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Nic !
Nicole !
T'imaginais
que j'allais rester là-dedans ?
Nicole Hurley
Criminelle en fuite
Milo Boyd
Chasseur de primes
Viens ici !
Ex-femme Ex-mari
24 HEURES PLUS TÔT
Bingo.
Jackpot.
Sam !
Toi, le gugusse !
Viens là !
Surprise !
Non, Dwight. Je suis occupé.
Tu dois du fric
à ma patronne.
J'en dois
à tout le monde.
Tu vas vraiment me faire courir ?
Mains derrière la tête !
T'excite pas.
Je suis en mission.
Regardez ça ! Chasseur de primes !
Logique.
Va plutôt chercher un vrai boulot.
Va plutôt te faire foutre.
Ta mère doit être sacrément fière.
Arrête, je vais chialer.
Je la connais même pas.
C'est toi qu'as l'air con.
Les mains dans le dos, branleur.
- Quoi ?
- T'as entendu.
On y va.
Je rêve.
Gary, tu as eu mon mail ?
Sur le suicide ?
Une sœur à Atlantic City.
Adresse sur ton bureau.
- Merci.
- À ton service.
Jour et nuit.
Très drôle.
Rappel : audience demain.
Monsieur Ed.
C'est qui, monsieur Ed ?
T'es sexy, en liberté sous caution.
Lève-toi, Stewart.
Désolé, j'oublie toujours.
Je n'aurais jamais dû être arrêtée.
Voie de fait sur agent ?
C'est du délire !
Tu m'étonnes. Je connais ça.
Du nouveau sur le suicide ?
Parce que je me disais
qu'on devrait faire équipe.
Genre Woodward et Bernstein.
Tu bouclerais plus vite
et on pourrait raviver notre...
couple.
Nous ne sommes pas en couple.
On s'est embrassé une fois à Noël.
J'étais bourrée à mort,
en plein chagrin d'amour...
J'aurais embrassé Terry.
Le mec ou la fille ?
Justement, peu importe.
Oui, c'est moi que tu as embrassé.
Eh oui.
Je vais aux toilettes.
Ici Jimmy.
C'est Nicole, du Daily News.
Ça fait un bail. Tu te caches où ?
Là, dans les toilettes du boulot.
J'ai besoin que tu te rencardes
sur un suicide.
Un certain Walter...
Lilly, Rivington Street,
la nuit du 23 juin.
Le 23. Autre chose ?
J'ai la preuve
qu'il y avait un 4x4 noir,
avec plaques volées, sur les lieux.
On ne sait jamais.
Je te tiens au courant.
Super. Merci.
C'était qui ?
Stewart !
Qu'est-ce que tu fais là ?
J'étais devant l'entrée, à la porte,
mais ça faisait malsain.
Contrairement à ça ?
Il me semble.
Dégage.
Je te paie un verre.
- Je vois quelqu'un.
- J'ai pas dit quand.
Tous les soirs.
Jusqu'à la saint-glinglin.
Pitié, arrête de me demander.
L'amour est plein de surprises.
Salut, maman.
Je te dérange ?
Je suis
un peu occupée.
Mais pendant que je te tiens...
Si tu devais sauter d'un immeuble,
tu choisirais le côté
arboré
ou la chute directe sur le ciment ?
Les arbres feraient un plus joli décor,
une dernière image sympa.
Mais ils freineraient la chute
et finir en légume, très peu pour moi.
- Donc, le ciment ?
- Sans hésiter. Pourquoi ?
Je suis sur un toit,
au coin de Rivington...
Écoute-moi bien.
Je comprends que tu dé*** ta vie...
Quoi ? Maman !
Après certains de tes choix
et cette histoire avec Milo...
- Maman !
- Quoi ?
Je travaille.
Je te rappelle.
Tu sais, on fait tous des erreurs, mais
tu as épousé un homme
qui t'exaspérait
et divorcé pour la même raison.
Je viens chercher la sale tronche.
Ils me gonflent, ces coups de fils.
Je te ferais sortir
si t'étais dans la merde.
Tu peux pas,
vu que t'es plus flic.
Pourquoi "ces coups de fils" ?
C'est que la deuxième fois.
"Ces", c'est bien plus que ça.
Je sais que c'est une date difficile
pour toi.
Difficile ?
C'est l'été, c'est cool.
Et j'essaie de comprendre ta situation.
Quoi ?
Les horaires à la carte, la liberté ?
La vie de patachon ?
Tu lui as parlé ?
- À qui ?
- Miss JT, bien sûr !
Pourquoi je lui causerais ?
J'aurais dû te laisser en taule.
Décompresse. Je vais bien.
Non, tu ne vas pas bien.
Tu souffres.
Et je suis mal,
c'est moi qui vous ai présentés.
Donc, tout est ta faute, c'est ça ?
Où êtes-vous ?
Je vous avais dit
une demi-heure avant.
Je vous vois.
Je vous laisse quand même
le message :
c'est pénible d'être votre avocat.
Vous êtes tuante. Au revoir.
Bonjour. Vous êtes en retard.
Question de style.
C'est sérieux.
Vous affrontez la police de New York.
Sérieux ?
C'est un petit accrochage.
On a quatre minutes.
Il faut que je réponde.
Quatre minutes !
J'en prends une, il en restera trois.
C'est Jimmy. J'ai quelque chose.
Génial. Je dois te rappeler
dans une heure.
Non ! Je suis peut-être déjà
dans la merde.
C'est assez chaud de mon côté aussi.
Dunkin' Donuts, Sunset Park,
sous l'autoroute, 30 min.
Apporte 500 en liquide
ou je vends l'info à quelqu'un d'autre.
Attends !
On y va.
Encore un.
Entrez.
Promis, j'arrive dans deux secondes.
Quand le juge nous appellera,
je vous veux à deux centimètres.
Où est votre cliente ?
Elle est venue, Mme la présidente.
C'est tout à son honneur.
Elle va entrer
d'un instant à l'autre.
D'un instant à l'autre.
Plutôt que d'attendre,
fixons une autre date.
Sa liberté sous caution est révoquée.
La cour décerne immédiatement
un mandat d'amener.
Affaire suivante.
Monte.
Bouge pas.
Combien d'appareils dentaires
je vais devoir acheter ?
C'est des jumeaux, bordel !
Qu'il prenne celui de son frère.
Merde !
Hé, princesse !
Tu baves sur mon canapé.
T'as un appart, non ?
Avec un pieu.
Teresa va pas tarder.
- Tu viens te faire payer ?
- Oui.
Je l'ai chopé, non ?
Je lui dis : "Mes gosses,
c'est moi qui les emmène camper."
Elle a pas compris
que c'était du 2e degré.
Le degré de la connerie ?
Des projets, pour le pont ?
Comme d'hab.
Te torcher au mauvais whisky
et défoncer un mur ?
Jaloux ?
Je comprends.
C'est le pont du 4 Juillet.
Je trouverai quelqu'un d'autre.
- Pour quoi faire ?
- Un nouveau cautionnement.
Mais ton programme
a l'air bien plus marrant.
T'inquiète. Je trouverai quelqu'un.
Minute !
J'ai besoin de bosser. Je suis à sec.
Tu l'es en permanence.
Mais encore ?
Je me demande
si t'es le mec qu'il faut.
Ça sent la cata.
Tu l'auras voulu.
Tu déconnes ?
Elle s'est fait arrêter ?
Ça me sidère aussi.
Mais elle a zappé l'audience.
Pourquoi tu t'es porté garant ?
Je bosse, moi.
Pas le temps de t'attendre.
Je paume 50 000 dollars
si elle est pas au tribunal lundi matin.
Si j'ai bien compris,
je récolte 5 000 dollars
si je ramasse mon ex-femme
pour la coffrer ?
Tu écoutes bien.
Donc, ça t'intéresse ?
Si ça m'intéresse ?
T'es le meilleur pote
qu'un mec puisse avoir.
Milo. Chèque.
Mon chewing-gum.
Ce cadeau du ciel, c'est mon karma.
Tu vas assurer ?
Pourquoi pas ?
Avec elle, t'as pas toute ta tête.
Mon chou, ça va être du gâteau.
Salut, mon amour.
Minou ?
J'étais dans le quartier.
Je lui ai prêté des pinceaux
il y a des mois.
Elle refuse de...
D'accord.
Elle n'est pas venue au tribunal.
À mon avis,
elle suit une piste pour un article
et je veux faire équipe avec elle
parce que...
j'ai l'espoir que ça consolide...
notre histoire.
Tu couches avec elle ?
Il y a eu quelque chose.
Quelque chose ?
Bon courage !
Allez, chochotte, je suis désolée.
Viens, minou...
Vous n'êtes pas Jimmy.
Non, mais je le cherche.
Sous le fauteuil ?
Aidez-moi.
Je passe pas là-dessous.
Qui êtes-vous ?
Je suis...
sa copine.
Fatouma ?
Oui, c'est moi.
Fatouma, comme...
ma tante
Fatouma.
J'appelle les flics.
Jimmy a des ennuis.
Quel genre ?
Fric ? Drogue ?
Changement de sexe ?
Tout ce que je sais,
c'est qu'il a disparu.
Moi aussi,
ma semaine a été pourrie.
Ma cousine
est tombée d'un paquebot.
Je suis navrée.
Adulte, on doit savoir nager.
Je suis bien d'accord.
Ça vous embête
si je jette un coup d'œil
pour essayer de trouver un indice ?
Elle te fait croire
que tu l'intéresses...
mais tout ce qui l'intéresse,
c'est sa super carrière.
Mais dites donc...
vous êtes Milo.
Milo, c'est ça ?
Elle parle que de vous.
Ah bon ?
Absolument.
Elle vous dé***.
Quoi ? Elle me dé***, moi ?
À fond.
Elle dit...
que vous êtes égoïste,
immature...
- Moi, égoïste ?
- Borné.
- Immature ?
- C'est ce qu'elle dit.
Laisse tomber.
C'est même pas digne de...
- Je suis de votre côté.
- Non, Geraldo.
Pas de journaliste de mon côté.
Et pour info, c'est moi qui la dé***.
Alors ferme-la
et me fais pas chier.
Désolé.
Hôtel Borgata, Atlantic City.
Puis-je vous aider ?
Évidemment. Direct chez maman.
Examen des pièces à conviction
Un examen ?
Pièces manquantes
Jimmy ? Le barman du O'Doul's ?
Je suis inquiète pour lui.
Sa voiture était là, vitre explosée.
C'était super louche.
Dépôt des scellés
Stupéfiants
Il se renseignait sur quoi ?
Le suicide de Rivington Street,
il y a deux semaines.
Quelque chose ne colle pas.
Pourquoi ?
Au tribunal, l'autre jour,
un type m'a juré qu'il était garé
à l'aéroport quand il a eu
un PV à Rivington Street.
Plaques volées.
C'est mon avis.
Si j'ai des nouvelles, je t'appelle.
Toi, sois prudente.
Super. Merci, Bobby.
Plus de rose, Tony.
Tartine-moi de rose !
Que scintille
l'illusion de la jeunesse !
Dans une si petite salle,
à quoi bon éclairer ?
Autant mettre du gaz paralysant !
Bonjour, Kitty.
Milo ?
Milo ! Trésor !
Viens embrasser ta belle-mère !
Ça fait un bail...
Enflure !
Tu as gâché la vie de ma fille.
Elle va très bien.
En tout cas, tu as gâché la mienne.
Viens là.
Ça me tue que vous ayez rompu.
Ce qui vous est arrivé
l'a anéantie.
Elle a bien rebondi !
Elle mène bien sa barque.
Elle semble forte et indépendante,
mais au fond, c'est une jeune fille
qui rêve d'être aimée par son homme.
Un si beau couple,
foutu en l'air !
Les petits-enfants
auraient été des anges.
Non pas que j'en voulais.
Salopard !
Tu m'as manqué.
Disons que je te crois.
Je cherche ta fille.
Je sais qu'elle t'a appelée.
Elle a annulé notre déjeuner
pour une interview.
Elle devait aller
"grappiller de la chance".
Va savoir ce que ça veut dire.
Tu es dans la mouise.
Où es-tu ?
Je suis à New York.
Non, tu es ici, à l'hippodrome.
Tu es ici ?
Comment tu m'as trouvée ?
Salut, Nic.
Disons que
Stewart en connaît un rayon
sur les filatures...
Salut, Milo.
C'est dingue de se voir ici.
Dingue.
Carrément dingue.
Ça roule ?
Impec.
Et toi ?
Du tonnerre.
Belle journée.
T'es canon.
Aussi belle qu'au premier jour.
Ce fut...
un délice.
Je ne sais pas ce que tu mijotes,
mais je travaille.
Tu travailles ?
Moi aussi.
T'as été viré de la police.
Tu t'es renseignée ?
Inquiétée ?
Tu n'as pas traversé mes pensées,
figure-toi.
Tu maintiens un petit lien entre nous.
Tu vas bouger cette jambe ?
J'espérais qu'on agirait en adultes,
une fois divorcés.
Quelle illusion,
vu qu'un seul d'entre nous est adulte.
Donc, je travaille.
Mon métier,
c'est de traquer les criminels.
Les crétins qui vont pas
à l'audience, surtout.
Tu es chasseur de primes ?
Et je regrette vraiment de te dire ça...
Je dois te coffrer.
D'accord.
Qui t'a donné cette idée ?
Quelqu'un du journal ?
L'État de New York.
Ne me touche pas.
Tu crois m'emmener
quelque part ?
Pas quelque part. En taule.
Nom de Dieu,
t'as pas l'air de comprendre.
Je suis sur une affaire
super importante.
Écoute.
Tu veux filer ?
Je te laisse dix secondes d'avance.
Je suis adulte, Milo.
Dix. Neuf.
Tu crois vraiment...
Huit.
Six.
Cinq.
Quatre.
Trois.
Deux.
Un.
Essaie encore.
Très salés, comme tu les aimes.
Je veux t'aider.
Laisse-moi t'aider.
Pourquoi tu m'as raccroché au nez ?
Monte !
Je n'irai pas en prison.
Permets-moi d'en douter.
Quoi ? Tu vas me tirer dessus ?
Je vais tirer sur un chauffeur !
Il plaisante !
Non, je ne plaisante pas.
Couilles molles !
On peut discuter ?
D'accord.
Qu'est-ce que tu as à dire ?
Je ne te laisserai pas
m'emmener en prison.
Je le note.
Tu te fous de moi ?
Arrête !
Repose-moi.
Tu ne vas pas me mettre
dans un coffre !
Tu n'es pas sérieux ?
Sérieux à mort !
Je vais faire une crise de panique.
Bordel ! Ouvre ce coffre, Milo !
J'ai un ou deux petits tatouages...
mais ça me sidère toujours
que les gens s'infligent une telle
douleur pour se faire remarquer.
Je me renseignais, c'est tout.
Juré, je ne sais rien.
Je pourrais tatouer "indic"
sur tes paupières,
ou mieux : "indic mort".
Écoutez.
Je sais qu'il y a une journaliste.
Elle parle d'une caisse aux plaques
volées sur les lieux d'un suicide.
Comment elle s'appelle ?
Sid Cautionnement.
Tu verrais ce que je trimballe !
Si vous essayez d'être pervers.
Vous êtes qui ?
Teresa, tu sais bien que c'est moi !
Passe-moi Sid.
Il est pas disponible.
Il se prend la tête
à allumer un feu avec deux brindilles.
Dis-lui que je la tiens.
Je la ramène.
Je serai là dans 2 heures.
Je veux une prime de rapidité !
Et moi, pour tenir la semaine
sans crever quelqu'un à la fourchette.
La semaine n'est pas finie !
J'ai un double appel.
Je dois y aller aussi, je suis débordée.
Ici Milo.
Désolé, je ne peux pas répondre...
Sors-moi de ce coffre, je t'en supplie !
Au fait, ton petit ami Stewart me suit.
Ce n'est pas mon petit ami.
Lui, il croit l'être.
À une époque, je croyais
que t'étais génial, et je me gourais.
C'est pas trop ton genre.
Je t'en prie.
Je n'aurais pas dû fuir.
Tu m'as prise au dépourvu.
À dire vrai, j'ai besoin d'un conseil.
C'est bien dommage.
Même si t'étais
le dernier bébé tortue de mer
et que tu traînais ta minuscule
carapace sur le sable brûlant,
entourée de mouettes affamées,
je sortirais un transat,
une piña colada
et je regarderais la nature
suivre son cours.
Arrête.
Quoi ?
On était super amoureux.
Donc, je sais quand tu es sincère
et quand tu fais semblant !
- Tu entends ma voix ? Je rigole pas !
- Que c'est bon !
Nicole Hurley, bonjour.
C'est moi, Jimmy.
C'est pas vrai !
Je te croyais mort.
Tu es où ?
Je t'ai laissé 40 messages.
Désolé, j'avais plus de batterie.
À propos de ton article...
Qu'est-ce qui t'est arrivé ?
Rien.
Un pote a débarqué,
il avait besoin d'un coup de main.
Avant ou après avoir pété ta vitre ?
Les clés étaient...
C'est un tas de boue.
On dirait que t'es dans un placard.
Je suis à Atlantic City.
Chez toi, j'ai trouvé...
le dessous de verre.
Des pièces à conviction
ont été volées au dépôt ?
C'est pour ça que je t'appelle.
Ce n'était qu'une perte de temps
pour les personnes impliquées.
Qui d'autre est impliqué ?
Parfait.
Rends-moi service.
Nicole Hurley, 134 Perry Street.
Compte en banque,
dernières opérations.
Magnifique. Merci.
Contester un PV devient difficile
C'est quoi, cette gueule ?
Milo Boyd.
L'enfoiré m'a filé un coup de boule.
Rien à branler.
T'as mon fric ?
Ray !
Milo Boyd.
Ex-flic.
Viré pour manquement au règlement.
Dette de jeu : un peu plus de 11 000.
Pas un sou à l'horizon
depuis deux mois.
J'aime pas ça.
Si ce tocard s'en tire,
on va penser qu'Irene se ramollit,
qu'y a plus besoin de raquer.
Ramenez-le ici.
Dwight, tu le rétrécis un brin,
je récupère mon pognon
et on passe tous un bon week-end.
Incroyable.
Comment tu m'as trouvée ?
T'avais appelé ta mère.
Je lui ai rendu visite.
À ma mère ?
Elle savait pas où j'étais.
Elle a dit que tu allais
"grappiller de la chance".
Ton père avait la drôle d'idée
que les perdants, aux courses,
doivent laisser traîner de la chance.
Tribune D parce que
D est ta lettre porte-bonheur.
Une lettre porte-bonheur !
Tu savais tout ça sur moi ?
On a été marié.
Mais j'adore le célibat.
Ma vie m'éclate.
Super job, bons amis,
copine sublime.
- Copine ?
- Tu savais pas ?
J'ai eu plusieurs
histoires de cul délirantes
depuis qu'on a foiré,
mais cette jeune femme,
c'est la bonne.
Comment elle s'appelle ?
Teresa.
Un corps à se damner,
cuisinière hors pair,
très intelligente...
Pour une strip-teaseuse.
Elle est pas strip-teaseuse.
Alors que fait Teresa ?
- Juge.
- Quoi ?
Auprès de la cour d'appel.
Arrête tes conneries !
C'est pas des conneries.
Elle est vraiment juge.
Comme celle que t'as plantée.
C'est marrant, les coïncidences.
C'est bon, j'arrête.
J'abandonne.
Fini de jouer.
Tiens.
- C'est quoi ?
- 500 dollars.
Prends-les et largue-moi n'importe où.
Ici, je m'en fous.
Je récolte 5 000 pour ramener
ton cul aux flics. Fais le calcul.
Non. Toi, fais le calcul.
Le Milo Boyd que je connaissais,
avec 500 dollars,
dans n'importe quel casino,
il se faisait 5 000 dollars
en un clin d'œil.
10 000 dollars, même.
Pourquoi pas 50 000 ?
N'exagérons rien.
Pourquoi ?
Je sais pas.
Tu assures toujours ?
Un peu, que j'assure.
Mais le problème,
c'est pas l'argent.
Le problème,
c'est que je fasse mon boulot.
Tu gagnes, tu me relâches.
C'est le contrat.
T'as ce que tu veux
et je continue...
C'est bon. Ton enquête.
Comment oublier ?
Je t'ai trouvée !
Stewart, tu es un étalon de première !
Dwight, à part choper un type,
le démolir, lui labourer la gueule,
tu ne fais pas assez d'exercice.
Pourquoi on en cause ?
Je vais me faire buter tellement
t'es lent en situation critique.
Je ne suis pas lent.
Irene m'appelle.
Boyd est au Taj.
Il conduit une Delta 88 bleue.
J'y vais.
Un jeune qui bosse au O'Doul's
me donne des infos.
Un indic ?
Il est dans le pétrin.
Je l'ai envoyé se rencarder
sur un mec qui a plongé d'un toit.
T'en sais des choses.
Un suicidaire saute les pieds devant.
Comment tu le sais ?
Tous les flics le savent.
Si les flics savent qu'un suicidaire
saute et que ce mec a plongé,
pourquoi ont-ils conclu à un suicide ?
J'en sais rien, moi.
Interroge le flic
qui a établi le rapport.
C'est Stewart. Je viens te sauver.
Mon Dieu, elle s'est évanouie.
Allez, opération héros.
C'est bon, je suis là.
Delta 88.
- Belle voiture.
- Merci.
C'est la mienne, si vous en doutiez.
Elle a joué dans un clip de Ice Cube.
Vous aimez les voitures ?
Ce que j'adore, c'est la direction...
500, ligne de passe.
Nouveau lanceur !
500 sur la ligne.
Attendez !
Tu mises tout ? Et si tu perds ?
On reprend la route.
Si je perds, je gagne quand même.
Souffle.
T'as jamais refusé !
Tu veux que je gagne, non ?
Je gagne, tu es libre.
Allons-y, lanceur.
C'est parti !
Gagnant ! 11 !
Gagnant ! 11 !
Comptez-moi ça lentement.
8 000. Magnifique !
Tu as réussi ! J'en étais sûre !
T'as gagné, je me casse.
Pas si vite ! Tu vas où ?
Tu plaisantes ?
C'était le contrat.
Tu gagnes 5 000, je me casse.
Tu as dit 10.
J'ai dit 5.
Dans la voiture,
tu as dit que je pouvais transformer
500 en 10 000.
- Mais d'abord, j'avais dit...
- Pas de "mais".
Quel intérêt de gagner 5 000 ?
C'est ce que je récolte !
C'est absurde.
Ce qui l'est pas,
c'est que je me tire.
Tu restes ici
jusqu'à ce que j'aie gagné 10 000.
Ensuite, tu te casses.
C'est promis. Souffle.
Tes promesses, c'est de la merde.
Allez, lanceur.
D'accord.
Pas besoin de toi.
Je fais tout, de toute façon.
Regardez !
Milo Boyd provoque sa chance !
Un 4, facile !
Pas de souci, je peux faire un 4.
Deux 2 !
3 et 1.
Ou 4 et 0.
Ta gueule.
Si, c'est ta faute. "4 et 0" ?
T'as vexé les dieux du craps.
Les dieux du craps ?
Tu t'entends ?
Je n'entends
que 8 000 dollars de jetons
qu'on m'a arrachés.
Tu dois me laisser partir.
Tout ce que je dois faire,
c'est regagner mon fric,
ce que je ferai
dès que j'aurai trouvé la chambre !
C'est vraiment...
classe.
Content que ça te plaise.
C'est toi qui paies.
Moi ?
J'ai pris ta carte.
C'est nul, mais je préfère te le dire.
T'as piqué ma carte de crédit ?
Tu fais toujours ça.
J'emprunte ta carte
et tu en fais un vol.
Tu exagères toujours.
Arrête avec tes "toujours" à la con.
On s'est vu pendant 6 mois
et on a été marié 9 mois.
En tout, 15 mois.
Ça ne fait pas "toujours", champion.
C'est pas ton rayon, "toujours".
Qu'est-ce que tu fais ?
Tu vas où ?
Je t'interdis de me laisser ici !
Ajoute ça sur ta note.
Me laisse pas tomber.
Qu'est-ce que tu fais ?
Tu m'allumes, là ?
Oui, c'est ça.
Tu aimerais toucher quoi,
en premier ?
Tu adorais mes épaules.
Oh oui, tes épaules.
Surtout dans une belle veste.
Tellement...
impressionnantes.
Mon torse.
Si fort, si solide.
Mes lèvres.
Tes lèvres...
qui s'accordent si bien...
aux miennes.
En fait, ce que tu aimerais
toucher en premier
est puissant.
Parfois dangereux.
Très dur.
C'est donc mon flingue.
Pauvre gland.
Pauvre gland !
Oui, mais dans une belle veste...
Ray veut te montrer un truc.
C'est ça, amène tes potes.
Maintenant que vous m'écoutez,
je vous signale
que mon coloc de fac est avocat
dans le plus grand cabinet
de Ann Arbor, dans le Michigan.
Eh bien qu'ils s'occupent plutôt
de droit foncier,
je vais l'appeler mañana !
Il vous collera au cul
comme du riz gluant.
Choisis un membre et casse-le.
Attendez.
Je le connais mal.
C'est un vague copain.
On a levé les mêmes nanas.
C'est un Ping ? Un Rapture ?
J'en...
- Ça va mieux ?
- Oui.
C'est qui, lui ?
Où est Boyd ?
C'est lui.
C'est pas Milo Boyd.
Je suis pas Boyd !
- Il était dans son Oldsmobile.
- Je suis pas Boyd !
Allez-y ensemble, cette fois,
abrutis !
- Service de chambre.
- Entrez !
Bonjour.
Vous vous demandez probablement
pourquoi je suis menottée au lit.
Je viens de voir un type plongé dans
la mayo, un collier de chien au cou.
Chacun son truc.
- C'est pas vous qui nettoyez.
- Non, bonne remarque.
Je repasserai.
Pourriez-vous attraper mon sac,
là-bas ?
C'était quoi ?
Quoi ? Pardon, quoi ?
Ça.
Il faut que j'aille aux toilettes.
Tu as bien dormi, toi ?
- Mieux que toi.
- Imbécile.
- Sois un peu...
- Pardon.
Et mon intimité ?
Je devrais te fouiller.
C'est ça.
Je cache un flingue entre mes seins ?
Franchement.
Tu permets ?
"Puissance ***.
Mettez en contact direct
avec la peau.
Appuyez sur le bouton."
À qui tu parles ?
À personne.
À qui je parlerais
dans une salle de bains ?
Tu mijotes un truc. J'entre !
- J'ai pas fini.
- Si.
Non !
T'as zappé l'audience ?
Quel flic a constaté le suicide ?
Apparemment, c'est...
Bobby Jenkins.
Tu es sûr ?
C'est ce que je lis.
Où est Stewart ?
Pourquoi je le saurais ?
Vous n'êtes pas ensemble ?
On n'est pas ensemble.
On s'est embrassé une fois !
Je voulais dire
ensemble sur l'affaire.
Tu as embrassé Stewart ?
Laisse tomber.
Je vous emmène ?
Quoi ?
Volontiers !
Quel cauchemar !
Ne vous mariez jamais.
J'ai 17 ans.
J'ai pas de copine.
J'économise pour la fac.
Dites...
Je viens de donner tout mon argent
à mon ex-mari.
J'ai pas de quoi payer.
Montrez-moi vos nichons.
Pardon ?
J'ai pas de copine.
Merde, quoi !
Montrez-moi vos nichons.
Garez-vous.
Sérieux ?
Chaud devant !
Rendez-le-moi !
Ma patronne va me tuer !
Montre-lui ton pénis !
Sors ton taser, ma jolie.
Monte !
C'est pas vrai !
Tu trouves que c'est le moment ?
Promis,
je le fais plus.
Comment j'ai pu t'épouser ?
Pourquoi tu te fais toujours avoir
par le coup du démarrage ?
Quoi ?
Qu'est-ce que tu fais ?
Ça ne marche pas.
Merde, elle pleure vraiment.
Viens.
Je déconnais...
C'est pas toi, imbécile.
COTTAGE DE CUPIDON
Dieu merci, un médecin !
J'ai une jambe cassée
et j'ai mangé qu'un beignet.
Elle est énorme.
Vous êtes bien médecin ?
Mais oui.
Véto de piste au champ de courses.
- Quoi ?
- C'est un crack.
Il a achevé l'un de nos chevaux.
La bête n'a rien senti.
Je suis pas un cheval.
Ce coup-là, il l'a senti passer.
Sévèrement.
Par moments, ça rigole pas.
Vous allez sentir
un énorme élancement,
mais ça soulagera votre jambe.
C'est vraiment nécessaire ?
Tu m'as envoyé 250 volts.
Tu mériterais le coffre.
J'ai un suçon de câbles de batterie !
Je pourrais t'arrêter.
Vas-y, je t'en prie.
Il faudrait que tu sois un vrai flic.
D'ailleurs, y a que ça
que je trouvais sexy.
Je redeviens flic quand je veux.
Mais oui.
Tu sais pourquoi ?
Parce que je suis doué.
Pas d'accord.
Pourquoi donc ?
Parce qu'un 4x4 noir nous suit
et que t'as rien vu.
Il nous suit ?
C'est le même
que devant Dunkin' Donuts.
Y a des millions de 4x4 noirs
et de Dunkin' Donuts
rien que dans le New Jersey.
Écoute.
Il est très probable
que des flics soient mêlés à l'affaire.
- Du suicide ?
- Ils ont Jimmy.
S'il m'a vendue,
ils doivent vouloir ma peau !
Tu te la joues,
mais le seul qui veuille ta peau,
c'est moi.
Tu m'écoutes jamais !
- Si !
- Non !
Quel scoop !
Et ça te réjouit ?
- Reste là.
- Ne me laisse pas.
Sors-moi de là !
Je t'ai dit de pas bouger !
T'as pas d'ordres à me donner !
Tu le paieras !
Oui : des clous !
Arrête-toi !
Dégage !
Dans quel pétrin tu t'es fourrée ?
Là, ça t'intéresse !
Il a canardé ma bagnole !
Je t'ai dit qu'on me suivait !
Tu m'as écoutée ?
Non, comme d'habitude.
Tu m'as dit qu'un type avait sauté.
Il travaillait dans la police,
au dépôt des scellés,
il avait le vertige
et c'est classé comme un suicide !
Tu me diras tout en allant en taule.
- Tu rigoles !
- On parie ?
Bobby a signé le rapport.
Quoi ?
C'est Bobby qui a constaté le suicide.
Le même...
Fais gaffe.
Terrain très glissant !
C'est mon ami aussi.
Tu l'accuses en toute amitié ?
Je ne l'accuse pas. Simple logique.
Quelqu'un compte pour toi
et tout d'un coup,
sans prévenir,
t'en as plus rien à cirer et tu te barres.
Il ne s'agit pas de nous.
Il t'a conduite à l'autel !
Je sais, et ça me fend le cœur,
mais je refuse de faire l'autruche !
Pour ça, faudrait que tu aies une tête !
- Tu vas où ?
- Retrouver l'autre salopard.
Je prouverai
que Bobby est innocent
et tu verras ce qu'est la loyauté !
Pas de numéro de série,
pas de carte grise.
C'était vraiment un pro.
J'ai un gobelet Starbucks
avec "Earl" dessus.
Peut-être pas le sien.
C'est tout ?
C'est plus que toi...
Kojak.
Moi, j'ai ça.
On s'en fout qu'il joue au golf.
À mon avis, il ne joue pas.
Ces clubs sont quasi neufs.
Et ils sont pour gauchers.
Le type était droitier.
En plus, toutes les poches sont vides.
Et alors ?
Aucun golfeur au monde
ne sort sans tees, crayons,
balles, chaussures...
Pourquoi est-il membre
du Castle Hill Country Club ?
Bonne question.
C'est pour ça que je la pose.
Pour une fois, elle est bonne.
Je t'explique.
On voudrait devenir membres du club
et on est des amis de John.
John qui ?
Dis "John". Ils compléteront.
Pas bête.
Merci. Ça marche à tous les coups.
Invente-toi une profession.
Pourquoi pas la mienne ?
Chasseur de primes ?
C'est un club privé,
pas une course de tracteurs.
Je suis navrée.
Le club est réservé aux membres,
aujourd'hui.
C'est le 4 Juillet.
Vraiment ?
On est déjà le 4, chéri.
Je n'en reviens pas, chérie.
Moi non plus, chéri.
Il se trouve que John avait dit
qu'on pourrait passer.
John...
L'un de vos membres.
Vous connaissez John.
- Tout le monde le connaît.
- Un grand.
Je gère les adhésions, ici.
Aucun membre ne s'appelle John.
C'est bizarre, chéri.
Ça ne loupe jamais.
Attendez.
Jack Willit ?
Son vrai prénom est John.
Oui, le grand John Jack Willit.
Le grand John. Mais oui !
Après des années de collaboration,
j'oublie que certains
l'appellent encore...
Jack.
Vous êtes aussi au Sénat ?
Pour quel État ?
- Okla...
- Kansas...
C'est un plaisir,
sénateur et Mme Boyd.
Quelqu'un va vous faire visiter.
Quelle chance !
Une célébrité de plus à Castle Hill !
J'ai été mannequin.
Vraiment ?
Il y a combien d'années ?
Allez donc chercher la personne
qui va nous faire visiter.
Ne bougez pas.
Je reviens de suite.
On se sépare.
Je prends les tennis et la piscine,
tu prends le pro-shop.
On demande aux gens
s'ils connaissent un certain Earl ?
Tu as une meilleure idée ?
Admire la technique.
Pour savoir les secrets honteux
d'un country club,
il faut interroger
les bonnes personnes.
C'est-à-dire ?
Les caddies.
Ça roule ?
Vous connaissez un certain Earl ?
Ça, c'est un oui.
On manque de souffle, sénateur ?
Il me met 20 ans dans la vue !
Allez, monte.
- Passe-moi le volant.
- Pourquoi ?
Tu conduis comme une brêle.
Je conduis super bien !
C'est pas le moment. Monte.
Comment on a pu le perdre ?
Il connaît mieux le parcours.
Là.
Le lâche pas !
- Rejoins-le !
- On va trop vite !
J'y suis pour rien !
Je sais rien !
La drogue, le fric, je savais rien !
Je t'ai pas parlé de ça.
Tant mieux, je sais rien.
Je suis caddy.
Pourquoi fuir ?
Je suis étudiant,
j'économise pour la fac.
D'accord !
J'économise pour m'acheter un jet-ski.
Qui est Earl ?
Je sais juste qu'il joue ici
avec des gros bonnets
tous les trois, quatre mois.
Il confond un wedge
et une raquette de ping-pong.
C'est quoi, son nom ?
Je sais rien de lui.
Prépare-toi à la fac, réfléchis !
Vous pouvez me noyer,
je saurai pas son nom !
Il file des pourboires de 100 dollars !
Il m'a offert ça.
Un tatouage ?
Quand ma nana m'a largué.
Il m'a envoyé dans le Queens,
au Blue Ink.
Son business, peut-être.
Blue Ink Tattoo.
Passez-moi Earl.
Il est pas là.
On le tient.
De la part de Walter Lilly.
De la part de Walter Lilly.
Walter Lilly ? Merci.
Bien joué, inspecteur.
Tu as...
Quoi ?
- Dans le cou.
- Quoi ?
- Une algue.
- Enlève-la !
Ça te va bien.
Enlève-la. C'est pas drôle.
Du calme.
- Y a autre chose ?
- Tu veux voir ?
Jette ça.
Je vais la garder, dans un herbier.
En souvenir de cette belle journée.
Tu rigoles, mais regarde...
On est à ça d'élucider un meurtre
dont personne n'a conscience !
Quand on parle du loup.
Bobby ! Quoi de neuf ?
Quitte les grands axes, vite.
Les bouchons, ce week-end,
c'est l'enfer.
Tout le New Jersey te cherche,
toi et ton ex-femme,
qui a commis un crime.
Lequel ? J'en sais rien.
Il fait pas bon déconner
à Jersey, hein ?
Tu es où, exactement ?
Quoi ?
Si on prenait une bière,
un peu plus *** ?
Pour discuter.
Je peux te protéger
que si t'obéis.
Et là, je te dis :
trouve une planque et restes-y.
Quoi ?
Il dit de quitter les grands axes.
Je le crois.
On est en pleine cambrousse.
Je sais très bien où on est.
T'es sûr ? Ici ?
À 5 minutes,
on aurait trouvé un Best Western.
On sera à l'abri
jusqu'à ce qu'on en sache plus.
- Ils vont se souvenir de nous ?
- Tu rigoles ?
Ils en voient défiler,
des jeunes mariés !
Je peux vous aider ?
Non...
ce n'est pas possible !
Edmund ! Viens vite !
Ils se souviennent.
Ne palpite pas trop, mon cœur.
On en voit, des jeunes mariés,
mais vous deux...
A-t-on reçu un couple
plus amoureux que ces deux-là ?
On parle encore de vous.
Vous êtes la quintessence du cottage
du Couple de Cupidon.
Du couple
du Cottage de Cupidon.
On va vous trouver
une belle chambre.
Contents de vous revoir !
Bienvenue.
Regarde...
Ça fait quoi... trois ans ?
Trois ans ? Vraiment ?
J'avais perdu le fil.
Vous êtes revenus
pour votre anniversaire !
Je vous pose ma question préférée.
Comment entretenez-vous
votre amour ?
Il faut que je vous dise...
Je ne suis pas romantique.
Vraiment pas.
C'est pas mon truc,
les cartes, les fleurs...
Les cadeaux en général.
Pour votre anniversaire, sa surprise,
c'est d'offrir du vide.
Il faut la menacer d'un flingue
pour qu'elle dise : "Je t'aime".
C'est ça, l'amour.
Elle a raison.
Deux personnes
qui savent tout l'un de l'autre :
les défauts,
les faiblesses...
Et qui s'aiment encore plus.
Merci.
La fosse refoule. J'appelle le type.
Ils ne sentent pas très bon.
On est tombé dans un étang.
Elle conduisait.
Vous deux, alors !
On va vous installer.
Vous redescendrez dîner.
Je vous donne des nippes.
Vous aurez les vôtres ce soir.
Qu'est-ce qui est arrivé
à votre cou ?
Elle m'a donné un coup de taser.
Il est tordant.
"Elle m'a donné un coup de taser."
Quoi ?
La situation.
J'hésite entre rire et pleurer.
Si tu te voyais là-dedans,
tu pleurerais.
Dit l'homme
si indécis sur les couleurs
qu'il les porte toutes.
Tu te souviens
quand on avait cassé...
Oui.
J'ai essayé de l'oublier,
pour être franc.
Ah oui ? Et ça marche ?
Être franc ?
Le déni.
Super bien.
Jusqu'à il y a une heure.
Pourquoi on fait ça ?
Quoi ?
Nier les erreurs qu'on fait,
dans le couple.
Pourquoi on n'assume pas
ses conneries pour tourner la page ?
De qui tu parles ?
Je ne sais pas.
Toi...
moi...
Tout le monde.
Tout le monde a peut-être peur
qu'admettre sa faute
soit un signe de faiblesse.
Tout le monde se trompe.
Pour moi, c'est un signe de maturité.
Tu ne trouves pas ?
Absolument.
La vie, c'est...
faire des erreurs.
Non ?
Et quand vient la mort, on aimerait
en avoir fait beaucoup plus.
C'est de moi !
Dis donc, Milo Boyd...
Alors...
je porte un toast
à notre énorme, terrible,
monstrueuse erreur.
De celles qui vous foutent sur le cul.
Et donnent envie de remettre ça.
Comment ça ?
Tu parlais de quelle erreur ?
Tu viens de dire
que tu avais fait une erreur.
C'est vrai.
Alors, on est d'accord ?
Mais toi aussi.
Oui, donc on a tous les deux
fait une énorme erreur.
En nous mariant.
Oui, ça...
et en divorçant.
Mais c'est moi qui ai déconné.
J'ai déconné.
Je suis désolé.
Parfois, je...
je me dis que tout est ma faute.
C'est de la folie.
Mais dans un sens...
ça me manque.
Quoi ?
Ça.
Nous. Toi.
Mais tu ne m'apprécies même pas.
Tu plaisantes ?
Bien sûr que je t'apprécie.
Septième ciel
À quoi tu penses ?
À rien.
Menteuse.
C'est ce que tu m'as dit de plus gentil,
ce week-end.
C'est moi.
Steve ?
C'est Nicole, ta fille.
C'est qui, Steve ?
La drag queen du dimanche soir.
Ça va, chaton ?
Un conseil. Il me faut un conseil.
Je me suis enfermée dans
la salle de bains de la suite nuptiale
du Cottage de Cupidon.
Et Milo est dans la chambre.
Dieu du ciel !
Tu t'es barricadée pour lui échapper ?
C'est torride !
Concentre-toi.
Je ne dérange pas, j'espère ?
Il vous restait du champagne.
Génial.
Attendez.
Je vous monte vos habits illico.
Ça ne presse pas.
On va s'en passer, vous voyez...
Elle a bien de la monnaie...
Merci pour le champagne.
Vous oubliez mon...
Pourquoi cet accès de sincérité ?
J'en sais rien.
Pendant le dîner,
j'ai oublié pourquoi je le détestais.
Qu'est-ce qu'il a dit ?
- Que je lui manquais.
- Quoi ?
Ça, et qu'il était désolé.
Il a dit qu'il était désolé ?
En te déshabillant ? Tu étais nue ?
Dans le patio.
Nue dans le patio ?
Décidément, telle mère, telle fille.
On dînait dans le patio.
Rien de sexuel.
- Il a dit : "Je suis désolé" ?
- Deux fois.
Sans rien de sexuel ?
Une seconde.
Continue.
J'en sais rien.
Elle est vraiment bizarre.
Elle a enfin admis
que tout était sa faute.
Elle a dit quoi ?
J'ai dit que j'avais déconné
mais elle a dit : "Non, c'était moi."
Et là, je trouve la photo...
T'as la photo de ton ex sur toi ?
Y en a trop. Ils font pas
de portefeuille assez grand.
Je veux retourner camper.
On campe, là.
On campe dans le bureau de papa.
Dites rien à votre mère.
C'est Milo.
Quoi, encore ?
Nicole a une photo du mariage
sur elle.
Duduche se demande pourquoi.
Pourquoi ?
Elle a pas vidé son portefeuille
depuis un an.
Je trimballe encore une capote
de 1987.
Ça non plus, le dites pas.
Je crois que ça veut dire
qu'elle t'aime.
Moi aussi !
Ouvre les yeux.
C'est rare, les deuxièmes chances.
À poil et au boulot !
Tu as raison.
J'attaque.
C'est bien.
Prends ton téléphone.
Une photo de son cul.
Ça me suffira.
T'es une obsédée !
Merci.
Je t'aime.
Moi aussi.
Et alors ?
Elle te rend dingue.
T'as picolé jusqu'à être viré !
Non. J'ai démissionné.
T'as été viré.
Parce que j'avais démissionné.
Tu penses avec ta queue.
Je t'ai déjà dit
de pas penser avec ta queue !
Je ne pense pas avec ma queue.
Même si je tire un coup,
ça change rien :
je la foutrai en taule, t'inquiète.
Tout va bien ?
Ben oui, pourquoi ?
Y a du champagne.
J'ai pensé...
Tu t'es trompé.
Qu'est-ce que tu fais ?
Je me couche, tu vois pas ?
Je vois le passé
me revenir à la figure !
Nic fait encore la gueule.
Comme au bon vieux temps !
Putain.
Donc, tu te souviens
que tu dors sur le canapé.
C'est ce qu'on va voir.
Tu comptes avaler bientôt ?
Je me régale.
T'es vraiment...
C'est bon.
T'es content ?
Aux anges.
Je te réveille ?
Je te remercie
pour cette merveilleuse soirée.
Attends !
C'est agaçant, hein ?
Reviens !
Tu fais quoi ?
J'ai pas mon portefeuille.
C'est à Irene.
C'est 10 dollars.
C'est à Irene.
Je lui rendrai.
Elle va te tuer.
Elle m'en chargera.
Dwight !
La voiture de Milo !
Tenez, la liste des autres
chambres d'hôtes,
pour la prochaine fois.
Merci.
Désolé.
- Je vous la gare ?
- Ne la rayez pas.
Bien reçu.
Excusez-moi.
Le Pilates, c'est en face.
En fait...
je veux un tatouage.
Un joli papillon sur l'épaule ?
C'est sur rendez-vous.
Darla !
De la bière.
Vous voulez quoi ?
Une panthère.
De haut en bas.
Avec les pattes ici
et la gueule, les crocs...
par ici.
Et pour la queue...
je vous fais confiance.
Annule mes rendez-vous.
Darla.
Moi, c'est Braque.
Braque !
C'est le diminutif de quoi ?
Braquemard.
Braquemard.
Sympa.
Earl est là ?
Pas vu.
Soulève ton haut...
que j'inspecte la toile.
Je pourrais
aller ***, d'abord ?
Magne-toi.
Qu'est-ce qui t'est arrivé ?
Tes clés. Je vais au bureau.
Walter Lilly a appelé.
Pas de numéro.
Bordel !
- C'est un flic.
- Je sais !
- Et un dealer.
- Je sais.
- C'est légal ?
- Pas que je sache.
C'est Earl. Rappelle-moi vite.
Au téléphone, il a pris rendez-vous
avec un certain Bobby.
Tu es sûr ?
Meilleure question :
il est où, Milo ?
Quel week-end de merde !
C'est qui, ce type ?
J'en sais rien.
Je suis personne.
Formidable.
Est-ce que Personne va se tirer,
ou est-ce qu'on bute Personne ?
Dégage.
Votre chevelure chatoie
tel le soleil sur l'océan.
- Espèce d'enflure !
- Tu sais...
t'es une handicapée de l'affectif.
Tu préfères t'occuper d'un tueur
que du mec qui a fait le vœu
de te supporter à vie.
Et ta dette de jeu de 11 000 dollars ?
T'appelles ça "gérer" ?
- Je t'ai pas dit de dire ça.
- Désolée.
On tient ta copine.
Pas sa copine.
C'est ma copine.
Tu sais quoi ?
Gardez-la. On est quitte.
- Il a raccroché.
- Quoi ?
Elle vous soûle déjà, c'est ça ?
C'est sérieux.
J'aimerais vraiment t'aider.
Mais y a un petit problème.
Tu m'as menotté à Cupidon.
J'ignorais qu'un couple de primates
voulait ta peau !
Pas un couple.
On a l'air d'un couple ?
Passe-moi le gros.
Dis donc, depuis quand
vous pratiquez l'enlèvement ?
C'est pas très orthodoxe,
mais les ordres ont changé.
Ton mec a 5 secondes pour
la relâcher ou je lui pourris la vie.
T'as intérêt à la relâcher.
Je paraphrase.
Amène-toi !
T'as entendu ?
Repasse-moi Nic.
Quoi ?
J'arrive dans 20 minutes.
Il arrive dans 20 minutes.
Arrête de gigoter.
Va aux toilettes.
Ne te retourne pas. Vas-y.
S'il est pas là dans 20 min...
Pipi.
Pipi.
Tu as un plan ?
Bouge pas, j'arrive.
- Dis...
- Quoi ?
Il doit venir dans 20 minutes.
Et alors ?
Elle lui a pas dit où elle était.
Tenez. Du pognon.
- Merde.
- Quoi ?
Milo Boyd.
- Merde.
- Quoi ?
Éclatez-vous !
C'est le fric d'Irene !
On remballe !
Ça va ? T'as les clés ?
On se casse.
Pourquoi t'es pas
toujours comme ça ?
Je suis comme ça.
Le flic de choc dont j'étais folle.
Pas le chasseur de primes
qui se vante de tirer son coup.
Attends...
C'était ça ?
J'allais pas dire à Sid
que je retombais amoureux !
Si !
Il faut le dire, si tu le ressens.
T'es toujours sincère, toi ?
Ça aurait pu se passer autrement
si tu l'avais été.
Comme notre mariage.
Peut-être.
Je suis pas si doué.
Même toi,
tu restes une énigme.
Fais gaffe !
Ça fait mal.
Tu vas voir, l'Amaz...
Ta gueule, tapette !
27e district, Griswald.
Kenny, c'est Milo.
M. Boyd ! Ça va ?
Je cherche Bobby. Il répond pas.
Il est là ?
Vu que t'es plus de la maison,
je suis pas censé...
J'ai pas beaucoup de temps.
À l'époque, tu me léchais les bottes.
C'est toujours ton truc ?
Oui.
Sors la langue. Où est Bobby ?
Parti au dépôt.
En pleine nuit ?
On fait des heures sup
pour le déménagement.
- Le déménagement ?
- Au nouveau dépôt.
Ils doivent inventorier
194 000 pièces à conviction.
Merci. Salut.
Sacré examen.
Tu sais ce qu'on fait des preuves
en l'absence de jugement ?
Quoi ?
Que dalle.
Elles restent là ?
Pour toujours ?
Prêtes à être cueillies.
J'ai faim.
J'attends Bobby ici.
Va chercher une pizza sur Yonkers.
Tout sauf poivrons.
Je te lâche pas, sur cette affaire.
Je t'aurais pas laissée conduire.
C'était un accident.
Quoi ?
Cette histoire avec les flics.
La raison de mon arrestation.
T'as beau me charrier,
je conduis très bien.
Ton casier dit
"Voie de fait sur agent".
T'as écrasé un flic ?
Je n'ai rien écrasé du tout.
Alors, quoi ?
Rien.
J'étais en retard à une conférence
de presse, c'était bouché,
j'ai cru pouvoir me faufiler
et je l'ai éraflé.
T'as éraflé un flic ?
Non, un cheval.
Ça te va ?
Un bon gros canasson de flic
dont le bon gros cul
ballottait devant ma voiture
quand j'ai voulu le dépasser.
- T'as embouti un cheval ?
- Effleuré.
Je l'ai effleuré. J'avais
une mini touffe de crins
sur le pare-chocs.
Je risque la prison !
Pour...
des années !
Tu conduis comme un pied.
Tu vas te taire, oui ?
On n'est sûr de rien.
Méfions-nous des apparences.
Elles sont rarement trompeuses.
Je t'ai cherché partout.
T'as eu mon message ?
Sur la drogue disparue ?
Oui.
On a un sale problème.
Oui, c'est vrai.
Vous désirez ?
On vient voir Bobby Jenkins.
C'est à quel sujet ?
Pose le sac.
Ça ?
Tu débloques ?
Complique pas tout.
Je l'ai posé.
Ouvre. Vite.
C'est bon.
- Quoi ?
- Du sang.
Ça va ?
- Qu'est-ce que vous foutez là ?
- On enquête.
- Qui t'a tiré dessus ?
- Earl Mahler.
Je le suis depuis deux semaines.
Il a assassiné Walter Lilly.
Il a pris mon flingue.
- Reste avec lui.
- Tu vas où ?
- Reste avec lui.
- Tu vas où ?
Je reviens, ma belle.
Il risque rien. C'est un bon flic.
Toi aussi.
Et regarde où t'en es.
C'est vrai. T'as pas tort.
Tu vas où ?
Lâche.
Facile, dis donc.
Tuer un deuxième flic
n'attendrira pas le jury.
T'es pas flic.
Ça, c'est blessant.
À genoux.
J'ai les genoux fragiles.
J'ai sauté d'un toit...
Rien à battre de tes genoux, ta santé.
Mets-toi à genoux.
Pièce à conviction
Pense à ton avenir.
Ton heure est venue, connard.
Lâche ça.
Y a que moi qui le traite de connard.
Dis à ta poule...
Tu me traites pas de poule.
Tu tires pas sur ma...
femme !
Earl Mahler se servait de Walter Lilly
pour accéder aux stupéfiants.
C'est ça.
Lilly allait avouer,
mais quand je suis arrivé, il était mort.
Rien n'accusait Mahler.
Exact. Sans ce PV,
il s'en serait tiré.
C'est une sacrée journaliste.
Merci.
Mais t'avais tort sur un point.
Tu vas me lâcher, oui ?
Je dis ça comme ça.
Ça faisait vraiment louche.
Tu avais signé le rapport de suicide.
Et la photo, à la sortie du bowling.
Je t'ai conduite à l'autel !
C'est ce que j'ai dit.
Elle m'a vraiment suspecté ?
Tu sais, elle a jamais pu te saquer.
J'ai jamais pu te saquer non plus.
Il faut que je rende mon article.
Je tiens à te dire que c'est terminé !
Toi et moi, c'est fini !
Stewart ? Tu es bourré ?
Non, c'est la réaction
aux calmants pour chevaux
qui ont été injectés
dans ma jambe cassée
par un vétérinaire du coin !
Ce qu'on vivait était magnifique,
exceptionnel,
mais si tu traînes avec ce genre
d'énergumènes, laisse tomber !
Si tu le sens comme ça...
Non... attends...
Tu admets qu'on vivait
une histoire exceptionnelle ?
Il faut que j'y aille.
Vas-y.
Mais sache que tu as donné
des ailes à mon cœur.
Il y a un instant, je marchais à peine
mais maintenant, j'accours vers toi...
Tu sais ce que je veux ?
Quoi ?
Lâcher cette histoire
et te ramener à la maison.
Mais il faut que je rende
mon papier à temps.
Pas le choix.
Tu comprends ?
Évidemment. C'est clair.
Tu fais ton boulot.
Merci.
C'est plus un problème.
Par moments,
notre boulot aura la priorité.
C'est comme ça.
Mais après...
Ça y est, on y arrive.
Eh oui.
Pourquoi on se gare...
ici ?
Tu vas pas faire ça ?
Je t'avais prévenue.
On a 5 minutes d'avance.
Te fâche pas.
On n'arrivera jamais
à relancer notre mariage
si tu te laisses envahir par la colère.
J'aimerais être placée en détention.
Sergent.
Ahurissant.
Mais où...
J'ai pas droit à un appel ?
Tiens, le chasseur de primes !
Alors, ton week-end, connard ?
Encore foutu le feu
pendant un défilé ?
Le reste du week-end
a été plutôt peinard.
Jusqu'à maintenant.
Mettez en ligne tout de suite.
Les agences de presse devront
passer par nous pour les détails.
T'as droit qu'à un appel
et tu envoies un article.
C'est tout toi.
Qu'est-ce que tu fais là ?
C'est notre nuit.
On va la passer ensemble.
- On peut partager la cellule ?
- Entre, ducon.
J'y vais.
Tu es dingue.
C'est bien possible.
Viens là.
Bon anniversaire, mon cœur.
Bon anniversaire, mon cœur.
Traduction :
Maï Boiron
TITRA FILM Paris