
Nos gars se battent entre eux, là-bas.
Ça je ne supporte pas,
des Américains qui se battent entre eux.
- Jones !
- Oui.
Vous voulez vous battre dans l'armée ?
Oui, sergent, je veux me battre.
Messieurs.
Prenez votre paquetage et votre arme
et préparez-vous à bouger.
Tout de suite ! Maintenant ! Allez !
Jones, l'écoutille.
C'est quoi l'écoutille, sergent.
La porte de derrière.
Foley, les pompes à fuel,
amorcez la première.
Pompe à fuel, première amorcée.
- Et la deuxième.
- Et la deuxième.
Pompes à fuel amorcées.
Magnétos.
- Amorcez le premier.
- Magnétos, premier amorcé.
- Le deuxième.
- Et le deuxième.
D'accord, accélérez et mettez en route.
Frein de parking relâché.
Volets relevés. C'est bon.
On est prêts. Radio en marche.
- Seigneur !
- Quoi ?
Ce coucou n'a pas de radio !
Colonel, ce coucou n'a pas de radio !
Quelle radio ?
Il n'y a pas de radio !
Le Commandement dinterception
doit savoir où je suis.
Je ne veux pas me faire descendre !
Fiston, tu ne peux pas les appeler.
Cet avion n'a pas de radio I
Je sais qu'il n'en a pas !
Il n'a pas de radio, mais j'ai un téléphone.
Ne t'en fais pas. Je les appellerai.
Vous avez un téléphone. D'accord.
Bombarde-les ! C'est ça, tout droit.
Attention. Enlève ton pied
du frein droit, fiston.
Loomis, arrêtez de faire votre intéressant.
Sors de là !
Fiston ! Tu vas dans le mauvais sens !
Je demande des troupes d'urgence.
On est prêts à passer à l'action.
Ne fais pas ça, fiston.
Saluez.
Plein gaz. Puissance maximale. Décollage.
Vous allez heurter la tour.
Non, on l'a évitée.
Ici le standard.
Vous me recevez ?
Commandement d'interception,
ici le colonel Maddox. Allô ?
On a été coupés !
Tu as déjà vu un éléphant volant ?
J'ai déjà vu un cerf-volant.
J'ai déjà vu un passe-volant!
Et un fou du volant.
Oui, j'ai vu ça aussi.
J'ai vu un stand à cacahuètes.
Et entendu un élastique qui pète.
J'ai vu un aiguille bouger son chas.
Mais j'aurai tout vu quand
quand un éléphant volera.
- Qu'as-tu dit, mon garçon ?
- J'ai dit, quand un...
- Mon général.
- Oui, sergent?
- Général, ils se battent dans la rue.
- Qui se bat?
Les soldats. Les soldats et les marins.
- Et les zazous.
- Les zazous ?
Oui, monsieur.
C'est plutôt du ressors de la police.
Police, patrouille côtière, police militaire.
Laissez-les gérer les émeutes,
je me charge des Japonais.
- Ce sera tout, sergent.
- Oui, monsieur.
Bougez de là, je ne vois plus l'écran.
Hé, vous devant, asseyez-vous.
Repos. Regardez le film.
Colonel Maddox. Avion en approche, chef.
Ne tirez pas. Faites passer.
- Ne tirez pas.
- Ne tirez pas.
Ma jambe, elle... Réveille-toi. Allez.
Réveille-toi !
Personnel au sol !
Qui est taré ?
Qui est le taré qui dirige cet endroit ? Allez !
Allez, réveille-toi, imbécile. Réveille-toi.
Pas maintenant, Winowski,
espèce d'imbécile.
Allez !
Il est réglo, chef.
Révé*** votre identité.
Capitaine Wild Bill Kelso,
armée de l'air américaine.
Où suis-je ?
- Barstow. D'où arrivez-vous ?
- De San Francisco.
Je pourchasse un escadron japonais
depuis 36 h.
Je l'ai perdu près de Fresno.
- Je viens d'Olena, dans lIllinois.
- Et alors ?
Des ***, dans le coin ?
Y en a partout.
Ils ont une base secrète à Pomona.
Ils viennent tous de là.
Pomona.
C'est par où, Pomona ?
Par là. En direction de Los Angeles.
Oh-hisse !
Dégagez ! Ma jambe !
Je m'appelle Wild Bill Kelso,
ne l'oubliez pas.
C'est le genre de discours
que j'aime entendre !
Oui ! Je veux entendre vos mitraillettes.
Mes mitraillettes ?
Je veux entendre leur bruit. Faites écouter.
Vaya con Dios, l'ami !
Vers Hollywood et la gloire !
Ça se conduit assez bien,
même si ce n'est pas un B-17.
Mais a-t-il beaucoup d'autonomie, Loomis ?
Croyez-vous
qu'il restera en l'air longtemps ?
Oui. On a utilisé moins
d'un quart de réservoir.
Regardez, on est déjà
au-dessus du réservoir de Riverside County.
Flash de l'armée.
Poste, réservoir de Riverside County.
Nom de code Fraise. Avion monomoteur.
Avion monomoteur repéré
à 8 km au nord-est de Fraise,
allant vers l'ouest à haute altitude.
- Dans le secteur 14.
- Pas d'autorisation dans le secteur 14.
Pas d'autorisation.
Demande information visuelle.
Non disponible.
Essayez de contacter l'avion par radio.
Mandarine confirme l'avion de Fraise
allant vers l'ouest.
À toutes les unités ! Alerte jaune.
Je répète. Alerte jaune.
Vous avez besoin d'un remontant.
Je vais vous donner un...
Les voilà ! On va les avoir l
Oh, non !
Ouais !
Qu'est-ce que vous foutez ?
Vous agissez comme des larbins de Tojo-.
Vous voulez quoi ?
Yamamoto à la Maison-Blanche ?
L'Axe avance comme de la bave sur L'Europe.
Les Américains se battent entre eux !
Il faut combattre les Chleuhs.
Signale un bruit de moteur,
allant vers l'ouest, haute altitude.
Secteur 13.
Il n'y a pas d'autorisation en secteur 13.
Demander statut, ou contact radio.
Pas de contact radio, monsieur.
Le pilote ne répond pas.
Pas d'activité dans la zone d'aéroport.
Passez en alerte bleue.
Alerte bleue.
Mesdames et messieurs, voilà qui conclut
une soirée de plus au Crystal Ballroom
dans le centre de Los Angeles.
J'espère que l'émission
de ce soir vous a plu.
J'aimerais remercier tous les soldats
d'avoir rendu cette soirée mémorable.
À l'avenir, on fera peut-être venir des Noirs
pour mettre en scène une émeute raciale.
Wally !
Ici Sal Stewart, j'espère
que vous avez passé un bon moment.
On va danser le boogie-woogie
jusque dans la rue.
Restez branchés sur la station...
On revient la semaine prochaine.
J'espère que ça vous a plu.
Stretch ! Bon sang !
Hé, toi !
Ne vous méprenez pas,
vous pouvez y compter.
C'est un fait.
Les *** ne capitulent pas
et ils ne font pas de prisonniers.
Ils n'ont qu'une chose en tête. Laquelle ?
- Vous le savez, marin ?
- Non !
Oui, tuer.
Vous tuer vous et vos familles. Oui.
Tuer vos familles, vos mères,
vos bien-aimés, vos animaux.
Ils continueront
tant qu'ils n'auront pas conquis le monde.
Alors, vous ne pourrez plus...
- Wally !
- vous exprimer.
Vous ne pourrez plus
pratiquer votre religion.
Excusez-moi.
Vous ne pourrez plus marcher dans la rue
avec votre amie à votre bras.
Stretch I Stretch I
Regardez le père Noël.
N'est-il pas mignon ?
Vous croyez que les Japonais
croient au père Noël ?
Au lieu d'une dinde pour le repas de Noël,
vous mangerez
des têtes de poisson cru et du riz !
Non !
Les Boches croient à Walt Disney ?
Ouais !
Est-ce Mickey Mouse
qui a fait une attaque éclair en France ?
- Non !
' Wally ?
- Pluto en Pologne ?
- Je suis désolée.
- Donald Duck à Pearl Harbor ?
- Non !
Libérons le monde ou nous le perdrons.
On gagnera ou on mourra en se battant.
Donna, poussez-vous ! J'essaie de piloter !
Qu'y a-t-il, Loomis ?
Vous n'êtes pas encore en l'air.
Comment ça ?
Regardez par le hublot, on est dans les airs.
Oui, mais pas vous.
Poste Chou-fleur.
Avion à 12 h, se dirigeant vers l'ouest.
Dans le secteur 12, droit vers Los Angeles.
Des informations visuelles ?
Au diable le visuel, ce sont des ***.
Passons en alerte rouge.
Alerte rouge pour Los Angeles.
Alerte rouge.
On n'a peut-être pas commencé cette guerre,
mais on va la finir!
Des ***.
Allez. Montrons à ces Boches
ce qu'on a dans le ventre.
Préparez-vous à attaquer. Foley, on y va.
Ouais, bande de malins l!
Quoi encore ?
Vous !
Salut, Stretch !
Ward, c'est quoi ce bruit?
Les Scioli font la fête ?
C'est l'invasion.
Des Japonais.
Joan!
Dis à ta mère...
Maman, papa a un truc
coincé dans la gorge !
Quoi, chéri ?
C'est l'invasion !
Allez, les gars.
Allumez l'autre projecteur. Allez.
Allez, bande d'idiots. Par ici. Garde-à-vous I
- Les huiles, sergent.
- Général Stilwell.
Quelle pagaille ! Quelle sacrée pagaille !
- Sergent Frank Tree...
- Bressler !
Au rapport pour le combat, chef !
Passez-moi
le Commandement dInterception.
- Y a-t-il un téléphone ici ?
- Dans le cinéma.
- Allez-y.
- À vos ordres.
- Sergent.
- À vos ordres.
Sécurisez la zone.
Périmètre d'un pâté de maison.
À vos ordres.
Quel est le plan d'action, chef?
Tenez le quartier.
Vous pouvez tenir un pâté de maison, non ?
C'est calme.
Trop calme.
La cible est-elle en vue, Loomis ?
Elle le sera bientôt,
dès que j'aurai passé ces collines.
Tu entends ça ?
Oui.
Poussez plus fort.
Je vois ce salaud. Je vais à sa poursuite.
Vas-y, Loomis. Plus fort !
C'est un Zéro I
- Je le vois.
- Où ça ?
Continue, allez ! Continue.
- Je vais toucher la pancarte.
- Oublie la pancarte. Continue. Parfait.
Mon Dieu.
Je n'ai jamais ressenti un truc si fort.
Tu as raison.
Ils nous prennent pour des *** !
- Vous visez quoi ?
- J'en sais rien. Ce qu'ils visent, eux.
- Bon, allons-y !
- Je suis dans un de ces pétrins !
Je suis dans le pétrin !
Donna !
- Bon Dieu ! Je me rattraperai !
- Arrête de faire l'idiot.
Donna, redresse-le !
Sergent, en général, on fait un raid aérien
pendant une coupure de courant.
- Oui, pourquoi ces lumières sont allumées ?
- J'en sais rien. Un raté.
On va devoir les éteindre nous-mêmes.
Superbe idée, sergent.
Reese, avancez-moi de 18 m, sur la gauche.
En position. Je vais éteindre ces lumières.
On n'est nulle part si bien que chez soi.
On n'est nulle part si bien que chez soi.
Hé, petit, tu es le meilleur danseur
que j'aie jamais vu,
et j'en ai vu dans le monde entier.
Tiens. Signe ici. Un contrat de sept ans.
- Où est Betty ?
- Tu commenceras à...
Elle est sortie par là.
Attendez ! Hé, attendez.
Hé, vous ! Vous, avec l'uniforme !
Vous voulez bien
venir ramasser mes munitions ?
Oui, d'accord.
Merci, l'ami.
Droit devant. On vise Dumbo !
Attention !
- Des Anglais.
- Sergent.
Les Anglais.
- Detroit est l'arsenal de la démocratie.
- Sergent !
Il a reçu un coup sur la tête.
Il a toujours eu la tête fragile.
- Il bafouille.
- Qu'allons-nous faire ?
Ne me laissez pas tomber.
Vous êtes comme un père, sergent.
Voilà ce qu'on va faire.
On va rentrer
et écrire ses initiales sur tank.
On va mettre le sergent au lit
et oublier que cette soirée a eu lieu.
Je le tiens !
Explosez ces lumières, petit.
- Il veut que j'explose les lumières.
- Regardez la pagaille.
On ne doit pas être tenus responsables.
C'est le serveur
qui faisait des claquettes ce matin.
Oui, mais il porte l'uniforme.
Alors, sergent?
Bon. Faisons exploser ces lumières !
Prends ça, Tojo. Et ça !
C'est la guerre.
Angelo, vite. Mon mari a perdu la tête.
Il dit qu'il voit des Japonais
qui viennent de l'océan.
Mange Ça, Nippon-
Quelqu'un a-t-il vu ces Zéro ?
Non, chef. Mais on leur tire dessus.
Bon. Réfléchissez un peu.
Les bombes ! Je n'entends pas de bombes !
S'ils étaient venus tout droit d'Asie,
n'auraient-ils pas apporté
quelques bombes ?
- Je ne sais pas, mais...
- Mais rien !
Pas de raid aérien sans bombes.
Envole-toi !
Tu peux y arriver !
Donna, ne t'en fais pas.
Je vais poser cet avion,
même si je dois mourir.
Sayonara, enfoiré !
- Donna, ça va ? Donna ?
- Où sommes-nous ? Où est la sortie ?
Où sommes-nous ? Qu'est-ce que c'est ?
BRAI DE GOUDRON DE LA BREA
SITE PRÉHISTORIQUE
Seigneur, dans quel pétrin on est !
Pourquoi tu me tires dessus ?
Je suis Américain.
Tu vois pas la différence ?
Bon sang, j'ai intérêt à rejoindre l'océan.
Hé, il y a aussi un Boche à bord.
Il y a tout L'Axe là-dedans.
- Qu'allons-nous faire ?
- Défendre nos maisons, Angelo.
Tu comptes faire comment, Ward ?
L'armée m'a donné un canon.
Il est grand temps de s'en servir.
Ouais !
Allô ? Allô ?
Allô ! Scioli ne répond pas.
Bon Dieu, c'est un sous-marin.
Regardez, un sous-marin japonais.
Bon sang, Herb l l'imbécile a raison.
Des ***. C'est une vraie invasion.
Passe le téléphone !
Des *** I
Il nous a vus !
Descendez-le quand il revient.
On n'a pas le temps ! Immersion...
Avant que les avions n'arrivent.
Position 1-3-0-5...
Je le savais !
C'est un Nakajima Type 97
ou je suis plus bête que lui.
Apportez-moi des munitions.
Bon sang, je suis touché. Je suis touché !
Regardez-le flamber !
Beau tir, marin.
Seigneur. C'est un P-40 Tomahawk.
L'un des nôtres.
May-day l
May-day l
- Salut, poupée.
- Mon Dieu. Non !
Tu es mon genre de fille.
C'est terminé, petite.
On arrête de jouer.
Bon sang !
Posez-moi !
Wally !
- Wally !
- Betty.
On tourne ce tacot, tout de suite !
À gauche ! Maintenant !
Wally !
On y va ! Allez, vite ! Allez l
Je ne peux pas vous battre
dans un combat loyal.
C'est bête, je ne suis pas loyal.
Moi non plus.
Salut, poupée.
Suivez cette fille I
Ramenez ça !
Wally :2
Wally.
Attendez.
- Mon...
- Dieu !
Bon sang !
Je crois qu'il va sauter.
Geronimo I
J'ai survécu !
Il tombe !
Mon avion.
J'ai perdu mon avion.
Mon... Sous-marin ! Sous-marin japonais !
Sous-marin japonais I
Tenez bon, monsieur.
On va vous sortir de là.
- Quoi ?
- Petit, il faut descendre le sous-marin.
- Quel sous-marin ?
- Le sous-marin *** !
Où ça?
Dans l'océan, crétin.
Au large d'un parc d'attractions.
Les *** sont au parc d'attractions ?
Wally, cest juste à côté de chez moi.
Petit.
Coulez ce sous-marin.
Allez, sergent. Allez, sergent.
C'est bon, sergent. Allez.
On a un joli coussin pour votre tête.
C'est bon, sergent. Allez. On va dans le tank.
Buvez un peu, sergent. On va discuter.
- De vrais *** ?
- Non, des *** en bois, bamboula.
À votre avis ? Sortez-moi de là.
Plus vite.
Qu'est-ce que c'est que ça ?
On dirait un avion, chef.
On a essayé de tenir.
L'avion a pénétré dans notre périmètre.
Descendez Hollywood Boulevard
jusqu'à Highland.
Prenez Highland jusqu'à Pico. Pico jusqu'à...
Tu as laissé ta mère chez toi.
Tu as laissé ton chat chez toi.
Tu as laissé ton père chez toi.
Tu as laissé ton chien chez toi.
- La ferme.
- Un, deux.
Attendez, sergent. J'arrive, chef.
Qu'est-ce que c'est ?
On dirait un grand Noir, chef.
Qu'est-ce que c'est ?
- Un vendeur.
- Un homme d'affaires.
- Un comptable.
- Un avocat.
Je vais te montrer, espèce de salaud !
- Et ça ?
- Un caporal.
Stretch, je vous aime !
Soldat, êtes-vous le pilote de cet avion ?
Oui, chef. Capitaine Wild Bill Kelso,
armée de l'air américaine.
Je suis le premier Américain
à abattre un avion japonais
sur le continent américain.
- Vous avez abattu un avion japonais ?
- Oui, chef.
Un Zéro Mitsubishi, chef.
J'ai récupéré un peu du métal
qu'on leur a vendu.
Je l'ai renvoyé à l'âge de pierre.
On nous signale qu'un avion est tombé
dans le brai de goudron de La Brea.
C'est lui.
Je vous avais dit que je l'avais abattu.
- Est-ce un avion japonais ?
- On l'ignore, chef.
Comment ça, on l'ignore ?
Bien sûr que c'était un ***.
Je n'abattrais pas un des nôtres !
Je n'en suis pas si sûr.
L'avion importe peu, chef.
Le sous-marin est le plus important.
Le sous-marin ?
Il a aussi abattu un sous-marin japonais.
Non, chef. Mais j'aurais pu.
Je l'avais en visuel. Je tenais ce salaud,
mais je l'ai touché dans le radiateur.
Il est toujours là-bas !
Et cet avion ? Il doit y avoir un pilote.
Le type le plus fou que j'aie jamais vu.
Il y en a combien d'autres comme lui ?
Regarde. Un louveteau.
Où ça?
Gus, tu peux tout ouvrir.
Ouvre ces munitions.
- Oui.
- Stevie, rameute les voisins.
J'ai besoin d'aide pour tourner
le canon dans la bonne direction.
- Macey, reste par ici.
- A vos ordres.
Le gentil soldat t'a dit
de ne pas toucher le matériel.
On devrait appeler l'armée.
L'armée ne fait rien. Je peux m'en occuper.
Retourne à l'intérieur, Joan.
- Ward, tu te comportes comme Errol Flynn.
- Joan, bon sang. Tais-toi !
Je viens de me rappeler.
J'ai deux types sur la grande roue.
Il faut les redescendre.
Macey, prends ton vélo
et va au parc d'attractions-.
Papa, je veux te regarder
couler le sous-marin.
- C'est un ordre.
- A vos ordres.
Petit, voilà la clé du poste de contrôle
de la grande roue.
- Oui.
- Ne touche rien qui soit rouge ou argenté.
- Oui, je sais.
- Juste le bleu.
Allez, tout le monde. Par ici.
Poussez le canon. On doit l'amener ici.
Ce soir, on coule un sous-marin japonais.
Le chat était à la maison quand tu es parti.
Le chien était à la maison quand tu es parti.
Voici l'officier Miller.
C'est lui qui m'a balancé dans la rivière.
Ces fils de nippons
remontent la plage.
Miller ! Regarde-moi !
Miller ! Tu ignores que c'est un couvre-feu ?
Éteins tes phares !
- Est-ce que ça te plaît?
- J'adore ça.
Tu es sûr de vouloir faire ça, Ward ?
Bon, un peu de...
Attention.
Bon.
Voilà. Je l'ai en visuel.
Tu ne vas pas l'avoir, Ward.
J'y crois pas.
Pourquoi ils ne ripostent pas ?
Ils ne nous voient pas.
Le Führer avait raison.
Vous n'avez rien à faire
au sein du Reich.
Vous pouvez vous fourrer
votre "Troisième Reich"
là où je pense I
Ne poussez pas la barrette de munitions
dans le cylindre.
Chéri, j'ai vu ce film. Regarde.
Je vous emmène quelque par': ?
L'enfoiré m'a volé mon tank.
D'abord, il renverse de l'uf
sur mon uniforme,
ensuite, il me vole ma nana, puis mon tank.
- Je l'ai envoyé couler le sous-marin.
- Oui.
- Près d'un parc d'attractions.
- Oui, c'est ça.
Vous savez où c'est ?
- Oui.
- Montez.
- Allez. On y va ! Bon sang I
- Allons-y.
À droite. Tout droit. Là, à droite.
ETS. DE PEINTURE SINCLAIR
USINE & ENTREPÔT
Je suis un insecte.
ACME
TÉRÉBENTHINE ET DILUANTS
Capitaine, cette folie a assez duré.
Je prends le commandement.
Ordonnez à vos hommes
de procéder à l'immersion.
Ne soyez pas bête, capitaine.
Je ne veux pas mourir
pour des idéaux japonais !
Donnez l'ordre
ou je vous tue !
Ne tirez jamais ce levier vers l'arrière.
Tirons-nous d'ici !
Ne remettez pas ce levier en position armée.
Ne vous assurez pas
que la protection est fermée.
Bonne chance.
Et jamais, dans aucune circonstance,
vous ne devez...
Jamais, dans aucune circonstance...
Les gâchettes.
PRÉPAREZ-VOUS
À TIRER SUR CETTE MAISON !
Je pense que 150 ou 200 s
devraient pouvoir régler ça.
Je les ai eus ?
Presque, Ward. Presque.
Ressortons ce truc, je vais réessayer.
Bien.
Super, on est perdus. Où c'est, bon sang ?
- Près de l'océan.
- L'océan ? C'est à gauche.
- Non, tout droit. À droite.
- Tout droit ?
À droite ou tout droit ?
J'ai dit tout droit, bon sang !
- Sayonara, enfoiré.
- Que faites-vous ?
Geronimo I
Arrête de te balancer.
Oui, arrête de te balancer.
La ferme, je me balance pas.
Hé, les gars. Je vais vous faire descendre.
Dieu merci.
Une fois parti, ça va tout seul.
Il faut juste l'effleurer.
Ne t'en fais pas, Ward. Je suis très délicat.
Regarde papa.
Chaud devant !
Ouvre la porte !
- Papa.
- Tu vas détruire toute la maison.
Dans votre chambre.
Ne descendez que quand je vous le dirai.
Tu gâches Noël.
On vise la cible.
- C'est trop.
- Tu as démoli les escaliers !
C'est quel bouton ?
Celui de droite. Non, celui de gauche.
Attendez.
On revient.
Je les vois.
Ward Douglas,
je t'interdis de faire feu dans la maison !
C'était chouette I
"Attention ! Ne pas
"appuyer sur le
bouton .
Oui.
Mon Dieu I C'est le mauvais bouton.
Éteins ces lumières, petit saligaud !
Mon Dieu.
Piégés comme des rats.
TIREZ SUR
CETTE STRUCTURE INDUSTRIELLE.
Hollywood.
Hollywood.
Donne-nous notre pain de ce jour
et délivre-nous du mal.
Et, pitié, ne m'emmène pas là où il va.
Mon Dieu.
Je n'arrive pas à l'arrêter.
Adieu, Hollywood !
Ça va ? Il va bien ?
C'était génial. On peut le refaire ?
- Tu veux le refaire ?
- Oui.
Tu veux vraiment le refaire ?
J'ai explosé le collecteur d'échappement.
Voilà l'océan. Tournez à droite.
- On se fiche de l'océan, Wally.
- Là.
Enlève-moi ça.
Hé. Va à l'arrière du tank.
Attends-moi.
- Betty.
- Macey.
- Comment vont maman et papa ?
- Bien.
Qui sait charger ce canon ?
Lui.
Un tank...
Préparez les torpilles.
Donnez-moi ça. Donnez-moi ça.
C'est bon. Prends-le.
- C'est quoi ?
- Tenez ça.
Sergent, quelle est la procédure
de chargement et de tir
pour le canon de 75 mm ?
- Il y a cinq composants de base...
- Écoutez bien.
Dans le réfrigérateur de General Motors.
- Du fréon.
- Quoi ?
- Quoi ?
- Le tube de fréon.
- Non, sergent.
- Le transformateur.
- Non, sergent.
- Ensuite...
Geronimo I
Il tourne. Regardez, il nous vise !
Torpille !
Coupure de courant.
Éteignez les lampadaires.
Descendez le chapiteau.
Nous avons attaqué
les forces militaires américaines
et fait de gros dégâts !
Nous pouvons rentrer chez nous
la tête haute.
J'ai réussi.
C'est moi, bande de sales jaunes !
Allez. C'est moi, Wild Bill Kelso l
Je sais que vous êtes là, les bridés !
Wally, on les a eus ?
Je crois. Il est en train de couler.
Bien. Vous êtes où ?
Oh, Geronimo !
Bon. Je m'appelle Wild Bill Kelso.
Et ne... Tirez pas.
Bon, faites demi-tour.
Emmenez-moi à Tokyo.
Quelqu'un a du feu ?
Vrombissant dans le ciel bleu,
des avions étrangers,
volant en formation et individuellement,
ont survolé la Californie, hier soir,
attirant les tirs des barrages antiaériens.
C'est la 1re fois qu'on tire sur
un envahisseur étranger sur le sol américain.
Aucune bombe n'a été lâchée.
Peu avant 22 h, la police a signalé
un avion abattu
dans le brai de goudron de La Brea.
Dans d'autres quartiers,
des actions de la 5e colonne
ont été signalées pendant le raid aérien.
De mystérieuses lumières ont été vues
à plusieurs endroits.
Sur les collines de Tarzana, la police
de Burbank a vu des lumières en V
se dirigeant vers l'usine aérienne
de Lockheed.
Déployez-vous dans le jardin. Déploiement !
Foley, Jones, Reese, Hinshaw.
Garde-à-vous !
Et les projecteurs de l'armée
ont scruté le ciel.
Sergent, que s'est-il passé ici ?
Lors d'une émeute sur Hollywood Boulevard,
j'ai perdu connaissance.
On a signalé à mes hommes
un sous-marin japonais
au large de la jetée de Santa Monica.
Ils se sont rendus sur les lieux,
et vers 23 h, ils ont attaqué l'ennemi.
Des dégâts ?
Les Japonais ont coulé notre tank
et la grande roue, chef.
Je crois qu'on a touché le sous-marin.
Je l'ai vu couler.
Vous voyez...
Donna. Pas maintenant.
Oh, chéri.
Ma petite amie était là, car... Ce fou, là...
Fiston, ça va être encore long ?
- Oui, chef.
- Alors, taisez-vous.
Général, j'aimerais dire quelque chose.
Nous avons tous traversé
des moments difficiles.
Nous avons affronté l'ennemi
pour la première fois, sur notre territoire.
On s'est alliés,
on a oublié nos différences et on s'est
conduits comme de vrais Américains.
Peu importe ce qui arrivera
et les sacrifices qu'on devra faire,
on pourra continuer
à se comporter en Américains.
Pendant les réparations,
j'accrocherai cette couronne
sur ma porte d'entrée.
Le symbole de Noël, le symbole de la paix.
Je veux rappeler à tout le monde
qu'on ne va pas laisser
un tas de rabat-joie ennemis
gâcher notre Noël.
C'est génial.
Quoi ?
Il y a des tanks sur Burma Road, chef?
Je ne suis que sergent,
mais je suis un bon mécanicien-.
Cette année n'a pas été
la grande année de la guerre, 1941.
La grande année va être 1942.
Lâchez-moi.
La guerre va être longue.
Lâchez-moi.
Ouvre la porte !
Le type le plus fou que j'aie jamais vu.
Torpille !
Ils l'ont dit à la radio.
Bon Dieu, c'est un sous-marin.
Regardez, un sous-marin japonais.
Je ne peux pas vous battre
dans un combat loyal.
En arrière.
- Sergent?
- Ils se battent dans la rue.
Tirons-nous d'ici !
Salut, Stretch !
Presque, Ward. Presque.
À propos,
tue les cafards dans le sac de farine.
Regardez ça !
Regarde papa.
Tuez quelques Boches pour moi, hein ?
Adaptation : Audrey Forzy, Deluxe
Yann Graf, Deluxe
French