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- Bonjour, Jane.
- Bonjour !
Joyeux, joyeux, joyeux...
Anniversaire.
Il y a des choses qui ne changent pas.
Tu avais perdu le fil de tes pensées.
- Il faisait une pause.
- Exactement.
- D'accord.
- Joyeux anniversaire.
Vous avez beaucoup de chance
de vivre une telle vie.
Depuis que je vous connais,
vous n'avez jamais fait un seul faux pas.
C'est vrai.
Mais est-ce que ça fait déjà 30 ans ?
Quand est-on allés en Espagne ?
- C'était pour l'anniversaire de nos couples.
- Le quinzième.
- Bon sang ! Ce fut un super voyage.
- Oui.
- Salut. Ça va ?
- Salut !
Salut, Ollie.
Comment fut la collation des grades ?
Fantastique.
Quand celle de Luke aura-t-elle lieu ?
C'est la semaine prochaine.
Dans trois jours.
Désolé. Cette semaine.
Les filles y vont-elles ?
Oui, elles ont bien hâte.
Luke restera-t-il longtemps
avant de recommencer à travailler ?
Seulement une semaine.
- C'est tout ?
- Je sais. C'est terrible.
- Salut, je suis de retour.
- Salut.
Tiens, chéri.
Félicitations encore. C'est une superbe fête.
Je vous verrai à New York.
Absolument. J'ai hâte.
Oui. Bien. Eh bien...
Jane, que porteras-tu pour l'occasion ?
Un tailleur ou une robe.
Probablement un tailleur.
Chic. Bien. J'aime ça.
On se voit là-bas, Janey. Où as-tu réservé ?
On sera au Park Regent.
Vous serez au Four Seasons, c'est bien ça ?
- Je l'ignore. Où est-on ?
- On est aussi au Park Regent.
Oh ! Bien. Ce sera très pratique.
Très bien. Bon, à bientôt.
- Au revoir, Janey.
- Je t'accompagne.
C'est bien de voir
que Jake et toi vous entendez bien.
- Oui.
- Ça ressemblait au bon vieux temps.
On sait comment se comporter.
Ça fait dix ans.
- Vraiment ?
- Oui.
- C'est fou.
- Je sais.
Au revoir.
Gabby, arrête. Il n'y aura pas assez de place.
Tu viendras chercher le reste demain.
Je ne peux pas revenir...
- Seigneur ! C'est tous mes vêtements.
- C'est des vêtements ?
Bien. Ta mère est là. Elle aura une solution.
Gabby, tu pars maintenant ?
Je croyais que tu partais demain matin.
Oui, mais tous mes amis y sont déjà
et ils veulent que je sois là.
Mais il fera bientôt noir, chérie.
Tu ne pourras rien voir par la vitre arrière.
C'est samedi soir.
Il y aura des ivrognes au volant.
Maman. Maman, elle y sera
dans quelques heures. Tout ira bien.
Bon. Je laisse ça ici. Je reviendrai
le chercher dans quelques jours.
Tu veux que je te l'apporte demain ?
Je pourrais y être pour dîner.
On ira au gros Bed, Bath and Beyond
pour meubler ta cuisine.
Gabby ? Gabby, tu peux lâcher ça ?
J'ai tout ce qu'il faut, maman.
Hé ! Le gangster ! Tu m'aides avec ça ?
- Bien sûr que oui.
- Génial !
- Oh non ! N'y touche pas.
- D'accord.
Pourquoi commencer ?
Maman, as-tu peur
de dormir ici toute seule ?
- Non.
- Sûre ?
Non ! Je n'ai pas peur !
Il y en a toujours une qui déménage.
Je me demande juste
avec qui je regarderai The Hills.
Tu vas me manquer.
- Mon Dieu !
- Los Angeles !
Mon Dieu !
Arrête !
- J'y vais vraiment.
- Bien. Oui.
Vas-y.
- Maman.
- Quoi ?
Saurais-tu où est papa ?
Je l'ai appelé pour lui dire au revoir.
Il était chez Ted et Sally.
Il était là ? Et comment ça s'est passé ?
Toi et les deux au même... Ce devait être...
- Comment c'était ?
- C'était...
Peu importe. Tout s'est bien passé.
- L'infâme rejeton de sa femme était-il là ?
- Pas cette fois-ci, non.
Écoute-moi bien :
appelle-moi dès que tu seras arrivée.
N'oublie pas. Gabby !
Promis ! Je t'appellerai.
Montre-leur qui tu es, petite.
Appelle-nous aussi quand tu arriveras.
Pas de textos sur la route. C'est dangereux.
- Oui. Merci.
- D'accord. Au revoir !
Au revoir.
- Je vous aime.
- Au revoir.
Ils grandissent si vite, n'est-ce pas ?
C'est terrible. Terrible.
Maman, tu devrais peut-être
t'acheter un chien.
Mon Dieu ! Au revoir, vous deux.
- Au revoir. Je t'aime, patronne.
- Je t'aime.
Au revoir, maman !
Voilà.
Reynaldo.
- Oui ? Trop de sucre.
- Un peu.
- Je sais.
- On vous a servies ?
Vous voulez du café en attendant ?
- C'est à votre goût ?
- Super. Merci.
Bien.
- Va voir la table cinq, d'accord ?
- Bien sûr.
Merci.
- Bonjour.
- Bonjour.
Jane !
- Peter. Salut !
- Salut.
Ça va ?
Salut !
As-tu déjà rencontré Adam Schaeffer ?
- Oui.
- Non.
Ce fut très bref.
Regarde ce qu'on a.
Vos plans.
Je suis si heureuse !
Je voulais cette rallonge depuis...
- Dix ans.
- Dix ans ? Je sais.
C'est merveilleux.
J'aime ce mur de fenêtres, Peter.
En fait, c'est l'idée d'Adam.
Et j'adore où tu as placé les escaliers.
C'est super.
C'est l'idée d'Adam.
Je vais enfin avoir une vraie cuisine
avec quatre murs
et de l'espace pour ranger mes choses.
Tu as vraiment compris ce que je voulais.
C'est Adam.
- Je suis heureux que vous aimiez ça.
- Je suis si...
- Bonjour.
- Bonjour.
Vous avez donc lu tous mes courriels.
Tous les 47, oui.
- Jane, il est 10 h 15.
- Oui ?
Mais oui.
Désolée. J'ai un rendez-vous
- chez le dentiste.
- Bien sûr.
Pouvez-vous laisser tout ça ici
pour que je note quelques trucs et...
En fait, j'aimerais changer un détail.
Pas de lavabo double pour elle et lui
dans la salle de bains.
Très bien. Oui. Pas de "lui".
Juste "elle".
Mais plus ***,
n'aimeriez-vous pas un "lui" ?
Mon Dieu !
On parle de ma vie avec des codes.
Non, non, je ne voulais pas.
Pour être franche,
j'ai deux lavabos dans ma salle de bains
et parfois, le second me rend triste.
Un lavabo. Pas de problème.
On devrait se revoir pour en parler.
Mardi, ça vous va ?
Mardi, c'est parfait. À 8 h 30, c'est trop tôt ?
- Chez moi ?
- J'y serai.
- Bonjour.
- Bonjour.
Bonjour, je suis le Dr Moss.
Bonjour. Jane Adler.
Que puis-je faire pour vous aujourd'hui ?
Eh bien... Je ne veux pas vous insulter,
mais je suis le genre de femme
qui rit des gens qui se tournent
vers la chirurgie plastique.
Je comprends.
Vraiment ? Bien.
Parfois, les femmes ont l'air
d'être fausses et en plastique.
Et selon moi,
elles sont moins belles qu'avant.
- Je suis d'accord.
- Bien parce que... D'accord.
Même si je suis tout à fait contre,
j'ai un problème qui me chicote.
Ma paupière gauche tombe beaucoup,
et parfois, je dois la tenir
quand je regarde la télé ou quand je lis.
Je me demandais
si vous pouviez arranger ça.
Regardez devant vous. D'accord.
Votre paupière tombe autant de l'autre côté.
Vraiment ?
Mais je veux arranger un seul il.
Jane, il vous faut un redrapage des sourcils.
Un redrapage des sourcils ?
Qu'est-ce que c'est ?
On fait une incision près de la chevelure.
On fait une incision juste là,
puis on tire la peau vers l'arrière sur le crâne
et on l'agrafe au-dessus des oreilles.
La convalescence se déroule plutôt bien.
Vous serez peut-être engourdie
et vous aurez sûrement une migraine
qui durera de trois à six mois.
De trois à six mois ! Merveilleux.
Santa Barbara
Clinique de fertilité
Oui. Je subis beaucoup de pression.
J'ignore si tu le sais.
Non, non. Je crois que tu devrais le savoir.
D'accord. D'accord.
Mais ce n'est pas ce que tu as dit.
Jane !
- Salut.
- Salut.
- Bonjour.
- Bonjour.
Jake. Jake.
Jake. Jake. Jake. Jake.
Jake. Jake ? Bonjour, Jake ?
Attends, Pedro. Je parle à quelqu'un.
Pedro, debout ! Maintenant !
Que fais-tu ici ?
Je suis allée chez le dentiste.
- Tu ne vas plus chez Sharon ?
- Non. J'ai changé.
SANTA BARBARA - CLINIQUE DE FERTILITÉ
On aide les couples à devenir parents
Oui...
- Très bien, petit. On y va.
- Jake.
Pedro, chéri, ne fais pas ça. Pedro.
- On se voit à New York.
- À bientôt.
C'est incroyable !
Quand ils sont entrés tous les trois
dans l'ascenseur...
Entre ça,
les agrafes et la migraine de six mois...
Ce fut l'heure la plus folle de toute ma vie.
- Jake a perdu la tête.
- Je ne sais pas.
Moi, je le sais.
C'est un salaud de t'avoir trompée.
Je suis tout à fait d'accord.
Ensuite, il la marie. C'est une folle.
Mais elle a un emploi important.
Pourquoi dis-tu toujours ça ?
Parce que c'est vrai.
Elle s'occupe du marketing à K.Y.
ou peu importe le nom de la station.
Elle ne peut pas être si folle que ça.
Janey, voyons.
Il te trompe avec elle,
votre mariage de 20 ans prend fin.
Six mois plus ***, elle quitte Jake
et s'enfuit avec un autre type,
elle a son bébé, le quitte, revient vers Jake.
Et tu ne la trouves pas folle ?
Jo, tu as de la chance que Jerry soit mort.
Merci.
Non, je veux dire
que tu ne tomberas pas sur lui.
- C'est vrai.
- Oui.
Janey, tu veux rencontrer
un de mes rejets de Match.com ?
Ouah ! Quelle belle offre !
- Non, merci. Je ne pense pas.
- Il n'était pas si pire que ça.
L'offre m'est de plus en plus alléchante.
C'est malsain de ne pas baiser
pendant un si long moment.
Croyez-moi, je ne fais pas exprès.
Je ne sais pas si c'est vrai, mais j'ai lu
sur Internet à propos d'une femme
qui n'avait pas baisé depuis longtemps
et dont le vagin s'était refermé.
Quoi ? Arrête ! Voyons.
Je le jure, il s'est refermé.
Mais il avait déjà été fermé ?
Quoi ? Non.
Non, elle a dû avoir une vaginoplastie.
- Aïe !
- Seigneur !
"Bonjour, Dr Moss,
j'ai un petit problème à régler."
Bubbee. Bubbee,
si tu veux régler ce problème,
tu dois sortir avec un homme.
Je suis sérieuse.
N'importe qui.
Le voilà !
Le voilà !
Bonjour.
- Je suis contente. Tu nous as manqué.
- Salut.
- Qui est ce type ?
- Salut. Ça va ?
J'adore ça
quand on est dans le même fuseau horaire !
Quoi de neuf, Luke ? Tu vas faire une fête ?
Oh oui ! Une grosse.
Quelle fête ?
Vous allez coucher chez moi ?
Oui, si tu changes les draps de ton lit.
Tu fais une fête ? Quand ?
Bonjour. Adler, deux chambres.
Une à côté de l'autre, j'espère.
J'ai une suite au nom d'Adler, J.
avec vue sur Park Avenue.
Désolé, la voici.
Adler, J., deux chambres doubles.
- Désolé.
- Oui.
Ce n'est pas nous qui restons dans la suite.
Les autres Adler sont-ils arrivés ?
Je suis curieuse.
Non, pas encore, madame.
Il me faut une carte de crédit
et votre signature.
Les filles peuvent-elles m'aider
à tout arranger ?
Les filles, ça m'inclut.
Attends un peu. Arranger quoi ?
Je croyais qu'on allait souper ensemble.
J'avais réservé. J'annule tout ?
Je ne sais pas.
Mes amis et moi faisons une fête
à notre appartement,
et les filles vont nous aider à tout organiser.
On sera ensemble toute la journée demain.
Maman, c'est sa dernière soirée
avant la collation des grades.
D'accord, d'accord.
Je peux faire quelque chose pour aider ou...
J'aimerais bien avoir ta carte de crédit.
Et voilà. Encore une fois.
- Bonsoir !
- Bonsoir.
Adler, une personne, chambre 2112.
Votre table est presque prête, Mme Adler.
- Voulez-vous attendre au bar ?
- Bien sûr.
- Bonsoir.
- Bonsoir.
- Un verre de pinot noir.
- Tout de suite.
Non, je prendrai plutôt
un martini sec au Tanqueray
sans glaçons avec une tranche de citron.
Salut.
Où est ta...
Pedro a la gastro. Je suis venu seul.
Vraiment ? J'ignorais
que tu savais comment être seul.
Peux-tu être moins dure envers moi ?
Seulement ce soir.
- Tu es ravissante, Janey.
- Bien sûr.
C'est vrai. Comme toujours.
- Tu as coupé tes cheveux.
- Ils ont allongé.
J'adore ça.
- Mme Adler ? Votre table est prête.
- Oui ? Merci.
Vous voulez de la compagnie, Mme Adler ?
- On peut manger au bar ?
- Absolument.
Très bien. Il faut bien qu'on mange.
Quand a-t-on mangé ensemble
la dernière fois ?
Toi et moi ? Seuls ? En 1999.
Une fois tous les dix ans, alors.
Comment ça se passe
dans le milieu de la fertilité ?
Je l'attendais, celle-là.
- Tu as des problèmes de sperme ?
- À ce qu'il paraît.
Un bébé ?
Vraiment, Jake ?
Lors de sa collation des grades, tu auras...
Attends, 58 ans plus...
Le chiffre que tu cherches est 79.
D'accord. Oui.
Tu es vraiment sérieux ?
Pourquoi parle-t-on de ça ?
Je croyais qu'on allait s'amuser.
Où es-tu allé pêcher ça ?
Pourquoi veux-tu le savoir ? Tu es obsédé.
Dis-le-moi.
Tu l'as fréquenté combien de temps ?
Je t'en prie. Ça fait cinq ans.
Je sais, mais je suis curieux. Alors ?
- Tu es jaloux ?
- Oui.
Il est marié maintenant.
Je m'en fiche. Combien de temps ?
Huit mois.
- C'est long.
- Pas long.
Non !
Cette chanson me rappelle ton anniversaire,
celui dans l'ancienne maison.
Ce fut une soirée géniale.
- Géniale. Tu portais une robe bain-de-soleil.
- Oui.
Incroyable.
Tu veux danser ?
Non.
Tu es marié à une autre femme !
À qui le dis-tu !
- Bienvenue à la maison.
- Seigneur !
C'était vraiment débile.
Je croyais qu'on allait briser le lit.
Je vis une expérience extracorporelle.
Tout à fait.
Tu es si géniale, Janey.
J'avais oublié à quel point. Merde.
Je t'en prie, ferme-la.
La tête me tourne.
En passant,
la méthode Pilates fonctionne bien.
Oh non ! Ça va ?
Tourne la tête, Jake.
- Pourquoi ?
- Parce que je dois me lever.
- Jane, je t'ai vue...
- Tourne la tête, Jake !
- Ça va ?
- C'est quoi, notre problème ?
Que veux-tu dire ?
C'était génial. On s'est amusés.
On s'est vraiment amusés.
C'est la chose la plus stupide
qu'on pouvait faire !
Vraiment ? Je ne sais pas.
Je n'y ai pas encore trop réfléchi,
mais comme ça, je dirais que c'était jouissif,
alors ça ne peut pas être si stupide que ça.
En passant, j'aime le fait
que tu ne t'épiles plus le maillot.
C'est un retour à la nature.
J'aime ça.
Je t'aime.
- Tu le vois ?
- Non.
Le voilà !
Hé !
Regarde papa.
Lukey !
J'ai entendu : "Luke David Adler."
Je dois me lever
et enjamber tous ces gens.
D'où on était, tu semblais surfer sur la foule
à un concert de Metallica.
Voyons.
- Ça va ?
- Oui. Tout à fait.
J'aimerais lever mon verre
à la santé de votre mère.
Moi ? Quoi ?
J'ai contribué à votre éducation,
mais Jane, tu...
- Tu es si talentueuse.
- Seigneur !
Gabby, je suis sérieux.
Jane, tu as fait un travail extraordinaire,
comme toujours.
Quand je vous regarde,
mes trois merveilleux enfants,
je pense à tout ce que votre mère a fait.
La plupart du temps sans mon aide.
- Reprends-toi, vieux.
- Oui.
Janey, je te félicite.
D'accord, Jake. Merci.
Tout à coup, de nulle part,
de la reconnaissance. Merci.
Pas de nulle part, Jane. Tu me comprends.
Pas vraiment, mais...
- Qu'est-ce qu'il...
- Je l'ignore. C'est juste...
On peut parler d'autre chose ?
J'aimerais dire quelque chose aussi.
Sans offenser la charmante Agness
et son charmant rejeton...
- Pas gentil.
- Pas gentil.
Je sais, désolée.
Mais je voulais dire
que j'ai vraiment aimé ma journée.
J'ai aimé être avec les cinq originaux.
Plus Harley, mais il est l'un des nôtres.
Je crois qu'on n'avait jamais fait ça avant,
se rassembler et manger ensemble.
À part les 13 premières années de ta vie.
Je la comprends.
Ce fut génial d'être ensemble aujourd'hui.
La terre tourne enfin de nouveau,
n'est-ce pas ?
Alors, qui rentre quand ? On ne m'a rien dit.
Salut. Comment va Pedro ?
On va aider Luke à emballer ses trucs.
Nous trois, on part après-demain,
- et Luke rentre à la fin de la semaine.
- Super.
Oui.
Je t'appelle quand j'atterris. Au revoir.
- Janey, à quelle heure est ton vol ?
- À 16 h.
- Dommage. Je pars à 17 h.
- C'est fou !
- Pourquoi n'essaies-tu pas de le changer ?
- Oui. Je pourrais essayer.
Ce fut génial, mais n'exagérons pas.
Maman, il essaie juste d'être gentil.
Je sais. Je sais.
Bon, je dois y aller, les enfants.
- Merci d'être resté.
- Bien sûr.
Sois gentille. Je suis fière de toi.
Merci, maman.
Tu m'appelles si tu as besoin d'aide.
Ce fut vraiment plaisant.
Voici quelques règles fondamentales
pour que votre divorce soit moins pénible,
pour briser le cycle des conflits.
Acceptez votre ex telle qu'elle est.
Une sale pute !
Et tentez de vous rappeler
quand vous êtes tombés amoureux...
La voici. Et elle s'en va.
Jane !
C'est Adam.
Il est 8 h 30, mardi matin !
- Ça tient toujours ?
- Oui ! J'avais oublié.
Je suis désolée.
Vous pouvez me ramener à la maison ?
- Bien sûr. Montez.
- Merci.
Mais la leçon la plus importante
durant le processus de divorce,
c'est apprendre à pardonner.
Le pardon est la clé...
Désolé.
Le pardon est...
Malgré vos blessures,
prouvez-lui que vous êtes...
Eh bien...
Vous venez de divorcer ?
- Oui. Ça fait deux ans et demi.
- Ouah !
C'est tout un processus.
J'ai une bonne nouvelle.
Dans deux autres années,
vous recommencerez à vous sentir normal.
Dans deux autres années,
je recommencerai à me sentir normal ?
Comment est-ce une bonne nouvelle ?
C'était peut-être seulement moi.
Seigneur ! Je l'espère.
J'ai une idée. Voyons si ça fonctionne.
Si on recule un peu ce mur,
on peut avancer cet arc.
Vous le voulez bien là, non ?
- Oui, j'aimerais ça.
- C'est ce que je croyais.
J'ai une idée.
Et si on déplaçait le mur de ma chambre
d'environ deux mètres par là
pour que j'aie la lumière du matin ?
Impossible ?
Non, mais le matin,
en vous levant, vous sortirez
de votre chambre
et ferez une chute de 3 m dans la cuisine.
J'avais oublié que c'était ouvert.
Mais je vous comprends. Je vais y réfléchir.
En passant, cette propriété est superbe.
- Vous habitez ici depuis longtemps ?
- Environ dix ans. J'ai essayé...
J'ai acheté l'endroit après mon divorce et...
Ça m'a pris tout ce temps
pour enfin faire ces changements.
Bonjour.
- Salut.
- Je vous interromps ?
Adam, voici mon ex-mari...
- Oh !
- ... Jake.
Adam Schaeffer, mon architecte.
- Bonjour.
- Enchanté.
- Je peux regarder ? Ça vous va ?
- On n'a pas tout décidé.
Ouah ! Tu vas enfin avoir la cuisine
que tu as toujours voulue.
Oui.
Énorme chambre.
Non, pas si énorme. C'est...
Je te montrerai ça quand on aura fini de...
Selon moi, la prochaine étape,
c'est piqueter la rallonge
pour voir les proportions.
Oui, ce serait super.
Je vous envoie un courriel, et on arrange ça.
Parfait.
- Jake, ravi de vous avoir rencontré.
- Moi aussi.
- Tu as le temps de prendre un café ?
- Bien sûr.
Tu ne m'as pas rappelé ni écrit. Pourquoi ?
Jake, voyons ! C'est trop bizarre.
Il ne faut jamais refaire ce qu'on a fait.
Tu es un adultère, et moi,
je suis une horrible personne, en gros.
Je n'ai pas dormi depuis des jours.
Ce qu'on a fait était mal à bien des niveaux.
Et c'était bien à quelques niveaux.
Admets-le.
Non, c'est faux.
Ce n'était pas bien du tout.
On a passé du bon temps
en compagnie l'un de l'autre.
Assis au bar, en dansant.
Après la danse. Allez.
On ne s'était pas amusés ainsi
depuis des lustres.
C'est vrai,
car on n'est pas censés s'amuser ainsi.
On est divorcés.
Ton mariage te rend-il malheureux ?
Elle ne te comprend pas ?
Voulais-tu seulement voir comment c'était
avec une femme de mon âge ?
Alors ?
Je mentirais si je disais
que je ne pense jamais à toi.
Je pense beaucoup à toi.
Tu as raison. Ça ne va pas à la maison.
C'est évident. Regarde-moi.
J'ai trois jeunes adultes
et je cours aussi les maternelles.
Je suis un cliché vivant.
Et je n'arrête pas de penser
à ce qui s'est passé à New York.
Le destin nous a déjà réunis.
Il l'a peut-être fait de nouveau.
Je sais que tu as tourné la page,
je comprends.
Mais tu ne peux pas nier que l'autre soir,
c'était bien réel.
Pourquoi ne pas foncer ?
Voir où ça nous mènera ?
- Personne ne le saura.
- Ouah !
Tu étais si géniale, si libre et séduisante.
Ça t'arrive souvent de te laisser aller ainsi ?
Tu peux ouvrir et gérer des restaurants,
construire ta cuisine de rêve,
mais n'aimerais-tu pas avoir quelqu'un
qui te prendrait dans ses bras la nuit ?
Ça ne fait pas vraiment partie
de mes priorités.
Et si cette personne était
quelqu'un qui te connaît
depuis que tu as 23 ans ?
Et si cette personne t'avait aimée
pendant la majeure partie de ta vie ?
Bon sang !
J'avais oublié quel avocat rusé tu étais.
Donne-nous une chance, Janey.
La vie est courte et difficile.
Ne rejette pas ce qu'on a.
Tu sais ce qu'on dit :
"Les gens en foyers d'accueil
qui ont des plantes vivent plus vieux
"que ceux qui n'en ont pas."
Tu essaies de me dire
que ce serait un choix sain ?
Chérie, j'en suis sûr.
Mon Dieu ! Mon Dieu ! C'est officiel.
On a une aventure.
Pourquoi dois-tu donner une étiquette
à ce qu'on vit ?
Parce que c'est la vérité.
Oui, et ce serait vraiment horrible
si on était deux personnes différentes.
Même si on a été mariés pendant 19 ans,
c'est toujours une aventure.
Oui, mais on a été ensemble si longtemps.
Ce n'est pas vraiment mal.
Ah non ? Tu veux le demander à ta femme ?
Bon, fais-moi plaisir, d'accord ?
C'est mon côté. On change ?
Je me sens un peu... désorientée.
- Depuis quand c'est ton côté ?
- Depuis dix ans.
Allez, pousse... S'il te plaît ?
Serais-tu intéressée à...
Non.
Pourquoi le sexe est-il meilleur cette fois-ci,
selon toi ?
Je l'ignore.
Je dois aller travailler.
D'accord. Moi aussi.
Tu vois ce qui arrive
quand tu n'es pas là pour moi ?
Elle me laisse manger n'importe quoi.
Des pâtes, du fromage à la crème.
Tu me passes mon peignoir, s'il te plaît ?
Et tourne-toi.
Pourquoi dois-je me tourner ?
La dernière fois que je me suis tenue nue
devant toi, j'étais dans la quarantaine.
Les choses sont différentes
quand on est sur le dos. Tourne...
Tu es devenue folle.
Oui. Jake, je crois que ce serait mieux
qu'on ne se parle pas
pendant quelques jours.
Sais-tu ce que je crois, moi ?
Je crois qu'on fait
quelque chose de merveilleux.
Tout ce qui nous a déchirés n'importe plus.
Tous nos problèmes se sont évaporés.
Quoi ?
Tu disais toujours que je ne t'écoutais pas.
N'était-ce pas notre gros problème ?
On se sentait tous deux rejetés et incompris.
Regarde-nous maintenant.
Tu sembles si bien.
Tu n'es plus exténuée.
Tu ne travailles plus les fins de semaine,
les enfants sont grands.
Moi, je suis plus calme
et je suis moins obsédé par le travail.
Je suis un partenaire. Je suis là.
On est devenus la personne
dont l'autre rêvait.
Vraiment ?
Tu es meilleur que moi
pour te souvenir des détails de notre...
Avant, on n'avait jamais
le temps de faire l'amour.
Regarde-nous maintenant.
On l'a déjà fait deux fois cette semaine,
et on est mardi.
Je suis sérieux.
Si la moitié des gens divorcés
revenait ensemble après dix ans,
leurs problèmes seraient résolus.
On a mis le doigt sur quelque chose.
Je ne suis pas sûre d'être d'accord.
Et on n'est pas revenus ensemble.
Je sais que d'autres divorcés y pensent.
Il se disent : "Et si c'était possible ?"
Ça fait très français.
Comment ça ?
J'ai une jeune femme,
mais je couche avec ma vieille femme.
Pas vieille. Je voulais dire "ex".
Je ne voulais pas dire "vieille".
Tu fais semblant de ne pas m'écouter,
je te connais,
mais pense à ce que j'ai dit, d'accord ?
As-tu un peu de céréales maison ?
Je n'en ai pas mangé depuis longtemps.
- Ça te manque ?
- Beaucoup.
On en vend au magasin au prix de 6,50 $.
Oui, pourquoi le donner quand on peut...
- Seigneur !
- Un baiser pour la route ?
Elle veut être courtisée.
Ça me va. Chérie, merci pour le café.
Mon Dieu.
Mon Dieu ! Qu'as-tu là ?
Trois tartes ? C'est un festin !
Je ne sais pas ce que j'ai ces temps-ci,
mais je déborde d'énergie.
C'est sûrement
parce que je fais trop l'amour.
Je ne plaisante pas.
J'ai une aventure.
Avec un homme marié.
Quoi ?
Quand est-ce arrivé ?
Où l'as-tu rencontré ?
"Où l'ai-je..."
Eh bien, ça a commencé à New York.
À New York, la semaine dernière ?
On l'a fait une fois là-bas et une fois ici.
Peut-être plus d'une fois là-bas.
Je ne sais plus. J'étais soûle, alors je...
Tu as couché, ivre,
avec un homme marié à New York
lors de la collation des grades de Luke ?
Oui. Je suis une vraie petite salope.
Pommes, bleuets ou prunes ?
Attends un peu. Un instant.
Es-tu en train de dire...
- Quoi ?
- Non ! Impossible !
Oh oui !
J'ai une aventure
avec le mari d'Agness Adler.
- Seigneur !
- Non.
C'est génial.
C'est aussi un peu mal.
Je sais. Je sais.
Je t'en prie. Ce n'est pas si mal que ça.
Je suis si... Je suis si heureuse d'en parler.
C'est la chose la plus délirante
que j'aie jamais faite de ma vie !
C'est vrai ! Vous me connaissez.
- Oui !
- Oui !
Tu n'as jamais rien fait de mal
- ou de méchant.
- Non.
Jamais !
Tu as donc le droit de le faire.
Je suis désolée, mais j'aime ça !
Et il était à toi en premier.
C'est vrai.
Mais je ne veux pas le reprendre.
- Bien sûr que non.
- Bon sang !
Tu peux faire mieux que Jake.
Merci.
Non. Je veux dire
que tu es passée à autre chose.
Tu t'es épanouie.
Ta vie est tellement feng-shui.
Oui.
Ne le laisse pas te pousser à le sauver.
Mais non.
Janey, il y a quelque chose
de parfait dans tout ça.
Tu n'as pas à cuisiner pour lui
ni à ramasser ses affaires.
Tu n'as même pas à coucher avec lui.
Je sais. J'ai un ex avec bénéfices.
Mais c'est moi maintenant, l'autre femme.
Je suis celle qu'on dé*** !
Arrête ça.
Agness est toujours celle qu'on dé***,
même dans ce cas-ci.
Oui, le karma ne pardonne jamais.
Je l'espère.
Bon, dis-moi tout !
Tu vas parler. Je veux tout savoir.
Je veux tous les détails. Non, tu l'as mérité.
Reynaldo !
Je veux changer le menu du déjeuner.
Lui donner plus de pep. Qu'en penses-tu ?
Qu'avez-vous fait ?
Vous avez changé vos cheveux ?
Non, je ne pense pas.
Vous semblez différente.
Un peu plus caliente ?
Caliente ?
Tu le vois, Eddie ?
En tout cas, ça fonctionne.
Allô ? Oh non ! Pas encore.
Adam, je suis désolée.
J'ai la tête... Pardonnez-moi.
Si j'étais votre psy, je dirais
que vous ne voulez pas cette rallonge.
Oh non ! C'est tout à fait faux.
- Je suis désolée.
- Ça va.
Ça me plaît déjà.
Oui, ça fonctionne.
Donc, ça, c'est votre bureau.
Vous descendez votre nouveau corridor.
- Il y a des fenêtres tout au long.
- D'accord.
Génial. J'adore ça !
Et d'ici à là...
Laissez-moi vous ouvrir la porte.
Votre cuisine.
On est dans le coin salle à manger.
- La taille vous semble correcte ?
- Oui.
En ce moment,
on est aux extrémités de la table.
C'est parfait !
C'est ce que je me disais.
Oui. Oh !
- C'est merveilleux !
- Ce sera génial.
Vous voulez aller à l'étage ?
Si vous étiez couchée dans votre lit,
ce serait votre vue.
- Seigneur !
- Ça va ?
Oui. Je vais bien.
Janey ? Appelle-moi.
Jake !
J'arrive !
- Que faisais-tu là-dedans ?
- J'étais aux toilettes.
- Tu n'as pas tiré la chasse.
- Mais oui.
Pourquoi as-tu pris ta *** tout habillé ?
De quoi tu parles ?
Je t'ai entendu
fermer la porte de la ***, Jake.
Tu as des oreilles bioniques ou quoi ?
Oui.
- Qu'y a-t-il, Pedro ?
- Jake a pris une *** tout habillé.
Pedro, chéri.
De quoi parle-t-il ?
Je ne parle pas le Pedro.
C'est ton département.
Ne va pas dans la cuisine, P.
J'ai cassé quelque chose.
Yo ! Tu peux m'aider ?
Yo ! Tu le peux ?
Ça a l'air succulent.
C'est un croque-monsieur.
C'est la première chose
que j'ai apprise à faire en vivant à Paris,
car les ingrédients
ne sont vraiment pas chers.
Quand avez-vous vécu à Paris ?
Au début de la vingtaine.
J'y suis allée pour suivre
un cours de six jours en pâtisserie,
mais j'y suis restée un an
en tant qu'apprentie dans une boulangerie.
Ouah ! C'est brave.
Merci d'avoir lu mes 47 courriels
et de les avoir transformés
en une chose splendide.
Vous devenez rapidement
une cliente des plus reconnaissantes.
Je ne sais pas ce que c'est, mais je...
Je suis toujours surprise
quand je peux compter sur quelqu'un.
- Vraiment ?
- Oui.
Ce n'est pas mes affaires,
mais je me demandais
pourquoi quelqu'un
comme vous était divorcé.
Et selon vous ?
Je crois que vous êtes trop gentil.
Ça, et ma femme est tombée amoureuse
de mon meilleur ami.
- Oh non !
- Ex-meilleur ami.
On faisait un voyage de vélo,
lui et sa femme, moi et ma femme,
à travers la Toscane,
et le dernier jour du voyage,
ils ont dit qu'ils étaient amoureux.
C'est terrible !
Le voyage de retour fut difficile.
Oh ! Bien sûr.
Être assis là pendant des heures
avec votre femme qui est...
C'est difficile.
En fait, ils sont allés à Venise.
Je suis rentré avec Carol, son ex-femme.
C'est vraiment dur
d'être assis à côté d'une personne
qui pleure pendant un vol de dix heures.
- Je ne peux pas lui en vouloir.
- Je parle de moi.
Peu importe. Ils sont mariés,
mais ce n'est pas encore réglé.
Quand je vous ai vue avec votre ex,
l'autre matin,
je me suis dit :
"Ouah ! C'est ainsi que ce doit être."
Vous semblez être au-dessus de tout ça.
Eh bien... Oui.
Mais ce n'est pas aussi simple que ça.
J'espère que vous ne pensez pas
que je vous interrogeais.
Mais je sais ce que c'est
d'avoir un ex qui est remarié
et d'être celle qui est laissée de côté.
Fréquentez-vous des femmes parfois ?
Oh ! Constamment, en fait.
- Constamment ? Vraiment ?
- Oui. Tous mes amis
et connaissances m'en présentent
et parfois, j'en rencontre par hasard.
Je ne sais pas trop comment.
Mais pas encore de petite amie ?
Pas encore.
Vous aimez sortir.
En fait, je trouve ça stressant.
La dernière fois que j'ai vécu ça,
c'était en 1978.
C'est tellement compliqué de nos jours.
Je sais.
C'est génial
d'avoir une conversation avec une femme
sans subir de pression,
surtout quand elle cuisine et...
C'était un compliment.
Oui.
Avez-vous un homme
dans votre vie en ce moment ?
- Non.
- Non ?
Non.
Ce fut vraiment merveilleux et très relaxant.
Et cette crème glacée à la lavande est
le meilleur dessert
- que j'aie jamais mangé.
- Merci.
J'en fais quand je ne peux pas dormir.
Je suis contente de l'avoir partagée.
J'ai passé une belle soirée.
Oui, ce fut très plaisant.
Eh bien...
- Au revoir. D'accord.
- Au revoir.
Au revoir.
Quoi ? J'arrive.
Mon Dieu !
Je croyais qu'il n'allait jamais partir.
- Bonsoir, Jane.
- Salut.
Tu es très belle ce soir.
J'adore quand tu sens le beurre.
- Que fais-tu ici ?
- Tu me manquais.
Il est 21 h. Ta femme te croit où ?
Au yoga. On fait la position du chien ?
Pas ce soir, mon gros.
Est-ce toujours nécessaire
de dire non avant de dire oui ?
Tu ne baisseras pas dans mon estime.
Je suis sérieuse, Jake.
Je suis un peu fatiguée
et je voulais prendre un bain pour...
D'accord. On va juste parler.
- C'est un croque-monsieur ?
- Oui.
- C'est ton assiette ou la sienne ?
- La mienne.
Mon Dieu !
C'est comme dans mes souvenirs.
On ne te nourrit pas à la maison ?
Pedro dicte la plupart des repas
et ses goûts sont limités.
- C'est de la crème glacée à quoi ?
- À la lavande et au miel.
- Tu ne peux pas dormir ?
- Non. Et toi ?
Comme un bébé.
Et ma digestion va beaucoup mieux.
Tu as viré mon monde à l'endroit, Jane.
Tu sais ce que ça veut dire, non ?
Non.
Je n'ai jamais vraiment su
comment vivre sans toi.
On devrait peut-être vieillir ensemble.
Désolée de te l'apprendre, mon gros,
mais on a déjà vieilli, et séparément.
Pourquoi tu dis "mon gros" ?
J'ai engraissé,
ou est-ce un terme d'affection ?
Je ne sais pas pourquoi je dis ça.
Désolée. Je vais arrêter.
Merci.
J'adore la tranquillité de ta maison.
Je n'ai jamais de tranquillité
dans ma vie. Jamais.
Tu vis avec un enfant de cinq ans.
Oui. Et n'oublions pas Pedro.
Qu'essaies-tu de dire, au juste ?
Qu'est-ce qui se passe chez toi ?
Mon mariage n'est pas
ce que j'imaginais. C'est évident.
Au début, Agness m'admirait vraiment.
On ne se disputait jamais.
Mais ces temps-ci, avec le petit,
on parle de sa future école,
elle veut une plus grande maison
et plus d'aide à la maison.
J'espérais travailler un peu moins,
mais c'est impossible maintenant.
Et elle veut un autre bébé avant que Pedro
ne soit trop vieux. Je comprends ça.
Mais comme on se dispute toujours...
Mon Dieu ! Je radote.
Un bébé est sous-entendu
quand on épouse une jeune femme, non ?
Je ne sais pas. J'imagine que oui.
Je dois aller à la clinique de fertilité
tous les deux jours,
et elle reçoit tellement
d'injections d'hormones
que je devrai trouver un exorciste
si elle ne se calme pas.
J'aimerais que ce soit une plaisanterie.
La crème glacée est incroyable.
Je me retourne.
Te souviens-tu quand on fumait de la mari
et mangeait de la crème glacée dans le spa ?
Dans le spa ? C'était il y a des siècles.
Oui. Quand as-tu pour la dernière fois...
Moi ? C'était avant la naissance de Lauren.
- Ça fait 27 ans.
- Au moins.
Eh bien !
Tu veux rire ? Range ça.
Ça fait trop longtemps.
- Justement.
- Je ne vais pas...
D'accord. Je te le laisse. C'est de la bonne.
Prends-en quelques bouffées
pour te rappeler c'était comment,
puis on le finira ensemble.
Peut-être.
Cette tronche, ton architecte, t'aime bien.
Tu le sais, n'est-ce pas ?
Ce n'est pas une tronche.
Et il ne m'aime pas.
On travaille ensemble, c'est tout.
Je vous ai épiés.
Quand tu t'es penchée pour ouvrir le four,
il te fixait le derrière.
Tu veux me rendre service ?
Dis-moi la vérité, Janey :
n'est-ce pas une aventure géniale ?
Je ne sais pas. C'est ma première.
Même quand on ne baise pas, on s'amuse.
J'aimerais pouvoir dormir ici.
Je dois parler de ça à mon psy. C'est...
Ça fait beaucoup à digérer.
Tu devrais y aller, je crois.
- Ça va.
- Non.
Ouah. Qu'est-ce qui se passe, Jake ?
- Ne réponds pas.
- Il le faut. J'ai trois enfants.
Allô ? Salut.
Vous êtes encore dans le téléphone ?
Dans l'avion, je veux dire.
Comment était Luke
quand vous l'avez laissé ?
Oh ! Ça semble amusant.
Dis-moi ce que je dois apporter.
Non ! J'ignore où il peut être.
D'accord, chérie. On se parle demain.
Voilà que je mens.
Lauren et Harley organisent une fête
pour Luke qui a obtenu son diplôme.
C'est gentil, hein ?
Allô, l'étrangère. Bienvenue à la maison.
Je m'apprête à monter dans ma voiture.
Oui, en fin de semaine, c'est parfait.
Dis-moi ce que je dois apporter.
D'accord.
Pourquoi est-ce que je ris ?
C'est complètement fou !
- Dr Allen.
- Jane, bonjour. On avait rendez-vous ?
Non. Mais je voulais vous parler
et je me demandais
si vous pouviez me voir en urgence
entre deux rendez-vous.
J'ai désespérément besoin de conseils.
J'ai apporté ce gâteau que vous aimez tant.
Je n'essaie pas de vous acheter, mais...
J'ai 20 minutes avant le premier patient.
Parfait ! Je parlerai vite.
Donc, j'ai besoin
de sages conseils objectifs.
Avoir une aventure avec vous savez qui,
c'est bien ou c'est mal ?
C'est mal, hein ? Ça ne peut pas être bien.
Ce n'est ni bien ni mal.
J'ai fait une liste des raisons
qui pourraient m'avoir poussée à faire ça.
- Je peux vous la lire ?
- Je vous en prie.
Je me la suis envoyée par courriel.
Bon. "Suis-je encore en train de tenter
de savoir pourquoi le mariage s'est brisé ?
"Est-ce que je veux
qu'on revienne ensemble ?
"Avons-nous des choses à régler ?
"Est-ce que je veux me venger ?
Ou est-ce que...
"Est-ce que je me sens seule ?
"Veux-je prendre soin de lui ?"
Les enfants sont partis,
et voilà que Jake revient
et que j'en prends soin, en quelque sorte.
Je comprends.
Je sais comment fonctionne la thérapie.
On examine les choses.
Les semaines deviennent des mois.
On se voit depuis maintenant huit ans.
Et ça me va, croyez-moi.
Je... J'aime vraiment ça.
Mais dans ce cas-ci,
je veux connaître le fond de votre pensée.
Dites-moi : "Ne faites pas ça."
J'aimerais que vous me disiez :
"Ne faites pas ça. C'est vraiment mal."
Ou : "Foncez. Tout va bien aller."
Je veux qu'on me dise quoi faire.
Ce qui est intéressant,
c'est que vous semblez vous ouvrir
plus que vous l'avez fait depuis longtemps.
Je pense que, grâce à cette aventure,
vous apprendrez peut-être
à voir le monde différemment.
Je suis désolée, mais...
Il me faut quelque chose de plus concret.
Je... Vous dites
que je devrais continuer à le voir ?
Honnêtement, si la culpabilité...
Si la culpabilité et la peur n'étaient pas là,
je pourrais...
Je pourrais me laisser aller un peu
et y voir clair.
Je ne résisterais pas à ça.
D'accord. Pouvez-vous le dire autrement ?
Laissez-vous aller, Jane.
Ça ne peut pas faire mal.
Merci.
Santa Barbara
Clinique de fertilité
Clinique de fertilité de Santa Barbara.
Ne quittez pas. Merci.
Jacob Adler ?
Amusez-vous.
Bon, vous savez quoi faire.
Il y a un placard pour vos vêtements.
La télécommande : sur le buffet.
Le matériel : dans le tiroir.
Déposer votre spécimen dans le pot.
On se revoit après.
- Salut, où es-tu ?
- Au bureau.
- Tu veux qu'on dîne ensemble ?
- Absolument. Quand ?
Maintenant ? J'ai une heure.
On se rejoint au Stanhope,
on commande à la chambre.
J'y serai dans dix minutes.
On se voit là-bas, Adler.
Elle me revient.
Je ne plaisante pas.
C'est ce que le gars a dit. Je suis ahuri.
Regarde-moi. Je suis encore ahuri.
Oh ! J'ai parlé à mon frère ce matin.
- Il est très emballé par sa fête.
- Vraiment ? Génial !
Notre appartement peut
contenir 40 personnes, hein ?
Absolument. S'ils restent debout, mais...
Mais ce n'est pas grave.
Bonjour. J'ai une réservation
au nom d'Adler.
- Hé ! C'est ton...
- Mon quoi ?
Et voici votre clé.
Harley !
Pardon. Je t'ai craché dessus.
- Je devais t'embrasser.
- Mais tu étouffais.
Ça a marché. Je ne m'étouffe plus.
- Qui as-tu vu ?
- Personne. C'était étrange.
Je pensais que c'était ton cousin de...
Mon Dieu !
- Quoi ?
- Chérie, j'avais oublié.
J'ai une conférence téléphonique
à 13 h 15 au bureau. Je dois y aller.
Serveuse ! Je suis sérieux.
Cesse de manger. Appelle-la.
Une serveuse. Par là. Celle-là.
Non. Harley, on ne peut pas partir.
L'experte en mariage s'en vient.
Oui, et tu sais quoi ?
Je ne pense pas
que ce soit le meilleur jour pour moi.
Mon Dieu !
Jake ? Jake ! Jake !
J'adore les mariages d'octobre.
Je vais vous en montrer.
C'est superbe, n'est-ce pas ?
Vous pouvez avoir
la quantité de fleurs voulue...
Chérie, je vais aller téléphoner.
- ... en restant automnaux.
- Génial.
- C'est un gâteau merveilleux.
- Continuez.
- Je vais...
- Avec du chocolat.
J'adore ça.
Docteur.
Bonjour. Je viens voir M. Adler.
Oui, chambre 408.
Sa femme dit qu'il a repris conscience.
J'y vais.
D'accord. Votre pression est parfaite.
Comment va son cur ?
- Vous avez des problèmes, M. Adler ?
- Non. J'ai passé un examen.
Vraiment ? Bien.
Avant de vous évanouir,
votre cur battait-il vite ?
Oui, mais j'admirais ma splendide...
C'est merveilleux
après toutes ces années. Génial.
Avez-vous oublié
de prendre des médicaments ?
- Je les ai tous pris.
- Qu'avez-vous pris ?
Du Lipitor, de l'aspirine pour bébés.
Du Flomax.
Du Flomax ?
Oui, sinon je fais pipi 40 fois par jour.
Vous prenez du Flomax depuis longtemps ?
Pas longtemps. J'en prends sporadiquement.
J'en prends en cachette, en fait.
Ça réduit la quantité de sperme,
et ma femme n'aime pas ça. Désolé.
- Vraiment ?
- Oui. J'aime beaucoup le sperme.
- J'ai toujours été ainsi.
- Ouah !
D'accord, très bien. Merci d'être venu.
On dirait qu'il va vivre.
Oui. Je pense que le coupable,
c'est le Flomax.
Je vous suggère
de le cesser quelques semaines.
Je pense que votre femme va aimer ça.
Oui, c'est super.
Et je vous suggère aussi
de vous reposer cet après-midi.
Pas de câlins, Mme Adler.
Pas question, je vous l'assure.
Bon, c'est le mariage qui te fait agir ainsi ?
- Dis-moi la vérité.
- Pas du tout, je te le jure.
Je ne veux pas qu'on soit un de ces couples
où le gars tombe dans le coma
- pendant les préparatifs du mariage.
- Mais non.
Ça n'en vaut pas la peine pour moi.
Il va bien.
D'accord !
On est de retour ! Chérie !
N'est-ce pas merveilleux
quand une chanson nous inspire
et qu'elle nous fait croire
que tout est possible ?
On n'a qu'à l'écouter
pour se sentir motivé, inspiré.
- N'arrêtez pas de croire...
- Tu vois ? Ce geste ?
Tu ne t'en rends pas compte.
Les gens ne sont pas tous comme toi.
Jake, j'ai une confession à te faire.
Quand on s'est séparés...
Je savais que tout n'était pas ta faute.
Tu es sérieuse ? Tu ne me l'as jamais dit.
Je sais.
Après que tu m'as trompée,
je n'ai pas eu besoin de le faire.
Je crois que c'est moi qui ai capitulé.
Je ne suis pas sûre que toi,
tu aies jamais renoncé.
Je n'ai pas encore renoncé.
Agness et toi, vous faites encore l'amour ?
Seulement si c'est elle qui le veut.
J'essaie de ne pas causer de conflits
avant que toi et moi ayons pris une décision.
C'est plus compliqué pour moi que pour toi.
C'est vrai. Oui. D'accord.
Tu vas penser que je pars
à cause de ce que tu as dit,
mais je dois vraiment retourner travailler.
On a été très proches pendant un moment.
- Allô ?
- Bonjour.
- Adam ?
- Je ne vous interromps pas, j'espère.
Bonjour.
Je viens d'apprendre
qu'il y a un festival de films français en ville,
et ça m'a fait penser à vous.
Je me demandais si vous aimeriez aller
à la première demain soir.
Ça me semble amusant !
Demain soir ? Laissez-moi voir.
- Demain soir. Demain, c'est quel jour ?
- Dis que tu es occupée.
Agness a un souper demain soir.
Je pourrai venir te voir.
Allez.
J'aimerais beaucoup ça.
Mais mon fils sera
à la maison le surlendemain,
et j'ai des tas de trucs à préparer.
Je suis vraiment désolée.
Pas de problème. On pourrait...
On pourrait y aller un autre soir.
Absolument. J'adorerais ça.
- Prenez soin de vous.
- Vous aussi.
Melanie, ton mari et toi aimeriez
deux billets pour le festival de films ?
- Places réservées, stationnement avec valet.
- Vraiment ? Merci, Adam.
Tu feras tout le souper ? Le poulet rôti ?
Et la purée de pommes de terre.
Et les haricots sautés.
Et le gâteau double chocolat et fudge.
Je connais ton repas préféré, Jakey.
Tu ne m'avais pas appelé Jakey
depuis dix ans.
Donc, c'est un rendez-vous ?
C'est un rendez-vous.
Pourquoi apportes-tu ton cellulaire
à la salle de bains ?
Je ne pensais pas.
Tu peux aller le porter dans son lit ?
Oui.
Et reviens vite. J'ovule.
- Vraiment ?
- Pourquoi aurais-je annulé mon souper ?
Maman, j'ai oublié de te parler
de notre rencontre au Stanhope.
On y a dîné il y a deux jours
pour rencontrer notre experte.
Je crois que c'est le bon endroit.
Vous avez dîné
au Stanhope il y a deux jours ?
Oui. Et on n'a rien vu.
- Harley, qu'est-ce que ça veut dire ?
- Qui veut du vin ? Quelqu'un ?
Maman, tu as vraiment
beaucoup de nourriture ici.
Je savais que tout le monde venait
en fin de semaine,
alors j'ai cuisiné hier soir.
On dirait le souper préféré de papa.
- Très drôle.
- Très.
- Mon Dieu !
- Hourra ! Il est là.
Hourra !
Mon Dieu.
- Harley.
- Oui !
- Hé !
- Salut.
- Le voilà ! Bonjour, chéri.
- Bonjour, maman.
- Maman, ça a l'air succulent !
- Bienvenue à la maison.
- Merci.
- Comment ça va ?
Bien.
Regarde ça.
Ça sent bon. Je suis affamé.
- Bonjour.
- Salut.
- Où est-ce que je mets ça ?
- N'importe où.
- Ça a l'air vraiment bon.
- Merci.
Jake, un verre de vin ?
- Oui, merci.
- Jane ?
Non, merci.
Bonjour, Agness. Je viens d'arriver.
D'accord. Oui. Non, je sais.
Désolé, tout le monde, je dois y aller.
- Au revoir.
- Je dois aller à l'épicerie.
Agness a fait des pâtes
et elle n'a plus d'huile d'olive.
Au moins, elle s'est mise à cuisiner.
Je vous verrai à la fête demain.
Oui. Ce sera amusant.
Je vous avais dit
que j'emmenais quelqu'un ?
- Non. Qui ?
- Adam, mon architecte.
- Tu emmènes ton architecte ?
- Oui.
- C'est un cavalier ?
- Oui.
- J'aime ça.
- Moi aussi !
Oui, je crois que ça va égaliser le tout.
Personne ne boit de vin à part moi. Non ?
Tiens. Tu peux rester cinq minutes de plus.
- Hé !
- Tu en avais trois bouteilles.
Janey, je peux te parler en privé
une seconde ?
- D'accord. D'accord.
- Oui.
Très bien.
Je pense qu'ils parlent de ton cadeau.
- Qu'y a-t-il, Jake ?
- Pourquoi ne m'as-tu pas rappelé ?
Je me fiche de ton excuse. C'est tout.
Elle n'est pas sortie, Jane.
Elle a changé ses plans.
Chaque fois que j'essayais de t'appeler,
elle me surprenait.
Je voulais être là.
Tu sais quoi ?
Tu avais peur
de causer des conflits chez toi.
Eh bien, tu me causes des ennuis à moi.
Et je n'aime pas ça !
- Ne laisse pas une...
- Tu ne comprends pas.
Je ne t'en veux pas. C'est aussi ma faute.
Mais je ne veux plus continuer.
La dernière chose que je devrais être,
c'est ta maîtresse.
Rester à t'attendre jusqu'à 21 h,
en talons hauts, parfumée,
souffler les bougies,
tout envelopper dans de la pellicule
parce que ta femme a annulé ses plans.
C'était si... C'était humiliant.
- Tu as allumé des bougies ?
- La ferme.
Depuis dix ans,
ma vie se déroule plutôt bien.
J'y ai enfin compris quelque chose.
Je ne me sens plus seule ni divorcée.
Je me sens simplement normale.
Sais-tu combien de temps il m'a fallu
pour en arriver là ?
- Non.
- Non.
Je vais dans la mauvaise direction.
Et le pire, c'est que ça commence
à ressembler à notre ancienne relation.
Toutes les petites contrevérités...
Dures à saisir, mais ça s'accumule.
Janey, voyons. C'était une erreur.
- Non, c'est...
- Tout va bien ici ?
- Les jeunes ont faim.
- Oui.
On a fini. On était...
Jane, ce n'est pas mes oignons.
Ne me dis rien.
Qu'est-ce qui se passe ?
- Rien, ma puce.
- Non ?
On va te voir demain soir, hein ?
Absolument.
Qu'as-tu vu et que sais-tu ?
- Rien. C'est vrai.
- Harley !
Bon. Il est arrivé, puis toi.
Il y aurait eu un baiser dans l'ascenseur.
Le médecin est monté, est redescendu,
il a levé le pouce positivement.
C'est tout. J'ignore l'entre-deux.
- Tu l'as dit à Lauren ?
- Non, et je ne dirai rien.
Maman. Papa s'en va.
- Ça a l'air bon. Désolé. Ouah !
- Oui, vraiment bon.
- Maman, c'est superbe.
- Merci.
- C'est vrai.
- Papa, merci de m'avoir ramené.
Oui. Au revoir.
- ... un peu trop cuit ?
- Un peu !
Oui.
- Salut.
- Salut.
- Vous êtes splendide.
- Je me sens splendidement bien.
- C'est pour vous.
- Vraiment ? Merci !
Entrez. Ouah ! C'est si...
Voulez-vous tenir ça ?
Mon Dieu !
Ça pourrait bien être mon meilleur gâteau.
Vous en voulez ?
- Il est incroyable.
- Ça va.
D'accord. Vous m'avez apporté un cadeau.
C'est si gentil !
- Un agenda.
- Je me suis dit que vous n'en aviez pas.
Car j'oublie toujours nos...
- Oui.
- Oui.
J'ai pris la liberté de noter nos prochains
rendez-vous avec un Post-it.
Et j'ai écrit... J'ai tout écrit en rouge.
Et je l'ai surligné en jaune fluo.
- Merci.
- Je me suis dit que c'était un...
- Désolée.
- Pas moi.
Ouah ! Ce gâteau est vraiment bon.
Je comprends !
Laisse-moi te poser une question.
Je t'en prie,
ne me prends pas pour une folle.
Mais est-ce que tu mumes de la fari ?
Est-ce que je quoi ?
Je voulais dire :
est-ce que tu fumes de la mari ?
La dernière fois que j'ai demandé ça,
j'avais 22 ans.
Non.
Mais je l'ai déjà fait. Mais pas
depuis la naissance de mes enfants,
donc pas depuis 27 ans.
Mon Dieu ! Nos enfants ont le même âge.
Je n'ai pas fumé
depuis la naissance de mes enfants.
Sauf ce soir. J'ai pris une bouffée de ça !
Tu ne devrais peut-être pas
montrer ça devant...
Je le connais.
Scone aux bleuets et café au lait.
Salut.
Salut.
Mon Dieu ! J'ai eu peur.
Je me suis vue arrêtée par la police.
Mon cur veut sortir de...
Ouah ! C'est le tableau de bord
le plus débile que j'aie jamais vu.
On dirait un poste de pilotage.
C'est spectaculaire !
Adam, quel genre de voiture conduis-tu ?
- Jane.
- Salut.
Es-tu sûre de n'avoir pris qu'une bouffée ?
Oui ! Je ne sais pas ce qu'ils ont fait
à la mari au cours des 30 dernières années,
mais c'est génial !
N'en prends pas beaucoup
parce que c'est très fort.
Je n'ai pas eu autant de plaisir
depuis trois ans, Jane.
Que la fête commence !
Qui fume de la mari ?
Personne. Va-t'en, s'il te plaît.
Comment tu te sens ?
- Très bien.
- Moi aussi.
Salut !
J'adore ta robe !
- Salut, Harls.
- Harls ?
- Adam, voici mon aînée, Lauren.
- Bonsoir.
Et son fiancé Harley.
- Oui.
- C'est mon cavalier.
- Tu dois les rencontrer.
- Je dois y aller.
- Ce fut un plaisir. Au revoir.
- Pour moi aussi.
- On va aller boire un verre.
- Ravie de vous avoir rencontré.
Au revoir.
- Adorables.
- Merci.
Cette fête est sensationnelle, non ?
- Vraiment sensas !
- Partons les derniers.
D'accord.
Hé ! C'est ton ex-mari.
Il s'en vient vers nous.
- Quoi ?
- Dire qu'on n'a pas toute notre tête.
- Pourquoi fais-tu la moue, mon gros ?
- Salut.
- Bonsoir, Jane.
- Salut.
- Hé !
- Adam.
- Content de vous revoir.
- Bonsoir.
Adam, voici Agness, la femme de Jake.
- Bonsoir.
- Bonsoir.
C'est... C'est vraiment étrange de dire ça,
étant donné que ce fut moi
pour la majeure partie de ma vie.
Je suis sérieuse. C'est étrange, non ?
On a été mariées au même homme !
- C'est la vie !
- Oui. Pourquoi parler de ça ?
Parce que... C'est fascinant !
Si on y pense, c'est comme si on partageait
un lien cosmique. N'est-ce pas, Agness ?
Parmi tous les hommes sur terre,
on a toutes deux épousé cet homme !
Ouah !
Oui, mais moi, ce fut 25 ans plus ***.
Je pense que tu viens
d'avoir un éclair de génie,
mais je vais aller remplir mon verre.
Adam, ce fut un plaisir.
Ravi de vous avoir rencontrée.
Merci.
Elle a un tatouage qui fait peur.
Janey, je peux te parler une minute ?
Il a toujours besoin de moi pour une minute.
- Tu vas bien ?
- Je vais très bien.
Qu'est-ce qui se passe ?
Tu agis bizarrement.
Je suis gelée.
Quoi ? Tu as fumé le joint
que je t'ai donné ?
Oui. Tu m'as dit de le faire. C'était génial.
Tu ne devais pas le fumer avec lui,
mais avec moi !
Quelqu'un est jaloux.
Bien sûr. Pourquoi ne devrais-je pas l'être ?
Tu es ma...
Quoi ? Qu'est-ce que je suis, Jake ?
Tu es mon ex-femme, mon amante,
ma plus vieille amie, ma petite amie.
Tu es tordant.
Et pour cette raison,
même si je te dé*** autant que je t'aime,
je vais t'en donner un peu.
Tu m'aimes ?
Tu as dit "détester" avant, mais...
Mon Dieu !
Fumez-vous de la mari dans la salle d'eau ?
Oui.
On apprécierait si tu n'en parlais à personne.
Bien sûr. Une chose de plus.
- Tu en veux ?
- Non.
Je ne fume pas de marijuana.
- Moi non plus.
- D'accord alors, un peu.
- D'accord.
- Bien.
Mon Dieu !
J'ai vraiment l'air de ça ?
Bon sang !
J'adore cette chanson. Augmente le volume.
Ils doivent être ivres.
Quelque chose du genre.
C'est le couple de divorcés
le plus mignon du monde.
Jake, je dois filer.
Ouah !
C'est vraiment plaisant
d'avoir du plaisir, non ?
- Tu sais ce qui est génial ?
- Quoi ?
À quel point je t'aime bien.
Merci.
Je t'aime beaucoup aussi.
Même si... Tu n'as pas dit "beaucoup".
Mais je le pensais.
Donc, je ne suis pas trop vieille pour toi ?
Comment pourrais-tu l'être ?
Je suis plus vieux que toi.
Je pensais que les filles
qu'on te présentait avaient 35 ans ou...
Jane, ton âge est
une des choses que j'aime chez toi.
Et...
penses-tu...
Est-ce qu'il te reste du gâteau au chocolat
chez toi ?
- Tu as faim ?
- Je suis affamé.
Seigneur.
C'est officiel :
c'est un de mes meilleurs rendez-vous à vie.
Arrête ça.
Bon, en gros,
je peux te faire tout ce qui est sur le menu.
- Non !
- Ou même ce qui n'y est pas.
- Vraiment ?
- Choisis.
D'accord. Ouah !
Un croissant au chocolat tout chaud ?
C'est ma spécialité.
D'accord.
- Et voilà.
- Mon Dieu !
Bon sang !
C'est fou à quel point c'est bon.
- Et je ne suis même plus gelée.
- Moi non plus.
Eh bien, merci, monsieur.
Te souviens-tu l'autre soir
quand je t'ai demandé
si tu fréquentais un autre homme ?
Tu as dit non.
Mais il m'a semblé que tu voulais dire oui.
Je voyais quelqu'un.
Mais c'est fini.
C'est vrai.
Je ne veux pas tomber amoureux
d'une femme qui en voit un autre.
Je ne serais pas capable
de vivre ça une autre fois.
Je comprends.
Je ne dirais pas que c'était fini à moins...
À moins que ce ne le soit.
Génial.
C'est une cicatrice de cuisinière.
Un gros chaudron de caramel brûlant.
Et celle-ci ?
Du sucre bouillant.
Oui, je n'étais pas très habile au début.
Celle-ci vient d'un gros
poêlon français.
Est-ce que je peux...
- J'allais dire "t'embrasser".
- J'avais compris.
Si tu crois que c'est mal
parce qu'on travaille...
Pas du tout.
Pas du tout.
Salut, mon loir.
- Salut.
- À quelle heure es-tu rentré ?
Je l'ignore. Lauren et Harley m'ont ramené.
Je suis surprise que tu t'en souviennes.
Salut ! J'ignorais que vous aviez couché ici.
On jouait à Scattergories avec Gabby,
et Harley s'est endormi.
Mignon !
- J'ai eu froid durant la nuit.
- Ouah !
Bon, qui a faim ? Qui veut quoi ?
- Salut, chérie.
- Salut. Que fait papa ici ?
Tout va bien ?
J'ai quitté Agness.
Non. Ne dis pas ça.
- Janey, elle l'a vu dans mes yeux.
- Vu quoi ?
Que j'étais toujours amoureux de toi.
Je le lui ai admis.
Je lui ai parlé de nous et je l'ai quittée.
- Pour toi.
- Non, non, non, non.
Que dis-tu là ? C'est fou, Jake !
- Tu dis la vérité ?
- Je me sens si bien, Jane.
Qu'est-ce qui se passe ?
Va mettre la table. J'arrive.
Maman, il n'y a que toi
qui aimes que la table soit mise.
- Fais-le pour moi, alors. S'il te plaît ?
- Ça va, papa ?
J'ai quelques problèmes à la maison.
Je voulais en parler à votre mère.
Des problèmes à la maison ?
Un d'entre vous a une aventure ?
Non. Non.
Rien de ça. J'ai juste besoin
d'aller à l'hôtel quelques jours
pour m'éclaircir les idées.
C'est aussi sérieux que ça ?
- Maman, papa pourrait rester ici, non ?
- Non.
Il pourrait dormir dans ma chambre.
Je ne crois pas
que ce soit une bonne idée, Luke.
Papa. Tu pleures ?
Je suis désolé.
Maman !
Maman est la meilleure cuisinière du monde.
Réfléchis à ce qu'il fait.
Il est fou.
- Merci de m'avoir sauvé, Janey.
- Jake.
Tu savais que les enfants étaient là.
On aurait dû en discuter.
- Voir si c'était la chose à faire.
- Désolé.
Non, non. C'est toi tout craché.
Tu ne penses qu'à toi.
J'aurais dû appeler avant de me pointer ici.
Je ne suis même pas certaine
que tu aies quitté Agness.
Elle a peut-être vu quelque chose
et elle t'a mis dehors.
Quelle est la différence ?
J'étais en train de me noyer.
Je n'aurai plus beaucoup de chances
- de trouver un sens à ma vie.
- Oui.
Janey, utilisons ces quelques jours
pour voir si toi et moi, ça peut marcher !
Non. Ça ne marchera pas, Jake.
- Je te l'ai dit l'autre soir.
- Mais...
Non, écoute-moi, s'il te plaît.
Tu étais fâchée.
Tu croyais que je t'avais posé un lapin.
Les choses sont différentes maintenant.
Je suis libre !
On peut se faire un câlin ?
Je dé*** te savoir si distante.
Ça me donne mal au ventre.
Bon sang ! Viens là.
- Ça va ? Non. Tu vois ? C'est trop.
- D'accord. Je prends des notes.
Je peux t'aider avec ce que tu fais ?
Tenir ton panier ?
Ça va.
Je vais aller louer un DVD au club vidéo.
On le regardera ce soir.
Une soirée cinéma, comme avant.
- D'accord ? Je ferai du maïs soufflé.
- Seigneur.
D'accord.
- Allô ?
- J'adore savoir que je suis de retour.
Salut !
Oui, j'ai très bien dormi. Et toi ?
Je sais. C'est vrai.
C'est vrai, je sais.
Merci, papa.
Je peux vous aider, monsieur ?
Quoi ? Oh non ! Je...
Vous venez voir quelqu'un, monsieur ?
- Quoi ?
- Le groupe Singleman ?
Oui. Le groupe Singleman.
- C'est dans la salle de bal principale.
- Merci.
Je suis si heureux.
- Je n'ai jamais de nourriture chez moi.
- Je sais. Moi non plus.
- Sors la purée de pommes de terre.
- Miam !
- Pourquoi est-on encore affamés ?
- Je l'ignore.
- C'est...
- Il y a des restes ?
- Tu plaisantes ?
- Il reste des nouilles ?
Où est votre mère ?
Elle est partie si vite après le film.
- Elle dort sûrement.
- Je crois qu'elle travaille à l'ordi.
- Ce soir, c'était étrange.
- Vraiment étrange. Ce l'est encore.
- J'ai adoré cette soirée.
- Oui. C'est pourquoi c'était étrange.
C'est bizarre
de te voir en peignoir dans notre cuisine.
Avant, tu ne pouvais pas entrer.
Maman allait te parler à ta voiture.
Je ne me souviens même pas
de maman et de toi en tant que couple.
Comment ça ?
Tu avais dix ans quand on a divorcé.
J'avais 12 ans, en fait.
Je ne sais pas, c'est... Tout est embrouillé.
Tu ne te souviens pas
de notre voyage à Hawaï,
de nous dormant
dans la tente dans la cour arrière ?
Oui, bien sûr. Mais je ne me souviens pas
de vous deux vous donnant de l'affection
ou vous réveillant ensemble.
- Luke.
- Ça va. Je ne suis pas marqué.
Parle pour toi.
Ce divorce m'a beaucoup marquée.
- Salut, soldats.
- Pourquoi êtes-vous encore ici ?
Je ne sais pas.
Toi et maman dormant sous le même toit ?
Harley a cru qu'on devrait rester.
Elle exagère. J'ai pensé que peut-être
vous voudriez parler plus *** ou...
C'est le plat de nouilles ?
Désolé. Je l'ai tout mangé.
- Papa !
- J'ignorais que quelqu'un en voudrait.
Recule. Recule encore un peu
pour que je puisse voir.
- Très festif.
- D'accord, merci.
C'est un cadeau de mon ex-belle-sur.
Je ne sais pas pourquoi je l'ai gardé.
Dans la pile.
Jane, regarde la pile.
Oui. C'est bien !
La pile bouge.
Murphy, sors de là.
Je me suis fait faire ça en Inde,
mais le gars a manqué de tissu.
Alors, les manches
ne sont ni longues ni courtes.
C'est bizarre.
Et ça fait un peu féminin.
Ce n'est pas ce que je cherche.
Et ça ? Un très vieux chandail gris.
Mais il est mignon.
Vraiment ? Tu n'as pas à dire ça
juste parce que tu as tout rejeté.
Non. Tu dois le garder. Ça a l'air douillet.
Tu m'aides tellement.
Adam, il faut que j'aille faire pipi.
Bien. Moi aussi.
On se retrouve dans 30 secondes.
Je te pose sur le bureau.
Je ne suis pas là-dedans.
Je ne t'entends pas !
- Non ! Bon sang ! Ouah !
- Quoi ?
- Que fais-tu ici ?
- Je voulais te voir.
- Ôtez ça !
- Pourquoi es-tu nu ?
- Devine !
- Je vais être malade !
Ça ne va pas du tout ! Un gros plan !
L'autre côté.
- Non, non, non ! Non !
- Non ! D'accord !
Maman ! Tout va bien ?
Qu'est-ce qui se passe ?
Bon, je vais tout vous expliquer.
Je n'ai pas quitté Agness
parce que notre mariage n'allait pas bien.
C'est que je suis aussi tombé amoureux...
Retombé amoureux de votre mère.
Je n'ai peut-être jamais cessé de l'aimer.
C'est une blague ?
Je sais que c'est surprenant,
mais c'est la meilleure chose
qui me soit jamais arrivée.
Votre mère et moi nous voyons
depuis New York.
Maman, c'est vrai ?
Cette partie-là, oui, mais...
Je suis de retour à la maison.
J'espère qu'elle me reprendra.
Pourquoi pleurez-vous ?
Ce n'est pas une bonne nouvelle ?
C'est qu'on essaie encore
de se remettre de ce divorce.
Maman, papa et toi,
vous allez revenir ensemble ?
Non.
Pas du tout.
Lauren.
Non ! Qu'est-ce...
Content de te voir, patronne.
Jane, je sais que tu n'as pas besoin
de mes conseils, mais...
- Je maîtrise la situation.
- Oui. Bien sûr.
Savoir comment agir en divorcée,
c'est presque impossible.
Parfois, au fil des ans,
j'ai cru que l'histoire entre votre père
et moi n'était pas tout à fait terminée.
Et comme on l'a découvert, c'était le cas.
Je suis donc sortie de ma zone de confort,
qui n'est pas très confortable,
pour être franche.
Et j'ai fait quelques expériences
parce que je voulais savoir
si après toutes ces années,
il y avait encore quelque chose entre nous.
Et alors ?
Oui, il y avait encore quelque chose.
Mais maman, tu dois comprendre
que ça nous semble insensé.
Deux personnes
qui, pendant des années,
ne pouvaient pas se sentir
ont maintenant une aventure.
Je sais. C'était dur pour moi,
et c'est moi qui le faisais.
J'espère que vous me pardonnerez
de vous avoir fait vivre ça.
Et d'avoir trahi votre confiance.
Mais je l'ai fait pour moi.
Et pour lui.
Et j'ai compris que même si votre père et moi
avons déjà eu
quelque chose d'extraordinaire,
nous n'étions plus faits
pour être ensemble.
Mais il fait partie de moi.
Et ce sera toujours ainsi.
Donc, c'est fini ?
Vous êtes à nouveau divorcés ?
Pour le meilleur et pour le pire.
Venez.
Mes petits...
Bon, moi aussi.
Vous avez reçu les élévations ?
Oui, on les aime aussi.
Oui. Non, on peut faire ça, c'est sûr.
Et j'en aurai plus au milieu de la semaine.
Sean, je peux vous rappeler ?
Quelqu'un est...
Merci.
- Salut.
- Salut.
- Je peux entrer ?
- Bien sûr.
Je ne t'ai pas appelé hier soir,
car je croyais que tu ne répondrais pas.
Mais je ne veux pas traîner ça.
J'aurais répondu.
D'accord. Eh bien...
De toute façon,
il vaut mieux se parler en personne, Adam.
- L'homme que je voyais...
- Je crois que j'ai compris.
Oui. Je veux que tu saches
que ça n'a pas duré longtemps.
Tu es divorcé.
Tu peux comprendre
que quand un mariage se dissout,
il y a des doutes et de la douleur.
Et quand il y a des enfants, on...
On se demande parfois
si on a pris la bonne décision,
et si l'occasion se présente et...
Je comprends. Je peux l'imaginer. Oui.
Je lui ai dit
que ça ne marcherait pas entre nous,
mais il ne m'a pas entendue
ou ne m'a pas crue.
Et sans m'avertir,
il s'est pointé chez moi hier
après avoir quitté Agness.
Jane, je comprends ce qui s'est passé.
Mais je ne suis pas aussi macho
que j'en ai l'air.
Je crois qu'il vaudrait mieux
ne plus se voir.
Ta relation avec Jake n'est pas terminée.
Tu dis qu'elle l'est,
mais il est encore amoureux de toi.
Pour le bien de tous,
je crois que vous devez résoudre ça.
Ouah ! C'est ainsi que les adultes discutent.
Je t'en prie,
ne dis pas que tu ne feras pas la rallonge
et que Peter te remplacera.
Car je ne te verrais plus et...
J'avais pensé demander
à Peter de me remplacer.
J'espère que tu ne le feras pas.
Merci.
Je suis désolé.
Et ce "désolé" remonte à loin ?
- Jusqu'où voudrais-tu qu'il remonte ?
- Très loin.
Ce "désolé" comprend donc tout.
Je suis désolé de ne pas avoir été
le mari dont tu avais besoin
- et d'être monté nu dans ton lit hier soir.
- Oui.
À quoi t'attendais-tu ?
Je pensais que tu me trouverais irrésistible.
Le contraire ne m'avait pas traversé l'esprit.
Il faut bien t'aimer comme tu es.
Bon sang !
Je ne peux pas croire
que j'ai encore tout fait rater.
Tu n'as rien fait rater.
On a tout fait rater.
On a tout fait rater la première fois.
Cette fois-ci, on aurait dû être plus avertis.
Trop de temps s'est écoulé.
Trop de choses se sont passées.
Et tu ne penses pas
qu'on pourrait tout arranger ?
Ça veut dire que tu crois
que ça ne marchait pas non plus ?
C'est avec toi
que je suis à mon meilleur, Jane.
Mais es-tu d'accord...
- Ce n'était pas...
- C'était compliqué.
- Je voudrais une réponse.
- Je crois que c'était bien.
Je voulais que ce soit bien.
C'est tout ce que j'obtiendrai, j'imagine.
Dois-tu toujours être si dure envers moi ?
Non.
Je ne regrette pas d'avoir plongé.
Ça aurait sûrement été mieux
si tu n'avais pas été marié.
Ça ne serait peut-être jamais arrivé
si je n'avais pas été marié.
Oui.
Je ne regrette rien non plus.
- Bonjour.
- Bonjour.
Savais-tu que ça porte chance
de commencer un travail sous la pluie ?
- Vraiment ?
- Oui.
C'est bien connu. C'est un signe de chance.
Bien. J'en aurais justement besoin.
Aimeriez-vous faire votre réunion
à l'intérieur ?
On y est au sec, et j'ai fait du café.
Jane, je dois te poser une question.
Aurais-tu quelques merveilleux
croissants au chocolat ?
Tu les as aimés, hein ?
J'en ai de très bons souvenirs.
Je n'en ai pas ici,
mais on pourrait aller en chercher en ville
qui sortent tout juste du four.
- Tu veux faire ça ?
- D'accord.