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Oublie-moi, tu t'en va
Inutile de garder le contact
Peut-être qu'on se rappellera un jour
Pour le moment, c'est sans importance
Un jour, je m'interrogerai peut-être
Et mes rêves masqueront la vérité
Mais si tu me le promets
Je te promets de ne pas t'oublier
Oublie les larmes qu'on a versées
Oublie aussi les bons moments
Oublie la peine intérieure
Tu ne la reverras jamais.
Vieux, après le diplôme, tu ne la verras
plus avant au moins la dixième réunion,
si vous arrivez à vivre jusque-là.
Et à ce moment-là, elle sera enceinte,
à mijoter l'ADN de quelqu'un d'autre.
Et elle aura ce grand sourire
de grosse vache sur le visage.
Elle ne se rappellera même pas de toi.
J'étais assis derrière elle
à presque tous les cours.
Derrière elle.
Derrière elle. Elle ne t'a jamais vu.
Si tu ne fais pas un super discours
à la remise des diplômes, c'est foutu.
Non, Denis, si tu ne fais pas ça...
"Tu le regretteras. Pas aujourd'hui,
peut-être pas demain, mais bientôt,
et pour tout le reste de ta vie."
Qu'est-ce que tu racontes ?
Allons, c'est Casablanca, 1942,
réalisateur, Michael Curtiz.
Bogart, vieux !
Sérieusement ?
Merci, Angelina.
C'est Angelica. On s'en fout.
Angelica.
Merci pour cette interprétation exaltante
de "Forget Me".
Enfin, et pour terminer,
le major de votre promotion,
Denis Cooverman.
Aujourd'hui, nous regardons
vers l'avenir.
Vers le moment où nous partirons d'ici.
Mais aujourd'hui, je voudrais aussi
regarder en arrière,
revoir les quatre années passées ici,
dans notre lycée de Buffalo Glenn,
les revoir sans la moindre rancœur,
mais aussi sans le moindre regret.
Aucun regret pour ce que
nous voulions faire,
mais que nous n'avons pas fait,
pour ce que nous voulions dire,
mais que nous n'avons pas pu dire.
Et c'est pourquoi je dis aujourd'hui
le seule chose que
j'aurais voulu avoir dite,
la seule chose dont je sais que je vais
la regretter si je ne la dis pas...
Je t'aime, Beth Cooper.
- Il t'aime.
- Je t'ai aimé, Beth Cooper,
depuis le jour où j'étais assis derrière toi
au cours de maths de Mlle Rosa, en 5e.
Je t'aimais quand j'étais assis derrière toi
au cours d'espagnol du Señor Weidner,
et au cours de littérature des opprimés
de Mlle Calumet-Hobey.
Je t'ai aimé, par derrière,
dans les cours
de biologie, d'histoire, et oui,
de sciences naturelles.
Je t'aimais, mais je ne te l'ai jamais dit,
car nous ne nous sommes jamais parlé.
Incroyable.
Mais aujourd'hui, je le dis,
et sans aucun regret.
Je t'aime, Beth Cooper.
Donc, disons toutes les choses
que nous avions envie de dire
mais que nos langues
ne voulaient pas articuler.
N'ayons pas peur d'admettre :
"J'ai un trouble de l'alimentation,
et j'ai besoin d'aide."
N'hésitons pas à confesser :
"Je suis une garce coincée,
parce qu'au fond de moi,
je crois que je ne vaux rien."
N'hésitons pas à déclarer :
"Je suis un gros imbécile.
Je suis un gros connard
qui frappe les autres élèves
parce que, bébé, je n'étais pas aimé,
ou que j'ai été agressé sexuellement,
ou autre chose.
Je suis désolé pour avoir enfoncé
les têtes dans les toilettes,
pour les tabassages,
pour les tétons maltraités."
Et nous devons tous faire ce vœu...
"Quand je serai diplômé, je ne vais pas
m'accrocher à mon vieux lycée
comme un genre d'horrible loser
qui ne peut pas trouver de petite amie."
Vous savez qui vous êtes. Vous.
Et, donc, ne regrettons pas
de ne pas avoir dit
à notre meilleur ami...
"Je suis gay, mon vieux.
Je suis cent pour cent gay."
Je ne suis pas gay.
En vérité. Nous devons tous...
Merci, Denis.
Voilà de quoi réfléchir. Merci.
Merci.
- C'est bon.
- Pardon.
- Désolé.
- Ce n'est pas grave.
M. Cooverman, salut.
Je n'aurais jamais pensé que vous feriez
quelque chose d'aussi inconscient.
Eh bien, merci beaucoup.
Non. Ce n'est pas ce que j'attendais
de quelqu'un qui doit aller à Stanford.
Un coup de fil de moi et vous pouvez
vous retrouver dans une fac minable.
Ce serait inimaginable. Vous ne...
Écoutez, je ne sais pas pourquoi j'ai...
Qui était-ce ?
Ce n'était pas moi.
J'étais sous influence.
- Vous êtes ivre ?
- Quoi ?
Je voulais juste dire que mes pensées
ont été altérées.
- Écoutez, Rich m'a dit que si...
- Rich Munsch ?
Je ne prendrais pas un conseil
hétérosexuel auprès de Rich Munsch.
Mais il avait raison.
Il fallait que je fasse quelque chose.
Je n'existe pas, dans son cerveau.
Elle n'aura aucun souvenir de moi.
Et alors ?
Et alors ? Allons, Dr Gleason,
vous n'avez jamais été amoureuse ?
Tes mamelons sont vraiment bizarres.
Denis, il y a une autre Beth Cooper
quelque part.
Une que pour vous.
Tu m'as vraiment embarrassée.
Mais c'était tellement mignon
que je dois te laisser vivre.
C'est une bonne chose.
Parce que j'aime beaucoup vivre.
Il fait 400 degrés, là-dessous,
ça doit bouillir.
En fait, le point d'ébullition de l'eau
est à 212 degrés Fahrenheit,
soit 100 degrés Celsius.
J'ai tellement chaud.
Je ne doute absolument pas
que ce soit le cas.
Dis donc, je ne suis pas gay.
Rich, salut.
Je n'avais pas réalisé
que vous vous parliez.
Non, c'est bon. Il faut que j'y aille.
Halte ! Je veux dire, attends.
Je fais une petite soirée
chez moi, ce soir.
Bien sûr, c'est dépassé,
je ne sais pas ce que je dis.
Non, une fête.
De la musique, à boire, des jeux.
Une fête.
- Ça a l'air amusant.
- Ça l'est, ça le sera, dans le futur.
Et, bon Dieu, tu es invitée,
officiellement.
Merci.
6337 Hackberry Drive, code 98401,
si tu cherches sur l'Internet.
On fera peut-être un saut.
Cool, ou pas, comme tu veux. Tu viens,
tant mieux, tu ne viens pas, tant pis.
Tu m'as humilié et tu l'as insultée.
Tu es prêt à mourir ?
Désolée.
Tu dois être le petit ami de Beth Cooper.
Je dois aller aux toilettes.
Je te donne dix secondes pour
me convaincre de te laisser vivre.
Je pense que tu veux dire "persuader",
pas "convaincre".
Il y a un problème ?
Non, madame.
Ma main a juste glissé.
Je ne peux pas vous permettre de le tuer
dans l'enceinte de l'école.
Bien, madame.
Ce n'est pas gentil.
- Ça va ?
- Super, oui.
Bon. Tu es sur le bon chemin,
Beth Cooper t'a parlé.
Allons-y !
L'école est finie ! On a réussi !
On a réussi ! On fait la fête !
Ce n'est pas bon signe.
Losers !
D'accord, on reste en contact.
Bon, écoute, je ne suis pas gay,
tu sais, donc...
Non, je veux dire, c'est cool,
même si tu l'es, vraiment.
Je ne le suis pas. No soy ***.
Très bien. C'est super.
Qu'est-ce qui te l'a fait penser ?
Je ne sais pas. Tout le monde
pense que tu es gay, Rich.
Ils ne me connaissent pas. Toi, si.
Pourquoi penses-tu que je suis gay ?
Bon, j'ai une idée.
Je suis Robin des Bois.
Tu es Frère Tuck.
On a la caméra de ton père,
on va faire un remake, plan pour plan,
de leur fabuleux combat à l'épée,
en utilisant nos bites.
Rien en particulier, je crois.
C'est à cause
du cours de théâtre ?
Tu sais, beaucoup d'acteurs
professionnels ne sont pas gays.
Plus de la moitié.
Rich, c'est juste qu'au lycée,
et même avant,
tu n'as jamais eu de petite amie.
- Toi non plus.
- J'ai essayé.
Patty Keck ?
- Elle, oui.
- Ta honte secrète.
Ce que je veux dire,
c'est que j'en ai eu une.
Tu sais, sortir avec une nana pareille,
je me demande si ce n'est pas être gay.
C'est quoi ? Donne-moi ça.
Laisse-moi, je veux le voir.
Comme tu veux.
- C'est génial. Un iPod.
- C'est stupide.
- Non, c'est chouette. C'est génial.
- C'est ma mère et mon père qui me...
Tu sais ce que j'ai eu ?
- Non.
- Une facture.
Mon père dit que je lui dois
233 850 dollars.
Un quart de million de dollars ?
Et puis, ils veulent que
tu t'achètes tes propres chaussures.
En fait, ça comprend 50 000 dollars
pour "l'usure" de ma mère.
Elle est passablement usée,
tu sais.
En tout cas, je suis désolé
que ton père soit aussi con.
Et c'était une facture
complètement détaillée.
Qui aurait cru qu'il y prêtait
la moindre attention ?
Mate les nouvelles pompes.
Deux chèques de paie. Très Gene Kelly,
vers 1945, tu ne trouves pas ?
- Elles sont chouettes.
- Vieux.
Ne sois pas si nerveux.
Elle ne viendra pas.
Je ne suis pas nerveux, mais méticuleux.
Il y a une différence.
- Elles peuvent sentir la peur.
- Non.
Moi, je peux la sentir.
La peur.
Tu sais, la puberté n'a rien fait d'autre
que de me faire chier.
- Tu fais quoi, vieux ?
- J'aère mon polo.
- Quoi ?
- Je ne veux pas d'un polo qui pue.
Arrête.
Pourquoi tu rigoles ?
C'est comme ça qu'on fait.
Maman, papa.
On dirait que cette fête
s'annonce bien.
Hola, Mme C.
Rich, ne m'appelle pas Mme C.
Et descends de ce comptoir.
Denis Petey Cooverman, regarde-toi.
Tu es tellement mignon.
Super mignon.
Elle veut dire
que tu es bien. Tu as l'air cool.
Mais tu devrais descendre un peu
la ceinture de ton pantalon.
Tu n'as pas encore mis
ces horribles sous-vêtements.
Maman. Bon Dieu.
Je suis d'accord avec ta mère
sur les sous-vêtements, vieux.
Si jamais tu concluais ? Quand
elle va voir ça, elle va s'enfuir.
Ce ne sont pas de jolis sous-vêtements.
Il ne porte pas ces trucs minables
et il ne va pas conclure.
Pas tant que je suis là.
Combien de personnes attends-tu
à ta nouba d'enfer ?
- Pas trop.
- Aucune.
En tout cas, ce ne serait pas
une fête sans du champagne.
C'est trop. Mon père me donne
éventuellement une bière,
mais c'est plutôt pour me faire dormir.
Mais, juste un verre par invité.
Et ceux qui boivent ne conduisent pas.
Et je sais exactement combien
il me reste de bouteilles : 23.
Voilà nos numéros. Si...
Si quelqu'un meurt,
appelle d'abord les secours.
Quoi ?
Ce sont de mauvais conseils ?
Je vais chercher mon sac.
Je te retrouve dehors.
Chéri, amuse-toi bien.
Mais pas trop.
Il n'y a pas de danger, Mme C.
- Au revoir, maman !
- Au revoir, chéri.
Denis, j'ai à te parler.
Bon, écoute, c'est ton dernier été
avant l'université.
Le programme accéléré de médecine
ne te laissera guère de temps
pour faire la fête,
donc profite
au maximum de ton été.
Bien sûr, j'essaierai.
Sors ! Fais les choses d'adolescent
que tu n'as jamais faites.
Ça ne va pas être facile.
Il n'a jamais rien fait.
Tu sais, ce truc de la sortie
de l'enfance,
c'est un concept relativement nouveau.
C'est sorti dans les années 50.
C'est normal de s'amuser, à l'occasion.
Parfois, il faut savoir dire :
"Bordel de M."
Curtis Armstrong, Risky Business,
1983, Paul Brickman.
Sauf qu'il n'a pas dit "M", mais "Merde".
Tu comprends ce que je veux dire.
Carpe diem.
J'ignorais que vous étiez
un tel cinéphile, M. C.
Robin Williams dans
Dead Poets Society.
Oui, merci, Rich.
On le sait. C'est bon.
Viens ici, s'il te plaît.
Il y a des préservatifs
dans ma table de nuit.
Et vous savez exactement
combien il y en a ?
Ce ne sont pas des jouets.
Je pense que mon père veut qu'on baise.
- L'un avec l'autre ?
- Non.
En effet.
Elle aurait dû être là.
Tes parents
utilisent des préservatifs ?
Ce n'est pas un sujet
de discussion. Jamais.
C'est d'accord.
Je voulais juste dire,
tu crois qu'ils sont lubrifiés ?
Elles arrivent !
Vite !
C'est la Sainte-Trinité.
Alors, où est notre copain en uniforme ?
Sur notre liste noire.
Un de ses copains de l'armée
a essayé de violer Treece.
Alors, où est la fête ?
Vous y êtes. C'est là.
Bienvenue.
Entrez donc.
Attention, le toit pourrait tomber
à cause d'une fiesta trop prononcée.
Allez, vas-y, princesse.
Montez donc.
Attention à la marche.
Vous entrez dans le module festif,
capitaine.
On est les premières ?
On n'est jamais les premières.
Je ne suis jamais
venue dans cette maison.
La fiesta es par ici, mi bonitas.
Por favor, comida sucrée et salée
pour vous restaurer.
Tout est bio.
Les bretzels sont sans matières grasses.
Tu crois que je suis grosse ?
Quoi ?
Allons, voyons. Il ne dirait jamais ça.
Il n'est pas attardé.
Mon frère est attardé.
C'était cruel.
Tu n'as probablement
même pas de frère.
Non, il est mort.
Oui, c'était vraiment...
Tu m'as bien eu, c'était...
Je suis vraiment désolé.
C'était il y a longtemps, mais merci.
Qu'est-ce que tu veux, Kevin ?
J'ai envie d'une bière.
Oui, c'est sûr.
Donde esta la bière, Maître Coover ?
Mon père ne boit pas de bière.
Nous avons du champagne.
Super.
Du champagne. Les bulles divines.
C'est du Cristal.
C'est la boisson des macs.
"Des macs ?"
Qu'est-ce que tu sais des macs ?
Rien du tout, en fait.
Le Cristal semble avoir changé
de logo et de nom.
Le champagne me fait faire
des choses.
Ma fille, l'eau te fait faire des choses.
Pas l'eau plate.
Normal.
Je te l'avais dit.
Non, sûrement pas.
Non ! Tu ne peux pas venir ici.
Peut-être.
Je suis occupée pour l'instant, Kevin.
Je veux un peu de ça.
Non, je ne vais pas te dire
où je suis, ni avec qui,
mais je vais te dire une chose, Kevin,
je bois du champagne.
Oui. Et ça va venir tout de...
Bon Dieu !
Tout va bien.
Rien du tout.
Je vais faire sortir ce machin.
Tu peux te dépêcher ?
Oui, je suis désolé. C'est juste...
La pression interne est de 16 kilos
par centimètre carré,
alors, je ne vois pas
où est le problème...
Ne me fais pas le coup du GPS.
S'il te plaît.
- Est-ce que ça va ?
- Oui, ça va bien.
Il me faut de la glace.
Voyons voir.
- Des pois surgelés.
- Ah, bon ? D'accord.
Et des pois surgelés.
N'importe quoi de glacé.
D'accord, tiens. Quelque chose de glacé.
Tiens, mets ça.
C'est bon, ça va aller.
Désolé d'être aussi lamentable.
Je vais te dire une chose.
Tous les garçons sont lamentables.
Bon, alors je m'excuse
au nom de tous les garçons.
Et désolé pour toutes les bagarres
et tout ça.
Tu es très drôle.
Comment te sens-tu ?
Pas trop mal, je crois.
Est-ce que tu t'es cogné le dos ?
Oui, je me suis cogné le dos.
Des ballons de fête.
- Ce ne sont pas des ballons.
- Je sais ce que c'est.
C'est ça que
vous aviez prévu pour ce soir ?
Non, ils sont à mon père.
Ton père n'est pas caché
dans un placard ?
Je dé*** ça.
C'était amusant.
Non, attends. Reste encore.
Tu ne peux pas partir déjà.
Attends. On a encore
du vin à boire. 23 bouteilles.
Le vin me fait penser à Jésus.
Tu sais quoi,
il faut vraiment qu'on y aille.
Mais ta fête était super.
Merde, Kevin.
Il a réussi à trianguler ton portable.
Il va nous falloir plus de gaufres.
Sean, espèce de méchant garçon.
- Personne ne bouge.
- Pourquoi ?
Parce que sinon, il va me tuer.
Le pire qu'il peut faire,
c'est te tabasser.
Lisbee, ouvre cette porte !
Les fenêtres ! Fermez les fenêtres !
Sors d'ici !
- Il est toujours comme ça ?
- C'est nouveau, mais pas surprenant.
Il est plutôt mignon.
Si on peut dire.
Mon Dieu.
- N'aie pas peur. Je m'en occupe.
- Je n'ai pas peur.
Qu'est-ce qui te fait penser ça ?
Félicitations, tu m'as trouvée.
C'est une situation intéressante
qu'on a là.
Tu as pris de la coke ?
Pas maintenant, Lisbee.
Il est shooté ?
Ce n'est pas une des bonnes drogues.
C'est un cadeau de tante Brenda !
Prépare-toi à mourir.
Ça, c'est Mandy Patinkin dans
The Princess Bride, Rob Reiner, 1987.
Réplique utilisée aussi
par l'empereur Zurg...
Mon Dieu !
Arrête ça !
Là, c'est dommage volontaire aux biens !
C'est un terme légal.
Viens !
Kevin, arrête !
Non, Denis ! Tu n'as vu aucun
des Friday The 13 ?
Tu montes à l'étage, tu meurs !
Une arme, il nous faut une arme.
Mon Dieu. Trouver des armes.
Denis !
Je sais ce que tu penses.
Et, oui, c'est une lame en polycarbonate.
J'ai fait quelques ateliers
à la convention Star Wars.
Dr McCoy.
C'était une personne,
alors, un peu de respect !
Rich, j'ai besoin de ton aide.
Sors de ce placard !
Fiche le camp d'ici !
Allez !
- Bizarre.
- Rich ?
Par ici. Est-ce que ça va ?
Oui, je viens. Je vais bien.
Rich, qu'est-ce que tu fais ?
Je crois que j'ai pris
une terrible décision.
Quand as-tu pensé
que c'était une bonne décision ?
Rich !
Denis ?
Ça va ?
Je suis paralysé. Vierge et paralysé.
Ça va aller.
Les paraplégiques peuvent avoir
des relations sexuelles.
J'ai vu un documentaire
sur ce sujet, à la télé.
Allons-y. Viens.
Sean, Dustin, venez !
Allez !
On dirait des cyborgs.
Denis ?
Rich !
Pourquoi as-tu fait ça ?
Je te croyais malin.
J'étais malin.
Mon Dieu.
Mettez-le dans la voiture.
Viens. Ça va ?
Mon Dieu !
Attendez, Rich.
Lisbee !
Arrête cette voiture.
Reviens immédiatement !
Appelle-moi quand tu seras normal.
Est-ce que ça va ?
Pas de sang.
Beth, on les a semés, tu peux
arrêter de foncer, si tu veux.
Elle conduit toujours comme ça.
J'étais à l'auto-école avec elle.
- Tu devrais ralentir.
- On va essayer d'éviter les cônes.
Vous devez regarder la route.
Ce n'est pas bon.
Garez-vous.
Merde !
Génial, vous avez tué
tout le monde dans la voiture.
Je suis la personne la moins
remarquable dans cette voiture.
Quand on mourra tous, on parlera de moi
comme le cinquième élève.
Dis, Beth,
je veux te remercier de m'avoir secouru
après m'avoir heurté avec ta voiture.
C'était vraiment cool.
Non, tu t'es précipité
sur ma voiture.
Et je ne t'ai pas secouru.
Kevin est bourré de cochonneries.
Cocaïne, speed, stéroïdes,
il ne peut pas avoir d'autre incident.
Il va sûrement passer en cour martiale.
Bien sûr, oui.
Tu te souviens des détails
de son dernier incident ?
Stupides conducteurs.
Je peux t'emprunter ton portable ?
J'ai laissé le mien à la maison.
Merci beaucoup. Je vais juste...
- Chéri, tu vibres.
- Et comment !
Non, chéri, c'est peut-être Denis.
Je ne connais pas ce numéro.
Et toi ?
- Pardon.
- Moi non plus.
Ça doit être du télémarketing.
M. Cooverman.
Maman, papa, c'est...
- Salut, Mme C.
- Salut, Mme C !
Oui, c'était bien Rich
et nous allons bien.
Et je vous expliquerai
plus ***, pour la cuisine.
Si vous voulez me joindre,
vous pouvez m'appeler au...
Beth, je suis désolé,
tu peux me donner ton numéro ?
Merde, mon téléphone !
Kevin doit être en train
de le localiser.
Amuse-toi avec ça, connard !
Connard.
C'est cool.
Je vous réprimande au nom de Jésus.
La radio, c'est vraiment nul.
Et si tu passais sur
la fréquence 87. 1 ?
J'ai mitonné un petit mix
qui devrait vous plaire à tous.
Le diplôme de DJ de C. Quoi ?
On n'a pas le choix
Toutes les filles et tous les garçons
Qui font tout ce bruit
Parce qu'ils ont de nouveaux jouets
On ne peut pas vous saluer
Car on n'a pas de drapeau
Si ça ne vous plaît pas
C'est bien dommage
L'école est fermée pour l'été
L'école est fermée à jamais
À jamais.
L'école est réduite en miettes
J'adore cette chanson. Qui n'a pas
envie de faire exploser son école ?
Fais le craquer comme une noix.
Bonjour.
Bonjour.
Désolé.
Allons acheter de la bière.
Je crois que j'ai été
momentanément inconscient, en fait,
parce que je n'ai
absolument rien vu du tout.
Quoi ?
On devrait peut-être te prendre
des pansements, ou de la crème.
Tes yeux ne sont pas bleus.
Mes yeux ?
Oui, il y a aussi un peu de vert, et puis,
sur la pupille, il y a comme
une sorte d'éclat noisette.
Ma grand-mère appelait ça
le petit-déjeuner du chien.
Heureux chien.
Alors, quel genre de bière aimes-tu ?
Quel genre ? Tous les genres.
Je suis un maniaque des brasseries.
Des chips.
- C'est bon ?
- Oui.
Miam, j'adore ça.
Ma mère dit aussi miam.
Pas comme ça.
- Tu l'as ?
- Oui, c'est bon.
- Comment ça va ?
- Très bien.
Et voilà.
Il a quoi, votre petit ami ?
C'est mon petit frère.
Qu'est-ce qu'il a au visage ?
Papa le cogne.
Désolé d'avoir demandé.
Il me faut une pièce d'identité.
Bien sûr.
Tenez.
Vous avez perdu du poids, Patricia.
Et vous ne faites vraiment pas
vos 37 ans.
Merci beaucoup.
Ça fait 15,42 dollars, sans la bière.
Allez, c'est la soirée des diplômes.
Eh bien, félicitations.
Sam.
Vous avez l'air d'un type cool.
Alors, soyez cool.
Écoutez, je pourrais perdre
mon boulot de merde.
Et si je vous embrassais si fort, qu'à
chaque fois que vous y repenserez,
vous serez obligé de changer
de sous-vêtements.
On a de la bière.
C'était bizarre, ce que tu as fait
là-dedans, avec lui.
Quoi ?
Je lui ai sucé le visage
pendant au moins deux secondes.
Sucé le visage ?
Désinfecte-moi.
C'était un gros sacrifice.
Je n'aurais pas pu le faire.
Pas avant d'avoir bu la bière.
Deux secondes, j'y arriverais.
Quoi ? Ce n'est pas gay.
C'est dans la règle des trois secondes.
C'est pour la nourriture
tombée sur le plancher.
Oui, comme tu veux.
Ce n'est pas Beth Cooper.
Les Indiens.
Jack Nicholson, dans Easy Rider, 1969,
réalisé par Dennis Hopper.
Il y a quelque chose
qui cloche, chez toi.
À ce bon vieux D.H. Lawrence.
Désolé.
Ça va ? Je suis désolé.
Est-ce que c'est ta dent ?
Elle était caduque.
Tu as encore tes dents de lait ?
Seulement trois.
Et maintenant, deux.
- Il m'en reste deux.
- Pour mettre sous l'oreiller.
Merci.
Comment ça s'est déclenché ?
Je n'ai même pas...
Rich, c'est toi qui as allumé ça ?
Laisse.
Il faut que je fasse pipi.
Moi aussi.
Et trois avec moi.
Tu sais, mon prénom
vient de cette chanson.
D'après une chanson à bécoter ?
Oui.
Mes parents étaient fanas
de hard rock.
Ils le sont toujours.
Les parents de Beth Cooper.
Une chanson à se bécoter.
Eh ben. C'est tellement cool.
C'est cool.
Tu as des parents fanas de hard rock.
C'est incroyable.
Pourquoi est-ce qu'on marche ?
Quand j'aurai ma propre voiture,
je ne marcherai plus jamais.
Mon père devait me donner
sa vieille voiture,
mais ma salope de belle-mère,
Tricia, a détruit la sienne.
Voilà ce que c'est que
d'avoir fait divorcer tes parents.
Méchante !
Ne confie jamais tes angoisses
les plus intimes à Cammy.
Mon Dieu.
- Quoi ?
- Des vaches.
Si on en poussait une ?
Ce n'est pas une sorte
de légende urbaine ?
Si tu allais t'en assurer.
Moi ? C'était ton idée.
C'est toi le garçon.
Plus ou moins.
Vas-y.
C'est vraiment chouette.
- Celle-ci.
- Vas-y. Ferme-la.
C'est comme un bruit.
C'est un meuglement, d'accord ?
Vas-y.
- Où ça ?
- Dans le milieu.
Allez, vas-y.
Merde !
Ne ris pas.
À quoi est-ce que tu penses ?
À rien.
Alors, que vas-tu faire
après ton diplôme ?
Il y a cette classe préparatoire
de médecine, à Stanford et...
Bonne chance.
Et toi, quels sont tes plans ?
Je ne sais pas. Peut-être
le centre universitaire Harpers.
Harpers.
Oui, non, sympa.
Ils ont de bons cours.
Peut-être, si je peux me les payer.
Alors, je ne suis pas Beth Cooper ?
Tu as entendu ?
Ce que je voulais dire,
c'est que tu ne ressembles pas...
À la Beth Cooper au-dessus de ton lit ?
C'est ça. Elle.
Elle ne fricoterait pas avec
un loser pour un pack de bières.
Non, elle ne ferait pas ça.
Et tu n'as pas besoin de faire ça.
Tu vaux mieux que ça.
C'est bon. J'en ai assez.
Je retourne à la voiture. Merci.
Il n'y a pas de quoi.
Au revoir, la vache.
C'est quoi ce bruit ?
Les vaches.
Débandade !
Qu'est-ce que c'était ?
On aurait dit une vache.
Non, ce n'était pas
une vache standard.
Denis Cooverman.
Est-ce que tu as peur des vaches ?
Vaccaphobique ? Bien sûr que non.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Dieu, c'est tellement drôle !
Une vache m'a mordu !
Non, les vaches ne mordent pas.
Eh bien, celle-là savait.
Non, les vaches ne mordent pas.
Nous savons tous qu'elles n'ont pas
d'incisives supérieures.
Tu es très utile.
C'est quoi, cette odeur ?
Il a marché dans la bouse.
- Jette tes chaussures.
- J'ai payé ces chaussures.
Tu n'entres pas dans ma voiture
avec ces chaussures.
Elles dégagent, avec toi dedans ou pas.
C'est de ta faute.
On éteint les phares.
Au futur !
Rallume les lumières, vite !
S'il te plaît !
- Voilà, tu es content ?
- Une voiture !
Désolé, je n'étais pas conscient
d'émettre ces bruits.
- M. et Mme C ?
- Qui ça ?
Ma mère et mon père.
Ça pourrait être pire.
Ça pourrait ne pas être ta mère.
Bon, merci à tous
pour cette belle soirée,
mais maintenant, je dois mourir.
Ne va pas parler à ton père
quand il a son pantalon baissé.
Foutus gamins !
Mince !
Désolée !
Merci.
Putain de merde.
C'est la maison de Valli Wooley.
On ne peut pas y aller.
Parce que tu l'as traitée de salope
devant toute l'école ?
Ne t'en fais pas, elle doit déjà être
en haut avec un type.
Si elle t'embête, attaque sa gorge.
Elle se protègera le nez.
Son nez, c'est son cadeau
pour son diplôme.
Salope.
Ne lui dis pas bonjour.
La boisson est près de la piscine !
C'est quoi, ça ?
C'est joli. C'est couleur saumon ?
Pardon.
Ta fête était mieux.
Quoi ?
Je vais aller chercher les toilettes.
Ne bouge pas.
C'est bon, oui, ça va, c'est bon.
Greg.
Si quelqu'un doit me tuer ce soir,
autant que ce soit toi, tu le mérites.
Tu l'as bien mérité.
Comment as-tu su ?
Comment as-tu...
C'est moi qui t'ai fait ça ?
Ça ? Non, ce n'est pas de toi.
C'était un accident.
Tu sais, parfois, je ne me souviens
même plus avoir fait ça.
J'efface ça de ma mémoire.
Tu devrais faire voir ça, Greg.
Peut-être que je pourrais t'appeler ?
On pourrait en parler.
Bien sûr.
Mais peut-être qu'il vaudrait mieux
que ce soit un professionnel.
Je réfléchis à voix haute, là.
Mais tu peux me serrer dans tes bras ?
Ça fait du bien.
Fais ce que tu as à faire, Greg.
Très bien.
Oublie les larmes qu'on a versées
Oublie aussi les bons moments.
Oublie la peine en toi
Je serai là à t'attendre
Merci beaucoup, Denis.
Rich !
- Le Coove ! Tiens.
- Merci.
Regarde ça. Coach Raupp au travail.
C'est de la pédophilie.
Ce sont toujours les profs de gym.
Tu sais qu'on nous appelle
Croque-bite et le Pénis ?
Comme si nous étions
une sorte de duo gay.
- Où est Beth ?
- Où elle veut.
- Tu vois, j'avais raison pour le discours.
- De quoi tu parles ?
Parce que ce qui s'est passé ce soir
te paraît avoir été bien ?
Arrête. Si tu n'avais pas
fait ce discours,
tu n'aurais jamais su à quel point
elle est une terrifiante folle.
Aucune fille n'aurait pu assumer
des proportions aussi mythiques.
Ce n'est pas une terrifiante folle.
Ce n'est pas une folle.
Mec, pas de rétropédalage.
Vers l'avant !
Ta nouvelle obsession sans espoir
est peut-être ici même.
Denny !
Ta honte secrète.
C'est génial. Je ne m'attendais pas
à te voir ici.
Patty.
J'ai adoré ton discours.
Tu as dit des choses très pertinentes.
Richard, tu connais Victoria ?
Oui, certainamente.
Tu as perdu un peu de poids, Tori.
Tu ne portes pas de chaussures ?
Personne ne porte plus de chaussures.
Denny, qu'est-il arrivé
à ton pauvre visage ?
Greg Saloga t'a rossé, je parie.
Ou Valli Wooley, elle a payé
quelqu'un pour te dérouiller ?
Non, le Coove a eu un petit accrochage
avec le petit ami de Beth Cooper.
- Beth Cooper ?
- Oui, son ex-petit ami, en fait.
Les militaires ne supportaient pas
l'idée du Coove et de Beth,
donc, ça a fait des étincelles.
Tu trouves qu'il est abîmé,
si tu voyais l'autre type.
Oui, j'ai de la peine pour lui.
Il est à l'hôpital,
sacrément amoché.
À te dire la vérité,
j'espère qu'il s'en sortira.
Moi aussi.
En fait, il est là-haut.
Dis donc, tu as vu l'heure ?
Ma fiancée va sortir
de son boulot chez ***, donc...
Mais ça a été un vrai plaisir
de vous voir, mesdames.
Bonne chance ! Contente de vous voir.
Au revoir !
Désolé.
- Vous allez où ?
- Il faut s'en aller d'ici.
Trou du cul ! Qu'est-ce que tu fous là ?
Non.
Alors, on se retrouve.
Vraiment ? Ernst Blofeld dans presque
tous les films de Bond.
Kevin, tu arrêtes.
Fiche le camp d'ici.
Et fais des tests contre la vérole.
Si tu mettais ton joli petit cul
dans ma voiture, d'accord ?
On y va !
Est-ce que ça va ?
Restez ici.
Dégagez !
Je ne suis pas votre jouet !
Non, allons, vous tous !
Vous allez le laisser m'assassiner ?
Attends !
Je ne suis pas
une bonne à rien, d'accord ?
Regarde cette fête.
Regarde tous mes amis.
Détruis-lui le cerveau.
Dieu merci, Coach Raupp.
Mesdames.
Il faut fixer les règles.
- Vous n'allez pas l'empêcher ?
- Je veux juste un combat loyal.
Loyal ? Regardez ses bras,
on dirait des séquoias.
Oui. Ils ne sont pas superbes ?
Bon. C'est très simple.
On évite de mordre, griffer, tirer les
cheveux, pas de trucs de mauviettes.
- Les coups de boule ?
- Absolument.
Et n'oubliez pas, quand votre adversaire
est inconscient, le combat est terminé.
Et...
c'est parti.
Cooverman, l'orgueil du bison.
Non, je veux pas me battre.
Ne jouez pas les minets, minet.
Allez.
Écoute, Kevin, tu as gagné, d'accord ?
Tu as la fille, tu m'as humilié
devant tous mes pairs.
Je m'excuse et je me rends
inconditionnellement.
Denis.
Denny, ton visage.
Dis, c'était génial.
Est-ce que ça va ?
Debout !
- Tu peux l'avoir.
- Non.
Tu peux le faire.
Debout ! Allez.
Laisse mon ami tranquille !
On s'occupe de lui.
Temps mort, Salo...
C'est tout, petit ?
Alors, Denis, on en était où ?
Denis Cooverman.
Viens.
Où est-ce que tu crois aller ?
Bon, monte dans la voiture !
Dans la voiture.
Denis ! Viens.
Attention !
Tu sais combien de lois
tu viens d'enfreindre ?
Vol de voiture,
destruction criminelle de biens,
agression à main armée,
coups et blessures,
non assistance à personnes en danger,
excès de vitesse et refus de s'arrêter !
- Ça fait sept, au moins !
- C'est un nouveau record !
Je ne pense pas que ce soit un record.
Je crois que tu devrais t'arrêter.
Range-toi, Beth.
Et si tu disais :
"Merci, Beth,
de m'avoir à nouveau sauvé la vie ?"
Sauver ma vie ?
Tu as failli m'écraser
avec un véhicule militaire
appartenant à un grand singe assassin
que tu appelles un petit ami,
lequel a essayé
de me tuer toute la nuit !
Tu me craches du sang dessus !
On est supposé garder
ses fluides corporels pour soi.
Tu sais quoi ?
Ce n'est plus amusant du tout.
Qui a dit que c'était supposé
être amusant ?
Tout le monde dehors.
Non. Qu'est-ce qu'on fait là ?
J'ai une clé de l'école.
Tu as une clé de l'école.
Chef des pom-pom girls est une position
de confiance et de responsabilité.
Les imbéciles.
Allons, Denis. C'est le truc le moins
illégal qu'on ait fait de la nuit.
Assieds-toi, ça va te plaire.
- Prêtes, les filles ?
- Oui.
Cinq, six, sept, huit !
Êtes-vous prêtes ?
Prêtes pour le meilleur
B-G, numéro un
Oh, oui, rien de moins
Cinq, six, sept, huit !
On va vers les sommets
Rien ne peut nous arrêter
Allez, les filles
Criez jaune !
Jaune.
Criez bleu !
Bleu !
Puissants bisons
Oh, oui, battons-nous
Prêtes et on ralentit
Vous la sentez ? Quoi ?
Vous sentez la chaleur ?
Jaune et bleu
Oh, oui, que c'est mignon
Prêtes et dernière fois
Avec esprit et piment
Nous volons le spectacle
Puissants bisons, bise, bise
On doit y aller !
Allons prendre une ***.
La *** !
- Allez ! Vite, on y va !
- La *** !
Elles vont dans les douches.
Viens !
J'aimerais bien. Je ne...
- Je ne crois pas qu'on soit invités.
- Je suis certain que si.
Tu sais, Rich...
tu n'as absolument rien à prouver.
Quelle femme.
J'ai dit, immédiatement.
J'étais comme...
- Pardon.
- Denis.
Ne sois pas timide.
Seigneur.
Allez, bonhomme, viens te mouiller.
Ça te suffit, comme invitation ?
Je pense juste qu'on ne devrait...
Arrête de penser avec ton cerveau.
- Je ne veux pas tout gâcher.
- Il n'y a plus rien à gâcher !
Sauf ça, peut-être.
Et ça, mon ami,
c'est une occasion rare.
Ça n'arrive pas tous les jours.
En fait, ça n'arrive jamais.
Ça n'arrive jamais !
Alors, les garçons, vous venez ?
"Carpe diem. Saisissez votre chance.
Rendez vos vies extraordinaires."
Robin Williams, et ton père.
J'essaie juste de finir
la nuit toujours vivant, d'accord ?
Tu n'es vivant que si tu vis.
Qui a dit ça ?
Je crois que c'est moi.
"Voilà Johnny !"
Bonjour.
Carpe diem.
Beth.
Je dois te dire que
tu as droit à une gâterie.
J'ai lu certains magazines
pour femmes de ma mère,
et ils dévoilent quelques secrets
pour donner le plaisir ultime.
- Comment nous avez-vous trouvés ?
- Le système antivol, sac à merde.
Hommes de guerre !
Goûtez donc à ma lame humide.
- Vite, vos affaires !
- Vas-y !
- Tu es sûr ?
- Je m'occupe des trois.
Je me suis préparé pour ça
toute ma vie.
Au secours !
Venez, on s'en va d'ici.
Plus jamais.
Oui !
- Vite, dépêche-toi !
- J'essaie, arrête de bouger !
- Où est ton pantalon ?
- C'est ton petit ami qui l'a.
Bon, il faut y aller, venez.
Prenez vos affaires !
Venez !
Que c'est gentil.
Kevin m'a ramené ma voiture.
Venez !
Et Rich ?
C'est tout ce que vous pouvez faire ?
Encore un ?
Classique.
- Les amis !
- Rich !
Rich, j'ai tes affaires.
Dépêche-toi.
Venez !
C'est bon, vas-y.
Foutus poids lourds.
Où est-ce qu'on va ?
On peut aller au chalet de mon père.
J'y vais quand je veux tant que je ne dis
pas à ma mère où il se trouve.
Vous savez quoi, je...
Je veux rentrer chez moi.
Écoute, c'est toi
qui a démarré tout ça.
- Moi ?
- Oui, toi.
C'est toi le geek qui devant toute l'école,
tous nos amis et nos familles
a déclaré ton amour pour quelqu'un
dont tu ne sais absolument rien.
Il en sait beaucoup sur toi.
Interroge-le.
Il sait la combinaison de ton casier.
Il sait quel déodorant tu utilises.
Il connaît ton groupe sanguin.
Désolé de te rappeler ça, Beth,
mais tu as dit que c'était mignon.
C'est vrai. Mon Dieu,
et puis tu es venue chez moi.
Si tu ne l'avais pas pensé,
pourquoi serais-tu venue chez moi ?
Qu'est-ce que tu crois, super génie ?
On pensait que ce serait marrant.
- Tu vas saigner longtemps comme ça ?
- Oui, environ trois jours.
Mets ta tête en arrière.
- Ça me dégouline dans la gorge.
- Tiens.
Mets toi ça dans le nez.
Ils sont super absorbant.
Écoute, pour ce que Cammy a dit.
Elle pensait que ce serait marrant.
On pensait toutes que ce serait
marrant de faire une chose pareille.
Je présume que je pensais
que ce serait un peu marrant.
Je suis désolée.
Les garçons me disent
tout le temps qu'ils m'aiment.
Et c'est généralement
parce qu'ils veulent quelque chose.
Enfin, c'était un peu marrant, non ?
- S'il te plaît, enlève ça.
- Comme tu veux.
Je peux dire quelque chose
de personnel ?
Bien sûr.
Tu sens comme un SDF mort.
C'est probablement mon polo.
Il y a du houmous.
Enlève-le.
Non, je peux le laisser, c'est bon.
Je ne vais pas t'agresser.
Enlève-le.
Enlève-le.
Je vais l'aérer un peu.
Merde !
Désolée.
C'était quelque part par ici.
Tu peux t'arrêter.
Mon Dieu. Quoi ?
Vraiment ? Mec.
Je pense que ce sont
ses sous-vêtements préférés.
Donne-moi mon poncho.
Donne-moi mon poncho.
- Qu'est-ce que tu vas faire ?
- Vous êtes méchants.
Quoi ?
En fait, j'ai eu ça comme cadeau-gag,
donc c'est normal d'en rire.
Non, c'est bon, je suis ravi que...
Vous avez compris la blague ! Excellent.
- Mets ça.
- Non, le violet n'est pas ma couleur.
C'est fuchsia et c'est
ma couleur favorite. Désolée.
- C'est bien.
- D'accord.
- Et voilà.
- C'est mieux.
- Je suis comment ? Bien ?
- Super.
Ce poncho rose est vraiment mignon.
Quoi ?
Foutu Kevin.
À cause de toi, je suis au milieu
de nulle part, à chercher un polo.
Non, ce foutu Kevin.
Pourquoi est-ce que
tu sors avec lui ?
Au début, il était gentil.
Il me faisait rire.
- Et quand il souriait...
- Il était vraiment sexy.
Je ne sais pas.
Il y avait la façon dont les autres filles
me regardaient quand j'étais avec lui.
J'étais fière de moi.
Je pensais que j'étais la fille
que ce grand et fort soldat avait choisie.
- Ça ne te gênait pas que ce soit un...
- Un connard ?
Je lui trouvais des excuses, parce que
c'était agréable de se sentir désirée.
Tu vois, je ne comprends pas,
parce qu'il y a tant de garçons
qui adoreraient être avec toi.
Oui. Pour une nuit, peut-être.
- Alors, pourquoi l'as-tu fait ?
- Le discours ?
Je ne sais pas.
C'est juste...
Tu es la chef des pom-pom girls,
je suis capitaine de l'équipe de débat.
Et je sais que c'est ridicule de penser
que toi et moi on pourrait...
Je crois que je voulais juste te parler.
Et je ne l'ai jamais fait,
et puis j'ai réalisé
que c'était ma dernière chance,
tu comprends ?
Je suis contente
que tu l'aies fait.
Regarde ! Ton polo.
- Salut ! Que tu es mignon !
- Salut, petit bonhomme.
- Non, ça ne se mange pas.
- Salut, mon joli !
C'est mon polo. Bon, tu peux...
Il m'a regardée !
Il va me manger !
La fête !
Ça sent la mort, ici.
Mon père a acheté tout ça.
Il l'a jamais rien tué.
Ils sont mignons, hein ?
Mon pote, tu es ridicule.
Je suis supposé faire quoi ?
Treece, chérie, tu aurais quelque chose
pour habiller cette jolie dame ?
Oui, essaie dans la chambre.
Bon, qui veut boire quelque chose ?
- Moi, s'il te plaît.
- Moi aussi.
De la *** !
Le meilleur papa du monde
Allez, un toast.
Vous savez ce qui est bizarre ?
Je ne lui ai jamais donné ça.
Bref, à la plus fantastique des nuits.
Regardez, c'est presque le matin.
Quelqu'un veut venir voir
le lever du soleil avec moi ?
Je peux te poser une question ?
Quoi ?
C'est au sujet de ton frère.
Oui ?
Comment s'appelait-il ?
David.
Et il était comment ?
Il était déjà malade, quand je suis née.
Il est mort quand j'avais deux ans.
Il en avait douze.
Je ne me souviens pas du tout de lui.
Il y a une photo de moi
lui rendant visite à l'hôpital,
et il a vraiment l'air
d'un enfant malade.
C'est la grande tragédie de ma vie,
et je n'étais même pas là.
Oui, mais tu étais là.
Tu ne t'en souviens peut-être pas,
mais tu as sûrement compté pour lui.
Merci. C'était très gentil.
"Dis bonjour à mon petit ami !"
Quoi ?
Scarface. Al Pacino, 1982, De Palma.
Regardez.
"Lève les mains, fils de pute !"
Quoi ?
C'est John Wayne. 1969, True Grit.
Mon Dieu ! J'ai fait pipi.
Non, ce n'est pas si drôle que ça.
Non, ça l'est, parce que...
Pourquoi, parce que tu penses
que je suis gay ?
Tu penses de façon incorrecte.
La dame fait trop de protestations,
ce me semble.
Quoi ?
Comme si tu connaissais Shakespeare.
La reine Gertrude à Hamlet,
acte III, scène 2,
1602, William Shakespeare,
ou peut-être Edward de Vere.
Regarde le soleil.
Il est si grand et si beau.
C'est une illusion d'optique.
Il y a certaines choses
qui paraissent plus grandes
par rapport aux objets
qui les entourent.
Tu sais vraiment tout, Denis Cooverman.
Non, pas tout.
Il y a des choses que je ne sais pas.
Beaucoup de choses.
Je vais te dire une chose
dont tu ne sais absolument rien.
Quand une fille dit que le soleil est grand
ou beau, tu sais ce que tu dis ?
Pas ce que j'ai dit, je présume ?
Tu ne dis rien du tout.
Tu mets juste ton bras autour d'elle.
Tu sais, c'est juste
une référence pour le futur.
Une référence pour le futur,
je m'en souviendrai.
Si tu n'es pas gay, pourquoi
si peu de réactions dans les douches ?
J'étais tout simplement cool.
Ce n'était pas cool
de votre part de le remarquer.
Aucun garçon de 18 ans
n'est aussi cool que ça.
Je suis aussi cool que ça.
Tout le monde s'en fiche si tu es gay.
Je ne le suis pas.
Tout le monde s'en fiche,
alors sois gay !
Toi, Richard Munsch,
tu n'as jamais couché avec une fille.
Jamais couché avec une femme.
Regarde
et apprends.
C'est très chouette.
Tu es cool ?
Tant que tout le monde est cool.
Voilà mes poils.
Oui, j'aime bien ça, je...
Oui, je réagis bien à ça.
C'est vraiment génial,
tu sais, vraiment de première,
mais j'ai laissé mes préservatifs
à la maison, alors...
Ne t'en fais pas. Treece en a,
n'est-ce pas, Treece ?
J'en ai des kyrielles.
Des kyrielles ?
Eh bien, c'était du rapide.
Mais, au moins, on sait
que tu n'es pas gay.
- Oui, dis donc ça à mon père.
- Quel est son numéro ?
Alors, tu m'aimes toujours ?
Et tu t'es toujours masturbé
en pensant rien qu'à moi ?
Non, ce n'est pas comme ça avec toi.
Je veux dire, tu es différente
de ce que j'imaginais.
Tu es réelle.
Et effrayante.
Et excitante, et amusante.
Je croyais que tu avais dit
que ce n'était pas amusant.
Tous mes souvenirs du lycée
sont de cette nuit.
Il faut que tu sortes plus souvent.
- Tu vas où, à l'université ?
- À New York.
- Pour quelles études ?
- Le métier d'acteur.
Arrête !
- Moi aussi.
- C'est vrai ?
Oui, et la mise en scène.
Si tu veux être actrice, pourquoi
n'étais-tu pas au Drama Club ?
- Survivance sociale.
- C'est une bonne raison.
Qui est ton réalisateur préféré ?
Dites, c'était un ménage à trois.
Je sais que le lycée
n'a pas été génial pour toi.
Non, c'était...
complètement affreux.
Tu vois, le truc est que
le lycée a été génial pour moi.
J'y ai passé de merveilleux moments.
Et maintenant, c'est terminé.
Toi, tu vas t'en aller
et devenir médecin,
guérir des cancers
ou de nouvelles maladies.
Mais ça ?
C'est terminé pour moi.
Tout dans ma vie, à partir de là,
va juste être...
ordinaire.
Ce sont vraiment
des bêtises.
Parce que la Beth Cooper
que je connais,
celle que maintenant je connais,
est la personne la plus vivante
que j'aie jamais connue.
La Beth Cooper que je connais
n'aura pas une vie ordinaire.
Elle aura une vie étonnante.
Légèrement dingue,
mais jamais inintéressante,
une vie toujours pleine
de rebondissements.
Comment est-ce que tu sais ça ?
Parce que je suis très intelligent.
- D'accord, merci beaucoup.
- Ça a marché ?
Non, ils n'ont personne
avant la semaine prochaine.
Explique-moi, comment peut-on mettre
un micro-ondes dans le mur ?
Dieu seul le sait.
Bonjour. J'ai besoin
de faire réparer ma cuisine.
Est-ce que je n'ai pas
déjà vu cette voiture ?
Denis ! Que t'est-il arrivé ?
Je vais bien.
Je ne peux pas parler de ça.
Je vais aller faire des crêpes.
Ou bien t'a-t-elle déjà
fait un petit-déjeuner ?
J'ai eu ton père au téléphone, Rich.
Il vaut mieux que tu restes ici
pour la journée.
Et aussi demain.
Jusqu'à ce que ça se tasse.
Compris. Merci.
- J'espère que tu t'es bien amusé.
- Je me suis bien amusé.
Tu sais qu'on doit te punir,
d'une façon ou d'une autre ?
Oui. Je m'en doutais.
Qu'est-ce qu'on fait de nos jours ?
On te prive toujours de sortie ?
- Je ne sais même plus.
- Moi non plus.
Mais,
quoi que ce soit, ça valait le coup.
Ne dis pas ça à ta mère.
- On peut en discuter à l'intérieur.
- D'accord.
Alors...
Bonne chance à Stanford et tout le reste.
Et pour toi aussi, pour tout.
On devrait refaire ça.
Bien sûr.
- Tu t'améliores à ce petit jeu.
- J'étais mauvais ?
Merci...
de m'aimer.
Qu'est-ce qu'on peut ne pas aimer ?
Tu te souviens de ça.
- On se voit aux réunions d'anciens.
- Oui.
Si on est toujours célibataires,
je t'épouserai.
Je promets.
Gente dame.
Sois prudente.
Tu sais quoi ?
Je crois que je suis gay.
C'est génial, félicitations !
Vieux, pas gay pour toi.
Oui, non, je sais.
- Tu sais, je pourrais être bi.
- Bi ?
J'étais avec deux superbes filles,
la nuit dernière.
C'est bien plus hétérosexuel
que toi.
Attends, j'ai embrassé Beth Cooper.
Maintenant, il faut que
tu ailles plus en avant.
Je vais le faire. Je n'attendrai pas
la réunion des anciens.
Je vais laisser un message sur Facebook,
l'inviter à sortir.
- Non, il faut faire ça en grand.
- Dans quel genre ?
Tu sais où elle habite. Va chez elle,
apporte un radiocassette, attends-la.
C'est du harcèlement, Rich.
Non, ça n'en est pas,
si tu aimes la personne.
Saisis-la, emmène-la dans un endroit
où il ne pourra y avoir que vous deux.
- Là, c'est du kidnapping.
- C'est romantique.
Bon, d'abord, il va nous falloir
des cordes et de l'adhésif.
Traduction :
Antoine Vierne
[FRENCH]