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Bonjour.
Ça va?
Oui. Désolé.
Tu veux manger quelque chose?
Non.
Tu sais?
Nous devrions sortir de Calgary
pour quelques jours. Juste partir.
Pour un endroit en particulier?
Là où nous pouvons être seuls.
Plus seuls que nous le sommes?
Oui. Je veux dire, pas de boulot,
pas de téléphone.
- Pas de mauvais rêves.
- Et pas de mauvais rêves.
Decker a encore rappelé.
Quand?
- Toute la semaine. Chaque jour.
- Qu'est-ce qu'il veut?
Je ne sais pas. Je lui ai pas parlé.
Je ne l'ai pas rappelé.
Eh bien, s'il peut aider.
J'ai...
Je suis si frustré.
J'ai passé tout ce temps
à travailler pour quelqu'un...
Va le voir.
Dis-lui que tout est parti
sauf les mauvais rêves.
Les rêves ne sont même plus
si terribles.
En fait, je commence
à y prendre goût.
C'est fou, non?
J'aime être gros. On se sent bien.
Je t'aime grosse aussi.
Baisse la voix!
Tu vas réveiller les petits.
- Maman.
- Chéri.
- Tu es censé faire dodo.
- J'ai entendu un bruit.
- Qu'as-tu entendu, mon chéri?
- Un gros méchant.
Il n'y a rien.
Retourne te coucher. Je viendrai
te border tout à l'heure, d'accord?
La plupart de mes collègues auraient
laissé tomber un cas comme le vôtre.
Je vous trouve bizarre.
Toutes ces histoires
de monstres et Midian.
Mais je ne les ai pas créées.
D'autres m'en ont parlé.
Mais vous les avez incorporées
dans votre mythologie personnelle.
Je suppose, oui.
J'avais besoin de m'évader.
D'aller là où vos péchés
seraient pardonnés.
- Vous vous rappelez quels péchés?
- Qu'est-ce que vous voulez dire?
Quand vous vous imaginiez
en train d'être emporté...
vers cette ville inventée,
vers Midian...
quels péchés devaient
vous être pardonnés?
Sommes-nous en thérapie, docteur?
Ce n'étaient que de mauvais rêves.
Midian n'existe pas.
Les monstres n'existent pas.
Mais le meurtre si, Aaron.
Le meurtre est très, très réel.
Ça germe peut-être dans la tête...
mais ça se transforme
en chair et en sang.
Il y a deux jours...
la police m'a apporté
des photos.
Ils voulaient savoir
si un de mes patients...
était capable de faire
ce qu'on voit sur ces photos.
Je vais vous les faire voir.
Pourquoi?
Parce que quand vous avez parlé
de meurtre sur les bandes...
je présumais qu'il ne s'agissait
que d'hallucinations.
C'est ce que je présumais.
Ce que vous avez décrit
sur ces bandes, Aaron...
était très détaillé,
très précis.
Les maisons, les visages.
Ces maisons, ces visages.
- Je ne me souviens pas.
- Voulez-vous l'écouter?
Vous croyez que j'ai fait ça?
- Six familles tuées en dix mois.
- Oh, mon Dieu!
Qu'est-ce que je vais faire?
Vous allez prendre ces médicaments.
Ils vous aideront.
Vous avez 24 heures...
pour aller à la police
et leur dire la vérité.
C'est tout ce que je peux vous donner.
Boone?
Ici Boone.
Tu sais quoi faire.
Salut, c'est moi.
Je suis chez moi.
Je croyais te trouver ici.
Viens dès
que tu entendras ce message.
Je t'aime.
A plus ***.
Doucement.
- Qu'avez-vous pris ce soir?
- Du lithium.
Vous avez du pot d'être en vie.
- Ceci n'est pas du lithium.
- Qu'est-ce que je prenais?
On dirait une sorte
d'hallucinogène de laboratoire.
Vous faites ce qu'on appelait
autrefois un "mauvais trip".
Six familles tuées
en 10 mois, Aaron.
Emmenez-moi à Midian.
Emmenez-moi à Midian.
Je ferai n'importe quoi.
De grâce, emmenez-moi à Midian.
Je vous en prie.
Emmenez-moi à Midian!
Je vous en supplie.
Je ferai n'importe quoi.
- Pourquoi vous ne venez pas?
- Qu'avez-vous dit?
J'ai dit, ta gueule!
Ils ne viendront pas si tu es là.
Ils ne se montreront pas
à un type de ton espèce.
Qu'avez-vous dit?
- "Qu'avez-vous dit?"
- Vous avez dit Midian.
Vraiment? Peut-être.
Qu'est-ce que vous en savez?
C'est là où vont les monstres.
Ça chasse la douleur.
Hé, un instant.
- Qu'est-ce que tu en sais?
- On t'y pardonne.
On ne t'accepte
que si tu en es digne.
Tu sais ce qu'ils font à ceux
qui ne sont pas dignes?
Vous savez où c'est alors?
Vous et moi pourrions y aller.
- On t'a envoyé.
- Quoi?
On t'a envoyé me chercher.
Oh, oui.
Mais je dois savoir où c'est.
C'est un test.
Oui. Oui.
Au nord d'Athabasca.
A l'est de la rivière La Paix.
Au nord de Dwyer.
Tu m'amèneras? J'en suis digne.
Demande à n'importe qui.
Je savais que tu viendrais.
J'attendais.
Bien.
Je sais, je sais, je sais.
D'abord, je dois te montrer.
C'est comme ça que ça marche.
- Me montrer quoi?
- Mon vrai visage.
C'est à ça que ça sert.
Je suis un acteur, tu vois?
II y a un visage sous ce visage.
Laisse-moi!
Tu dois me voir!
D'abord, je te montre.
Ensuite, tu m'amènes avec toi.
Délinquant, placé
en institution de temps à autre.
Quelques épisodes violents.
Aucune accusation criminelle.
Et je le soigne pour...
- Que lui avez-vous fait?
- Rien!
Là-dedans!
Ils ont besoin d'aide!
Qu'est-ce qu'il dit?
II n'est pas
très cohérent.
Il parle d'un lieu appelé Midian.
Il est en train de mourir.
Je pense qu'il veut mourir.
Inspecteur, je connais Boone.
Je sais comment il parle.
Je sais comment il manipule.
Peut-être que si on dit
à cet homme les bonnes paroles...
elles déclencheront quelque chose.
Allez-y.
Je ferai ce que je peux...
mais je dois être seul avec lui.
Un geste et je te tranche la gorge.
- Tu l'as?
- Je l'ai.
Merde.
Etes-vous de Midian?
- Nous l'amenons en bas, Péloquin.
- Il n'est pas de la race de nuit.
- Il est naturel.
- Non. J'ai tué des gens.
Je suis comme vous.
C'est pourquoi je suis ici.
Ta gueule.
Tu es chair.
Le manger serait contraire à la loi.
C'est vrai.
Tout est vrai.
Dieu est astronaute.
Oz est au-delà de l'arc-en-ciel.
Midian est le royaume des monstres.
Et tu es venu pour mourir.
Je ne suis pas venu pour mourir.
Je suis venu me joindre à vous.
Non. Désolé.
Je sens l'innocence...
à 50 mètres.
J'ai tué des gens.
J'ai tué 15 personnes.
- Qui te l'a dit?
- Qu'est-ce que vous voulez dire?
II a menti, enfoiré!
Tu es naturel.
Et ça veut dire...
que tu es pâture...
pour la bête.
Nous ne pouvons pas.
C'est la loi.
Au diable la loi.
Je veux de la chair.
Laisse-le aller!
Laisse-le aller!
C'est de la chair.
C'est de la chair!
II te court après. Vite, par là.
La porte est par là!
Fuis pendant que tu as des jambes!
II est parti! Suffit!
Quoi?
Quelque chose de naturel.
Haut les mains! Aaron Boone...
vous êtes en état d'arrestation!
Boone, écoute-le.
- C'est inutile.
- Arrière!
Inspecteur, je sais
comment lui parler.
Boone, ça ira.
Ils savent tout.
Je leur ai tout expliqué.
On ne vous fera pas de mal.
Ce n'est pas moi.
Je n'ai fait de mal à personne.
- Bien sûr que non.
- Vous me croyez alors?
Je vous crois.
Il est armé!
Ne tirez pas!
Arrêtez! Ne tirez pas!
Où est le flingue?
II a mis la main dans sa veste.
Mlle Winston, pouvez-vous certifier
que c'est le corps d'Aaron Boone?
Vous savez, vous étiez
toute sa vie.
Il passait son temps
à parler de vous.
Il parlait aussi beaucoup de vous.
- Nous pouvons remettre à plus ***.
- Je préférerais en finir.
Quelle était votre relation
avec le défunt?
Nous étions amoureux.
Le défunt est mâle, de race
blanche, dans la vingtaine avancée.
Cause probable de la mort:
Multiples blessures par balles...
à la cavité thoracique
et aux extrémités.
Morsure de bête indéterminée...
blessure adjacente par balle,
épaule supérieure gauche.
Première blessure par balle,
épaule supérieure gauche.
Deuxième blessure par balle
au-dessus du mamelon gauche.
Troisième blessure par balle
dans la région costale gauche.
Merde. Ils n'ont pas pris
de chances.
Il n'a jamais levé la main sur moi.
Il n'a jamais fait de mal à personne.
Tout le monde a un côté secret.
Pause café.
Jolis rêves.
Où est-il mort?
Quel est le nom de la ville?
C'est un lieu appelé Midian.
"Corps du tueur fou
volé de la morgue"
Est-ce toujours le même rêve?
Je ne sais pas.
Des fois, je suis...
Je ne sais pas.
On dirait que je suis sous terre
à Midian...
un lieu rempli de monstres
dont je vous ai parlé.
Etes-vous enterré vivant?
Non, pas vivant.
Mais vous êtes conscient?
Oui, mais pas vivant.
Je suis mort, mais je fonctionne.
La mort, c'est la fin.
Pour moi, ce ne l'est pas.
A Midian, je vis éternellement.
La mort n'est peut-être pas la fin.
- Qu'est-ce que je vous sers?
- Une bière.
Une bière pour madame.
Je cherche un lieu appelé Midian.
Vous n'êtes pas la seule.
Une bande de journalistes
de la télé sont venus...
depuis qu'on a pincé
ce tueur de bébés là-bas.
- Un tueur de bébés?
- Ça a été toute une semaine.
Il a fallu 30 balles
pour le descendre.
C'est quoi, les hommes ou le fric?
Quand je pleure, c'est en général
à cause des hommes ou de l'argent.
Un homme.
Il a fait quoi, il s'est barré?
Pas exactement.
Il n'est pas revenu, non?
C'est encore pire.
Un raté en pince tant pour toi...
que tu as envie de le jeter
à l'eau attaché à un piano...
et il revient plus vite
qu'un chien avec un os.
Ça me dépasse que je me donne
tant de mal pour être belle...
quand il n'y a personne ici
pour admirer le résultat.
- Tu vois ce que je veux dire?
- Tout à fait.
Tu veux un verre?
Je veux un verre.
Ça te plaira.
- Non, vraiment.
- Ne me touche pas ou je te démolis.
C'est juste une façon de te dire
"Bienvenue au club".
Je ne suis pas sûr
de vouloir en faire partie.
Tu es revenu ici
pour la même raison que moi.
Nous appartenons ici.
Nulle part ailleurs sur terre
on ne veut de nous.
Entre.
Ils t'attendent.
C'est Lylesburg, le patron.
- Qui est-elle?
- Shunma Sassi.
- Pourquoi?
- J'ai rêvé d'elle.
Je l'ai rêvé.
Qui est ton défenseur?
C'est moi.
- Lui as-tu enseigné la loi?
- Oui, il me l'a enseignée.
Laisse répondre ton défenseur.
Oui, je la lui ai enseignée.
Tu comprends ce que tu fais
en te joignant à nous?
Ce soir, tu laisses
le monde naturel derrière.
La vie que tu as vécue
sera un rêve.
Je sais.
Le sang de Baphomet...
connaît toute vérité.
Es-tu prêt à être jugé
par les dieux?
Oui, je le suis.
Aaron Boone...
les tribus de la lune t'embrassent.
Tu as été merveilleux.
Comment va la tête?
Je t'en prie.
Mais ça valait la peine.
Ma grand-mère disait toujours...
"Sheryl Ann, il y a quelque part
un homme avec ton nom en tête.
Il te suffit
de le rencontrer."
Bien sûr, il est par hasard
ici au carrefour du monde.
Il est fabuleux.
Il s'appelle Curtis.
Il est banquier.
Il vient de s'installer à Edmonton
après avoir divorcé.
Et mieux encore...
il me trouve merveilleuse.
- Es-tu sûre de vouloir venir?
- Je ne m'en passerais pas.
D'ailleurs, Curtis a
à faire aujourd'hui.
Nous nous rencontrons ce soir,
donc ça va.
Mon Dieu!
- La ruée vers l'or est bien finie.
- Pourquoi Boone viendrait-il ici?
Pour être loin de tout?
Tais-toi, Sheryl Ann.
Bon, va faire
ce que tu as à faire.
Je resterai ici...
et je ferai autre chose.
D'accord, à plus ***.
Alors, c'est Midian.
Qu'est-ce que tu fais ici?
Bonjour, Sheryl Ann.
Amène-la.
Je t'en prie, amène-la.
N'aie pas peur.
Prends-la dans tes bras.
Ne bouge pas.
Allez.
Ça va.
Ne t'inquiète pas.
Dépêche-toi, je t'en prie.
Amène-la.
Amène-la-moi, je t'en prie.
Ne fais pas attention.
Donne-la-moi.
Qu'est-ce qu'elle a?
Est-elle malade?
- Que lui arrive-t-il?
- Maman, aide-moi.
Oh, merde.
- Qu'est-ce que c'est?
- Elle aime jouer dehors.
Je lui dis que le soleil la brûlera,
mais c'est qu'une enfant.
Elle ne comprend pas.
Elle aime jouer dehors?
Tu l'as sauvée.
Je t'en dois.
Je sais pourquoi tu es venue.
Est-ce que Boone est ici?
L'a-t-on amené ici?
Rachel, tu as
déjà trop parlé.
Mais elle a sauvé Babette.
Nous le savons.
Mais tu ne peux pas l'aider.
Ecoutez...
je ne sais pas qui vous êtes...
mais j'ai sauvé la vie de l'enfant.
N'est-ce pas?
Est-ce que je ne mérite pas
quelque chose en retour?
L'enfant n'a pas de vie à sauver.
Mais ce qu'elle a est à toi,
si tu le veux.
C'est la loi.
La veux-tu?
Non, merci.
Je veux simplement des réponses.
Mais en parler à quiconque...
aurait de terribles conséquences.
Qu'est-ce, une menace?
Pas pour toi.
Pour nous.
Ce qui est dessous...
reste dessous.
- C'est la loi.
- Boone.
Aaron Boone.
Dites-moi, est-il ici?
Vous avez pris son corps, non?
J'ai besoin de savoir.
N'est-ce pas?
Désolée. Ne partez pas.
Attendez un instant.
Attendez un instant!
Où sont-ils allés?
Elle est à moi!
Reviens, tu m'entends?
Sheryl, nous partons.
J'ai vu...
Il est arrivé quelque chose...
et, heu! Je...
Oh, mon Dieu!
Comment savez-vous mon nom?
C'est une bonne question.
- Voici la réponse.
- Oh, non.
Boone est vivant, Lori.
Et ta mort le fera sortir
de sa cachette.
Au secours!
Je ne la laisserai pas mourir!
Tu as juré d'obéir à la loi.
Je ne le laisserai pas la massacrer.
- Je l'aime.
- Mais elle est naturelle.
Elle ne peut pas t'aimer.
Pas maintenant.
Je m'en fiche!
Ne bouge pas.
C'est plus vite comme ça.
Tu es là.
N'est-ce pas où les morts
sont censés aller?
Mais tu n'es pas mort.
Tu te trompes, Decker.
Nous sommes morts tous les deux.
Tu ne vois pas? Les lames ne valent
pas mieux que les balles.
Je suis mort.
Je suis le mort ambulant.
Vas-tu le tuer ou non?
Sauf que je veux ses couilles...
et ses yeux.
A moins, bien sûr,
que tu les veuilles.
- Je crois que je vais passer.
- Tu te souviens de moi, docteur?
J'étais mourant quand tu as fait
de moi ce que tu voulais.
Tu m'as fait livrer mes secrets
alors que j'étais vulnérable.
Maintenant...
Il est à moi!
Charmante.
Je n'allais pas lui faire de mal.
Je voulais seulement la réchauffer.
Ton apparence
ne lui plaira pas.
Tu nous as mis en danger
avec ton amour pour cette femme.
- Decker ne le dira à personne.
- Il peut conduire nos ennemis ici!
S'il le fait...
et que Midian est découvert,
tu seras responsable.
Je me rachèterai.
Prends la fille.
Va-t'en
parmi les naturels.
C'est la loi.
"Essence"
Nous avons de la visite, mon garçon.
Puis-je me servir du téléphone?
Oui.
Je ne sais pas s'il fonctionne.
Vous êtes en panne, non?
Vous ne ferez venir
personne ici.
Personne ne vient jamais ici.
Passez-moi l'inspecteurJoyce.
Docteur Phillip Decker à l'appareil.
Vous êtes allé à Midian?
Vous en avez l'odeur.
Où se trouve
la ville de Midian au juste?
C'est pas une ville.
C'est qu'un cimetière.
Joyce? Decker.
Ecoutez.
Je sais où est Boone.
- Où sont les flics les plus près?
- A Shere Neck.
Shere Neck. Oui.
Je vous rencontrerai à Shere Neck.
Qui est enterré à Midian?
Des morts. Des prospecteurs venus
de partout y sont enterrés.
- Mais il y a autre chose.
- Il n'y a que des morts.
Merci.
Ça devait arriver tôt ou ***.
Ils ne pouvaient se cacher à jamais.
Ça va, mon garçon.
Ne t'en fais pas.
Tout va s'arranger.
Qu'est-ce que c'est que ça?
- C'était Boone là-haut.
- Oui.
Mais Boone est mort.
Je l'ai vu dans la morgue.
Tu ne comprends toujours pas.
Tu es sous terre maintenant
avec la race de nuit.
Les derniers survivants
des grandes tribus.
- Les tribus de quoi?
- Nous sommes des métamorphoses.
Les restes de races que votre tribu
a quasi vouées à l'extinction.
- Vous n'êtes donc pas immortels?
- Loin de là.
Le soleil peut tuer certains de nous,
comme Babette.
D'autres peuvent mourir de balles.
D'autres peuvent y survivre
parce qu'ils sont au-delà de la mort.
C'est trop bizarre.
De pouvoir voler?
D'être fumée?
Ou loup?
De connaître la nuit
et d'y vivre à jamais.
Ce n'est pas si mal.
Vous nous traitez de monstres,
mais quand vous rêvez...
vous rêvez de voler et de changer...
et de vivre à l'abri de la mort.
Vous nous enviez.
- Et ce que vous enviez...
- Nous le détruisons.
Babette, montre-lui.
Montre-lui le passé.
Nous sommes tout ce qui reste.
Vous dites donc
que Boone est comme vous?
Oui. Il est de la race de nuit.
Non, ce n'est pas possible.
- Il faut que je le trouve.
- Tu ne peux pas l'aider.
Où est-il allé?
Au tabernacle,
à Baphomet.
- Qui est-ce?
- Celui qui baptise...
qui a fait Midian...
qui nous a fait venir ici
et nous a sauvés de nos ennemis.
- D'accord, conduisez-m'y.
- C'est interdit.
Nous verrons bien.
Je vous ai dit tout ce que je sais.
Non, non.
Les monstres.
La race de nuit?
Peuvent-ils mourir?
Qu'est-ce qu'ils vous ont fait?
Peuvent-ils mourir?
- Oui.
- Comment?
II y en a de toutes sortes.
Toutes sortes de façons de les tuer.
Des balles pour les uns,
du feu pour d'autres.
Pourquoi en savez-vous
si long à leur sujet?
Je voulais être l'un d'eux.
Ils vous ont chassé?
Est-ce pour cela
que vous les haïiïssez tant?
Je ne suis pas l'un d'eux.
Je suis venu les détruire.
Vous voyez, j'ai exterminé
un tas de cette race.
Des familles comme des cloaques.
Ordure par-dessus ordure.
Et je l'ai fait
et refait et refait.
Tout me conduisait ici.
Je suis né pour détruire Boone...
et la race tout à la fois.
Vous êtes fou.
Non, je suis la mort.
Dites-le!
Ne le dites pas alors.
C'en est fait du quartier.
Tu cherches Boone?
II n'y a personne de ce nom ici.
Je te l'ai dit.
Je te connais.
Il a parlé de toi.
Joli petit papillon. Charmant.
Tu es encore naturelle.
Tu veux te joindre à la famille?
Tu t'y joindras.
Tôt ou ***,
tu voudras vivre éternellement.
- D'accord, qu'est-ce que vous avez?
- J'ai trouvé Boone.
Quelqu'un a volé le corps
et l'a apporté ici?
II n'y a pas de corps.
Il n'est pas mort.
Il a été troué de balles.
J'en ai été témoin.
J'en ai été témoin aussi.
Mais il est vivant.
- Il a encore tué.
- A Shere Neck?
Non. A Midian.
Messieurs.
Capitaine Eigerman.
InspecteurJoyce,
de la police de Calgary.
C'est le docteur Decker.
Vous êtes à Shere Neck.
Midian est sous mon autorité.
Boone était mon prisonnier.
- Nous pouvons travailler ensemble.
- Non, nous ne pouvons pas.
Je l'arrêterai moi-même.
Mais il n'est plus seul.
Je connais ce discours.
- C'est un discours d'asile.
- Quel discours?
Midian.
Il y a une race qui se reproduit
sous le cimetière.
Foutaises.
- Vous y croyez?
- Oui, j'y crois.
Si on ne les arrête pas,
il y aura encore des effusions de sang.
Je vous assure.
Tu es très agile.
Tu n'es peut-être pas canon...
mais tu feras l'affaire.
Déjà debout?
- Ne m'approchez pas.
- Désolé pour tout à l'heure.
Mais quand je vois un joli visage,
je ne peux m'empêcher de l'embrasser.
- Tu ne peux pas descendre.
- Pourquoi pas?
N'est-ce pas un endroit super?
Shangri-La sur drogue. On l'adore.
Quelle est cette odeur?
Pas moi.
Les fous furieux sont là.
Des bâtards de cinglés.
Ils t'arracheront la tête
et te chieront dans le cou!
- Boone y est-il descendu?
- Et il ne reviendra pas.
- Il n'est pas mort.
- Il est plus que mort.
Si tu ne me crois pas, attends
qu'il vienne et renifle le sang!
Ça fera émerger
la bête en lui.
Tu ne peux pas descendre!
Tu as besoin de sommeil.
J'adore ces tatouages.
Matelots.
Au secours!
Reviens!
Reviens!
Hé, Shine!
- Où est Boone?
- Par ici.
Ne regarde pas!
Viens!
Tiens, tiens. Je suppose
qu'il ne supporte pas la chaleur.
Dieu merci. Allons-nous-en.
Je ne peux pas sortir.
Ma place est ici.
Ecoute-moi.
Ta place est avec moi.
C'est pourquoi tu as survécu.
Nous avons tous deux survécu...
parce que nous devons être ensemble.
Ils n'ont pas besoin de toi.
Personne n'a besoin de toi sauf moi.
Je t'aime.
Viens.
"Auberge"
On ne répond pas à la chambre.
J'ai essayé deux fois.
Oui, la clé est encore ici.
Je ne sais pas.
Je ne les ai pas vus.
Arnie!
Hé, Arnie!
Où diable est-il?
Arnie!
Ecoute, quelqu'un devra
te rappeler à ce sujet.
Oh, merde.
Bon sang, quel gâchis!
C'est dégoûtant.
Je reviendrai chercher mes trucs.
- Qu'est-ce qu'il y a?
- Pourquoi il n'y a personne?
Ils doivent être au rodéo.
Je renifle le sang.
Ça va.
Police de Shere Neck.
A côté.
C'était Decker.
C'est Decker qui a fait ça.
Boone, qu'y a-t-il?
Qu'est-ce qu'il y a?
Je ne veux pas que tu voies.
- Va-t'en!
- Je ne te laisserai pas.
Allez! Allez!
Ils arrivent!
Allez!
Pas un geste!
Debout, debout.
Merde, il pue!
Qu'est-ce que tu regardes?
Avance.
Capitaine.
Tu es un monstre et un cannibale.
Et tu es dans la mauvaise ville.
Ferme la porte.
Je vais te donner de quoi
te souvenir de moi.
Foutu cannibale.
- Placez-le sous ma garde.
- Encore ici?
Je vous accompagne à Midian.
Oui.
J'y vais.
Je vais nulle part avec vous.
J'ai une conférence de presse.
- Dites-lui que je tiens Boone.
- Ne lui faites pas confiance.
- Il change.
- Bien sûr, oui.
- Il avait raison à propos du motel.
- Et alors?
- Il y en a peut-être d'autres alors.
- Vous parlez des monstres?
Un culte. Je ne sais pas.
Nous devons faire enquête.
Vous voulez aller là-bas?
D'accord, nous irons.
Prends des hommes et conduis
l'inspecteurJoyce à Midian.
Une fois là, jetez un coup d'oeil
autour du cimetière.
Si vous voyez un truc avec plus
de deux yeux, faites-moi signe.
Entre-temps, je donne une conférence
de presse. Au revoir.
Le docteur vient t'examiner...
pour que personne ne puisse dire
que tu as été tabassé.
Il me semble aller.
Qu'en pensez-vous, docteur?
Aucun pouls.
- Quoi?
- Il est mort.
Que tentez-vous de me faire?
Je ne comprends pas ce qui se passe.
Combien de balles a-t-on extraites
de ce monstre à Midian?
- Pourquoi?
- Pourquoi? Dites-lui pourquoi!
- Je ne peux prendre son pouls.
- Bordel!
- Dites-vous qu'il est mort?
- Pas mort couché, mon ami.
Mort ambulant dans ma prison.
Qu'avez-vous à dire là-dessus?
Tu m'entends?
On trouvera moyen de te tuer, Boone.
Tu m'écoutes?
Tu es une abomination, Boone.
Tu dois mourir.
Tu m'entends?
II y a des gens là-dessous.
Je le sens.
Devons-nous demander du renfort?
- Etait-ce quelque chose?
- Je ne sais pas.
Nous imaginons peut-être des trucs.
Qui vivrait dans un cimetière?
Qu'en dites-vous, inspecteur?
Arrêtons-nous pour aujourd'hui.
Vous voulez que je l'interroge,
inspecteur?
- Faites-lui prendre de l'air.
- Pourquoi?
Vous ne voyez pas
qu'il n'est pas bien?
Dites-lui de me laisser!
Doux Jésus!
II n'était que poussière?
C'est le soleil.
C'est le soleil qui a fait ça.
Nous avons l'arme parfaite
au-dessus de nos têtes.
Jusqu'à ce qu'il se couche.
Merde! Pettine!
Bordel, venez voir!
Qui a fait ça?
Pourquoi faut-il rentrer?
Baphomet lui a peut-être dit
un truc qui pourrait sauver Midian.
Quelle est la situation?
Ils ont incendié notre bagnole!
Putains de monstres!
King, amène-toi.
Il est temps d'aller là-bas.
Pasteur Ashberry,
vos services sont requis.
- Il a l'air d'un ivrogne.
- C'est un ivrogne.
Il a perdu sa voie,
pauvre type.
Tu ne voudrais pas manquer
le jugement dernier, n'est-ce pas?
L'apocalypse? Elle est arrivée?
On s'y prépare à Midian.
Va à ton église...
chercher des croix et des Bibles
et tout ce que vous utilisez.
Nous mettrons Dieu de notre côté.
Qu'il s'agisse de communistes
ou de monstres, nous sommes là.
Les fils de la liberté.
Monstre, on a trouvé tes potes.
Ils vont griller, comme toi.
Hé, Labowitz,
tu veux te défoncer?
Prends un coup de ça.
Qui est là?
Quel est le problème?
II n'y a pas de problème.
Ça va, Coback?
Où est Boone?
Derrière la porte.
J'aime bien les lâches.
Ne crois pas que tu t'échapperas.
Ils ne peuvent passer la porte.
Elle est en acier.
Tu m'entends, monstre?
Merde!
Je ne veux pas te faire de mal.
Petit vilain!
Attendez à la porte.
Brave fille.
Je n'ai pas peur de toi.
Je ne veux pas devenir poussière.
Je nous veux bien vivants.
Pas de temps pour les mamours.
On y va?
Avez-vous déjà fait de l'exorcisme?
Je vous suggère de répéter.
Vaut mieux prendre un flingue.
Je ne saurais pas qu'en faire.
"Moïse a donc parlé au peuple,
disant 'Armez-vous pour la guerre...
et laissez-les
venger le Seigneur...
à Midian.'
Ils ont donc incendié
les villes qu'ils habitaient...
et tué les rois de Midian,
à la fois hommes et bêtes."
Docteur, on dirait que nous allons
affronter le diable en personne.
Je ne crois pas au diable.
Oh, mais vous y croirez.
Super!
Allons-y.
Deux ou trois kilomètres encore.
Il y a un raccourci près d'ici.
Où?
Maintenant!
Dépêchez-vous! Avancez!
Que faites-vous ici, docteur?
Vous manquerez tout le plaisir.
Je viens de trouver un truc...
que vous devriez voir.
Qu'est-ce que c'est?
Dix secondes.
Cinq, quatre...
trois, deux, une.
Nous arrivons trop ***.
Il semble que le millénaire
vient de prendre fin.
Debout, salopard!
Bâtards.
Ne sortez pas!
Nous sommes chez nous!
Nous appartenons ici!
Restez où vous êtes.
Ils nous attendent en haut.
Ne l'écoutez pas.
Nous serons tous massacrés.
Vous ne survivrez pas ici.
Ni par nos lois.
Nous ne pouvons nous cacher.
Mes frères et soeurs...
il est temps de nous battre.
Super.
Venez!
Ne regardez pas en bas.
Dépêchez-vous, vite.
Les femmes et les enfants en haut.
- Tu l'as entendu.
- Quelle chance avons-nous?
- Ils sont armés.
- Moi aussi.
Venez voir papa.
Mon jour chanceux.
C'est qu'une enfant.
Tu l'as trouvée.
Regardez ce que nous avons ici.
Dites bonsoir.
N'aie pas peur. Ça va.
Par où peut-on aller?
Vous devez arrêter.
Il y a des enfants là.
Vous tuez des enfants.
Vas-y, pédé.
Non.
Désolé, mon père.
On n'aime pas les curés ici.
Qu'est-ce que c'est que ça?
Je ne me sens pas très bien.
Qu'est-ce que vous foutez ici?
Vos gens ont besoin de vous.
Baphomet nous détruira tous.
Les naturels, la race, Midian. Tout!
- Comment le savez-vous?
- Regarde toi-même.
- La place va sauter?
- C'est la volonté de Baphomet.
Nous pouvons nous en tirer,
mais il faut des combattants.
Nous ne sommes pas des guerriers.
- Et les fous furieux?
- Folie.
- Ils sont incontrôlables.
- Mieux encore. Relâchez-les.
Nous sommes les tribus de la lune.
Vous l'avez dit.
Les tribus de la lune.
Je vais les relâcher.
Quel est le plan?
Comme d'habitude.
Tu t'occupes du gros.
Pigeon.
Vous ne voulez pas faire ça.
Donne-moi une bonne raison.
Je vous en donne deux.
Hé. Quel gâchis!
Mon Dieu!
Qu'avez-vous fait?
Ho, Moiïse.
Regarde la jolie lumière.
Attends.
La voici.
Foncez, les gars!
Arrêtez!
Bande de lâches!
Je vous descendrai tous!
Donne-moi une arme!
Merde!
Je ne croyais pas aux prophéties.
C'est terminé.
Quelles prophéties?
Tu veux voir?
- C'est Boone.
- Oui, c'est lui.
Nous attendions un sauveur.
Il ne nous a pas sauvés.
Il nous a détruits.
Je l'ai fait.
La morsure...
était de moi.
La morsure qui marque pour la mort.
Il ne vous appartient pas pour autant.
Jolie danse, hein?
La mort partout et nous au centre.
Arrive!
Pas tout de suite.
Une dernière danse?
Oh, mon Dieu!
Decker est mort.
Retire le couteau.
N'y va pas.
Je dois.
Je suis responsable.
Tu as détruit notre refuge.
C'était inévitable.
Aucun foyer n'est éternel.
Tu dois rebâtir ce que tu as détruit.
Tu dois me trouver. Me guérir.
Sauve-moi des mes ennemis.
Tu n'es plus Boone.
Tu es Cabal.
Sauve-moi des mes ennemis.
Bonne nuit, ma chérie.
- Où te trouverai-je au besoin?
- Tu me trouveras.
Et tu auras besoin de moi.
Je n'ai jamais touché une légende.
J'ai vu leur dieu, maître.
Il m'a brûlé.
Je veux le brûler à mon tour.