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LA PORTE DU PARADIS
"Collège Harvard
Cambridge, Massachusetts, 1870"
James !
Elle t'a laissé aller alors ?
Si tu pouvais voir dans mon cœur,
tu saurais que ce soir même...
je me repentirai de mes péchés.
James !
Où sommes-nous censés être ?
Mes amis...
si ce n'est pas qu'une farce -
Si ce n'est pas qu'une farce
que vous jouez...
ces rites sacrés d'adieu...
si vous êtes sincères...
comme je sais que vous l'êtes...
renferment pour vous
un devoir impératif.
Alléluia !
Ce n'est pas...
que la richesse qui...
construit la bibliothèque,
fonde le collège...
bref, diffuse le haut savoir
et la culture chez un peuple.
C'est le contact...
de l'esprit cultivé...
avec celui qui ne l'est pas.
S'il est vrai...
que la constitution
de la société américaine...
est particulièrement hostile...
à toute habitude
de pensée et de méditation...
il nous incombe doublement -
Il nous incombe doublement...
de bien voir l'influence
que nous pouvons exercer.
Un idéal élevé...
l'éducation d'une nation.
Classe de 70...
amis, parents...
relations de la classe de 70...
je vous présente maintenant...
l'orateur de votre classe...
M. William C. Irvine.
William.
Livre la marchandise, Bill !
Classe de 70...
mesdames et messieurs...
amis de la classe de 70...
C'est ton ami.
un auteur ancien...
raconte l'histoire...
d'un jeune homme à qui son ami,
qui le trouvait abattu...
demanda la cause
de son air morose.
Le jeune homme lui dit...
sans détours
que depuis trois jours...
il essayait en vain
de toutes ses énergies...
de trouver un exorde au sujet
dont il devait disserter.
Sur quoi son ami
répondit avec un sourire...
"Cherches-tu à écrire
mieux que tu ne le peux ?"
"Voilà,
dit le vieil auteur...
le noud de la question.
Nous devons nous efforcer
de parler le mieux possible...
mais nous devons parler...
selon notre aptitude."
Mon désarroi n'était pas sans rappeler
la détresse de ce jeune homme...
quand, voyant le squelette habituel
des discours de collège...
je me suis demandé comment...
je pourrais donner de la chair au mien.
Bien sûr, j’ai décidé dès le départ
de ne pas aborder de sujet...
profond ou difficile...
de peur de donner au mieux
aux vieux os une grande langue...
sans grande force.
Après mûre et soigneuse
considération...
la classe a refusé
de réclamer toute modification...
de la loi d'ordinaire appelée
la loi de la gravité.
Encore que nous ayons pensé
un moment la suspendre...
pour éviter que certains
d'entre nous ne tombent.
L'esprit du genre humain...
sera sans doute réconforté...
d'apprendre qu'enfin
la loi a été ratifiée.
Nous pouvons donc encore compter
sur ses bons effets.
Les rivières, comme d'habitude,
couleront en descendant.
Les saisons, tour à tour,
se succéderont.
Nous ne réclamons pas de changement
au pôle nord ni au pôle sud.
Le soleil continuera
de se coucher à l'ouest.
La majorité d'entre nous
l'estimions préférable.
Nous rejetons toute intention
d'effectuer un changement...
dans ce que...
nous estimons...
dans l'ensemble...
Je ne sais pas où regarder.
bien fait.
Excusez-moi.
Dieu que vous êtes belle.
Vous aussi.
Etes-vous seule ?
Oui.
- Où est-il ?
- Attrape- le !
- Allez !
- Reculez, salauds !
Dégagez !
Reculez, salauds !
- Soulevez-le !
- Venez ! Allons !
Toi, salaud !
Dégage !
Enlève ta main !
Tu l'as, James !
Tu l'as, James !
Que notre amitié reste éternelle
Que notre amour ne périsse jamais
Quand nous serons séparés
restons ensemble
Cour à cour
Braves et vrais
Mon Dieu, Billy.
T'es-tu déjà senti prêt à mourir ?
- Saluez 70 d'un hourra
- C'est fini.
- Affrontez le monde bravement, 70
- James, tu te rends compte...
En avant, cours braves et vrais
que c'est terminé ?
Trois hourras
pour notre bonne vieille patrie !
Hip, hip, hip ! Hourra !
"Wyoming 20 ans plus ***"
"Wagon d'immigrants"
Allez.
Je t'en prie, Michael, dépêche.
Viens ici. Tiens ça.
Allez. Aide-moi !
Vite !
Vite, Michael.
Dépêche, Michael ! Plus vite !
C'est moi, Kovach.
Qui est là ?
C'est Kovach. Michael Kovach.
Que se passe-t-il ?
Qu'y a-t-il ?
Michael, lève-toi.
Lève-toi.
Je t'en prie, lève-toi !
Stupide.
Putain de salauds d'ignorants.
Retournez d'où vous venez !
"Casper, Wyoming"
Excusez-moi, madame.
Pardonnez-moi. Je peux passer.
Merci beaucoup.
Continuez d'avancer.
Merci.
Casper !
Avancez, s'il vous plaît.
- C'est toi, Cully ?
- Oui, oui.
Salut, Jim. Ça va.
Ça, c'est le comble.
Que fais-tu dans ces fringues ?
Les temps sont durs, Jim.
On gagne sa vie
comme on peut.
Je te pensais encore
dans le comté de Johnson.
Je le suis.
Qu'est-ce que tu fais
par ici alors ?
J'ai emmené une immigrante
se faire pendre...
au pénitencier fédéral
de St. Louis.
On pend les femmes maintenant,
hein ?
Elle a tué son mari de six balles
à la tête, puis ses enfants.
Bon Dieu !
Il est peut-être temps
que je change de vie aussi, Cully.
Comment ça va
à St. Louis ?
La banque vient de s'effondrer.
Jésus, Marie, Joseph.
Qu'est-ce qui va arriver ?
C'est le temps de partir, Cully,
d'aller dans l'ouest.
J'y suis déjà allé.
Tu y es allé.
Tu t'es acheté
une vraie belle voiture.
Tu la ramènes
dans le comté de Johnson ?
Ce soir, s'il ne neige pas.
Dis, un autre citoyen
a été tué avant-hier.
Il s'est fait prendre à tuer
un bouf avec une hache.
Je pense qu'il s'appelait
Michael Kovach.
Mike Kovach, tu dis.
Les citoyens qui s'établissent ici
se font blackbouler par les gros.
Un citoyen vole pour éviter
que sa famille crève de faim...
et on le menace
ou on le tue.
Je vais te dire, Jim.
Si les riches pouvaient engager
les autres pour mourir à leur place...
les pauvres feraient
une belle vie.
- Le cheval arabe t'appartient aussi.
- S'il vous plaît, un peu d'argent.
- C'est un bel animal.
- S'il vous plaît, un peu d'argent.
Mène-le à l'écurie.
Il y a de plus en plus de monde,
n'est- ce pas ?
Ces pauvres attendent des semaines
pour faire vérifier leurs titres.
Savent-ils seulement
ce qui les attend ici ?
Non, ils ne le savent pas.
Ils ne le savent pas.
Ils restent assis là
dans le trou du cul de la nature...
et il y en a
qui crèvent sous mes yeux.
Des bébés aussi.
Chaque jour, je jure
que je ne leur donnerai pas un sou.
Je suis pauvre moi-même.
Quoi faire ?
Je suis aussi humain que le voisin.
Je suis un être humain.
Je n'en ai pas honte.
Je te dis, Jim, c'est rendu
que je ne supporte plus ce boulot.
Voici, Cully.
C'est ma traite.
Ce n'est pas nécessaire, Jim.
Pourquoi tu fais cela ?
Attelle la Studebaker
pour moi, tu veux ?
Je reviens tout à l'heure.
Je me charge de ton sac de voyage.
Pose-le
sur cette voiture.
Je ne veux pas voir
une égratignure dessus.
Dis, Jim ! Jim !
Fais attention à toi.
Je veux dire, prends soin de toi.
Je ne sais pas ce que je veux dire.
Merci, Cully.
Ne laisse pas ces citoyens
te pousser à bout.
Oui, tu le sais.
Voyous !
Dieu vous punira pour ça !
Dudley, je crois que je travaille
enfin pour une entreprise riche.
L'Association ?
Le nom est Morrison.
Signez ici.
Je veux un nouveau complet...
et un fusil Witte
de calibre 12.
Les complets sont là-bas.
Je vais chercher le fusil.
L'Association ?
- Où est Zindel ?
- Mort.
Apoplexie.
Vous semblez faire
des affaires d'or, l'ami.
Monsieur, je n'ai guère le temps
de bavarder. Puis- je vous être utile ?
Un Winchester 66
et un brandy B&B.
" Le gouverneur soutient le plan
en vue de mettre fin à l'anarchie"
Oh, mon Dieu !
Etes- vous devenu fou ?
Je crois que ça suffit, l'ami.
Vous avez déjà gagné.
Qui le dit, le vieux ?
Je ne peux pas croire que tu oses
me dire cela, mon garçon.
Ordure !
Vous êtes méchants ici.
Vous appelez ça un pays libre !
Vous n'avez pas honte ?
Retourne d'où tu viens !
Que le diable vous emporte !
Assassins !
Bande de salauds !
Qu'est-ce qui se passe ici, Cully ?
On entend des tas de choses
dans une gare de chemin de fer.
Des rumeurs, surtout.
Je ne peux me permettre de m'en mêler.
Je viens d'obtenir cet emploi.
Ho, mon gars.
Au diable !
J'étais à l'hôtel Stage hier soir
mangeant des huîtres de Baltimore...
et j'ai rencontré
deux citoyens-
M. Morrison et M.
Non, c'est inexact.
Dudley qu'il s'appelait.
L'un des plus gros citoyens que j'aie
vus, avec des yeux de poisson mort.
J'ai pris un bon coup
avec ce Morrison et ce Dudley.
ils m'ont dit qu'ils étaient
à l'emploi de...
l’Association des éleveurs...
et que l’Association engageait
un gros gang du Nord-Ouest.
Mais les affaires des citoyens
les regardent. Je n'ai rien à y voir.
Je crois que je vais aller
faire un petit tour à l'Association.
- Surveille mes affaires, Cully.
- D'accord, Jim, d'accord.
On profite de notre capital.
Il faudra 50 ans avant que la terre
puisse produire la même richesse...
sous toute autre forme.
Ce n'est plus un pays
pour les pauvres.
Ces immigrants...
se disent fermiers.
Mais nous savons que ce sont souvent
des voleurs et des anarchistes...
qui pillent ouvertement nos prairies.
Aucun jury du comté de Johnson
ne les inculpera...
même avec les meilleures preuves
jamais présentées...
dans une cour de justice.
Ce sont des ignorants
et de vils indigents.
Leur seule vertu est d'avoir
des tas d'enfants en haillons.
Sur 180 inculpations, il n'y a eu
qu'une condamnation en quatre ans.
L'homme a été pris avec la peau
et les os d'une bête volée.
Il n'a été trouvé coupable
que du vol de la peau et des os...
qu'on a estimés à 18$...
faisant de son crime un larcin.
Le jury a présumé
de toute évidence...
que le reste de l'animal
courait encore dans le pré.
Une loi non appliquée est
une invitation à l'anarchie.
En conséquence,
Je des éleveurs...
se propose d'éliminer
ces voleurs et ces anarchistes.
Nous embaucherons 50 hommes
à cinq dollars par jour...
plus 50$ pour chaque voleur de bétail
abattu ou pendu.
Nous irons dans le comté de Johnson...
destituerons les autorités
civiles incompétentes...
et prendrons possession de la ville
et, éventuellement, des tribunaux.
Nous avons une liste de 125 noms
de personnes à abattre.
Je sais que c'est populaire
en ce moment...
de prendre la justice en main.
Messieurs...
tuer...
125 personnes...
d'un seul trait-
Eh bien, cela ne fera
que retourner l'opinion publique...
contre nous.
Je propose donc
que nous arrêtions...
ici même.
J'ai eu un très bon entretien
hier avec le gouverneur.
Il m'a assuré de son appui
sans réserve...
et de celui du Sénat,
de la Chambre des représentants...
et du président
des Etats-Unis.
Notre échec sera l'échec
du drapeau des États-Unis.
C'est tout ce que je dirai
avant de vous prier...
d'exprimer votre approbation
de notre plan de campagne.
Nous ferons l'appel
et voterons par acclamation.
Bravo !
- Stratton.
- Oui.
- Vaughn.
- Oui.
Hall.
Ward.
- Cummings.
- Certainement.
Steele.
Hartley.
Weatherford.
Miller.
Tower.
King.
Thompson.
Bon Dieu des prophètes.
James.
Salut, Billy.
Nous venons de discuter...
l'une des décisions juridiques
les plus infâmes de ton comté.
En passant...
est-ce que quelqu'un
sait que tu es ici ?
Juste toi.
Pourquoi diable es-tu venu ?
Pourquoi fait-on ce qu'on fait, Billy ?
Nous ne demandons qu'à flâner.
Flâner et observer
la fourberie de l'homme.
Flâner...
et scruter les vérités...
des croyances pour lesquelles...
vivent et meurent les hommes.
W.C. Irvine...
Bouillie de maïs...
1869.
Tu es le seul fils de pute
avec qui...
ça vaut la peine de se noircir.
C'est vrai.
Oui, c'est vrai.
Tu te bourres encore.
Sais-tu, James...
que la moitié de mon ivresse
peut être portée au compte...
de la piètre ventilation
de ce bâtiment.
Deux bandes, poche latérale.
Qu'est-ce qui se passe, Billy ?
De vilaines rumeurs, James.
Foutaises, Billy.
Cent noms...
ou environ...
sur une liste.
Juste...
quelques-uns des immigrants
qu'ils se préparent à tuer.
On ne le leur pardonnera
jamais, même à eux.
Eh bien...
en principe...
tout est possible.
En principe.
Que feras-tu, Billy ?
Je suis victime de notre classe,
James.
Au revoir, Billy.
Te rappelles-tu...
les bons...
vieux jours ?
De plus en plus clairement...
à mesure que je vieillis.
Tu t'es fait blackbouler de ce club
il y a longtemps, Je
Tu t'y es introduit sans droit.
Nous pourrions t'abattre
impunément.
Légalement, vous avez le droit
de protéger votre propriété.
Mais à moins d'avoir un mandat
légal et signé...
pour chacun des noms
sur cette liste noire...
n'approchez pas de mon comté.
Tu contraries tous nos efforts
pour protéger notre propriété...
et celle des membres
de ta propre classe.
Tu n'es pas de ma classe,
Canton.
Tu ne le seras jamais.
Il te faudrait mourir
d'abord, puis renaître.
- Attention à toi.
- Ça va, Frank ?
Aidons-le à se relever.
Ça va !
Ça va !
Allons-y ! Venez !
Qu'est-il arrivé ?
ils sont venus ici
et l'ont tué.
Que ferez-vous ici maintenant ?
Je travaillerai la terre.
Sans homme ?
Il a payé 150$ pour cette terre.
Elle nous appartient.
Je vais vous ramener.
Je réglerai cela, je vous le promets.
Nous travaillerons notre terre.
Merci.
Bon, au revoir alors
et bonne chance.
Merci.
Il n'y aura bientôt plus ici
que des veuves et des orphelins.
Je des éleveurs...
est la plus grande association
du genre au monde.
Nous projetons d'éliminer...
125 voleurs, anarchistes
et hors-la-loi.
J'ai encore besoin...
de 25 hommes d'expérience...
qui veulent faire un tas de fric.
Combien ça paye ?
Nous payons cinq dollars
par jour, plus les dépenses...
et 50$ pour chaque voleur et anarchiste
abattu ou pendu.
Qui paye, monsieur ?
Ne vous inquiétez pas de ça.
Qui paye ?
C'est moi.
Rangez-vous sur le côté.
Putain de merde.
Même les gamins maintenant.
Je ne suis pas un gamin.
Je suis un homme marié.
Fiche le camp avant que je te brûle
la cervelle, homme marié.
Ne tire pas, homme marié.
Tu as de la veine
de n'être pas déjà mort.
Essayez de comprendre,
monsieur, hein ?
Ma famille meurt de faim.
Vous le savez.
Ça ne te donne pas
le droit de voler.
Vous avez l'air de l'un de nous.
Vous travaillez pour eux ?
Je déciderai ce que je suis.
Je ne tuerai pas un gamin qui pisse
encore dans sa culotte. Fiche le camp.
Foutu traître !
Dernières mises.
C'est le dernier combat !
Combien pariez-vous ?
Faites vos jeux.
Est-ce que j'entends un dollar ?
Déposez-le.
Un dollar ?
Qui parie un dollar ?
Qui parie un dollar ?
Qui parie 50 cents ?
50 cents ?
Fais attention. Si tu fais
ce travail, fais- le bien.
Deux dollars !
Cinq cents sur le blanc.
Cinq cents, s'il vous plaît.
Idiot.
Je parie un dollar contre 25 cents
une fois !
Je le prends.
"Sweetwater
Comté de Johnson"
Reprends-les, Wiley !
Il.
Par-dessus ! Par-dessus !
Recule, Schultz.
Recule, Schultz.
Retiens-le, Wiley !
Est-il blessé ?
Laisse voir.
- Parle anglais.
- Il est blessé.
Je vois ça.
D'accord.
C'est ça, mon petit.
Garde-lui la tête mouillée.
Prépare-toi.
Cessez de pousser !
Bonjour, Jim.
Alors, comment est St. Louis ?
Merci.
C'est un beau fusil.
Comment vont les affaires ?
Ces gens-là.
Ils n'ont pas de pot pour ***.
Mais les gens ont toujours soif
après un enterrement.
Je ne vais pas regarder pousser
le foin où il y a du fric à faire.
Oui, eh bien, la plupart ne peuvent
même se permettre d'enterrement...
sans parler des femmes et des enfants.
Fais-les sortir d'ici
avant que l'église ouvre.
Je
a déclaré la guerre, J.B.
Elle veut tous les éliminer.
Cinquante dollars pour chaque citoyen
sur la liste abattu ou pendu.
Tu me le diras
quand tu seras sérieux.
Je suis sérieux.
Il y a une liste noire de 125 noms.
Bon Dieu !
C'est presque tout le monde
du comté.
Comment peut-on déclarer
la guerre à un comté ?
Je suppose qu'en principe
tout est possible.
Putain de merde.
Ça devient dangereux
d'être pauvre par ici, hein ?
Ça l'a toujours été.
L'as-tu dit à quelqu'un d'autre ?
Non. Pas encore.
Je veux les laisser
profiter de leur dimanche.
Il sera encore temps
demain matin.
J'ai dit à cette barbe noire-
S'il met le pied sur ma terre
encore une fois, je le tue !
Qu'as-tu à la tête ?
Demande-le-lui.
Merde, taisez-vous !
Que l'un de vous me dise ce qui se passe
et que les autres se taisent.
Ce n'est pas moi
qui porte plainte.
- Il vient à moi et à ma femme-
- Je vais te tuer. Je vais te tuer !
Il vient à moi et à ma femme
et il dit...
de très vilains mots devant ma femme !
Et il ne me laisse pas
dire ce que j'ai à dire.
Qu'est-ce que tu avais à dire ?
Je dis, je suis vraiment désolé...
mais la ligne de mon terrain
passe ici.
Je veux ce fils de pute-
Albert, cesse
de crier !
Ensuite, qu'est-il arrivé ?
Quelle différence ça fait
ce qui est arrivé ?
Il reconnaît déjà
empiéter sur ma terre.
Il m'a jeté par terre.
Je l'ai attrapé par le pied...
et ma femme l'a frappé
sur la tête avec une roche !
C'est un mensonge !
C'est un mensonge.
Je l'ai tenu...
et ma femme l'a ligoté.
Il était là la dernière fois
que je l'ai vu jusqu'à maintenant.
C'est encore un mensonge !
Rappelle-toi, tous dehors
avant l'ouverture de l'église !
Bonjour, M. Averill
Bonjour, George.
Mme Eckleston
Il fréquente cet endroit
un dimanche !
Demain j'aurai
mon nouveau microscope.
Quoi ? Pourquoi
changes-tu de sujet ?
Je parle du commissaire.
Il va au bordel
plutôt qu'à l'église.
Les honnêtes gens vont à l'église.
Tu m'as manqué.
Qu'est-ce que c'est que ça ?
Je n'ai pas encore déjeuné.
Est-ce tout
ce qui t'arrête ?
Viens.
De la tarte ?
Je n'en ai jamais fait de meilleure.
Elle est belle.
Elle appartient dans un musée.
Elle est fantastique.
Elle est délicieuse.
Mange la tarte d'abord.
J'ai mis une journée à la faire
pour toi, alors mange- la toute.
Dis-moi une chose.
Comment arrives-tu
à t'occuper de tes affaires...
et à faire aussi des tartes ?
Aide-moi.
J'ai apporté ton cadeau d'anniversaire.
Oui ?
Vraiment ?
C'est très cher, non ?
A quoi d'autre puis-je
dépenser mon argent ?
Où est-ce ? Est-ce ici ?
Où est-ce ?
Dis-moi, je t'en prie !
- Je brûle de le savoir.
- Ici.
Je veux voir.
Salut.
J'ai peur de regarder.
C'est fou, non ?
Je vais te le sortir.
Il te plaît ?
Il est tellement beau.
Je ne peux retenir mes larmes.
Je ne sais pas
ce que j'ai.
Je sens que je suis
enfin arrivée quelque part.
- J'ai envie de crier.
- Qu'est-ce qui te retient ?
Qu'est-ce qui se passe ?
On veut dormir !
Salut, Je, mesdames.
Amenez-vous,
venez voir !
Vous n'avez vraiment
pas de problème ici ?
Ce n'est pas facile, M. Averill
Merde.
Allez !
As-tu idée
de ce que ça coûte ?
Allez, Bessie !
Attention !
Si tu vois le jour
entre les arbres, ça va.
Ralentis, Ella.
Tourne avant d'arriver en ville.
Je ne veux pas qu'on me voie.
Je veux qu'on me voie.
A quoi bon si on ne me voit pas ?
Maire Je !
Serrez les rangs !
Pouvez-vous inclure les enfants ?
Pas tous.
Mettez-les ensemble.
Vous les voyez maintenant ?
Bonjour !
Quelle chance !
Nous arrivons juste à temps.
Regarde.
Même le maire est ici.
Que fait-elle ici ?
Bonjour !
Encore une fois !
File, Ella !
Oh, merde.
Viens. Viens !
L'eau était vraiment bonne.
Rouler comme ça
me donne chaud.
C'est un cheval d'homme.
Il n'est pas timide.
James, suis-je vraiment mignonne ?
Tu ne parles jamais
de choses personnelles.
Ça me dépasse
qu'on puisse réfléchir autant.
Maintenant, je le fais.
Quoi ?
Je réfléchis.
- Ça te plaît ?
- Non.
Tu as dit un jour que c'est
pour cela que tu m'aimes.
- Pourquoi ?
- Parce que je ne réfléchis pas.
Merde.
Quand ai-je dit cela ?
Je ne me rappelle pas l'heure exacte.
Mais tu l'as bien dit.
Eh bien, à quoi penses-tu ?
A quoi ?
Partir.
D'ici ?
Du Wyoming.
Du Wyoming ?
Oui.
Salaud.
C'est pour ça, le cadeau ?
Cesse de tourner autour du pot
et dis- moi ce que tu as en tête.
L'État va déclarer la guerre.
Tu partirais ?
Seule ?
Non, bien sûr que non.
Que croyais-tu que je dirais ?
Merde,
c'est différent cette fois.
Peut-être que non.
Les choses sont différentes.
C'est peut-être toi.
Je vieillis.
Tu penses que tout s'arrête
parce que tu vieillis ?
Peut-être que si.
Deux, trois, quatre !
Les barbelés et les femmes sont
les grands facteurs de civilisation !
Je peux découper un bouf...
je peux marquer un veau
de mon monogramme...
dans la nuit la plus noire
qu'on ait vue...
mais j'ai du mal à paralyser
une belle femme comme toi...
de mon éloquence.
Oh, merde.
" La porte du paradis"
Je ne te comprends pas.
Je ne t'ai jamais compris.
Je te demande de partir, Ella.
"Visionneuse de photos"
Il est *** pour faire des affaires,
n'est-ce pas ?
Ella semble bien occupée.
Bonsoir.
Entrez.
Bonsoir.
On paye d'avance ici.
Comptant ou bestiaux.
Une douzaine de longhorns,
c'est suffisant ?
Vous pouvez rester
toute l'année pour cela.
A bientôt.
Bonjour, mon beau.
Qu'est-ce que tu fais ici ?
Ce n'est pas ta journée.
Comment ça va, Nate ?
Dépêche-toi. Tu dois partir.
C'est toi, George ?
Oui. Salut, Nate.
Vous réglez comptant ici ?
- Bien sûr, Nate.
- Bien sûr.
Il commence à faire froid ici.
Au revoir.
Qui est le photographe ?
Juste un photographe.
Il est de passage de St. Louis.
Ce sont toujours les petits
maigres qui te surprennent.
Je pourrais bien te faire
de petites surprises ce soir.
Ah, oui ?
Les affaires derrière
semblent très prospères.
Tu deviens trop avide, Ella.
Tu ne perds pas de temps, hein ?
J'apprécierais que tu cesses
de te faire payer en bestiaux.
Juste comme ça ?
Oui, madame.
- J'ai vu la nouvelle voiture.
- Elle est belle, n'est-ce pas ?
Jim est revenu, hein ?
Ce matin.
Je te ferai faire un tour
demain.
Est-il ici maintenant ?
En haut.
Je le savais.
Je le sentais.
Je t'en prie, Nate.
Tu veux rester ici ce soir ?
Alors, tu dois le ramener.
Il est à la cour des créances demain.
Merde.
Merci, Nate.
Tu as du style, Jim.
Il faut te donner ça.
Il n'est plus jeune.
Je m'en occupe, M. Champion.
Merci.
M. Averill a de la veine
d'avoir un ami comme vous.
Silence. Il arrive.
C'est celui
qui a tué Michael Kovach.
Ne le regarde pas.
Tais-toi.
Où vas-tu comme ça ?
Ah, merde !
Je vais faire prendre ma photo.
Ces foutues vaches.
Bon Dieu !
On ne peut plus aller chier ici
sans mettre le pied dedans.
Regardez-moi ça !
J'ai les deux pieds dans la merde !
- Merde de merde !
- Ne t'énerve pas, Nate.
Je retourne tout de suite
faire la surveillance.
Entre.
J'aime te regarder compter.
Pourquoi ?
Je ne sais pas.
Ça me plaît.
Je croyais que je te plaisais.
Tu me plais.
Mais j'aime l'argent.
Pourquoi tu ne laisses pas ce travail ?
J'ai assez d'argent
pour nous deux maintenant.
Ça ressemble à une demande en mariage.
Jim m'a demandé de partir avec lui.
Quoi ?
J'ai dit que Jim m'a demandé
de partir avec lui.
Qu'est-ce que tu as dit ?
J'ai dit que j'y penserais.
Merde.
Prenez une belle photo
de mon mari.
Un autre homme a été tué...
par le contremaître de Je,
Nate Champion.
C'est lui qui a tué Mike Kovach.
Je le sais, George.
Je ne pense pas
que tu veuilles continuer, George.
Je n'ai pas encore pris mon café.
Merci.
Merci, les gars.
Ce sera une longue journée.
Tu as une mine affreuse.
Je fais vraiment la fête
quand tu n'es pas là.
Tu es un ami, Nate,
alors je te parlerai franchement.
Ça devient dangereux ici
et je veux qu'Ella parte.
Bonjour à toi aussi.
Qu'est-ce qui te fait croire
qu'elle veut s'en aller ?
Disons
que je ne le lui demande pas.
- Et moi ?
- Toi ?
Qu'est-ce que tu veux, Nate ?
Ce que je veux ?
Qu'est-ce que j'en sais ?
Devenir riche...
comme toi.
Que suis-je censé vouloir ?
Ce n'est pas une mauvaise réponse.
Je ne te comprends pas.
Il y a beaucoup de choses
que tu ne comprends pas.
Tu commences à parler comme
si tu avais un cul en papier, Jim.
Je pense que tu t'es assez dégourdi
les jambes sous ma table, Nate.
Un homme ne commence pas
ce qu'il ne peut pas finir.
C'est notre terre.
Elle nous appartient.
Continuez.
Ne les regardez pas.
Bon Dieu de merde.
- Où sont les autres ?
- Nick les a à l'œil.
Soyez braves.
Il y a un an que je fais ça.
- Du matin au soir.
- Continuez.
Il commence
à y en avoir trop.
Trop de monde
et pas assez de bestiaux.
Rentre à la maison.
Je t'en prie, rentre.
On s'échine ici.
Et Ella s'échine
sur ces foutus culs-terreux.
Pourquoi tu dis ça ?
Ferme
ta grande gueule, enfoiré.
Baise mon cul.
Enfant de pute.
Fiche le camp.
Tout de suite.
Ella n'est pas ton amie.
C'est l'amie de personne.
Je l'ai, je l'ai, je l'ai.
Espèce de con.
Qu'est-ce qui te prend ?
- Le capitaine est-il ici ?
- La balle est tombée dans le marais.
Tu vois ce désastre là-bas ?
Le soldat m'a dit de te dire
que c'est un marais, Frank.
Un marais ? Enfoiré.
Tout ce qu'il sait faire, c'est tirer.
Une armée de mercenaires se prépare
à envahir le comté de Johnson
En tant que président
de la chambre de commerce...
- je vous demande de mettre...
- M. Ils
la compagnie C de la garde
nationale sur le pied d'alerte.
J'ai instruction de refuser
tout ordre...
qui ne vient pas directement
du gouverneur.
- Depuis quand, Frank ?
- Depuis une semaine.
Une semaine ?
Je vous attendais.
Tu sais, Frank, ces hommes sont
en train de s'emparer de l'État.
Je ne peux pas t'aider, Jim.
Ce n'est pas moi.
Tu comprends ?
Ce sont les ordres.
Tu as la liste noire ?
Les couilles deviennent aussi rares
que les dents de poule dans l'armée.
Tu sais ce qui me déplaît
vraiment chez toi ?
Tu es un homme riche
avec un bon nom.
Tu ne fais que prétendre être pauvre.
C'est à peu près
tout le monde du comté.
Ella Watson. Que diable
fait-elle là- dessus ?
On dit qu'elle accepte du bétail volé
en paiement de plaisirs charnels.
Il y a de ces immigrants qui aiment
mieux baiser que nourrir leur famille.
Tout sera légalisé, Jim.
Qu'est-ce que tu vas faire ?
Mon travail.
Tu savais dans quoi
tu t'engageais.
Tu ne peux pas forcer les gens
à se sauver, Jim.
Ça ne marche pas.
Je n'apprécie plus
ton travail, mon gars.
Arrête.
Arrête.
- Arrête.
- Viens.
Il se fiche de toi. Il n'a même pas
eu le courage de te le dire.
Me dire quoi ?
L’Association a
une liste noire.
Et ton nom est dessus.
Mon père a été tué comme ça.
Lève-toi, Nate.
Je vais te casser la gueule.
- Arrête.
- Je n'ai pas fini avec toi encore.
Arrête. Je t'en prie, arrête.
Nate, est-ce vrai ?
Je te jure, Ella...
que je ne sais même pas
de quoi il parle.
Qu'est-ce qui va
m'arriver ?
Je t'ai demandé de m'épouser.
Où vas-tu ?
Tu sais que je ne permettrai pas
qu'il t'arrive quelque chose.
Tu m'achètes des choses.
Il m'a demandé de l'épouser.
J'avais peut-être
toujours ça en tête aussi.
Ça ne suffit pas.
Ça fait mal ?
Il a de la chance d'avoir arrêté
avant de se faire donner une raclée.
Oui.
- Quand décideras-tu ?
- Je ne sais pas.
Je suppose qu'à ta place,
je dirais non. Tu sais ?
- Vraiment ?
- Je n'en doute pas.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas, mais j'en doute pas.
Tu pourrais te tromper,
tu sais.
Jim n'est pas ton ami, Ella.
Il n'est l'ami de personne.
Il quittera n'importe qui
si ça l'arrange.
Ho !
Salut, Nate.
- Bonjour, Ella.
- Salut.
C'est une belle voiture
que tu as là, hein ?
Un chasseur de loups est là. Je lui ai
dit qu'il pouvait passer la nuit.
Tu ne veux pas entrer un moment ?
Tu n'es pas venue depuis longtemps.
J'ai fait des améliorations.
Qu'est-ce que tu as fait ?
- J'ai tapissé.
- Tapissé ?
Où as-tu trouvé la tapisserie ?
C'est Fred.
Dis bonjour, Fred.
C'est Ella Watson.
Et John de Johnson
là derrière.
- Tu es prête ?
- Si.
De la tapisserie ?
Oui, eh bien, ça aide
à civiliser ce pays sauvage...
si tu vois ce que je veux dire.
C'est beau.
Ça ne semble pas
normal du tout.
Où diable
vas- tu, vieux ?
Où diable
crois-tu aller ?
Tu sais l'heure qu'il est ?
Tu n'es pas prévu à l'horaire.
Merde !
Bon Dieu de bon Dieu !
Arrêté ?
Il ne peut pas avoir arrêté.
Il ne peut pas être allé
aussi loin déjà.
Je n'ai jamais pu souffrir
ce travail de toute façon.
Venez. Allons-y.
Prenez ce câble.
- Vous êtes en retard.
- Le gouverneur est venu nous voir.
- Combien de temps faudra-t-il ?
- Quarante minutes.
Télégraphe, Canton !
A-t-on émis des mandats
en bonne et due forme ?
Le président a lui-même demandé
à ces hommes d'y aller, Billy.
Escorte, rompez.
En colonnes de deux.
Dépêchez-vous !
Allons-y !
Déchargez le matériel.
Allez. On y va.
L'armure faisait le chevalier.
Une couronne, un roi.
Que sommes-nous ?
Bonjour.
Tu as bien dormi
ici ?
Dis, qui garde
la gare ?
Un autre citoyen.
Tu t'en vas dans le comté de Johnson,
n'est- ce pas ?
Oui.
J'y vais aussi.
Tu permets que je chevauche avec toi ?
Comme tu veux, citoyen.
Que penses-tu
de mon nouveau costume ?
Je l'ai payé 50$ à crédit.
Je vais sans doute régler
la dette bientôt cependant.
Merde. Oh, merde.
Oh, bon sang de bon Dieu.
Merde !
Ils arrivent !
Et depuis ce temps-là...
je n'ai jamais été touché
par une balle.
On m'a tiré dessus souvent,
mais je n'ai jamais été touché.
Par contre, capturer des loups,
c'est un jeu d'enfant pour moi.
Je peux attraper des loups
à main nue.
C'est impossible.
Tu crois ?
Comment vous faites ?
Eh bien...
d'abord, tu laisses
la bête t'attaquer.
Vous la laissez attaquer ?
Justement.
Tu ne fais rien.
Tu restes là et-
Très calme.
Oui, et après ?
Qu'est-ce que tu veux dire ?
Après, quand la bête
ouvre la gueule...
pour te mordre...
tu fourres ta main dans sa gueule
à la vitesse de l'éclair- Ho !
Tu saisis sa langue !
Qu'est-ce
que ça vous donne ?
Le loup ne peut pas te mordre
si tu lui tiens la langue.
Je ne vous crois pas.
Eh bien, essaie.
Essaie-le.
Tire la langue.
Oui, allez, Nick,
montre-nous ce que tu as là.
- Oui.
- Allez, tire la langue.
Allez.
Bon, tiens.
Ma main-
Mords-la maintenant.
- Mords-le.
- Vous voyez ? Il ne peut rien faire.
Je le tiens.
Il ne peut pas mordre.
Mords-le, Nick.
Allez, mords-le. Mords-le.
Je devrais peut-être la couper.
Oui ! Coupe-la-lui.
Merde. Il avait raison.
Qu'arrive-t-il si vous lâchez prise ?
Il te tue.
Il faut tenir bon
jusqu'à ce qu'arrive de l'aide.
Pourquoi ne restes-tu pas
à dîner ?
J'ai des affaires à régler
avec Jim.
Tu te sens mieux ?
Au revoir, Nick.
- Ne tire pas la langue.
- Tu sais que je le ferai.
- Au revoir.
- Au revoir.
Est-ce que
je te reverrai ?
Peut-être.
Je suis contente d'avoir pris
ma décision, Nate.
Fais attention de ne pas égratigner
la peinture, Ella.
Le capitaine m'a dit que la garde
nationale ne peut rien faire...
mais je suis sûr que tu le sais déjà.
Nous avons nos titres à régler.
Silence !
Merde, taisez-vous !
Il y a un gang d'hommes armés
qui se prépare...
à envahir le comté...
et menace de tuer vos amis
et de détruire leur propriété.
Je des éleveurs...
a inscrit les noms de certains
d'entre vous sur une liste.
Quelle sorte de liste ?
Dis-nous.
Cent vingt-cinq noms.
C'est presque tout le monde ici.
C'est la veuve de Kovach.
Quels noms sont sur la liste ?
Quels sont les noms
sur la liste ?
Johnson, V.
Taisez-vous !
Johnson, I.
Chut, chut.
Johnson, G.
Au nom du Père, du Fils
et du Saint-Esprit, amen.
Schultz, D.B.
- Kaiser, A.
- Albert.
Calmez-vous !
Glover, fils, B.
Shermerhorn, W.R.
de Johnson, W.
Pourquoi toi ?
Watson, E.
Putain ! C'est sa faute !
Donnez-la-leur !
Donnez-leur la putain !
Asseyez-vous !
Hastings, B.
Vous vous comportez en lâches !
Kurz, D.
Je, C.
Widman, T.
Fraleigh, T.
Johnson, H.
Fritz, D.
Swann, S.
Johnson, P.
Tout le monde.
Vous dites tout le monde.
Ho !
John, va chercher M. Averill
et dis- lui de venir tout de suite.
D'accord ? Holà, Taffy.
A qui sont ces chevaux ?
Ce sont les chevaux de l'Association.
Dépêche-toi.
Dépêche-toi.
Bonjour.
Servez-vous.
Il y a assez de whisky
pour tout le monde.
Il y en a assez ici
pour prendre un bain.
Amusez-vous.
Je vais chercher les filles.
Si vous n'arrêtez pas,
je vais forger ce fer sur votre tête.
Ça va,
n'est-ce pas, Morrison ?
C'est toi que les gars veulent.
Tous.
D'accord, vous payez d'avance.
Comptant.
Ou du bétail.
Je crois que tu as assez de bétail
de l’Association derrière...
pour payer pour nous tous...
sans reprendre ton souffle...
de tout le mois de juillet.
Arrêtez !
Allez, allez.
Reste avec moi.
Ça va.
Peut-être comprends-tu mieux
le genre de monde qui t'emploie.
La tragédie, Nate...
c'est que vous aviez
la loi de votre côté.
Mais vous l'avez balancée.
Oh, mon Dieu !
- Que se passe-t-il ici ?
- Un peloton d'exécution.
- Qui a donné cet ordre ?
- Canton.
Avant que je puisse me lever...
elle m'a frappé avec une bûche
et m'a mordu.
J'ai attrapé la petite garce
par le cou.
Cette fois, j’avais mon couteau.
J'ai tranché jusqu'à ce que je sente
le sang couler.
Pas ici.
Je n'ai rien à te dire.
Vous faites mieux
d'avoir un mandat...
pour chaque nom sur cette liste.
Montrez-m'en un tout de suite
pour l'homme qui est dehors.
Major ?
Quand toute chose est égale,
la justice doit l'emporter.
Tais-toi, Billy.
Vous me rendez malade.
Ne faisons pas
de sentimentalisme tardif...
à propos de la mort d'une poignée
de voleurs et d'anarchistes.
As-tu déjà tué
un homme, Canton ?
M. Champion...
mon grand-père était secrétaire
à la Guerre sous Harrison.
Son frère était gouverneur
de l'Etat de New York.
Mon beau-frère est
secrétaire d'État.
Et pour vous, je représente
l'autorité sans réserve...
du gouvernement
et du président des Etats-Unis.
Qu'il aille se faire foutre aussi.
Bravo, monsieur.
Billy, j’en ai assez
de tes bêtises.
Fils de pute !
Tu as été embauché pour appliquer
la loi. Nous sommes la loi.
Est-ce que ça veut dire
que tu vas avec Nate ?
Penses-tu qu'une femme
ne peut aimer deux hommes ?
Bien sûr, tu peux. Pourquoi pas ?
Ou trois.
Ce n'est sûrement
pas commode.
Je peux y arriver.
Peux-tu ? Même après aujourd'hui ?
Aujourd'hui n'est que le début.
Penses-tu qu'ils auraient fait
cela si ce ne l'était pas ?
S'il n'allait pas se passer
quelque chose de plus gros ?
Tout ce que j'ai au monde
est ici.
Je ne peux simplement
partir et l'abandonner.
Ceci ?
Ces trucs ?
Merde, Ella,
ce ne sont que des objets.
Le monde est rempli d'objets.
Je peux t'acheter ce que tu veux.
Tu ne comprendras jamais.
Épargne-moi cela, veux-tu ?
Merde, la piété d'une putain.
Qu'est-ce que ça veut dire "piété" ?
Une putain bête.
Ce sont mes livres.
Je vois ce que c'est.
- Balancés à un cent près.
- Je m'en fiche maintenant.
Pas moi.
Je ne t'ai jamais trompé.
J'ai toujours fait payer Nate.
C'était un jeu, Ella...
mais c'est terminé.
Il m'a demandé de l'épouser.
Ella, je te demande de partir.
Je t'en supplie.
Je me préoccupe de toi.
Je te suis redevable
de ce que tu as fait, Jim.
Et je t'aime...
pour cela.
Je te prie de croire
que mon sentiment pour toi...
et ma dette envers toi
pour ta protection du début...
restent inchangés.
Que puis-je te dire d'autre ?
C'est Nate, n'est-ce pas ?
Tu n'es pas facile à complimenter.
Eh bien, prenez tout.
Tous les deux.
C'est davantage votre pays
que le mien de toute façon.
Adieu, Ella.
Tu me manqueras.
Prends un dernier verre avec moi.
J'ai horreur de vieillir.
Je n'irai pas avec toi.
Je refuse de m'en mêler.
Charles, non !
Ce n'est pas ton affaire.
Viens,
il n'y a pas de temps à perdre.
Chut ! Silence !
Et s'il ne nous aide pas ?
Fais attention, pour l'amour de Dieu.
Faites comme chez vous.
Tout le monde est ici ?
Oui, sauf les idiots
qui veulent se battre.
Nous ne sommes pas tous anarchistes
et criminels, Je
C'est vrai.
Nous sommes des commerçants.
Pourquoi êtes-vous venus ?
Allez, dis-le-lui.
Nous voulons que tu leur parles...
que tu leur offres d'aider
à livrer les gens sur la liste.
Ils ont la loi pour eux.
Même la garde nationale
ne peut pas nous aider.
La loi, c'est la loi.
Vous voyez ? Quelle qu'elle soit.
C'est ton travail.
Tu sembles sur le point
de chier un potiron, Charlie.
Je n'ai pas à prendre ça.
Je suis le maire.
C'est terminé pour toi.
Tu es remercié.
Ils sont 50, Charlie.
Ensemble, vous êtes 200.
Tu te fais des illusions.
A la fin, ils auront tout
de toute façon.
Même si ça prend cent ans.
Ils l'auront.
Et maintenant, Charlie ?
En ce moment.
Je suis désolé.
Je crois que tu nous as mal jugés.
Tu ne peux pas me virer, Charlie.
Mais je démissionne.
Bonjour.
Bonjour.
J'allais prendre un bain.
Vous prenez le bain aussi ?
Oh, merde.
- Tu le connais ?
- Je ne l'ai jamais vu.
Combien sont-ils dans la maison ?
Nate Champion ?
Nous perdons notre temps, Canton.
Ces deux-là n'importent plus.
Les chevaux sont au repos
de toute façon.
Ce sera bon pour la discipline.
Tu devrais comprendre cela
mieux que n'importe qui.
Tu es soldat professionnel.
Je suis amateur.
Va à la maison...
et dis-leur qu'ils sont
complètement encerclés...
et doivent se rendre sur-le-champ.
Si tu ressors, nous attendrons
que tu dégages avant de faire feu.
Je te donne une minute.
C'est une vraie pluie de balles !
Merde ! Ella !
Je l'ai.
Merde !
Ils viennent de ce côté !
- Bon Dieu !
- Merde !
Nate.
Je l'ai !
Fils de pute !
Je pense
qu'il s'est tué.
Je vous emmerde !
Merde.
Nous aurions dû aller
tout droit en ville.
Nous voulons nous serrer les coudes...
nous bâtir un avenir,
protéger ce que nous avons.
Laissez-moi passer.
Ces discours, tout ce que tu dis,
ne servent à rien.
Il ne sert à rien de s'incliner
ni d'abandonner.
Il dit...
qu'il a mis fin ce matin...
à l'emploi d’Averill.
Jim Averill est venu ici
pour protéger vos droits.
Ne croyez pas tout ce qu'il dit.
Pourquoi pas ?
Il dit la vérité.
Averill est toujours son ami.
Nous savons tous...
que c'est illégal de prendre
du bétail marqué dans les prés.
C'est vrai.
La loi, c'est la loi.
Monsieur le maire !
Il n'y a qu'un crime dans ce pays,
c'est de se faire prendre.
Vous enfreignez la loi.
Traître !
Je veux vous dire une chose-
J'ai vu trop de gens mourir.
Et je ne veux pas mourir.
Crétin ! Nous mourrons tous !
Suivez-nous !
Ne l'écoutez pas !
Les riches sont opposés...
à tout...
ce qui peut améliorer
les choses dans ce pays.
Ils sont opposés à tout
ce qui pourrait régler...
et améliorer les choses
dans ce pays...
ou essayer d'en faire
quelque chose de plus-
Pâturage.
Des pâturages...
pour...
les spéculateurs de l'est.
George, dis-le-leur.
Ils...
sont d'avis
que les pauvres...
n'ont rien à dire
dans les affaires de ce pays.
Vous vous coupez la gorge.
Ils sont ici.
- Ils sont ici.
- Brûle en enfer, putain.
Ils sont déjà ici.
Nous abattrons
tous ces salauds.
Même l'armée ne les sauvera pas.
Il est mort.
Eh bien, dis quelque chose, merde.
Quoi ?
Que je te l'avais dit ?
Eh bien, je te l'avais dit.
Il t'aimait.
Il pensait que tu étais son ami.
Je ne suis pas responsable.
Il savait ce qui se préparait
et il a pris sa décision.
Toi aussi.
Ils viennent de voter
contre toi, Charlie.
Vos craintes sont injustifiées !
De l'aide, s'il vous plaît !
Nous avons besoin d'un médecin !
Jésus-Christ est le seul médecin
qui peut l'aider.
Vous allez dans le mauvais sens.
Par ici !
Allons-y.
En selle.
Les gars-
Ils s'en viennent.
Ils s'en viennent.
- Toute la foutue ville s'en vient.
- Qu'est- ce qui se passe ?
Restez ensemble !
Suivez !
Encerclez les chariots !
Allez par là !
Vite !
Amenez ce chariot par ici.
Il nous faut une position ici.
Dites-leur
d'encercler ces arbres !
Descendez de cheval !
Amenez vos chevaux ici !
Descendez ! Allez !
Dégage, fils de pute.
- Amenez ce chariot ici.
- Restez en position ici.
Fiche le camp d'ici !
- Baisse-toi !
- Cachez-vous derrière ces arbres.
Mettez-vous en position.
Feu !
Baissez-vous, merde !
Va-t'en d'ici !
Baisse-toi !
Couche-toi, Billy !
Des fois, je me demande
ce que tu fous ici.
Dégagez !
Ils sont trop nombreux, Wolcott.
Ce ne sont pas des Indiens.
On ne peut pas tous les tuer.
On a enfin trouvé
un bon filon ici.
Baisse-toi !
Il y a un an à la même date,
j'étais à Paris.
J'adore Paris.
Descendez des chariots !
David !
Oh, Dieu que j'adore Paris.
Baisse-toi !
Toute chair est un pré.
Triste-
Triste chose.
Viens avec moi.
Wolcott !
Je vais chercher du renfort.
Je reviens.
Restez hors de portée !
Mettez-vous à l'abri !
Retraitez de l'autre côté de la rivière !
Mettez-vous à l'abri !
Je veux simplement vivre.
"Il ne semble pas que j'aie
beaucoup de chance de m'en tirer.
J'espère qu'Ella est sauve.
La maison est en feu.
Adieu, Ella et Jim,
si je ne vous revois pas.
Nathan D. Champion."
Ça va, Ella ?
Attends-moi chez toi.
C'est vraiment du beau travail.
Où as-tu pris
cette idée ?
Les Romains l'utilisaient
il y a 2000 ans...
sur un terrain comme celui-ci.
Allez !
Ces foutus Romains.
Allez !
Je, fils de pute.
On te pendra.
Continuez !
Tout le monde ensemble !
Je pense que j'ai les jambes cassées.
Reculez !
Ces hommes sont arrêtés
sur ordre de l'armée.
Vous pouvez rentrer chez vous.
Tu sais que ces hommes
relèvent des autorités civiles.
J'ai un télégramme
du gouverneur...
déclarant
clairement...
que seule une action radicale
et immédiate des autorités...
supérieures
aux fonctionnaires du comté...
peut remédier à l'état actuel
de quasi-anarchie...
dans le comté de Johnson
Quasi-anarchie ?
Jim, tu peux me laisser
les emmener paisiblement...
ou tu peux être fusillé
pour insurrection.
Ce que tu fais,
c'est plutôt de les secourir.
Je te l'ai dit, Jim, ce n'est pas moi
qui le fais. Ce sont les ordres.
Compagnie, retirez-vous !
Suivez !
Salaud !
Oh, Ella, ne meurs pas.
Oh, je t'en prie.
Oh, Ella.
" Newport, Rhode Island
1903"
Je voudrais une cigarette.