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Merde, merde, merde!
Mais descendez-moi ce joueur de sitar!
Vous avez peut-être de jolis petits culs,
mais vous avez l'air de vaches
dans mon objectif!
Trouvez-moi un putain de directeur
artistique qui ne soit pas daltonien!
On vend du café.
Comme vous le faites
avec vos cigarettes ici.
On veut toucher les gamins de 10, 12 ans.
Nos futurs clients.
Futurs clients.
On nous a promis une campagne
comme celle du lait,
mais on a dépensé trois millions de yens
en deux jours et qu'est-ce qu'on a?
Où sont les photos? Où sont les photos?
Je vois un appareil photo. Un photographe.
Des mannequins.
Je ne vois pas de café.
Je ne vois pas de photos. Pas de photos.
Avec tout le respect
que je vous dois, on ne comprend pas
ce qui se passe.
C'est du génie.
Si c'est des photos que vous voulez,
prenez-les. Elles sont provisoires.
Rapportez-les au Japon. Mettez-les
sur des bus
et sur tous les panneaux possibles.
Si vous n'êtes pas contents de mon travail,
je vais faire arrêter
la production immédiatement.
Je ne peux pas dire ça.
Á cause de vous.
Vous.
Il vient de partir.
- Il a pris de la cocaïne?
- Non.
Il a bu.
- Du balai!
- C'est Claire.
Entre.
C'est horrible sur le plateau, CD.
Je ne trouve pas le bon angle. Les lumières
sont trop chaudes ou trop froides.
Je ne le sens pas, je ne sens rien.
La semaine dernière, un panneau a attiré
mon attention à Times Square.
- Il est toujours là-bas?
- La semaine avant que je parte à Paris.
C'était la perfection, CD.
Les lignes, les couleurs.
Je t'ai demandé. Non, je t'ai exigé.
C'est sûr que tu peux être
une plaie et un ivrogne.
Et en général, tu essaies de te suicider
deux fois pendant nos séances de photos.
- Je sais.
- Mais en fin de compte
tu es brillant.
Je suis de retour! Je vous aime tous.
Harry, mets-moi un joli croissant de lune
en travers du lit.
Où est mon décorateur préféré?
Il me faut des draps couleur caramel ici.
Faisons des trucs magiques, mes chéries.
D'accord? Allez.
C'est flou.
Penser.
Comme si
le monde n'était pas réel.
La seule chose qui soit réelle,
c'est ce que je veux.
Je ne peux pas l'arrêter. Non.
Quoi que je fasse, ça... Ça continue,
ça continue, ça continue, ça continue.
Á quoi ça sert?
Tout est un putain de mensonge
de toute façon.
Ça ne sert à rien.
- Docteur.
- Bonjour, Hector.
Pourquoi n'avez-vous pas un beau cabinet
dans un bel immeuble?
Des riches vous paieraient
beaucoup plus que l'État.
- Oui.
- Criez si vous avez besoin d'aide.
- D'accord.
- Rachel est...
- D'humeur massacrante aujourd'hui.
- Exact.
- Merci.
- Vous connaissez la routine.
Bon.
Je prends mes médicaments.
Je prends mes médicaments. Regardez-moi.
Je prends mes médicaments.
Dites-moi ce que je dois faire
pour sortir d'ici.
Si vous étiez enfermé dans cette petite
pièce, vous seriez fou, vous aussi.
Vous seriez fou aussi. Tout le monde
le serait. Je ne suis pas à ma place ici.
Je ne suis pas à ma place ici.
- Qu'en ont-ils pensé?
- Ils adorent.
Et c'est juste les photos provisoires.
- Qu'en penses-tu?
- C'est excellent, vraiment.
- Allons fêter ça.
- J'ai encore du travail.
Et je dois rentrer voir mon mari.
Rentrer voir ton mari?
Allez, juste un petit verre
- avec oncle Elliott.
- Tu fêteras pour nous deux.
- Et si tu piquais une tête dans la piscine?
- Tu n'as pas intérêt! Tu vois?
- Mon mari sait que tu me harcèles.
- Comment sais-tu que c'est lui?
Sonnerie spéciale.
C'est la chanson de notre mariage.
Comme c'est chou!
Je pense que je vais vomir.
Je te dois un verre.
Salut, chéri. Tu viens de sauver
mes nouvelles chaussures.
Alors, j'imagine que tout s'est bien passé.
Á midi, c'était incertain,
mais les lumières de Los Angeles
ont tout arrangé.
C'est super!
Veux-tu quelque chose de spécial
pour manger ce soir?
Surprends-moi.
J'ai trouvé cette nouvelle recette de bar,
- et je me suis dit...
- Je t'ai dit de me surprendre.
- D'accord.
- Je t'aime.
- C'est à moi que tu dis ça?
- Á toi et rien qu'à toi.
Je... Allô, Claire?
Claire...
- Merci.
- Allez.
- Un verre avant que tu partes.
- Á une super séance de photos.
Alors toujours pas
de petits bâtonnets roses?
Non.
- Et c'est des bâtonnets bleus qu'il me faut.
- Ça fait un an?
Plus d'un an.
J'ai besoin de belles femmes
pour venir me sauver!
Je me noie!
Qu'est-ce qui se passe?
C'est dur, tu sais?
D'essayer de faire un bébé.
C'est dur au lit,
avec tous les tests de fertilité et d'ovulation.
Ça devient un acte mécanique
pour concevoir. C'est dur.
Il faut que tu mettes du piment dans tout ça,
que ça chauffe.
Ah bon?
On s'ennuie avec ma femme.
On est ensemble depuis la fac.
Quand je sens qu'on s'ennuie au lit...
Cher.
- Cher?
- Ou Gyllenhaal de Brokeback Mountain.
Je te le dis, ça marche à tous les coups.
Tu crois?
Je le sais.
Qui est là?
J'arrive.
Mais qui ça peut bien être? Oui? Oui?
Je ne savais pas que c'était Halloween.
Je croyais que c'était dans quelques mois.
Entre. Entre. Je dois enlever des trucs du...
Qu'est-ce que tu fais, Claire?
- Claire, qu'est-ce que tu fais?
- Je suis Lucia.
Lucia?
Jonathan a de la bouffe sur le...
Je dois enlever les légumes... Bon.
- Assieds-toi.
- D'accord.
Eh bien, le...
Je sens que le repas est...
Je devrais fermer les rideaux
pour que les voisins ne voient pas.
On devrait peut-être les faire payer.
Claire, on devrait peut-être aller en haut.
Peut-être que je devrais te faire payer.
Peut-être que je devrais payer, mais...
Claire, qu'est-ce que tu fais? Oh, Claire...
Claire n'est pas là.
- Je dois m'occuper du riz.
- Laisse-le bouillir.
Veux-tu...
Tu es très gentille, Lucia.
C'est gentil, Lucia.
Mais Jonathan a de la bouffe
sur le feu pour Claire.
Je peux...
Allez, Claire.
Voilà, c'est cramé maintenant! C'est cramé.
Le repas?
Tu le sens, Claire?
- Jonathan!
- Bon sang.
Mince.
- Ça va?
- Oui, oui.
Super, du bar cramé.
Bon.
Veux-tu...
Á table.
- C'est bon.
- Bien. Merci.
Alors,
apparemment, tu n'es pas satisfaite.
Je n'ai pas dit ça.
Non, je t'avais dit que notre différence d'âge
finirait par nous rattraper.
Je t'avais prévenue.
Chéri, ce n'est pas ça. Ça n'a rien à voir.
- Vraiment?
- Oui.
Je suis allé sur tes plateaux.
J'ai vu ces jeunots bien foutus
- avec leurs abdos d'acier.
- Ils sont homos.
La moitié d'entre eux sont homos.
Les autres aussi.
Mais ils ne le savent pas encore.
C'est difficile, j'imagine,
avec les hormones et tout.
Ça rend tout ça si... Comment dire?
- Médical?
- Médical, oui.
Médical, c'est le bon mot.
Mais ce n'est pas grave, j'imagine que
ça devait arriver de toute façon.
C'est ce qui arrive
aux couples mariés depuis longtemps.
La passion s'affaiblit.
Et on riait avant.
Il faut qu'on trouve une méthode
pour recommencer à rire.
Je t'aime.
Je t'aime aussi.
Mais là n'est pas la question.
C'est une question de frisson. Par exemple,
quand tu es entrée, j'aurais dû
- devenir le Roberto de ta Lucia. Je...
- C'était une idée stupide.
Non, je veux dire...
Ce n'est pas nécessairement
une mauvaise idée. En théorie...
Chéri, assez de théorie.
D'accord, d'accord, assez de théorie.
Hé,
je veux trinquer.
- Á ta nouvelle campagne.
- Merci.
Bonne chance,
et je veux juste dire que peut-être
quand tu seras loin
et que tu te sentiras seule
dans une chambre d'hôtel,
un gentleman italien arrivera.
Et il te fera plein de cochonneries.
Á Roberto.
Ces scans de cerveau nous indiquent
qui souffre et qui ne souffre pas.
Laissez-moi vous dire
que je ne crois pas qu'il y ait
quelqu'un dans cette salle
qui puisse se qualifier
de personne "normale".
Je ne peux pas le dire de moi.
J'ai moi aussi un grain de folie.
Comme tout le monde.
Les traitements tardifs peuvent entraîner
des troubles de la personnalité multiple,
des états paranoïaques délirants graves,
des rages violentes,
le suicide, l'automutilation,
le viol,
et le meurtre.
La fusillade de Son of Sam,
Charles Manson,
Aileen Wuornos,
Jeffrey Dahmer.
Et tout commence par là.
- Salut, toi.
- Salut!
- Tu as eu une dure journée?
- Comme toutes les autres.
- Tu as dîné?
- Oui,
j'ai grignoté quelque chose
sur le plateau avant de partir.
- N'oublie pas de manger.
- Oui, papa.
- Comment s'est passée ta journée?
- Bureau,
hôpital, université, retour au bureau.
- Tu es encore au bureau?
- Oui.
Je dois m'absenter
demain matin pour aller chez le coiffeur,
alors j'ai quelques trucs à préparer ici.
Va chez Beverly.
Claire, elle prend 65 $ .
Mon coiffeur fait payer 12 $ .
Chéri, parfois, pour une bonne coupe,
ça vaut la peine.
Tu es au bureau,
pas en train de me tromper?
Non.
Arrête.
Que ferais-tu si j'étais au bureau?
Que ferais-tu si j'étais là,
vêtue seulement d'un manteau?
Qu'est-ce que tu me ferais?
Eh bien, je suis justement en train de faire
des recherches là-dessus.
Comment me satisferais-tu?
Eh bien, d'après Freud,
pour comprendre les fantasmes sexuels,
il faut prendre en compte
les aspects plus généraux du fantasme.
- Puis, il dit aussi...
- Jonathan.
Claire, c'est très intéressant. Si tu...
Claire?
Il faut que je finisse
ces photos provisoires, chéri.
D'accord.
Bon, bonne nuit alors.
Á toi aussi.
Roberto.
Roberto.
- Je ne peux pas faire ça.
- Mais si.
Non, je ne peux pas faire ça, Claire.
- J'aimerais, mais je ne peux pas.
- Mais si.
Claire?
Claire?
- Je ne peux pas faire ça.
- Tu ne peux pas la fermer?
Juste un instant.
Oh, mon Dieu.
Qu'est-ce que Dieu
a à voir là-dedans, Claire?
Tais-toi!
Merci tout le monde! C'est dans la boîte.
Bon travail.
- Oui, l'image est assez bonne.
- Oui.
On va photographier le produit en studio.
- Parfait.
- Bon. Á la prochaine.
Salut, Jonathan, c'est moi.
Je t'ai laissé quelques messages. Où es-tu?
On a fini le boulot. J'allais rentrer ce soir,
mais je suis claquée.
Je vais manger à l'hôtel
et je viens te voir demain matin. Où es-tu?
Rappelle-moi, s'il te plaît. Salut.
Désirez-vous autre chose?
Je n'ai pas faim,
mais puis-je avoir un autre whisky?
- Absolument.
- Merci.
Un whisky glace. Un double.
Il me surprend
quand je m'y attends le moins.
Oui.
Bonsoir, Roberto.
Bonsoir.
Je ne pense pas vous connaître.
Tu ne penses pas.
Bois.
Je me suis mise à mouiller
dès que je t'ai vu.
Tu sais quoi?
Bon sang. Tu m'en demandes trop.
Va te faire voir.
Bon.
Hé.
Comment savoir si tu vas pas me redonner
un coup de pied dans les couilles?
Tu ne peux pas le savoir.
Tu sais, je dois être à New York le 23.
Tu crois que Roberto pourra venir?
J'aime bien Roberto.
Ciao, poupée.
- Bonjour, docteur.
- Bonjour, Hector.
Je me demandais si je pourrais venir
à un de vos cours.
- Oui, mais ne chahutez pas.
- Merci, docteur.
- Au fait.
- Oui.
- Rachel est d'humeur massacrante.
- Massacrante.
Pourquoi est-ce que ça changerait?
- Merci.
- De rien.
Claire, pourquoi tu n'en portes pas?
- On en a tous besoin tôt ou ***.
- Très jolie.
Il fait trop sombre ici.
Je n'en ai pas vraiment besoin.
J'ai dit ça pendant des années
avant de capituler.
C'est le jour et la nuit par rapport
au dîner de charité d'hier.
Non. J'ai trouvé
que le discours de Jonathan était très bien.
J'ai essayé de détendre l'atmosphère.
- Juste un soupçon...
- Oui, eh bien, tu as réussi.
- Mais le reste était barbant.
- Á propos...
Mon Dieu, et cette femme.
Qu'est-ce qu'elle racontait?
La carte des vins, s'il vous plaît. Garçon?
Garçon. La carte des vins, s'il vous plaît.
Paul avait envie de se chamailler ce soir,
- tu trouves pas?
- J'ai pas remarqué.
Oui. Il a tellement insisté
pour payer l'addition,
il nous a forcés. Je pense qu'il a payé
parce qu'il était gêné à cause
du comportement de Joan.
Elle est jalouse de toi. Tu as remarqué?
- Je ne pense pas.
- Oh que si.
Elle critique sournoisement. Je te le dis.
Son mari n'a rien dit de tout le repas,
sauf pour commander le canard.
45 dollars. Non, merci.
Chéri, tu veux vraiment parler du canard?
- Les stores?
- Je les ai déjà fermés.
- Pas de Roberto?
- Roberto?
C'est bon.
Bon, commençons par le photographe.
Qui est disponible le 23?
- Bill Anderson. Il a fait la campagne Altman.
- Trop financier. Pas dans l'esprit.
- Et un mélangeur de genres?
- Comme J. Hurley?
Je lui ai parlé ce week-end à une fête.
Ce mec met des animations
Roberto3451: Tu penses à moi?
- dans tout ce qu'il fait.
- C'est vendeur.
Salut Roberto.
- Alors?
- Pas de mangas,
mais je pense qu'on va dans le bon sens
avec un photographe de clips.
Trouvez des books originaux.
On a carte blanche,
alors on doit les impressionner.
- Très bien.
- Vous avez fait du bon travail. Merci.
- Merci.
- Merci.
- Autre chose, CD?
- Ferme juste la porte. Merci.
New York, la ville qui ne dort jamais,
ne l'espère pas non plus.
D'accord.
Il y a un petit magasin de robes
dans Greenwich Village. La Petite Boutique.
Laisse le rideau de la cabine à moitié ouvert.
Porte-la pour la première soirée.
Sors. Va au restaurant toute seule.
Dans un joli restaurant. Je te regarderai.
Tous tes mouvements. Tous tes pas.
Avant de quitter le restaurant,
enlève ta culotte.
Laisse-la dans une serviette.
L'addition est déjà payée.
Laisse un mot pour moi à la réception.
Inscris le numéro de chambre.
Monte dans ta chambre.
Éteins les lumières.
Ne ferme pas la porte à clé,
mais laisse les rideaux grand ouverts.
Ne me regarde pas.
Ne me regarde pas.
Ta peau est si douce.
Pourquoi frissonnes-tu?
- Combien a coûté la robe?
- Elle n'était pas chère.
Combien?
300 dollars.
300 dollars?
Dommage que tu ne puisses la porter
qu'une seule fois.
Ne me regarde pas.
Je peux être
qui tu veux que je sois, Claire.
Sois simplement Jonathan.
- Sois Jonathan.
- Sois Jonathan. Sois Jonathan.
Jonathan.
Je peux être Jonathan.
Oui.
Oui.
Oui. Oui.
Oui.
Je t'aime.
- Salut.
- Bonjour.
- Bonjour.
- Je sais que t'es occupée,
mais je voulais t'appeler
avant que tu commences à travailler,
pour te dire bonjour.
- Où es-tu?
- Á la maison.
Je me disais que
quand tu auras fini la séance,
on pourrait partir au chalet.
Parce qu'il va faire super beau,
et tu sais, ce serait bien
de partir pour un long week-end,
de passer du temps ensemble.
Et peut-être que Roberto
passera faire un tour.
Oui, d'accord.
- Claire?
- Oui.
- Je t'aime!
- C'est à moi que tu parles?
À toi et rien qu'à toi.
Bon, passe une bonne journée.
Toi aussi.
Salut.
- Il faut que tu partes.
- Pourquoi? Allez, viens.
Va-t'en.
- Que fais-tu?
- Prends tes affaires et tire-toi.
Tiens.
- Qu'est-ce qui t'arrive?
- Va-t'en, s'il te plaît.
Je ne sais pas qui tu es.
- Je suis Jonathan...
- Non, tu n'es pas Jonathan.
- Va-t'en.
- Tu m'as demandé d'être Jonathan.
Tu n'es pas Jonathan. Dégage.
Tu n'es pas Jonathan.
- Qu'est-ce que j'ai fait?
- Je t'en prie. Va-t'en.
- Qu'est-ce que j'ai fait?
- Tu n'as rien fait de mal.
- Je veux...
- Je ne te connais pas! Va-t'en!
Dégage! S'il te plaît, s'il te plaît.
- Tu vois mon autre pompe?
- Je ne sais pas où elle...
Je ne sais pas qui tu es!
Dégage de ma chambre!
D'accord, d'accord. Je m'en vais.
- Á plus ***?
- Va-t'en. Je t'en prie!
D'accord.
Surprise!
Bon anniversaire de mariage!
Félicitations.
- Salut.
- Je prends tes valises.
Bon anniversaire de mariage.
Waouh. Salut.
- Rentre.
- Je ne m'y attendais pas.
Que la fête commence!
C'est notre chanson, chérie!
Jonathan voulait absolument
que ça reste un secret.
Il voulait tellement te surprendre.
Il est tellement cachottier. Tu t'en doutais?
Non. Pas du tout.
La tête que tu as fait, c'était impayable.
Joan, puis-je te piquer ma sœur?
- Oui, bien sûr.
- Viens.
D'accord.
Où est Claire?
- Merci de m'avoir sauvée.
- Pas de soucis.
Elle est gentille,
mais c'est un vrai moulin à paroles.
Parfois, j'ai l'impression que je suis
la seule à encore fumer à Los Angeles.
- Alors, comment vas-tu?
- Bien.
J'ai essayé de faire profil bas,
pour ne pas gâcher la surprise.
Tu me connais. Je crache vite le morceau.
Ça va?
Quoi?
J'ai trompé Jonathan.
- Ne dis rien d'autre.
- Je ne voulais pas.
Bon sang, Claire.
C'est une grosse erreur.
Sérieusement, Claire.
C'est un type exceptionnel.
La meilleure chose qui te soit arrivée.
Les autres femmes feraient la queue
pour être traitées comme toi.
- Je sais.
- Bien.
Parce qu'on ne peut pas
récupérer la confiance.
Et on ne peut pas enlever la douleur.
Crois-moi.
Claire.
Merci. J'ai été ravi de te voir.
Merci d'avoir pillé mon bar.
- Sois sage. Á la prochaine.
- D'accord,
- je t'appelle bientôt.
- D'accord.
- D'accord?
- Bonne nuit.
Bonne nuit.
- Merci.
- Bon, à la prochaine.
Désolée.
Qu'est-ce que tu y veux faire?
- Tu as travaillé dur.
- C'est pas une excuse.
Je sais, je sais.
L'année prochaine, je serai occupé
et j'oublierai, d'accord?
Je vais me coucher.
- J'arrive tout de suite.
- J'ai nettoyé.
- Tout est nickel.
- Bien sûr.
- Bonne nuit.
- Bonne nuit.
Bon. Je vais dormir.
Á: Roberto3451@webwideseeker.com
Objet: Désolée!
terrible erreur!
Je suis mariée
Je suis navrée.
N'appelle pas, s'il te plaît.
Je t'en prie!
Désolée, pardonne-moi.
Mme Claire Dennison
Simon Phillips.
On ne s'est pas officiellement présentés,
mais j'aimerais profiter de l'occasion...
- Bonne soirée, CD.
- Á demain.
Bonjour. Simon Phillips.
J'aimerais profiter de l'occasion
pour apprendre à mieux te connaître.
- Claire Dennison.
- Enchanté.
- Mme Claire Dennison.
- Oui. Je sais.
J'ai lu ton email. Il était très bien écrit,
bien composé, mais quoi?
Où est passée la Claire spontanée?
J'aime bien la Claire spontanée.
Tu ne réponds ni à mes emails
ni à mes appels,
alors j'ai eu l'idée de venir, de t'inviter
- à dîner.
- Je ne peux pas.
Pour mettre les choses au clair. Un verre.
Tu as le temps pour un verre.
- Je ne peux pas faire ça.
- Un verre.
- Explique.
- Qu'est-ce que tu fais ici?
Claire, allons prendre juste un verre,
et je m'en irai.
- Tu t'en iras?
- Oui, comme ça.
Promis?
- D'accord, juste un verre.
- Super.
- Tu es ravissante.
- Merci.
- Ravissante.
- Suis-moi.
D'accord.
- Comment allez-vous?
- Très bien.
Les plats du jour, carré d'agneau
et mon préféré,
le bar à la vapeur, sur un lit de flageolets...
- D'accord, très bien.
...légumes...
- Bien.
...au basilic.
- On ne va pas manger.
- Ça a l'air bon.
- On ne va pas manger.
- D'accord.
J'essaie juste de comprendre, Claire.
Je veux dire, tu as changé si vite.
D'une minute à l'autre, tu étais partie.
Je n'ai jamais fait ça.
C'est une bonne chose.
Ça montre que tu es une personne bien.
Tu as des enfants?
Il faut que tu prennes mes sentiments
en compte dans tout ça.
Je comprends que tu as des sentiments,
d'accord? Je suis désolée.
Mais j'aime mon mari.
Et c'est bien. C'est une très bonne chose
car je ne dis pas
que tu ne devrais pas l'aimer,
mais il y a aussi les sentiments
que j'éprouve pour toi.
- Oui, j'en ai.
- Tu ne peux pas.
Tu as ressenti quelque chose pour moi?
Tu m'as dit des tas de choses.
Je n'ai pas inventé.
- Les baisers, les caresses...
- Je ne te connais même pas.
Tu m'as dit que tu m'aimais.
Tu m'as dit que tu m'aimais,
et tes baisers mes connaissent.
Et ton appé*** sexuel me connaît.
D'accord?
Et si on déjeunait ensemble
demain, d'accord?
J'ai quelque chose de prévu.
Je t'accompagne, d'accord?
C'est avec mon mari.
Je dois y aller.
Attends.
Je suis un type bien,
- d'accord?
- Lâche-moi.
Je t'ai promis un verre.
Au revoir, Simon.
Ne fais pas ça.
- Salut.
- Tu es en route pour la maison?
J'arrive.
- Besoin de quelque chose?
- Oui, si tu pouvais passer
- prendre mes habits au pressing?
- Pas de problème.
Je dois aller chercher les miens
de toute façon, à tout de suite.
D'accord.
Je t'aime. Salut.
Salut.
Salut, chéri.
UNIVERSITÉ DE CORNELL
schizophrénie
psychopharmacologique
AILE OUEST
J. Dennison, M.D.
Oui? Entrez.
Puis-je vous aider?
Bizarre.
Qu'y a-t-il? Qu'y a-t-il?
C'est quelqu'un qui vous envoie?
Je peux?
Oui.
- Simon Phillips.
- Jonathan Dennison.
Ravi de vous rencontrer.
- Je vous en prie.
- Merci.
J'ai entendu des légendes,
et j'ai lu des trucs sur les sosies.
Mais je n'aurais jamais cru
que je me retrouverais en face
de mon sosie, dans son bureau,
- comme ça.
- Puis-je faire quelque chose pour vous,
M. Phillips?
Oui, mon fils va à Cornell.
Oui, j'y suis allé aussi.
C'est ma femme. Elle a de graves problèmes.
Des troubles bipolaires.
Et à ce stade, les médicaments
sont inefficaces.
Et le professeur Samuels...
Samuels?
...a dit à mon fils que vous étiez
le meilleur dans ce domaine.
Il a aussi mentionné notre ressemblance...
Ressemblance, c'est peu de le dire.
Oui, c'est peu de le dire.
C'est peu de le dire.
Samuels. Je n'arrive pas à croire
qu'il soit encore là-bas.
Oui, il travaille toujours fort.
Il a quoi, 83 ans, maintenant?
Oui, bon, pour en venir aux faits,
ma femme...
Est-elle avec vous, là?
Non, je n'ai pas pu l'emmener. Elle... Non.
J'ai bien peur d'être en retard,
et je dois prendre l'avion
pour Chicago pour une conférence
de quatre jours qui commence demain.
Le jeudi 18, à 15 h, ça vous va?
- Vous et votre femme?
- Ce serait super.
Ce serait super. Merci beaucoup.
C'est si dur, elle a tellement changé.
- La personne que j'aimais...
- Oui, je suis vraiment
- pressé.
- Je suis désolé.
- Ma femme m'attend pour déjeuner.
- Je m'en vais.
- Vous êtes marié aussi?
- Oui.
C'est elle?
Waouh.
Waouh, elle est belle. Vous avez vraiment...
- Vous avez de la chance.
- Beaucoup.
Je vous en prie, si vous pouviez...
Je dois y aller.
Par ici, s'il vous plaît.
Regardez-moi ça.
C'est...
J'ai une idée.
Venez déjeuner avec nous.
Je ne veux pas m'imposer.
Non, non, non. Elle ne comprendra pas
que vous êtes mon sosie.
Elle doit vous voir,
pour voir l'ampleur de notre ressemblance.
- C'est...
- D'accord.
Ça va être une sacrée surprise.
Oui.
Désolée, je suis en retard.
Beaucoup de travail
et il y avait de la circulation.
Je viens d'arriver aussi.
J'obtiens toujours ce que je veux.
J'obtiens toujours ce que je veux.
J'...
J'obtiens toujours ce que je veux.
J'ai une surprise pour toi.
- C'est quoi?
- Tourne-toi.
Surprise.
C'est étrange.
Asseyez-vous, je vous en prie.
- J'en suis encore tout étonné.
- Simon Phillips.
Je l'ai reconnue des photos.
- Quelles photos?
- Les photos du bureau.
M. Phillips est...
Un de mes anciens professeurs
m'a demandé d'animer un séminaire
à l'université
à Oakland, le mois prochain.
J'ai dit à Jonathan que je ne voulais pas
m'imposer pour ce déjeuner,
mais il a insisté.
Évidemment. Si je ne l'avais pas traîné ici,
- m'aurais-tu cru?
- C'est vrai.
Vous vous ressemblez beaucoup.
Excusez-moi. Je dois répondre à cet appel.
Allô? Oui.
- Que fais-tu ici?
- Tu m'as dit que tu étais mariée
- mais tu as omis un détail.
- Tu as ton détail, alors va-t'en.
Et gâcher son plaisir? Ce serait grossier.
Tu m'as manqué, Claire.
Je n'arrête pas de penser à toi,
je fantasme sur toi, je...
Je ne t'ai pas manqué un peu?
Ne me touche pas.
C'était une grosse erreur.
- Ne délire pas.
- Tu ne faisais pas la différence entre nous?
- Tu as mouillé quand tu m'as vu?
- Qu'est-ce que tu fais? Arrête!
Je vais te faire jouir.
Là, maintenant, tais-toi.
- Je vais te faire jouir.
- Lâche-moi.
Je sais que tu le veux.
Fais semblant de rire.
Je ne trouve pas ça drôle.
Ris quand même ou je vais tout lui raconter.
Oui. Oui, d'accord. Au revoir.
Désolé.
Désolé, mais l'université
doit replanifier des cours, alors...
- Je dois y aller. J'ai un avion à prendre.
- Vous ne déjeunez pas?
- Ma femme m'attend.
- Voici ma carte
avec mon numéro de portable
et le numéro à la maison.
Appelez-moi si vous avez des questions.
- Oui. C'est votre numéro de portable?
- Oui.
D'accord, merci.
J'ai été ravi de vous rencontrer, Claire.
- Bon voyage.
- Merci.
Garçon, garçon. De l'eau, s'il vous plaît.
Il nous faut un réalisateur plus jeune.
Quelqu'un qui parle au public
que l'on essaie d'attirer.
Hurley ne comprend pas.
- Quel âge a-t-il, 32 ans?
- Son âge n'a rien à voir.
Qu'est-ce qu'il nous faut?
Il est branché et créatif.
Roberto3451: Désolé.
Je te pardonne, mais laisse-moi tranquille.
- Je n'ai pas le temps de m'occuper...
- Le contrat est signé.
- Bonjour.
- Bonjour.
- Je viens chercher mes habits.
- Mme Dennison.
Votre mari est venu chercher vos habits
cet après-midi.
- Jonathan.
- Salut, chérie.
- Ils ont annulé ton cours?
- Tu es là!
Pile au bon moment.
Regarde-moi ça.
- Ça sent bon.
- Comment as-tu fait pour rentrer?
Qu'est-ce que tu veux dire?
J'ai utilisé la clé.
Quelle clé?
Quelle clé?
Celle qui est dehors, sous le pot de fleurs.
Qu'est-ce que tu racontes? La clé.
Regarde. J'ai fait du saumon sauvage
à la réduction de mangue.
J'apprécierais que tu partes maintenant.
Bien. Je veux dire, je vais partir.
Oui, je vais partir.
Après avoir mangé, d'accord?
Allez, viens t'asseoir.
Allez. Viens t'asseoir. Viens.
Assieds-toi. Ne m'oblige pas à manger seul.
J'ai ouvert une bonne bouteille
de Sancerre et je me tiens à carreau.
On mange. D'accord?
On parlera du bon vieux temps,
de San Francisco, de New York,
et je m'en irai.
Je vais disparaître, pour toujours.
- Non, c'est faux.
- Je te promets.
Je tiens mes promesses.
Je vais partir.
Á moins, bien sûr,
que tu décides que je reste.
Sors de chez moi.
Mon Dieu. J'ai vraiment réussi
cette sauce à la mangue.
Et le poisson est saisi à la perfection.
Quoi? Moi?
Tu sais, j'étais un enfant solitaire.
Je n'avais pas de frères et sœurs.
Mes parents sont morts depuis longtemps.
Á leur mort, j'ai hérité de tout leur argent.
Tu es de quel signe au fait?
Attends. Ne dis rien, laisse-moi deviner.
Bélier?
Vierge?
Gémeau? Peut-être gémeau.
Lion. Tu es lion, c'est ça?
Tout est bien propre.
C'est super d'être ici avec toi.
Je voulais juste te dire ça. Je...
Je tiens mes promesses, alors je m'en vais.
Je dois m'envoler.
Tu me raccompagnes à la porte?
Oui.
Après toi.
Après toi.
Pourquoi? Tu as peur que je voie
le couteau dans ton dos?
Bon.
Dis-moi, Claire,
si tu avais un don
et que tu pouvais revenir en arrière,
tu choisirais moi ou Jonathan?
C'est mon pied.
Je n'ai qu'un seul regret.
Et ce n'est pas d'avoir épousé Jonathan.
Réponds, réponds. Je t'en prie, décroche.
Allez.
Mon Dieu, non.
Quelque chose a dû le faire penser
que vous étiez plus que des amis.
Je n'ai pas dit que nous étions amis.
C'était professionnel.
Vous l'avez dragué
sans vous en rendre compte.
Peut-être qu'après quelques verres,
vous vous êtes rapprochés.
Vous êtes vraiment impolis.
Je vous ai appelés pour que vous m'aidiez.
Je n'ai pas besoin de ça.
Et pour le pressing?
Voulez-vous porter une autre plainte
pour ça?
Apparemment, vous avez à faire
à un désaxé.
Si pour une raison ou pour une autre,
il a l'impression que vous l'aimez bien,
il pourrait passer à l'acte.
Avez-vous reçu beaucoup d'emails
ou d'appels de sa part?
Non.
Que faire?
- Commencez par changer les serrures.
- Et vous, qu'allez-vous faire?
En fait, on ne peut rien faire
s'il ne vous a pas agressée.
Une ordonnance de non-communication
ne ferait que l'agiter
et ne vous protègerait pas.
Ne répondez pas à ses emails,
ni à ses coups de téléphone.
Si vous l'ignorez, il devrait vous lâcher.
Et s'il ne me lâche pas?
Il faut vraiment que tu rappelles
Claire après manger
parce qu'elle a quelque chose
de très important à te dire.
Très important.
Oui, tu me manques aussi.
- Je t'aime.
- C'est à moi que tu parles?
À toi et rien qu'à toi.
Bon, je te rappelle demain matin, d'accord?
- Bonne nuit, Claire.
- D'accord.
C'est juste une conversation normale
avec ma femme.
C'est bizarre.
- C'est...
- Quoi?
Une conversation normale...
Waouh.
Qu'est-ce que tu as? Tu as faim?
Tu dois avoir faim.
Voilà.
Tu sais, j'ai saisi le saumon à la perfection.
Voilà une grosse bouchée pour toi.
J'ai cuisiné pour Claire ce soir.
C'est tout? Quoi?
Ça ne t'a pas plus?
Tu as sûrement trouvé ça pas assez cuit?
C'est toi qui vois.
Tu veux savoir comment je l'ai préparé?
Écoute ça.
D'abord, j'ai attrapé le poisson moi-même,
car je suis un pêcheur, tu sais?
Je suis allé en mer, et
je l'ai vidé avec ce couteau.
Et puis,
j'ai assaisonné la carcasse
avec un ingrédient secret,
que tu ne possèdes pas,
et qui s'appelle l'amour. L'amour.
Oui.
Et puis, qu'est-ce que je peux dire?
On a bu du vin et on a dîné,
et puis, je l'ai baisée
dans toutes les pièces de la maison.
Sur le tapis, dans la cuisine, partout.
J'ai fait des cochonneries partout. Oui.
Et elle en redemandait. C'était de l'amour.
De l'amour.
Tu sais comment je le sais?
Parce qu'elle me murmurait à l'oreille:
"Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime."
Pas du bla bla. Juste de l'amour à l'état pur.
Juste ses lèvres.
Quel est ton problème, Jonathan?
Quel est ton problème?
Tu n'es pas passionné.
Je n'obtiens rien de toi.
Pas de putain de réaction!
Tu es froid. Tu as...
Je veux dire, Claire est chaude.
Et elle est...
Elle est si douce, elle est si...
Elle est comme de l'or liquide.
Tu l'as ***échée, n'est-ce pas?
Sûrement, après 10 ans de saumon trop cuit.
Qu'est-ce qui t'est arrivé?
Jonathan, qu'est-ce qui t'est arrivé?
J'ai... quelques blocages émotionnels.
Je suis un homme bourré de défauts.
Je suis prisonnier de mon propre esprit.
Qu'est-ce que tu veux?
J'aimerais vous ressembler.
Oui.
J'aimerais être libre.
Je sais.
Jonathan, tu ne peux pas être moi.
Tu ne peux pas être moi, Jonathan.
Chalet Lake Arrow
Coupe de cheveux chez Sal
555-3434
Bonjour, Dr Jonathan Dennison à l'appareil.
Est-ce que Sal est là, s'il vous plaît?
Mot de passe, mot de passe, mot de passe.
Claire.
Freud.
PULSION
Pulsion.
Pulsion.
Oui. C'est ça.
Alors, qu'est-ce qu'il y a là-dedans,
Dr Jonathan Dennison?
Dans ton esprit.
- Trop moderne, il nous faut du classique.
- C'est Simon Phillips.
Prends son message.
Il a appelé dix fois en une heure.
- Dis-lui que je suis en réunion.
- Je lui ai dit.
Eh bien, répète-lui.
Aucune couleur ne colle.
Il nous faut un nouveau photographe.
Je n'apporterai pas ça aux clients. Désolée.
Je veux de nouvelles photos
dans une heure.
- Bonjour.
- Bonjour.
Vous cherchez
quelque chose de particulier?
Oui, je voudrais changer ces verres
pour des non correcteurs, si possible.
- Bien sûr.
- Ça va prendre combien de temps?
- Environ une heure.
- Parfait.
- Bien.
- Á plus ***.
Roberto3451: Je t'aime!
Claire?
Où es-tu?
Tu es en haut?
Tu veux aller faire de la voile, chéri?
Quoi?
- Tu veux faire de la voile?
- Non.
Je veux dire, je... Tu sais que je ne...
Tu sais.
Tu sais que j'ai le mal de mer.
Mais je te regarderai. J'aime bien regarder.
- J'aime bien te regarder.
- Tu es bizarre.
Quoi? Allô?
Ici Claire Dennison d'Image Engine.
Veuillez laisser un message,
et je vous rappellerai dès que possible.
J'attends que tu répondes au téléphone et...
Tu vois?
Je peux continuer à laisser des messages.
Je peux en laisser des tonnes.
Décroche ce putain de téléphone!
Laissez un message,
et je vous rappellerai dès que possible.
Ça va se passer comme ça?
Tu ne vas pas me rappeler?
Ce sera comme ça
quand on sera ensemble?
Tu ferais bien de te préparer
parce que j'arrive
pour te voir.
Ne me traite pas comme ça!
Je ne mérite pas ça, salope!
Décroche, Claire. Décroche.
Décroche, Claire.
Ici Claire Dennison d'Image Engine.
Veuillez laisser un message,
et je vous rappellerai dès que possible.
Décroche, Claire. Décroche!
Décroche, Claire. Je ne supporte pas ça.
Décroche.
45 appels manqués
Mais pourquoi?
Allô?
Tout ce qu'il voulait,
c'était un dernier baiser, Claire.
Ne t'enfuis pas, Claire. C'est Jonathan.
C'est Jonathan.
C'est Jonathan, chérie.
Qu'est-ce que tu fais?
Tu agis comme une folle.
Non mais, regarde-moi.
Qui crois-tu que je sois? Du calme.
Qu'est-ce qui t'arrive?
Bon, bon, viens. Allez.
Ça va maintenant? Tu as les idées claires?
C'est Simon. Non, c'est Jonathan.
C'est Jonathan. C'est Jonathan.
C'est moi, chérie. Viens.
Ne me... Ne m'oblige pas à...
- Viens.
- Lâche-moi!
Viens.
- Je t'en prie.
- Viens.
Je t'en prie.
- Lâche-moi!
- Allons en haut.
- Non!
- Oui!
- C'est bon.
- Non.
- Si.
- Non.
- Bon.
- Non.
- Allez, viens.
- Non.
Non.
- Voilà. Comme ça.
- Je t'en prie.
Bon, oui.
Oui.
C'est...
Bon...
Mon Dieu, mon Dieu.
Merde.
Je n'arrive pas à croire qu'il t'ait fait ça.
Je n'arrive pas à croire qu'il t'ait fait ça.
Je vais le tuer pour ça, chérie.
Je vais le tuer. D'accord?
Tout ce qu'il voulait,
c'était un baiser, tu sais?
C'est tout ce qu'il voulait. Un baiser.
Et maintenant, je vais le tuer.
- Connaissez-vous le modèle de sa voiture?
- Non.
On va vous emmener à l'hôpital,
pour faire un rapport complet.
Et on vous ramènera ici,
pour que vous vous laviez.
Une patrouille sera postée dans la rue
jusqu'à ce qu'on l'arrête.
Voulez-vous appeler votre mari?
Non.
- Je veux lui dire de vive voix.
- D'accord.
Claire.
Claire.
Claire?
Attendez, attendez, attendez.
Que faites-vous?
Que faites-vous?
C'est chez moi!
C'est chez moi!
Claire!
Claire, c'est Jonathan!
Qu'est-ce qui m'arrive? Claire!
- Salut. Tu es bien arrivé?
- Avec quelques minutes d'avance.
Et si je passais te prendre au bureau
et qu'on allait manger?
- Je suis à la maison, chéri.
- Ça va?
Oui. Je veux juste
que tu te dépêches de rentrer.
J'arrive tout de suite. Reste là.
Je ne t'en veux pas, d'accord?
- Je suis navrée.
- Non, non, il n'y a rien à pardonner.
C'est une erreur honnête, ma chérie.
Comment aurais-tu pu savoir
que ce n'était pas moi?
Arrête.
Cet homme a de graves problèmes
émotionnels, d'accord?
Il ne sait pas réfréner ses impulsions.
L'esprit moderne est pris de cours
par le mystère primitif.
Et je vais m'assurer qu'il pourrisse
en enfer pendant très longtemps.
- Je suis désolée.
- Arrête de dire ça.
Peut-être pourrais-tu m'expliquer
à quel point il était
ressemblant.
Ou y avait-il une sorte de...
Y avait-il quelque chose de différent?
- Tu ne voyais pas de différence?
- Non.
Approche. C'est bon. C'est de ma faute.
Je t'ai trop mis de pression
en voulant un bébé.
C'est moi qui t'ai menée à ça.
- Ne me quitte pas.
- Je t'ai fait ça.
- Ne me quitte pas, je t'en prie.
- D'accord.
Je ne vais pas te quitter.
Je ne te quitterai jamais, d'accord?
Salut, chef.
Á table.
Il faut que tu te calmes, mec.
Tout le monde t'entend. Á table.
- Rachel est d'humeur massacrante.
- Qu'est-ce que tu as dit?
Rachel est d'humeur massacrante. Ah bon?
- Dr D?
- Rachel est d'humeur massacrante.
- Rachel est d'humeur massacrante.
- Dr.
Rachel est d'humeur...
D'accord.
- Ça va?
- Á vous de jouer, Dr D.
- Vous voulez de la musique?
- Oui.
Oui?
Dr Dennison à l'appareil.
Oui, un instant, je vous prie.
Allô?
- Allez. Viens.
- On va chez ma sœur.
On va au chalet. Allez, en route.
Ne téléphone pas maintenant.
- D'accord, j'arrive.
- Allez.
- Allô?
- Où est Claire?
Jonathan? Non, Claire a dit
que vous alliez au chalet.
Décroche, Claire.
Claire. Décroche.
Tu me passes ton assiette,
s'il te plaît, chérie?
Je vais aller te faire couler
un bon bain chaud.
Tiens, finis le vin,
après je vais te faire un bon massage,
et tu iras dormir, d'accord?
Mince, j'ai encore renversé des trucs.
- Bon, je vais te faire couler ce bain.
- D'accord.
- Merci.
- Je t'aime, chérie.
IMPOSTEUR
"Que fais-tu?"
"Je fais couler un bain pour ma femme."
"Ce n'est pas ta femme." "Si."
"Non, ce n'est pas ta femme."
"Tu as l'air ridicule dans ces fringues."
"Ce ne sont pas mes fringues."
"Maintenant, si."
Remets ces lunettes, et sois gentil.
Descends, finis de faire la vaisselle,
et mets-la au lit.
Sois un homme.
C'est trop *** maintenant.
Où est-il?
Où est-il? Où est-il, Claire?
Claire?
Où est-il? Claire?
C'est moi. C'est Jonathan.
Jonathan. Jonathan.
Dis-moi où il est, d'accord?
Fais-moi confiance. Claire?
Où est-il? Dis-le moi.
Je dois savoir où il... Que t'est-il arrivé?
C'est lui qui t'a fait ça? Claire?
C'est lui qui t'a fait ça? Où est-il, bordel?
Claire. Attrape le flingue, Claire.
- Putain...
- Attrape le flingue.
Bon, je suis debout. Sale lâche.
Utilise ce flingue
et tire sur ce putain d'animal.
Appuie sur la gâchette, Claire.
- Je veux que tu me donnes le flingue...
- Non!
...et que tu appelles la police.
- Ne lui
- donne pas ce flingue.
- Donne-moi le flingue.
Ne lui donne pas le flingue, Claire. Non!
Tu lui as tiré dessus.
Tu lui as tiré dessus, Claire.
Bon.
Tu m'as eu.
Baisse ce flingue, chérie.
Qu'est-ce que tu vas faire?
Me tirer dessus?
Tu ne peux pas faire ça. Tu m'aimes, chérie.
Oh, mon Dieu. Mon Dieu.
Ça va? Tu vas bien?
Oh, mon Dieu, je t'aime.
C'est à moi que tu parles?
Á toi et rien qu'à toi.
- Voilà.
- Je te tiens.
Tout va bien.
Adaptation: Géraldine Lalanne
Subtitles by LeapinLar