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C'est la pire tempête que j'ai jamais vue.
Nous n'avons plus vu
d'étoiles depuis trois mois.
Ce n'est pas normal.
Cherchons vite un refuge.
Mieux vaut être trempé
que foudroyé.
Jamais nous n'atteindrons la route.
Et si nous allions
à la maison des saules.
Tu es cinglé ?
Tu crois vraiment au monstre ?
- Les journaux disent...
- T'es plus un gamin.
C'est cette maison ?
Cela ne me dit rien qui vaille.
C'est parce que tu as peur.
Peur ou pas, elle est étrange.
Désert, hein ?
Tu ne viens pas de dire
qu'elle était abandonnée ?
Oui, je ne comprends pas.
Que voulez-vous ?
Fichons le camp.
Nous pensions
que personne ne vivait ici.
C'est ce qu'il pensait.
Nous pensions
nous réfugier chez vous ?
Je pense qu'il va pleuvoir toute la nuit.
- Oui, il pleut des cordes.
- Non, vous ne pouvez pas rester.
- Soyez raisonnable...
- Vous ne pouvez pas rester !
Nous allons attraper une pneumonie !
Vous n'êtes pas les bienvenus !
Partez tout de suite ! Allez !
Lobo !
Non, ils partent.
Le monstre !
Tu crois les journaux maintenant ?
Ils pensent que tu es le monstre, Lobo !
Un jour peut-être,
vous connaîtrez le monstre.
Je n'en peux plus.
ll faut continuer.
C'était le monstre.
Allons.
A l'aide !
Toi, détache-moi !
Détache-moi, tu entends ?
Lobo entend
mais il ne peut pas parler.
Lobo est muet.
Je craignais que la tourmente
ne nous apporte aucun invité ce soir.
Lobo !
Tu as maltraité mon patient !
ll est déjà las de notre hospitalité.
Je vous ai dit de me détacher !
Je crains que ce ne soit pas
encore le moment.
- Qui êtes-vous ?
- Vornoff. Dr. Erik Vornoff.
Ce nom ne vous dira rien.
Que me faites-vous ?
Vous aurez bientôt la taille d'un géant.
La force de vingt hommes.
Ou, comme tous les autres
VOUS MOURREZ.
Eteins ça.
N'est-ce pas étrange, Lobo ?
Notre ami revient toujours à la maison
après une longue et difficile
séance de natation.
LE MONSTRE ATTAQUE DE NOUVEAU !
LE MONSTRE EMPORTE
DEUX PERSONNES !
- Quel est ton nom ?
- Devine.
Nous le trouverons.
Attention avec ta cigarette !
- Que faisais-tu dans ce marécage ?
- Ça te regarde ?
Finie la plaisanterie !
Aucune cellule ne pourra me retenir.
Je serai dehors en moins de 24h.
C'est ce que tu crois.
Je vais faire en sorte
que tu restes au moins 72h.
Conduisez-le au sous-sol.
Allons-y.
Lâchez-moi.
Vous ne pouvez pas me faire ça.
Lâchez-moi !
Où penses-tu aller ?
J'apporte les journaux
au capitaine Robbins.
Et depuis quand tu ne les laisses plus ici ?
Depuis qu'il m'a dit de les lui donner
personnellement,
avant que tu n'en fasses des torchons.
Ferme-la et donne-moi les.
Ou je t'enferme pour vente illicite.
Je suis en règle, Kelton.
Et si ton permis expirait subitement ?
Entrez.
Voici les nouvelles, Capitaine.
Pourquoi ne puis-je pas
travailler sur ce cas ?
Retournez à votre bureau.
Bien, monsieur.
- Kelton...
- Oui, monsieur ?
J'avais dit au vendeur
de me livrer directement les journaux.
Oui, mais si vous me demandez...
Je ne l'ai pas fait.
Oui, monsieur.
- Kelton...
- Oui, monsieur ?
Où est le lieutenant Craig ?
Dans son bureau, je crois.
Dites-lui de venir.
Tout de suite.
Entrez.
Bonjour, capitaine.
Salut, ***. Asseyez-vous.
Vous avez lu les journaux ?
Et qui non ?
Le mieux avec les oiseaux
c'est qu'ils ne causent jamais
de problèmes.
Votre fiancée écrit de bonnes histoires.
C'est ce qu'elle croit. Du nouveau ?
Non.
Douze disparitions, mais aucun indice.
Non, cette fois non plus.
J'ai les pieds qui rétrécissent
à force d'aller dans ce marécage.
Elle a été utilisée il y a peu.
Oui, plusieurs fois.
L'épouse de Jake l'a identifiée.
Le pardessus est de son collègue.
Ils sont allés chasser dans les marais.
Ils ne sont jamais revenus.
- Il ne reste pas grand chose.
- Des gamins l'ont trouvé dans le lac.
Et la carabine ?
A 1 kilomètre de la maison des saules.
Tout coïncide.
Mais toujours pas de preuves.
Vous croyez aux journaux ?
Votre fiancée le croit.
Et vous ?
La police ne croit pas aux monstres.
Seuls les faits comptent.
Les faits et seuls les faits.
Ne l'oubliez pas.
Le capitaine ne veut voir personne.
Obéissez, sortez.
Capitaine Robbins, pouvez-vous
lui dire de me laisser ?
- Kelton.
- Oui, monsieur ?
Laissez-la.
A vos ordres, capitaine.
Une journaliste devrait trouver
des informations de première ici.
- Que voulez-vous dire ?
- Vous faites l'idiot !
*** Craig, je ne crois pas
que notre mariage durera
si tu me caches des choses.
Tu m'as évitée toute la journée.
- Mais que dis-tu ?
- Tu ne m'évitais pas ?
Non.
Chaque fois que j'appelle,
es-tu vraiment occupé ?
Oui.
OK. Voyons cette histoire
de monstre et de marécage.
Monstre, monstre...
Je le savais.
Les monstres n'existent pas.
Nous sommes au xxe siècle.
Ne pariez pas là-dessus.
Les monstres, je veux dire.
Mais Janet...
- Tu n'es pas sérieuse ?
- Si je le dis.
Non, elle ne l'est pas.
Je vous dis que si.
Rendez-lui l'alliance alors.
Quoi ?
Si vous voulez annuler le mariage,
rendez-lui l'alliance.
- Mais, chef...
- Capitaine !
Rendez-lui cette pierre.
C'est le mieux.
Je préférerais la jeter dans le marécage.
Et laissez notre vie personnelle
en dehors de ça.
Ainsi soit-il.
Comme je t'ai toujours dit.
Mufle !
Parlons du monstre.
Vous l'avez inventé, débrouillez-vous.
Les monstres n'existent pas.
ll y a eu deux nouvelles disparitions.
Ça fait douze en trois mois.
Tout indique une cause inhumaine.
Ou pensez-vous toujours
que c'est un alligator ?
Vous cachez des informations au public !
Vous ne le croyez peut-être pas,
mais vous savez déjà toute l'histoire.
Je ne vous crois pas !
C'est la vérité, sauf pour le monstre,
fruit de votre imagination.
Nous n'avons rien de plus.
Qu'écrirez-vous ?
Je crois en ce ''fruit de mon imagination''.
Et vous n'avez pu prouver le contraire.
Nous avons mené une enquête complète.
Un monstre...
Une pure fantaisie, vous le savez !
Nous traitons des faits et des preuves.
Vous comprenez ?
Des hommes qui disparaissent...
L'endroit est plein de sables mouvants.
Oui, douze au même endroit.
Nous faisons de notre mieux !
Ce n'est sans doute pas assez !
Je suis sérieuse ! Des pistes ?
C'est quoi ça ? Un tutu ?
Et ça ? Une échasse ?
Je dois admettre
qu'ils ont été trouvés dans le lac.
Mais ils sont aussi dans votre histoire.
Aucun être humain n'a pu faire ça.
C'est vous qui le dites.
Je crois que nous arrivons au bout.
Si vous voulez garder vos secrets,
je serai obligée d'aller
au marécage moi-même.
Sur mon cadavre !
Ça pourrait s'arranger.
Au revoir.
Elle est assez folle pour le faire.
Vous savez quoi, capitaine ?
- Quoi ?
- Je crois que vous avez raison.
Salut, Tillie.
Salut, Janet.
Ça faisait longtemps.
Tillie, tu te souviens
il y a plusieurs années,
quand la maison des saules
a été vendue aux enchères ?
C'était en novembre ou décembre 1948.
- Tu veux voir les archives ?
- Oui.
Une minute.
Le voilà.
D'octobre à décembre 1948.
Je ferai vite.
Prends ton temps,
je ne vais nulle part.
Et eux non plus.
Tu as trouvé ce que tu cherchais ?
Oui. Désolée pour le désordre.
Je suis payée pour ça.
OK.
- Tu es sur un scoop ?
- Peut-être...
Et appelle *** pour lui dire
que je ne pourrai pas le voir,
que je ne me sens pas bien ou...
Laisse-moi ça, je m'en charge.
- Salut, Janet.
- Salut, Marge.
- Tu cherches toujours le monstre ?
- Qu'est-ce que tu crois ?
Je crois que le patron te cherche.
La police veut que nous cessions
avec ces histoires de monstre.
La ville entière est terrorisée !
Je n'ai pas entendu.
- J'ai dit que...
- Je sais ce que tu as dit...
mais je n'ai pas entendu.
Je vois. A plus ***.
Répétez-lui ce que vous m'avez dit.
Bien sûr.
Salut, ***.
Professeur Vladimir Strowskky,
Ie lieutenant Craig.
- Enchanté.
- Bonjour.
Professeur, pouvez-vous
Ie mettre au courant ?
Vous avez entendu parler
du Loch Ness?
Je crois.
C'est un lac en Ecosse, non ?
Et avez-vous entendu parler
de son monstre ?
ll y a quelques années,
Ia police britannique m'a appelé
pour enquêter sur le monstre
du Loch Ness.
Ils pensaient
que c'était une créature du passé.
Je suis expert
en monstres préhistoriques.
Mais je ne suis pas arrivé à mes fins.
Je n'ai pas vu le monstre.
Mais d'autres l'ont vu
et j'ai leurs témoignages.
Le monstre du Loch Ness
aurait traversé l'océan
pour se réfugier dans le marécage ?
C'est, je crois, très improbable.
Mais ce sont des cas similaires
et il existe de nombreuses
descriptions du ''monstre''.
Je pense qu'avec mes connaissances,
et votre permis, bien sûr,
je pourrais élucider ce mystère.
Je suis ici pour ça.
Qu'en pensez-vous, ***?
Nous avons besoin de tout l'aide possible.
Et vous garderiez le secret ?
Si vous le désirez.
Ça vous dérangerait
d'avoir de la compagnie ?
De la compagnie ?
Le lieutenant Craig.
La police peut parfois être utile.
J'en serais heureux.
Je suis prêt.
Je suggère que nous partions
demain matin.
Une tempête est sur le point d'éclater,
et il fait presque nuit.
Selon les rapports,
Ie monstre n'attaque que de nuit.
Sans doute, mais l'enquête
préliminaire doit se faire de jour.
La nuit, le monstre...
Chaque chose en son temps.
- Ça me semble logique.
- Si vous le dites.
Messieurs, je viens d'arriver en ville,
et j'aimerais retourner à mon hôtel.
Bien sûr.
-Au revoir, capitaine.
- Professeur.
A demain, lieutenant Craig.
Je serai ici.
Un drôle d'oiseau.
Où le verrai-je ?
lci à 10h.
Comme ça il aura
toute la lumière qu'il veut.
Au revoir.
Un rendez-vous ?
Que croyez-vous ?
Je crois que non.
Non ?
Ils ont appelé du bureau pour dire
que Janet avait mal à la tête.
Si elle est allée au marécage seule,
je vais lui donner une correction.
- Même si c'est la dernière.
- Oui, ce serait la dernière.
Surveillez-le, ***.
- Strowskky ?
- Je ne le sens pas.
D'accord.
Vous voilà en sécurité, ma chère.
Qui êtes-vous ?
Dr. Erik Vornoff.
Vous avez eu un choc.
Comment suis-je arrivée jusqu'ici ?
Ça n'a pas d'importance pour le moment.
Vous devez vous reposer.
Vous reposer...
Vous allez dormir...
dormir...
Les charmantes jeunes filles...
dorment.
Nous voilà au croisement.
Comme on dit dans les bons westerns :.
de quel côté va-t-on ?
Bien...
Nous sommes sur la route
de la maison des saules.
Allons par là.
Je dé*** de plus en plus ce marécage.
Tu n'es pas né pour y travailler.
Exact, j'aimerais être
Ie plus loin possible d'ici.
Le vent, la pluie,
lui donnent un air surnaturel.
Le sol couvert de créatures qui rampent.
Tu as raison, Marty.
Ce marécage est
un monument mortuaire.
Serpents, alligators, sables mouvants...
tous destinés à une chose :.
la destruction.
Cette pluie est bizarre.
Ces éclairs aussi.
Comme disent les journaux,
peut-être que les explosions atomiques
ont modifié l'atmosphère.
Peut-être...
A la place de ce professeur,
je ne m'aventurerais pas
seul dans ce marécage.
Je ne comprends pas.
ll vient au bureau
avec ses histoires de monstres
nous nous mettons d'accord
pour venir ici,
et voilà qu'il part seul.
Tu es sûr qu'il est ici ?
Où sinon ?
Bon, partons à sa recherche.
- La voiture de Janet ?
- Oui.
Elle n'y est pas.
Peut-être qu'elle a suivi
Ia route jusqu'à la ville.
ll faut que je m'en assure.
ll y a un bar à une dizaine de kilomètres.
-Allons-y.
- D'accord.
Où avez-vous retrouvé la voiture ?
Et aucune trace d'elle ?
Et Strowskky ?
Je vous avais dit
de ne pas le perdre de vue.
Oui, capitaine.
Je n'aime pas ça.
Cherchez Strowskky.
D'accord.
Tu as l'air préoccupé, ***.
Personne...
Le capitaine, son appartement,
son bureau...
Personne ne l'a vue
depuis hier après-midi.
Nous suivons les ordres :.
trouver Strowskky.
Passez-moi le Citty Def.
J'appelle au sujet de la fille.
ll m'a appelé aussi.
Qui l'a vue en dernier au bureau ?
N'ayez pas peur de Lobo.
ll est aussi doux qu'un chaton.
Pose ça là.
Assez, du vent !
J'ai dit :. dehors !
Et voilà.
A nous, ma chère.
De la crème, du sucre ?
Vous n'avez pas déjeuné.
ll est plus de midi.
Vous devez avoir faim.
- Que s'est-il passé ?
- Votre voiture... un accident.
Lobo vous a portée jusqu'ici. A moi.
Où suis-je et qui êtes-vous ?
Vous ne vous souvenez pas
que je vous l'ai dit cette nuit ?
Vraiment ?
Oui, je suis le Dr. Erik Vornoff.
Nous sommes dans la maison des saules.
Oui...
Comment le savez-vous ?
Un Vornoff acheta la maison
en novembre 1948.
- Vous êtes journaliste ?
- Oui.
Mon nom semble signifier
beaucoup pour vous.
Je ne cherchais pas votre nom.
Comme la maison est près du marécage,
Votre nom apparaissait
comme étant celui de l'acheteur.
Je me demandais si vous saviez
quelque chose sur le monstre.
Ma chère Mlle Lawton...
Quand vous ai-je dit mon nom ?
Vous ne me l'avez pas dit.
Mais comme vous étiez inconsciente
j'ai pris la liberté de regarder
dans votre sac.
- Vous avez vu ma carte de presse.
- En effet.
Pourquoi m'interrogez-vous alors ?
Et qui est ce monstre ?
Je l'ai trouvé dans la fosse septique.
ll m'a parfois été très utile.
Vous êtes très fatiguée,
nous avons trop parlé.
Je ne suis pas fatiguée.
Vous l'êtes.
Vous êtes très fatiguée.
C'est étrange...
je suis soudain...
très fatiguée.
Oui...
Très fatiguée...
Très fatiguée.
Lobo !
Installe la fille dans mon labo.
Cher professeur Strowskky !
Eh bien !
Vornoff ! C'est vous !
A Paris, je vous ai manqué d'un mois.
Au Loch Ness, d'un jour.
Pourquoi vous intéressez-vous
à moi, Strowskky ?
Pour vos expériences
sur l'énergie atomique.
Mon cher pays croit enfin
en mes travaux.
Ils croient en mon succès.
Le gouvernement désire votre retour
pour poursuivre vos recherches.
Vous aurez ce que vous voudrez.
Pourquoi riez-vous ?
ll n'y a pas de quoi rire.
Cher professeur Strowskky,
il y a vingt ans
on me chassa de mon pays,
loin de ma femme et de mon fils
que je n'ai jamais revus.
Pourquoi ?
Parce que j'avais osé utiliser l'atome
pour créer des êtres supérieurs.
Des êtres à la force
et à la carrure inimaginables.
On me traita de fous
de charlatan.
Expulsé par ceux-là mêmes
qui m'avaient élevé au rang de génie.
Maintenant, dans cet enfer perdu,
j'ai prouvé que j'avais raison.
Non, professeur Strowskky,
il n'y a pas de quoi rire.
Oui...
Ce fut une tragique erreur.
Mais quand j'ai su
que vous étiez sur la bonne voie,
j'en ai informé les autorités.
Je vous ai cherché partout,
partout où apparaissait un monstre.
Et me voici
pour vous ramener chez vous.
Chez moi ?
Je n'ai pas de foyer...
Exilé...
Méprisé...
Survivant comme un animal.
La jungle est ma maison.
que je peux être son maître.
Je créerai ma propre race !
Une race de surhommes atomiques
qui conquerront le monde !
Oui...
Bien sûr...
Une vraie race dominante.
Comme celle dont j'ai parlée à mes
supérieurs et que seul vous pouvez créer.
Une race qui nous permettra
de dominer facilement le monde.
Vous m'avez mal compris, Strowskky.
Je ne pense pas revenir.
Mes projets n'appartiennent qu'à moi.
Etes-vous fou, Vornoff ?
On vous traite toujours de fou,
quand vous découvrez
ce qui ne peut être compris.
Notre gouvernement m'a ordonné
de vous ramener.
Je crains que votre tâche soit difficile.
Comme vous voyez,
je ne suis pas venu seul.
Moi non plus, Strowskky.
Emmène-le, Lobo.
Passe. Plus vite !
Vous êtes fou, Vornoff !
Tuez-moi, d'autres viendront.
- Silence !
- Vous ne vous en sortirez pas.
Mets-le là.
Vordoff, non !
Au secours !
Au secours !
Maintenant, professeur Strowskky...
vous verrez le fruit de mon génie
d'un peu plus près.
Le monstre du marécage.
Votre pays m'offre la gloire
et la fortune pour que je revienne.
Mais mon prix est beaucoup plus élevé.
Disparaissez, Strowskky.
Comme tous les autres.
C'est une voiture de location.
- C'est celle de Strowskky ?
- Je parierais que oui.
La nuit commence à tomber.
Je traverserai le marécage
jusqu'à la maison des saules.
D'accord.
Prends ça.
Si tu vois quelque chose de suspect,
tu sais où je suis.
Tout est suspect dans ce marécage.
Je n'ai tué personne
depuis plus d'un mois.
La police n'a aucun sens de l'humour.
Elle est passée dans l'après-midi.
- Vous rappelez-vous l'heure?
- Plus ou moins.
Elle est arrivée vers 14h
et est repartie vers 15h30.
Après l'heure du déjeuner.
- Que voulait-elle ?
- Des informations.
- Savez-vous sur quoi ?
- Bien sûr.
-Alors ?
- Alors quoi ?
- A quoi jouez-vous ?
-A rien.
Pourquoi ne l'avez-vous pas
demandé avant ?
Elle a fait des recherches
dans les archives
d'octobre à décembre 1948.
Sur la maison des saules.
Celle du marécage.
Je suppose.
L'acte de vente, du moins.
Je l'ai vu lorsqu'elle est partie subitement.
Elle l'avait laissé au 26 novembre.
Voulez-vous le voir ?
Bien sûr.
Le voici, je ne l'ai pas classé.
Oui, le Dr. Erik Vornoff.
Dites-moi ce que vous avez sur lui.
J'attends.
Je serai prêt pour la fille.
Ma chère
vous êtes charmante.
Attache-la à la table.
Obéis à mes ordres !
Je te défie de me désobéir.
Tu vas m'obéir !
Attache-la !
Attache-la !
Je te l'ordonne.
Prépare le matériel.
Cela vous fera juste un peu mal.
Vous serez une femme à la beauté
et à la force extraordinaires.
La fiancée de l'atome !
Vous êtes malade !
Quand j'aurai fini mes expériences,
personne ne pourra me toucher !
Je ferai la loi.
Que je triomphe ou pas,
ça n'a pas d'importance où vous allez.
Lâchez-moi !
Vous avez entendu ce qu'elle a dit ?
Détachez-la et vite.
Vous avez l'avantage pour le moment.
Taisez-vous et détachez-la.
Sûr...
*** !
Sors-le, vite.
Où est le lieutenant Craig ?
Nous avons retrouvé
Ia voiture de Strowskky.
ll m'a dit de l'attendre sur la plage.
- Kelton...
- Oui, monsieur ?
Oui, monsieur !
Je veux dire :. non.
- Marty, venez avec moi.
- Oui, monsieur !
Allons.
Je vivrai pour être témoin
de votre pendaison.
J'ai des choses plus importantes à faire.
J'espère que les sangles
ne vous serrent pas trop.
Ce serait dommage
de marquer une si belle peau.
Lobo !
Arrête !
Arrête !
Je te l'ordonne !
Arrête !
Reste tranquille, Janet.
Janet, donne-moi le revolver.
Tranquille.
- Je dois l'arrêter.
- Il te tuera !
ll le fera de toute manière.
Reste ici.
Eteins ça !
Lobo !
Non !
Non !
Arrête !
Je t'en supplie !
Lobo, non !
Stop !
Kelton, restez ici.
Vous, encerclez la maison.
- Marty, venez avec moi.
- D'accord, capitaine.
- Prêt ?
- Oui.
La maison est en flamme !
Partons avant de nous faire calciner.
Capitaine, regardez !
- Qu'est-ce que c'était ?
- Quoi que ce soit, attrapez-le !
Attendez. Voici *** !
ll tient Janet !
Tire...
Ne tirez pas !
Vous pourriez toucher Janet.
Marty, donne-moi ton arme.
Tiens.
- Puis-je suggérer...
- Non !
ll est parti par là.
Courez et rattrapez-le !
- Mais j'allais vous suggérer...
- Fermez-la et dépêchez-vous !
Le voici, tirez
- J'ai la jambe cassée.
- Ne bouge pas, Kelton.
ll avait empiété sur le domaine de dieu.