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M. Simmons !
Vous avez une confession ?
Il y a eu trois coups.
Une balle a frôlé l'épaule, une s'est logée
dans le corps, et une à la tête.
C'était un crime passionnel.
M. Simmons, comment ce cas va-t-il
toucher votre carrière politique ?
On va bientôt tenir
une conférence de presse...
et je répondrai à toutes
vos questions à ce moment-là.
- Vous pouvez nous parler du suspect ?
- Êtes-vous coupable, Mme Mass ?
Hé, Bill. Le détective Hicks ci-présent
va aider avec l'interrogation.
- Vous voulez dire le lynchage ?
- Avocat Miller.
Dwight. Écoute, on sait tous que tu es
candidat pour le poste de ton patron.
Mais permets-moi de te poser une question-
Est-ce que la vérité fait entrave ici ?
Est-ce qu'on nous enregistre ? Si oui,
je vais suggérer à mon client de se taire.
Richard, ne complique pas les choses.
On a un motif- l'infidélité.
Accès à la scène du meurtre.
Des empreintes sur l'arme du crime.
Des boucles d'oreilles- les siennes-
trouvé sur la scène. Pas d'alibi.
On a la Sainte Trinité-
cause probable, accès, motif.
Soyons raisonnables.
Je suis prêt à conclure un marché.
Pas question.
Je suis innocente.
Je suis Chrétienne, pas meurtrière.
M. Simmons, je ne suis pas aussi bon
négociateur que vous...
mais ça vous dérangerait de me donner
quelques minutes avec Mlle Mass ?
- Allez-y, détective.
- Je vois. Ça va être un travail d'équipe.
Je vais avoir besoin
de cette confession.
Le temps est limité.
Il a une conférence de presse.
On n'aura pas grand temps.
- Ce n'est pas notre problème.
- Ah, qui si ! Ça l'est.
Maintenant vous jouez
la carte chrétienne-
une bonne femme noire
craignant Dieu.
- Mlle Collège Spelman.
- Ne prenez pas ce ton avec moi.
Hé, hé, hé. Ce n'est pas de moi
qu'il faut s'inquiéter.
C'est du jury qu'il vous faut
vous soucier.
Sans aucune graine de remords,
sans confession...
ce jury pourrait bien donner
à une femme spirituelle telle que vous...
un billet gratuit pour le paradis-
courtoisie de l'État.
Détective.
- Vous allez à l'église ?
- Oh, ouais. NFDMP.
Noël, Fêtes des mères et Pâques.
Valérie, vous n'êtes pas obligée
de répondre à ça.
Vous n'êtes pas en cour.
Je ne suis pas inquiète,
et je n'ai rien à cacher.
Mais on doit me permettre
de tout raconter.
Très bien.
Ça va prendre combien de temps ?
Avant qu'on m'accuse de meurtre...
avant que ma famille
soit déchirée-
c'est bien Philly.
Ouais, mais j'ai des grands rêves,
vous savez ?
La plus belle fille au monde.
- Hé !
- Ça va ?
Hé, ma fille. Hé, Papa.
- Tout va bien ?
- Oui, ma belle.
- On a presque fini d'emménager.
- Bien.
- Alors, comment est la nouvelle maison ?
- C'est bien. C'est bien.
- Ce n'est pas grand-
- Attention.
Ce n'est pas grand, mais tu sais.
Tu mérites ce qu'il y a de mieux,
et c'est exactement ce que tu vas avoir.
J'ai besoin d'une église présentement.
Je te l'ai dit, tu vas adorer
l'église Mercy Baptist.
- Très bien, alors, je suis prête à y aller.
- Très bien.
- Je suis en retard pour le travail. Á plus !
- D'accord.
Grand-papa !
Tu nous aides ?
- Oublie ces trucs de "Grand-papa."
- Rentre.
Ne regarde pas ça.
Papa et Grand-papa
regardent des F-E-S-S-E-S.
Uh huh.
C'est bien qu'on vous ait accueilli si
chaleureusement, mais le rapport avec ceci ?
On ne va pas se faire presser juste parce
que votre patron à une conférence de presse.
Val, tout ce que tu dis, ils peuvent
tout virer ça à l'envers, selon leur gré.
Un jury peut être manipulé.
Je n'ai rien à cacher.
Et, oui, détective Hicks,
tout ce que je vais vous dire-
à rapport.
Alors, j'ai examiné ton portfolio.
C'est bien.
Je vais te recommander pour
des sessions de photos qu'on va avoir.
- Tu es sérieuse ?
- Si je le suis ?
- Ne joue pas avec moi.
- Je ne joue pas avec toi.
Détends-toi.
Ce n'est rien d'immédiat.
- Mais je vais vraiment te trouver du boulot.
- D'accord.
C'est un vrai sacrifice- abandonner
ton studio pour la carrière de ton mari.
Tu es si vieux jeu.
Eh bien, j'aime mon mari.
Et, Zahara, il en vaut la peine.
- Qu'est-ce qu'il y a, chérie ?
- Des chiens ! Tu vois ça ?
Tous les hommes sont des chiens.
Il ne leur manque que des puces.
Et j'en ai rencontré un la semaine
passée qui en avait.
Alors, parle-moi
de l'église Mercy Baptist, ma fille.
C'est une bonne église.
Le révérend Dunn et sa femme, ils ne font
pas juste parler. Ils agissent aussi.
Ils nourrissent les sans-abri et
enseignent la prévention du VIH.
Les lundis soirs- le groupe des femmes.
C'est merveilleux. Tu dois venir.
J'y serai.
Le révérend Dunn commence le service
du dimanche à exactement 10 h du matin.
Alors, pas question d'arriver en retard.
Non. D'être du retard.
Et tu ne le dis pas bien
parce que tu as tort.
Tu ne serais jamais arrivé en temps
à l'école si ce n'était pas de moi.
- Peu importe, Mlle Delta.
- Ouais, "cramoisi et crème" ma petite.
Rose et vert-
les filles avec les perles.
- Chien !
- Voyons, il ne t'a rien dit.
Il y pensait.
Pour Dutch...
déménager à Atlanta n'était rien.
Vous savez,
il a grandi à Philadelphie.
Mais pour moi...
c'était un endroit où nos rêves
allaient se réaliser.
Je n'ai jamais pensé que
les cauchemars sont aussi des rêves.
"'Qu 'avons-nous ici ? '
grogna le gros loup."
- Pas assez bon.
- Quoi ?
Je t'avertis.
Allez. " 'Qu 'avons-nous ici ? '
grogna le gros loup."
Pas assez bon.
- Je crois qu'on doit-
- Ouais.
Un, deux-
- Quoi ? Allez. Allez.
- Trois !
J'ai mis l'arme dans ma bouche.
J'ai commencé...
à appuyer sur la gâchette.
J'ai vu le visage de ma fille...
elle pleurait.
Et j'ai réalisé...
à quel point j'étais égoïste.
Certains jours, tout compte.
Certains jours, rien ne compte.
Je veux que tu t'engages-
quotidiennement pendant 30 jours.
D'accord ?
Á demain, même heure.
- Merci, docteur.
- De rien.
- Monica.
- Dutch. Heureuse de te voir.
Désolé d'avoir manqué ton arrivée.
J'étais en conférence. Je suis en retard
pour une réunion, mais je dois te parler.
- Tu peux marcher avec moi ?
- Ouais. Ouais.
Il semble que ton temps passé
à Oxford a porté fruit.
Tu as même un accent.
C'est bon pour les affaires.
Je sais qu'un esprit
est une chose terrible à gaspiller.
- Comment vont les choses avec Kevin ?
- Misérables, comme d'habitude.
Aussi bien en arriver droit au but.
On ne va pas pouvoir te payer
le salaire que tu as demandé.
Que j'ai "demandé" ? Tu veux dire
le salaire que tu m'as promis.
Personne ne t'a menti.
L'offre était-
J'ai déménagé ma famille ici d'Atlanta.
Et là tu dis ne pas avoir l'argent ?
Chaque contrat à des clauses-
dépendament des subventions en suspend
et toutes les subtilités.
Mais tout ça importe peu.
Je te veux ici.
Et je vais tout faire en mon pouvoir
pour te garder ici.
Comme dans l'ancien temps,
n'est-ce pas ?
Monica, c'est inapproprié.
Je suis heureux dans mon mariage.
- Heureusement, moi aussi.
- Á un de mes meilleurs amis.
Comme si Kevin s'en souciait.
Rien n'a changé.
On doit reprendre
cette conversation plus ***.
Viens à notre fête
d'anniversaire-surprise.
C'est dimanche après-midi
à l'Académie des Beaux Arts.
Comment ça peut être une surprise
si tu es déjà au courant ?
Il n'y a pas de secrets entre nous, Dutch.
Tu le sais bien.
Ryan Chambers sera l'hôte.
Désolé.
On va à l'église le dimanche.
Votre présence est obligatoire,
non pas optionnelle, Dr Mass.
Louons le Seigneur
Allez, allez
Allez, allez
Viens me voir
Ô Seigneur, viens me voir
Ô Seigneur, viens me voir
Ouais ! Allez ! Chantez ! Ouais !
Alléluia !
Remerciez Dieu !
Louez Dieu !
- Que l'église dise "Amen !"
- Amen !
- Oui !
- Alléluia !
Je parle du monde des gestes
des designers et de leur parole.
Des robes designer
et des grimaces designer.
Des maris designer,
ainsi que des épouses designer.
Des sourires designer,
des styles designer.
Tous conçu par celui qui sait...
que la faiblesse de la chair
est la tentation.
La chair vous appelle peut-être...
mais seul Dieu
peut appeler votre âme !
Seul Dieu peut appeler votre âme !
- Oui ! Soumettez-vous, homme riche.
- Alléluia !
Soumettez-vous, homme pauvre.
Soumettez-vous, mendiant.
Soumettez-vous, voleur.
- Louez le Seigneur !
- Soumettez-vous.
Quand Dieu vous appelle,
soumettez-vous, adultère.
Soumettez-vous, menteur.
Soumettez-vous, les rois,
les présidents et chefs indiens.
Soumettez-vous !
Le temps de vous soumettre approche.
Soumettez-vous.
- Merci, Père Tout Puissant.
- Oui.
Maintenant, tous ceux qui veulent
se joindre à l'église ce matin...
approchez-vous de l'autel.
Montrez-lui.
Montrez-lui.
- Oui, mon Dieu !
- Montrez-lui.
Peu importe qui vous êtes, montrez-lui.
Venez.
Allez, Dutch.
Tu es prêt ? Allons-y.
- Je n'y vais pas.
- Pourquoi pas ?
- Je ne peux pas.
- Dutch.
- Vas-y.
- Papa va venir ?
- Papa va venir la prochaine fois.
- Ceux qui souffrent.
- Ceux qui sont confus.
- Alléluia.
- Amen !
- Ceux qui sont trompés et désespérés.
Dutch, je ne pense pas à ça
présentement.
J'arrive pas à croire
que t'as fait ça aujourd'hui.
Tiens.
La foi ne payera pas les factures.
Quel est le rapport avec le fait
que tu t'es joint à l'église ?
On doit en parler maintenant, ici ?
Tu ne veux pas que je te gêne
devant tes petits amis ?
Ouais, c'est ça.
On peut cesser d'en parler, s'il te plaît ?
D'accord, j'ai fini.
Je n'en parlerai plus.
- Hé, Monica. Ça va ?
- C'est bien toi.
- Voici Val, ma jolie femme.
- Heureuse de vous rencontrer, Val.
Heureuse également. Dutch me parle
toujours du bon temps que vous aviez...
vous, Ryan et Kevin
dans le temps, à l'école.
Eh bien, on disait toujours, " Une fête n'en est
pas une jusqu'à ce que Dutch Mass se pointe."
Eh bien, joyeux anniversaire.
Quinze ans de paradis et d'enfer.
Voilà mon mari.
Il est fou.
- Salut, chéri.
- Hé. Ça va, mon vieux ?
- Heureux de te voir, mon vieux. Voici Val.
- Enchantée.
Salut, Val.
Enchanté.
On a dû travailler très fort pour faire
déménager ton mari ici...
mais la perte d'Atlanta est
définitivement le gain de Philly.
Cette couleur te va bien. Ça prend un vrai
homme pour bien porter cette couleur.
Merci.
Hé, je vais au jardin des sculptures.
Vous venez ?
Dutch ne va pas nulle part
avant de danser avec moi.
Je ne désobéirais pas
à ces ordres, docteur.
Á plus ***.
Val, hé, bienvenue à Philadelphie...
la ville de l'amour fraternel.
D'accord.
- Ça va ?
- Je ne danse pas bien, alors je vais-
Parfait. Je vais t'enseigner.
Ça vous dérange, Val ?
Non, non, non.
Ça va.
Allez-y. Amusez-vous.
Alors, vous devez être
la merveilleuse Mme Dutch Mass.
- Ryan Chambers.
- Enchantée, Ryan.
- Voici Cynda. Elle travaille pour moi.
- Enchantée.
- Moi de même.
- Va me chercher à boire pour 10 minutes, OK ?
- La même chose que d'habitude ?
- Oui.
- Que faites-vous, Mme Mass ?
- Je suis photographe.
- Alors, vous aimez les belles choses.
- Ouais, en effet.
Moi aussi.
La mort sur un cheval pâle.
J'adore.
Mon image préférée est celle
du lion qui attaque. Et vous ?
Je n'ai pas de partie préférée.
J'aime l'ensemble.
Je parie que si.
Quoi ?
Désolée.
Désolée, Ryan.
Mais j'adore cette chanson
de votre dernier album.
Quelle chanson ?
Il y en a plus qu'une sur cet album.
- Non, je chante faux.
- Juste un couplet.
- Que vas-tu faire quand ils-
- Te blessent
Où vas-tu aller
quand ils te mentent
Qui vas-tu appeler
pour aller te réfugier
Quand tu sais que ta vie cloche
Alors, Dutch et toi avez
déjà dansé au son de ma musique ?
Dutch et moi dansons
souvent au son de ta musique.
Ouais.
Arrête.
Monica, allez. Arrête.
- Dis-moi. Tu connais Monica depuis quand ?
- On vient de se rencontrer.
Dansons.
Alors, Dutch m'a dit que vous,
lui et Kevin...
étiez comme les Trois Mousquetaires
dans le temps.
Ouais. Le chercheur,
le gars à succès et l'aguicheur.
Et alors, vous êtes le chercheur ?
Devinez encore, ma chère.
Vous vous êtes demandée pourquoi
Ryan Chambers vous draguait ?
- Á ce moment-là, oui.
- Aimez-les ou laissez-les.
Vous savez ce qu'on dit
d'une femme méprisante.
La même chose qu'ils disent sur un assistant
procureur se présentant comme procureur.
On peut poursuivre, s'il vous plaît,
détective ?
Je savais que quelque chose clochait,
mais j'ignorais quoi.
Hé, Val, allez.
J'arrive.
- On ne peut pas bousculer la perfection.
- T'as raison.
- Patience.
- C'est une vertu, non ?
Exactement. Patience.
Où êtes-vous allé Monica et toi ?
Voyons. On n'est pas allé nulle part.
Je te l'ai dit.
Je suis allé dehors dans le jardin des
sculptures avec Kevin et les gars.
Bien sûr. Et qui dansant si collée
contre Ryan Chambers ?
- Oh, je t'en prie !
- Ouais. Ça va.
- La jalousie est un aphrodisiaque puissant.
- Regarde-toi.
- Chérie, allez.
- Tu es sur ma liste.
Oui, je veux savoir pourquoi
tu ne t'es pas joint à l'église aujourd'hui.
- La semaine prochaine. Bouge ton bras.
- Tu vas te joindre la semaine prochaine ?
- T'as dit qu'on n'en parlerait plus.
- J'ai menti.
- Je joindrai la semaine prochaine.
- Pas parce que je te l'ai dit.
Val, pourquoi tu dois ruiner
toute l'ambiance ainsi ?
C'est important. Je veux savoir
si quelque chose t'embête.
Rien ne m'embête. J'étais de bonne humeur
jusqu'à ce que tu commences tout ça.
Que veux-tu dire ?
Rien. Rien.
J'ai la tête pleine présentement
avec la compression salariale et tout.
C'est juste, tu sais-
j'essaye d'y voir clair.
On peut se serrer la ceinture.
Je me passerai de quelques pédicures.
Chérie, comment tu te sentirais-
Tu sais...
que penserais-tu si-
si, tu sais, comme-
Quoi, chéri ?
Peut-être que je ne suis pas l'homme...
que tu crois, tu sais ?
L'homme que tu veux que je sois.
Peut-être que je ne suis pas toujours
la femme que tu désires non plus.
Rapproche-toi.
Regarde-moi.
Peu importe ce qui arrive...
tu sais que je t'aime, pas vrai ?
Tu le sais ?
Dutch, attends une minute, chéri.
Tu me fais peur.
- Quelque chose ne va pas ?
- Non.
Je suis désolé.
Non, rien.
C'est le champagne qui parle, chérie.
Je t'aime, Dutch.
Je t'aime encore plus.
Bonsoir, Mesdames.
Accueuillons Mme Mass dans notre
groupe de la Foi des Femmes.
Oui.
Je veux juste dire à quel point
je suis reconnaissante d'être ici.
Je suis une invitée
de ma bonne amie Zahara.
Mon mari, Dutch, ma fille, Nicole, et moi
venons d'arriver d'Atlanta.
Et je veux juste dire à quel point je suis
reconnaissante de vous rencontrer...
et encore plus reconnaissante d'être
de retour dans la maison du Seigneur.
- Amen ! Amen !
- Je donne à Dieu toute la gloire et les louanges.
Amen !
Je suis Mme Persons.
J'aimerais vous souhaiter la bienvenue.
Dites-moi.
Que fait votre mari ?
- Il est psychologue.
- Je vais peut-être avoir besoin de ses services.
Louez le Seigneur.
Alors, le sujet de ce soir,
Mesdames...
est comment- dans notre foi- se charger
de manière constructive d'un conjoint qui triche.
Oui, Mlle Gladys.
Mon mari m'a trompé une fois
avec une dévergondée.
Je lui ai arraché les cheveux.
Son chien a essayé de me mordre.
J'ai scalpé son chien aussi.
- Amen !
- Souvenons-nous de deux choses, Mesdames.
Trouvons des réponses constructives,
et gardons Dieu dans l'équation.
- Amen.
- Oui, Mlle Honeycomb ?
- J'ai réussi-j'ai envoyé mon mari le rencontrer.
- Amen.
Il m'a trompé...
alors, je suis allée voir
Mlle Dashon à Chinatown...
et j'ai acheté du poivre très fort...
et je l'ai mélangé
dans ses patates pilées.
- Il était nul et non avenu.
- Nul et non avenu.
Sa tête ne pouvait pas
se relever de l'oreiller.
Il n'avait aucune idée
de ce qui se passait.
Mais après ça,
il ne m'a plus trompé.
- Amen pour ça.
- Des réponses constructives, Mlle Honeycomb.
- Je peux vous aider ?
- Excusez-moi. Désolé d'être en retard.
Je suis désolée. La réunion
des hommes est jeudi.
Je t'avais dit
que c'était une mauvaise idée.
- Désolé. Je n'aurais pas dû venir.
- Greg, attends.
Mme Dunn, je suis désolée.
Greg est mon invité.
Il ne voulait pas venir, mais j'ai insisté.
Je lui ai dit qu'il serait le bienvenu.
- Pardon ?
- Oui, il-
- C'est une décision de groupe.
- En effet.
Je sais, mais Greg doit parler
de sa situation...
ça ne peut pas attendre à jeudi.
Son compagnon l'a laissé.
- Compagnon ?
- Son petit ami.
- Aidez-nous, Jésus.
- Si ma présence vous gêne, je vais partir.
Personne n'a dit que ça nous gênait.
- C'est une réunion pour femmes.
- En effet.
- Tolérance, Mesdames.
- Compassion.
Souvenons-nous. Nous sommes tous
les enfants de Dieu, Greg également.
Alors, Greg, la question est,
serais-tu confortable ici ?
- C'est comme ma famille.
- Bienvenu, Greg. Mesdames.
- Bienvenu, Greg.
- Bienvenu, chéri.
Bienvenu.
Alors, Greg, tu veux nous
raconter ce qu'il s'est passé ?
Prends ton temps.
Ce qui fait le plus mal-
c'est la trahison.
On s'est fiancé il y a un an...
et durant tout ce temps,
il me trompait...
avec un autre homme-
un homme plus jeune.
Et je ne m'en doutais pas du tout.
Je l'aime toujours.
Aidez-nous, Jésus.
Mais qu'est-ce qui arrive
à cette église, Mme Dunn ?
Bon, si vous ne pouvez pas partager
avec le groupe- Mesdames.
Désolée, Greg.
Que Dieu te bénisse, mon fils.
Mon fils, Randy-
Il vient d'avouer son homosexualité.
- Tu le connais ?
- Bon Dieu ! Ça se répand dans l'église.
Nous sommes ici ce soir
pour parler d'infidélité.
On peut rester sur le sujet ?
Charlotte, à ton tour.
Tu as quelque chose à raconter ?
Inclinons la tête pendant la prière.
Père Tout Puissant,
nous nous présentons devant vous-
Je vais vous faire une offre, Mme Mass.
Je suis prêt à recommander
la clémence.
L'injection létale n'est pas
la seule solution.
Une confession faite
dans l'esprit de remords...
est très persuasive auprès du jury...
et auprès du bureau
du procureur aussi.
Trente et unième étage.
Mme Mass.
HÔPITAL
ENTRÉE PRINCIPALE
- Hé.
- C'était quoi tout ça ?
J'ignore ce qui arrive avec Monica.
Elle capote tout le temps.
As-tu déjà sorti avec Monica ?
Je n'ai pas bégayé.
As-tu déjà sorti avec Monica ?
Il y a de ça longtemps.
Rien de spécial.
- T'en es certain ?
- Ouais, j'en suis certain.
On avait une entente.
Et soudainement
tu ne peux pas supporter ça ?
- Soudainement ? Soudainement, Kevin ?
- Soudainement, tu-
je n'ai pas changé, d'accord ?
Monica, je n'ai pas changé.
- J'ai changé.
- Alors, tu dois changer à nouveau.
D'accord ? On a une vie parfaite.
On a de l'argent. On a la liberté.
Et maintenant tu es misérable.
Tu es hystérique.
Mais, Kevin...
je veux des enfants.
Je veux une vie normale.
Je veux une famille.
Je veux un mari qui me désire.
Je te veux.
Je t'aime. Je t'aime.
Tu sais que je t'aime, mais ce...
truc normal, je-
Je suis fatiguée.
- Tu es fatiguée ?
- Je suis si fatiguée.
Tu vas devoir respecter l'accord.
On dirait juste que-
Tu es toujours une victime.
Tout tourne autour de toi, non ?
Les clés. Je vais conduire.
Sors de la voiture.
Donne-moi les clés.
Je vais conduire. Donne-moi juste-
Je vais conduire.
Chérie ? Allez monte dans la voiture.
Hé ! Arrête !
Mon Dieu, non !
L'ambulance a freiné juste en temps.
Elle a essayé de se tuer, mon vieux.
Regarde, elle a un tas de narcotiques
dans son système.
Tu sais cette conférence où elle est allée ?
Elle était en traitement.
J'ai réalisé ce soir à quel point
j'ai été égoïste-
pas juste envers elle,
mais aussi envers toi.
Hé, j'ai des bonnes nouvelles.
La subvention a été accordée
à l'hôpital.
- Tu vas avoir ton augmentation.
- Dieu merci.
Et je vais te donner quelque chose que tu
mérites, mais hors de ton budget présentement.
J'ai une propriété à Chestnut Hill.
Très haute de gamme, bonnes écoles.
Grande maison.
Tu sais, financièrement,
je ne peux même pas penser à-
Ne t'inquiète pas.
Je vais m'occuper de l'acompte.
Tu n'auras qu'à t'occuper
du paiement mensuel.
Considère ça comme une...
location à long terme.
Kevin, tu n'as pas besoin
de faire ça.
Tu as tant fait pour moi,
et pour Monica.
- Sans tes conseils, je-
- Hé.
Toi et moi on se connaît
depuis bien longtemps, non ?
Hé, Dutch.
N'abandonne pas le rêve.
- J'ai une surprise pour toi.
- Quoi ? Qu'est-ce que c'est ?
Si je te le dis,
ce ne sera pas une surprise.
Et si tu me donnais un indice ?
Disons que certains de nos rêves
sont sur le point de se réaliser.
- Je veux un hot dog.
- Ah, oui ?
- Je vais aller chercher le hot dog.
- Je vais prendre un billet de 20.
- Donne-moi donc notre portefeuille, OK ?
- Ouais, t'as raison sur ce point.
- Amusez-vous.
- Tag !
Je sentais qu'on allait
dans la bonne direction.
Comme ma chère grand-mère
défunte disait toujours...
"Tu veux faire rire Dieu ?
Dis-lui tes plans."
Mes pieds sont trop rapides.
- Vous l'avez confronté ?
- Non.
Vous avez trouvé un *** dans
son portefeuille, et vous n'avez pas-
- Elle a dit non.
- C'est un docteur.
Parfois il- il parle à ses patients
de prendre des précautions.
Il donne des condoms.
- Qu'en penses-tu ?
- Elle ne voulait pas le savoir.
- Tout a changé après ça.
- Uh huh.
Moi, je ne lui ferais pas
du tout confiance.
Je fais face à la réalité, Val.
Je sens un rat.
Tu devrais le faire filer.
Je connais un excellent détective privé-
celui que j'ai utilisé pour mon ex.
Voyons, Zahara, tu sais que Dutch
n'est pas ce genre de gars.
Quel est le nom de cette vache qui
s'est effondrée- Monica ?
C'était une passe
pour avoir de la sympathie.
Je l'ai senti à des kilomètres.
- Elle a fait une dépression nerveuse.
- Dépression, "mon oeil."
Les p'tites vaches font tout
pour attirer l'attention.
Je connaissais cette fille, elle s'est fourré
la main dans un broyeur-
s'est fait trancher les doigts à moitié,
et elle a pleuré pendant deux semaines.
Son mari lui a acheté une nouvelle
maison et une voiture.
J'ai pensé à couper mes doigts.
J'arrive pas à oublier ce fameux ***.
Seigneur, pourquoi l'ai-je trouvé ?
Tu capotes.
T'es chanceuse de l'avoir trouvé.
- Tu dois penser à autre chose.
- Et quelles sont mes chances ?
- Te connaissant- pas très bonnes.
- Merci.
On a un nouveau projet
sur les styles de vie au bureau-
les vedettes riches qui font la fête
dans leurs maisons huppées.
On va avoir besoin
d'un autre photographe.
C'est exact. Je m'occupe de toi-
sur les deux fronts.
- Que veux-tu dire sur les deux fronts ?
- J'ai dit que je surveillais Dutch.
- Alors, vous avez fait filer votre mari.
- Elle n'a pas dit ça.
- Je ne l'ai pas fait filer.
- Mais vous ne l'avez pas empêché.
Elle n'est pas responsable
des gestes des autres.
Détective, je sais pourquoi
vous êtes assis là si patiemment.
Vous attendez que je me mette les pieds
dans les plats et dise quelque chose...
qui va boucler votre cas
bien proprement.
- Laissez-moi vous faciliter la tâche.
- Val, pourquoi on n'arrête pas ?
- On n'a pas besoin-
- Je confesse. Je suis coupable.
- Pardon.
- Je suis coupable.
Je suis coupable d'être... naïve.
Vous essayez de nous jouer,
Mme Mass...
comme pour votre mari ?
Vous réalisez que ce sont
des allégations non fondées, Dwight ?
Vous réalisez que ce sont
des allégations non fondées, Dwight ?
Attendez. Une minute.
Pourquoi une si belle femme
de Georgie, telle que vous...
aurait laissé ses empreintes
sur un pistolet ?
Kevin avait convaincu Dutch que...
s'il allait traiter les riches...
il avait besoin d'être l'un d'eux-
il fallait adopter leur style de vie.
Quand je réfléchis au passé...
soit que je ne pouvais pas voir.
Ouvrez les yeux.
- Ou je ne voulais pas voir.
- Oh, mon Dieu !
- C'est à nous ?
- Elle nous appartient.
Les voitures qu'on n'avait pas besoin
et qu'on ne pouvait pas se payer.
Le Louis Vuitton, le Gucci.
On avait tout ce qu'un homme
et une femme pouvaient désirer.
Sa chambre est prête.
Allons la voir. Allez, les filles.
Du moins, je le pensais.
Kevin, je te dois tout ça. Merci.
Ne me remercie pas tout de suite, car
tu sais que rembourser est douloureux.
Ouais.
Cette maison est si rare.
Je suis fière de toi.
C'est plus que je n'ai jamais souhaité,
et je suis si heureuse.
Et si je reformulais ça ?
- Dis-moi qu'il y a d'autres homos ici.
- J'ai peur que non, chéri.
Hé, comment elle va ?
C'est l'heure de partir.
- C'est l'heure de partir !
- La fête est ici.
Je sais que t'avais l'intention de m'inviter. Où
est la salle de bain ? Mes dames doivent y aller.
- Á l'étage, au bout du couloir.
- Je vais me joindre à elles.
J'aime la vue d'ici.
- Excusez-moi. Je peux voir ma femme ?
- Oh, ouais. Excusez-moi.
- Viens.
- Quoi ? Quoi ?
Écoute.
Bon, il m'est impossible de te remercier
pour ton support depuis tant d'années.
- Mais-
- Qu'est-ce que tu as ?
- Mais voici un petit cadeau.
- Qu'as-tu-
Oh, bon sang ! Est-ce que c'est-
Merci.
Regarde cet homme.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- D'après toi ?
- Ma fille est en haut.
- Dutch, non, non, non. Ça va.
Non. C'est ma maison.
Je pensais qu'elle appartenait à Kevin,
et je croyais que c'était une fête.
Tu sais- D'accord,
j'aimerais que tu partes.
- Kevin, c'est pas ta maison ?
- Est-ce nécessaire, Ryan ?
J'essaye juste de clarifier
les choses, c'est tout. Mon erreur.
Sors. Amène tes blondes et va-t'en.
- Allez. On va aller à une vraie fête.
- Ouais.
Une fête à la Ryan Chambers.
Vous voulez tous venir à une vraie fête ?
Venez à la fête de Ryan Chambers.
Si votre conjoint
ne vient pas à l'église...
ceci peut être le début
d'un abîme dans la relation.
Oui. Soeur Mass.
Que feriez-vous, Soeur Dunn...
si votre conjoint dit qu'il veut
faire partie de l'église-
mais rendu au dimanche...
il a toujours une excuse
pour ne pas y aller ?
Ou une excuse. Et si l'honnêteté
n'était pas là depuis le début ?
Qu'as-tu dit, Charlotte ?
Je disais...
que je suis d'accord avec Val.
- Eh bien, amen.
- Amen.
- Alléluia.
- Amen.
Je vois que tu portes
un nouveau bijou, Mme Mass.
- C'est un cadeau.
- Uh huh.
- Est-ce qu'elle me dévisageait ?
- Oui, vraiment.
Elle vient ici depuis des mois
et n'a jamais soufflé mot jusqu'à ce soir.
Je crois qu'elle a des problèmes.
- Hé, Monica.
- Où diable est Dutch, hein ?
Dutch !
- Monica, Dutch n'est pas là.
- Où diable est Dutch avec ma prescription ?
- Monica, Dutch n'est pas là.
- Dutch !
Et, ma chère,
qu'est-il arrivé à ton visage ?
Je dois me faire mal un peu
aujourd'hui...
si ça ne te dérange pas.
- Dutch !
- Monica, Dutch n'est pas là.
Dutch ! Je parie que tu ignores
où il met ses prescriptions.
J'étais à l'hôpital aujourd'hui, et Dutch
n'y était pas aujourd'hui.
- Il n'est pas là.
- Alors, où est-il ?
Il est évident que tu ignores où
le docteur place son carnet de prescription.
- Je ne sais pas.
- Ah, non ? Tu ne sais pas ?
Tu en es certaine ?
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je suis gelée, et je suis soûle.
- Et je suis soûle, et je suis gelée.
- Tu dois me donner cette arme.
Je suis tannée de donner.
C'est tout ce que je fais.
- Donne-moi l'arme. Donne-
- Je ne suis pas forte comme toi.
Monica, s'il te plaît.
Tu pourrais le faire.
Tu pourrais me tuer.
Mon coeur est mort.
Je veux mourir !
- J'ai l'arme, d'accord ?
- Tu ne me comprends pas ?
Tu es si naïve !
Je suis en amour avec un homme...
qui couche avec d'autres !
Et il sait que je ne le quitterai jamais.
Et Dieu m'a abandonné !
Monica, tu ne peux pas blâmer Dieu
pour tes problèmes.
- Tu ne peux pas le blâmer pour tes problèmes.
- Je le blâme.
Je blâme Dieu.
Et un jour, tu vas blâmer Dieu aussi.
Mon mari me dit la vérité, au moins.
Ton mari ?
C'est pitoyable.
- Qu'est qui est pitoyable ?
- Ton mensonge.
C'est tellement plus satisfaisant que
ma vérité, et c'est pitoyable.
Tu veux savoir où est
Dutch, n'est-ce pas ?
Oh, je me le demande.
Où Dutch se réveille-t-il ?
Oh, Val. Il neige.
Dieu nous a donné
une autre journée parfaite.
Alors, vous dites que c'est ainsi que vos
empreintes se sont retrouvées sur l'arme ?
Les empreintes de Val ne sont pas
les seules sur l'arme.
Vous auriez dû y trouver celle de Monica aussi.
Ça va se révéler pendant l'enquête.
Celles de Monica étaient sur l'arme,
mais elle a un alibi.
Par contre, votre cliente, elle-
La question n'est pas comment
les empreintes se sont retrouvées sur l'arme...
mais ce que vous avez fait avec.
Eh bien, jusqu'à ce point, je n'avais aucune
preuve que mon mari me trompait.
Quoi ? Voyons ! Vous devez être la femme
la plus naïve de la planète.
- Naïve ?
- Oui.
- Je n'ai jamais dit que j'étais naïve.
- Ah, non ?
"Je suis coupable d'être naïve."
- Allez. Est-ce vraiment-
- Mê***-vous de vos oignons !
- Je n'ai pas dit naïve.
- Vous venez de dire que non.
- Je sais je n'ai pas dit naïve.
- Vous dites souvent ce que vous pensez pas ?
- Je voulais pas dire naïve de façon-
- Dites-moi ce que vous vouliez dire.
J'aime mon mari !
J'avais foi en lui !
Et... je risquais de perdre gros.
Il est bien plus beau que le mien.
Je ne veux pas de ce truc
dans ma maison.
Que dois-je faire avec ?
Eh bien, je n'en ai pas besoin.
J'en ai déjà un.
Zahara, si tu ne sers pas
cette chose-
Tu as un permis ?
C'est mieux que du gaz lacrymogène.
Tu devrais le conserver.
On ne sait jamais, dans cette région.
- Juste au cas où.
- OK, d'accord. OK, arrête.
Monica est venue à la maison,
et, oui, elle planait.
Oui, elle était gelée.
Mais, Zahara...
certaines choses qu'elle m'a dit-
Je ne sais pas. Ça m'a marqué.
Gare toi, Val.
Tu prenais des photos
de Dutch durant tout ce temps ?
Ma belle, je sais à quel point
ça fait mal...
mais il est temps
que tu connaisses la vérité.
Pour l'amour de-
Merci, Doc.
- On se voit la semaine prochaine.
- Merci.
Chérie-
Que fais-tu ici ?
Qu'est-ce qui ne va pas ?
Surprise.
Alors, tu es au bureau, hein ?
- Je suis toujours au bureau.
- Pas toujours.
Samedi, tu as dis
que tu avais un rendez-vous.
Et te voilà sortant d'un restaurant.
J'avais un dîner d'affaires avec Kevin,
on étudiait les bilans financiers.
Pourquoi tu ne me le demandes pas ?
Il y a une explication logique pour-
Et pourquoi tu utilises un téléphone
public quand tu as deux cellulaires...
sauf pour que les appels n'apparaissent
pas sur le compte de téléphone ?
- Ma pile était à sec.
- Les deux ?
- Tu veux vérifier mon compte cellulaire ?
- Je devrais bien.
- Lundi, tu faisais de l'exercice avec tes chums ?
- Ouais.
Te voilà sortant d'un hôtel.
Et ces photos-là,
avec Monica-
Tu embrasses et étreins
toutes tes patientes ?
Je la consolais.
Ce n'est pas ce que tu penses.
Ce n'est pas ce que je pense ?
Dutch, voyons.
Tu me crois stupide ?
Réponds. Réponds.
Val, tu es paranoïaque, tu sais.
- Pourquoi pas prendre une *** ?
- Ne joue pas au psy avec moi.
Qui t'appelle ?
- Probablement un patient.
- D'accord.
- Laisse-moi voir l'identité du demandeur.
- Allez, Val.
Tu vas coucher sur le divan.
Dans ma maison-
la maison que je paye ?
Tu ne veux pas coucher sur le divan ?
Je vais donc prendre Nicole,
et on va redéménager à Atlanta.
Je vais coucher sur le divan.
Tu es heureuse maintenant ?
Si je suis heureuse ?
Trente et unième étage.
Écoutez, vous allez manquer de temps.
Le détective Hicks est très
patient avec vous.
Envoyer une femme à sa mort
ne me dérange pas vraiment...
pas quand l'arme du crime
est recouverte de vos empreintes.
Oui, mes empreintes sont
partout sur cette arme...
mais je ne l'ai pas vu
depuis bien longtemps.
Allez, Dwight.
Qu'est-ce que vous faites ?
Mme Mass, je ne suis pas patient.
ZANZI BAR BLEU
- Jenny ? Je vais prendre un autre triple.
- D'accord.
- Mon fils ici-
- Hennessy et de l'eau. Deux.
Jen, qu'est-ce qu'une jolie fille
comme toi...
fait à travailler dans un trou
comme ça le samedi soir ?
Tu n'as pas de meilleure offre ?
Je peux t'offrir toute une gamme de-
Non, M. Mass.
J'ai déjà entendu cette offre.
Désolé, Jenny.
Il est vieux, tu sais.
- Juste-
- Fiston.
Écoute...
tous les mariages ont des problèmes.
Je veux dire, tu peux en savoir plus
sur ce que pensent les femmes...
qu'elles ne savent sur elles-mêmes.
Ça peut déclencher une "provocatation."
Mais tu es comme ton vieux père.
Tu es un homme Mass.
Le dernier des hommes Mass.
Et Dieu a gardé le meilleur
pour la fin.
- Je n'en suis pas si sûr.
- Oui, oui.
Regarde ce que tu as accompli.
Tu sais à quel point
je suis fier de toi ?
Écoute. Papa, écoute-
- Je me vante-
- Papa, écoute-moi. Écoute-moi.
- Je veux que tu écoutes-
- Papa, écoute-moi.
- Je me vante de toi à mes amis.
- Je dois te parler que quelque chose.
- Écoute. Je dois te parler que quelque chose.
- Je me vante de toi à eux tout le temps.
Qui d'autre a un enfant
qui est médecin ?
Ça- C'est mon fils !
- Celui-là ! Le voilà !
- C'est exact.
- Le voilà ! D'accord.
- Assieds-toi, Papa.
- Laisse-moi te parler.
- Allez.
Tu as atteint des endroits
que je ne pouvais qu'apercevoir.
Je veux que tu regardes
ce que tu as fait pour ta famille.
Ils ne seront jamais dans le besoin.
Regarde l'exemple
que tu montres à ta fille.
Je suis fier de l'homme
que tu es devenu.
- C'est quelque chose que j'ai dit ?
- Non.
Si je te le dis différemment,
vas-tu m'écouter ?
Et si je te le chantais, ma belle ?
Ça, c'est une femme dure et froide.
Mais je ne vais pas abandonner.
L'homme Mass.
Que voulais-tu me demander, fiston ?
Quoi ? Allez, parle.
Allez, dis-le-moi.
D'accord. Eh bien-
Ce n'est rien.
Juste de l'anxiété, tu sais ?
C'est juste que Val et moi
on ne s'accorde pas et-
Ce n'est rien.
Ce n'est rien.
Deux jeunes gens en amour, riches.
Ça va se régler, fiston.
Serre-la.
- Je t'aime, fiston.
- Je t'aime, papa.
Hé, allez, mon vieux.
Assieds-toi. Assieds-toi. Assieds-toi.
- M. Chambers sera là dans un instant.
- D'accord.
Pourquoi dois-je faire ma première séance
de photos avec Ryan Chambers ?
Parce que ça va être super
pour ton résumé.
- Fais-moi confiance. Ça va être bon pour toi.
- Bon pour moi aussi.
Hé, Mesdames
Qu'est-ce qu'on va en faire
Dites-moi-le encore
Notre amitié
Homme et femme
Quelque chose cloche
Ne sois pas intimidée. Je sais
que c'est ta première fois avec une vedette.
Je ne te mordrai pas-
à moins que tu ne me le demandes.
J'ai un autre rendez-vous, alors-
je dois partir.
- C'est dommage.
- Tu es prêt ?
Est-ce que j'en ai l'air ?
Toujours, mon frère.
Bel habit.
Alors, comment tu me veux ?
Regarde vers le haut.
Laisse-moi voir tes yeux.
Ouvre ton veston un peu
pour que je puisse voir.
Maintenant, desserre la cravate.
Desserre la cravate un peu.
Ouais.
Retourne-toi un peu.
Donne-le-moi à partir de-
Voilà.
C'était super.
Ouvre tes yeux.
Donne-moi ton regard-
Okay, Ryan, donne-moi ton profil.
Merci. Je crois qu'on l'a. C'était super.
Merci beaucoup, Ryan.
Mais j'ai pas encore terminé.
Je crois qu'on a pris de belles photos.
Tu devrais être heureux.
Non. J'ai autre chose en tête.
Continue de prendre des photos.
Sans blague.
On a d'excellentes photos.
Je pense utiliser ça pour le couvercle
de mon prochain album. Continue.
D'accord, mais c'est ton temps
et ton argent.
Qu'est-ce que tu fais ?
Elle me va bien ?
Yo. Redonne-la-moi, s'il te plaît.
Laisse-moi te lire la paume de la main.
Je suis très bon.
Je crois qu'une expérience qui va changer
la vie va se produire dans environ 15-
- Arrête. Bas les pattes !
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Ça va, chien ?
- Dutch, que fais-tu ici ?
- Que fais-tu ici ?
- Je travaille. C'est une session de photo.
Ne t'approche pas de ma femme !
C'est ma femme !
- Ne t'énerve pas, chien !
- Éloigne-toi de ma femme ! Compris !
- N'approche pas d'elle !
- Dutch ! Partons.
Ne me touche pas !
C'est quoi, la monnaie de ma pièce ?
La monnaie de ta pièce ?
Il ne se passe rien entre moi-
Il est debout, là, à moitié nu
avec un grand sourire.
- Ne me dis pas que vous ne faites rien !
- C'est du travail !
- J'essaye pas de baiser avec lui !
- C'est ton travail ?
- Mon travail !
- Tu es ma femme, et tu es une mère !
Je suis ta femme ?
Tu t'en souviens aussi, hein ?
C'est à propos de ça-
Monica. Laisse-moi te dire.
- Monica n'était qu'une amie.
- Allo ? Et votre équipement ?
Je me fiche de cet équipement.
Zahara le ramassera la semaine prochaine.
Ce n'est pas fini.
Vous dites que c'est ainsi que les boucles
d'oreilles se sont retrouvées dans la pièce.
Qui laisse des boucles d'oreilles
quand ils commettent un meurtre ?
Peut-être que le meurtre
n'était pas la première option.
Les jurés veulent un cas logique- si vous ne
l'avez pas remarqué- Les électeurs aussi.
J'ignore si c'est le cas qui va vous donner
le poste de manière écrasante.
Vous ne m'avez pas convaincu.
Vous a-t-il convaincu, Mme Mass ?
Les criminels ne peuvent pas voter.
Supposition en plus d'assomption
en plus de pures absurdités...
ce qui clarifie bien les choses pour moi-
ainsi que pour un jury-
c'est que, Dwight, tu n'as rien.
Et vous avez 15 minutes
pour conclure...
et ensuite, je vais aller dire
à la presse...
qu'on a porté des accusations
contre notre suspect principal-
avec ou sans confession.
Quinze minutes.
Que crois-tu qui se serait produit si
Dutch n'était pas arrivé à ce moment-là ?
Cette femme me dévisage toujours.
- Elle me fait peur.
- Des problèmes. Des problèmes.
Hé, Charlotte. Ça va ?
Je sais quelque chose
à propos de ton mari.
- Quoi, exactement ?
- Quelque chose que tu devrais savoir.
De quoi tu parles, Charlotte ?
- L'hôtel Loews. Vas-y maintenant.
- Qu'est-ce que c'est ?
Chambre 3118.
Sois prudente.
Ça pourrait être très dangereux. Tu fais affaire
avec quelqu'un qui peut être très irrationnel.
Une minute. Dutch ?
- Tu le connais à quel point ?
- Je ne parle pas de ton mari.
Désolé. Je crois que tu dois savoir.
- Mais que diable ?
- Charlotte !
Laisse-la partir ! Tu ignores dans quoi
tu t'embarques. Tu l'as entendue.
Val, tu ne m'écoutes pas !
Écoute-moi.
Je sais de quoi je parle.
Regarde. J'ai hérité de cette cicatrice quand
j'ai pris mon mari et une autre femme aux faits.
Les choses ont mal tourné.
C'était horrible. Tu ne sais pas.
Il pourrait être dans la chambre
avec une prostituée folle.
Zahara, descend de ma voiture.
C'est entre moi et mon mari,
et je vais m'en occuper moi-même.
Si je ne peux pas t'accompagner,
alors tu vas apporter ça.
Tu dois te protéger, Val.
Ce n'est pas le paradis, chérie.
Il y a des fous dans ce monde.
Mets-le dans ta bourse...
sinon je t'accompagne.
Prends-le !
Sinon je t'accompagne.
Merci.
Appelle-moi s'il arrive
quoi que ce soit, compris ?
- D'accord, d'accord.
- Très bien.
Resasis-toi, d'accord ?
Tout va bien aller.
Ça va ?
- Bonjour.
- Comment puis-je vous aider ?
Est-ce que vous avez
un Dutch Mass d'enregistré ?
- Dutch Mass ? Laissez-moi voir.
- Oui.
Non, je ne vois rien avec ce nom.
Merci.
Oh, attendez.
J'ai un Dr Dutch Mass.
Vous voulez que je communique
avec sa chambre pour vous ?
Non, merci.
Non, merci.
Trente et unième étage.
Puis-je vous aider ?
- Chambre 3118 ?
- Ouais.
Au bout du couloir.
Tu m'as manqué.
Tu m'as manqué.
Juste là. Oh, ouais.
Tu m'as beaucoup manqué.
Juste là.
- T'as fait de l'exercice, hein ?
- Ouais.
T'as fait de l'exercice.
Je le sens.
Je suis désolé.
Je suis désolé.
Chérie, Je suis désolé.
Je suis désolé.
Val, je peux t'expliquer.
Bon Dieu, Val !
Val, je peux t'expliquer.
Val ! Yo, Je suis désolé.
Val, attends.
Val, tu dois me donner une chance !
Donne-moi une chance !
Donne-moi une chance d'expliquer !
Val, attends. Je suis désolé !
Non, non, non. Attends, attends !
Non. Attends. S'il te plaît !
Attends !
Cette porte est fermée.
Écoute. Val, écoute-moi.
Val, ce n'est pas ce que tu penses.
Val, écoute-moi.
Allez. Allez, Val.
Chérie ! Arrête.
Allez, Val. Arrête.
Écoute-moi.
Reviens.
Il y a un problème ?
Madame ? Monsieur, Monsieur.
- Laissez-la partir. Calmez-vous, Monsieur.
- Ne me forcez pas à appeler la police.
Hé, Val. Hé, Val !
Hé, c'est ma femme !
Laissez-moi !
Comment s'est passée la réunion
à l'église, Mme Mass ?
Vous allez bien ? Mme Mass.
Mme Mass, je peux vous aider ?
Mme Mass, je peux vous aider ?
Mme Mass !
Expliquez-moi...
comment vous êtes allé dans cette chambre
d'hôtel avec un pistolet chargé...
et que vous avez vu votre mari dans
cette situation et que rien n'est arrivé.
Rien n'est arrivé ?
Rien n'est arrivé ?
Détective Hicks...
la fin de ma vie est arrivée.
Tout ce en quoi je croyais...
est mort.
Mon avenir, ma famille...
ma foi, mon espoir...
est mort à ce moment-là.
Vous pouvez être assis là
et me dire...
rien n'est arrivé ?
Et c'est la dernière fois
que vous avez vu l'arme ?
Oui.
Entrez.
On va manquer de temps.
Rejoignez-moi dans le foyer.
- Cinq minutes.
- Compris.
Quand avez-vous vu votre mari ou Ryan
ensuite, après l'incident de l'hôtel ?
Que fais-tu là ?
Que fais-tu là ?
J'ai une question pour toi.
Et je veux que
tu me répondes honnêtement.
Je suis si désolé.
Je suis désolé, chérie.
As-tu utilisé une protection ?
Toujours ?
Toujours ?
Attends, attends. Je suis désolé.
S'il te plaît !
Papa ! Arrête !
Fait pour que ça arrête !
- Je suis désolé !
- Maman, arrête ! Fais pas ça ! Je t'en prie.
- Arrête !
- Fiche le camp !
- Va dans ta chambre, chérie.
- Fiche le camp ! Fiche le camp !
- Allez, Nicole. Allez, Nicole !
- Papa ! Papa !
Va dans ta chambre !
Val, ouvre la porte.
Val, ça va ?
Qu'est-ce qui se passe ?
Depuis quand tu bois ?
Qui s'occupe de Nicole ?
La gardienne l'a emmené au centre d'achat
pour que j'aie la paix.
Val, tu dois cesser d'essayer
de te faire du mal.
S'il vous plaît, je vous en prie,
laissez-moi seule.
- Quoi, seule avec ta boisson ?
- Oui.
Tu vois, tu perds la boule.
Ma chère, on va t'achaler jusqu'à
ce que tu sortes de cette chambre.
Tu as une fille à élever
et une vie à vivre.
- Je sais.
- Ce n'est pas de ta faute.
Je ne peux plus endurer ça.
- OK ?
- OK.
Mme Mass, vous allez
me rendre violent.
Ça veut dire que je vais devoir vous arracher
vos extensions de cheveux de la tête.
Je ne porte pas d'extension.
Vous allez en avoir besoin
après que j'en ai fini avec vous, OK ?
OK ?
Hé. Mettez votre manteau.
On va aller manger, d'accord ?
CASSE-CROÛTE
Je te le dis,
je n'ai jamais perçu Ryan comme ça.
Et habituellement mon
radar-*** est précis.
J'ai toujours soupçonné
Ryan "le secret" Chambers.
Pourquoi Dutch n'a-t-il pas
simplement dit qu'il était bisexuel ?
Parce qu'il n'est pas nécessairement bisexuel
ou ***, du moins, si on lui demande.
Il est juste DLP- dans le placard.
Tu serais resté avec Dutch
pendant combien de temps si tu savais...
qu'il aimait les hommes ?
Une sortie, une demie-sortie.
Comment croyez-vous que les hétéros noirs
réagiraient envers lui s'il se déclarait ?
Et son cabinet ?
Ce n'est pas facile à vivre.
Il ne faut pas que tu croies être la seule
femme qui a vécu ça.
- Ce n'est pas si rare que ça.
- C'est vrai.
Il y a tout plein de gars
qui aiment jouer des deux bords.
Regardez bien le père
avec sa femme et deux enfants.
- Je reviens tout de suite.
- Votre enfant est prêt à commander ?
- En plein devant sa femme.
- Devant elle !
- Yo, mon gars, y'a d'la poussière ici.
- Ah, vraiment ?
D'ailleurs, je crois que t'as
quelque chose dans ton oeil.
- Ah, vraiment.
- Ouais, tu devrais me laisser souffler dessus.
Hé, Papa.
Hé, petit. Tu veux te laver les mains ?
- Tu n'as pas osé.
- Il n'est pas de mon genre.
Je suis désolé, mais-
Ils sont en haut.
Bonjour, révérend Dunn, soeur Dunn.
Que faites-vous là ?
On a pensé pouvoir
mettre les choses en ordre.
Pas d'étreintes. Pas de sermon.
Quelqu'un m'a raconté une histoire,
une fois, à propos d'une aveugle...
qui s'haïssait
juste parce qu'elle était aveugle.
Elle haïssait tout le monde,
sauf son petit ami affectueux.
Il était toujours là pour elle. Elle a dit que
si seulement elle pouvait voir le monde...
elle épouserait son petit ami.
Un jour, quelqu'un a fait le don
d'une paire d'yeux pour elle.
Et là, elle pouvait tout voir,
y compris son petit ami.
Il lui demanda, " Maintenant
que tu peux voir le monde...
vas-tu m'épouser ?"
La fille fût surprise d'apprendre
qu'il était aveugle lui aussi...
et elle a refusé de l'épouser.
Son ami s'est éloigné en larmes.
Et plus ***, il lui a écrit
une lettre lui disant...
"Prends bien soin de mes yeux, ma chérie."
Qui suis-je censé être,
la fille aveugle ?
- Tu étais la fille aveugle.
- La fille aveugle peut boire ?
Ne me sermonnez pas.
J'ai déjà été sauvée.
Je suis une femme sauvée.
J'ai prié et j'ai prié.
Vous voyez ces cicatrices sur mes genoux ?
Ça vient des prières.
Valérie, quand tu commences à t'apitoyer
sur ton sort, tu donnes ton pouvoir.
Quel pouvoir ?
Dieu ne m'écoute pas.
Cesse de donner la gloire à Satan.
J'ai été tout ce que Dieu
m'a demandé d'être.
J'ai été une bonne épouse.
J'ai été une bonne mère.
Tous les dimanches je m'assure
d'être dans l'église de quelqu'un.
Et j'y emmène ma famille.
Je me suis sauvé pour mon mari.
J'ai sauvé mon corps pour mon mari.
Et je n'ai jamais...
vraiment jamais, pensé de le tromper.
Et j'ai fait tout ça, pas juste parce que j'aimais
Dutch, mais aussi parce que j'aimais Dieu.
Tu crois être la seule femme
qui a été trompée par son mari ?
Je n'ai pas juste été trompé
par mon mari.
Dieu en a fait autant.
Dieu ne t'a pas trompé, ma jolie. En tant que
chrétiens, on a tous notre croix à porter.
Jésus porte la croix.
Tu vas le laisser la porter seul ?
C'était un homme.
C'était un homme !
Ça serait une chose
si c'était une femme.
Je pourrais faire quelque chose !
Je pourrais y faire compétition.
Me faire belle, être jolie,
me rendre belle pour lui.
Mais c'est un homme qu'il désire !
Un homme !
Au nom de Jésus Christ, Valérie.
Les femmes ont souffert de coeur
brisé, de douleur, d'esclavage-
Et elles n'ont pas fait ça
pour en venir à ceci.
Lève-toi, Valérie.
Car quelqu'un te regarde.
Et ce quelqu'un est ta fille.
Et ce n'est pas la trahison
qui est importante, Valérie.
C'est la leçon que tu en tires.
- Je ne peux pas.
- Oui, tu peux, Valérie.
- Laissez-moi seule. Je vous en prie !
- Lève-toi, Valérie.
Donne la gloire à Dieu.
Lève-toi !
Reprends ton pouvoir.
Ça va, Maman ?
Dieu t'aime.
Oui, chérie, maman va bien.
Tu te souviens de ce que
tu m'as dit de faire tous les jours ?
Allez, Maman.
Le Seigneur est mon berger,
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer...
il me fait revivre,
il me conduit par le juste chemin...
pour l'honneur de son nom.
Si je traverse...
les ravins de la mort...
je ne crains aucun mal...
car tu es avec moi;
ton bâton me guide...
et me rassure.
Tu prépares la table pour moi...
devant mes ennemis.
Tu répands le parfum sur ma tête;
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie...
et j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
- Ton mari couche avec des hommes ?
- Non.
Seigneur, Seigneur, Seigneur, Seigneur !
Mme Honeycomb, faisons attention.
Je sais que je ne devrais pas dire ça,
mais je l'aurais égorgé.
- Désolée, Soeur Dunn, mais c'est vrai.
- Greg, sans être irrespectueuse...
mais je crois que vous tous,
les hommes gais, dans le placard...
les hommes dans l'armoire
apportent...
la maladie blanche d'homos
dans notre communauté.
Répandant le SIDA
et ne disant rien à personne.
C'est un pêché et une honte. Et je devais
le dire, sinon j'allais éclater.
- Soeur Honeycomb-
- Tu l'interromps.
J'ai peur pour mes filles.
J'ai peur pour mes petites-filles.
Seigneur, j'ai peur pour elles toutes
et je suis désolé.
Mais c'est de votre faute à cause
de tous vos secrets et maladies.
- Que dis-tu sur mon fils ?
- Mesdames !
Premièrement, c'est pas "dans l'armoire,"
c'est "dans le placard."
Peu importe.
Deuxièmement, je suis un homme
homosexuel, et j'en suis fier...
car je ne cache pas de secrets à personne-
croyez-moi.
Il est impossible à n'importe quelle femme
d'obtenir quoi que ce soit de moi.
- Ce n'est pas le point.
- Du tout.
Je n'excuse pas ce que ces hommes font.
Je suis d'accord avec vous !
Mais pouvez-vous, de façon réaliste,
vous attendre à ce que les hommes...
se confesse de n'importe quoi
ou de sortir du placard...
s'ils savent que c'est le genre
de réception qu'ils vont recevoir...
qu'ils vont être traités ainsi ?
Et la façon dont ils traitent
nos filles et nos petites-filles ?
Je ne touche pas à vos filles
ou à vos petites-filles.
Mon fils est peut-être ***,
mais je l'aime et il m'aime aussi.
- De quoi tu parles ?
- Quoi ? Je parle de mon fils.
On parle de Greg.
Je pensais qu'on devait parler
des problèmes de Val ?
Oui, Mesdames. Nous sommes censé
parler des problèmes de Val.
Nous parlons des problèmes
de Val. Pas vrai, Val ?
- Eh bien, je-
- Bien sûr.
- Père céleste.
- Écoutez.
Les hommes qui sont dans le placard
ne sont qu'une partie du problème.
Une grande partie,
si tu veux mon avis.
Ah, vraiment ?
Et la prostitution ?
Le partage des aiguilles de drogues ? Les
hétéros qui vont en Thaïlande et au Brésil...
en voyage d'affaires
et qui rapportent le VIH et...
d'autres choses à leurs femmes
et leurs blondes ?
- On est tous coupables de quelque chose.
- C'est exact.
Et en passant, j'aime Dieu
tout autant que vous.
- Mais est-ce qu'il t'aime ?
- Soeur Honeycomb !
Écoutez. Dieu m'aime ainsi que mon fils.
- Tu veux te la fermer ?
- Á qui tu dis de se la fermer, Boo ?
Mme Persons, asseyez-vous !
- Nous sommes à l'église- la maison du Seigneur.
- Oui.
Alors, tournons-nous toutes vers Dieu
et prions ensemble...
pour qu'il aide Val à passer à travers
ce moment pénible et la guérir.
Prenons-nous la main
et baissons nos têtes.
- Ouais.
- Comment tu savais pour mon mari ?
J'étais dans la même position que toi.
Mon mari vit DLP, aussi...
mais quand on est une vedette
du spectacle...
les gens laissent passer
bien des choses.
- Tu es la femme de Ryan.
- Nous sommes légalement séparés.
On n'a rien ensemble maintenant.
Eh bien, je voulais juste
te dire... merci.
Merci beaucoup. J'ignore
comment je vais te le rendre.
Pour quoi ?
Pour m'avoir ouvert les yeux.
C'était dur d'apprendre que mon mariage
a été un mensonge tout ce temps.
Mais quand on ne connaît pas la vérité,
on ne peut pas faire de choix.
L'important, Val,
est de se souvenir...
qu'ils ne peuvent pas
gagner en disant la vérité...
et qu'on ne peut pas perdre
en disant la vérité.
Alors, qu'est-ce qui se passe, chéri ?
Tu reviens vers moi ? C'est ça ?
Non. Je casse avec toi aussi.
Alors, tu es un léopard
qui va changer ses taches...
car il ne veut plus
être un léopard désormais ?
- Tu es un DLP à fond. Tu vas revenir.
- Ouais ?
- On ne peut pas tout avoir.
- Uh huh.
- Ton mariage en est la preuve.
- Le tien en est la preuve.
Monica et moi on s'organise.
On a un arrangement.
- C'est ce qu'on appelle un "arrangement."
- Oh, un arrangement.
Je t'avais dit de dire la vérité
à Val, tu sais.
- Vraiment.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- J'arrange ta cravate. Je l'aime.
- Qu'est-ce que tu fais ?
Eh bien, aime-la à distance.
Qu'est-ce que tu fais ?
- Je ne joue pas avec toi, mon gars.
- Je ne joue pas avec toi.
C'est fini.
Oh, d'accord. C'est fini. Alors,
tu vas me quitter juste comme ça ?
Je vais être ici quand tu vas revenir,
chéri, car Keven sait qui il est.
Tout le monde sait qui Kevin est.
Je suis libre. Kevin est libre.
Car tu es DLP !
Vas-y.
Tu vas changer tes tâches ?
Tu ne le peux pas !
Tu n'es rien, chéri. Regardez-le.
Regardez-le ! C'est un pédé !
Un vrai de vrai !
Mauviette.
Te confesser après que je t'ai attrapé
en flagrant délit ne vaut pas grand-chose.
Ouais, mais là- là, il n'y
a plus de secrets entre nous.
Je t'aime, Val. On est censé être ensemble.
Je ne veux pas que tu partes.
Tu crois pouvoir faire ça-vivre une
double vie- et que je vais tout oublier ?
Pourquoi, Dutch, pourquoi ?
Pourquoi tu crois ça ?
- Parce que tu pleures ?
- Je peux changer.
Val, je peux changer. Je le jure.
- Je jure au nom de Dieu que je peux changer.
- Je suis désolé, Dutch.
J'ai demandé le divorce.
C'est ce que tu me donnes ?
C'est ce que tu me donnes
pour mon honnêteté ?
Val, je ne peux pas endurer la pensée
de vous perdre, Nicole et toi. J'ai besoin de toi.
- Chérie, tu ne peux pas me quitter.
- Tu m'as quitté...
encore, et encore, et encore.
Admettez-le.
Vous avez dû les haïr-
Dutch et Ryan.
- Je l'aurais fait.
- Les haïr ?
Je ne dirais pas haïr.
Je ne dirais pas ça.
Après une telle trahison ?
Je sais que vous êtes
une bonne chrétienne et tout.
- Mais un jury va avoir de la difficulté à croire-
- Détective.
Je peux vous assurer que ce jury...
aura un nombre de bons chrétiens qui
n'auront pas de difficultés à croire.
C'est fini.
- J'ai presque fini.
- Dépêchez-vous.
Ryan Chambers et tout ça...
ça ne me disait rien.
Chérie, je te jure sur la Bible. Je te le jure,
ça ne voulait rien dire. Ça ne voulait rien dire.
Tu es tout un acteur. Tu étais assis là
et tu m'as dit la même chose.
Assis à ma table. Sauf que
tu étais assis à sa place.
- Je m'en vais.
- Garde ton cul sur ta chaise.
- Bas les pattes !
- Ne touche jamais à ma femme !
- Pour qui tu te prends ?
- Regarde.
- Ne me touche plus jamais !
- Il m'a utilisé.
- Pars. C'est entre elle et moi.
- Tu nous as menti.
- Tu t'es servi de tout le monde.
- On a une urgence.
- Bonsoir.
- Va-t-en.
- Laisse-moi te donner un conseil.
- Ne la touche pas !
Tu peux dire ceci aux journaux, OK ?
Ryan Chambers est VIH positif, chérie.
- Pardon ?
- As-tu perdu la tête ?
Attendez. Arrête.
Qu'as-tu dit ?
Ryan Chambers est VIH positif.
Qu'as-tu fait ?
Que m'as-tu fait ?
Que m'as-tu fait ?
Que m'as-tu fait ?
Au revoir, ma belle.
Joyeuses fêtes.
Tu vas nous manquer, ma belle.
Bon sang, je te hais !
- Je te hais, tu le sais !
- Hé ! Hé, Monsieur !
- Je vais te tuer. Je te hais.
- Déposez-le ! Déposez le couteau !
- Je t'aime, et tu m'aimes.
- Tu n'aimes que toi-même.
- Bon sang, je te hais !
- Déposez le couteau, et reculez !
Maintenant !
J'ai dit de le déposer !
Je t'aime.
Va en enfer !
Dieu ne veut pas de toi.
Ne vous inquiétez pas, M. Chambers.
Tout est sous contrôle.
Tu vas brûler en enfer pour ça.
Tu vas brûler en enfer pour ça, Ryan.
- Calmez-vous !
- Tu vas brûler en enfer pour ça !
Allez !
J'ai dit de vous calmer !
Tu vas brûler en enfer pour ça !
- Allez.
- Va en enfer !
Joli.
Ouvrez la barrière !
Votre caution a été payée.
- Par qui ?
- Sortez.
Allez !
Merci de m'avoir sorti d'ici, Papa.
C'est vrai, n'est-ce pas ?
Tu as mis ta famille en danger.
Tu ne peux pas mettre...
ta famille en danger.
Papa-
Ce n'est pas ce que font
les hommes Mass.
J'ai essayé de te le dire-
J'ai essayé de te le dire.
Tu étais si fier de moi !
Voleur ! Tu m'as volé ma petite-fille,
ma famille, ma vie.
Tu as pris tout ce que j'avais-
J'ai essayé de te le dire.
Tellement de fois.
Écoute-moi.
C'est qui je suis !
C'est Dutch !
Je ne suis pas ton fils parfait.
Je ne peux pas être
ce que tu veux que je sois !
C'est Dutch. C'est Dutch.
C'est qui je suis.
C'est qui je suis !
C'est qui je suis !
J'ignore pourquoi je suis là.
Alors, mets-toi à genoux et ne te relève
pas avant d'avoir trouvé la réponse.
Vous me jugez ?
Qu'en est-il de ne jamais juger
les autres ?
Qu'en est-il ?
Je ne te juge pas, mon fils.
J'ai une question. Est-ce que tu dis
que ce que tu as fait était correct ?
Non. Je ne dis pas ça.
C'était peut-être le mieux
que je pouvais faire.
Tu crois ça ?
Penses-tu vraiment que
le Seigneur va avaler ça ?
C'est cruel et égoïste de possiblement
donner une sentence de mort...
à ceux que tu dis aimer,
pour quelques instants...
de désirs sexuels et de plaisir.
Vous croyez que je l'ignore ?
Ouais, je suis un lâche...
et j'ai peur.
Que serait-il arrivé
si j'avais été honnête ?
On me traiterait de pécheur.
D'***. De tapette.
Vous savez à quel point
c'est hypocrite...
quand on regarde les autres frères DLP
dans votre propre congrégation ?
Suggères-tu que les imperfections
des pécheurs de mon église...
est la raison pour laquelle
tu as trahi ta femme et ton enfant ?
Je suis habitué à ce que
les gens me mentent, mon fils.
Toi, tu te mens à toi-même.
C'est la pire chose.
On sait très bien tous les deux que
si j'avais été honnête, j'aurais tout perdu.
Je n'aime pas te l'annoncer, mon fils.
Mais, tu as tout perdu.
- Sauf-
- Sauf quoi ?
La rédemption.
Dieu n'en veut à personne.
Sa main est toujours
tendue vers nous...
que l'on soit à bord
des chariots de grâce...
ou écrasé sous les roues.
Il est là.
Il t'attend.
Plus longtemps tu attends,
plus dur ce sera.
Mais tu dois l'appeler.
Appelle-le, mon fils.
Appelle-le maintenant.
Numéro 16. Numéro 16.
- Bonjour.
- Bonjour.
Je veux passer un test.
Prenez ce numéro, et quelqu'un
sera avec vous dès que possible.
- Merci.
- D'accord.
Numéro 17.
Numéro 18.
Mme Valérie Mass, le temps est écoulé,
et l'offre est sur la table.
- De quoi parlez-vous ?
- Vous êtes accusée de meurtre au 1 er degré.
Vous êtes fou ? Valérie,
je vais te sortir d'ici rapidement.
- Détective Hicks, je suis innocente.
- Je sais que vous vous fichez...
si cette fille est coupable ou non.
- Décollez.
- Y'a un long chemin avant une conviction...
Assistant-procureur.
Et dites-moi, où croyez-vous que vous serez
quand ce cas va vous sauter au visage ?
L'élection sera finie, rendu là.
Valérie Mass.
Numéro 225.
Mesdames et Messieurs de la presse,
j'aimerais-
Excusez-moi.
Je suis désolé. On va devoir retarder
cette conférence de presse...
pendant encore cinq minutes environ.
- C'est encore une histoire de dernière heure.
- Vous pouvez nous dire ce qui s'est passé ?
J'espère que ça en vaut la peine.
Quel est le contenu de ce DVD ?
Eh bien, je n'ai regardé que quelques
secondes, et je sais déjà...
que vous ne pouvez pas faire la conférence
de presse sans regarder ceci.
Il a été livré à la réception,
adressée à Valérie Mass.
- Et de qui provient-il ?
- " Á Valérie Mass.
Un cadeau de moi et de mon ex.
Charlotte Chambers."
- Parle.
- Que veux-tu que je dise ?
Je suis, qui je suis.
Ou, si vous regardez ceci-
qui j'étais.
Qu'est-ce que c'est ?
On dirait la confession
que vous vouliez avoir.
Ma mort, comme ma vie,
sera spectaculaire.
Que faites-vous quand quelqu'un en qui
vous avez confiance vous donne un cadeau ?
Une maladie sans avertissement.
Eh bien, vous ne pouvez pas me blâmer
pour vouloir partager ce cadeau.
Oui, je suis désolé.
Mais qui l'est pour moi ?
Á ceux à qui j'ai pu faire du mal,
que puis-je dire ?
Soyez plus prudent.
Vous ne savez jamais
où se trouve le croque-mitaine.
Et ceux d'entre vous qui veulent
me juger, c'est pas de ma faute, bon sang.
Vous voulez que les gars
comme moi soient ouverts et honnêtes...
pour que vous puissiez nous humilier
et nous condamner publiquement.
Je suis peut-être un lâche,
mais je ne suis pas stupide.
Je ne vous laisserai jamais
me traiter ainsi. Jamais !
Je vais jouer le rôle du monstre.
Et je suis tout comme vous.
Je n'avais jamais cru
que cela pouvait m'arriver.
Et, oui...
le croque-mitaine est réel.
Je vais vous donner une plus grande
chance que vous ne m'avez donnée.
Bravo.
- Merci, Détective.
- Capitaine serait mieux.
Capitaine.
Eh bien, je suis heureux de vous
annoncer qu'après une vigoureuse...
enquête très détaillée...
mon département a relâché
une femme innocente...
qui avait été injustement accusée
de meurtre au 1 er degré.
Sans s'occuper
de mes ambitions politiques-
que ton règne vienne; que ta volonté
soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne -nous aujourd'hui
notre pain de ce jour...
pardonne -nous nos offenses...
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous induis pas en tentation-
La lumière est là, pour nous tous.
Mais la passion...
sans responsabilité...
est non seulement
un geste autodestructif...
mais comme la pierre impie
de l'ignorance...
échappée dans l'étang ondulant
de la tragédie.
En ce jour et en ce temps...
cela peut détruire
ceux que nous chérissons.
Le suicide de Charlotte ne l'empêchera pas
d'aller dans les bras de Dieu.
Merci.
Si un homme ne recherche pas
l'humilité...
l'humilité le cherchera.
Á VENDRE
Merci d'être venu.
Ça va ?
Ce sera bien d'être
de retour chez moi...
gérant mon propre studio.
Je veux juste que tu saches...
que rien de tout ça
n'est de ta faute.
Il n'y a rien que
tu aurais pu faire...
qui aurait pu changer les choses.
J'ai été testé et...
ils n'ont rien trouvé.
C'est pareil pour moi.
- Val, je t'ai dit-
- Tu sais, j'ai eu de la misère avec ça.
Étais-je l'amie
dont tu avais besoin ?
Étais-je l'épouse
dont tu avais besoin ?
Étais-je la chrétienne
dont tu avais besoin ?
Et... aurais-tu pu cesser ?
Pourrais-tu ?
Je l'ignore.
Je t'aime, Dutch.
Mais je ne peux plus...
te faire confiance.
- Papa !
- Hé, ma chérie.
Je t'aime.
Je t'aime encore plus.
Ma belle fille.
- Sois sage. D'accord ?
- D'accord.
OK, va voir ta mère.
D'accord.
Je t'aime, mon fils.
PAPA NE M'OUBLIE PAS !
Vous faites visiter la maison ?
Pas maintenant.
L'agent d'immeuble sera là demain.
Vous pouvez revenir demain ?
T'as entendu ça, chérie ?
On a peut-être trouvé
la maison de nos rêves.
Hé, ça vous dérange
si je jette un coup d'oeil à l'intérieur ?
C'est poussiéreux dans le coin. On dirait
que vous avez quelque chose dans l'oeil.
Pardon ?
Je crois que vous avez quelque chose dans
l'oeil. Vous voulez que je souffle dessus ?
Hé.
On reviendra visiter
un autre jour, d'accord ?